- Speaker #0
Bonjour, vous Ă©coutez le podcast de Virage. On vous donne des pistes pour aller de l'avant, parfois Ă contre-courant. Si face Ă un problĂšme, vous vous ĂȘtes dĂ©jĂ dit, j'ai tout essayĂ©, je ne sais plus quoi faire, vous ĂȘtes au bon endroit. Je suis Marina Blanchard, psychologue, formatrice et fondatrice de Virage. Mon Ă©cole s'inscrit dans la lignĂ©e de sel de Palo Alto, c'est-Ă -dire de la thĂ©rapie brĂšve systĂ©mique. Aujourd'hui, j'Ă©change avec Bruno Stiernon. Bruno a Ă©tĂ© salariĂ© et puis chef d'entreprise. Nous allons tenter ensemble de vous donner des pistes autour de diffĂ©rentes problĂ©matiques professionnelles.
- Speaker #1
Bonjour Bruno.
- Speaker #2
Bonjour Marina.
- Speaker #1
Alors, on se retrouve aujourd'hui suite Ă une demande de Sophie. Sophie nous a contactĂ©s parce qu'elle a l'impression, elle voudrait avoir des pistes en fait, parce qu'elle a l'impression qu'elle n'est pas Ă©coutĂ©e en rĂ©union. Elle a l'impression qu'elle a beau se donner du mal, donc elle dit voilĂ Quand j'ai une prĂ©sentation Ă faire, ou que je dois intervenir dans une rĂ©union, je prĂ©pare, je surprĂ©pare mĂȘme de la veille au soir, parfois mĂȘme aprĂšs avoir couchĂ© mes enfants, je relis, j'essaie vraiment. Et puis en fait, quand j'interviens, j'ai l'impression que personne ne relĂšve ce que je dis, personne ne rebondit. Je peux avoir un collĂšgue qui regarde son tĂ©lĂ©phone, un autre qui va me couper la parole carrĂ©ment. Et puis voilĂ , quand mon point est passĂ©, le chef hoche vaguement la tĂȘte, et puis... passe Ă autre chose. Et donc, parfois, j'ai vraiment l'impression, mĂȘme, dit-elle, que quelqu'un va reformuler la mĂȘme idĂ©e que moi, un peu plus tard, et que ça, ça va faire rĂ©agir, les autres vont dire trop bonne idĂ©e, etc. Et que moi, je ne sais pas ce qui se passe. Au moment mĂȘme, je ne dis rien et tout, mais je me sens fĂąchĂ©e Ă l'intĂ©rieur, et en mĂȘme temps un peu honteuse, dit-elle, parce que elle se dit, est-ce que c'est moi qui ne sais pas m'exprimer ? que voilĂ qu'est-ce que je dois faire de diffĂ©rent ? Je ne comprends pas. Et puis elle se dit, la fois prochaine, j'essaierai de faire encore mieux, de voir des arguments meilleurs, et de se prĂ©parer encore plus. Elle ne le dit pas comme ça, mais finalement, c'est un peu ça. Finalement, elle en vient Ă la conclusion que c'est elle qui probablement n'en fait pas assez, n'en dit pas assez. VoilĂ Bruno. Elle est un peu coincĂ©e en cercle vicieux.
- Speaker #2
Oui, et honnĂȘtement, il n'y a pas de rĂ©ponse toute faite ou facile par rapport Ă cette situation, mais que Je crois de nouveau, beaucoup de gens ont connu ou connaissent le sentiment qu'on n'est pas Ă sa place dans une rĂ©union. Parfois, tout simplement, on est mal Ă l'aise pour parler en groupe. Il y a diffĂ©rentes causes qui peuvent expliquer cela. Parfois, c'est une impression qui est fausse. On a simplement ce sentiment de ne pas ĂȘtre Ă©coutĂ©, mais les autres finalement Ă©coutent. Ils ont des façons bien Ă eux d'Ă©couter, mais ils Ă©coutent. Parfois, tout simplement, on a aussi un profil plus discret, plus introverti. Alors lĂ , il y a Ă©videmment... un petit peu Ă travailler soi-mĂȘme pour pouvoir faire passer un message. Si on a un message clair Ă faire passer auprĂšs d'un groupe en rĂ©union, eh bien il faut arriver avec une certaine incertivitĂ©, il faut acquĂ©rir, et ce n'est pas toujours facile pour les profils que je dis qui ne sont plus introvertis, mais un minimum d'assurance en soi et un minimum de prĂ©sence aussi. Avoir de la prĂ©sence, ça veut dire ĂȘtre capable de... regarder les autres, et de comprendre dans quelle mesure on est dans un dialogue. Et alors, susciter aussi l'Ă©change. Parce qu'en fait, il y a aussi la tendance Ă monologuer, comme je fais maintenant. Je m'interromps. Ici, le but, c'est qu'il faut interrompre et couper la parole. On ne me vexera pas, je vais le dire. Je n'osais pas. Parfois, on ne se rend pas compte qu'on parle, mais on n'est pas Ă©coutĂ© parce qu'on n'a pas une façon. On parle tout doucement, parlant. on est confus. Ăa, ça s'apprend aussi, parce que si on est dans la confusion permanente, si on se rĂ©pĂšte quatre fois, eh bien, Ă©videmment, Ă un moment donnĂ©, les autres dĂ©crochent. Si on se perd dans trop de dĂ©tails, il faut... VoilĂ , lĂ , je veux parler d'un massage clair qu'on veut faire passer. C'est donc Ă©viter d'ĂȘtre ennuyeux par l'abondance de dĂ©tails qu'on donne Ă l'autre.
- Speaker #1
En voulant en faire plus, justement, c'est un risque, évidemment.
- Speaker #2
Parce que les autres décrochent.
- Speaker #1
Ăcoute pas, je vais encore... encore plus expliquĂ©es. Et lĂ ,
- Speaker #2
quand tu dis,
- Speaker #1
ça fait des poches.
- Speaker #2
Ăa, c'est quand mĂȘme, je crois, un travail qu'on peut faire Ă la base.
- Speaker #1
Une chose qui me vient quand je t'entends, parce que tu dis, dĂ©jĂ , ça peut ĂȘtre faux comme impression, ça peut ĂȘtre juste une impression et puis ça peut ĂȘtre faux. Et puis, ça peut ĂȘtre parce qu'on parle sans crĂ©er le dialogue. Et je me dis, en fait, dĂ©jĂ , ce serait intĂ©ressant pour Sophie qu'elle aille vĂ©rifier. Parce que dĂ©jĂ , il y a un double intĂ©rĂȘt, c'est qu'en allant vĂ©rifier, d'abord elle va savoir si effectivement les autres ne l'Ă©coutent pas, donc elle pourrait Ă un moment donnĂ©, pendant la rĂ©union, dire « Qu'en penses-tu Jean-Marc ? » en s'adressant Ă un collĂšgue, et voir ce qui se passe, si Jean-Marc se rĂ©veille d'une sieste les yeux ouverts, ou si en fait il en pense quelque chose, il a quelque chose Ă dire, il l'Ă©coutait peut-ĂȘtre. Parce qu'en faisant ça, elle a l'intĂ©rĂȘt de savoir s'il Ă©coutait, et puis en plus de lancer justement un dialogue, et de montrer une interactivitĂ©, et pas de rester en son monologue.
- Speaker #2
En fait, on pourrait rĂ©sumer ce que tu dis en disant que savoir Ă©couter, en gĂ©nĂ©ral, favorise le fait d'ĂȘtre Ă©coutĂ© soi-mĂȘme. Si on a cette capacitĂ©-lĂ , on rentre dans un Ă©change, et comme tu dis aussi, on peut parfois avoir des gens qui vous Ă©coutent, mais qui ne vous comprennent pas. Donc aussi, il faut apprendre Ă peut-ĂȘtre reformuler ce qu'on a dit, de telle façon qu'on est sĂ»r qu'autour de soi, les gens ont compris le message qu'on avait passĂ©. Tout simplement, c'est parfois un problĂšme de comprĂ©hension. Il faut avoir le souci aussi de la clartĂ©.
- Speaker #1
Oui, et du coup, c'est intĂ©ressant parce que je me dis, une premiĂšre question, donc ça pourrait ĂȘtre « qu'en penses-tu Jean-Marc ? » mais une autre question, ça pourrait ĂȘtre « est-ce que c'est clair pour toi Jean-Marc ce que j'explique ? » Oui. Et je me dis qu'en posant la question ouvertement, la clartĂ©, et pas Ă tout le monde en mĂȘme temps, mais en donnant un prĂ©nom aussi Ă l'un ou Ă l'autre, en interpellant un collĂšgue ou l'autre, Est-ce que tu comprends ou est-ce que c'est clair pour toi ? Mais en mettant un prĂ©nom, parce que si elle parle Ă tout le monde, peut-ĂȘtre qu'effectivement, pas grand monde se sent concernĂ©, ou chacun se dit, les autres vont rĂ©pondre et je laisse la place Ă l'autre. Et donc, je pense qu'interpeller quelqu'un aussi par son prĂ©nom...
- Speaker #2
Interpeller quelqu'un, et puis parfois on sent aussi que les autres Ă©coutent, mais ne sont pas nĂ©cessairement d'accord. On peut aussi tout simplement leur poser la question, qu'est-ce qui ferait que tu serais convaincu par mes propos ? Exprime-toi, on va un peu chercher l'autre, le dialogue, il ne faut pas avoir peur de se confronter, se confronter de façon sans s'affronter. Je parle d'ĂȘtre confrontant dans ses propos, ça peut dynamiser aussi une rĂ©union, dynamiser le propos, et essayer aussi de voir si les autres sont en accord avec ce qu'on dit.
- Speaker #1
Oui, mĂȘme ouvrir carrĂ©ment en disant quels sont vos arguments contre ce que je dis, ça m'intĂ©resse d'entendre, parce qu'il y a certainement, il y a toujours du pour et du contre dans chaque idĂ©e, parce que ça m'intĂ©resse de les connaĂźtre.
- Speaker #2
VoilĂ . Il faut discuter, oui. Mais le conseil aussi qu'on doit rĂ©pĂ©ter, c'est de parler quand mĂȘme le plus clairement possible, avec une certaine fermetĂ©, savoir aussi que la parole, malheureusement, si on a une tendance Ă avoir une voix trĂšs trĂšs basse, trĂšs trĂšs tĂ©nue... Ăa va fatalement lasser la personne.
- Speaker #1
On va perdre en qualité d'orateur.
- Speaker #2
Donc ça, je pense qu'on peut aussi, si on a peur de se perdre soi-mĂȘme dans ses propos, parce qu'on a une tendance Ă aller dans pas mal de directions, avoir des fiches. Le cĂŽtĂ© d'avoir une fiche devant soi et d'avoir notĂ© deux, trois choses essentielles pour dire, c'est plutĂŽt pro et ça peut rassurer aussi. Ah oui, merde, j'ai oubliĂ© de parler de ça. et on... Mais Ă©videmment, un des aspects les plus importants, c'est de crĂ©er, comme tu dis, cette Ă©coute par l'Ă©change.
- Speaker #1
Oui, cette interaction. Et je pense que justement, ce qui est intĂ©ressant, c'est de pouvoir Ă la fois crĂ©er l'Ă©change en interpellant l'un et l'autre, et tout en allant vĂ©rifier justement pourquoi elle se... Enfin, ce qui fait qu'elle n'est pas Ă©coutĂ©e, si elle n'est pas Ă©coutĂ©e. Donc, peut-ĂȘtre que trĂšs vite, elle va se rendre compte qu'en fait, ils Ă©coutent. Ăa, c'est une premiĂšre chose. Et puis, si ce n'est pas le cas... pouvoir mĂȘme dire j'ai l'impression que vous ne m'Ă©coutez pas moi je pense que c'est important de voir dire je suis dĂ©solĂ© j'ai l'impression que vous ne m'Ă©coutez pas en fait est-ce que c'est ma voix est-ce que c'est voilĂ est-ce qu'il y a une raison est-ce que je parle pas comme vous attendez que je parle alors ça peut ĂȘtre fait en one to one je pense avec l'un ou l'autre aprĂšs la rĂ©union oui ou ça peut ĂȘtre fait ça ça va dĂ©pendre de la personne et lĂ bon je ne connais pas suffisamment Sophie pour pouvoir le dire mais voilĂ Le dire devant tout le monde Ă la rĂ©union, c'est parfois plus compliquĂ©. Ăa peut aussi ĂȘtre demandĂ© lors d'une Ă©valuation avec son supĂ©rieur, avec son N plus 1.
- Speaker #2
Et je pense qu'il faut avoir cette dĂ©marche-lĂ . Et c'est exactement, moi je vais dans le mĂȘme sens que tu dis, tout en ayant conscience qu'il y aura toujours autour d'une table des gens qui n'Ă©couteront pas. Parce que par nature, ils n'Ă©coutent qu'eux-mĂȘmes. Donc ils viennent en rĂ©union, ils ne se gĂȘnent pas pour, dĂšs la premiĂšre seconde, regarder leur portable, ce qui n'est pas trĂšs poli, ce qui n'est pas trĂšs... Mais ils sont comme ça. On ne va pas les changer. Il y a ce qu'on peut changer soi-mĂȘme, c'est-Ă -dire la zone d'influx, mais il y a des choses contre lesquelles ça ne fait rien de se battre. Admettons aussi que de temps en temps, il y a un pourcentage de gens qui...
- Speaker #1
Des gens qui n'Ă©coutent pas et qui veulent toujours faire des choses. Il y a des gens qui veulent faire plusieurs choses Ă la fois en permanence, donc ils vont ĂȘtre sur le tĂ©lĂ©phone tout en Ă©coutant d'une oreille et qui Ă©coutent Ă©videmment moins bien, mais qui ont l'impression qu'ils jonglent. Et puis, il y a des gens aussi qui peuvent Ă un certain moment... prĂ©occupĂ©s par un souci personnel un souci professionnel voilĂ donc il ya des effectivement il maintenant effectivement ici sophie l'air de dire personne n'Ă©coute mais je pense qu'il faut les vĂ©rifier et du coup voilĂ la vĂ©rification va permettre de se rendre compte que peut-ĂȘtre effectivement la moitiĂ© de l'assemblĂ©e Ă©coute pas mais lĂ quand mĂȘme qui Ă©coute c'est peut-ĂȘtre que voilĂ elle va se rendre compte qu'elle peut en amĂ©liorant comme tu dis le ton de la voix les les qualitĂ©s d'orateur. Elle pourra un peu gagner, mais moi, je suis plus convaincue par le fait d'interpeller les autres et de rendre ces interventions, en fait, interactives. Parce que, comme tu le disais trĂšs justement, quelqu'un qui fait un monologue, qui, en plus, n'a pas une voix peut-ĂȘtre, qui porte une voix qui... Pour certains, ça peut sembler un peu lassant, je ne sais pas, je ne veux pas du tout critiquer la voix de Sophie, mais je pense que c'est intĂ©ressant parce qu'elle dit « je me pose des questions sur moi » , mais je pense qu'elle peut s'en poser effectivement sur elle, mais elle peut aussi s'en poser, et c'est juste de le dire sur les autres.
- Speaker #2
Et ne pas avoir peur, comme tu disais, d'interpeller ceux qui ont une attitude inadĂ©quate. Si tu es en train de parler en rĂ©union et que d'autres commencent Ă parler en apartĂ© d'une façon qui est relativement perturbante et bruyante, il n'y a aucune raison de se priver de dire « bon Ă©coutez, moi je suis dĂ©solĂ© mais⊠» Quand vous parlez en mĂȘme temps que moi, je ne parviens pas Ă me concentrer. Tout Ă fait. Vous acceptez quand mĂȘme de vous taire le temps, on pourra en rire un temps, mĂȘme si c'est quelqu'un qui est archiquement... Mais c'est important de pouvoir faire quand mĂȘme un petit peu entendre sa voix, dans ce cas-lĂ , d'une façon bien claire.
- Speaker #1
Et comme tu dis, je trouve trÚs bien, je suis désolée. Oui,
- Speaker #2
je suis désolée.
- Speaker #1
Donc on le fait en position basse, et en mĂȘme temps, on passe quand mĂȘme un message qui est... Ou alors on peut dire, voilĂ , je vois que vous avez un truc Ă Ă©changer, je vais attendre que vous ayez fini pour continuer. Et donc les autres se retrouvent un peu contraints de mettre fin Ă leur dialogue en apartĂ©.
- Speaker #2
Justement, petite digression, mais quand on est amené à donner des formations, à parler en public, il n'y a rien de plus fatigant que d'avoir des gens qui pendant la formation commencent à faire des dialogues sur le cÎté, parce que là on s'épuise, on est tout le temps⊠Donc c'est évident qu'il y a de temps en temps des remarques. qu'on peut faire, qu'on peut se donner le droit de faire.
- Speaker #1
Oui, c'est ça, exactement. Ici, je ne sais pas si ça se prĂȘte pour elles, mais c'est intĂ©ressant de le dire pour d'autres personnes qui nous Ă©couteraient et qui seraient aussi un peu dans cette situation, avec cette impression de ne pas toujours ĂȘtre Ă©coutĂ©es, etc. Je pense qu'il ne faut pas hĂ©siter Ă interpeller, et c'est vraiment ça, Ă mon avis, qui est Ă retenir, ne pas hĂ©siter Ă interpeller les autres, pour vĂ©rifier s'ils n'Ă©coutent pas, parce que parfois on pourrait ĂȘtre surpris. Et puis, pour sinon demander quelles sont les raisons pour lesquelles... voilĂ vous ĂȘtes sur autre chose est ce que tu as un souci pour l'instant peut-ĂȘtre je te laisse rĂ©gler ton problĂšme voilĂ est ce qu'il ya quelque chose de genre et j'ai eu le cas il ya une rĂ©union d'ailleurs ça me pensait tout rĂ©cemment oĂč une de mes collĂšgues Ă©tait sur son tĂ©lĂ©phone et donc je est tellement qu'il est en train de parler je lui dis je dis je dis il ya un problĂšme il ya quelque chose et me dit bah oui un problĂšme ma mĂšre et voilĂ voilĂ et donc et donc parce que voilĂ je suis Ă la voie et voilĂ exactement et donc lĂ voilĂ c'est pas moi c'est pas elle et Et je lui ai dit, Ă©coute, mais alors... vas-y, sors avec ton problĂšme calmement. Parce qu'en fait, ce n'est pas confortable non plus pour elle qui est en train d'essayer de faire une bonne figure Ă la rĂ©union et qui, en mĂȘme temps, doit gĂ©rer quelque chose. Donc, je pense que c'est important effectivement d'aller interpeller les autres pour s'amĂ©liorer soi-mĂȘme, en fait, si jamais c'est lĂ qu'est le problĂšme.
- Speaker #2
Ăa fait Ă©couter. Donc, ce travail, on peut rĂ©sumer en disant qu'il y a un premier travail sur soi-mĂȘme pour essayer de faire un message en Ă©tant peut-ĂȘtre coachĂ© pour pouvoir avoir un peu plus de prĂ©sence et d'assurance et de confiance en soi. Et puis, il y a aussi le fait de susciter cet Ă©change et cette apprĂ©hension.
- Speaker #1
Tout Ă fait. Eh bien, super. Merci beaucoup.
- Speaker #2
Merci, Marina.
- Speaker #1
Ă bientĂŽt.
- Speaker #2
Ă bientĂŽt.
- Speaker #0
Et si vous avez,
- Speaker #1
vous aussi, des questions à nous proposer ou des sujets que vous voudriez entendre développer,
- Speaker #0
n'hésitez pas à nous contacter via le site de Virage.