- Speaker #0
Bonjour, vous écoutez le podcast de Virage. On vous donne des pistes pour aller de l'avant, parfois à contre-courant. Si face à un problème, vous vous êtes déjà dit, j'ai tout essayé, je ne sais plus quoi faire, vous êtes au bon endroit. Je suis Marina Blanchard, psychologue, formatrice et fondatrice de Virage. Mon école s'inscrit dans la lignée de sel de Palo Alto, c'est-à-dire de la thérapie brève systémique. Aujourd'hui, j'échange avec Bruno Stiermont. Bruno a été salarié. et puis chef d'entreprise, et nous allons tenter ensemble de vous donner des pistes autour de différentes problématiques professionnelles. Bonjour Renaud.
- Speaker #1
Bonjour Marina.
- Speaker #0
Je suis contente de te retrouver. Moi aussi. Pour cette fois, un épisode sur une partie, un moment en fait, dans notre histoire professionnelle à chacun, qui est un peu particulier, c'est ce moment de passage à la retraite, ce moment où le travail s'arrête normalement pour faire d'autres activités ou ne rien faire. pour ceux qui ont envie d'en rien faire. Et donc, voilà, on a eu la demande de quelqu'un par les réseaux sociaux qui nous a demandé d'aborder ce moment un peu clé pour beaucoup de personnes. Et puis voilà, moi je m'en approche doucement, toi tu peux...
- Speaker #1
Moi aussi, exactement.
- Speaker #0
Voilà, donc on va essayer d'un peu donner quelques pistes nouvelles, innovantes si possible, pour préparer ce moment-là, ou pour le traverser en tout cas.
- Speaker #1
Exactement, oui, tout à fait, c'est vrai que c'est un moment particulier, c'est parce que la retraite qui, comme on le dit souvent, s'anticipe, si c'est possible, parce qu'il y a parfois des cas où un licenciement brutal ne nous permet pas d'anticiper, là il faut trouver les moyens de rebondir, mais sinon ça s'anticipe pour la plupart des gens, et il faut l'anticiper, il faut, je dirais, l'anticiper sans trop l'anticiper, il ne faut pas avoir ce syndrome de peur de l'agenda vide, en voulant à tout prix... pour re-remplir son agenda pour le jour où on sera à la retraite, comme s'il fallait absolument que tout soit re-rempli. Donc trouver un juste milieu, je dirais, entre ce besoin de restructurer une vie qui était structurée par le travail et qui ne va plus être structurée par le travail, elle va être structurée par autre chose, et avoir quand même une activité, un objectif des projets, et aussi se donner du temps à soi. Je pense accepter quand même que... on peut aussi vivre à un autre rythme et découvrir d'autres choses. Ça tombe bien, quand on vieillit, on a besoin de temps.
- Speaker #0
Il est peut-être temps de se donner du temps, d'ailleurs, à ce moment-là, pour certains, puisqu'il y a certaines personnes qui ont quand même des vies conditionnelles très, très actives. Et c'est peut-être effectivement l'occasion de pouvoir ne plus mettre un réveil le matin, se laisser se réveiller naturellement, puis profiter du petit déjeuner un peu plus longuement que ce qu'on faisait avant, quand on devait l'avaler en quatrième vitesse pour assurer. Donc effectivement, je pense que cette notion du... du temps est un gros changement. Exactement.
- Speaker #1
On a en fait du temps pour soi, on a du temps pour sa famille, en plus on a du temps pour ses amis, et on a du temps pour les autres. Si je dois mettre quatre niveaux, je penserais aussi aux autres en général, ça peut être du bénévolat, ça peut être des projets rémunérés, peu importe, c'est un choix qu'on fait personnellement, mais en tout cas on a ce temps qui est nouveau, et c'est aussi intéressant de peut-être dédramatiser, si j'ose dire, ce passage à la retraite, de se dire que Ce n'est pas la fin de quelque chose, c'est en partie la fin de quelque chose, certes, mais c'est aussi le début d'autre chose, d'une nouvelle aventure. C'est aussi la capacité à développer des nouvelles opportunités dans la vie. Et ça, c'est quand même une façon aussi positive de se dire que la retraite, ça peut être quelque chose de très positif.
- Speaker #0
Oui, heureusement.
- Speaker #1
Voilà.
- Speaker #0
Et c'est vrai que c'est important de le dire parce qu'il y a un peu deux émotions qui peuvent être liées à ce moment-là. C'est la tristesse, le deuil, certainement. quelque part de la vie professionnelle active comme elle l'était avant. Alors, il faut quand même dire que certains en poursuivent quand même.
- Speaker #1
Oui, c'est intéressant. Il y a des raisons qui ont été identifiées pour la poursuite du travail. La première raison qui fait que les gens continuent à travailler, c'est qu'ils ont envie de travailler, qu'ils aiment leur travail. Ils sont contents. Donc, ça, c'est une bonne nouvelle. C'est qu'il y a des gens qui sont contents. D'autres, évidemment, c'est une raison plus prosaïque, ont besoin d'argent et donc continuent pour des raisons financières à travailler, au-delà même parfois de la retraite. Et une troisième raison qui est identifiée, c'est le besoin de maintenir des contacts sociaux avec les autres. C'est évidemment une chose qui est assez importante, c'est de ne pas passer de la vie active à une sorte d'isolement qui fait qu'on ne voit plus, pendant toute une période de vie, des collègues en permanence autour de soi. on est dans une vie où on... pas de réunion, réunion, peu importe, ça dépend des gens, mais malgré tout, cette vie sociale va changer du tout.
- Speaker #0
Oui, oui, oui. Maintenant, c'est intéressant parce que tu parles de trois raisons, moi j'en vois une quatrième qui pourrait faire continuer de travailler, et ça rejoint mon... L'idée des deux émotions, c'est la peur. C'est la peur du vide, de rien faire, justement, pour les personnes. Je me dis que ça pourrait être une quatrième raison, parce que ce n'est pas vraiment le plaisir du travail, ni l'argent, ni juste le fait d'être en contact avec des gens. C'est la peur de « je vais faire quoi ? J'aurai rien à faire, etc. » Tant pis, je vais continuer un travail même si je l'ai moitié, même si je n'ai pas vraiment besoin d'argent, mais parce que comme ça, je ne me retrouve pas face au vide. Je me dis que ça pourrait aussi.
- Speaker #1
Être un moteur. L'anxiété, c'est vrai que c'est un peu embrassant. Donc c'est là où l'anticipation prend toute son raison d'être. Parce que si on anticipe, on atténue sa peur malgré tout. On se dit « ok, je vais pouvoir enfin faire certaines choses que je n'ai jamais pu faire » . Si on se remet à un planning structuré, c'est-à-dire que quand on passe à ce stade-là de la vie, C'est bien aussi de se dire, bon, j'ai du temps pour moi, je peux me faire mon réveil. Mais c'est peut-être bien aussi de malgré tout restructurer certaines choses pour ne pas tomber dans peut-être une noisiveté. Donc, il y a plusieurs solutions. C'est de se dire, voilà, j'ai du temps, donc je vais pouvoir faire des choses que j'aurais toujours voulu faire, mais que je n'ai pas eu le temps de faire.
- Speaker #0
Oui, tout à fait.
- Speaker #1
Trouver des activités. Si on aime chanter, on va chanter. Si on aime faire du théâtre, on va faire du théâtre. Je pense à ça. en passant, mais bon voilà, ce sont des on peut aussi dire je vais continuer à m'informer, à être curieux, c'est donc continuer à suivre des enseignements à l'université des aînés, c'est un exil dans toutes les unies, maintenant de plus en plus ça se développe et on propose un choix immense de formation de cours dans tous les domaines, et ça c'est vraiment une façon de rester, je dirais de continuer à apprendre, parce que c'est important aussi. ça permet aussi de maintenir des relations sociales, de se relancer dans des activités. Ça peut être aussi d'objectifs très modestes, on n'a pas besoin de développer des grandes choses, mais au moins on se met des petits objectifs.
- Speaker #0
Oui, et en fait je me dis, c'est intéressant parce qu'il y a effectivement plein de choses possibles, et je me dis justement que c'est en écoutant ma peur, si ma peur c'est de ne plus apprendre, et de ne plus faire travailler mon cerveau, je vais aller vers trouver des activités qui vont m'amener à ça. Si ma peur c'est de ne pas bouger assez, je vais aller vers des activités plus physiques. Si ma peur, c'est de ne plus voir assez de gens, je vais me poser la question de comment je peux m'engager dans un bénévolat, que je vais me faire rencontrer des gens, etc. Et donc, je me dis, c'est vraiment intéressant parce que ça se complète vraiment avec ce que tu dis, anticiper pour diminuer la peur. Mais en fait, anticiper, c'est vraiment, notre peur nous dit, aïe, aïe, aïe, la retraite arrive, oh là là. Et se dire, plutôt que se dire, ouais, j'ai pas envie de regarder ça, ça me fait peur, ça me fait peur, c'est se dire, j'ai peur de quoi, en fait, de cette retraite. Et du coup, effectivement, ça va me permettre d'anticiper et d'aller vers les choses qui vont être les plus justes pour moi. J'ai peur financièrement, je vais me dire, je vais poursuivre ce boulot. Voilà, exactement. Et donc, je pense que c'est vraiment important d'aller écouter justement cette peur pour anticiper le mieux possible et pas se dire, voilà, je vais faire comme tous mes potes, ils se sont tous mis au golf ou ils se sont tous mis à ça. Mais en fait, moi, ce n'est pas mon truc. En fait, moi, ce que j'ai besoin, c'est quoi ? C'est quoi mes besoins ?
- Speaker #1
C'est quoi ? Quand tu parles du sport, je rebondis un peu là-dessus. C'est vrai que l'activité physique, c'est aussi une chose qui revient très souvent. C'est connu. Quand on passe à la strep, on a un risque de sédentarité. Ce n'est pas bon du tout. Donc, il faut trouver un moyen de bouger encore. C'est important. Le golf, c'est une façon de faire, mais c'est des sports adaptés à l'âge, évidemment. On va peut-être un peu moins faire. de kitesurf qu'avant.
- Speaker #0
Mais la marche est superbe.
- Speaker #1
La marche et la natation, c'est où vous avez... Moi,
- Speaker #0
je ne pense pas que ça me parle.
- Speaker #1
Voilà, exactement.
- Speaker #0
La marche me parlerait beaucoup plus, la natation, comme tu dis, effectivement.
- Speaker #1
Et alors, il y a autre chose, c'est le bénévolat. Moi, je trouve que le bénévolat, c'est une belle façon aussi de s'exprimer dans ce passage à une vie différente. Il y a le mentorat auquel je pensais, parce qu'en fait, le mentorat, c'est une idée toute simple. transmettre de l'expérience qu'on a acquis au niveau de sa vie.
- Speaker #0
C'est un peu plus odin de ci, figure-toi.
- Speaker #1
Je ne vais pas revenir en détail sur le mentor lui-même, mais je trouve que c'est intéressant que dans la société actuelle, on est en train de reparler un peu plus de mentorat, et l'idée c'est vraiment une transmission qui te fait, sans surévaluer l'expérience qu'on a soi-même, ce n'est qu'une expérience parmi d'autres, mais transmettre aux plus jeunes générations, ou à ceux qui en ont besoin, ou leur donner confiance. bénévolement ou de façon rémunérée, de nouveau, ça c'est un choix personnel que je ne cherche pas. Mais c'est très intéressant.
- Speaker #0
C'est vraiment permettre aux jeunes de bénéficier de l'expérience des personnes, et ça donne du sens aux personnes plus âgées qui se disent comment je peux effectivement continuer à être utile, à être efficace dans la société, parce que c'est un peu ça aussi.
- Speaker #1
Exactement. Et il y a en fait aussi, ça me fait penser à une chose qui est ressortie aussi de cette étude, c'est que... Quand on travaille, on a une reconnaissance en général qui vient de son entreprise, de son N plus 1, de ses managers, etc.
- Speaker #0
Et même de regarder les autres, tu travailles et tu fais ça.
- Speaker #1
Ça la retraite, il n'y a plus de reconnaissance. Donc il faut auto-organiser sa reconnaissance. C'est ça. Voilà, c'est ce qu'on a besoin. On en a besoin, oui, tu fais bien de le dire. Mais on a souvent besoin d'un minimum de reconnaissance, c'est souvent le cas. Et donc, on est dans ce besoin-là, et c'est une façon de trouver… Oui,
- Speaker #0
ça peut être, tout à fait. Moi, je trouve ça super intéressant.
- Speaker #1
Voilà, c'est vraiment bien de trouver des activités épanouissantes. Oui,
- Speaker #0
tout à fait. Oui, alors ça peut être aussi, je me dis, une forme de reconnaissance, ça peut être aussi simplement au sein de la famille, de s'occuper de ses petits-enfants, de se dire, voilà, je peux créer une chouette relation avec eux, parce qu'une fois par semaine, je les prends, enfin, j'en sais rien, ça peut être des choses… Voilà, on peut... Alors, ça peut être une autre... forme de reconnaissance, ou pas du tout. Il y a des gens qui vont dire, moi je ne me sentirais pas du tout reconnue, juste d'être mon rôle de grand-mère, ce n'est pas du tout suffisant. Et pour d'autres, ça va vraiment être épanouissant de se dire, voilà, je participe, je ne sais pas, moi je fais des gâteaux, je fais un repas. Je me rappelle une grand-mère que j'avais eue en séance et elle m'avait vraiment touchée, elle me disait, moi, pour chacun de mes enfants, les quatre enfants, une fois par semaine, je fais tout leur repas. Et donc, voilà, eux travaillent tous comme des fous, avec leurs enfants à eux, etc. Et je prends en charge et puis je viens déposer.
- Speaker #1
et c'est là où je trouve que tu as raison aussi de souligner un fait, c'est qu'on est en train de donner des pistes et des idées chacun est différent et peut-être que ne rien faire je crois que tu l'as dit à un moment donné mais on peut y revenir, ne rien faire du tout il y a des gens à qui ça convient assez bien Oui, oui,
- Speaker #0
Alexandre devient heureux. Voilà, absolument. On n'a pas la référence,
- Speaker #1
à mon avis, c'est un très vieux film. Oui, c'est un très vieux film. Enfin, vous retrouverez, c'est très amusant. Et c'est exactement ça, c'est-à-dire, je m'organise pour ne plus bouger, pour ne plus rien faire. Bon, je ne donnerai pas ce conseil-là à titre personnel, mais en même temps, si ça convient à la personne, en tout cas, vous tapez la carte et c'est d'accord. Voilà, ça peut être une façon aussi de… Il faut trouver la voie, mais il y a plein de possibilités d'actualité. la famille. Comme je disais, c'est ce niveau de soi-même, mais aussi la famille, donner du temps à sa famille.
- Speaker #0
C'est tout que ces personnes ne sont pas eu l'occasion de le faire avant, parce qu'elles sont reprises par un vieux professionnel. Et c'est ça, je pense aussi, que ça peut être très différent d'une personne à l'autre, mais aussi même pour la même personne. Peut-être je peux arriver à la retraite en me disant « maintenant je ne fais rien » , et puis un an après me dire « maintenant j'ai envie de faire des choses » . J'ai pendant un an soufflé parce que j'avais beaucoup bossé, etc. J'avais même pas envie de donner à qui que ce soit. Et puis tout d'un coup se dire, ben non, en fait, je m'ennuie. Voilà, donc ça peut aussi évoluer. Et donc c'est intéressant, c'est pour ça d'entendre sa peur peut-être avant, et puis peut-être un an après se dire, ben maintenant, voilà, j'ai plus peur d'être pris par trop d'activités, j'ai envie d'en remettre, ou au contraire, j'en ai mis trop et j'ai envie de diminuer.
- Speaker #1
Et c'est d'ailleurs une chose que m'avait dit quelqu'un, je trouvais ça assez intéressant en tout cas, de me dire, ben oui, j'ai justement pas trop anticipé ma retraite, pas trop, il y a un petit peu quand même, mais je me suis accordé quelques mois. pour aussi trouver ce que je voulais faire, etc. Donc pas trop vite surréagir par rapport à tout ça. Sauf si de nouveau on a une anxiété et qu'on a besoin de se rassurer par le fait de placer des balises, etc. Mais sinon, se donner un tout petit peu de temps à soi pour trouver plein de chemins qui sont possibles. Alors là, si on écoute, si on se renseigne, beaucoup de choses sont faites pour les personnes âgées. Il y a des voyages possibles avec des personnes qui... leur occasion de découvrir, même sans partir très loin, des activités culturelles qu'on peut faire. De nouveau, là, c'est un choix tout à fait personnel, mais se laisser un peu de temps pour souffler, après avoir connu une vie active très intense, c'est parfois un bon moment. Après, c'est rebondir quand même sur des projets.
- Speaker #0
Oui, oui, c'est ça, exactement. Et je pense que c'est intéressant aussi, je parlais des deux émotions dont on a parlé beaucoup, de la peur, la tristesse aussi, et peut-être, on a parfois besoin d'un moment pour digérer ce passage et donc un moment un peu plus dans la lenteur, un peu plus dans le repli sur soi, pour faire le deuil de cette activité professionnelle. Pour certaines personnes, ça va passer par des larmes, ça va passer par une vraie tristesse, mais c'est normal en fait. Et ça, je pense que c'est important aussi de pouvoir se le dire, de devoir s'accorder le fait d'être triste, Voilà. S'autoriser le fait d'être triste, même si ce n'est pas agréable, un changement de vie, on sait qu'il y a des baby blues après une naissance, alors que c'est le plus bel événement peut-être de la vie, mais n'empêche, on peut aussi être triste de ne plus avoir ce bébé dans son ventre. Et donc, c'est un peu la même chose. Je pense que chaque changement mérite aussi, parfois, un temps de digestion émotionnelle, si on peut dire comme ça. Bon, après, il y a d'autres épisodes où on s'étale plus, j'ai envie de dire, on s'étale plus, on va dire, parce qu'il y a de la tristesse. mais euh on va Je pense que c'est important de se l'autoriser aussi, de se dire, c'est normal si je vis ça, ce n'est pas un drame, ce n'est pas parce que je suis malade, c'est parce que je suis en train de changer de phase, et voilà, un autre rythme de vie, etc. Ça peut être une forme de deuil à faire.
- Speaker #1
Oui, j'aime bien cette idée que la retraite, ce n'est pas la fin, c'est le début d'autre chose. Et donc ça, j'insiste là-dessus. De nouveau, maintenant, ce sont des mots, et je comprends que des gens ressentent.
- Speaker #0
Et font passer par,
- Speaker #1
voilà. Mais c'est vrai que c'est quand même, une période qui nous ouvre des... tas de raisons. Il faut essayer de positiver, c'est ce que j'essaie de faire à ce moment-là.
- Speaker #0
Je pense que c'est important de pouvoir autoriser les deux. Et il y a même des gens pour qui c'est juste la fête. La retraite, c'est la délivrance. C'est que du bonheur. Il y a de tout et c'est ça qui est intéressant.
- Speaker #1
C'est très intéressant,
- Speaker #0
tu as raison. Je pense que c'est important d'insister sur les deux. Et je me dis, Bruno, qu'on pourrait refaire un épisode sur aussi, mais peut-être pas le suivant, mais le décalage et entre une personne qui est à la retraite et dans le couple quand l'autre ne l'est pas.
- Speaker #1
C'est intéressant aussi.
- Speaker #0
Et ça pourrait être intéressant.
- Speaker #1
Ah oui, tu as raison, ça touche pas mal de couples.
- Speaker #0
Ça touche pas mal de couples, voilà.
- Speaker #1
Parce qu'on n'arrive pas nécessairement au même âge.
- Speaker #0
Et je me dis que ça, ça pourrait être intéressant aussi.
- Speaker #1
L'âge moyen de départ à la retraite, c'est 62 ans et demi. Bon, mais c'est vrai que c'est un âge moyen. Alors, il n'y a rien à faire. On va tous le même âge. Les couples n'ont pas le même âge. Donc, on est dans des disparités parfois de 5 à 10 ans. Voilà.
- Speaker #0
Donc, je me dis, ça me vient maintenant en en parlant. Et je me dis que ça pourrait être intéressant. Voilà, mais écoute, on va clôturer cet épisode-ci en tout cas, mais on se retrouve tout bientôt et peut-être qu'on reparlera de la retraite d'une autre manière.
- Speaker #1
C'est gentil, merci Marina.
- Speaker #0
Merci Bruno. Si vous avez aimé cet épisode, abonnez-vous et n'hésitez pas à nous mettre 5 étoiles afin que ce podcast soit partagé avec le plus grand nombre.