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#173 🌟 Comment gérer les frustrations des enfants ? Pistes concrètes pour une parentalité épanouissante ! cover
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Virages - Des pistes pour avancer autrement !

#173 🌟 Comment gérer les frustrations des enfants ? Pistes concrètes pour une parentalité épanouissante !

#173 🌟 Comment gérer les frustrations des enfants ? Pistes concrètes pour une parentalité épanouissante !

13min |28/05/2025
Play
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#173 🌟 Comment gérer les frustrations des enfants ? Pistes concrètes pour une parentalité épanouissante !

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13min |28/05/2025
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Description

Comment gérer les crises de colère de votre enfant sans perdre votre calme ? 🤔 Dans cet épisode captivant de Virages - Des pistes pour avancer autrement ! </strong>, Marina Blanchart, psychologue et fondatrice de Virage, s’associe à Cathy Anchini, directrice opérationnelle de Virage et maman de deux enfants, pour explorer les défis quotidiens de la parentalité. Ensemble, elles abordent la gestion des frustrations chez les enfants, un sujet qui touche de nombreux parents, comme Claire, qui a partagé ses difficultés avec son fils de cinq ans. Virages vous offre des pistes concrètes pour naviguer à travers ces tempêtes émotionnelles !



La frustration fait partie intégrante du développement personnel de nos petits. Marina souligne que ces émotions, y compris la colère, ne doivent pas être étouffées, mais plutôt accueillies avec bienveillance. Dans cet épisode, vous découvrirez des stratégies inspirées de la thérapie brève et de l’approche systémique, qui vous permettront d'apprendre à lâcher prise et à mieux gérer les crises de colère. 🌈



Pourquoi est-il si important de mettre en pratique des outils concrets pour aider nos enfants à exprimer leurs émotions ? Parce que comprendre la source de leur frustration est essentiel pour favoriser leur bien-être et leur confiance en soi. En se mettant à la place de leur enfant, les parents peuvent mieux appréhender ces moments difficiles et transformer le stress en opportunité d’apprentissage.



Marina et Cathy partagent également des anecdotes personnelles et des conseils pratiques qui vous aideront à aborder l'éducation de manière plus sereine. Vous repartirez avec des pistes pour avancer et des outils pour résoudre les problèmes du quotidien, tout en préservant votre santé mentale. 🧠✨



Ne manquez pas cet épisode enrichissant qui vous invite à interagir avec nous ! Posez vos questions, partagez vos expériences et rejoignez la conversation autour de la parentalité et du développement personnel. Ensemble, nous pouvons créer une communauté où chacun se sent soutenu et compris. Virages est là pour vous accompagner dans ce voyage passionnant vers une parentalité épanouissante !



Écoutez dès maintenant et découvrez comment transformer les frustrations en moments de connexion et d'apprentissage. 📅💖



🎧 Écoutez l'épisode maintenant et apprenez à créer un dialogue basé sur l’écoute et le respect mutuel.


👉 Suivez facebook. com/profile. php? id=61566166590767">notre page pour plus de conseils pratiques et d’épisodes inspirants.


Vous souhaitez aborder un sujet en particulier ? Envoyez vos questions via le lien : <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://www. virages-consultations. com/contactez-nous. html">https://www. virages-consultations. com/contactez-nous. html</a>.


Vous pouvez également nous suivre sur instagram. com/virages_therapie_breve/">Instragram</a> ou sur <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://www. facebook. com/profile. php? id=61566166590767">Facebook</a> et nous contacter par messages privés.



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour,

  • Speaker #1

    vous écoutez le podcast de Virage. On vous donne des pistes pour aller de l'avant,

  • Speaker #0

    parfois à contre-courant.

  • Speaker #1

    Si face à un problème, vous vous êtes déjà dit, j'ai tout essayé, je ne sais plus quoi faire, vous êtes au bon endroit. Je suis Marina Blanchard, psychologue, formatrice et fondatrice de Virage. Mon école s'inscrit dans la lignée de sel de Palo Alto, c'est-à-dire de la thérapie brève systémique. Aujourd'hui, je suis avec Cathy Anchini, les mamans de deux enfants. et aussi la directrice opérationnelle de Virage, elle va me challenger pour un épisode adressé spécifiquement aux parents.

  • Speaker #0

    Bonjour Cathy !

  • Speaker #2

    Bonjour Marina !

  • Speaker #0

    Alors cette fois-ci, c'est toi qui as un sujet, je pense que tu as eu par les réseaux sociaux ? Tout à fait,

  • Speaker #2

    j'ai été contactée, j'ai eu un message d'une maman sur les réseaux sociaux. Claire qui me contacte parce qu'en fait, elle a vraiment du mal à gérer les frustrations qu'elle rencontre avec son enfant. Je fais un gros raccourci. en disant cela, mais en fait, elle m'explique qu'à l'âge de 40 ans, elle a un petit garçon qui a 5 ans, elle s'investit énormément avec son petit garçon, elle a regardé plein de podcasts comme on leur propose pour le moment, elle lit des ouvrages sur la parentalité positive, excuse-moi, et peu importe toute la bonne volonté, la patience qu'elle met dans l'éducation de son petit garçon, elle se rend compte qu'elle est confrontée régulièrement à des frustrations. Et elle ne sait pas comment réagir, comment gérer tout cela, parce que malgré tout ce qu'elle met en place, ça ne fonctionne pas comme elle aurait osé l'imaginer. Et donc, c'est vraiment très fatigant pour elle. Qu'est-ce qu'on pourrait faire ? Marina, qu'est-ce que tu proposes ?

  • Speaker #0

    Alors, qu'est-ce que je propose ? D'abord, la première chose que j'ai envie de dire, c'est que la frustration est normale, en fait. J'ai l'impression que les parents aimeraient, et évidemment, moi, j'aurais aimé aussi éduquer mes quatre enfants sans qu'ils soient jamais frustrés de leur vie. Mais même si moi, à la limite, que... maman ou n'importe quel parent pourrait se dire j'évite, j'évite, j'évite les frustrations, la vie va en mettre. Et donc, en fait, non seulement elle est normale, mais en fait, c'est bon d'apprendre à nos enfants à être frustrés. Alors, j'ai certainement déjà dit sur le podcast, mais c'est vraiment quelque chose qui est important et qui me tient à cœur, parce que justement, par rapport à cette approche de parentalité positive, etc., où il y a plein de bonnes choses dedans, je pense que c'est important de dire que moi, j'ai l'impression qu'on a diabolisé un peu. Les colères, la frustration, comme si tout ça c'était mal, alors que non, la colère est bonne, la frustration est bonne, on sait que la colère, ça veut dire que respectez-moi, ça envoie vraiment ce message de je ne me sens pas respectée, quelque chose d'injuste, ce n'est pas juste pour moi, et donc j'exprime ma colère. Et donc c'est important en fait que nos enfants puissent exprimer quand ils ne se sentent pas respectés, parce que s'ils ne peuvent pas le faire, ça veut dire qu'ils risquent de ne jamais le faire. Et donc, quelque part, de ne pas se faire respecter à terme. Donc, c'est important de valoriser, au contraire, la frustration, l'expression de la colère chez notre enfant. Ce n'est pas pour autant qu'on doit évidemment lui céder. Au contraire, je pense, et souvent en consultation, ça m'arrive souvent d'avoir des personnes qui consultent pour des situations justement de difficulté à gérer, la frustration de leurs enfants, les crises de colère. Souvent, ils disent, mon enfant,

  • Speaker #1

    mon fils fait des crises.

  • Speaker #0

    et Souvent, je leur dis que c'est important de vérifier d'abord comment ils réagissent à ces crises et de voir si l'enfant gagne avec ces crises.

  • Speaker #2

    De voir comment les parents réagissent.

  • Speaker #0

    Voilà.

  • Speaker #2

    Eux prennent note de leur façon de réagir de façon plus consciente.

  • Speaker #0

    C'est ça. Pour prendre conscience si, en fait, en faisant ces crises, l'enfant obtient un gain de cause, forcément, il en fait. Forcément, voilà, si le… Alors, je ne connais pas clair, mais ça aide à le voir. Ici, elle va sans doute, j'espère, nous écouter, puisque c'est pour elle qu'on réfléchit aujourd'hui. Mais j'ai envie de dire, si quand son fils fait une colère, une fois sur cinq ou sur dix même, elle cède, il a de bonnes raisons de continuer à en faire. Donc déjà, il faut bien se le dire comme parent, chaque fois que notre enfant gagne en hurlant, il est encouragé à hurler.

  • Speaker #2

    Et s'il ne cède pas, qu'elle accueille les émotions de son fils. Mais cependant, le coût est cher à payer, puisqu'elle, elle se retrouve, et c'est ce que j'avais cru comprendre, épuisée, vraiment, vraiment au fin fond du trou quelque part, parce qu'elle ne s'attendait pas, en accueillant les émotions de son enfant, d'avoir un tel... résultat au niveau de sa personne,

  • Speaker #0

    qu'est-ce qu'on pourra faire ? C'est important, tu parles d'accueillir les émotions, et c'est un mot, on le dit beaucoup, accueillir les émotions, avant on disait les gérer, maintenant on dit les accueillir, mais il y a accueil et accueil. Si mon fils fait une colère, et que je dis, l'accueil de la colère, c'est-à-dire que tu as une bonne raison d'être en colère, c'est vrai que ce n'est pas chouette pour toi que je ne t'achète pas tel jouet que tu voulais que j'achète. ou que je mette fin à ta série que tu es en train de regarder parce qu'il est l'heure de prendre le bain, je ne sais pas. Donc, au moment où les parents interviennent, et donc parce que c'est nous qui générons une frustration chez notre enfant, et c'est très bien de le faire, à ce moment-là, ils s'énervent et qu'on dit, oui, tu peux être en colère, etc., mais qu'on le dit en voulant qu'il se calme, on n'est pas en train d'accueillir. Or, il y a beaucoup de personnes qui vont dire, oui, j'accueille, j'accueille, et ça ne marche pas. Alors je dis, mais ça ne marche pas, vous voulez dire quoi ? Ben, il ne se calme pas. Alors c'est qu'on n'accueille pas, si on veut qu'il se calme quelque part. Et donc, il y a vraiment cette intention-là qui est super importante, c'est de se dire, si j'accueille, c'est vraiment, j'accueille, ok, tu as le droit d'être en colère, tu as le droit d'être fâché, tu peux piétiner, te rouler par terre, si ça te soulage, ça te fait du bien, exprime ta colère, vas-y, lâche-toi. et l'idée c'est que la maman vraiment se dise à ce moment-là et si je parle pour Claire, que Claire puisse vraiment se dire Après, il fait sa colère, il fait sa colère. Et donc, c'est beaucoup moins épuisant parce qu'il n'y a plus la lutte.

  • Speaker #2

    Oui, il y a un lâcher-prise.

  • Speaker #0

    Voilà.

  • Speaker #2

    Ce que j'entends, il y a un véritable lâcher-prise, il n'y a plus d'implication émotionnelle de la part de la maman.

  • Speaker #0

    C'est ça, exactement. Il n'y a plus,

  • Speaker #2

    quelque part, plus d'attente.

  • Speaker #0

    Voilà, l'attente, c'est qu'il fasse sa colère. Et s'il ne la fait pas, c'est très bien. Et s'il la fait, c'est très bien aussi. Or, très souvent, effectivement, on accueille l'émotion pour qu'elle s'arrête. Mais alors, ça ne s'appelle pas accueillir. Si on accueille quelqu'un chez nous, pour que la personne reparte le plus vite possible, ce n'est pas tout à fait du vrai accueil. Donc ici, l'idée, c'est vraiment de pouvoir se dire est-ce que j'accueille vraiment cette colère ou est-ce que je fais un semblant d'accueil en me disant, comme ça, il va se calmer. Et en fait, non, il ne se calme pas parce qu'il sent très bien. Les enfants ont l'art de sentir qu'elle n'est pas vraiment bien accueillie, la colère, qu'en fait, ils ne sont pas vraiment rejoints dans l'injustice. Et je pense que c'est vraiment important de pouvoir dire à l'enfant, Oui, c'est vraiment pas gai pour toi. Je te coupe au milieu de ta série et toi, t'as vraiment envie de regarder. Et je sais bien que c'est pas gai parce que moi, le soir, je me le fais à moi-même parfois. Et je suis aussi frustrée, fâchée, etc. Je ne me roule pas par terre, mais si toi, t'as besoin de te rouler par terre pour le dire ou de crier un bon coup, vas-y.

  • Speaker #2

    Et comment pourrais-tu aider les parents à arriver à se lâcher prise ? Parce que c'est vrai que c'est… J'essaie d'imaginer une maman avec un enfant frustré en face de lui. Et puis que sais-je, il reste… plein de bonbons de son anniversaire, il veut les finir, c'est plus fort que lui. Et ce moment-là, c'est pas question, il fait une colère. Mais comment réussir ? C'est peut-être un petit miracle que je te demande. Comment aider les parents qui, à lâcher prise, parce que là, on est en train de le verbaliser, mais concrètement,

  • Speaker #0

    comment faire ? Moi, je trouve que ce qui est important pour les parents, c'est de voir se mettre à la place de l'enfant, à ce moment-là, et de se dire, voilà, on est en train de m'interdire un truc. Alors, pour chaque parent, on peut imaginer, pour certains, se dire, on m'interdit de boire du café. Alors que le café est là devant moi, pour d'autres ça va être le coca, pour d'autres ça va être l'alcool, pour d'autres ça va être le chocolat, on m'interdit d'aller skier cette année alors que j'adore de skier, ou bien on m'interdit d'aller faire une balade et en me laissant fermer. Imaginer et se dire, pour l'enfant, même si nous ça nous paraît une petite interdiction, un petit truc pas important, pour l'enfant on est en train de toucher à quelque chose de très important, à sa liberté, sur un point qui, auquel il tient. leur comprendre que si moi on me faisait l'interdit du café, du ski, enfin de ce qu'on veut, si moi on me faisait cet interdit-là, comment moi je réagirais et comment je réagirais si quelqu'un me dit « mais c'est pas grave » et que là je me dirais « ah, non seulement on me l'interdit, mais en plus on me dit que c'est pas grave alors que pour moi c'est très grave » . Et donc je pense que c'est important et souvent moi d'ailleurs, en consultation avec les parents, je le dis, je dis « voilà, je ne sais pas si vous pouvez… » Je leur demande d'imaginer la dernière fois qu'eux ont été en colère. S'ils n'y arrivent pas ou qu'ils n'ont pas d'idée, alors je prends un exemple à moi, une frustration que moi j'ai eue, et je dis, moi, si à ce moment-là, quelqu'un vient me dire, je dis, calme-toi, c'est pas grave, arrête de râler, etc., ça va encore plus me mettre en colère. Voilà. Et donc, du coup, là, en général, ça, ça les aide à lâcher en se disant, je veux mettre la place de mon enfant et je prends au sérieux... Sa frustration, même si elle me paraît idiote, parce que voilà, moi je me rappelle d'une maman où c'était la tasse rose et pas la tasse bleue. Enfin voilà, parfois c'est vraiment des... C'est pas créatif. Oui, des enfants, exactement. On a hâte de trouver des choses qui les mettent en colère, qui les frustrent et qui ne sont pas très frustrants. Autant la série qu'on coupe au milieu, on peut plus se comprendre parce qu'on est tous... Voilà, ça nous parle un peu plus. autant la couleur d'une assiette ou d'un verre, mais on doit se mettre à cette place-là et se rendre compte comment nous, ça nous énerve quand en fait on n'est pas entendu dans notre colère et comment ça ne fait que mettre de l'huile sur le feu et donc les parents qui essayent de calmer la colère, ça peut marcher de nouveau, il y a plein de choses qui peuvent fonctionner mais si ça ne fonctionne pas et qu'on a comme clair qu'un enfant qui fait des crises je pense que c'est vraiment important de se poser la question ... de « est-ce que je tiens bien mes limites ? » Parce que sinon, ils ont envie de t'apprire. Il n'y a pas de pardon.

  • Speaker #2

    Il faut vraiment faire attention à bien tenir ses limites systématiquement,

  • Speaker #0

    quoi qu'il en coûte quelque part. Oui, exactement. Et du coup, puisqu'on tient bien ses limites, on va avoir une colère. Et donc là, vraiment l'accueillir en disant « mais t'as le droit, parce que c'est vrai que ce n'est pas chouette pour toi » . Moi, parfois, je me rappelle dire à mes enfants « oui, quand tu seras un papa, c'est toi qui pourras décider, mais là, ce n'est pas encore pour toi » . Et donc, c'est vrai que ce n'est pas chouette. tu as le droit de l'exprimer. Peut-être. Oui, vas-y.

  • Speaker #2

    Peut-être anticiper, se préparer, répéter un peu, puisqu'on est confronté à des collèges.

  • Speaker #0

    Oui, si on a l'impression que ça va être difficile, ça vaut la peine. Oui, oui, tu as raison.

  • Speaker #2

    Pour tenir les limites, est-ce que ça pourrait être une expérience à vivre ? Parce que je me dis, si Claire est fatiguée déjà, parce qu'elle a eu plein de frustrations, est-ce que ça ne pourrait pas être une expérience à vivre que de se préparer en amont, en se disant, voilà.

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait. C'est bien si... Mais je pense que c'est important, exactement. mais tu as raison qu'elle soit prête à tenir ses limites. Et du coup, ça veut dire, si on va encore plus en amont, réfléchir à la limite avant de la mettre. Est-ce que je vais pouvoir la tenir ? Parce que si je me dis, je vais dire non pour les bonbons achetés dans le magasin, mais si vraiment il insiste, j'irai oui. Enfin, alors il vaut mieux aussi dire oui. Donc ça, c'est important aussi, si on va en amont, et tu as raison, c'est se préparer, choisir ses combats. Parfois, peut-être pas tous les mener au bout. Mais là où on va dans un cadre, dans des limites, je pense que c'est vraiment important de les maintenir. Et puis, c'est important aussi de pouvoir se dire que la colère, ce n'est pas contre elle, la maman, c'est contre le fait qu'il n'a pas ce qu'il veut, c'est la frustration qui génère de la colère, et ce n'est pas contre la mère elle-même. Et ça, je pense que c'est important aussi, parce que c'est parfois plus facile de lâcher prise et d'accepter une colère si on ne se dit pas que c'est contre moi, que si on se dit « oui, mon enfant ne m'aime plus, et ma relation avec lui est en train de s'abîmer, etc. » Au contraire, moi, je pense que votre relation sera meilleure. Si vous pouvez rejoindre votre enfant dans sa colère, si vous lui dites « mais je comprends, c'est vrai que ce n'est pas chouette, c'est vrai que ce n'est pas bien ce qui t'arrive, c'est vrai que tu aimerais bien que maman dise oui, mais que je ne peux pas dire oui, et donc c'est vrai que c'est normal que tu râles, etc. » En fait, on nourrit la relation et l'enfant le sent très vite. Et donc, c'est vrai que les colères peuvent s'apaiser, donc ça peut donner l'impression que « ah ben voilà, j'ai trouvé une manière d'apaiser la colère » . Mais si on le fait pour apaiser la colère, je le redis peut-être en conclusion, mais ça vraiment, ne le faites pas pour apaiser la colère. accueillir là vraiment, reconnaissez-lui le droit de ne pas être d'accord, de ne pas être content, de ne pas être satisfait de ce qui se passe. On a tous le droit de ne pas être satisfait et ça lui arrivera encore de sa sang.

  • Speaker #2

    Et puis qu'il y ait des colères et des frustrations, ça ne veut pas dire qu'on n'est pas une bonne maman.

  • Speaker #0

    Exactement. Pour autant. Au contraire. Au contraire.

  • Speaker #2

    Je pense qu'on a répondu à Claire qui n'hésite pas à revenir vers nous pour nous faire un petit feedback et vous, si vous avez des questions, n'hésitez pas à nous interpeller. On est vraiment preneurs de répondre à toutes les questions qui pourraient se poser.

  • Speaker #0

    Vous nous retrouvez sur les réseaux sociaux, entre autres.

  • Speaker #2

    Très belle journée !

  • Speaker #1

    Si vous avez aimé cet épisode, mettez-nous des étoiles.

  • Speaker #0

    Elles permettront à d'autres personnes d'entendre ce podcast et de découvrir également des pistes pour avancer autrement.

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Comment gérer les crises de colère de votre enfant sans perdre votre calme ? 🤔 Dans cet épisode captivant de Virages - Des pistes pour avancer autrement ! </strong>, Marina Blanchart, psychologue et fondatrice de Virage, s’associe à Cathy Anchini, directrice opérationnelle de Virage et maman de deux enfants, pour explorer les défis quotidiens de la parentalité. Ensemble, elles abordent la gestion des frustrations chez les enfants, un sujet qui touche de nombreux parents, comme Claire, qui a partagé ses difficultés avec son fils de cinq ans. Virages vous offre des pistes concrètes pour naviguer à travers ces tempêtes émotionnelles !



La frustration fait partie intégrante du développement personnel de nos petits. Marina souligne que ces émotions, y compris la colère, ne doivent pas être étouffées, mais plutôt accueillies avec bienveillance. Dans cet épisode, vous découvrirez des stratégies inspirées de la thérapie brève et de l’approche systémique, qui vous permettront d'apprendre à lâcher prise et à mieux gérer les crises de colère. 🌈



Pourquoi est-il si important de mettre en pratique des outils concrets pour aider nos enfants à exprimer leurs émotions ? Parce que comprendre la source de leur frustration est essentiel pour favoriser leur bien-être et leur confiance en soi. En se mettant à la place de leur enfant, les parents peuvent mieux appréhender ces moments difficiles et transformer le stress en opportunité d’apprentissage.



Marina et Cathy partagent également des anecdotes personnelles et des conseils pratiques qui vous aideront à aborder l'éducation de manière plus sereine. Vous repartirez avec des pistes pour avancer et des outils pour résoudre les problèmes du quotidien, tout en préservant votre santé mentale. 🧠✨



Ne manquez pas cet épisode enrichissant qui vous invite à interagir avec nous ! Posez vos questions, partagez vos expériences et rejoignez la conversation autour de la parentalité et du développement personnel. Ensemble, nous pouvons créer une communauté où chacun se sent soutenu et compris. Virages est là pour vous accompagner dans ce voyage passionnant vers une parentalité épanouissante !



Écoutez dès maintenant et découvrez comment transformer les frustrations en moments de connexion et d'apprentissage. 📅💖



🎧 Écoutez l'épisode maintenant et apprenez à créer un dialogue basé sur l’écoute et le respect mutuel.


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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour,

  • Speaker #1

    vous écoutez le podcast de Virage. On vous donne des pistes pour aller de l'avant,

  • Speaker #0

    parfois à contre-courant.

  • Speaker #1

    Si face à un problème, vous vous êtes déjà dit, j'ai tout essayé, je ne sais plus quoi faire, vous êtes au bon endroit. Je suis Marina Blanchard, psychologue, formatrice et fondatrice de Virage. Mon école s'inscrit dans la lignée de sel de Palo Alto, c'est-à-dire de la thérapie brève systémique. Aujourd'hui, je suis avec Cathy Anchini, les mamans de deux enfants. et aussi la directrice opérationnelle de Virage, elle va me challenger pour un épisode adressé spécifiquement aux parents.

  • Speaker #0

    Bonjour Cathy !

  • Speaker #2

    Bonjour Marina !

  • Speaker #0

    Alors cette fois-ci, c'est toi qui as un sujet, je pense que tu as eu par les réseaux sociaux ? Tout à fait,

  • Speaker #2

    j'ai été contactée, j'ai eu un message d'une maman sur les réseaux sociaux. Claire qui me contacte parce qu'en fait, elle a vraiment du mal à gérer les frustrations qu'elle rencontre avec son enfant. Je fais un gros raccourci. en disant cela, mais en fait, elle m'explique qu'à l'âge de 40 ans, elle a un petit garçon qui a 5 ans, elle s'investit énormément avec son petit garçon, elle a regardé plein de podcasts comme on leur propose pour le moment, elle lit des ouvrages sur la parentalité positive, excuse-moi, et peu importe toute la bonne volonté, la patience qu'elle met dans l'éducation de son petit garçon, elle se rend compte qu'elle est confrontée régulièrement à des frustrations. Et elle ne sait pas comment réagir, comment gérer tout cela, parce que malgré tout ce qu'elle met en place, ça ne fonctionne pas comme elle aurait osé l'imaginer. Et donc, c'est vraiment très fatigant pour elle. Qu'est-ce qu'on pourrait faire ? Marina, qu'est-ce que tu proposes ?

  • Speaker #0

    Alors, qu'est-ce que je propose ? D'abord, la première chose que j'ai envie de dire, c'est que la frustration est normale, en fait. J'ai l'impression que les parents aimeraient, et évidemment, moi, j'aurais aimé aussi éduquer mes quatre enfants sans qu'ils soient jamais frustrés de leur vie. Mais même si moi, à la limite, que... maman ou n'importe quel parent pourrait se dire j'évite, j'évite, j'évite les frustrations, la vie va en mettre. Et donc, en fait, non seulement elle est normale, mais en fait, c'est bon d'apprendre à nos enfants à être frustrés. Alors, j'ai certainement déjà dit sur le podcast, mais c'est vraiment quelque chose qui est important et qui me tient à cœur, parce que justement, par rapport à cette approche de parentalité positive, etc., où il y a plein de bonnes choses dedans, je pense que c'est important de dire que moi, j'ai l'impression qu'on a diabolisé un peu. Les colères, la frustration, comme si tout ça c'était mal, alors que non, la colère est bonne, la frustration est bonne, on sait que la colère, ça veut dire que respectez-moi, ça envoie vraiment ce message de je ne me sens pas respectée, quelque chose d'injuste, ce n'est pas juste pour moi, et donc j'exprime ma colère. Et donc c'est important en fait que nos enfants puissent exprimer quand ils ne se sentent pas respectés, parce que s'ils ne peuvent pas le faire, ça veut dire qu'ils risquent de ne jamais le faire. Et donc, quelque part, de ne pas se faire respecter à terme. Donc, c'est important de valoriser, au contraire, la frustration, l'expression de la colère chez notre enfant. Ce n'est pas pour autant qu'on doit évidemment lui céder. Au contraire, je pense, et souvent en consultation, ça m'arrive souvent d'avoir des personnes qui consultent pour des situations justement de difficulté à gérer, la frustration de leurs enfants, les crises de colère. Souvent, ils disent, mon enfant,

  • Speaker #1

    mon fils fait des crises.

  • Speaker #0

    et Souvent, je leur dis que c'est important de vérifier d'abord comment ils réagissent à ces crises et de voir si l'enfant gagne avec ces crises.

  • Speaker #2

    De voir comment les parents réagissent.

  • Speaker #0

    Voilà.

  • Speaker #2

    Eux prennent note de leur façon de réagir de façon plus consciente.

  • Speaker #0

    C'est ça. Pour prendre conscience si, en fait, en faisant ces crises, l'enfant obtient un gain de cause, forcément, il en fait. Forcément, voilà, si le… Alors, je ne connais pas clair, mais ça aide à le voir. Ici, elle va sans doute, j'espère, nous écouter, puisque c'est pour elle qu'on réfléchit aujourd'hui. Mais j'ai envie de dire, si quand son fils fait une colère, une fois sur cinq ou sur dix même, elle cède, il a de bonnes raisons de continuer à en faire. Donc déjà, il faut bien se le dire comme parent, chaque fois que notre enfant gagne en hurlant, il est encouragé à hurler.

  • Speaker #2

    Et s'il ne cède pas, qu'elle accueille les émotions de son fils. Mais cependant, le coût est cher à payer, puisqu'elle, elle se retrouve, et c'est ce que j'avais cru comprendre, épuisée, vraiment, vraiment au fin fond du trou quelque part, parce qu'elle ne s'attendait pas, en accueillant les émotions de son enfant, d'avoir un tel... résultat au niveau de sa personne,

  • Speaker #0

    qu'est-ce qu'on pourra faire ? C'est important, tu parles d'accueillir les émotions, et c'est un mot, on le dit beaucoup, accueillir les émotions, avant on disait les gérer, maintenant on dit les accueillir, mais il y a accueil et accueil. Si mon fils fait une colère, et que je dis, l'accueil de la colère, c'est-à-dire que tu as une bonne raison d'être en colère, c'est vrai que ce n'est pas chouette pour toi que je ne t'achète pas tel jouet que tu voulais que j'achète. ou que je mette fin à ta série que tu es en train de regarder parce qu'il est l'heure de prendre le bain, je ne sais pas. Donc, au moment où les parents interviennent, et donc parce que c'est nous qui générons une frustration chez notre enfant, et c'est très bien de le faire, à ce moment-là, ils s'énervent et qu'on dit, oui, tu peux être en colère, etc., mais qu'on le dit en voulant qu'il se calme, on n'est pas en train d'accueillir. Or, il y a beaucoup de personnes qui vont dire, oui, j'accueille, j'accueille, et ça ne marche pas. Alors je dis, mais ça ne marche pas, vous voulez dire quoi ? Ben, il ne se calme pas. Alors c'est qu'on n'accueille pas, si on veut qu'il se calme quelque part. Et donc, il y a vraiment cette intention-là qui est super importante, c'est de se dire, si j'accueille, c'est vraiment, j'accueille, ok, tu as le droit d'être en colère, tu as le droit d'être fâché, tu peux piétiner, te rouler par terre, si ça te soulage, ça te fait du bien, exprime ta colère, vas-y, lâche-toi. et l'idée c'est que la maman vraiment se dise à ce moment-là et si je parle pour Claire, que Claire puisse vraiment se dire Après, il fait sa colère, il fait sa colère. Et donc, c'est beaucoup moins épuisant parce qu'il n'y a plus la lutte.

  • Speaker #2

    Oui, il y a un lâcher-prise.

  • Speaker #0

    Voilà.

  • Speaker #2

    Ce que j'entends, il y a un véritable lâcher-prise, il n'y a plus d'implication émotionnelle de la part de la maman.

  • Speaker #0

    C'est ça, exactement. Il n'y a plus,

  • Speaker #2

    quelque part, plus d'attente.

  • Speaker #0

    Voilà, l'attente, c'est qu'il fasse sa colère. Et s'il ne la fait pas, c'est très bien. Et s'il la fait, c'est très bien aussi. Or, très souvent, effectivement, on accueille l'émotion pour qu'elle s'arrête. Mais alors, ça ne s'appelle pas accueillir. Si on accueille quelqu'un chez nous, pour que la personne reparte le plus vite possible, ce n'est pas tout à fait du vrai accueil. Donc ici, l'idée, c'est vraiment de pouvoir se dire est-ce que j'accueille vraiment cette colère ou est-ce que je fais un semblant d'accueil en me disant, comme ça, il va se calmer. Et en fait, non, il ne se calme pas parce qu'il sent très bien. Les enfants ont l'art de sentir qu'elle n'est pas vraiment bien accueillie, la colère, qu'en fait, ils ne sont pas vraiment rejoints dans l'injustice. Et je pense que c'est vraiment important de pouvoir dire à l'enfant, Oui, c'est vraiment pas gai pour toi. Je te coupe au milieu de ta série et toi, t'as vraiment envie de regarder. Et je sais bien que c'est pas gai parce que moi, le soir, je me le fais à moi-même parfois. Et je suis aussi frustrée, fâchée, etc. Je ne me roule pas par terre, mais si toi, t'as besoin de te rouler par terre pour le dire ou de crier un bon coup, vas-y.

  • Speaker #2

    Et comment pourrais-tu aider les parents à arriver à se lâcher prise ? Parce que c'est vrai que c'est… J'essaie d'imaginer une maman avec un enfant frustré en face de lui. Et puis que sais-je, il reste… plein de bonbons de son anniversaire, il veut les finir, c'est plus fort que lui. Et ce moment-là, c'est pas question, il fait une colère. Mais comment réussir ? C'est peut-être un petit miracle que je te demande. Comment aider les parents qui, à lâcher prise, parce que là, on est en train de le verbaliser, mais concrètement,

  • Speaker #0

    comment faire ? Moi, je trouve que ce qui est important pour les parents, c'est de voir se mettre à la place de l'enfant, à ce moment-là, et de se dire, voilà, on est en train de m'interdire un truc. Alors, pour chaque parent, on peut imaginer, pour certains, se dire, on m'interdit de boire du café. Alors que le café est là devant moi, pour d'autres ça va être le coca, pour d'autres ça va être l'alcool, pour d'autres ça va être le chocolat, on m'interdit d'aller skier cette année alors que j'adore de skier, ou bien on m'interdit d'aller faire une balade et en me laissant fermer. Imaginer et se dire, pour l'enfant, même si nous ça nous paraît une petite interdiction, un petit truc pas important, pour l'enfant on est en train de toucher à quelque chose de très important, à sa liberté, sur un point qui, auquel il tient. leur comprendre que si moi on me faisait l'interdit du café, du ski, enfin de ce qu'on veut, si moi on me faisait cet interdit-là, comment moi je réagirais et comment je réagirais si quelqu'un me dit « mais c'est pas grave » et que là je me dirais « ah, non seulement on me l'interdit, mais en plus on me dit que c'est pas grave alors que pour moi c'est très grave » . Et donc je pense que c'est important et souvent moi d'ailleurs, en consultation avec les parents, je le dis, je dis « voilà, je ne sais pas si vous pouvez… » Je leur demande d'imaginer la dernière fois qu'eux ont été en colère. S'ils n'y arrivent pas ou qu'ils n'ont pas d'idée, alors je prends un exemple à moi, une frustration que moi j'ai eue, et je dis, moi, si à ce moment-là, quelqu'un vient me dire, je dis, calme-toi, c'est pas grave, arrête de râler, etc., ça va encore plus me mettre en colère. Voilà. Et donc, du coup, là, en général, ça, ça les aide à lâcher en se disant, je veux mettre la place de mon enfant et je prends au sérieux... Sa frustration, même si elle me paraît idiote, parce que voilà, moi je me rappelle d'une maman où c'était la tasse rose et pas la tasse bleue. Enfin voilà, parfois c'est vraiment des... C'est pas créatif. Oui, des enfants, exactement. On a hâte de trouver des choses qui les mettent en colère, qui les frustrent et qui ne sont pas très frustrants. Autant la série qu'on coupe au milieu, on peut plus se comprendre parce qu'on est tous... Voilà, ça nous parle un peu plus. autant la couleur d'une assiette ou d'un verre, mais on doit se mettre à cette place-là et se rendre compte comment nous, ça nous énerve quand en fait on n'est pas entendu dans notre colère et comment ça ne fait que mettre de l'huile sur le feu et donc les parents qui essayent de calmer la colère, ça peut marcher de nouveau, il y a plein de choses qui peuvent fonctionner mais si ça ne fonctionne pas et qu'on a comme clair qu'un enfant qui fait des crises je pense que c'est vraiment important de se poser la question ... de « est-ce que je tiens bien mes limites ? » Parce que sinon, ils ont envie de t'apprire. Il n'y a pas de pardon.

  • Speaker #2

    Il faut vraiment faire attention à bien tenir ses limites systématiquement,

  • Speaker #0

    quoi qu'il en coûte quelque part. Oui, exactement. Et du coup, puisqu'on tient bien ses limites, on va avoir une colère. Et donc là, vraiment l'accueillir en disant « mais t'as le droit, parce que c'est vrai que ce n'est pas chouette pour toi » . Moi, parfois, je me rappelle dire à mes enfants « oui, quand tu seras un papa, c'est toi qui pourras décider, mais là, ce n'est pas encore pour toi » . Et donc, c'est vrai que ce n'est pas chouette. tu as le droit de l'exprimer. Peut-être. Oui, vas-y.

  • Speaker #2

    Peut-être anticiper, se préparer, répéter un peu, puisqu'on est confronté à des collèges.

  • Speaker #0

    Oui, si on a l'impression que ça va être difficile, ça vaut la peine. Oui, oui, tu as raison.

  • Speaker #2

    Pour tenir les limites, est-ce que ça pourrait être une expérience à vivre ? Parce que je me dis, si Claire est fatiguée déjà, parce qu'elle a eu plein de frustrations, est-ce que ça ne pourrait pas être une expérience à vivre que de se préparer en amont, en se disant, voilà.

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait. C'est bien si... Mais je pense que c'est important, exactement. mais tu as raison qu'elle soit prête à tenir ses limites. Et du coup, ça veut dire, si on va encore plus en amont, réfléchir à la limite avant de la mettre. Est-ce que je vais pouvoir la tenir ? Parce que si je me dis, je vais dire non pour les bonbons achetés dans le magasin, mais si vraiment il insiste, j'irai oui. Enfin, alors il vaut mieux aussi dire oui. Donc ça, c'est important aussi, si on va en amont, et tu as raison, c'est se préparer, choisir ses combats. Parfois, peut-être pas tous les mener au bout. Mais là où on va dans un cadre, dans des limites, je pense que c'est vraiment important de les maintenir. Et puis, c'est important aussi de pouvoir se dire que la colère, ce n'est pas contre elle, la maman, c'est contre le fait qu'il n'a pas ce qu'il veut, c'est la frustration qui génère de la colère, et ce n'est pas contre la mère elle-même. Et ça, je pense que c'est important aussi, parce que c'est parfois plus facile de lâcher prise et d'accepter une colère si on ne se dit pas que c'est contre moi, que si on se dit « oui, mon enfant ne m'aime plus, et ma relation avec lui est en train de s'abîmer, etc. » Au contraire, moi, je pense que votre relation sera meilleure. Si vous pouvez rejoindre votre enfant dans sa colère, si vous lui dites « mais je comprends, c'est vrai que ce n'est pas chouette, c'est vrai que ce n'est pas bien ce qui t'arrive, c'est vrai que tu aimerais bien que maman dise oui, mais que je ne peux pas dire oui, et donc c'est vrai que c'est normal que tu râles, etc. » En fait, on nourrit la relation et l'enfant le sent très vite. Et donc, c'est vrai que les colères peuvent s'apaiser, donc ça peut donner l'impression que « ah ben voilà, j'ai trouvé une manière d'apaiser la colère » . Mais si on le fait pour apaiser la colère, je le redis peut-être en conclusion, mais ça vraiment, ne le faites pas pour apaiser la colère. accueillir là vraiment, reconnaissez-lui le droit de ne pas être d'accord, de ne pas être content, de ne pas être satisfait de ce qui se passe. On a tous le droit de ne pas être satisfait et ça lui arrivera encore de sa sang.

  • Speaker #2

    Et puis qu'il y ait des colères et des frustrations, ça ne veut pas dire qu'on n'est pas une bonne maman.

  • Speaker #0

    Exactement. Pour autant. Au contraire. Au contraire.

  • Speaker #2

    Je pense qu'on a répondu à Claire qui n'hésite pas à revenir vers nous pour nous faire un petit feedback et vous, si vous avez des questions, n'hésitez pas à nous interpeller. On est vraiment preneurs de répondre à toutes les questions qui pourraient se poser.

  • Speaker #0

    Vous nous retrouvez sur les réseaux sociaux, entre autres.

  • Speaker #2

    Très belle journée !

  • Speaker #1

    Si vous avez aimé cet épisode, mettez-nous des étoiles.

  • Speaker #0

    Elles permettront à d'autres personnes d'entendre ce podcast et de découvrir également des pistes pour avancer autrement.

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Description

Comment gérer les crises de colère de votre enfant sans perdre votre calme ? 🤔 Dans cet épisode captivant de Virages - Des pistes pour avancer autrement ! </strong>, Marina Blanchart, psychologue et fondatrice de Virage, s’associe à Cathy Anchini, directrice opérationnelle de Virage et maman de deux enfants, pour explorer les défis quotidiens de la parentalité. Ensemble, elles abordent la gestion des frustrations chez les enfants, un sujet qui touche de nombreux parents, comme Claire, qui a partagé ses difficultés avec son fils de cinq ans. Virages vous offre des pistes concrètes pour naviguer à travers ces tempêtes émotionnelles !



La frustration fait partie intégrante du développement personnel de nos petits. Marina souligne que ces émotions, y compris la colère, ne doivent pas être étouffées, mais plutôt accueillies avec bienveillance. Dans cet épisode, vous découvrirez des stratégies inspirées de la thérapie brève et de l’approche systémique, qui vous permettront d'apprendre à lâcher prise et à mieux gérer les crises de colère. 🌈



Pourquoi est-il si important de mettre en pratique des outils concrets pour aider nos enfants à exprimer leurs émotions ? Parce que comprendre la source de leur frustration est essentiel pour favoriser leur bien-être et leur confiance en soi. En se mettant à la place de leur enfant, les parents peuvent mieux appréhender ces moments difficiles et transformer le stress en opportunité d’apprentissage.



Marina et Cathy partagent également des anecdotes personnelles et des conseils pratiques qui vous aideront à aborder l'éducation de manière plus sereine. Vous repartirez avec des pistes pour avancer et des outils pour résoudre les problèmes du quotidien, tout en préservant votre santé mentale. 🧠✨



Ne manquez pas cet épisode enrichissant qui vous invite à interagir avec nous ! Posez vos questions, partagez vos expériences et rejoignez la conversation autour de la parentalité et du développement personnel. Ensemble, nous pouvons créer une communauté où chacun se sent soutenu et compris. Virages est là pour vous accompagner dans ce voyage passionnant vers une parentalité épanouissante !



Écoutez dès maintenant et découvrez comment transformer les frustrations en moments de connexion et d'apprentissage. 📅💖



🎧 Écoutez l'épisode maintenant et apprenez à créer un dialogue basé sur l’écoute et le respect mutuel.


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour,

  • Speaker #1

    vous écoutez le podcast de Virage. On vous donne des pistes pour aller de l'avant,

  • Speaker #0

    parfois à contre-courant.

  • Speaker #1

    Si face à un problème, vous vous êtes déjà dit, j'ai tout essayé, je ne sais plus quoi faire, vous êtes au bon endroit. Je suis Marina Blanchard, psychologue, formatrice et fondatrice de Virage. Mon école s'inscrit dans la lignée de sel de Palo Alto, c'est-à-dire de la thérapie brève systémique. Aujourd'hui, je suis avec Cathy Anchini, les mamans de deux enfants. et aussi la directrice opérationnelle de Virage, elle va me challenger pour un épisode adressé spécifiquement aux parents.

  • Speaker #0

    Bonjour Cathy !

  • Speaker #2

    Bonjour Marina !

  • Speaker #0

    Alors cette fois-ci, c'est toi qui as un sujet, je pense que tu as eu par les réseaux sociaux ? Tout à fait,

  • Speaker #2

    j'ai été contactée, j'ai eu un message d'une maman sur les réseaux sociaux. Claire qui me contacte parce qu'en fait, elle a vraiment du mal à gérer les frustrations qu'elle rencontre avec son enfant. Je fais un gros raccourci. en disant cela, mais en fait, elle m'explique qu'à l'âge de 40 ans, elle a un petit garçon qui a 5 ans, elle s'investit énormément avec son petit garçon, elle a regardé plein de podcasts comme on leur propose pour le moment, elle lit des ouvrages sur la parentalité positive, excuse-moi, et peu importe toute la bonne volonté, la patience qu'elle met dans l'éducation de son petit garçon, elle se rend compte qu'elle est confrontée régulièrement à des frustrations. Et elle ne sait pas comment réagir, comment gérer tout cela, parce que malgré tout ce qu'elle met en place, ça ne fonctionne pas comme elle aurait osé l'imaginer. Et donc, c'est vraiment très fatigant pour elle. Qu'est-ce qu'on pourrait faire ? Marina, qu'est-ce que tu proposes ?

  • Speaker #0

    Alors, qu'est-ce que je propose ? D'abord, la première chose que j'ai envie de dire, c'est que la frustration est normale, en fait. J'ai l'impression que les parents aimeraient, et évidemment, moi, j'aurais aimé aussi éduquer mes quatre enfants sans qu'ils soient jamais frustrés de leur vie. Mais même si moi, à la limite, que... maman ou n'importe quel parent pourrait se dire j'évite, j'évite, j'évite les frustrations, la vie va en mettre. Et donc, en fait, non seulement elle est normale, mais en fait, c'est bon d'apprendre à nos enfants à être frustrés. Alors, j'ai certainement déjà dit sur le podcast, mais c'est vraiment quelque chose qui est important et qui me tient à cœur, parce que justement, par rapport à cette approche de parentalité positive, etc., où il y a plein de bonnes choses dedans, je pense que c'est important de dire que moi, j'ai l'impression qu'on a diabolisé un peu. Les colères, la frustration, comme si tout ça c'était mal, alors que non, la colère est bonne, la frustration est bonne, on sait que la colère, ça veut dire que respectez-moi, ça envoie vraiment ce message de je ne me sens pas respectée, quelque chose d'injuste, ce n'est pas juste pour moi, et donc j'exprime ma colère. Et donc c'est important en fait que nos enfants puissent exprimer quand ils ne se sentent pas respectés, parce que s'ils ne peuvent pas le faire, ça veut dire qu'ils risquent de ne jamais le faire. Et donc, quelque part, de ne pas se faire respecter à terme. Donc, c'est important de valoriser, au contraire, la frustration, l'expression de la colère chez notre enfant. Ce n'est pas pour autant qu'on doit évidemment lui céder. Au contraire, je pense, et souvent en consultation, ça m'arrive souvent d'avoir des personnes qui consultent pour des situations justement de difficulté à gérer, la frustration de leurs enfants, les crises de colère. Souvent, ils disent, mon enfant,

  • Speaker #1

    mon fils fait des crises.

  • Speaker #0

    et Souvent, je leur dis que c'est important de vérifier d'abord comment ils réagissent à ces crises et de voir si l'enfant gagne avec ces crises.

  • Speaker #2

    De voir comment les parents réagissent.

  • Speaker #0

    Voilà.

  • Speaker #2

    Eux prennent note de leur façon de réagir de façon plus consciente.

  • Speaker #0

    C'est ça. Pour prendre conscience si, en fait, en faisant ces crises, l'enfant obtient un gain de cause, forcément, il en fait. Forcément, voilà, si le… Alors, je ne connais pas clair, mais ça aide à le voir. Ici, elle va sans doute, j'espère, nous écouter, puisque c'est pour elle qu'on réfléchit aujourd'hui. Mais j'ai envie de dire, si quand son fils fait une colère, une fois sur cinq ou sur dix même, elle cède, il a de bonnes raisons de continuer à en faire. Donc déjà, il faut bien se le dire comme parent, chaque fois que notre enfant gagne en hurlant, il est encouragé à hurler.

  • Speaker #2

    Et s'il ne cède pas, qu'elle accueille les émotions de son fils. Mais cependant, le coût est cher à payer, puisqu'elle, elle se retrouve, et c'est ce que j'avais cru comprendre, épuisée, vraiment, vraiment au fin fond du trou quelque part, parce qu'elle ne s'attendait pas, en accueillant les émotions de son enfant, d'avoir un tel... résultat au niveau de sa personne,

  • Speaker #0

    qu'est-ce qu'on pourra faire ? C'est important, tu parles d'accueillir les émotions, et c'est un mot, on le dit beaucoup, accueillir les émotions, avant on disait les gérer, maintenant on dit les accueillir, mais il y a accueil et accueil. Si mon fils fait une colère, et que je dis, l'accueil de la colère, c'est-à-dire que tu as une bonne raison d'être en colère, c'est vrai que ce n'est pas chouette pour toi que je ne t'achète pas tel jouet que tu voulais que j'achète. ou que je mette fin à ta série que tu es en train de regarder parce qu'il est l'heure de prendre le bain, je ne sais pas. Donc, au moment où les parents interviennent, et donc parce que c'est nous qui générons une frustration chez notre enfant, et c'est très bien de le faire, à ce moment-là, ils s'énervent et qu'on dit, oui, tu peux être en colère, etc., mais qu'on le dit en voulant qu'il se calme, on n'est pas en train d'accueillir. Or, il y a beaucoup de personnes qui vont dire, oui, j'accueille, j'accueille, et ça ne marche pas. Alors je dis, mais ça ne marche pas, vous voulez dire quoi ? Ben, il ne se calme pas. Alors c'est qu'on n'accueille pas, si on veut qu'il se calme quelque part. Et donc, il y a vraiment cette intention-là qui est super importante, c'est de se dire, si j'accueille, c'est vraiment, j'accueille, ok, tu as le droit d'être en colère, tu as le droit d'être fâché, tu peux piétiner, te rouler par terre, si ça te soulage, ça te fait du bien, exprime ta colère, vas-y, lâche-toi. et l'idée c'est que la maman vraiment se dise à ce moment-là et si je parle pour Claire, que Claire puisse vraiment se dire Après, il fait sa colère, il fait sa colère. Et donc, c'est beaucoup moins épuisant parce qu'il n'y a plus la lutte.

  • Speaker #2

    Oui, il y a un lâcher-prise.

  • Speaker #0

    Voilà.

  • Speaker #2

    Ce que j'entends, il y a un véritable lâcher-prise, il n'y a plus d'implication émotionnelle de la part de la maman.

  • Speaker #0

    C'est ça, exactement. Il n'y a plus,

  • Speaker #2

    quelque part, plus d'attente.

  • Speaker #0

    Voilà, l'attente, c'est qu'il fasse sa colère. Et s'il ne la fait pas, c'est très bien. Et s'il la fait, c'est très bien aussi. Or, très souvent, effectivement, on accueille l'émotion pour qu'elle s'arrête. Mais alors, ça ne s'appelle pas accueillir. Si on accueille quelqu'un chez nous, pour que la personne reparte le plus vite possible, ce n'est pas tout à fait du vrai accueil. Donc ici, l'idée, c'est vraiment de pouvoir se dire est-ce que j'accueille vraiment cette colère ou est-ce que je fais un semblant d'accueil en me disant, comme ça, il va se calmer. Et en fait, non, il ne se calme pas parce qu'il sent très bien. Les enfants ont l'art de sentir qu'elle n'est pas vraiment bien accueillie, la colère, qu'en fait, ils ne sont pas vraiment rejoints dans l'injustice. Et je pense que c'est vraiment important de pouvoir dire à l'enfant, Oui, c'est vraiment pas gai pour toi. Je te coupe au milieu de ta série et toi, t'as vraiment envie de regarder. Et je sais bien que c'est pas gai parce que moi, le soir, je me le fais à moi-même parfois. Et je suis aussi frustrée, fâchée, etc. Je ne me roule pas par terre, mais si toi, t'as besoin de te rouler par terre pour le dire ou de crier un bon coup, vas-y.

  • Speaker #2

    Et comment pourrais-tu aider les parents à arriver à se lâcher prise ? Parce que c'est vrai que c'est… J'essaie d'imaginer une maman avec un enfant frustré en face de lui. Et puis que sais-je, il reste… plein de bonbons de son anniversaire, il veut les finir, c'est plus fort que lui. Et ce moment-là, c'est pas question, il fait une colère. Mais comment réussir ? C'est peut-être un petit miracle que je te demande. Comment aider les parents qui, à lâcher prise, parce que là, on est en train de le verbaliser, mais concrètement,

  • Speaker #0

    comment faire ? Moi, je trouve que ce qui est important pour les parents, c'est de voir se mettre à la place de l'enfant, à ce moment-là, et de se dire, voilà, on est en train de m'interdire un truc. Alors, pour chaque parent, on peut imaginer, pour certains, se dire, on m'interdit de boire du café. Alors que le café est là devant moi, pour d'autres ça va être le coca, pour d'autres ça va être l'alcool, pour d'autres ça va être le chocolat, on m'interdit d'aller skier cette année alors que j'adore de skier, ou bien on m'interdit d'aller faire une balade et en me laissant fermer. Imaginer et se dire, pour l'enfant, même si nous ça nous paraît une petite interdiction, un petit truc pas important, pour l'enfant on est en train de toucher à quelque chose de très important, à sa liberté, sur un point qui, auquel il tient. leur comprendre que si moi on me faisait l'interdit du café, du ski, enfin de ce qu'on veut, si moi on me faisait cet interdit-là, comment moi je réagirais et comment je réagirais si quelqu'un me dit « mais c'est pas grave » et que là je me dirais « ah, non seulement on me l'interdit, mais en plus on me dit que c'est pas grave alors que pour moi c'est très grave » . Et donc je pense que c'est important et souvent moi d'ailleurs, en consultation avec les parents, je le dis, je dis « voilà, je ne sais pas si vous pouvez… » Je leur demande d'imaginer la dernière fois qu'eux ont été en colère. S'ils n'y arrivent pas ou qu'ils n'ont pas d'idée, alors je prends un exemple à moi, une frustration que moi j'ai eue, et je dis, moi, si à ce moment-là, quelqu'un vient me dire, je dis, calme-toi, c'est pas grave, arrête de râler, etc., ça va encore plus me mettre en colère. Voilà. Et donc, du coup, là, en général, ça, ça les aide à lâcher en se disant, je veux mettre la place de mon enfant et je prends au sérieux... Sa frustration, même si elle me paraît idiote, parce que voilà, moi je me rappelle d'une maman où c'était la tasse rose et pas la tasse bleue. Enfin voilà, parfois c'est vraiment des... C'est pas créatif. Oui, des enfants, exactement. On a hâte de trouver des choses qui les mettent en colère, qui les frustrent et qui ne sont pas très frustrants. Autant la série qu'on coupe au milieu, on peut plus se comprendre parce qu'on est tous... Voilà, ça nous parle un peu plus. autant la couleur d'une assiette ou d'un verre, mais on doit se mettre à cette place-là et se rendre compte comment nous, ça nous énerve quand en fait on n'est pas entendu dans notre colère et comment ça ne fait que mettre de l'huile sur le feu et donc les parents qui essayent de calmer la colère, ça peut marcher de nouveau, il y a plein de choses qui peuvent fonctionner mais si ça ne fonctionne pas et qu'on a comme clair qu'un enfant qui fait des crises je pense que c'est vraiment important de se poser la question ... de « est-ce que je tiens bien mes limites ? » Parce que sinon, ils ont envie de t'apprire. Il n'y a pas de pardon.

  • Speaker #2

    Il faut vraiment faire attention à bien tenir ses limites systématiquement,

  • Speaker #0

    quoi qu'il en coûte quelque part. Oui, exactement. Et du coup, puisqu'on tient bien ses limites, on va avoir une colère. Et donc là, vraiment l'accueillir en disant « mais t'as le droit, parce que c'est vrai que ce n'est pas chouette pour toi » . Moi, parfois, je me rappelle dire à mes enfants « oui, quand tu seras un papa, c'est toi qui pourras décider, mais là, ce n'est pas encore pour toi » . Et donc, c'est vrai que ce n'est pas chouette. tu as le droit de l'exprimer. Peut-être. Oui, vas-y.

  • Speaker #2

    Peut-être anticiper, se préparer, répéter un peu, puisqu'on est confronté à des collèges.

  • Speaker #0

    Oui, si on a l'impression que ça va être difficile, ça vaut la peine. Oui, oui, tu as raison.

  • Speaker #2

    Pour tenir les limites, est-ce que ça pourrait être une expérience à vivre ? Parce que je me dis, si Claire est fatiguée déjà, parce qu'elle a eu plein de frustrations, est-ce que ça ne pourrait pas être une expérience à vivre que de se préparer en amont, en se disant, voilà.

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait. C'est bien si... Mais je pense que c'est important, exactement. mais tu as raison qu'elle soit prête à tenir ses limites. Et du coup, ça veut dire, si on va encore plus en amont, réfléchir à la limite avant de la mettre. Est-ce que je vais pouvoir la tenir ? Parce que si je me dis, je vais dire non pour les bonbons achetés dans le magasin, mais si vraiment il insiste, j'irai oui. Enfin, alors il vaut mieux aussi dire oui. Donc ça, c'est important aussi, si on va en amont, et tu as raison, c'est se préparer, choisir ses combats. Parfois, peut-être pas tous les mener au bout. Mais là où on va dans un cadre, dans des limites, je pense que c'est vraiment important de les maintenir. Et puis, c'est important aussi de pouvoir se dire que la colère, ce n'est pas contre elle, la maman, c'est contre le fait qu'il n'a pas ce qu'il veut, c'est la frustration qui génère de la colère, et ce n'est pas contre la mère elle-même. Et ça, je pense que c'est important aussi, parce que c'est parfois plus facile de lâcher prise et d'accepter une colère si on ne se dit pas que c'est contre moi, que si on se dit « oui, mon enfant ne m'aime plus, et ma relation avec lui est en train de s'abîmer, etc. » Au contraire, moi, je pense que votre relation sera meilleure. Si vous pouvez rejoindre votre enfant dans sa colère, si vous lui dites « mais je comprends, c'est vrai que ce n'est pas chouette, c'est vrai que ce n'est pas bien ce qui t'arrive, c'est vrai que tu aimerais bien que maman dise oui, mais que je ne peux pas dire oui, et donc c'est vrai que c'est normal que tu râles, etc. » En fait, on nourrit la relation et l'enfant le sent très vite. Et donc, c'est vrai que les colères peuvent s'apaiser, donc ça peut donner l'impression que « ah ben voilà, j'ai trouvé une manière d'apaiser la colère » . Mais si on le fait pour apaiser la colère, je le redis peut-être en conclusion, mais ça vraiment, ne le faites pas pour apaiser la colère. accueillir là vraiment, reconnaissez-lui le droit de ne pas être d'accord, de ne pas être content, de ne pas être satisfait de ce qui se passe. On a tous le droit de ne pas être satisfait et ça lui arrivera encore de sa sang.

  • Speaker #2

    Et puis qu'il y ait des colères et des frustrations, ça ne veut pas dire qu'on n'est pas une bonne maman.

  • Speaker #0

    Exactement. Pour autant. Au contraire. Au contraire.

  • Speaker #2

    Je pense qu'on a répondu à Claire qui n'hésite pas à revenir vers nous pour nous faire un petit feedback et vous, si vous avez des questions, n'hésitez pas à nous interpeller. On est vraiment preneurs de répondre à toutes les questions qui pourraient se poser.

  • Speaker #0

    Vous nous retrouvez sur les réseaux sociaux, entre autres.

  • Speaker #2

    Très belle journée !

  • Speaker #1

    Si vous avez aimé cet épisode, mettez-nous des étoiles.

  • Speaker #0

    Elles permettront à d'autres personnes d'entendre ce podcast et de découvrir également des pistes pour avancer autrement.

Description

Comment gérer les crises de colère de votre enfant sans perdre votre calme ? 🤔 Dans cet épisode captivant de Virages - Des pistes pour avancer autrement ! </strong>, Marina Blanchart, psychologue et fondatrice de Virage, s’associe à Cathy Anchini, directrice opérationnelle de Virage et maman de deux enfants, pour explorer les défis quotidiens de la parentalité. Ensemble, elles abordent la gestion des frustrations chez les enfants, un sujet qui touche de nombreux parents, comme Claire, qui a partagé ses difficultés avec son fils de cinq ans. Virages vous offre des pistes concrètes pour naviguer à travers ces tempêtes émotionnelles !



La frustration fait partie intégrante du développement personnel de nos petits. Marina souligne que ces émotions, y compris la colère, ne doivent pas être étouffées, mais plutôt accueillies avec bienveillance. Dans cet épisode, vous découvrirez des stratégies inspirées de la thérapie brève et de l’approche systémique, qui vous permettront d'apprendre à lâcher prise et à mieux gérer les crises de colère. 🌈



Pourquoi est-il si important de mettre en pratique des outils concrets pour aider nos enfants à exprimer leurs émotions ? Parce que comprendre la source de leur frustration est essentiel pour favoriser leur bien-être et leur confiance en soi. En se mettant à la place de leur enfant, les parents peuvent mieux appréhender ces moments difficiles et transformer le stress en opportunité d’apprentissage.



Marina et Cathy partagent également des anecdotes personnelles et des conseils pratiques qui vous aideront à aborder l'éducation de manière plus sereine. Vous repartirez avec des pistes pour avancer et des outils pour résoudre les problèmes du quotidien, tout en préservant votre santé mentale. 🧠✨



Ne manquez pas cet épisode enrichissant qui vous invite à interagir avec nous ! Posez vos questions, partagez vos expériences et rejoignez la conversation autour de la parentalité et du développement personnel. Ensemble, nous pouvons créer une communauté où chacun se sent soutenu et compris. Virages est là pour vous accompagner dans ce voyage passionnant vers une parentalité épanouissante !



Écoutez dès maintenant et découvrez comment transformer les frustrations en moments de connexion et d'apprentissage. 📅💖



🎧 Écoutez l'épisode maintenant et apprenez à créer un dialogue basé sur l’écoute et le respect mutuel.


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour,

  • Speaker #1

    vous écoutez le podcast de Virage. On vous donne des pistes pour aller de l'avant,

  • Speaker #0

    parfois à contre-courant.

  • Speaker #1

    Si face à un problème, vous vous êtes déjà dit, j'ai tout essayé, je ne sais plus quoi faire, vous êtes au bon endroit. Je suis Marina Blanchard, psychologue, formatrice et fondatrice de Virage. Mon école s'inscrit dans la lignée de sel de Palo Alto, c'est-à-dire de la thérapie brève systémique. Aujourd'hui, je suis avec Cathy Anchini, les mamans de deux enfants. et aussi la directrice opérationnelle de Virage, elle va me challenger pour un épisode adressé spécifiquement aux parents.

  • Speaker #0

    Bonjour Cathy !

  • Speaker #2

    Bonjour Marina !

  • Speaker #0

    Alors cette fois-ci, c'est toi qui as un sujet, je pense que tu as eu par les réseaux sociaux ? Tout à fait,

  • Speaker #2

    j'ai été contactée, j'ai eu un message d'une maman sur les réseaux sociaux. Claire qui me contacte parce qu'en fait, elle a vraiment du mal à gérer les frustrations qu'elle rencontre avec son enfant. Je fais un gros raccourci. en disant cela, mais en fait, elle m'explique qu'à l'âge de 40 ans, elle a un petit garçon qui a 5 ans, elle s'investit énormément avec son petit garçon, elle a regardé plein de podcasts comme on leur propose pour le moment, elle lit des ouvrages sur la parentalité positive, excuse-moi, et peu importe toute la bonne volonté, la patience qu'elle met dans l'éducation de son petit garçon, elle se rend compte qu'elle est confrontée régulièrement à des frustrations. Et elle ne sait pas comment réagir, comment gérer tout cela, parce que malgré tout ce qu'elle met en place, ça ne fonctionne pas comme elle aurait osé l'imaginer. Et donc, c'est vraiment très fatigant pour elle. Qu'est-ce qu'on pourrait faire ? Marina, qu'est-ce que tu proposes ?

  • Speaker #0

    Alors, qu'est-ce que je propose ? D'abord, la première chose que j'ai envie de dire, c'est que la frustration est normale, en fait. J'ai l'impression que les parents aimeraient, et évidemment, moi, j'aurais aimé aussi éduquer mes quatre enfants sans qu'ils soient jamais frustrés de leur vie. Mais même si moi, à la limite, que... maman ou n'importe quel parent pourrait se dire j'évite, j'évite, j'évite les frustrations, la vie va en mettre. Et donc, en fait, non seulement elle est normale, mais en fait, c'est bon d'apprendre à nos enfants à être frustrés. Alors, j'ai certainement déjà dit sur le podcast, mais c'est vraiment quelque chose qui est important et qui me tient à cœur, parce que justement, par rapport à cette approche de parentalité positive, etc., où il y a plein de bonnes choses dedans, je pense que c'est important de dire que moi, j'ai l'impression qu'on a diabolisé un peu. Les colères, la frustration, comme si tout ça c'était mal, alors que non, la colère est bonne, la frustration est bonne, on sait que la colère, ça veut dire que respectez-moi, ça envoie vraiment ce message de je ne me sens pas respectée, quelque chose d'injuste, ce n'est pas juste pour moi, et donc j'exprime ma colère. Et donc c'est important en fait que nos enfants puissent exprimer quand ils ne se sentent pas respectés, parce que s'ils ne peuvent pas le faire, ça veut dire qu'ils risquent de ne jamais le faire. Et donc, quelque part, de ne pas se faire respecter à terme. Donc, c'est important de valoriser, au contraire, la frustration, l'expression de la colère chez notre enfant. Ce n'est pas pour autant qu'on doit évidemment lui céder. Au contraire, je pense, et souvent en consultation, ça m'arrive souvent d'avoir des personnes qui consultent pour des situations justement de difficulté à gérer, la frustration de leurs enfants, les crises de colère. Souvent, ils disent, mon enfant,

  • Speaker #1

    mon fils fait des crises.

  • Speaker #0

    et Souvent, je leur dis que c'est important de vérifier d'abord comment ils réagissent à ces crises et de voir si l'enfant gagne avec ces crises.

  • Speaker #2

    De voir comment les parents réagissent.

  • Speaker #0

    Voilà.

  • Speaker #2

    Eux prennent note de leur façon de réagir de façon plus consciente.

  • Speaker #0

    C'est ça. Pour prendre conscience si, en fait, en faisant ces crises, l'enfant obtient un gain de cause, forcément, il en fait. Forcément, voilà, si le… Alors, je ne connais pas clair, mais ça aide à le voir. Ici, elle va sans doute, j'espère, nous écouter, puisque c'est pour elle qu'on réfléchit aujourd'hui. Mais j'ai envie de dire, si quand son fils fait une colère, une fois sur cinq ou sur dix même, elle cède, il a de bonnes raisons de continuer à en faire. Donc déjà, il faut bien se le dire comme parent, chaque fois que notre enfant gagne en hurlant, il est encouragé à hurler.

  • Speaker #2

    Et s'il ne cède pas, qu'elle accueille les émotions de son fils. Mais cependant, le coût est cher à payer, puisqu'elle, elle se retrouve, et c'est ce que j'avais cru comprendre, épuisée, vraiment, vraiment au fin fond du trou quelque part, parce qu'elle ne s'attendait pas, en accueillant les émotions de son enfant, d'avoir un tel... résultat au niveau de sa personne,

  • Speaker #0

    qu'est-ce qu'on pourra faire ? C'est important, tu parles d'accueillir les émotions, et c'est un mot, on le dit beaucoup, accueillir les émotions, avant on disait les gérer, maintenant on dit les accueillir, mais il y a accueil et accueil. Si mon fils fait une colère, et que je dis, l'accueil de la colère, c'est-à-dire que tu as une bonne raison d'être en colère, c'est vrai que ce n'est pas chouette pour toi que je ne t'achète pas tel jouet que tu voulais que j'achète. ou que je mette fin à ta série que tu es en train de regarder parce qu'il est l'heure de prendre le bain, je ne sais pas. Donc, au moment où les parents interviennent, et donc parce que c'est nous qui générons une frustration chez notre enfant, et c'est très bien de le faire, à ce moment-là, ils s'énervent et qu'on dit, oui, tu peux être en colère, etc., mais qu'on le dit en voulant qu'il se calme, on n'est pas en train d'accueillir. Or, il y a beaucoup de personnes qui vont dire, oui, j'accueille, j'accueille, et ça ne marche pas. Alors je dis, mais ça ne marche pas, vous voulez dire quoi ? Ben, il ne se calme pas. Alors c'est qu'on n'accueille pas, si on veut qu'il se calme quelque part. Et donc, il y a vraiment cette intention-là qui est super importante, c'est de se dire, si j'accueille, c'est vraiment, j'accueille, ok, tu as le droit d'être en colère, tu as le droit d'être fâché, tu peux piétiner, te rouler par terre, si ça te soulage, ça te fait du bien, exprime ta colère, vas-y, lâche-toi. et l'idée c'est que la maman vraiment se dise à ce moment-là et si je parle pour Claire, que Claire puisse vraiment se dire Après, il fait sa colère, il fait sa colère. Et donc, c'est beaucoup moins épuisant parce qu'il n'y a plus la lutte.

  • Speaker #2

    Oui, il y a un lâcher-prise.

  • Speaker #0

    Voilà.

  • Speaker #2

    Ce que j'entends, il y a un véritable lâcher-prise, il n'y a plus d'implication émotionnelle de la part de la maman.

  • Speaker #0

    C'est ça, exactement. Il n'y a plus,

  • Speaker #2

    quelque part, plus d'attente.

  • Speaker #0

    Voilà, l'attente, c'est qu'il fasse sa colère. Et s'il ne la fait pas, c'est très bien. Et s'il la fait, c'est très bien aussi. Or, très souvent, effectivement, on accueille l'émotion pour qu'elle s'arrête. Mais alors, ça ne s'appelle pas accueillir. Si on accueille quelqu'un chez nous, pour que la personne reparte le plus vite possible, ce n'est pas tout à fait du vrai accueil. Donc ici, l'idée, c'est vraiment de pouvoir se dire est-ce que j'accueille vraiment cette colère ou est-ce que je fais un semblant d'accueil en me disant, comme ça, il va se calmer. Et en fait, non, il ne se calme pas parce qu'il sent très bien. Les enfants ont l'art de sentir qu'elle n'est pas vraiment bien accueillie, la colère, qu'en fait, ils ne sont pas vraiment rejoints dans l'injustice. Et je pense que c'est vraiment important de pouvoir dire à l'enfant, Oui, c'est vraiment pas gai pour toi. Je te coupe au milieu de ta série et toi, t'as vraiment envie de regarder. Et je sais bien que c'est pas gai parce que moi, le soir, je me le fais à moi-même parfois. Et je suis aussi frustrée, fâchée, etc. Je ne me roule pas par terre, mais si toi, t'as besoin de te rouler par terre pour le dire ou de crier un bon coup, vas-y.

  • Speaker #2

    Et comment pourrais-tu aider les parents à arriver à se lâcher prise ? Parce que c'est vrai que c'est… J'essaie d'imaginer une maman avec un enfant frustré en face de lui. Et puis que sais-je, il reste… plein de bonbons de son anniversaire, il veut les finir, c'est plus fort que lui. Et ce moment-là, c'est pas question, il fait une colère. Mais comment réussir ? C'est peut-être un petit miracle que je te demande. Comment aider les parents qui, à lâcher prise, parce que là, on est en train de le verbaliser, mais concrètement,

  • Speaker #0

    comment faire ? Moi, je trouve que ce qui est important pour les parents, c'est de voir se mettre à la place de l'enfant, à ce moment-là, et de se dire, voilà, on est en train de m'interdire un truc. Alors, pour chaque parent, on peut imaginer, pour certains, se dire, on m'interdit de boire du café. Alors que le café est là devant moi, pour d'autres ça va être le coca, pour d'autres ça va être l'alcool, pour d'autres ça va être le chocolat, on m'interdit d'aller skier cette année alors que j'adore de skier, ou bien on m'interdit d'aller faire une balade et en me laissant fermer. Imaginer et se dire, pour l'enfant, même si nous ça nous paraît une petite interdiction, un petit truc pas important, pour l'enfant on est en train de toucher à quelque chose de très important, à sa liberté, sur un point qui, auquel il tient. leur comprendre que si moi on me faisait l'interdit du café, du ski, enfin de ce qu'on veut, si moi on me faisait cet interdit-là, comment moi je réagirais et comment je réagirais si quelqu'un me dit « mais c'est pas grave » et que là je me dirais « ah, non seulement on me l'interdit, mais en plus on me dit que c'est pas grave alors que pour moi c'est très grave » . Et donc je pense que c'est important et souvent moi d'ailleurs, en consultation avec les parents, je le dis, je dis « voilà, je ne sais pas si vous pouvez… » Je leur demande d'imaginer la dernière fois qu'eux ont été en colère. S'ils n'y arrivent pas ou qu'ils n'ont pas d'idée, alors je prends un exemple à moi, une frustration que moi j'ai eue, et je dis, moi, si à ce moment-là, quelqu'un vient me dire, je dis, calme-toi, c'est pas grave, arrête de râler, etc., ça va encore plus me mettre en colère. Voilà. Et donc, du coup, là, en général, ça, ça les aide à lâcher en se disant, je veux mettre la place de mon enfant et je prends au sérieux... Sa frustration, même si elle me paraît idiote, parce que voilà, moi je me rappelle d'une maman où c'était la tasse rose et pas la tasse bleue. Enfin voilà, parfois c'est vraiment des... C'est pas créatif. Oui, des enfants, exactement. On a hâte de trouver des choses qui les mettent en colère, qui les frustrent et qui ne sont pas très frustrants. Autant la série qu'on coupe au milieu, on peut plus se comprendre parce qu'on est tous... Voilà, ça nous parle un peu plus. autant la couleur d'une assiette ou d'un verre, mais on doit se mettre à cette place-là et se rendre compte comment nous, ça nous énerve quand en fait on n'est pas entendu dans notre colère et comment ça ne fait que mettre de l'huile sur le feu et donc les parents qui essayent de calmer la colère, ça peut marcher de nouveau, il y a plein de choses qui peuvent fonctionner mais si ça ne fonctionne pas et qu'on a comme clair qu'un enfant qui fait des crises je pense que c'est vraiment important de se poser la question ... de « est-ce que je tiens bien mes limites ? » Parce que sinon, ils ont envie de t'apprire. Il n'y a pas de pardon.

  • Speaker #2

    Il faut vraiment faire attention à bien tenir ses limites systématiquement,

  • Speaker #0

    quoi qu'il en coûte quelque part. Oui, exactement. Et du coup, puisqu'on tient bien ses limites, on va avoir une colère. Et donc là, vraiment l'accueillir en disant « mais t'as le droit, parce que c'est vrai que ce n'est pas chouette pour toi » . Moi, parfois, je me rappelle dire à mes enfants « oui, quand tu seras un papa, c'est toi qui pourras décider, mais là, ce n'est pas encore pour toi » . Et donc, c'est vrai que ce n'est pas chouette. tu as le droit de l'exprimer. Peut-être. Oui, vas-y.

  • Speaker #2

    Peut-être anticiper, se préparer, répéter un peu, puisqu'on est confronté à des collèges.

  • Speaker #0

    Oui, si on a l'impression que ça va être difficile, ça vaut la peine. Oui, oui, tu as raison.

  • Speaker #2

    Pour tenir les limites, est-ce que ça pourrait être une expérience à vivre ? Parce que je me dis, si Claire est fatiguée déjà, parce qu'elle a eu plein de frustrations, est-ce que ça ne pourrait pas être une expérience à vivre que de se préparer en amont, en se disant, voilà.

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait. C'est bien si... Mais je pense que c'est important, exactement. mais tu as raison qu'elle soit prête à tenir ses limites. Et du coup, ça veut dire, si on va encore plus en amont, réfléchir à la limite avant de la mettre. Est-ce que je vais pouvoir la tenir ? Parce que si je me dis, je vais dire non pour les bonbons achetés dans le magasin, mais si vraiment il insiste, j'irai oui. Enfin, alors il vaut mieux aussi dire oui. Donc ça, c'est important aussi, si on va en amont, et tu as raison, c'est se préparer, choisir ses combats. Parfois, peut-être pas tous les mener au bout. Mais là où on va dans un cadre, dans des limites, je pense que c'est vraiment important de les maintenir. Et puis, c'est important aussi de pouvoir se dire que la colère, ce n'est pas contre elle, la maman, c'est contre le fait qu'il n'a pas ce qu'il veut, c'est la frustration qui génère de la colère, et ce n'est pas contre la mère elle-même. Et ça, je pense que c'est important aussi, parce que c'est parfois plus facile de lâcher prise et d'accepter une colère si on ne se dit pas que c'est contre moi, que si on se dit « oui, mon enfant ne m'aime plus, et ma relation avec lui est en train de s'abîmer, etc. » Au contraire, moi, je pense que votre relation sera meilleure. Si vous pouvez rejoindre votre enfant dans sa colère, si vous lui dites « mais je comprends, c'est vrai que ce n'est pas chouette, c'est vrai que ce n'est pas bien ce qui t'arrive, c'est vrai que tu aimerais bien que maman dise oui, mais que je ne peux pas dire oui, et donc c'est vrai que c'est normal que tu râles, etc. » En fait, on nourrit la relation et l'enfant le sent très vite. Et donc, c'est vrai que les colères peuvent s'apaiser, donc ça peut donner l'impression que « ah ben voilà, j'ai trouvé une manière d'apaiser la colère » . Mais si on le fait pour apaiser la colère, je le redis peut-être en conclusion, mais ça vraiment, ne le faites pas pour apaiser la colère. accueillir là vraiment, reconnaissez-lui le droit de ne pas être d'accord, de ne pas être content, de ne pas être satisfait de ce qui se passe. On a tous le droit de ne pas être satisfait et ça lui arrivera encore de sa sang.

  • Speaker #2

    Et puis qu'il y ait des colères et des frustrations, ça ne veut pas dire qu'on n'est pas une bonne maman.

  • Speaker #0

    Exactement. Pour autant. Au contraire. Au contraire.

  • Speaker #2

    Je pense qu'on a répondu à Claire qui n'hésite pas à revenir vers nous pour nous faire un petit feedback et vous, si vous avez des questions, n'hésitez pas à nous interpeller. On est vraiment preneurs de répondre à toutes les questions qui pourraient se poser.

  • Speaker #0

    Vous nous retrouvez sur les réseaux sociaux, entre autres.

  • Speaker #2

    Très belle journée !

  • Speaker #1

    Si vous avez aimé cet épisode, mettez-nous des étoiles.

  • Speaker #0

    Elles permettront à d'autres personnes d'entendre ce podcast et de découvrir également des pistes pour avancer autrement.

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