- Speaker #0
Bonjour,
- Speaker #1
vous écoutez le podcast de Virage. On vous donne des pistes pour aller de l'avant,
- Speaker #0
parfois Ă contre-courant.
- Speaker #1
Si face Ă un problĂšme, vous vous ĂȘtes dĂ©jĂ dit, j'ai tout essayĂ©, je ne sais plus quoi faire, vous ĂȘtes au bon endroit. Je suis Marina Blanchard, psychologue, formatrice et fondatrice de Virage. Mon Ă©cole s'inscrit dans la lignĂ©e de sel de Palo Alto, c'est-Ă -dire de la thĂ©rapie brĂšve systĂ©mique. Aujourd'hui, je suis avec Cathy Anchini, les mamans de deux enfants. et aussi la directrice opĂ©rationnelle de Virage, elle va me challenger pour un Ă©pisode adressĂ© spĂ©cifiquement aux parents.
- Speaker #0
Bonjour Cathy !
- Speaker #2
Bonjour Marina !
- Speaker #0
Alors cette fois-ci, c'est toi qui as un sujet, je pense que tu as eu par les réseaux sociaux ? Tout à fait,
- Speaker #2
j'ai été contactée, j'ai eu un message d'une maman sur les réseaux sociaux. Claire qui me contacte parce qu'en fait, elle a vraiment du mal à gérer les frustrations qu'elle rencontre avec son enfant. Je fais un gros raccourci. en disant cela, mais en fait, elle m'explique qu'à l'ùge de 40 ans, elle a un petit garçon qui a 5 ans, elle s'investit énormément avec son petit garçon, elle a regardé plein de podcasts comme on leur propose pour le moment, elle lit des ouvrages sur la parentalité positive, excuse-moi, et peu importe toute la bonne volonté, la patience qu'elle met dans l'éducation de son petit garçon, elle se rend compte qu'elle est confrontée réguliÚrement à des frustrations. Et elle ne sait pas comment réagir, comment gérer tout cela, parce que malgré tout ce qu'elle met en place, ça ne fonctionne pas comme elle aurait osé l'imaginer. Et donc, c'est vraiment trÚs fatigant pour elle. Qu'est-ce qu'on pourrait faire ? Marina, qu'est-ce que tu proposes ?
- Speaker #0
Alors, qu'est-ce que je propose ? D'abord, la premiĂšre chose que j'ai envie de dire, c'est que la frustration est normale, en fait. J'ai l'impression que les parents aimeraient, et Ă©videmment, moi, j'aurais aimĂ© aussi Ă©duquer mes quatre enfants sans qu'ils soient jamais frustrĂ©s de leur vie. Mais mĂȘme si moi, Ă la limite, que... maman ou n'importe quel parent pourrait se dire j'Ă©vite, j'Ă©vite, j'Ă©vite les frustrations, la vie va en mettre. Et donc, en fait, non seulement elle est normale, mais en fait, c'est bon d'apprendre Ă nos enfants Ă ĂȘtre frustrĂ©s. Alors, j'ai certainement dĂ©jĂ dit sur le podcast, mais c'est vraiment quelque chose qui est important et qui me tient Ă cĆur, parce que justement, par rapport Ă cette approche de parentalitĂ© positive, etc., oĂč il y a plein de bonnes choses dedans, je pense que c'est important de dire que moi, j'ai l'impression qu'on a diabolisĂ© un peu. Les colĂšres, la frustration, comme si tout ça c'Ă©tait mal, alors que non, la colĂšre est bonne, la frustration est bonne, on sait que la colĂšre, ça veut dire que respectez-moi, ça envoie vraiment ce message de je ne me sens pas respectĂ©e, quelque chose d'injuste, ce n'est pas juste pour moi, et donc j'exprime ma colĂšre. Et donc c'est important en fait que nos enfants puissent exprimer quand ils ne se sentent pas respectĂ©s, parce que s'ils ne peuvent pas le faire, ça veut dire qu'ils risquent de ne jamais le faire. Et donc, quelque part, de ne pas se faire respecter Ă terme. Donc, c'est important de valoriser, au contraire, la frustration, l'expression de la colĂšre chez notre enfant. Ce n'est pas pour autant qu'on doit Ă©videmment lui cĂ©der. Au contraire, je pense, et souvent en consultation, ça m'arrive souvent d'avoir des personnes qui consultent pour des situations justement de difficultĂ© Ă gĂ©rer, la frustration de leurs enfants, les crises de colĂšre. Souvent, ils disent, mon enfant,
- Speaker #1
mon fils fait des crises.
- Speaker #0
et Souvent, je leur dis que c'est important de vérifier d'abord comment ils réagissent à ces crises et de voir si l'enfant gagne avec ces crises.
- Speaker #2
De voir comment les parents réagissent.
- Speaker #0
VoilĂ .
- Speaker #2
Eux prennent note de leur façon de réagir de façon plus consciente.
- Speaker #0
C'est ça. Pour prendre conscience si, en fait, en faisant ces crises, l'enfant obtient un gain de cause, forcĂ©ment, il en fait. ForcĂ©ment, voilĂ , si le⊠Alors, je ne connais pas clair, mais ça aide Ă le voir. Ici, elle va sans doute, j'espĂšre, nous Ă©couter, puisque c'est pour elle qu'on rĂ©flĂ©chit aujourd'hui. Mais j'ai envie de dire, si quand son fils fait une colĂšre, une fois sur cinq ou sur dix mĂȘme, elle cĂšde, il a de bonnes raisons de continuer Ă en faire. Donc dĂ©jĂ , il faut bien se le dire comme parent, chaque fois que notre enfant gagne en hurlant, il est encouragĂ© Ă hurler.
- Speaker #2
Et s'il ne cÚde pas, qu'elle accueille les émotions de son fils. Mais cependant, le coût est cher à payer, puisqu'elle, elle se retrouve, et c'est ce que j'avais cru comprendre, épuisée, vraiment, vraiment au fin fond du trou quelque part, parce qu'elle ne s'attendait pas, en accueillant les émotions de son enfant, d'avoir un tel... résultat au niveau de sa personne,
- Speaker #0
qu'est-ce qu'on pourra faire ? C'est important, tu parles d'accueillir les Ă©motions, et c'est un mot, on le dit beaucoup, accueillir les Ă©motions, avant on disait les gĂ©rer, maintenant on dit les accueillir, mais il y a accueil et accueil. Si mon fils fait une colĂšre, et que je dis, l'accueil de la colĂšre, c'est-Ă -dire que tu as une bonne raison d'ĂȘtre en colĂšre, c'est vrai que ce n'est pas chouette pour toi que je ne t'achĂšte pas tel jouet que tu voulais que j'achĂšte. ou que je mette fin Ă ta sĂ©rie que tu es en train de regarder parce qu'il est l'heure de prendre le bain, je ne sais pas. Donc, au moment oĂč les parents interviennent, et donc parce que c'est nous qui gĂ©nĂ©rons une frustration chez notre enfant, et c'est trĂšs bien de le faire, Ă ce moment-lĂ , ils s'Ă©nervent et qu'on dit, oui, tu peux ĂȘtre en colĂšre, etc., mais qu'on le dit en voulant qu'il se calme, on n'est pas en train d'accueillir. Or, il y a beaucoup de personnes qui vont dire, oui, j'accueille, j'accueille, et ça ne marche pas. Alors je dis, mais ça ne marche pas, vous voulez dire quoi ? Ben, il ne se calme pas. Alors c'est qu'on n'accueille pas, si on veut qu'il se calme quelque part. Et donc, il y a vraiment cette intention-lĂ qui est super importante, c'est de se dire, si j'accueille, c'est vraiment, j'accueille, ok, tu as le droit d'ĂȘtre en colĂšre, tu as le droit d'ĂȘtre fĂąchĂ©, tu peux piĂ©tiner, te rouler par terre, si ça te soulage, ça te fait du bien, exprime ta colĂšre, vas-y, lĂąche-toi. et l'idĂ©e c'est que la maman vraiment se dise Ă ce moment-lĂ et si je parle pour Claire, que Claire puisse vraiment se dire AprĂšs, il fait sa colĂšre, il fait sa colĂšre. Et donc, c'est beaucoup moins Ă©puisant parce qu'il n'y a plus la lutte.
- Speaker #2
Oui, il y a un lĂącher-prise.
- Speaker #0
VoilĂ .
- Speaker #2
Ce que j'entends, il y a un véritable lùcher-prise, il n'y a plus d'implication émotionnelle de la part de la maman.
- Speaker #0
C'est ça, exactement. Il n'y a plus,
- Speaker #2
quelque part, plus d'attente.
- Speaker #0
VoilĂ , l'attente, c'est qu'il fasse sa colĂšre. Et s'il ne la fait pas, c'est trĂšs bien. Et s'il la fait, c'est trĂšs bien aussi. Or, trĂšs souvent, effectivement, on accueille l'Ă©motion pour qu'elle s'arrĂȘte. Mais alors, ça ne s'appelle pas accueillir. Si on accueille quelqu'un chez nous, pour que la personne reparte le plus vite possible, ce n'est pas tout Ă fait du vrai accueil. Donc ici, l'idĂ©e, c'est vraiment de pouvoir se dire est-ce que j'accueille vraiment cette colĂšre ou est-ce que je fais un semblant d'accueil en me disant, comme ça, il va se calmer. Et en fait, non, il ne se calme pas parce qu'il sent trĂšs bien. Les enfants ont l'art de sentir qu'elle n'est pas vraiment bien accueillie, la colĂšre, qu'en fait, ils ne sont pas vraiment rejoints dans l'injustice. Et je pense que c'est vraiment important de pouvoir dire Ă l'enfant, Oui, c'est vraiment pas gai pour toi. Je te coupe au milieu de ta sĂ©rie et toi, t'as vraiment envie de regarder. Et je sais bien que c'est pas gai parce que moi, le soir, je me le fais Ă moi-mĂȘme parfois. Et je suis aussi frustrĂ©e, fĂąchĂ©e, etc. Je ne me roule pas par terre, mais si toi, t'as besoin de te rouler par terre pour le dire ou de crier un bon coup, vas-y.
- Speaker #2
Et comment pourrais-tu aider les parents Ă arriver Ă se lĂącher prise ? Parce que c'est vrai que c'est⊠J'essaie d'imaginer une maman avec un enfant frustrĂ© en face de lui. Et puis que sais-je, il reste⊠plein de bonbons de son anniversaire, il veut les finir, c'est plus fort que lui. Et ce moment-lĂ , c'est pas question, il fait une colĂšre. Mais comment rĂ©ussir ? C'est peut-ĂȘtre un petit miracle que je te demande. Comment aider les parents qui, Ă lĂącher prise, parce que lĂ , on est en train de le verbaliser, mais concrĂštement,
- Speaker #0
comment faire ? Moi, je trouve que ce qui est important pour les parents, c'est de voir se mettre Ă la place de l'enfant, Ă ce moment-lĂ , et de se dire, voilĂ , on est en train de m'interdire un truc. Alors, pour chaque parent, on peut imaginer, pour certains, se dire, on m'interdit de boire du cafĂ©. Alors que le cafĂ© est lĂ devant moi, pour d'autres ça va ĂȘtre le coca, pour d'autres ça va ĂȘtre l'alcool, pour d'autres ça va ĂȘtre le chocolat, on m'interdit d'aller skier cette annĂ©e alors que j'adore de skier, ou bien on m'interdit d'aller faire une balade et en me laissant fermer. Imaginer et se dire, pour l'enfant, mĂȘme si nous ça nous paraĂźt une petite interdiction, un petit truc pas important, pour l'enfant on est en train de toucher Ă quelque chose de trĂšs important, Ă sa libertĂ©, sur un point qui, auquel il tient. leur comprendre que si moi on me faisait l'interdit du cafĂ©, du ski, enfin de ce qu'on veut, si moi on me faisait cet interdit-lĂ , comment moi je rĂ©agirais et comment je rĂ©agirais si quelqu'un me dit « mais c'est pas grave » et que lĂ je me dirais « ah, non seulement on me l'interdit, mais en plus on me dit que c'est pas grave alors que pour moi c'est trĂšs grave » . Et donc je pense que c'est important et souvent moi d'ailleurs, en consultation avec les parents, je le dis, je dis « voilĂ , je ne sais pas si vous pouvez⊠» Je leur demande d'imaginer la derniĂšre fois qu'eux ont Ă©tĂ© en colĂšre. S'ils n'y arrivent pas ou qu'ils n'ont pas d'idĂ©e, alors je prends un exemple Ă moi, une frustration que moi j'ai eue, et je dis, moi, si Ă ce moment-lĂ , quelqu'un vient me dire, je dis, calme-toi, c'est pas grave, arrĂȘte de rĂąler, etc., ça va encore plus me mettre en colĂšre. VoilĂ . Et donc, du coup, lĂ , en gĂ©nĂ©ral, ça, ça les aide Ă lĂącher en se disant, je veux mettre la place de mon enfant et je prends au sĂ©rieux... Sa frustration, mĂȘme si elle me paraĂźt idiote, parce que voilĂ , moi je me rappelle d'une maman oĂč c'Ă©tait la tasse rose et pas la tasse bleue. Enfin voilĂ , parfois c'est vraiment des... C'est pas crĂ©atif. Oui, des enfants, exactement. On a hĂąte de trouver des choses qui les mettent en colĂšre, qui les frustrent et qui ne sont pas trĂšs frustrants. Autant la sĂ©rie qu'on coupe au milieu, on peut plus se comprendre parce qu'on est tous... VoilĂ , ça nous parle un peu plus. autant la couleur d'une assiette ou d'un verre, mais on doit se mettre Ă cette place-lĂ et se rendre compte comment nous, ça nous Ă©nerve quand en fait on n'est pas entendu dans notre colĂšre et comment ça ne fait que mettre de l'huile sur le feu et donc les parents qui essayent de calmer la colĂšre, ça peut marcher de nouveau, il y a plein de choses qui peuvent fonctionner mais si ça ne fonctionne pas et qu'on a comme clair qu'un enfant qui fait des crises je pense que c'est vraiment important de se poser la question ... de « est-ce que je tiens bien mes limites ? » Parce que sinon, ils ont envie de t'apprire. Il n'y a pas de pardon.
- Speaker #2
Il faut vraiment faire attention à bien tenir ses limites systématiquement,
- Speaker #0
quoi qu'il en coĂ»te quelque part. Oui, exactement. Et du coup, puisqu'on tient bien ses limites, on va avoir une colĂšre. Et donc lĂ , vraiment l'accueillir en disant « mais t'as le droit, parce que c'est vrai que ce n'est pas chouette pour toi » . Moi, parfois, je me rappelle dire Ă mes enfants « oui, quand tu seras un papa, c'est toi qui pourras dĂ©cider, mais lĂ , ce n'est pas encore pour toi » . Et donc, c'est vrai que ce n'est pas chouette. tu as le droit de l'exprimer. Peut-ĂȘtre. Oui, vas-y.
- Speaker #2
Peut-ĂȘtre anticiper, se prĂ©parer, rĂ©pĂ©ter un peu, puisqu'on est confrontĂ© Ă des collĂšges.
- Speaker #0
Oui, si on a l'impression que ça va ĂȘtre difficile, ça vaut la peine. Oui, oui, tu as raison.
- Speaker #2
Pour tenir les limites, est-ce que ça pourrait ĂȘtre une expĂ©rience Ă vivre ? Parce que je me dis, si Claire est fatiguĂ©e dĂ©jĂ , parce qu'elle a eu plein de frustrations, est-ce que ça ne pourrait pas ĂȘtre une expĂ©rience Ă vivre que de se prĂ©parer en amont, en se disant, voilĂ .
- Speaker #0
Oui, tout Ă fait. C'est bien si... Mais je pense que c'est important, exactement. mais tu as raison qu'elle soit prĂȘte Ă tenir ses limites. Et du coup, ça veut dire, si on va encore plus en amont, rĂ©flĂ©chir Ă la limite avant de la mettre. Est-ce que je vais pouvoir la tenir ? Parce que si je me dis, je vais dire non pour les bonbons achetĂ©s dans le magasin, mais si vraiment il insiste, j'irai oui. Enfin, alors il vaut mieux aussi dire oui. Donc ça, c'est important aussi, si on va en amont, et tu as raison, c'est se prĂ©parer, choisir ses combats. Parfois, peut-ĂȘtre pas tous les mener au bout. Mais lĂ oĂč on va dans un cadre, dans des limites, je pense que c'est vraiment important de les maintenir. Et puis, c'est important aussi de pouvoir se dire que la colĂšre, ce n'est pas contre elle, la maman, c'est contre le fait qu'il n'a pas ce qu'il veut, c'est la frustration qui gĂ©nĂšre de la colĂšre, et ce n'est pas contre la mĂšre elle-mĂȘme. Et ça, je pense que c'est important aussi, parce que c'est parfois plus facile de lĂącher prise et d'accepter une colĂšre si on ne se dit pas que c'est contre moi, que si on se dit « oui, mon enfant ne m'aime plus, et ma relation avec lui est en train de s'abĂźmer, etc. » Au contraire, moi, je pense que votre relation sera meilleure. Si vous pouvez rejoindre votre enfant dans sa colĂšre, si vous lui dites « mais je comprends, c'est vrai que ce n'est pas chouette, c'est vrai que ce n'est pas bien ce qui t'arrive, c'est vrai que tu aimerais bien que maman dise oui, mais que je ne peux pas dire oui, et donc c'est vrai que c'est normal que tu rĂąles, etc. » En fait, on nourrit la relation et l'enfant le sent trĂšs vite. Et donc, c'est vrai que les colĂšres peuvent s'apaiser, donc ça peut donner l'impression que « ah ben voilĂ , j'ai trouvĂ© une maniĂšre d'apaiser la colĂšre » . Mais si on le fait pour apaiser la colĂšre, je le redis peut-ĂȘtre en conclusion, mais ça vraiment, ne le faites pas pour apaiser la colĂšre. accueillir lĂ vraiment, reconnaissez-lui le droit de ne pas ĂȘtre d'accord, de ne pas ĂȘtre content, de ne pas ĂȘtre satisfait de ce qui se passe. On a tous le droit de ne pas ĂȘtre satisfait et ça lui arrivera encore de sa sang.
- Speaker #2
Et puis qu'il y ait des colÚres et des frustrations, ça ne veut pas dire qu'on n'est pas une bonne maman.
- Speaker #0
Exactement. Pour autant. Au contraire. Au contraire.
- Speaker #2
Je pense qu'on a répondu à Claire qui n'hésite pas à revenir vers nous pour nous faire un petit feedback et vous, si vous avez des questions, n'hésitez pas à nous interpeller. On est vraiment preneurs de répondre à toutes les questions qui pourraient se poser.
- Speaker #0
Vous nous retrouvez sur les réseaux sociaux, entre autres.
- Speaker #2
TrÚs belle journée !
- Speaker #1
Si vous avez aimé cet épisode, mettez-nous des étoiles.
- Speaker #0
Elles permettront à d'autres personnes d'entendre ce podcast et de découvrir également des pistes pour avancer autrement.