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Virages - Des pistes pour avancer autrement !

#176 J'ai l'impression que mon fils ne veut plus me voir... Comment améliorer la communication entre parents et enfants adultes ? 🌟

#176 J'ai l'impression que mon fils ne veut plus me voir... Comment améliorer la communication entre parents et enfants adultes ? 🌟

12min |18/06/2025
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#176 J'ai l'impression que mon fils ne veut plus me voir... Comment améliorer la communication entre parents et enfants adultes ? 🌟

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12min |18/06/2025
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Description

Les relations parents-enfants adultes sont-elles plus complexes que jamais ? Dans cet épisode du podcast "Virages - Des pistes pour avancer autrement ! "</strong>, nous plongeons dans les défis émotionnels et relationnels que rencontrent de nombreuses familles aujourd'hui. Marina Blanchart, psychologue et fondatrice de Virage, s'entretient avec Sébastien Baffrey, un jeune de 24 ans, pour explorer ces dynamiques souvent délicates. Ensemble, ils abordent le cas d'une mère qui lutte pour maintenir un lien chaleureux avec son fils, qui semble distant et peu communicatif. Est-ce le signe d'un burnout émotionnel ou simplement d'une quête d'indépendance ? 🤔



Marina partage des pistes concrètes pour comprendre et améliorer la communication au sein de la famille. Elle évoque l'importance de l'expression des émotions, en suggérant que la mère partage sa tristesse avec son fils, tout en se posant la question cruciale : comment cela sera-t-il perçu ? Sébastien, de son côté, rappelle que même les jeunes qui ne donnent pas souvent de nouvelles peuvent être heureux dans leur indépendance. Cette réflexion ouvre la porte à une approche systémique de la relation parent-enfant, où chacun a sa place et ses responsabilités.



Dans cet épisode, nous découvrons comment trouver un équilibre entre l'amour inconditionnel des parents et le besoin d'autonomie des enfants. Les outils concrets proposés par Marina et Sébastien offrent des pistes pour avancer, en favorisant une communication plus ouverte et honnête. Que vous soyez parent, jeune adulte ou simplement en quête de développement personnel, cet épisode regorge d'enseignements sur le bien-être familial et la gestion des émotions. 🌟



Ne manquez pas cette discussion enrichissante qui vous donnera des clés pour naviguer dans les eaux parfois tumultueuses de la parentalité et de l'adolescence. Rejoignez-nous sur "Virages - Des pistes pour avancer autrement ! " et découvrez comment la thérapie brève et le coaching de vie peuvent transformer vos relations. Écoutez dès maintenant pour explorer des pistes pour avancer et améliorer votre santé émotionnelle ! 🎧



🎧 Écoutez l'épisode maintenant et apprenez à créer un dialogue basé sur l’écoute et le respect mutuel.


👉 Suivez facebook. com/profile. php? id=61566166590767">notre page pour plus de conseils pratiques et d’épisodes inspirants.


Vous souhaitez aborder un sujet en particulier ? Envoyez vos questions via le lien : <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://www. virages-consultations. com/contactez-nous. html">https://www. virages-consultations. com/contactez-nous. html</a>.


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour,

  • Speaker #1

    vous écoutez le podcast de Virage. On vous donne des pistes pour aller de l'avant, parfois à contre-courant. Si face à un problème, vous vous êtes déjà dit, j'ai tout essayé, je ne sais plus quoi faire, vous êtes au bon endroit. Je suis Marina Blanchard, psychologue, formatrice et fondatrice de Virage. Mon école s'inscrit dans la lignée de sel de Palo Alto, c'est-à-dire de la thérapie brève systémique. Aujourd'hui, je suis avec Sébastien, Sébastien Baffré, qui a 24 ans et... qui va nous éclairer, me donner le point de vue des jeunes. Je suis ravie d'échanger avec lui pour avoir justement cette vision différente.

  • Speaker #0

    Bonjour Sébastien.

  • Speaker #2

    Bonjour Marina.

  • Speaker #0

    Alors, j'avais envie de te partager les situations d'une patiente, en fait, parce que je me suis dit que c'était quelque chose d'intéressant pour pas mal de monde, parce que plusieurs personnes peuvent se retrouver dans cette situation. C'est la situation de quelqu'un qui a du mal à garder une chaude relation avec un de ses enfants. Donc, ici, en l'occurrence, il y a deux enfants, deux garçons qui ont quitté la maison. Et en fait, la difficulté, elle est là, c'est qu'il y en a avec qui ça ne se passe rien. C'est des contacts, elle dit, c'est trop souvent, c'est trop longtemps, mais ils sont là, ça ne s'en a pas, c'est chaleureux, ils passent de temps en temps. Et puis, il y en a un autre où la relation n'est pas du tout mauvaise, il n'y en a pas, en fait.

  • Speaker #2

    Et à cause de quoi ? Elle ne le voit pas ?

  • Speaker #0

    Elle ne sait pas, oui, elle dit, voilà, il est parti vivre avec des potes en coloc.

  • Speaker #2

    Il ne donne pas de nouvelles.

  • Speaker #0

    Voilà. Pas de nouvelles, pas de nouvelles bonnes nouvelles, dit-elle. D'ailleurs, en riant à moitié. Et donc, effectivement, elle explique que quand elle demande des nouvelles, il répond vaguement, mais c'est plutôt au plus court au mieux. C'est ça. Et il ne passe pas à la maison. Son autre fils passe de temps en temps, etc.

  • Speaker #2

    Il ne propose pas de revoir son enfant.

  • Speaker #0

    Ben non, c'est ça. Et donc, je me suis dit, tiens, ce serait intéressant d'avoir ton avis. Oui, oui. Peut-être que tu ferais la même chose.

  • Speaker #2

    Oui, c'est ça. Moi, je sais que... Après, c'est plutôt... Je ne sais pas si ça vise tous les garçons, mais quand on donne moins de nouvelles, il y a certains personnes qui n'ont pas une relation qui est détériorée, qui juste donnent moins de nouvelles spontanément, qui n'y pensent pas, parce que ça peut être bien dans leur vie. Et donc, voilà. Mais ça leur fait toujours plaisir de voir leur maman. Après, il y a aussi la situation où peut-être, je ne sais pas si c'est ici, dans le cas où, par exemple, la relation était déjà un peu détériorée à la base et que Déjà à la base, la maman avait déjà, même quand il habitait à la maison, une moins bonne relation avec ce fils-là qu'avec l'autre.

  • Speaker #0

    Non, en fait, elle dit que non, elle dit que c'est la même chose, mais qu'il est moins extraverti, il cause moins que l'autre, et qu'il cherche moins le contact. C'est pas que l'autre, l'aîné est beaucoup plus sociable, et le second est un peu plus geek.

  • Speaker #2

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #0

    Et donc, voilà, c'est moins son truc de chercher la relation, clairement. La relation n'est pas détériorée. Et c'est vrai que je pense, tu as raison, le garçon et fille, j'ai aussi garçon et fille, et je vois bien la différence. Mais ici, voilà, ici, je pense qu'en fait, le problème, je suppose que pour le garçon, ça ne pose aucun problème. Je crois que, enfin, en tout cas, de ce qu'elle me dit, ça n'a pas l'air de l'imposer. Mais elle est triste, en fait. Et donc, je me dis, par rapport à cette patiente, J'ai essayé de voir un peu avec elle ce qu'elle avait déjà essayé de faire.

  • Speaker #2

    Oui, qu'est-ce qu'on pourrait faire, c'est compliqué parce que... Je te comprends, désolé. Peut-être que le fils, lui, il est très heureux.

  • Speaker #0

    C'est ça, le fils, oui, elle a l'air de dire qu'il est très heureux. C'est juste qu'elle, elle dit, voilà, je trouve que c'est dommage, on est en train de partir sur... Alors, avec des gestes de nouveau, mais demain, ce n'est pas une sur deux voix séparées, voilà, exactement. Et donc, ça la peine. Et quand, voilà, elle pleure même en consultation. Donc, elle est vraiment triste. Et donc, elle me dit que ce qu'elle a déjà essayé de faire, c'est de relancer le contact, etc. Donc, il répond toujours gentiment. Il ne va pas la laisser dans le vide. Ce n'est pas du tout ça. Elle va lui proposer de venir à la maison, manger un bout, etc. Et alors, elle dit, il a souvent beaucoup d'autres choses qui passent avant. Maintenant, de temps en temps, il le fait, il vient. Quand il vient, ça se passe bien. Mais après, ça va de nouveau être si en radio. Sauf si elle relance, quoi.

  • Speaker #2

    Elle n'arrive pas à faire sentir le besoin à son fils de l'avoir. C'est ça.

  • Speaker #0

    Donc, ce que je lui ai proposé, mais c'est pour ça que je voulais avoir un peu ton avis, moi, ce que je lui ai proposé, c'est de dire à son fils, simplement de dire que ça la rendait triste.

  • Speaker #2

    Ah, il laissait en être.

  • Speaker #0

    Parce qu'elle ne l'avait pas dit, en fait. Pour l'instant, elle gardait un peu à l'intérieur en se disant, en faisant moins des gestes, ça va venir, ça va venir, ça va venir, sauf que ça ne vient pas. Et donc, je lui ai proposé d'en parler avec lui et de lui dire sa tristesse, puisque c'est ça qu'elle vit en réalité. Mais voilà, je voulais un peu avoir ton avis parce que je me dis, est-ce que... ça peut pas être oppressant pour lui enfin voilà je culpabilisant toi tu vivrais ça comment tu peux imaginer que je veux dire bien sûr en fait ça

  • Speaker #2

    pourrait en fait créer aussi une charge mentale pour le fils voilà ça m'a vraiment il est oui oui oui ça allait oui oui oui c'est vraiment une petite charge mentale désir trop chaud en imaginant qu'il a tricolé de la vie alors que pour moi, tout se passait bien.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #2

    Mais si la maman, après, j'imagine que c'est dur à dire, parce qu'on dit qu'elle n'a qu'à lui dire, on imagine que c'est difficile à dire. Oui, non,

  • Speaker #0

    moi je n'ai pas dit qu'elle n'a qu'à lui dire. Oui, non, oui. Réfléchir ensemble sur comment le dire et tout ça. Mais sinon...

  • Speaker #2

    Oui, j'imagine du coup qu'à ce moment-là, s'il le dit bien, peut-être que oui, ça peut amener des bonnes réactions du fils.

  • Speaker #0

    Oui, je vous le dis, parce que c'est intéressant ce que dit Charles Gental. Je me dis, est-ce que c'est un problème que le fils ait une charge mentale ? Il est peut-être temps qu'il en ait une. Oui,

  • Speaker #2

    c'est ça. C'est bien aussi, peut-être que lui se rend compte que sa maman est un peu triste à ce niveau-là.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #2

    Et du coup, il a besoin de le savoir. C'est pour ça que c'est important qu'elle exprime ses exigences à ce niveau-là. Et puis aussi, en fait, moi, à la place aussi, j'ai eu une option que j'aurais peut-être tendance à dire aussi, c'est aussi ta maman de se dire, qu'est-ce qu'il pourrait faire à mon fils pour remplir mon fils, autre que juste se voir à la maison ? Si par exemple il est plutôt introverti, quand tu disais un peu geek, peut-être qu'à un moment, elle ne sait pas du tout dans quoi elle s'embarque. Elle s'intéressait à cette passion-là et se dit « Ah, je vais l'inviter à tel film de cette... » « Telle exposition, telle... »

  • Speaker #0

    « Telle chose qui pourrait intéresser. »

  • Speaker #2

    « Telle chose qui est en rapport avec ce qu'il lui aime et qu'elle ne connaît pas du tout, en faisant l'effort d'aller dans son monde à lui. » Peut-être que lui va se dire « Ah, c'est marrant, ma mère fait un effort là-dedans, moi aussi j'ai envie d'en faire. » Bon, ça arrive rarement parce que parfois, ils n'ont pas de charge mentale, comme on disait, et du coup, ils s'en foutent. Ça peut être une option aussi, j'ai l'impression.

  • Speaker #0

    Oui, mais donc c'est une bonne idée. C'est une bonne idée. C'est vrai que je n'ai pas trop exploré. C'est vrai que si elle faisait des choses autres que juste me proposer de venir manger un morceau à la maison, parce que c'est ça qu'elle avait l'air surtout de faire avec lui, et de dire qu'il venait quand elle le proposait, mais elle avait l'impression... C'est vraiment cette idée, et c'est pour ça, je peux lui proposer de proposer des choses, mais ce qui est dur pour elle, c'est qu'elle a l'impression que c'est toujours elle qui amène les choses, qui propose. Et donc, c'est pour ça, c'est intéressant ce que tu dis avec la charge mentale, parce que je me dis, en fait, pour les parents qui écoutent peut-être, est-ce que finalement, on peut dire quelque chose à notre enfant, et si on le culpabilise, est-ce que c'est grave ? Enfin, j'ai envie de dire, finalement, est-ce que c'est de la culpabilisation ? D'abord, ce n'est pas un but de culpabilisation, donc ça, sinon,

  • Speaker #2

    c'est pas grave. Oui, si c'est un but, alors c'est pas grave, mais la relation va être réelle.

  • Speaker #0

    Mais si je me dis, je ne le fais pas. Parce que je me dis, sinon je vais culpabiliser le pauvre. En fait, du coup, je ne lui permets pas de savoir, finalement, ce qui ne va pas dans la relation. Je risque aussi d'avoir ce détérioré, cet iolé un peu petit à petit. Et donc, je me dis, en fait, ce serait intéressant. Bénéfique. Bénéfique, peut-être.

  • Speaker #2

    Peut-être de la culpabilité.

  • Speaker #0

    De le dire. Oui, peut-être de la culpabilité, mais de la responsabilité dans cette relation. De redire à son fils, voilà, notre relation à nous deux. je trouve que c'est toujours moi qui fais le geste vers toi je ne comprends pas du tout et en plus cette maman, je n'ai pas l'impression qu'elle lui demande de téléphoner tous les deux jours je pense que si il faisait un geste une fois par mois elle serait très heureuse alors en fait moi je lui ai proposé de le dire et après

  • Speaker #2

    j'imagine qu'il y a la manière de le dire aussi oui la manière de le dire,

  • Speaker #0

    on a réfléchi ensemble à comment le dire pour que ce soit acceptable pour lui. Et ça n'avait pas l'air de être un problème. En fait, elle me disait juste, je ne sais pas si en le disant, je lui mets une pression, etc. Un peu comme tu dis. Et donc, moi, j'ai dit que, voilà, oui, il aurait une forme de pression, mais en même temps, c'est la partie de la vie d'avoir des pressions.

  • Speaker #2

    Oui,

  • Speaker #0

    se dire telle personne, voilà. Mais alors, je pensais, s'il ne réagit pas de cette manière, parce que j'ai dit peut-être que, voilà, ça n'a pas rien changé. Oui, c'est ça. Il va dire, je suis désolé, tout ça, mais qu'il ne va pas bouger, je pensais aller, et c'est pour ça que j'avais envie d'en parler aussi dans cet épisode, c'est de dire peut-être à des personnes qui vivent ça, peut-être de dire à leur fils « Ecoute, voilà, j'ai l'impression que je te saoule de venir, c'est chaque fois que mon fils vient, donc je me dis peut-être que toi, t'as pas besoin de tout, et peut-être du coup, je vais te laisser tranquille, et je te ferai signe quand moi j'ai besoin ou que c'est ton anniversaire, évidemment, je ferai signe pour tous vos anniversaires. Mais si tu as envie de me voir, si tu as besoin de me voir, et de remettre la responsabilité finalement chez l'autre, plutôt que d'être cette personne qui force tout le temps la relation, et de s'épuiser, d'être chaque fois déçu.

  • Speaker #2

    Ah, ben oui. Et je trouve que c'est... c'est une meilleure solution. Par exemple pour moi, si je prends mon caractère, je pense que ça m'aiderait plus à faire le pas. Parce que me forcer à se dire, enfin pas une charge mentale, mais tu vois, c'est-à-dire te forcer à te dire, voilà je te babilise, maintenant il faudrait que tu penses chaque semaine dans mon moyen-message,

  • Speaker #0

    entre guillemets c'est pas comme ce qu'il me dit,

  • Speaker #2

    mais j'imagine, il peut le ressentir comme ça, tu vois. Alors que se dire, voilà moi j'adore te voir,

  • Speaker #0

    je veux que à partir de maintenant soit toi qui décide quand tu as envie de me voir j'arrête de tout le temps et je sens que je saoule un peu donc j'arrêterai ou j'ai peur de saouler et donc là le fils normalement s'il aime sa mère lui il prendra le temps et il se dira du coup c'est moi qui ai parce que c'est un message de respect au fil c'est là que je m'étais dit je pensais proposer ça et donc voilà je voulais en parler surtout

  • Speaker #2

    si tu le valides pour moi c'est plus validé mais après ça dépend des gens ça c'est toujours et du coup voilà

  • Speaker #0

    Du coup, s'il fallait faire que retenir de cet épisode, on dirait de dire éventuellement les choses, tout en sachant qu'on risque alors de culpabiliser ce qui n'est quand même pas toujours super chouette, et que si en plus l'autre fait les choses par culpabilité, c'est un geste qui est un peu moins précieux quand même.

  • Speaker #2

    Ça peut détériorer aussi un peu la relation, donc finalement, il faut faire attention avec ça.

  • Speaker #0

    Poser à l'un ou à l'autre. Et puis sinon, de lâcher prise quelque part. mais en le disant à l'autre, en disant je t'aime, je suis là pour toi, si tu as besoin de moi, je serai là mais moi je ne vais plus te solliciter tout le temps parce que j'ai l'impression que je te pèse ou que ça fait toujours pour toi, je n'ai pas envie de ça et donc je serai contente que tu me donnes une vie, mais je ne vais pas te mettre la pression transférer la responsabilité de la relation et de l'envie de partager un moment bah oui, c'est une bonne bon résumé,

  • Speaker #2

    super merci Sébastien, merci Marina

  • Speaker #0

    A bientôt !

  • Speaker #1

    Merci de votre écoute, ça nous encourage de voir le nombre d'écoutes qui augmente de semaine en semaine. Donc nous vous remercions du fond du cœur et nous espérons vous retrouver très bientôt !

Description

Les relations parents-enfants adultes sont-elles plus complexes que jamais ? Dans cet épisode du podcast "Virages - Des pistes pour avancer autrement ! "</strong>, nous plongeons dans les défis émotionnels et relationnels que rencontrent de nombreuses familles aujourd'hui. Marina Blanchart, psychologue et fondatrice de Virage, s'entretient avec Sébastien Baffrey, un jeune de 24 ans, pour explorer ces dynamiques souvent délicates. Ensemble, ils abordent le cas d'une mère qui lutte pour maintenir un lien chaleureux avec son fils, qui semble distant et peu communicatif. Est-ce le signe d'un burnout émotionnel ou simplement d'une quête d'indépendance ? 🤔



Marina partage des pistes concrètes pour comprendre et améliorer la communication au sein de la famille. Elle évoque l'importance de l'expression des émotions, en suggérant que la mère partage sa tristesse avec son fils, tout en se posant la question cruciale : comment cela sera-t-il perçu ? Sébastien, de son côté, rappelle que même les jeunes qui ne donnent pas souvent de nouvelles peuvent être heureux dans leur indépendance. Cette réflexion ouvre la porte à une approche systémique de la relation parent-enfant, où chacun a sa place et ses responsabilités.



Dans cet épisode, nous découvrons comment trouver un équilibre entre l'amour inconditionnel des parents et le besoin d'autonomie des enfants. Les outils concrets proposés par Marina et Sébastien offrent des pistes pour avancer, en favorisant une communication plus ouverte et honnête. Que vous soyez parent, jeune adulte ou simplement en quête de développement personnel, cet épisode regorge d'enseignements sur le bien-être familial et la gestion des émotions. 🌟



Ne manquez pas cette discussion enrichissante qui vous donnera des clés pour naviguer dans les eaux parfois tumultueuses de la parentalité et de l'adolescence. Rejoignez-nous sur "Virages - Des pistes pour avancer autrement ! " et découvrez comment la thérapie brève et le coaching de vie peuvent transformer vos relations. Écoutez dès maintenant pour explorer des pistes pour avancer et améliorer votre santé émotionnelle ! 🎧



🎧 Écoutez l'épisode maintenant et apprenez à créer un dialogue basé sur l’écoute et le respect mutuel.


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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour,

  • Speaker #1

    vous écoutez le podcast de Virage. On vous donne des pistes pour aller de l'avant, parfois à contre-courant. Si face à un problème, vous vous êtes déjà dit, j'ai tout essayé, je ne sais plus quoi faire, vous êtes au bon endroit. Je suis Marina Blanchard, psychologue, formatrice et fondatrice de Virage. Mon école s'inscrit dans la lignée de sel de Palo Alto, c'est-à-dire de la thérapie brève systémique. Aujourd'hui, je suis avec Sébastien, Sébastien Baffré, qui a 24 ans et... qui va nous éclairer, me donner le point de vue des jeunes. Je suis ravie d'échanger avec lui pour avoir justement cette vision différente.

  • Speaker #0

    Bonjour Sébastien.

  • Speaker #2

    Bonjour Marina.

  • Speaker #0

    Alors, j'avais envie de te partager les situations d'une patiente, en fait, parce que je me suis dit que c'était quelque chose d'intéressant pour pas mal de monde, parce que plusieurs personnes peuvent se retrouver dans cette situation. C'est la situation de quelqu'un qui a du mal à garder une chaude relation avec un de ses enfants. Donc, ici, en l'occurrence, il y a deux enfants, deux garçons qui ont quitté la maison. Et en fait, la difficulté, elle est là, c'est qu'il y en a avec qui ça ne se passe rien. C'est des contacts, elle dit, c'est trop souvent, c'est trop longtemps, mais ils sont là, ça ne s'en a pas, c'est chaleureux, ils passent de temps en temps. Et puis, il y en a un autre où la relation n'est pas du tout mauvaise, il n'y en a pas, en fait.

  • Speaker #2

    Et à cause de quoi ? Elle ne le voit pas ?

  • Speaker #0

    Elle ne sait pas, oui, elle dit, voilà, il est parti vivre avec des potes en coloc.

  • Speaker #2

    Il ne donne pas de nouvelles.

  • Speaker #0

    Voilà. Pas de nouvelles, pas de nouvelles bonnes nouvelles, dit-elle. D'ailleurs, en riant à moitié. Et donc, effectivement, elle explique que quand elle demande des nouvelles, il répond vaguement, mais c'est plutôt au plus court au mieux. C'est ça. Et il ne passe pas à la maison. Son autre fils passe de temps en temps, etc.

  • Speaker #2

    Il ne propose pas de revoir son enfant.

  • Speaker #0

    Ben non, c'est ça. Et donc, je me suis dit, tiens, ce serait intéressant d'avoir ton avis. Oui, oui. Peut-être que tu ferais la même chose.

  • Speaker #2

    Oui, c'est ça. Moi, je sais que... Après, c'est plutôt... Je ne sais pas si ça vise tous les garçons, mais quand on donne moins de nouvelles, il y a certains personnes qui n'ont pas une relation qui est détériorée, qui juste donnent moins de nouvelles spontanément, qui n'y pensent pas, parce que ça peut être bien dans leur vie. Et donc, voilà. Mais ça leur fait toujours plaisir de voir leur maman. Après, il y a aussi la situation où peut-être, je ne sais pas si c'est ici, dans le cas où, par exemple, la relation était déjà un peu détériorée à la base et que Déjà à la base, la maman avait déjà, même quand il habitait à la maison, une moins bonne relation avec ce fils-là qu'avec l'autre.

  • Speaker #0

    Non, en fait, elle dit que non, elle dit que c'est la même chose, mais qu'il est moins extraverti, il cause moins que l'autre, et qu'il cherche moins le contact. C'est pas que l'autre, l'aîné est beaucoup plus sociable, et le second est un peu plus geek.

  • Speaker #2

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #0

    Et donc, voilà, c'est moins son truc de chercher la relation, clairement. La relation n'est pas détériorée. Et c'est vrai que je pense, tu as raison, le garçon et fille, j'ai aussi garçon et fille, et je vois bien la différence. Mais ici, voilà, ici, je pense qu'en fait, le problème, je suppose que pour le garçon, ça ne pose aucun problème. Je crois que, enfin, en tout cas, de ce qu'elle me dit, ça n'a pas l'air de l'imposer. Mais elle est triste, en fait. Et donc, je me dis, par rapport à cette patiente, J'ai essayé de voir un peu avec elle ce qu'elle avait déjà essayé de faire.

  • Speaker #2

    Oui, qu'est-ce qu'on pourrait faire, c'est compliqué parce que... Je te comprends, désolé. Peut-être que le fils, lui, il est très heureux.

  • Speaker #0

    C'est ça, le fils, oui, elle a l'air de dire qu'il est très heureux. C'est juste qu'elle, elle dit, voilà, je trouve que c'est dommage, on est en train de partir sur... Alors, avec des gestes de nouveau, mais demain, ce n'est pas une sur deux voix séparées, voilà, exactement. Et donc, ça la peine. Et quand, voilà, elle pleure même en consultation. Donc, elle est vraiment triste. Et donc, elle me dit que ce qu'elle a déjà essayé de faire, c'est de relancer le contact, etc. Donc, il répond toujours gentiment. Il ne va pas la laisser dans le vide. Ce n'est pas du tout ça. Elle va lui proposer de venir à la maison, manger un bout, etc. Et alors, elle dit, il a souvent beaucoup d'autres choses qui passent avant. Maintenant, de temps en temps, il le fait, il vient. Quand il vient, ça se passe bien. Mais après, ça va de nouveau être si en radio. Sauf si elle relance, quoi.

  • Speaker #2

    Elle n'arrive pas à faire sentir le besoin à son fils de l'avoir. C'est ça.

  • Speaker #0

    Donc, ce que je lui ai proposé, mais c'est pour ça que je voulais avoir un peu ton avis, moi, ce que je lui ai proposé, c'est de dire à son fils, simplement de dire que ça la rendait triste.

  • Speaker #2

    Ah, il laissait en être.

  • Speaker #0

    Parce qu'elle ne l'avait pas dit, en fait. Pour l'instant, elle gardait un peu à l'intérieur en se disant, en faisant moins des gestes, ça va venir, ça va venir, ça va venir, sauf que ça ne vient pas. Et donc, je lui ai proposé d'en parler avec lui et de lui dire sa tristesse, puisque c'est ça qu'elle vit en réalité. Mais voilà, je voulais un peu avoir ton avis parce que je me dis, est-ce que... ça peut pas être oppressant pour lui enfin voilà je culpabilisant toi tu vivrais ça comment tu peux imaginer que je veux dire bien sûr en fait ça

  • Speaker #2

    pourrait en fait créer aussi une charge mentale pour le fils voilà ça m'a vraiment il est oui oui oui ça allait oui oui oui c'est vraiment une petite charge mentale désir trop chaud en imaginant qu'il a tricolé de la vie alors que pour moi, tout se passait bien.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #2

    Mais si la maman, après, j'imagine que c'est dur à dire, parce qu'on dit qu'elle n'a qu'à lui dire, on imagine que c'est difficile à dire. Oui, non,

  • Speaker #0

    moi je n'ai pas dit qu'elle n'a qu'à lui dire. Oui, non, oui. Réfléchir ensemble sur comment le dire et tout ça. Mais sinon...

  • Speaker #2

    Oui, j'imagine du coup qu'à ce moment-là, s'il le dit bien, peut-être que oui, ça peut amener des bonnes réactions du fils.

  • Speaker #0

    Oui, je vous le dis, parce que c'est intéressant ce que dit Charles Gental. Je me dis, est-ce que c'est un problème que le fils ait une charge mentale ? Il est peut-être temps qu'il en ait une. Oui,

  • Speaker #2

    c'est ça. C'est bien aussi, peut-être que lui se rend compte que sa maman est un peu triste à ce niveau-là.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #2

    Et du coup, il a besoin de le savoir. C'est pour ça que c'est important qu'elle exprime ses exigences à ce niveau-là. Et puis aussi, en fait, moi, à la place aussi, j'ai eu une option que j'aurais peut-être tendance à dire aussi, c'est aussi ta maman de se dire, qu'est-ce qu'il pourrait faire à mon fils pour remplir mon fils, autre que juste se voir à la maison ? Si par exemple il est plutôt introverti, quand tu disais un peu geek, peut-être qu'à un moment, elle ne sait pas du tout dans quoi elle s'embarque. Elle s'intéressait à cette passion-là et se dit « Ah, je vais l'inviter à tel film de cette... » « Telle exposition, telle... »

  • Speaker #0

    « Telle chose qui pourrait intéresser. »

  • Speaker #2

    « Telle chose qui est en rapport avec ce qu'il lui aime et qu'elle ne connaît pas du tout, en faisant l'effort d'aller dans son monde à lui. » Peut-être que lui va se dire « Ah, c'est marrant, ma mère fait un effort là-dedans, moi aussi j'ai envie d'en faire. » Bon, ça arrive rarement parce que parfois, ils n'ont pas de charge mentale, comme on disait, et du coup, ils s'en foutent. Ça peut être une option aussi, j'ai l'impression.

  • Speaker #0

    Oui, mais donc c'est une bonne idée. C'est une bonne idée. C'est vrai que je n'ai pas trop exploré. C'est vrai que si elle faisait des choses autres que juste me proposer de venir manger un morceau à la maison, parce que c'est ça qu'elle avait l'air surtout de faire avec lui, et de dire qu'il venait quand elle le proposait, mais elle avait l'impression... C'est vraiment cette idée, et c'est pour ça, je peux lui proposer de proposer des choses, mais ce qui est dur pour elle, c'est qu'elle a l'impression que c'est toujours elle qui amène les choses, qui propose. Et donc, c'est pour ça, c'est intéressant ce que tu dis avec la charge mentale, parce que je me dis, en fait, pour les parents qui écoutent peut-être, est-ce que finalement, on peut dire quelque chose à notre enfant, et si on le culpabilise, est-ce que c'est grave ? Enfin, j'ai envie de dire, finalement, est-ce que c'est de la culpabilisation ? D'abord, ce n'est pas un but de culpabilisation, donc ça, sinon,

  • Speaker #2

    c'est pas grave. Oui, si c'est un but, alors c'est pas grave, mais la relation va être réelle.

  • Speaker #0

    Mais si je me dis, je ne le fais pas. Parce que je me dis, sinon je vais culpabiliser le pauvre. En fait, du coup, je ne lui permets pas de savoir, finalement, ce qui ne va pas dans la relation. Je risque aussi d'avoir ce détérioré, cet iolé un peu petit à petit. Et donc, je me dis, en fait, ce serait intéressant. Bénéfique. Bénéfique, peut-être.

  • Speaker #2

    Peut-être de la culpabilité.

  • Speaker #0

    De le dire. Oui, peut-être de la culpabilité, mais de la responsabilité dans cette relation. De redire à son fils, voilà, notre relation à nous deux. je trouve que c'est toujours moi qui fais le geste vers toi je ne comprends pas du tout et en plus cette maman, je n'ai pas l'impression qu'elle lui demande de téléphoner tous les deux jours je pense que si il faisait un geste une fois par mois elle serait très heureuse alors en fait moi je lui ai proposé de le dire et après

  • Speaker #2

    j'imagine qu'il y a la manière de le dire aussi oui la manière de le dire,

  • Speaker #0

    on a réfléchi ensemble à comment le dire pour que ce soit acceptable pour lui. Et ça n'avait pas l'air de être un problème. En fait, elle me disait juste, je ne sais pas si en le disant, je lui mets une pression, etc. Un peu comme tu dis. Et donc, moi, j'ai dit que, voilà, oui, il aurait une forme de pression, mais en même temps, c'est la partie de la vie d'avoir des pressions.

  • Speaker #2

    Oui,

  • Speaker #0

    se dire telle personne, voilà. Mais alors, je pensais, s'il ne réagit pas de cette manière, parce que j'ai dit peut-être que, voilà, ça n'a pas rien changé. Oui, c'est ça. Il va dire, je suis désolé, tout ça, mais qu'il ne va pas bouger, je pensais aller, et c'est pour ça que j'avais envie d'en parler aussi dans cet épisode, c'est de dire peut-être à des personnes qui vivent ça, peut-être de dire à leur fils « Ecoute, voilà, j'ai l'impression que je te saoule de venir, c'est chaque fois que mon fils vient, donc je me dis peut-être que toi, t'as pas besoin de tout, et peut-être du coup, je vais te laisser tranquille, et je te ferai signe quand moi j'ai besoin ou que c'est ton anniversaire, évidemment, je ferai signe pour tous vos anniversaires. Mais si tu as envie de me voir, si tu as besoin de me voir, et de remettre la responsabilité finalement chez l'autre, plutôt que d'être cette personne qui force tout le temps la relation, et de s'épuiser, d'être chaque fois déçu.

  • Speaker #2

    Ah, ben oui. Et je trouve que c'est... c'est une meilleure solution. Par exemple pour moi, si je prends mon caractère, je pense que ça m'aiderait plus à faire le pas. Parce que me forcer à se dire, enfin pas une charge mentale, mais tu vois, c'est-à-dire te forcer à te dire, voilà je te babilise, maintenant il faudrait que tu penses chaque semaine dans mon moyen-message,

  • Speaker #0

    entre guillemets c'est pas comme ce qu'il me dit,

  • Speaker #2

    mais j'imagine, il peut le ressentir comme ça, tu vois. Alors que se dire, voilà moi j'adore te voir,

  • Speaker #0

    je veux que à partir de maintenant soit toi qui décide quand tu as envie de me voir j'arrête de tout le temps et je sens que je saoule un peu donc j'arrêterai ou j'ai peur de saouler et donc là le fils normalement s'il aime sa mère lui il prendra le temps et il se dira du coup c'est moi qui ai parce que c'est un message de respect au fil c'est là que je m'étais dit je pensais proposer ça et donc voilà je voulais en parler surtout

  • Speaker #2

    si tu le valides pour moi c'est plus validé mais après ça dépend des gens ça c'est toujours et du coup voilà

  • Speaker #0

    Du coup, s'il fallait faire que retenir de cet épisode, on dirait de dire éventuellement les choses, tout en sachant qu'on risque alors de culpabiliser ce qui n'est quand même pas toujours super chouette, et que si en plus l'autre fait les choses par culpabilité, c'est un geste qui est un peu moins précieux quand même.

  • Speaker #2

    Ça peut détériorer aussi un peu la relation, donc finalement, il faut faire attention avec ça.

  • Speaker #0

    Poser à l'un ou à l'autre. Et puis sinon, de lâcher prise quelque part. mais en le disant à l'autre, en disant je t'aime, je suis là pour toi, si tu as besoin de moi, je serai là mais moi je ne vais plus te solliciter tout le temps parce que j'ai l'impression que je te pèse ou que ça fait toujours pour toi, je n'ai pas envie de ça et donc je serai contente que tu me donnes une vie, mais je ne vais pas te mettre la pression transférer la responsabilité de la relation et de l'envie de partager un moment bah oui, c'est une bonne bon résumé,

  • Speaker #2

    super merci Sébastien, merci Marina

  • Speaker #0

    A bientôt !

  • Speaker #1

    Merci de votre écoute, ça nous encourage de voir le nombre d'écoutes qui augmente de semaine en semaine. Donc nous vous remercions du fond du cœur et nous espérons vous retrouver très bientôt !

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Description

Les relations parents-enfants adultes sont-elles plus complexes que jamais ? Dans cet épisode du podcast "Virages - Des pistes pour avancer autrement ! "</strong>, nous plongeons dans les défis émotionnels et relationnels que rencontrent de nombreuses familles aujourd'hui. Marina Blanchart, psychologue et fondatrice de Virage, s'entretient avec Sébastien Baffrey, un jeune de 24 ans, pour explorer ces dynamiques souvent délicates. Ensemble, ils abordent le cas d'une mère qui lutte pour maintenir un lien chaleureux avec son fils, qui semble distant et peu communicatif. Est-ce le signe d'un burnout émotionnel ou simplement d'une quête d'indépendance ? 🤔



Marina partage des pistes concrètes pour comprendre et améliorer la communication au sein de la famille. Elle évoque l'importance de l'expression des émotions, en suggérant que la mère partage sa tristesse avec son fils, tout en se posant la question cruciale : comment cela sera-t-il perçu ? Sébastien, de son côté, rappelle que même les jeunes qui ne donnent pas souvent de nouvelles peuvent être heureux dans leur indépendance. Cette réflexion ouvre la porte à une approche systémique de la relation parent-enfant, où chacun a sa place et ses responsabilités.



Dans cet épisode, nous découvrons comment trouver un équilibre entre l'amour inconditionnel des parents et le besoin d'autonomie des enfants. Les outils concrets proposés par Marina et Sébastien offrent des pistes pour avancer, en favorisant une communication plus ouverte et honnête. Que vous soyez parent, jeune adulte ou simplement en quête de développement personnel, cet épisode regorge d'enseignements sur le bien-être familial et la gestion des émotions. 🌟



Ne manquez pas cette discussion enrichissante qui vous donnera des clés pour naviguer dans les eaux parfois tumultueuses de la parentalité et de l'adolescence. Rejoignez-nous sur "Virages - Des pistes pour avancer autrement ! " et découvrez comment la thérapie brève et le coaching de vie peuvent transformer vos relations. Écoutez dès maintenant pour explorer des pistes pour avancer et améliorer votre santé émotionnelle ! 🎧



🎧 Écoutez l'épisode maintenant et apprenez à créer un dialogue basé sur l’écoute et le respect mutuel.


👉 Suivez facebook. com/profile. php? id=61566166590767">notre page pour plus de conseils pratiques et d’épisodes inspirants.


Vous souhaitez aborder un sujet en particulier ? Envoyez vos questions via le lien : <a target="_blank" rel="noopener noreferrer nofollow" href="https://www. virages-consultations. com/contactez-nous. html">https://www. virages-consultations. com/contactez-nous. html</a>.


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour,

  • Speaker #1

    vous écoutez le podcast de Virage. On vous donne des pistes pour aller de l'avant, parfois à contre-courant. Si face à un problème, vous vous êtes déjà dit, j'ai tout essayé, je ne sais plus quoi faire, vous êtes au bon endroit. Je suis Marina Blanchard, psychologue, formatrice et fondatrice de Virage. Mon école s'inscrit dans la lignée de sel de Palo Alto, c'est-à-dire de la thérapie brève systémique. Aujourd'hui, je suis avec Sébastien, Sébastien Baffré, qui a 24 ans et... qui va nous éclairer, me donner le point de vue des jeunes. Je suis ravie d'échanger avec lui pour avoir justement cette vision différente.

  • Speaker #0

    Bonjour Sébastien.

  • Speaker #2

    Bonjour Marina.

  • Speaker #0

    Alors, j'avais envie de te partager les situations d'une patiente, en fait, parce que je me suis dit que c'était quelque chose d'intéressant pour pas mal de monde, parce que plusieurs personnes peuvent se retrouver dans cette situation. C'est la situation de quelqu'un qui a du mal à garder une chaude relation avec un de ses enfants. Donc, ici, en l'occurrence, il y a deux enfants, deux garçons qui ont quitté la maison. Et en fait, la difficulté, elle est là, c'est qu'il y en a avec qui ça ne se passe rien. C'est des contacts, elle dit, c'est trop souvent, c'est trop longtemps, mais ils sont là, ça ne s'en a pas, c'est chaleureux, ils passent de temps en temps. Et puis, il y en a un autre où la relation n'est pas du tout mauvaise, il n'y en a pas, en fait.

  • Speaker #2

    Et à cause de quoi ? Elle ne le voit pas ?

  • Speaker #0

    Elle ne sait pas, oui, elle dit, voilà, il est parti vivre avec des potes en coloc.

  • Speaker #2

    Il ne donne pas de nouvelles.

  • Speaker #0

    Voilà. Pas de nouvelles, pas de nouvelles bonnes nouvelles, dit-elle. D'ailleurs, en riant à moitié. Et donc, effectivement, elle explique que quand elle demande des nouvelles, il répond vaguement, mais c'est plutôt au plus court au mieux. C'est ça. Et il ne passe pas à la maison. Son autre fils passe de temps en temps, etc.

  • Speaker #2

    Il ne propose pas de revoir son enfant.

  • Speaker #0

    Ben non, c'est ça. Et donc, je me suis dit, tiens, ce serait intéressant d'avoir ton avis. Oui, oui. Peut-être que tu ferais la même chose.

  • Speaker #2

    Oui, c'est ça. Moi, je sais que... Après, c'est plutôt... Je ne sais pas si ça vise tous les garçons, mais quand on donne moins de nouvelles, il y a certains personnes qui n'ont pas une relation qui est détériorée, qui juste donnent moins de nouvelles spontanément, qui n'y pensent pas, parce que ça peut être bien dans leur vie. Et donc, voilà. Mais ça leur fait toujours plaisir de voir leur maman. Après, il y a aussi la situation où peut-être, je ne sais pas si c'est ici, dans le cas où, par exemple, la relation était déjà un peu détériorée à la base et que Déjà à la base, la maman avait déjà, même quand il habitait à la maison, une moins bonne relation avec ce fils-là qu'avec l'autre.

  • Speaker #0

    Non, en fait, elle dit que non, elle dit que c'est la même chose, mais qu'il est moins extraverti, il cause moins que l'autre, et qu'il cherche moins le contact. C'est pas que l'autre, l'aîné est beaucoup plus sociable, et le second est un peu plus geek.

  • Speaker #2

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #0

    Et donc, voilà, c'est moins son truc de chercher la relation, clairement. La relation n'est pas détériorée. Et c'est vrai que je pense, tu as raison, le garçon et fille, j'ai aussi garçon et fille, et je vois bien la différence. Mais ici, voilà, ici, je pense qu'en fait, le problème, je suppose que pour le garçon, ça ne pose aucun problème. Je crois que, enfin, en tout cas, de ce qu'elle me dit, ça n'a pas l'air de l'imposer. Mais elle est triste, en fait. Et donc, je me dis, par rapport à cette patiente, J'ai essayé de voir un peu avec elle ce qu'elle avait déjà essayé de faire.

  • Speaker #2

    Oui, qu'est-ce qu'on pourrait faire, c'est compliqué parce que... Je te comprends, désolé. Peut-être que le fils, lui, il est très heureux.

  • Speaker #0

    C'est ça, le fils, oui, elle a l'air de dire qu'il est très heureux. C'est juste qu'elle, elle dit, voilà, je trouve que c'est dommage, on est en train de partir sur... Alors, avec des gestes de nouveau, mais demain, ce n'est pas une sur deux voix séparées, voilà, exactement. Et donc, ça la peine. Et quand, voilà, elle pleure même en consultation. Donc, elle est vraiment triste. Et donc, elle me dit que ce qu'elle a déjà essayé de faire, c'est de relancer le contact, etc. Donc, il répond toujours gentiment. Il ne va pas la laisser dans le vide. Ce n'est pas du tout ça. Elle va lui proposer de venir à la maison, manger un bout, etc. Et alors, elle dit, il a souvent beaucoup d'autres choses qui passent avant. Maintenant, de temps en temps, il le fait, il vient. Quand il vient, ça se passe bien. Mais après, ça va de nouveau être si en radio. Sauf si elle relance, quoi.

  • Speaker #2

    Elle n'arrive pas à faire sentir le besoin à son fils de l'avoir. C'est ça.

  • Speaker #0

    Donc, ce que je lui ai proposé, mais c'est pour ça que je voulais avoir un peu ton avis, moi, ce que je lui ai proposé, c'est de dire à son fils, simplement de dire que ça la rendait triste.

  • Speaker #2

    Ah, il laissait en être.

  • Speaker #0

    Parce qu'elle ne l'avait pas dit, en fait. Pour l'instant, elle gardait un peu à l'intérieur en se disant, en faisant moins des gestes, ça va venir, ça va venir, ça va venir, sauf que ça ne vient pas. Et donc, je lui ai proposé d'en parler avec lui et de lui dire sa tristesse, puisque c'est ça qu'elle vit en réalité. Mais voilà, je voulais un peu avoir ton avis parce que je me dis, est-ce que... ça peut pas être oppressant pour lui enfin voilà je culpabilisant toi tu vivrais ça comment tu peux imaginer que je veux dire bien sûr en fait ça

  • Speaker #2

    pourrait en fait créer aussi une charge mentale pour le fils voilà ça m'a vraiment il est oui oui oui ça allait oui oui oui c'est vraiment une petite charge mentale désir trop chaud en imaginant qu'il a tricolé de la vie alors que pour moi, tout se passait bien.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #2

    Mais si la maman, après, j'imagine que c'est dur à dire, parce qu'on dit qu'elle n'a qu'à lui dire, on imagine que c'est difficile à dire. Oui, non,

  • Speaker #0

    moi je n'ai pas dit qu'elle n'a qu'à lui dire. Oui, non, oui. Réfléchir ensemble sur comment le dire et tout ça. Mais sinon...

  • Speaker #2

    Oui, j'imagine du coup qu'à ce moment-là, s'il le dit bien, peut-être que oui, ça peut amener des bonnes réactions du fils.

  • Speaker #0

    Oui, je vous le dis, parce que c'est intéressant ce que dit Charles Gental. Je me dis, est-ce que c'est un problème que le fils ait une charge mentale ? Il est peut-être temps qu'il en ait une. Oui,

  • Speaker #2

    c'est ça. C'est bien aussi, peut-être que lui se rend compte que sa maman est un peu triste à ce niveau-là.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #2

    Et du coup, il a besoin de le savoir. C'est pour ça que c'est important qu'elle exprime ses exigences à ce niveau-là. Et puis aussi, en fait, moi, à la place aussi, j'ai eu une option que j'aurais peut-être tendance à dire aussi, c'est aussi ta maman de se dire, qu'est-ce qu'il pourrait faire à mon fils pour remplir mon fils, autre que juste se voir à la maison ? Si par exemple il est plutôt introverti, quand tu disais un peu geek, peut-être qu'à un moment, elle ne sait pas du tout dans quoi elle s'embarque. Elle s'intéressait à cette passion-là et se dit « Ah, je vais l'inviter à tel film de cette... » « Telle exposition, telle... »

  • Speaker #0

    « Telle chose qui pourrait intéresser. »

  • Speaker #2

    « Telle chose qui est en rapport avec ce qu'il lui aime et qu'elle ne connaît pas du tout, en faisant l'effort d'aller dans son monde à lui. » Peut-être que lui va se dire « Ah, c'est marrant, ma mère fait un effort là-dedans, moi aussi j'ai envie d'en faire. » Bon, ça arrive rarement parce que parfois, ils n'ont pas de charge mentale, comme on disait, et du coup, ils s'en foutent. Ça peut être une option aussi, j'ai l'impression.

  • Speaker #0

    Oui, mais donc c'est une bonne idée. C'est une bonne idée. C'est vrai que je n'ai pas trop exploré. C'est vrai que si elle faisait des choses autres que juste me proposer de venir manger un morceau à la maison, parce que c'est ça qu'elle avait l'air surtout de faire avec lui, et de dire qu'il venait quand elle le proposait, mais elle avait l'impression... C'est vraiment cette idée, et c'est pour ça, je peux lui proposer de proposer des choses, mais ce qui est dur pour elle, c'est qu'elle a l'impression que c'est toujours elle qui amène les choses, qui propose. Et donc, c'est pour ça, c'est intéressant ce que tu dis avec la charge mentale, parce que je me dis, en fait, pour les parents qui écoutent peut-être, est-ce que finalement, on peut dire quelque chose à notre enfant, et si on le culpabilise, est-ce que c'est grave ? Enfin, j'ai envie de dire, finalement, est-ce que c'est de la culpabilisation ? D'abord, ce n'est pas un but de culpabilisation, donc ça, sinon,

  • Speaker #2

    c'est pas grave. Oui, si c'est un but, alors c'est pas grave, mais la relation va être réelle.

  • Speaker #0

    Mais si je me dis, je ne le fais pas. Parce que je me dis, sinon je vais culpabiliser le pauvre. En fait, du coup, je ne lui permets pas de savoir, finalement, ce qui ne va pas dans la relation. Je risque aussi d'avoir ce détérioré, cet iolé un peu petit à petit. Et donc, je me dis, en fait, ce serait intéressant. Bénéfique. Bénéfique, peut-être.

  • Speaker #2

    Peut-être de la culpabilité.

  • Speaker #0

    De le dire. Oui, peut-être de la culpabilité, mais de la responsabilité dans cette relation. De redire à son fils, voilà, notre relation à nous deux. je trouve que c'est toujours moi qui fais le geste vers toi je ne comprends pas du tout et en plus cette maman, je n'ai pas l'impression qu'elle lui demande de téléphoner tous les deux jours je pense que si il faisait un geste une fois par mois elle serait très heureuse alors en fait moi je lui ai proposé de le dire et après

  • Speaker #2

    j'imagine qu'il y a la manière de le dire aussi oui la manière de le dire,

  • Speaker #0

    on a réfléchi ensemble à comment le dire pour que ce soit acceptable pour lui. Et ça n'avait pas l'air de être un problème. En fait, elle me disait juste, je ne sais pas si en le disant, je lui mets une pression, etc. Un peu comme tu dis. Et donc, moi, j'ai dit que, voilà, oui, il aurait une forme de pression, mais en même temps, c'est la partie de la vie d'avoir des pressions.

  • Speaker #2

    Oui,

  • Speaker #0

    se dire telle personne, voilà. Mais alors, je pensais, s'il ne réagit pas de cette manière, parce que j'ai dit peut-être que, voilà, ça n'a pas rien changé. Oui, c'est ça. Il va dire, je suis désolé, tout ça, mais qu'il ne va pas bouger, je pensais aller, et c'est pour ça que j'avais envie d'en parler aussi dans cet épisode, c'est de dire peut-être à des personnes qui vivent ça, peut-être de dire à leur fils « Ecoute, voilà, j'ai l'impression que je te saoule de venir, c'est chaque fois que mon fils vient, donc je me dis peut-être que toi, t'as pas besoin de tout, et peut-être du coup, je vais te laisser tranquille, et je te ferai signe quand moi j'ai besoin ou que c'est ton anniversaire, évidemment, je ferai signe pour tous vos anniversaires. Mais si tu as envie de me voir, si tu as besoin de me voir, et de remettre la responsabilité finalement chez l'autre, plutôt que d'être cette personne qui force tout le temps la relation, et de s'épuiser, d'être chaque fois déçu.

  • Speaker #2

    Ah, ben oui. Et je trouve que c'est... c'est une meilleure solution. Par exemple pour moi, si je prends mon caractère, je pense que ça m'aiderait plus à faire le pas. Parce que me forcer à se dire, enfin pas une charge mentale, mais tu vois, c'est-à-dire te forcer à te dire, voilà je te babilise, maintenant il faudrait que tu penses chaque semaine dans mon moyen-message,

  • Speaker #0

    entre guillemets c'est pas comme ce qu'il me dit,

  • Speaker #2

    mais j'imagine, il peut le ressentir comme ça, tu vois. Alors que se dire, voilà moi j'adore te voir,

  • Speaker #0

    je veux que à partir de maintenant soit toi qui décide quand tu as envie de me voir j'arrête de tout le temps et je sens que je saoule un peu donc j'arrêterai ou j'ai peur de saouler et donc là le fils normalement s'il aime sa mère lui il prendra le temps et il se dira du coup c'est moi qui ai parce que c'est un message de respect au fil c'est là que je m'étais dit je pensais proposer ça et donc voilà je voulais en parler surtout

  • Speaker #2

    si tu le valides pour moi c'est plus validé mais après ça dépend des gens ça c'est toujours et du coup voilà

  • Speaker #0

    Du coup, s'il fallait faire que retenir de cet épisode, on dirait de dire éventuellement les choses, tout en sachant qu'on risque alors de culpabiliser ce qui n'est quand même pas toujours super chouette, et que si en plus l'autre fait les choses par culpabilité, c'est un geste qui est un peu moins précieux quand même.

  • Speaker #2

    Ça peut détériorer aussi un peu la relation, donc finalement, il faut faire attention avec ça.

  • Speaker #0

    Poser à l'un ou à l'autre. Et puis sinon, de lâcher prise quelque part. mais en le disant à l'autre, en disant je t'aime, je suis là pour toi, si tu as besoin de moi, je serai là mais moi je ne vais plus te solliciter tout le temps parce que j'ai l'impression que je te pèse ou que ça fait toujours pour toi, je n'ai pas envie de ça et donc je serai contente que tu me donnes une vie, mais je ne vais pas te mettre la pression transférer la responsabilité de la relation et de l'envie de partager un moment bah oui, c'est une bonne bon résumé,

  • Speaker #2

    super merci Sébastien, merci Marina

  • Speaker #0

    A bientôt !

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    Merci de votre écoute, ça nous encourage de voir le nombre d'écoutes qui augmente de semaine en semaine. Donc nous vous remercions du fond du cœur et nous espérons vous retrouver très bientôt !

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Les relations parents-enfants adultes sont-elles plus complexes que jamais ? Dans cet épisode du podcast "Virages - Des pistes pour avancer autrement ! "</strong>, nous plongeons dans les défis émotionnels et relationnels que rencontrent de nombreuses familles aujourd'hui. Marina Blanchart, psychologue et fondatrice de Virage, s'entretient avec Sébastien Baffrey, un jeune de 24 ans, pour explorer ces dynamiques souvent délicates. Ensemble, ils abordent le cas d'une mère qui lutte pour maintenir un lien chaleureux avec son fils, qui semble distant et peu communicatif. Est-ce le signe d'un burnout émotionnel ou simplement d'une quête d'indépendance ? 🤔



Marina partage des pistes concrètes pour comprendre et améliorer la communication au sein de la famille. Elle évoque l'importance de l'expression des émotions, en suggérant que la mère partage sa tristesse avec son fils, tout en se posant la question cruciale : comment cela sera-t-il perçu ? Sébastien, de son côté, rappelle que même les jeunes qui ne donnent pas souvent de nouvelles peuvent être heureux dans leur indépendance. Cette réflexion ouvre la porte à une approche systémique de la relation parent-enfant, où chacun a sa place et ses responsabilités.



Dans cet épisode, nous découvrons comment trouver un équilibre entre l'amour inconditionnel des parents et le besoin d'autonomie des enfants. Les outils concrets proposés par Marina et Sébastien offrent des pistes pour avancer, en favorisant une communication plus ouverte et honnête. Que vous soyez parent, jeune adulte ou simplement en quête de développement personnel, cet épisode regorge d'enseignements sur le bien-être familial et la gestion des émotions. 🌟



Ne manquez pas cette discussion enrichissante qui vous donnera des clés pour naviguer dans les eaux parfois tumultueuses de la parentalité et de l'adolescence. Rejoignez-nous sur "Virages - Des pistes pour avancer autrement ! " et découvrez comment la thérapie brève et le coaching de vie peuvent transformer vos relations. Écoutez dès maintenant pour explorer des pistes pour avancer et améliorer votre santé émotionnelle ! 🎧



🎧 Écoutez l'épisode maintenant et apprenez à créer un dialogue basé sur l’écoute et le respect mutuel.


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  • Speaker #0

    Bonjour,

  • Speaker #1

    vous écoutez le podcast de Virage. On vous donne des pistes pour aller de l'avant, parfois à contre-courant. Si face à un problème, vous vous êtes déjà dit, j'ai tout essayé, je ne sais plus quoi faire, vous êtes au bon endroit. Je suis Marina Blanchard, psychologue, formatrice et fondatrice de Virage. Mon école s'inscrit dans la lignée de sel de Palo Alto, c'est-à-dire de la thérapie brève systémique. Aujourd'hui, je suis avec Sébastien, Sébastien Baffré, qui a 24 ans et... qui va nous éclairer, me donner le point de vue des jeunes. Je suis ravie d'échanger avec lui pour avoir justement cette vision différente.

  • Speaker #0

    Bonjour Sébastien.

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    Bonjour Marina.

  • Speaker #0

    Alors, j'avais envie de te partager les situations d'une patiente, en fait, parce que je me suis dit que c'était quelque chose d'intéressant pour pas mal de monde, parce que plusieurs personnes peuvent se retrouver dans cette situation. C'est la situation de quelqu'un qui a du mal à garder une chaude relation avec un de ses enfants. Donc, ici, en l'occurrence, il y a deux enfants, deux garçons qui ont quitté la maison. Et en fait, la difficulté, elle est là, c'est qu'il y en a avec qui ça ne se passe rien. C'est des contacts, elle dit, c'est trop souvent, c'est trop longtemps, mais ils sont là, ça ne s'en a pas, c'est chaleureux, ils passent de temps en temps. Et puis, il y en a un autre où la relation n'est pas du tout mauvaise, il n'y en a pas, en fait.

  • Speaker #2

    Et à cause de quoi ? Elle ne le voit pas ?

  • Speaker #0

    Elle ne sait pas, oui, elle dit, voilà, il est parti vivre avec des potes en coloc.

  • Speaker #2

    Il ne donne pas de nouvelles.

  • Speaker #0

    Voilà. Pas de nouvelles, pas de nouvelles bonnes nouvelles, dit-elle. D'ailleurs, en riant à moitié. Et donc, effectivement, elle explique que quand elle demande des nouvelles, il répond vaguement, mais c'est plutôt au plus court au mieux. C'est ça. Et il ne passe pas à la maison. Son autre fils passe de temps en temps, etc.

  • Speaker #2

    Il ne propose pas de revoir son enfant.

  • Speaker #0

    Ben non, c'est ça. Et donc, je me suis dit, tiens, ce serait intéressant d'avoir ton avis. Oui, oui. Peut-être que tu ferais la même chose.

  • Speaker #2

    Oui, c'est ça. Moi, je sais que... Après, c'est plutôt... Je ne sais pas si ça vise tous les garçons, mais quand on donne moins de nouvelles, il y a certains personnes qui n'ont pas une relation qui est détériorée, qui juste donnent moins de nouvelles spontanément, qui n'y pensent pas, parce que ça peut être bien dans leur vie. Et donc, voilà. Mais ça leur fait toujours plaisir de voir leur maman. Après, il y a aussi la situation où peut-être, je ne sais pas si c'est ici, dans le cas où, par exemple, la relation était déjà un peu détériorée à la base et que Déjà à la base, la maman avait déjà, même quand il habitait à la maison, une moins bonne relation avec ce fils-là qu'avec l'autre.

  • Speaker #0

    Non, en fait, elle dit que non, elle dit que c'est la même chose, mais qu'il est moins extraverti, il cause moins que l'autre, et qu'il cherche moins le contact. C'est pas que l'autre, l'aîné est beaucoup plus sociable, et le second est un peu plus geek.

  • Speaker #2

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #0

    Et donc, voilà, c'est moins son truc de chercher la relation, clairement. La relation n'est pas détériorée. Et c'est vrai que je pense, tu as raison, le garçon et fille, j'ai aussi garçon et fille, et je vois bien la différence. Mais ici, voilà, ici, je pense qu'en fait, le problème, je suppose que pour le garçon, ça ne pose aucun problème. Je crois que, enfin, en tout cas, de ce qu'elle me dit, ça n'a pas l'air de l'imposer. Mais elle est triste, en fait. Et donc, je me dis, par rapport à cette patiente, J'ai essayé de voir un peu avec elle ce qu'elle avait déjà essayé de faire.

  • Speaker #2

    Oui, qu'est-ce qu'on pourrait faire, c'est compliqué parce que... Je te comprends, désolé. Peut-être que le fils, lui, il est très heureux.

  • Speaker #0

    C'est ça, le fils, oui, elle a l'air de dire qu'il est très heureux. C'est juste qu'elle, elle dit, voilà, je trouve que c'est dommage, on est en train de partir sur... Alors, avec des gestes de nouveau, mais demain, ce n'est pas une sur deux voix séparées, voilà, exactement. Et donc, ça la peine. Et quand, voilà, elle pleure même en consultation. Donc, elle est vraiment triste. Et donc, elle me dit que ce qu'elle a déjà essayé de faire, c'est de relancer le contact, etc. Donc, il répond toujours gentiment. Il ne va pas la laisser dans le vide. Ce n'est pas du tout ça. Elle va lui proposer de venir à la maison, manger un bout, etc. Et alors, elle dit, il a souvent beaucoup d'autres choses qui passent avant. Maintenant, de temps en temps, il le fait, il vient. Quand il vient, ça se passe bien. Mais après, ça va de nouveau être si en radio. Sauf si elle relance, quoi.

  • Speaker #2

    Elle n'arrive pas à faire sentir le besoin à son fils de l'avoir. C'est ça.

  • Speaker #0

    Donc, ce que je lui ai proposé, mais c'est pour ça que je voulais avoir un peu ton avis, moi, ce que je lui ai proposé, c'est de dire à son fils, simplement de dire que ça la rendait triste.

  • Speaker #2

    Ah, il laissait en être.

  • Speaker #0

    Parce qu'elle ne l'avait pas dit, en fait. Pour l'instant, elle gardait un peu à l'intérieur en se disant, en faisant moins des gestes, ça va venir, ça va venir, ça va venir, sauf que ça ne vient pas. Et donc, je lui ai proposé d'en parler avec lui et de lui dire sa tristesse, puisque c'est ça qu'elle vit en réalité. Mais voilà, je voulais un peu avoir ton avis parce que je me dis, est-ce que... ça peut pas être oppressant pour lui enfin voilà je culpabilisant toi tu vivrais ça comment tu peux imaginer que je veux dire bien sûr en fait ça

  • Speaker #2

    pourrait en fait créer aussi une charge mentale pour le fils voilà ça m'a vraiment il est oui oui oui ça allait oui oui oui c'est vraiment une petite charge mentale désir trop chaud en imaginant qu'il a tricolé de la vie alors que pour moi, tout se passait bien.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #2

    Mais si la maman, après, j'imagine que c'est dur à dire, parce qu'on dit qu'elle n'a qu'à lui dire, on imagine que c'est difficile à dire. Oui, non,

  • Speaker #0

    moi je n'ai pas dit qu'elle n'a qu'à lui dire. Oui, non, oui. Réfléchir ensemble sur comment le dire et tout ça. Mais sinon...

  • Speaker #2

    Oui, j'imagine du coup qu'à ce moment-là, s'il le dit bien, peut-être que oui, ça peut amener des bonnes réactions du fils.

  • Speaker #0

    Oui, je vous le dis, parce que c'est intéressant ce que dit Charles Gental. Je me dis, est-ce que c'est un problème que le fils ait une charge mentale ? Il est peut-être temps qu'il en ait une. Oui,

  • Speaker #2

    c'est ça. C'est bien aussi, peut-être que lui se rend compte que sa maman est un peu triste à ce niveau-là.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #2

    Et du coup, il a besoin de le savoir. C'est pour ça que c'est important qu'elle exprime ses exigences à ce niveau-là. Et puis aussi, en fait, moi, à la place aussi, j'ai eu une option que j'aurais peut-être tendance à dire aussi, c'est aussi ta maman de se dire, qu'est-ce qu'il pourrait faire à mon fils pour remplir mon fils, autre que juste se voir à la maison ? Si par exemple il est plutôt introverti, quand tu disais un peu geek, peut-être qu'à un moment, elle ne sait pas du tout dans quoi elle s'embarque. Elle s'intéressait à cette passion-là et se dit « Ah, je vais l'inviter à tel film de cette... » « Telle exposition, telle... »

  • Speaker #0

    « Telle chose qui pourrait intéresser. »

  • Speaker #2

    « Telle chose qui est en rapport avec ce qu'il lui aime et qu'elle ne connaît pas du tout, en faisant l'effort d'aller dans son monde à lui. » Peut-être que lui va se dire « Ah, c'est marrant, ma mère fait un effort là-dedans, moi aussi j'ai envie d'en faire. » Bon, ça arrive rarement parce que parfois, ils n'ont pas de charge mentale, comme on disait, et du coup, ils s'en foutent. Ça peut être une option aussi, j'ai l'impression.

  • Speaker #0

    Oui, mais donc c'est une bonne idée. C'est une bonne idée. C'est vrai que je n'ai pas trop exploré. C'est vrai que si elle faisait des choses autres que juste me proposer de venir manger un morceau à la maison, parce que c'est ça qu'elle avait l'air surtout de faire avec lui, et de dire qu'il venait quand elle le proposait, mais elle avait l'impression... C'est vraiment cette idée, et c'est pour ça, je peux lui proposer de proposer des choses, mais ce qui est dur pour elle, c'est qu'elle a l'impression que c'est toujours elle qui amène les choses, qui propose. Et donc, c'est pour ça, c'est intéressant ce que tu dis avec la charge mentale, parce que je me dis, en fait, pour les parents qui écoutent peut-être, est-ce que finalement, on peut dire quelque chose à notre enfant, et si on le culpabilise, est-ce que c'est grave ? Enfin, j'ai envie de dire, finalement, est-ce que c'est de la culpabilisation ? D'abord, ce n'est pas un but de culpabilisation, donc ça, sinon,

  • Speaker #2

    c'est pas grave. Oui, si c'est un but, alors c'est pas grave, mais la relation va être réelle.

  • Speaker #0

    Mais si je me dis, je ne le fais pas. Parce que je me dis, sinon je vais culpabiliser le pauvre. En fait, du coup, je ne lui permets pas de savoir, finalement, ce qui ne va pas dans la relation. Je risque aussi d'avoir ce détérioré, cet iolé un peu petit à petit. Et donc, je me dis, en fait, ce serait intéressant. Bénéfique. Bénéfique, peut-être.

  • Speaker #2

    Peut-être de la culpabilité.

  • Speaker #0

    De le dire. Oui, peut-être de la culpabilité, mais de la responsabilité dans cette relation. De redire à son fils, voilà, notre relation à nous deux. je trouve que c'est toujours moi qui fais le geste vers toi je ne comprends pas du tout et en plus cette maman, je n'ai pas l'impression qu'elle lui demande de téléphoner tous les deux jours je pense que si il faisait un geste une fois par mois elle serait très heureuse alors en fait moi je lui ai proposé de le dire et après

  • Speaker #2

    j'imagine qu'il y a la manière de le dire aussi oui la manière de le dire,

  • Speaker #0

    on a réfléchi ensemble à comment le dire pour que ce soit acceptable pour lui. Et ça n'avait pas l'air de être un problème. En fait, elle me disait juste, je ne sais pas si en le disant, je lui mets une pression, etc. Un peu comme tu dis. Et donc, moi, j'ai dit que, voilà, oui, il aurait une forme de pression, mais en même temps, c'est la partie de la vie d'avoir des pressions.

  • Speaker #2

    Oui,

  • Speaker #0

    se dire telle personne, voilà. Mais alors, je pensais, s'il ne réagit pas de cette manière, parce que j'ai dit peut-être que, voilà, ça n'a pas rien changé. Oui, c'est ça. Il va dire, je suis désolé, tout ça, mais qu'il ne va pas bouger, je pensais aller, et c'est pour ça que j'avais envie d'en parler aussi dans cet épisode, c'est de dire peut-être à des personnes qui vivent ça, peut-être de dire à leur fils « Ecoute, voilà, j'ai l'impression que je te saoule de venir, c'est chaque fois que mon fils vient, donc je me dis peut-être que toi, t'as pas besoin de tout, et peut-être du coup, je vais te laisser tranquille, et je te ferai signe quand moi j'ai besoin ou que c'est ton anniversaire, évidemment, je ferai signe pour tous vos anniversaires. Mais si tu as envie de me voir, si tu as besoin de me voir, et de remettre la responsabilité finalement chez l'autre, plutôt que d'être cette personne qui force tout le temps la relation, et de s'épuiser, d'être chaque fois déçu.

  • Speaker #2

    Ah, ben oui. Et je trouve que c'est... c'est une meilleure solution. Par exemple pour moi, si je prends mon caractère, je pense que ça m'aiderait plus à faire le pas. Parce que me forcer à se dire, enfin pas une charge mentale, mais tu vois, c'est-à-dire te forcer à te dire, voilà je te babilise, maintenant il faudrait que tu penses chaque semaine dans mon moyen-message,

  • Speaker #0

    entre guillemets c'est pas comme ce qu'il me dit,

  • Speaker #2

    mais j'imagine, il peut le ressentir comme ça, tu vois. Alors que se dire, voilà moi j'adore te voir,

  • Speaker #0

    je veux que à partir de maintenant soit toi qui décide quand tu as envie de me voir j'arrête de tout le temps et je sens que je saoule un peu donc j'arrêterai ou j'ai peur de saouler et donc là le fils normalement s'il aime sa mère lui il prendra le temps et il se dira du coup c'est moi qui ai parce que c'est un message de respect au fil c'est là que je m'étais dit je pensais proposer ça et donc voilà je voulais en parler surtout

  • Speaker #2

    si tu le valides pour moi c'est plus validé mais après ça dépend des gens ça c'est toujours et du coup voilà

  • Speaker #0

    Du coup, s'il fallait faire que retenir de cet épisode, on dirait de dire éventuellement les choses, tout en sachant qu'on risque alors de culpabiliser ce qui n'est quand même pas toujours super chouette, et que si en plus l'autre fait les choses par culpabilité, c'est un geste qui est un peu moins précieux quand même.

  • Speaker #2

    Ça peut détériorer aussi un peu la relation, donc finalement, il faut faire attention avec ça.

  • Speaker #0

    Poser à l'un ou à l'autre. Et puis sinon, de lâcher prise quelque part. mais en le disant à l'autre, en disant je t'aime, je suis là pour toi, si tu as besoin de moi, je serai là mais moi je ne vais plus te solliciter tout le temps parce que j'ai l'impression que je te pèse ou que ça fait toujours pour toi, je n'ai pas envie de ça et donc je serai contente que tu me donnes une vie, mais je ne vais pas te mettre la pression transférer la responsabilité de la relation et de l'envie de partager un moment bah oui, c'est une bonne bon résumé,

  • Speaker #2

    super merci Sébastien, merci Marina

  • Speaker #0

    A bientôt !

  • Speaker #1

    Merci de votre écoute, ça nous encourage de voir le nombre d'écoutes qui augmente de semaine en semaine. Donc nous vous remercions du fond du cœur et nous espérons vous retrouver très bientôt !

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