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#172 🎯 Comment les jeunes peuvent-ils surmonter le stress de la recherche d'emploi ? Des pistes concrètes à explorer ! cover
#172 🎯 Comment les jeunes peuvent-ils surmonter le stress de la recherche d'emploi ? Des pistes concrètes à explorer ! cover
Virages - Des pistes pour avancer autrement !

#172 🎯 Comment les jeunes peuvent-ils surmonter le stress de la recherche d'emploi ? Des pistes concrètes à explorer !

#172 🎯 Comment les jeunes peuvent-ils surmonter le stress de la recherche d'emploi ? Des pistes concrètes à explorer !

14min |21/05/2025
Play
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14min |21/05/2025
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Description

Êtes-vous prêt à découvrir comment naviguer dans le monde parfois déroutant de la recherche d'emploi ? Dans cet épisode captivant de "Virages - Des pistes pour avancer autrement ! ", nous plongeons au cœur des défis auxquels les jeunes sont confrontés lorsqu'ils s'attaquent à leur première expérience professionnelle. Marina Blanchart, psychologue et fondatrice de Virage, partage la parole avec Sébastien Baffrey, un jeune de 24 ans en quête de son premier job. Ensemble, ils explorent les obstacles qui jalonnent ce parcours, allant du manque de clarté sur les objectifs professionnels à la pression omniprésente des candidatures.

Saviez-vous que la majorité des jeunes se sentent perdus dans leurs démarches ? L'épisode met en lumière l'importance de postuler à divers emplois pour acquérir de l'expérience et mieux comprendre leurs préférences. Avec des pistes concrètes et des outils pratiques, Marina et Sébastien vous offrent une approche systémique pour avancer. Ils abordent également la pression que les parents peuvent exercer, souvent sans le vouloir, et son impact sur la confiance en soi des jeunes.

Ce dialogue enrichissant souligne que l'action et l'expérimentation sont essentielles pour apprendre et progresser dans la recherche d'emploi. En effet, chaque candidature est une occasion d'apprendre à mieux se connaître, de développer son bien-être et de gérer le stress. Dans un monde où le burnout et la pression sont des réalités, il est crucial de prendre du recul et d'adopter une perspective saine sur l'éducation et le développement personnel.

Alors, si vous êtes un jeune en quête de pistes pour avancer, ou si vous souhaitez simplement mieux comprendre les enjeux de cette période clé de la vie, cet épisode est fait pour vous ! Écoutez "Virages - Des pistes pour avancer autrement ! " et laissez-vous inspirer par des témoignages authentiques et des conseils pratiques. N'oubliez pas : chaque virage est une opportunité de croissance ! 🚀

Rejoignez-nous pour découvrir des solutions concrètes et des stratégies efficaces pour surmonter les défis de l'emploi. Ensemble, construisons un avenir où la confiance en soi et le bien-être priment sur la pression et le stress. À vos écouteurs, et prêts à avancer ?



🎧 Écoutez l'épisode maintenant et apprenez à créer un dialogue basé sur l’écoute et le respect mutuel.


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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, vous écoutez le podcast de Virage. On vous donne des pistes pour aller de l'avant, parfois à contre-courant. Si face à un problème, vous vous êtes déjà dit, j'ai tout essayé, je ne sais plus quoi faire, vous êtes au bon endroit. Je suis Marina Blanchard, psychologue, formatrice et fondatrice de Virage. Mon école s'inscrit dans la lignée de sel de Palo Alto, c'est-à-dire de la thérapie brève systémique. Aujourd'hui, je suis avec Sébastien, Sébastien Baffré, qui a 24 ans et... qui va nous éclairer, me donner le point de vue des jeunes. Je suis ravie d'échanger avec lui pour avoir justement cette vision différente. Bonjour Sébastien.

  • Speaker #1

    Bonjour Marina.

  • Speaker #0

    Alors, on se retrouve aujourd'hui pour parler des jeunes qui ont des difficultés à trouver un premier emploi. Alors, ça peut être pour plein de raisons, évidemment. Donc, ça peut être parce que je n'arrive pas bien à définir ce que je veux. Ça peut être parce que je me mets de la pression au moment où je postule et donc j'échoue. Ça peut être parce que je ne sais pas du tout vers où aller. Ça prend du temps aussi. Et ça prend du temps, oui, c'est sûr.

  • Speaker #1

    J'ai l'impression que ça touche beaucoup de gens, parce que quand on sort des études, on s'imagine un job tout de suite et commencer, mais…

  • Speaker #0

    Tout à fait, et je pense que… Il y a deux points de vue peut-être qu'on peut aborder dans cet épisode. Je me dis, c'est celui du jeune qui cherche et qui fait un peu ce qu'il peut, met son énergie. On n'est pas en train de parler de quelqu'un qui procrastine, on va parler de quelqu'un qui met de l'énergie et qui s'y met. Et puis, on pourrait parler aussi du point de vue des parents. Et je trouve que c'est intéressant d'entendre, puisque toi, tu peux croire que tu es jeune, qui voit leur enfant en train de galérer un peu, qui trouve que ça ne va pas assez vite. qui eux-mêmes commencent à être anxieux, qui peut-être mettent la pression sans le vouloir, oui, ne savent pas comment agir, et peut-être sans le vouloir disent « oui, mais tu te bouges ? Est-ce que tu te bouges vraiment ? » Et que le jeune, il se dit « déjà, je me bouge, ça n'a pas l'air d'autre chose. » Voilà. Qui rajoute une couche, quoi. Exact, exact. Et donc, si on prend le point de vue du jeune, il cherche, alors je pense que la première difficulté qui peut être là, c'est « je vais vers quoi ? » Je sors de... bio-ingé, je sors de sciences éco, voilà il y a plein de... Bon si je fais médecine c'est facile entre guillemets, voilà c'est plus simple, je vois vers quoi je vais, je fais vétérinaire, je vois vers quoi je vais, mais si je sors de formation plus large, psychologue aussi d'ailleurs, je vais vers quoi maintenant, j'ai envie de faire quoi, il y a plein de possibilités et presque trop, et du coup...

  • Speaker #1

    C'est vrai que cette première question est super importante, j'ai l'impression que... On pourrait résumer un peu le podcast, parce que c'est sûr que déjà, si on sait ce qu'on veut faire, c'est déjà plus simple de trouver un job. Si on sait, je veux dire, quand je dis savoir ce que tu veux faire, c'est vraiment précisément je veux travailler dans quelque chose si je suis en sciences éco, dans l'économie. Non, c'est sur sciences éco, je veux travailler dans l'humanitaire pour les chiens. Oui,

  • Speaker #0

    c'est ça. Oui, tout à fait.

  • Speaker #1

    C'est plus simple, on peut tout de suite pointer du toit, envoyer des mails, etc. Et du coup, il n'y a plus qu'à attendre et de continuer à tenter dans cette direction-là. Après, il y a le stress du coup. de ne pas trouver la route.

  • Speaker #0

    Oui, il peut y avoir aussi le stress qui vient après. Mais donc le premier, je dirais par rapport à cette personne qui est en train de se dire vers où je vais, moi, la première question, avant de traiter le stress, c'est ça que je veux dire, le conseil que j'aurais envie de donner, c'est de justement, peut-être aller dans une direction ou dans une autre, ou dans plusieurs, et postuler en se disant, voilà, il y en a peut-être un où je vais trouver le job. Ça ne me conviendra pas du tout. Si je prends l'exemple de Sciences Eco, je vais vers l'humanitaire, comme tu disais, ou je vais vers le marketing, ou je vais dans la finance, ou j'aime quand même bien ceci. Et puis dans le marketing, il y a ça que j'aime bien, mais ça que je n'aime pas. Et peut-être en vivant un premier job dans une entreprise...

  • Speaker #1

    On en arrive pas au début.

  • Speaker #0

    Voilà, voilà.

  • Speaker #1

    L'expérience.

  • Speaker #0

    Exactement. Ça peut éclaircir, en fait, et me dire, en fait, pas du tout. En fait, ce n'est pas du tout ça que j'aime. Et donc, je quitte. ou on me tient dans ce job-là. Ça, je n'aime pas, ça, je n'aime pas, ça, j'aime bien. Et donc, quel autre job, après, pourrait me donner ce que j'aime et réorienter au fur et à mesure, en fait ? Parce que j'ai l'impression que pour beaucoup de jeunes, mais peut-être je me trompe, mais c'est ce que je constate un peu dans les jeunes quand ils consultent, il y a cette envie de trouver tout de suite le bon job.

  • Speaker #1

    Une exigence beaucoup trop élevée. Oui, moi, je remarque autour de moi, même moi. On espère se dire, voilà, je veux ce job, donc je veux tel avantage,

  • Speaker #0

    tel avantage, tel avantage.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Je veux que ce soit en plus le job que je préfère que j'ai.

  • Speaker #0

    Oui, intéressant.

  • Speaker #1

    Il y a ce truc de baisser les standards et ouvrir un peu ce point de possibilité, c'est-à-dire, voilà, peut-être...

  • Speaker #0

    Essayer des choses. En plus, parfois, on peut être étonné parce qu'on peut se dire, moi, je rêve de travailler en équipe, etc. et puis quand on revient en équipe On se dit, en fait, c'est lourd. Oui, c'est ça. Et donc, c'est en vivant les choses seulement qu'on peut le savoir. Donc, je pense que c'est vraiment intéressant. Ou au contraire, on peut se dire, les équipes, je n'ai pas envie. Et puis, quand je me retrouve avec une équipe, je me dis, waouh, c'est chouette, c'est nourrissant, c'est stimulant, c'est ça que j'aime. Et donc, je pense que vraiment, c'est important de se dire, j'avance même si je ne suis pas sûre d'être dans la bonne direction. Parce que si j'attends d'être certain de la bonne direction, je n'avance pas.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    c'est sûr. C'est un peu ça le problème, et donc je trouve que ça c'est une première chose. La deuxième chose, évidemment, c'est la pression, comme tu dis. La pression de se dire, il faut que je sois pris, il faut que je réussisse. Il faut surtout, et c'est là qu'il y a le piège, évidemment, plus le job me tente, plus je me mets la pression d'essayer de l'avoir.

  • Speaker #1

    J'ai l'urgence de le faire.

  • Speaker #0

    Et donc, je risque en tout cas d'en avoir moins. Alors bon, l'avantage quand j'ai la pression, parce qu'il faut voir dans le stress, il y a des bonnes choses. Il y a le fait que le stress nous aide à bien nous préparer. à essayer de bien connaître l'entreprise parce qu'elle m'intéresse vraiment, bien connaître le job, etc., pour le mieux possible. Donc c'est bien, c'est une bonne pression, c'est un bon stress. Mais à côté, il y a aussi le fait que effectivement, comme tu dis, j'ai moins de chances d'être pris parce que je suis un peu fébrile, je vais moins bien répondre parce que je me dis qu'il faut absolument que je réussisse cet entretien d'embauche. Et donc, un peu comme un examen oral où on foire parce qu'on est trop nerveux, trop stressé. Et en plus, on peut paraître être quelqu'un d'ultra stressé, alors qu'on n'est pas schizamment comme ça, et que les gens se disent, oui, on a envie d'avoir quelqu'un. C'est horrible, mais ça peut vraiment arriver. Et donc, je pense que c'est intéressant de postuler, et on revient un peu à la même piste finalement que la première, de postuler dans des trucs qui ne m'intéressent qu'à mon pied. Parce que du coup, là, je n'ai pas la pression, et je m'habitue aux entretiens d'embauche.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai.

  • Speaker #0

    Tu vois, et de se dire, voilà, je vais postuler là, bon, ce poste-là, ça ne m'intéresse pas spécialement. mais ça me fait un entretien d'embauche. Et même si après, et je le dis souvent moi aux patients, je dis souvent, c'est pas parce que vous postulez que vous êtes obligés de prendre le job.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça que j'allais dire. Et c'est ce truc aussi, on va recevoir peut-être des réponses. Oui, c'est ça. Et du coup...

  • Speaker #0

    On s'exerce quoi, vraiment.

  • Speaker #1

    Oui, et on a... Voilà, on a acquis de l'expérience. Exactement. Tranquillement, en fait.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. En fait, ça s'apprend, comme tout. Postuler, ça s'apprend. faire un entretien d'embauche, ça prend. C'est rare d'être pris au premier qu'on fait dans notre vie. Et quelque part, plus on en a, plus... on va bien apprendre à répondre. Et le jour où on aura un job qui nous tient à cœur, on sera plus cool, etc. Parce que les questions, quand on va nous demander nos trois plus grands défauts, on va se dire, je sais déjà ce qu'il faut dire, ce qu'il ne faut pas dire, etc. Et donc, ça vaut vraiment la peine, je pense, de postuler un peu dans des jobs qui nous intéressent qu'à moitié.

  • Speaker #1

    Et pour, ouais, c'est ça, en fait, pour acquérir de la compétence, entre guillemets. Et comme la confiance en soi peut dériver de la compétence, on a moins de stress, on est plus confiant et on a une meilleure image de soi par rapport.

  • Speaker #0

    Voilà. employable. Voilà, exactement. Et du coup, quand on postulera pour un job qui nous tient plus à cœur, on sera plus à l'aise, forcément, plus confiant, tu dis, parce que plus compétent, puisque c'est une compétence qui s'acquiert.

  • Speaker #1

    Et si du coup, maintenant, les parents, les gens autour de soi, eux, commencent à mettre la pression, parce que toi, tu ne trouves pas, alors que tu t'y mets à fond, tu cherches et tu as ouvert ces possibilités, donc tu as ouvert tes standards, mais toujours tu ne trouves pas, ou alors tu as des entrées.

  • Speaker #0

    Oui, ça peut prendre du temps.

  • Speaker #1

    Quelle est la solution pour Merci. pour, je veux dire, diminuer ce stress qui te fait monter à cause des autres aussi.

  • Speaker #0

    Alors, tout dépend de ce qui a déjà été fait. Je dirais qu'il y a deux choses. Pour le jeune qui a ses parents qui viennent, etc., je pense que c'est vraiment dire aux parents stop. Dire aux parents, montrer aux parents que plus ils sont sur son dos, plus ils mettent la pression, moins ils se sentent capables, aptes. Parce que, quelque part, c'est aussi un message de non-confiance de la part des parents. Et je pense que ça, c'est important pour les parents, même qui nous écoutent, de se dire Chaque fois que vous êtes sur son dos en train de lui dire « alors, ça avance ? Alors, tu as des pistes ? » C'est un peu comme si vous lui envoyez le message « j'ai pas confiance que ça bouge, donc je vérifie, donc je contrôle, donc je suis sur ton dos. » Et donc, ce n'est pas un message qui va être aidant. Donc, c'est plus intéressant pour les parents et pour le jeune que les parents puissent dire « voilà, tu nous tiens au courant, nous on ne te questionne pas. » Ce n'est pas facile pour les parents. Je suis maman et je peux bien… dire que ce n'est pas facile pour les parents parce qu'on a envie d'être au courant, on a envie de savoir et on a envie d'encourager notre enfant. Et donc, je pense que c'est important de pouvoir à la fois lui dire « tu nous tiens au courant » et aussi, nous, on ne s'en mêle pas, mais si tu as besoin de nous, viens. Donc, en même temps, cueillez ce message d'ouverture. Ce n'est pas juste « démerde-toi et puis tu reviendras vers nous quand ce sera fait » . C'est « fais avec tes ressources, je te fais confiance, je pense que tu es compétent » . En tout cas, même si ce n'est pas dit comme ça, c'est le message qui passe quand on dit vas-y, fais-le, et nous, on ne s'en mêle pas. Le message implicite qui passe, c'est on te fait confiance. Mais en même temps, je pense que c'est important que les parents puissent le compléter en disant, mais si tu as besoin de nous, si on peut t'aider, si tu veux qu'on relise un CV, si tu as besoin d'un avis, n'hésite pas, on est là. qu'il y ait le double message.

  • Speaker #1

    C'est un soutien qui est pas mal. Mais du coup, le jeune, à ce niveau-là, après, même si ses parents ne le font pas stresser, ça peut parfois aussi prendre plus de temps qu'on le pense. Et donc là, le stress après interne qu'on a en nous est de se dire, parfois, de prendre des mauvaises décisions et prendre des jobs comme on ouvre les standards, aller dans des jobs qu'on ne veut pas. Et puis, il y a aussi ce stress de se dire, OK, et si, imaginons que je voulais aller dans un job que je ne voulais pas à la base. Mais bon. Après, je m'engage en des choses où j'ai besoin d'argent, je vais rester dedans parce que je suis confort. Je n'ai pas envie de finir ma vie en ne faisant pas ce que j'ai rêvé. Et du coup, j'arriverai à la pension en me disant « je suis resté parce que j'avais le confort » . Il y a un peu ce stress aussi, j'ai l'impression, de plus en plus chez les jeunes, de donner du sens à ce job. Et du coup,

  • Speaker #0

    oui, c'est intéressant ce que tu dis. Oui, tout à fait. Je pense que pourtant le risque est bien moins grand qu'avant. Avant, les gens prenaient un job et restaient quasi toute leur vie dedans. Donc aujourd'hui, ça bouge quand même beaucoup. beaucoup, mais effectivement, je pense que, autant, moi j'encouragerais de prendre un job qui ne correspond pas tout à fait, etc., pour le fait d'essayer de vivre un premier job, de voir comment c'est le travail, comme on disait, en équipe, etc., autant, évidemment, il est clair que si on prend un job comme ça, il va falloir rester ouvert sur le marché de l'emploi, ne pas s'endormir, sauf si le job nous plaît complètement, bien évidemment, mais... Mais je pense, par ailleurs, que c'est plus intéressant pour un jeune de quand même démarrer un job qui ne me plaît qu'à moitié, plutôt que de continuer à rester dans la position où je cherche, je cherche, je cherche l'emploi, et ne s'engager dans rien. Et je pense que pour un employeur, entre engager quelqu'un qui est depuis un an en train de rien faire, et quelqu'un qui a pris un job et qui explique, ben voilà, je l'ai pris parce que j'avais envie d'apprendre ce que c'était avec le travail d'équipe. je voulais aller plus loin parce que ma formation, juste, je trouvais que c'était un peu théorique et je suis contente d'avoir pris ce job-là, mais ça ne m'intéresse pas assez, j'ai envie de postuler chez vous. Mais c'est des points gagnés. Je pense que vraiment, pour n'importe quelle personne qui engage, l'expérience est cruciale. Or, acquérir de l'expérience, c'est important. Mais donc, tu as raison de rester vigilant par rapport au piège un peu, moi j'appelle ça la cage dorée, le boulot qui paye bien, qui a des avantages, je ne sais pas, voiture, machin, machin. Et qui, du coup, nous met dans une situation où on se dit, il faut partir quand même.

  • Speaker #1

    Trop dur.

  • Speaker #0

    Je prends des risques. C'est ça, je risque d'avoir un truc moins bien. Et donc, c'est vrai que c'est quelque chose qui existe. Mais ça, je pense qu'on peut en faire un autre épisode. Mais la question est plus sur les engagements financiers qu'on va prendre à côté et qui nous enferment. Finalement, plus que le boulot, ce qui nous enferme, tu l'as très bien dit, ce sont les engagements financiers dans lesquels on se met.

  • Speaker #1

    Mais du coup, pour résumer, si un jeune qui cherche du job commence à stresser ou qu'il y a le stress de ses parents qui arrivent, il y a déjà cette chose que j'aime bien que tu as dite, si je peux essayer de résumer, c'est que l'action fait travailler la pensée un peu. Le fait d'essayer n'importe quel job et d'ouvrir ses standards va peut-être permettre aussi de se dire, découvrir des nouvelles choses, et puis dire, je sais vraiment mieux ce que je vais faire. Donc c'est cette première chose aussi.

  • Speaker #0

    Je pense qu'on apprend plus sur ce qu'on aime par l'action que juste en réfléchissant.

  • Speaker #1

    Et du coup, tu disais aussi des choses intéressantes par rapport d'abord aux exigences qu'on a, donc ce que je viens de dire, d'ouvrir ses standards. Tu avais dit aussi autre chose au début ?

  • Speaker #0

    Donc, j'ai dit d'apprendre, de développer la compétence de postuler.

  • Speaker #1

    Exactement. Donc, apprendre, oui, c'est ça. Donc, en fait, essayer de postuler à plein de jobs pour après essayer, comme tu dis là, de s'exercer, en fait. Et puis, dans un troisième temps, aussi expliquer à son entourage si on a des pressions qui sont mises.

  • Speaker #0

    Le dire explicite. Stop. Et aussi, peut-être parfois, les parents ont besoin d'être rassurés sur le fait que je cherche. Et donc dire, voilà, je cherche, je postule, j'envoie des trucs. Parce que si on ne dit rien, évidemment, alors on crée chez l'entourage un questionnement, une inquiétude qui fait qu'il va être plus sur notre dos. Donc parfois, c'est intéressant aussi de dire, voilà, je cherche, je postule, j'ai déjà postulé le machin, j'ai envoyé le CV. Maintenant, je n'ai pas envie de rendre des comptes tout le temps. laissez-moi et faites-moi confiance et montrer cette boucle vraiment de voilà plus on est sur son dos plus il y a ce message implicite de non-confiance et donc on va lui faire perdre la confiance finalement c'est ça voilà voilà merci à toi Sébastien merci de m'avoir invité et merci pour mon expertise encore une fois à bientôt si tu aimes ce podcast n'hésite pas à le partager sur les réseaux sociaux pour en faire bénéficier beaucoup beaucoup d'autres personnes à très vite

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Saviez-vous que la majorité des jeunes se sentent perdus dans leurs démarches ? L'épisode met en lumière l'importance de postuler à divers emplois pour acquérir de l'expérience et mieux comprendre leurs préférences. Avec des pistes concrètes et des outils pratiques, Marina et Sébastien vous offrent une approche systémique pour avancer. Ils abordent également la pression que les parents peuvent exercer, souvent sans le vouloir, et son impact sur la confiance en soi des jeunes.

Ce dialogue enrichissant souligne que l'action et l'expérimentation sont essentielles pour apprendre et progresser dans la recherche d'emploi. En effet, chaque candidature est une occasion d'apprendre à mieux se connaître, de développer son bien-être et de gérer le stress. Dans un monde où le burnout et la pression sont des réalités, il est crucial de prendre du recul et d'adopter une perspective saine sur l'éducation et le développement personnel.

Alors, si vous êtes un jeune en quête de pistes pour avancer, ou si vous souhaitez simplement mieux comprendre les enjeux de cette période clé de la vie, cet épisode est fait pour vous ! Écoutez "Virages - Des pistes pour avancer autrement ! " et laissez-vous inspirer par des témoignages authentiques et des conseils pratiques. N'oubliez pas : chaque virage est une opportunité de croissance ! 🚀

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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, vous écoutez le podcast de Virage. On vous donne des pistes pour aller de l'avant, parfois à contre-courant. Si face à un problème, vous vous êtes déjà dit, j'ai tout essayé, je ne sais plus quoi faire, vous êtes au bon endroit. Je suis Marina Blanchard, psychologue, formatrice et fondatrice de Virage. Mon école s'inscrit dans la lignée de sel de Palo Alto, c'est-à-dire de la thérapie brève systémique. Aujourd'hui, je suis avec Sébastien, Sébastien Baffré, qui a 24 ans et... qui va nous éclairer, me donner le point de vue des jeunes. Je suis ravie d'échanger avec lui pour avoir justement cette vision différente. Bonjour Sébastien.

  • Speaker #1

    Bonjour Marina.

  • Speaker #0

    Alors, on se retrouve aujourd'hui pour parler des jeunes qui ont des difficultés à trouver un premier emploi. Alors, ça peut être pour plein de raisons, évidemment. Donc, ça peut être parce que je n'arrive pas bien à définir ce que je veux. Ça peut être parce que je me mets de la pression au moment où je postule et donc j'échoue. Ça peut être parce que je ne sais pas du tout vers où aller. Ça prend du temps aussi. Et ça prend du temps, oui, c'est sûr.

  • Speaker #1

    J'ai l'impression que ça touche beaucoup de gens, parce que quand on sort des études, on s'imagine un job tout de suite et commencer, mais…

  • Speaker #0

    Tout à fait, et je pense que… Il y a deux points de vue peut-être qu'on peut aborder dans cet épisode. Je me dis, c'est celui du jeune qui cherche et qui fait un peu ce qu'il peut, met son énergie. On n'est pas en train de parler de quelqu'un qui procrastine, on va parler de quelqu'un qui met de l'énergie et qui s'y met. Et puis, on pourrait parler aussi du point de vue des parents. Et je trouve que c'est intéressant d'entendre, puisque toi, tu peux croire que tu es jeune, qui voit leur enfant en train de galérer un peu, qui trouve que ça ne va pas assez vite. qui eux-mêmes commencent à être anxieux, qui peut-être mettent la pression sans le vouloir, oui, ne savent pas comment agir, et peut-être sans le vouloir disent « oui, mais tu te bouges ? Est-ce que tu te bouges vraiment ? » Et que le jeune, il se dit « déjà, je me bouge, ça n'a pas l'air d'autre chose. » Voilà. Qui rajoute une couche, quoi. Exact, exact. Et donc, si on prend le point de vue du jeune, il cherche, alors je pense que la première difficulté qui peut être là, c'est « je vais vers quoi ? » Je sors de... bio-ingé, je sors de sciences éco, voilà il y a plein de... Bon si je fais médecine c'est facile entre guillemets, voilà c'est plus simple, je vois vers quoi je vais, je fais vétérinaire, je vois vers quoi je vais, mais si je sors de formation plus large, psychologue aussi d'ailleurs, je vais vers quoi maintenant, j'ai envie de faire quoi, il y a plein de possibilités et presque trop, et du coup...

  • Speaker #1

    C'est vrai que cette première question est super importante, j'ai l'impression que... On pourrait résumer un peu le podcast, parce que c'est sûr que déjà, si on sait ce qu'on veut faire, c'est déjà plus simple de trouver un job. Si on sait, je veux dire, quand je dis savoir ce que tu veux faire, c'est vraiment précisément je veux travailler dans quelque chose si je suis en sciences éco, dans l'économie. Non, c'est sur sciences éco, je veux travailler dans l'humanitaire pour les chiens. Oui,

  • Speaker #0

    c'est ça. Oui, tout à fait.

  • Speaker #1

    C'est plus simple, on peut tout de suite pointer du toit, envoyer des mails, etc. Et du coup, il n'y a plus qu'à attendre et de continuer à tenter dans cette direction-là. Après, il y a le stress du coup. de ne pas trouver la route.

  • Speaker #0

    Oui, il peut y avoir aussi le stress qui vient après. Mais donc le premier, je dirais par rapport à cette personne qui est en train de se dire vers où je vais, moi, la première question, avant de traiter le stress, c'est ça que je veux dire, le conseil que j'aurais envie de donner, c'est de justement, peut-être aller dans une direction ou dans une autre, ou dans plusieurs, et postuler en se disant, voilà, il y en a peut-être un où je vais trouver le job. Ça ne me conviendra pas du tout. Si je prends l'exemple de Sciences Eco, je vais vers l'humanitaire, comme tu disais, ou je vais vers le marketing, ou je vais dans la finance, ou j'aime quand même bien ceci. Et puis dans le marketing, il y a ça que j'aime bien, mais ça que je n'aime pas. Et peut-être en vivant un premier job dans une entreprise...

  • Speaker #1

    On en arrive pas au début.

  • Speaker #0

    Voilà, voilà.

  • Speaker #1

    L'expérience.

  • Speaker #0

    Exactement. Ça peut éclaircir, en fait, et me dire, en fait, pas du tout. En fait, ce n'est pas du tout ça que j'aime. Et donc, je quitte. ou on me tient dans ce job-là. Ça, je n'aime pas, ça, je n'aime pas, ça, j'aime bien. Et donc, quel autre job, après, pourrait me donner ce que j'aime et réorienter au fur et à mesure, en fait ? Parce que j'ai l'impression que pour beaucoup de jeunes, mais peut-être je me trompe, mais c'est ce que je constate un peu dans les jeunes quand ils consultent, il y a cette envie de trouver tout de suite le bon job.

  • Speaker #1

    Une exigence beaucoup trop élevée. Oui, moi, je remarque autour de moi, même moi. On espère se dire, voilà, je veux ce job, donc je veux tel avantage,

  • Speaker #0

    tel avantage, tel avantage.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Je veux que ce soit en plus le job que je préfère que j'ai.

  • Speaker #0

    Oui, intéressant.

  • Speaker #1

    Il y a ce truc de baisser les standards et ouvrir un peu ce point de possibilité, c'est-à-dire, voilà, peut-être...

  • Speaker #0

    Essayer des choses. En plus, parfois, on peut être étonné parce qu'on peut se dire, moi, je rêve de travailler en équipe, etc. et puis quand on revient en équipe On se dit, en fait, c'est lourd. Oui, c'est ça. Et donc, c'est en vivant les choses seulement qu'on peut le savoir. Donc, je pense que c'est vraiment intéressant. Ou au contraire, on peut se dire, les équipes, je n'ai pas envie. Et puis, quand je me retrouve avec une équipe, je me dis, waouh, c'est chouette, c'est nourrissant, c'est stimulant, c'est ça que j'aime. Et donc, je pense que vraiment, c'est important de se dire, j'avance même si je ne suis pas sûre d'être dans la bonne direction. Parce que si j'attends d'être certain de la bonne direction, je n'avance pas.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    c'est sûr. C'est un peu ça le problème, et donc je trouve que ça c'est une première chose. La deuxième chose, évidemment, c'est la pression, comme tu dis. La pression de se dire, il faut que je sois pris, il faut que je réussisse. Il faut surtout, et c'est là qu'il y a le piège, évidemment, plus le job me tente, plus je me mets la pression d'essayer de l'avoir.

  • Speaker #1

    J'ai l'urgence de le faire.

  • Speaker #0

    Et donc, je risque en tout cas d'en avoir moins. Alors bon, l'avantage quand j'ai la pression, parce qu'il faut voir dans le stress, il y a des bonnes choses. Il y a le fait que le stress nous aide à bien nous préparer. à essayer de bien connaître l'entreprise parce qu'elle m'intéresse vraiment, bien connaître le job, etc., pour le mieux possible. Donc c'est bien, c'est une bonne pression, c'est un bon stress. Mais à côté, il y a aussi le fait que effectivement, comme tu dis, j'ai moins de chances d'être pris parce que je suis un peu fébrile, je vais moins bien répondre parce que je me dis qu'il faut absolument que je réussisse cet entretien d'embauche. Et donc, un peu comme un examen oral où on foire parce qu'on est trop nerveux, trop stressé. Et en plus, on peut paraître être quelqu'un d'ultra stressé, alors qu'on n'est pas schizamment comme ça, et que les gens se disent, oui, on a envie d'avoir quelqu'un. C'est horrible, mais ça peut vraiment arriver. Et donc, je pense que c'est intéressant de postuler, et on revient un peu à la même piste finalement que la première, de postuler dans des trucs qui ne m'intéressent qu'à mon pied. Parce que du coup, là, je n'ai pas la pression, et je m'habitue aux entretiens d'embauche.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai.

  • Speaker #0

    Tu vois, et de se dire, voilà, je vais postuler là, bon, ce poste-là, ça ne m'intéresse pas spécialement. mais ça me fait un entretien d'embauche. Et même si après, et je le dis souvent moi aux patients, je dis souvent, c'est pas parce que vous postulez que vous êtes obligés de prendre le job.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça que j'allais dire. Et c'est ce truc aussi, on va recevoir peut-être des réponses. Oui, c'est ça. Et du coup...

  • Speaker #0

    On s'exerce quoi, vraiment.

  • Speaker #1

    Oui, et on a... Voilà, on a acquis de l'expérience. Exactement. Tranquillement, en fait.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. En fait, ça s'apprend, comme tout. Postuler, ça s'apprend. faire un entretien d'embauche, ça prend. C'est rare d'être pris au premier qu'on fait dans notre vie. Et quelque part, plus on en a, plus... on va bien apprendre à répondre. Et le jour où on aura un job qui nous tient à cœur, on sera plus cool, etc. Parce que les questions, quand on va nous demander nos trois plus grands défauts, on va se dire, je sais déjà ce qu'il faut dire, ce qu'il ne faut pas dire, etc. Et donc, ça vaut vraiment la peine, je pense, de postuler un peu dans des jobs qui nous intéressent qu'à moitié.

  • Speaker #1

    Et pour, ouais, c'est ça, en fait, pour acquérir de la compétence, entre guillemets. Et comme la confiance en soi peut dériver de la compétence, on a moins de stress, on est plus confiant et on a une meilleure image de soi par rapport.

  • Speaker #0

    Voilà. employable. Voilà, exactement. Et du coup, quand on postulera pour un job qui nous tient plus à cœur, on sera plus à l'aise, forcément, plus confiant, tu dis, parce que plus compétent, puisque c'est une compétence qui s'acquiert.

  • Speaker #1

    Et si du coup, maintenant, les parents, les gens autour de soi, eux, commencent à mettre la pression, parce que toi, tu ne trouves pas, alors que tu t'y mets à fond, tu cherches et tu as ouvert ces possibilités, donc tu as ouvert tes standards, mais toujours tu ne trouves pas, ou alors tu as des entrées.

  • Speaker #0

    Oui, ça peut prendre du temps.

  • Speaker #1

    Quelle est la solution pour Merci. pour, je veux dire, diminuer ce stress qui te fait monter à cause des autres aussi.

  • Speaker #0

    Alors, tout dépend de ce qui a déjà été fait. Je dirais qu'il y a deux choses. Pour le jeune qui a ses parents qui viennent, etc., je pense que c'est vraiment dire aux parents stop. Dire aux parents, montrer aux parents que plus ils sont sur son dos, plus ils mettent la pression, moins ils se sentent capables, aptes. Parce que, quelque part, c'est aussi un message de non-confiance de la part des parents. Et je pense que ça, c'est important pour les parents, même qui nous écoutent, de se dire Chaque fois que vous êtes sur son dos en train de lui dire « alors, ça avance ? Alors, tu as des pistes ? » C'est un peu comme si vous lui envoyez le message « j'ai pas confiance que ça bouge, donc je vérifie, donc je contrôle, donc je suis sur ton dos. » Et donc, ce n'est pas un message qui va être aidant. Donc, c'est plus intéressant pour les parents et pour le jeune que les parents puissent dire « voilà, tu nous tiens au courant, nous on ne te questionne pas. » Ce n'est pas facile pour les parents. Je suis maman et je peux bien… dire que ce n'est pas facile pour les parents parce qu'on a envie d'être au courant, on a envie de savoir et on a envie d'encourager notre enfant. Et donc, je pense que c'est important de pouvoir à la fois lui dire « tu nous tiens au courant » et aussi, nous, on ne s'en mêle pas, mais si tu as besoin de nous, viens. Donc, en même temps, cueillez ce message d'ouverture. Ce n'est pas juste « démerde-toi et puis tu reviendras vers nous quand ce sera fait » . C'est « fais avec tes ressources, je te fais confiance, je pense que tu es compétent » . En tout cas, même si ce n'est pas dit comme ça, c'est le message qui passe quand on dit vas-y, fais-le, et nous, on ne s'en mêle pas. Le message implicite qui passe, c'est on te fait confiance. Mais en même temps, je pense que c'est important que les parents puissent le compléter en disant, mais si tu as besoin de nous, si on peut t'aider, si tu veux qu'on relise un CV, si tu as besoin d'un avis, n'hésite pas, on est là. qu'il y ait le double message.

  • Speaker #1

    C'est un soutien qui est pas mal. Mais du coup, le jeune, à ce niveau-là, après, même si ses parents ne le font pas stresser, ça peut parfois aussi prendre plus de temps qu'on le pense. Et donc là, le stress après interne qu'on a en nous est de se dire, parfois, de prendre des mauvaises décisions et prendre des jobs comme on ouvre les standards, aller dans des jobs qu'on ne veut pas. Et puis, il y a aussi ce stress de se dire, OK, et si, imaginons que je voulais aller dans un job que je ne voulais pas à la base. Mais bon. Après, je m'engage en des choses où j'ai besoin d'argent, je vais rester dedans parce que je suis confort. Je n'ai pas envie de finir ma vie en ne faisant pas ce que j'ai rêvé. Et du coup, j'arriverai à la pension en me disant « je suis resté parce que j'avais le confort » . Il y a un peu ce stress aussi, j'ai l'impression, de plus en plus chez les jeunes, de donner du sens à ce job. Et du coup,

  • Speaker #0

    oui, c'est intéressant ce que tu dis. Oui, tout à fait. Je pense que pourtant le risque est bien moins grand qu'avant. Avant, les gens prenaient un job et restaient quasi toute leur vie dedans. Donc aujourd'hui, ça bouge quand même beaucoup. beaucoup, mais effectivement, je pense que, autant, moi j'encouragerais de prendre un job qui ne correspond pas tout à fait, etc., pour le fait d'essayer de vivre un premier job, de voir comment c'est le travail, comme on disait, en équipe, etc., autant, évidemment, il est clair que si on prend un job comme ça, il va falloir rester ouvert sur le marché de l'emploi, ne pas s'endormir, sauf si le job nous plaît complètement, bien évidemment, mais... Mais je pense, par ailleurs, que c'est plus intéressant pour un jeune de quand même démarrer un job qui ne me plaît qu'à moitié, plutôt que de continuer à rester dans la position où je cherche, je cherche, je cherche l'emploi, et ne s'engager dans rien. Et je pense que pour un employeur, entre engager quelqu'un qui est depuis un an en train de rien faire, et quelqu'un qui a pris un job et qui explique, ben voilà, je l'ai pris parce que j'avais envie d'apprendre ce que c'était avec le travail d'équipe. je voulais aller plus loin parce que ma formation, juste, je trouvais que c'était un peu théorique et je suis contente d'avoir pris ce job-là, mais ça ne m'intéresse pas assez, j'ai envie de postuler chez vous. Mais c'est des points gagnés. Je pense que vraiment, pour n'importe quelle personne qui engage, l'expérience est cruciale. Or, acquérir de l'expérience, c'est important. Mais donc, tu as raison de rester vigilant par rapport au piège un peu, moi j'appelle ça la cage dorée, le boulot qui paye bien, qui a des avantages, je ne sais pas, voiture, machin, machin. Et qui, du coup, nous met dans une situation où on se dit, il faut partir quand même.

  • Speaker #1

    Trop dur.

  • Speaker #0

    Je prends des risques. C'est ça, je risque d'avoir un truc moins bien. Et donc, c'est vrai que c'est quelque chose qui existe. Mais ça, je pense qu'on peut en faire un autre épisode. Mais la question est plus sur les engagements financiers qu'on va prendre à côté et qui nous enferment. Finalement, plus que le boulot, ce qui nous enferme, tu l'as très bien dit, ce sont les engagements financiers dans lesquels on se met.

  • Speaker #1

    Mais du coup, pour résumer, si un jeune qui cherche du job commence à stresser ou qu'il y a le stress de ses parents qui arrivent, il y a déjà cette chose que j'aime bien que tu as dite, si je peux essayer de résumer, c'est que l'action fait travailler la pensée un peu. Le fait d'essayer n'importe quel job et d'ouvrir ses standards va peut-être permettre aussi de se dire, découvrir des nouvelles choses, et puis dire, je sais vraiment mieux ce que je vais faire. Donc c'est cette première chose aussi.

  • Speaker #0

    Je pense qu'on apprend plus sur ce qu'on aime par l'action que juste en réfléchissant.

  • Speaker #1

    Et du coup, tu disais aussi des choses intéressantes par rapport d'abord aux exigences qu'on a, donc ce que je viens de dire, d'ouvrir ses standards. Tu avais dit aussi autre chose au début ?

  • Speaker #0

    Donc, j'ai dit d'apprendre, de développer la compétence de postuler.

  • Speaker #1

    Exactement. Donc, apprendre, oui, c'est ça. Donc, en fait, essayer de postuler à plein de jobs pour après essayer, comme tu dis là, de s'exercer, en fait. Et puis, dans un troisième temps, aussi expliquer à son entourage si on a des pressions qui sont mises.

  • Speaker #0

    Le dire explicite. Stop. Et aussi, peut-être parfois, les parents ont besoin d'être rassurés sur le fait que je cherche. Et donc dire, voilà, je cherche, je postule, j'envoie des trucs. Parce que si on ne dit rien, évidemment, alors on crée chez l'entourage un questionnement, une inquiétude qui fait qu'il va être plus sur notre dos. Donc parfois, c'est intéressant aussi de dire, voilà, je cherche, je postule, j'ai déjà postulé le machin, j'ai envoyé le CV. Maintenant, je n'ai pas envie de rendre des comptes tout le temps. laissez-moi et faites-moi confiance et montrer cette boucle vraiment de voilà plus on est sur son dos plus il y a ce message implicite de non-confiance et donc on va lui faire perdre la confiance finalement c'est ça voilà voilà merci à toi Sébastien merci de m'avoir invité et merci pour mon expertise encore une fois à bientôt si tu aimes ce podcast n'hésite pas à le partager sur les réseaux sociaux pour en faire bénéficier beaucoup beaucoup d'autres personnes à très vite

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Description

Êtes-vous prêt à découvrir comment naviguer dans le monde parfois déroutant de la recherche d'emploi ? Dans cet épisode captivant de "Virages - Des pistes pour avancer autrement ! ", nous plongeons au cœur des défis auxquels les jeunes sont confrontés lorsqu'ils s'attaquent à leur première expérience professionnelle. Marina Blanchart, psychologue et fondatrice de Virage, partage la parole avec Sébastien Baffrey, un jeune de 24 ans en quête de son premier job. Ensemble, ils explorent les obstacles qui jalonnent ce parcours, allant du manque de clarté sur les objectifs professionnels à la pression omniprésente des candidatures.

Saviez-vous que la majorité des jeunes se sentent perdus dans leurs démarches ? L'épisode met en lumière l'importance de postuler à divers emplois pour acquérir de l'expérience et mieux comprendre leurs préférences. Avec des pistes concrètes et des outils pratiques, Marina et Sébastien vous offrent une approche systémique pour avancer. Ils abordent également la pression que les parents peuvent exercer, souvent sans le vouloir, et son impact sur la confiance en soi des jeunes.

Ce dialogue enrichissant souligne que l'action et l'expérimentation sont essentielles pour apprendre et progresser dans la recherche d'emploi. En effet, chaque candidature est une occasion d'apprendre à mieux se connaître, de développer son bien-être et de gérer le stress. Dans un monde où le burnout et la pression sont des réalités, il est crucial de prendre du recul et d'adopter une perspective saine sur l'éducation et le développement personnel.

Alors, si vous êtes un jeune en quête de pistes pour avancer, ou si vous souhaitez simplement mieux comprendre les enjeux de cette période clé de la vie, cet épisode est fait pour vous ! Écoutez "Virages - Des pistes pour avancer autrement ! " et laissez-vous inspirer par des témoignages authentiques et des conseils pratiques. N'oubliez pas : chaque virage est une opportunité de croissance ! 🚀

Rejoignez-nous pour découvrir des solutions concrètes et des stratégies efficaces pour surmonter les défis de l'emploi. Ensemble, construisons un avenir où la confiance en soi et le bien-être priment sur la pression et le stress. À vos écouteurs, et prêts à avancer ?



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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, vous écoutez le podcast de Virage. On vous donne des pistes pour aller de l'avant, parfois à contre-courant. Si face à un problème, vous vous êtes déjà dit, j'ai tout essayé, je ne sais plus quoi faire, vous êtes au bon endroit. Je suis Marina Blanchard, psychologue, formatrice et fondatrice de Virage. Mon école s'inscrit dans la lignée de sel de Palo Alto, c'est-à-dire de la thérapie brève systémique. Aujourd'hui, je suis avec Sébastien, Sébastien Baffré, qui a 24 ans et... qui va nous éclairer, me donner le point de vue des jeunes. Je suis ravie d'échanger avec lui pour avoir justement cette vision différente. Bonjour Sébastien.

  • Speaker #1

    Bonjour Marina.

  • Speaker #0

    Alors, on se retrouve aujourd'hui pour parler des jeunes qui ont des difficultés à trouver un premier emploi. Alors, ça peut être pour plein de raisons, évidemment. Donc, ça peut être parce que je n'arrive pas bien à définir ce que je veux. Ça peut être parce que je me mets de la pression au moment où je postule et donc j'échoue. Ça peut être parce que je ne sais pas du tout vers où aller. Ça prend du temps aussi. Et ça prend du temps, oui, c'est sûr.

  • Speaker #1

    J'ai l'impression que ça touche beaucoup de gens, parce que quand on sort des études, on s'imagine un job tout de suite et commencer, mais…

  • Speaker #0

    Tout à fait, et je pense que… Il y a deux points de vue peut-être qu'on peut aborder dans cet épisode. Je me dis, c'est celui du jeune qui cherche et qui fait un peu ce qu'il peut, met son énergie. On n'est pas en train de parler de quelqu'un qui procrastine, on va parler de quelqu'un qui met de l'énergie et qui s'y met. Et puis, on pourrait parler aussi du point de vue des parents. Et je trouve que c'est intéressant d'entendre, puisque toi, tu peux croire que tu es jeune, qui voit leur enfant en train de galérer un peu, qui trouve que ça ne va pas assez vite. qui eux-mêmes commencent à être anxieux, qui peut-être mettent la pression sans le vouloir, oui, ne savent pas comment agir, et peut-être sans le vouloir disent « oui, mais tu te bouges ? Est-ce que tu te bouges vraiment ? » Et que le jeune, il se dit « déjà, je me bouge, ça n'a pas l'air d'autre chose. » Voilà. Qui rajoute une couche, quoi. Exact, exact. Et donc, si on prend le point de vue du jeune, il cherche, alors je pense que la première difficulté qui peut être là, c'est « je vais vers quoi ? » Je sors de... bio-ingé, je sors de sciences éco, voilà il y a plein de... Bon si je fais médecine c'est facile entre guillemets, voilà c'est plus simple, je vois vers quoi je vais, je fais vétérinaire, je vois vers quoi je vais, mais si je sors de formation plus large, psychologue aussi d'ailleurs, je vais vers quoi maintenant, j'ai envie de faire quoi, il y a plein de possibilités et presque trop, et du coup...

  • Speaker #1

    C'est vrai que cette première question est super importante, j'ai l'impression que... On pourrait résumer un peu le podcast, parce que c'est sûr que déjà, si on sait ce qu'on veut faire, c'est déjà plus simple de trouver un job. Si on sait, je veux dire, quand je dis savoir ce que tu veux faire, c'est vraiment précisément je veux travailler dans quelque chose si je suis en sciences éco, dans l'économie. Non, c'est sur sciences éco, je veux travailler dans l'humanitaire pour les chiens. Oui,

  • Speaker #0

    c'est ça. Oui, tout à fait.

  • Speaker #1

    C'est plus simple, on peut tout de suite pointer du toit, envoyer des mails, etc. Et du coup, il n'y a plus qu'à attendre et de continuer à tenter dans cette direction-là. Après, il y a le stress du coup. de ne pas trouver la route.

  • Speaker #0

    Oui, il peut y avoir aussi le stress qui vient après. Mais donc le premier, je dirais par rapport à cette personne qui est en train de se dire vers où je vais, moi, la première question, avant de traiter le stress, c'est ça que je veux dire, le conseil que j'aurais envie de donner, c'est de justement, peut-être aller dans une direction ou dans une autre, ou dans plusieurs, et postuler en se disant, voilà, il y en a peut-être un où je vais trouver le job. Ça ne me conviendra pas du tout. Si je prends l'exemple de Sciences Eco, je vais vers l'humanitaire, comme tu disais, ou je vais vers le marketing, ou je vais dans la finance, ou j'aime quand même bien ceci. Et puis dans le marketing, il y a ça que j'aime bien, mais ça que je n'aime pas. Et peut-être en vivant un premier job dans une entreprise...

  • Speaker #1

    On en arrive pas au début.

  • Speaker #0

    Voilà, voilà.

  • Speaker #1

    L'expérience.

  • Speaker #0

    Exactement. Ça peut éclaircir, en fait, et me dire, en fait, pas du tout. En fait, ce n'est pas du tout ça que j'aime. Et donc, je quitte. ou on me tient dans ce job-là. Ça, je n'aime pas, ça, je n'aime pas, ça, j'aime bien. Et donc, quel autre job, après, pourrait me donner ce que j'aime et réorienter au fur et à mesure, en fait ? Parce que j'ai l'impression que pour beaucoup de jeunes, mais peut-être je me trompe, mais c'est ce que je constate un peu dans les jeunes quand ils consultent, il y a cette envie de trouver tout de suite le bon job.

  • Speaker #1

    Une exigence beaucoup trop élevée. Oui, moi, je remarque autour de moi, même moi. On espère se dire, voilà, je veux ce job, donc je veux tel avantage,

  • Speaker #0

    tel avantage, tel avantage.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Je veux que ce soit en plus le job que je préfère que j'ai.

  • Speaker #0

    Oui, intéressant.

  • Speaker #1

    Il y a ce truc de baisser les standards et ouvrir un peu ce point de possibilité, c'est-à-dire, voilà, peut-être...

  • Speaker #0

    Essayer des choses. En plus, parfois, on peut être étonné parce qu'on peut se dire, moi, je rêve de travailler en équipe, etc. et puis quand on revient en équipe On se dit, en fait, c'est lourd. Oui, c'est ça. Et donc, c'est en vivant les choses seulement qu'on peut le savoir. Donc, je pense que c'est vraiment intéressant. Ou au contraire, on peut se dire, les équipes, je n'ai pas envie. Et puis, quand je me retrouve avec une équipe, je me dis, waouh, c'est chouette, c'est nourrissant, c'est stimulant, c'est ça que j'aime. Et donc, je pense que vraiment, c'est important de se dire, j'avance même si je ne suis pas sûre d'être dans la bonne direction. Parce que si j'attends d'être certain de la bonne direction, je n'avance pas.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    c'est sûr. C'est un peu ça le problème, et donc je trouve que ça c'est une première chose. La deuxième chose, évidemment, c'est la pression, comme tu dis. La pression de se dire, il faut que je sois pris, il faut que je réussisse. Il faut surtout, et c'est là qu'il y a le piège, évidemment, plus le job me tente, plus je me mets la pression d'essayer de l'avoir.

  • Speaker #1

    J'ai l'urgence de le faire.

  • Speaker #0

    Et donc, je risque en tout cas d'en avoir moins. Alors bon, l'avantage quand j'ai la pression, parce qu'il faut voir dans le stress, il y a des bonnes choses. Il y a le fait que le stress nous aide à bien nous préparer. à essayer de bien connaître l'entreprise parce qu'elle m'intéresse vraiment, bien connaître le job, etc., pour le mieux possible. Donc c'est bien, c'est une bonne pression, c'est un bon stress. Mais à côté, il y a aussi le fait que effectivement, comme tu dis, j'ai moins de chances d'être pris parce que je suis un peu fébrile, je vais moins bien répondre parce que je me dis qu'il faut absolument que je réussisse cet entretien d'embauche. Et donc, un peu comme un examen oral où on foire parce qu'on est trop nerveux, trop stressé. Et en plus, on peut paraître être quelqu'un d'ultra stressé, alors qu'on n'est pas schizamment comme ça, et que les gens se disent, oui, on a envie d'avoir quelqu'un. C'est horrible, mais ça peut vraiment arriver. Et donc, je pense que c'est intéressant de postuler, et on revient un peu à la même piste finalement que la première, de postuler dans des trucs qui ne m'intéressent qu'à mon pied. Parce que du coup, là, je n'ai pas la pression, et je m'habitue aux entretiens d'embauche.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai.

  • Speaker #0

    Tu vois, et de se dire, voilà, je vais postuler là, bon, ce poste-là, ça ne m'intéresse pas spécialement. mais ça me fait un entretien d'embauche. Et même si après, et je le dis souvent moi aux patients, je dis souvent, c'est pas parce que vous postulez que vous êtes obligés de prendre le job.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça que j'allais dire. Et c'est ce truc aussi, on va recevoir peut-être des réponses. Oui, c'est ça. Et du coup...

  • Speaker #0

    On s'exerce quoi, vraiment.

  • Speaker #1

    Oui, et on a... Voilà, on a acquis de l'expérience. Exactement. Tranquillement, en fait.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. En fait, ça s'apprend, comme tout. Postuler, ça s'apprend. faire un entretien d'embauche, ça prend. C'est rare d'être pris au premier qu'on fait dans notre vie. Et quelque part, plus on en a, plus... on va bien apprendre à répondre. Et le jour où on aura un job qui nous tient à cœur, on sera plus cool, etc. Parce que les questions, quand on va nous demander nos trois plus grands défauts, on va se dire, je sais déjà ce qu'il faut dire, ce qu'il ne faut pas dire, etc. Et donc, ça vaut vraiment la peine, je pense, de postuler un peu dans des jobs qui nous intéressent qu'à moitié.

  • Speaker #1

    Et pour, ouais, c'est ça, en fait, pour acquérir de la compétence, entre guillemets. Et comme la confiance en soi peut dériver de la compétence, on a moins de stress, on est plus confiant et on a une meilleure image de soi par rapport.

  • Speaker #0

    Voilà. employable. Voilà, exactement. Et du coup, quand on postulera pour un job qui nous tient plus à cœur, on sera plus à l'aise, forcément, plus confiant, tu dis, parce que plus compétent, puisque c'est une compétence qui s'acquiert.

  • Speaker #1

    Et si du coup, maintenant, les parents, les gens autour de soi, eux, commencent à mettre la pression, parce que toi, tu ne trouves pas, alors que tu t'y mets à fond, tu cherches et tu as ouvert ces possibilités, donc tu as ouvert tes standards, mais toujours tu ne trouves pas, ou alors tu as des entrées.

  • Speaker #0

    Oui, ça peut prendre du temps.

  • Speaker #1

    Quelle est la solution pour Merci. pour, je veux dire, diminuer ce stress qui te fait monter à cause des autres aussi.

  • Speaker #0

    Alors, tout dépend de ce qui a déjà été fait. Je dirais qu'il y a deux choses. Pour le jeune qui a ses parents qui viennent, etc., je pense que c'est vraiment dire aux parents stop. Dire aux parents, montrer aux parents que plus ils sont sur son dos, plus ils mettent la pression, moins ils se sentent capables, aptes. Parce que, quelque part, c'est aussi un message de non-confiance de la part des parents. Et je pense que ça, c'est important pour les parents, même qui nous écoutent, de se dire Chaque fois que vous êtes sur son dos en train de lui dire « alors, ça avance ? Alors, tu as des pistes ? » C'est un peu comme si vous lui envoyez le message « j'ai pas confiance que ça bouge, donc je vérifie, donc je contrôle, donc je suis sur ton dos. » Et donc, ce n'est pas un message qui va être aidant. Donc, c'est plus intéressant pour les parents et pour le jeune que les parents puissent dire « voilà, tu nous tiens au courant, nous on ne te questionne pas. » Ce n'est pas facile pour les parents. Je suis maman et je peux bien… dire que ce n'est pas facile pour les parents parce qu'on a envie d'être au courant, on a envie de savoir et on a envie d'encourager notre enfant. Et donc, je pense que c'est important de pouvoir à la fois lui dire « tu nous tiens au courant » et aussi, nous, on ne s'en mêle pas, mais si tu as besoin de nous, viens. Donc, en même temps, cueillez ce message d'ouverture. Ce n'est pas juste « démerde-toi et puis tu reviendras vers nous quand ce sera fait » . C'est « fais avec tes ressources, je te fais confiance, je pense que tu es compétent » . En tout cas, même si ce n'est pas dit comme ça, c'est le message qui passe quand on dit vas-y, fais-le, et nous, on ne s'en mêle pas. Le message implicite qui passe, c'est on te fait confiance. Mais en même temps, je pense que c'est important que les parents puissent le compléter en disant, mais si tu as besoin de nous, si on peut t'aider, si tu veux qu'on relise un CV, si tu as besoin d'un avis, n'hésite pas, on est là. qu'il y ait le double message.

  • Speaker #1

    C'est un soutien qui est pas mal. Mais du coup, le jeune, à ce niveau-là, après, même si ses parents ne le font pas stresser, ça peut parfois aussi prendre plus de temps qu'on le pense. Et donc là, le stress après interne qu'on a en nous est de se dire, parfois, de prendre des mauvaises décisions et prendre des jobs comme on ouvre les standards, aller dans des jobs qu'on ne veut pas. Et puis, il y a aussi ce stress de se dire, OK, et si, imaginons que je voulais aller dans un job que je ne voulais pas à la base. Mais bon. Après, je m'engage en des choses où j'ai besoin d'argent, je vais rester dedans parce que je suis confort. Je n'ai pas envie de finir ma vie en ne faisant pas ce que j'ai rêvé. Et du coup, j'arriverai à la pension en me disant « je suis resté parce que j'avais le confort » . Il y a un peu ce stress aussi, j'ai l'impression, de plus en plus chez les jeunes, de donner du sens à ce job. Et du coup,

  • Speaker #0

    oui, c'est intéressant ce que tu dis. Oui, tout à fait. Je pense que pourtant le risque est bien moins grand qu'avant. Avant, les gens prenaient un job et restaient quasi toute leur vie dedans. Donc aujourd'hui, ça bouge quand même beaucoup. beaucoup, mais effectivement, je pense que, autant, moi j'encouragerais de prendre un job qui ne correspond pas tout à fait, etc., pour le fait d'essayer de vivre un premier job, de voir comment c'est le travail, comme on disait, en équipe, etc., autant, évidemment, il est clair que si on prend un job comme ça, il va falloir rester ouvert sur le marché de l'emploi, ne pas s'endormir, sauf si le job nous plaît complètement, bien évidemment, mais... Mais je pense, par ailleurs, que c'est plus intéressant pour un jeune de quand même démarrer un job qui ne me plaît qu'à moitié, plutôt que de continuer à rester dans la position où je cherche, je cherche, je cherche l'emploi, et ne s'engager dans rien. Et je pense que pour un employeur, entre engager quelqu'un qui est depuis un an en train de rien faire, et quelqu'un qui a pris un job et qui explique, ben voilà, je l'ai pris parce que j'avais envie d'apprendre ce que c'était avec le travail d'équipe. je voulais aller plus loin parce que ma formation, juste, je trouvais que c'était un peu théorique et je suis contente d'avoir pris ce job-là, mais ça ne m'intéresse pas assez, j'ai envie de postuler chez vous. Mais c'est des points gagnés. Je pense que vraiment, pour n'importe quelle personne qui engage, l'expérience est cruciale. Or, acquérir de l'expérience, c'est important. Mais donc, tu as raison de rester vigilant par rapport au piège un peu, moi j'appelle ça la cage dorée, le boulot qui paye bien, qui a des avantages, je ne sais pas, voiture, machin, machin. Et qui, du coup, nous met dans une situation où on se dit, il faut partir quand même.

  • Speaker #1

    Trop dur.

  • Speaker #0

    Je prends des risques. C'est ça, je risque d'avoir un truc moins bien. Et donc, c'est vrai que c'est quelque chose qui existe. Mais ça, je pense qu'on peut en faire un autre épisode. Mais la question est plus sur les engagements financiers qu'on va prendre à côté et qui nous enferment. Finalement, plus que le boulot, ce qui nous enferme, tu l'as très bien dit, ce sont les engagements financiers dans lesquels on se met.

  • Speaker #1

    Mais du coup, pour résumer, si un jeune qui cherche du job commence à stresser ou qu'il y a le stress de ses parents qui arrivent, il y a déjà cette chose que j'aime bien que tu as dite, si je peux essayer de résumer, c'est que l'action fait travailler la pensée un peu. Le fait d'essayer n'importe quel job et d'ouvrir ses standards va peut-être permettre aussi de se dire, découvrir des nouvelles choses, et puis dire, je sais vraiment mieux ce que je vais faire. Donc c'est cette première chose aussi.

  • Speaker #0

    Je pense qu'on apprend plus sur ce qu'on aime par l'action que juste en réfléchissant.

  • Speaker #1

    Et du coup, tu disais aussi des choses intéressantes par rapport d'abord aux exigences qu'on a, donc ce que je viens de dire, d'ouvrir ses standards. Tu avais dit aussi autre chose au début ?

  • Speaker #0

    Donc, j'ai dit d'apprendre, de développer la compétence de postuler.

  • Speaker #1

    Exactement. Donc, apprendre, oui, c'est ça. Donc, en fait, essayer de postuler à plein de jobs pour après essayer, comme tu dis là, de s'exercer, en fait. Et puis, dans un troisième temps, aussi expliquer à son entourage si on a des pressions qui sont mises.

  • Speaker #0

    Le dire explicite. Stop. Et aussi, peut-être parfois, les parents ont besoin d'être rassurés sur le fait que je cherche. Et donc dire, voilà, je cherche, je postule, j'envoie des trucs. Parce que si on ne dit rien, évidemment, alors on crée chez l'entourage un questionnement, une inquiétude qui fait qu'il va être plus sur notre dos. Donc parfois, c'est intéressant aussi de dire, voilà, je cherche, je postule, j'ai déjà postulé le machin, j'ai envoyé le CV. Maintenant, je n'ai pas envie de rendre des comptes tout le temps. laissez-moi et faites-moi confiance et montrer cette boucle vraiment de voilà plus on est sur son dos plus il y a ce message implicite de non-confiance et donc on va lui faire perdre la confiance finalement c'est ça voilà voilà merci à toi Sébastien merci de m'avoir invité et merci pour mon expertise encore une fois à bientôt si tu aimes ce podcast n'hésite pas à le partager sur les réseaux sociaux pour en faire bénéficier beaucoup beaucoup d'autres personnes à très vite

Description

Êtes-vous prêt à découvrir comment naviguer dans le monde parfois déroutant de la recherche d'emploi ? Dans cet épisode captivant de "Virages - Des pistes pour avancer autrement ! ", nous plongeons au cœur des défis auxquels les jeunes sont confrontés lorsqu'ils s'attaquent à leur première expérience professionnelle. Marina Blanchart, psychologue et fondatrice de Virage, partage la parole avec Sébastien Baffrey, un jeune de 24 ans en quête de son premier job. Ensemble, ils explorent les obstacles qui jalonnent ce parcours, allant du manque de clarté sur les objectifs professionnels à la pression omniprésente des candidatures.

Saviez-vous que la majorité des jeunes se sentent perdus dans leurs démarches ? L'épisode met en lumière l'importance de postuler à divers emplois pour acquérir de l'expérience et mieux comprendre leurs préférences. Avec des pistes concrètes et des outils pratiques, Marina et Sébastien vous offrent une approche systémique pour avancer. Ils abordent également la pression que les parents peuvent exercer, souvent sans le vouloir, et son impact sur la confiance en soi des jeunes.

Ce dialogue enrichissant souligne que l'action et l'expérimentation sont essentielles pour apprendre et progresser dans la recherche d'emploi. En effet, chaque candidature est une occasion d'apprendre à mieux se connaître, de développer son bien-être et de gérer le stress. Dans un monde où le burnout et la pression sont des réalités, il est crucial de prendre du recul et d'adopter une perspective saine sur l'éducation et le développement personnel.

Alors, si vous êtes un jeune en quête de pistes pour avancer, ou si vous souhaitez simplement mieux comprendre les enjeux de cette période clé de la vie, cet épisode est fait pour vous ! Écoutez "Virages - Des pistes pour avancer autrement ! " et laissez-vous inspirer par des témoignages authentiques et des conseils pratiques. N'oubliez pas : chaque virage est une opportunité de croissance ! 🚀

Rejoignez-nous pour découvrir des solutions concrètes et des stratégies efficaces pour surmonter les défis de l'emploi. Ensemble, construisons un avenir où la confiance en soi et le bien-être priment sur la pression et le stress. À vos écouteurs, et prêts à avancer ?



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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, vous écoutez le podcast de Virage. On vous donne des pistes pour aller de l'avant, parfois à contre-courant. Si face à un problème, vous vous êtes déjà dit, j'ai tout essayé, je ne sais plus quoi faire, vous êtes au bon endroit. Je suis Marina Blanchard, psychologue, formatrice et fondatrice de Virage. Mon école s'inscrit dans la lignée de sel de Palo Alto, c'est-à-dire de la thérapie brève systémique. Aujourd'hui, je suis avec Sébastien, Sébastien Baffré, qui a 24 ans et... qui va nous éclairer, me donner le point de vue des jeunes. Je suis ravie d'échanger avec lui pour avoir justement cette vision différente. Bonjour Sébastien.

  • Speaker #1

    Bonjour Marina.

  • Speaker #0

    Alors, on se retrouve aujourd'hui pour parler des jeunes qui ont des difficultés à trouver un premier emploi. Alors, ça peut être pour plein de raisons, évidemment. Donc, ça peut être parce que je n'arrive pas bien à définir ce que je veux. Ça peut être parce que je me mets de la pression au moment où je postule et donc j'échoue. Ça peut être parce que je ne sais pas du tout vers où aller. Ça prend du temps aussi. Et ça prend du temps, oui, c'est sûr.

  • Speaker #1

    J'ai l'impression que ça touche beaucoup de gens, parce que quand on sort des études, on s'imagine un job tout de suite et commencer, mais…

  • Speaker #0

    Tout à fait, et je pense que… Il y a deux points de vue peut-être qu'on peut aborder dans cet épisode. Je me dis, c'est celui du jeune qui cherche et qui fait un peu ce qu'il peut, met son énergie. On n'est pas en train de parler de quelqu'un qui procrastine, on va parler de quelqu'un qui met de l'énergie et qui s'y met. Et puis, on pourrait parler aussi du point de vue des parents. Et je trouve que c'est intéressant d'entendre, puisque toi, tu peux croire que tu es jeune, qui voit leur enfant en train de galérer un peu, qui trouve que ça ne va pas assez vite. qui eux-mêmes commencent à être anxieux, qui peut-être mettent la pression sans le vouloir, oui, ne savent pas comment agir, et peut-être sans le vouloir disent « oui, mais tu te bouges ? Est-ce que tu te bouges vraiment ? » Et que le jeune, il se dit « déjà, je me bouge, ça n'a pas l'air d'autre chose. » Voilà. Qui rajoute une couche, quoi. Exact, exact. Et donc, si on prend le point de vue du jeune, il cherche, alors je pense que la première difficulté qui peut être là, c'est « je vais vers quoi ? » Je sors de... bio-ingé, je sors de sciences éco, voilà il y a plein de... Bon si je fais médecine c'est facile entre guillemets, voilà c'est plus simple, je vois vers quoi je vais, je fais vétérinaire, je vois vers quoi je vais, mais si je sors de formation plus large, psychologue aussi d'ailleurs, je vais vers quoi maintenant, j'ai envie de faire quoi, il y a plein de possibilités et presque trop, et du coup...

  • Speaker #1

    C'est vrai que cette première question est super importante, j'ai l'impression que... On pourrait résumer un peu le podcast, parce que c'est sûr que déjà, si on sait ce qu'on veut faire, c'est déjà plus simple de trouver un job. Si on sait, je veux dire, quand je dis savoir ce que tu veux faire, c'est vraiment précisément je veux travailler dans quelque chose si je suis en sciences éco, dans l'économie. Non, c'est sur sciences éco, je veux travailler dans l'humanitaire pour les chiens. Oui,

  • Speaker #0

    c'est ça. Oui, tout à fait.

  • Speaker #1

    C'est plus simple, on peut tout de suite pointer du toit, envoyer des mails, etc. Et du coup, il n'y a plus qu'à attendre et de continuer à tenter dans cette direction-là. Après, il y a le stress du coup. de ne pas trouver la route.

  • Speaker #0

    Oui, il peut y avoir aussi le stress qui vient après. Mais donc le premier, je dirais par rapport à cette personne qui est en train de se dire vers où je vais, moi, la première question, avant de traiter le stress, c'est ça que je veux dire, le conseil que j'aurais envie de donner, c'est de justement, peut-être aller dans une direction ou dans une autre, ou dans plusieurs, et postuler en se disant, voilà, il y en a peut-être un où je vais trouver le job. Ça ne me conviendra pas du tout. Si je prends l'exemple de Sciences Eco, je vais vers l'humanitaire, comme tu disais, ou je vais vers le marketing, ou je vais dans la finance, ou j'aime quand même bien ceci. Et puis dans le marketing, il y a ça que j'aime bien, mais ça que je n'aime pas. Et peut-être en vivant un premier job dans une entreprise...

  • Speaker #1

    On en arrive pas au début.

  • Speaker #0

    Voilà, voilà.

  • Speaker #1

    L'expérience.

  • Speaker #0

    Exactement. Ça peut éclaircir, en fait, et me dire, en fait, pas du tout. En fait, ce n'est pas du tout ça que j'aime. Et donc, je quitte. ou on me tient dans ce job-là. Ça, je n'aime pas, ça, je n'aime pas, ça, j'aime bien. Et donc, quel autre job, après, pourrait me donner ce que j'aime et réorienter au fur et à mesure, en fait ? Parce que j'ai l'impression que pour beaucoup de jeunes, mais peut-être je me trompe, mais c'est ce que je constate un peu dans les jeunes quand ils consultent, il y a cette envie de trouver tout de suite le bon job.

  • Speaker #1

    Une exigence beaucoup trop élevée. Oui, moi, je remarque autour de moi, même moi. On espère se dire, voilà, je veux ce job, donc je veux tel avantage,

  • Speaker #0

    tel avantage, tel avantage.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Je veux que ce soit en plus le job que je préfère que j'ai.

  • Speaker #0

    Oui, intéressant.

  • Speaker #1

    Il y a ce truc de baisser les standards et ouvrir un peu ce point de possibilité, c'est-à-dire, voilà, peut-être...

  • Speaker #0

    Essayer des choses. En plus, parfois, on peut être étonné parce qu'on peut se dire, moi, je rêve de travailler en équipe, etc. et puis quand on revient en équipe On se dit, en fait, c'est lourd. Oui, c'est ça. Et donc, c'est en vivant les choses seulement qu'on peut le savoir. Donc, je pense que c'est vraiment intéressant. Ou au contraire, on peut se dire, les équipes, je n'ai pas envie. Et puis, quand je me retrouve avec une équipe, je me dis, waouh, c'est chouette, c'est nourrissant, c'est stimulant, c'est ça que j'aime. Et donc, je pense que vraiment, c'est important de se dire, j'avance même si je ne suis pas sûre d'être dans la bonne direction. Parce que si j'attends d'être certain de la bonne direction, je n'avance pas.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    c'est sûr. C'est un peu ça le problème, et donc je trouve que ça c'est une première chose. La deuxième chose, évidemment, c'est la pression, comme tu dis. La pression de se dire, il faut que je sois pris, il faut que je réussisse. Il faut surtout, et c'est là qu'il y a le piège, évidemment, plus le job me tente, plus je me mets la pression d'essayer de l'avoir.

  • Speaker #1

    J'ai l'urgence de le faire.

  • Speaker #0

    Et donc, je risque en tout cas d'en avoir moins. Alors bon, l'avantage quand j'ai la pression, parce qu'il faut voir dans le stress, il y a des bonnes choses. Il y a le fait que le stress nous aide à bien nous préparer. à essayer de bien connaître l'entreprise parce qu'elle m'intéresse vraiment, bien connaître le job, etc., pour le mieux possible. Donc c'est bien, c'est une bonne pression, c'est un bon stress. Mais à côté, il y a aussi le fait que effectivement, comme tu dis, j'ai moins de chances d'être pris parce que je suis un peu fébrile, je vais moins bien répondre parce que je me dis qu'il faut absolument que je réussisse cet entretien d'embauche. Et donc, un peu comme un examen oral où on foire parce qu'on est trop nerveux, trop stressé. Et en plus, on peut paraître être quelqu'un d'ultra stressé, alors qu'on n'est pas schizamment comme ça, et que les gens se disent, oui, on a envie d'avoir quelqu'un. C'est horrible, mais ça peut vraiment arriver. Et donc, je pense que c'est intéressant de postuler, et on revient un peu à la même piste finalement que la première, de postuler dans des trucs qui ne m'intéressent qu'à mon pied. Parce que du coup, là, je n'ai pas la pression, et je m'habitue aux entretiens d'embauche.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai.

  • Speaker #0

    Tu vois, et de se dire, voilà, je vais postuler là, bon, ce poste-là, ça ne m'intéresse pas spécialement. mais ça me fait un entretien d'embauche. Et même si après, et je le dis souvent moi aux patients, je dis souvent, c'est pas parce que vous postulez que vous êtes obligés de prendre le job.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça que j'allais dire. Et c'est ce truc aussi, on va recevoir peut-être des réponses. Oui, c'est ça. Et du coup...

  • Speaker #0

    On s'exerce quoi, vraiment.

  • Speaker #1

    Oui, et on a... Voilà, on a acquis de l'expérience. Exactement. Tranquillement, en fait.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. En fait, ça s'apprend, comme tout. Postuler, ça s'apprend. faire un entretien d'embauche, ça prend. C'est rare d'être pris au premier qu'on fait dans notre vie. Et quelque part, plus on en a, plus... on va bien apprendre à répondre. Et le jour où on aura un job qui nous tient à cœur, on sera plus cool, etc. Parce que les questions, quand on va nous demander nos trois plus grands défauts, on va se dire, je sais déjà ce qu'il faut dire, ce qu'il ne faut pas dire, etc. Et donc, ça vaut vraiment la peine, je pense, de postuler un peu dans des jobs qui nous intéressent qu'à moitié.

  • Speaker #1

    Et pour, ouais, c'est ça, en fait, pour acquérir de la compétence, entre guillemets. Et comme la confiance en soi peut dériver de la compétence, on a moins de stress, on est plus confiant et on a une meilleure image de soi par rapport.

  • Speaker #0

    Voilà. employable. Voilà, exactement. Et du coup, quand on postulera pour un job qui nous tient plus à cœur, on sera plus à l'aise, forcément, plus confiant, tu dis, parce que plus compétent, puisque c'est une compétence qui s'acquiert.

  • Speaker #1

    Et si du coup, maintenant, les parents, les gens autour de soi, eux, commencent à mettre la pression, parce que toi, tu ne trouves pas, alors que tu t'y mets à fond, tu cherches et tu as ouvert ces possibilités, donc tu as ouvert tes standards, mais toujours tu ne trouves pas, ou alors tu as des entrées.

  • Speaker #0

    Oui, ça peut prendre du temps.

  • Speaker #1

    Quelle est la solution pour Merci. pour, je veux dire, diminuer ce stress qui te fait monter à cause des autres aussi.

  • Speaker #0

    Alors, tout dépend de ce qui a déjà été fait. Je dirais qu'il y a deux choses. Pour le jeune qui a ses parents qui viennent, etc., je pense que c'est vraiment dire aux parents stop. Dire aux parents, montrer aux parents que plus ils sont sur son dos, plus ils mettent la pression, moins ils se sentent capables, aptes. Parce que, quelque part, c'est aussi un message de non-confiance de la part des parents. Et je pense que ça, c'est important pour les parents, même qui nous écoutent, de se dire Chaque fois que vous êtes sur son dos en train de lui dire « alors, ça avance ? Alors, tu as des pistes ? » C'est un peu comme si vous lui envoyez le message « j'ai pas confiance que ça bouge, donc je vérifie, donc je contrôle, donc je suis sur ton dos. » Et donc, ce n'est pas un message qui va être aidant. Donc, c'est plus intéressant pour les parents et pour le jeune que les parents puissent dire « voilà, tu nous tiens au courant, nous on ne te questionne pas. » Ce n'est pas facile pour les parents. Je suis maman et je peux bien… dire que ce n'est pas facile pour les parents parce qu'on a envie d'être au courant, on a envie de savoir et on a envie d'encourager notre enfant. Et donc, je pense que c'est important de pouvoir à la fois lui dire « tu nous tiens au courant » et aussi, nous, on ne s'en mêle pas, mais si tu as besoin de nous, viens. Donc, en même temps, cueillez ce message d'ouverture. Ce n'est pas juste « démerde-toi et puis tu reviendras vers nous quand ce sera fait » . C'est « fais avec tes ressources, je te fais confiance, je pense que tu es compétent » . En tout cas, même si ce n'est pas dit comme ça, c'est le message qui passe quand on dit vas-y, fais-le, et nous, on ne s'en mêle pas. Le message implicite qui passe, c'est on te fait confiance. Mais en même temps, je pense que c'est important que les parents puissent le compléter en disant, mais si tu as besoin de nous, si on peut t'aider, si tu veux qu'on relise un CV, si tu as besoin d'un avis, n'hésite pas, on est là. qu'il y ait le double message.

  • Speaker #1

    C'est un soutien qui est pas mal. Mais du coup, le jeune, à ce niveau-là, après, même si ses parents ne le font pas stresser, ça peut parfois aussi prendre plus de temps qu'on le pense. Et donc là, le stress après interne qu'on a en nous est de se dire, parfois, de prendre des mauvaises décisions et prendre des jobs comme on ouvre les standards, aller dans des jobs qu'on ne veut pas. Et puis, il y a aussi ce stress de se dire, OK, et si, imaginons que je voulais aller dans un job que je ne voulais pas à la base. Mais bon. Après, je m'engage en des choses où j'ai besoin d'argent, je vais rester dedans parce que je suis confort. Je n'ai pas envie de finir ma vie en ne faisant pas ce que j'ai rêvé. Et du coup, j'arriverai à la pension en me disant « je suis resté parce que j'avais le confort » . Il y a un peu ce stress aussi, j'ai l'impression, de plus en plus chez les jeunes, de donner du sens à ce job. Et du coup,

  • Speaker #0

    oui, c'est intéressant ce que tu dis. Oui, tout à fait. Je pense que pourtant le risque est bien moins grand qu'avant. Avant, les gens prenaient un job et restaient quasi toute leur vie dedans. Donc aujourd'hui, ça bouge quand même beaucoup. beaucoup, mais effectivement, je pense que, autant, moi j'encouragerais de prendre un job qui ne correspond pas tout à fait, etc., pour le fait d'essayer de vivre un premier job, de voir comment c'est le travail, comme on disait, en équipe, etc., autant, évidemment, il est clair que si on prend un job comme ça, il va falloir rester ouvert sur le marché de l'emploi, ne pas s'endormir, sauf si le job nous plaît complètement, bien évidemment, mais... Mais je pense, par ailleurs, que c'est plus intéressant pour un jeune de quand même démarrer un job qui ne me plaît qu'à moitié, plutôt que de continuer à rester dans la position où je cherche, je cherche, je cherche l'emploi, et ne s'engager dans rien. Et je pense que pour un employeur, entre engager quelqu'un qui est depuis un an en train de rien faire, et quelqu'un qui a pris un job et qui explique, ben voilà, je l'ai pris parce que j'avais envie d'apprendre ce que c'était avec le travail d'équipe. je voulais aller plus loin parce que ma formation, juste, je trouvais que c'était un peu théorique et je suis contente d'avoir pris ce job-là, mais ça ne m'intéresse pas assez, j'ai envie de postuler chez vous. Mais c'est des points gagnés. Je pense que vraiment, pour n'importe quelle personne qui engage, l'expérience est cruciale. Or, acquérir de l'expérience, c'est important. Mais donc, tu as raison de rester vigilant par rapport au piège un peu, moi j'appelle ça la cage dorée, le boulot qui paye bien, qui a des avantages, je ne sais pas, voiture, machin, machin. Et qui, du coup, nous met dans une situation où on se dit, il faut partir quand même.

  • Speaker #1

    Trop dur.

  • Speaker #0

    Je prends des risques. C'est ça, je risque d'avoir un truc moins bien. Et donc, c'est vrai que c'est quelque chose qui existe. Mais ça, je pense qu'on peut en faire un autre épisode. Mais la question est plus sur les engagements financiers qu'on va prendre à côté et qui nous enferment. Finalement, plus que le boulot, ce qui nous enferme, tu l'as très bien dit, ce sont les engagements financiers dans lesquels on se met.

  • Speaker #1

    Mais du coup, pour résumer, si un jeune qui cherche du job commence à stresser ou qu'il y a le stress de ses parents qui arrivent, il y a déjà cette chose que j'aime bien que tu as dite, si je peux essayer de résumer, c'est que l'action fait travailler la pensée un peu. Le fait d'essayer n'importe quel job et d'ouvrir ses standards va peut-être permettre aussi de se dire, découvrir des nouvelles choses, et puis dire, je sais vraiment mieux ce que je vais faire. Donc c'est cette première chose aussi.

  • Speaker #0

    Je pense qu'on apprend plus sur ce qu'on aime par l'action que juste en réfléchissant.

  • Speaker #1

    Et du coup, tu disais aussi des choses intéressantes par rapport d'abord aux exigences qu'on a, donc ce que je viens de dire, d'ouvrir ses standards. Tu avais dit aussi autre chose au début ?

  • Speaker #0

    Donc, j'ai dit d'apprendre, de développer la compétence de postuler.

  • Speaker #1

    Exactement. Donc, apprendre, oui, c'est ça. Donc, en fait, essayer de postuler à plein de jobs pour après essayer, comme tu dis là, de s'exercer, en fait. Et puis, dans un troisième temps, aussi expliquer à son entourage si on a des pressions qui sont mises.

  • Speaker #0

    Le dire explicite. Stop. Et aussi, peut-être parfois, les parents ont besoin d'être rassurés sur le fait que je cherche. Et donc dire, voilà, je cherche, je postule, j'envoie des trucs. Parce que si on ne dit rien, évidemment, alors on crée chez l'entourage un questionnement, une inquiétude qui fait qu'il va être plus sur notre dos. Donc parfois, c'est intéressant aussi de dire, voilà, je cherche, je postule, j'ai déjà postulé le machin, j'ai envoyé le CV. Maintenant, je n'ai pas envie de rendre des comptes tout le temps. laissez-moi et faites-moi confiance et montrer cette boucle vraiment de voilà plus on est sur son dos plus il y a ce message implicite de non-confiance et donc on va lui faire perdre la confiance finalement c'est ça voilà voilà merci à toi Sébastien merci de m'avoir invité et merci pour mon expertise encore une fois à bientôt si tu aimes ce podcast n'hésite pas à le partager sur les réseaux sociaux pour en faire bénéficier beaucoup beaucoup d'autres personnes à très vite

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