undefined cover
undefined cover
11. Comment une assistante sociale peut aider les patients ? Réponses avec Marie Jo, assistante sociale | Vivre le diabète cover
11. Comment une assistante sociale peut aider les patients ? Réponses avec Marie Jo, assistante sociale | Vivre le diabète cover
Vivre le diabète

11. Comment une assistante sociale peut aider les patients ? Réponses avec Marie Jo, assistante sociale | Vivre le diabète

11. Comment une assistante sociale peut aider les patients ? Réponses avec Marie Jo, assistante sociale | Vivre le diabète

40min |07/11/2023
Play
undefined cover
undefined cover
11. Comment une assistante sociale peut aider les patients ? Réponses avec Marie Jo, assistante sociale | Vivre le diabète cover
11. Comment une assistante sociale peut aider les patients ? Réponses avec Marie Jo, assistante sociale | Vivre le diabète cover
Vivre le diabète

11. Comment une assistante sociale peut aider les patients ? Réponses avec Marie Jo, assistante sociale | Vivre le diabète

11. Comment une assistante sociale peut aider les patients ? Réponses avec Marie Jo, assistante sociale | Vivre le diabète

40min |07/11/2023
Play

Description

Interview de Marie Jo Donazzon assistante sociale.

Nous allons parler des droits des patients, des organismes de santé tels que les assurances sociales, les mutuelles et les maisons des personnes handicapées - MDPH.

Marie Jo nous informera sur l’affection de longue durée - ALD, sur la reconnaissance de travailleur handicapé, sur l’invalidité et sur les aides qui existent.

  1. Quel est le métier et quel est le rôle d’une assistante sociale ? De nombreux conseils

  2. Dans quelles circonstances, à quel moment, le patient peut-il s'adresser à une assistante sociale ?

  3. Quelles sont les assurances maladies et quel est leur rôle ?

  4. Quel est le rôle des mutuelles ?

  5. Quel est l'importance d'avoir un médecin traitant ?

  6. Informations sur les droits des patients.

  7. Information sur l’affection de longue durée - ALD

  8. Informations sur la reconnaissance de travailleur handicapé - MDPH

  9. Information sur l’invalidité - Assurance sociale

  10. Qu’en est-il pour les enfants et les adolescents ?

  11. Quelles sont les aides qui existent ?

Je t’invite à m’écrire par email si tu souhaites partager ton expérience, je serai ravie de partager ton récit dans l'un de mes futurs épisodes, si tu m’y autorises.


Si tu souhaites soutenir le podcast, je t'invite à laisser 5 étoiles et un avis sur Apple Podcast, Spotify ou sur ta plateforme d'écoute préférée !

Cela aide le podcast à parvenir à d'autres personnes concernées par le sujet et à me motiver à produire toujours plus de nouveaux épisodes. Merci ! 😊


Soutenez financièrement mon travail grâce à la plateforme Tipee ICI je vous remercie sincèrement !

_______________________

🔵 Me contacter par email : nathalie.vivrelediabete@gmail.com

🔵 S’abonner à  : ma Newsletter

🔵 Me rejoindre sur Instagram : Nathalie Paoletti  et Vivre le diabète  

🔵 Site internet : Vivre le diabète 

_______________________

Crédit musique : Xavier Renucci 



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur le podcast Vibre le diabète à la recherche de l'équilibre. Je suis Nathalie, diabétique de type 1 depuis février 2010. Je suis également patient expert et RU, représentante des usagers. Après dix ans de service dévoué dans une association en lien avec le diabète, j'ai décidé de partir vers de nouvelles aventures. En créant ce podcast, je veux continuer à accompagner les patients diabétiques et à partager mon expérience. En outre, en utilisant mon expertise, je veux t'aider à comprendre que plus tu apprends sur le diabète, mieux tu arrives à le gérer efficacement et à améliorer ta qualité de vie avec cette maladie chronique. Je m'adresse à toi qui viens de déclarer un diabète, à toi qui es diabétique de type 1 ou de type 2, ou à toi qui es en pré-diabète. mais aussi à toi qui soutiens et aides, que tu sois parent ou conjoint, etc. Je m'adresse également à toute personne désireuse de savoir ce qu'est le diabète vu par une patiente diabétique. Je te laisse maintenant avec l'épisode du jour. Dans cet épisode, je reçois Marie-Jo Donazon, assistante sociale. Nous allons parler des droits des patients, des organismes de santé tels que les assurances sociales, les mutuelles et les maisons des personnes handicapées, MDPH. Marie-Jo nous informera sur l'affection de longue durée, ALD, sur la reconnaissance de travailleurs handicapés, sur l'invalidité et sur les aides qui existent. Voici l'interview. Bonjour Marie-Jo.

  • Speaker #1

    Bonjour Nathalie.

  • Speaker #0

    Je suis heureuse de faire cette interview avec toi.

  • Speaker #1

    Moi de même.

  • Speaker #0

    Et on va parler de cet vaste sujet qui est le rôle de l'assistance sociale et des droits des usagers en fait.

  • Speaker #1

    Tout à fait, tout à fait Nathalie.

  • Speaker #0

    Alors est-ce que dans un premier temps Marie-Jo, tu peux te présenter évidemment et nous dire quel est le rôle d'une assistante sociale ?

  • Speaker #1

    Alors, je m'appelle Marie-Josée Donazan, je suis assistante sociale. Actuellement, je travaille avec des personnes malentendantes. Et alors, le rôle de l'assistante sociale, bon déjà, dans un premier temps, pour être assistante sociale, il faut avoir un diplôme d'État. Voilà, et notre rôle, en fait, c'est d'intervenir auprès des personnes qui sont confrontées à diverses difficultés. Ça peut être aussi bien économique, ça peut être aussi bien de l'insertion, ça peut être familial, ça peut être des problèmes de santé, des problèmes de logement. Tout peut être pris en compte. Voilà. Comment vous aider ? Alors, on peut vous aider, en fait, à financer vos soins, à faire valoir vos droits, puisqu'on est formé aussi pour ça, à acquérir, par exemple, des complémentaires santé, à avoir certaines aides ou certaines informations, ou même des fois des petits suivis si la personne a besoin. Et donc, si vous êtes confronté à toutes ces petites problématiques-là, vous pouvez nous consulter. Donc, les assistantes sociales, en fait, travaillent dans... divers milieux. Donc vous avez des milieux spécialisés, par exemple, comme moi pour les personnes malentendantes, par exemple, mais ça peut être aussi des assistantes sociales qui travaillent dans les mairies ou dans les conseils généraux et là qui font des permanences où les personnes peuvent venir expliquer leurs problèmes et après elles voient avec ces personnes là quels sont les moyens pour essayer de les aider. On peut aussi travailler dans les hôpitaux, on peut travailler dans les ministères de la justice, de l'éducation nationale, etc. Et bien sûr, on peut travailler aussi dans des entreprises privées, comme par exemple certaines grosses entreprises comme Air France, etc.

  • Speaker #0

    Franchement, les patients, ils ne pensent pas toujours à l'assistance sociale. Dans quelles circonstances faut-il qu'ils se disent Voilà. j'ai besoin d'une assistance sociale, à quel moment de leur pathologie, à quel moment du chemin qu'ils font avec leur maladie, ils peuvent demander une assistance, quelle qu'elle soit, parce que bon, je sais qu'il y a plusieurs, on va en discuter, mais franchement, personnellement, en tant que patient, je ne me suis jamais dit, tiens, j'ai besoin d'une assistance sociale maintenant, alors que peut-être… J'aurais pu en avoir besoin.

  • Speaker #1

    Alors moi, ce que je peux conseiller aux patients, c'est déjà lors de la découverte de leur maladie, en général, il y a une prise en charge médicale qui peut être aussi hospitalière. C'est à ce moment-là, faire le point avec l'assistante sociale de l'hôpital sur les droits que ces patients peuvent avoir. Parce qu'effectivement, les droits sont divers et variés, on en parlera certainement tout à l'heure. On peut avoir des reconnaissances de travailleurs handicapés, on peut avoir des reconnaissances d'invalidité, etc. Et ça, c'est vrai que l'assistante sociale peut être là, en tout cas, si ce n'est pour faire certains papiers et d'autres qui, non parce qu'elles appartiennent au domaine médical, mais en tout cas, informer les personnes sur les droits. comme j'ai l'idée, divers et variés, ça peut être aussi les personnes... en cas de maladie ou de longue maladie, elles peuvent avoir un problème financier dû à une paie moins importante et donc ça peut leur ouvrir aussi certains droits, pour le logement, etc. Donc en fait, moi ce que je conseille, c'est toujours, quand on découvre la maladie, s'adresser à une assistante sociale pour connaître un petit peu les droits. Et si... vous m'écoutez maintenant et que vous n'êtes pas adressée à une assistante sociale avant, alors que votre maladie l'a depuis longtemps, pourquoi pas le faire justement pour voir un petit peu tous vos droits ?

  • Speaker #0

    Donc en fait, mon entrepatient ne m'a jamais dit vous pouvez aller voir une assistante sociale parce que peut-être qu'on n'a pas pensé que j'en avais besoin.

  • Speaker #1

    Tout à fait.

  • Speaker #0

    Je ne suis pas par des lignes flacides mais voilà, de se dire cette personne-là Bonne nuit. ne préconisent pas le fait de savoir que même par nous-mêmes, on peut faire la demande d'une assistance sociale. Je trouve que c'est intéressant.

  • Speaker #1

    C'est intéressant et c'est important parce que ça peut aider dans la vie future.

  • Speaker #0

    C'est ça,

  • Speaker #1

    voilà.

  • Speaker #0

    Très bien. Donc, j'avais une petite question, mais c'est tout à fait personnel. Peut-être que d'autres personnes se posent cette question. Parce que c'est marrant, mais moi, je n'ai vu que des femmes assistantes sociales. Y a-t-il des hommes qui sont, alors comment dit-on, assistantes sociales ?

  • Speaker #1

    Alors, on dit assistantes sociales ou assistantes de services sociaux. Alors, c'est marrant que tu dis ça, parce qu'effectivement, le métier d'assistante sociale, à l'époque assistante 2, n'existait que pour les femmes. Et c'est un métier qui a vu le jour en 1932. parce que avant en fait, on appelait ça des infirmières visiteuses. Alors, c'était des infirmières des hôpitaux qui allaient au domicile des patients. Voilà, ça a commencé comme ça, dans le milieu médical, en fait, et qui voyaient un petit peu cette précarité, qui des fois étaient accompagnées de certaines femmes un petit peu bourgeoises qui aidaient un petit peu ces infirmières. Et puis, au fil des années, on s'est rendu compte qu'il y avait besoin peut-être d'un métier à proprement parler. qui a vu le jour avec une formation en 1932. Alors après, il y a eu diverses lois, en 1938, en 1951, qui ont cadré la profession d'assistante de services sociaux. Et maintenant, donc, il faut passer un concours. Quoique avec les nouvelles directives de l'éducation nationale, je pense que maintenant, c'est sur dossier. Dans tous les cas, il y a trois ans d'études. Ces trois ans d'études se font dans des écoles d'assistante sociale et aussi lors de lieux de stage, puisqu'on fait des stages avec des professionnels. Et il commence à y avoir quelques hommes. donc moi par exemple dans ma promotion il y avait deux garçons, deux hommes sur 50 personnes, ce qui n'était pas beaucoup l'année d'après il y en a eu 7 ce qui était une exception mais voilà, le métier arrive un petit peu c'est un petit peu comme les camionneurs,

  • Speaker #0

    maintenant il y a des camionneuses et maintenant il y a des assistants sociaux voilà c'est trop rigolo je sais que dans les caisses d'assurance maladie il y a aussi donc comme vous disiez des assistants sociaux Quelles sont les caisses d'assurance maladie qui existent et quel est leur rôle en fait ?

  • Speaker #1

    Alors, la caisse d'assurance maladie en général, c'est-à-dire qu'effectivement, comme tu le disais Nathalie, il y a plusieurs caisses d'assurance maladie. Il y a la caisse primaire d'assurance maladie avec laquelle maintenant s'est intégré le régime social des indépendants. Il y a ce qu'on appelle la mutualité sociale agricole et après il y a tous les régimes spécifiques, EDF. éducation nationale, etc. Mais tous ces régimes-là, en fait, font une seule et même chose, c'est-à-dire qu'elles assurent l'assistance financière pour les personnes, pour les différents risques, que ce soit maladie, accident du travail ou autre. Donc, ça veut dire qu'on est tous affiliés à une caisse d'assurance maladie, qu'on ait une pathologie ou non, à partir du moment où on est affilié à une caisse d'assurance maladie. Et lorsqu'on va voir le médecin, par exemple, la caisse d'assurance maladie va payer un certain pourcentage de la décide chez le médecin. Elle va payer un certain pourcentage des médicaments que l'on achète. Elle va payer un certain pourcentage des hospitalisations, tout ce qui est en rapport, en fait, avec la maladie. Voilà, ça, ce sont pour les caisses d'assurance maladie. Et la deuxième partie qui va être payée, en fait, par... par le patient, ce sont les mutuelles, donc les différentes mutuelles auxquelles on s'affilie. Alors on a le choix de s'affilier à une mutuelle ou non. Donc soit on est affilié à une mutuelle, et là, lorsqu'on va chez le médecin, par exemple, il y a une partie payée par les caisses de sécurité sociale et une partie payée par la mutuelle. Si on n'a pas de mutuelle, on doit payer cette deuxième partie, par exemple. Et dans le cas des patients qui sont atteints de maladies chroniques, La caisse d'assurance maladie fait un autre travail, c'est-à-dire que les patients atteints de maladies chroniques peuvent être placés, ce qu'on appelle dans notre jargon, en ALD, affection de longue durée. Cet ALD, en fait, c'est le médecin qui doit la demander et uniquement le médecin qui doit envoyer un papier à la caisse d'assurance maladie qui valide. Et ça veut dire que, par exemple, si... on est diabétique. Tous les soins qui seront en rapport avec la maladie du diabète seront pris en charge à 100% par la caisse de sécurité sociale. C'est-à-dire que là, on n'aura pas besoin d'avoir du mutuel, c'est la caisse de sécurité sociale qui prend en charge tous ces soins médicaux. Par contre, si on se casse le bras, c'est la mutuelle qui prend le casque en charge, qui intervient. Donc ça, ça s'appelle l'affection de longue durée. Et en général, quand on a des maladies chroniques type diabète, hypertension, maladie de Parkinson, Alzheimer, etc., on est en ALD.

  • Speaker #0

    Donc on est à 100%.

  • Speaker #1

    On est à 100%, ce qu'on appelle à 100%, c'est-à-dire que tout est payé dans le cadre de la maladie que le reprécite.

  • Speaker #0

    Mais il y a des patients qui ne veulent pas être restreints. On a le choix.

  • Speaker #1

    On a ce choix-là, oui. Et si le médecin propose... l'allocation de longue durée, l'infection de longue durée, et on a le choix de la refuser. Oui, oui, tout à fait. À ce moment-là, ça fonctionne. Partie sécu, partie mutuelle, comme je vous l'expliquais, pour une personne qui n'est pas atteinte de maladies chroniques.

  • Speaker #0

    Et l'assurance maladie fait aussi des mutuelles ? C'est la CMU ?

  • Speaker #1

    Alors, la CMU... a été remplacée par la complémentaire santé solidaire. C'est-à-dire que depuis, je ne vais pas te dire de bêtises, mais je pense 4-5 ans maintenant, tous les patients ont droit à ce qu'on appelle la sécurité sociale. Avant, pour avoir droit à la sécurité sociale, il fallait être, quand on était enfant, affilié avec ses parents. Quand on travaillait, on avait droit à la sécurité sociale. Si on ne travaillait pas, il fallait être affilié chez le conjoint. Enfin, c'était assez compliqué. Là, maintenant, tout le monde a droit à la sécurité sociale de base. Et la complémentaire santé solidaire, en fait, c'est ce qu'on appelait avant la CMU. Donc, c'est en fonction des revenus des patients ou des personnes, on a droit, en fait, à une mutuelle qui peut être payée soit... par la Sécurité sociale, soit par un réseau de mutuelles agréés. Donc le patient a le choix de choisir une mutuelle ou de choisir d'être remboursé par la Sécurité sociale qui fait office de mutuelle à ce moment-là. Il faut avoir, si on est pour une seule personne, avoir moins de 1000 euros par mois pour pouvoir y prétendre. Donc c'est un petit dossier qu'on fait tous les ans, qui est revu tous les ans par contre. qu'il faut faire tous les ans en mettant sa feuille d'impôt et ses revenus. Et en fonction des revenus, c'est accepté sans condition de charge. Le patient n'a rien à payer. Et en fonction de ses revenus, si on est à 1000 euros par mois par exemple, on va payer quand même 30 euros par mois de mutuel. Voilà, c'est le maximum qu'on puisse payer. D'accord. C'est en fonction de l'âge et c'est le maximum. Ça peut être moins. Ça peut être moins et ça peut être pas du tout.

  • Speaker #0

    Et ça peut être zéro.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait.

  • Speaker #0

    C'est qu'en ce moment, il y a une forte campagne sur l'importance d'avoir le médecin traitant. Donc, il y a des gens qui ne peuvent pas déclarer leur médecin traitant. Donc ça, est-ce que c'est vraiment primordial ? Est-ce qu'il faut absolument...

  • Speaker #1

    Alors, je pense que oui, parce que normalement, on doit tous déclarer un médecin traitant. Et c'est surtout important pour nous. Parce qu'en fait, ça me permet d'être mieux remboursée. Au titre, par exemple, du parcours de soins, ce qu'ils appellent le parcours de soins coordonné. C'est-à-dire que normalement, on doit aller voir le médecin prétend qui va nous faire un papier si on a un problème, par exemple,

  • Speaker #0

    de vue,

  • Speaker #1

    pour aller voir l'hostalmo. Ou si on a un problème... cardio, par exemple, pour aller voir le cardiologue. Quand on va voir le cardiologue pour la première fois, cette consultation sera remboursée. Sinon, on aura quelques petits euros à payer de notre poche qui ne seront remboursés ni par la Sécurité sociale ni par la Mutuelle. D'accord. Voilà. Si on n'a pas la lettre du médecin traitant. D'accord. Et si on n'est pas affilié à un médecin traitant. Donc, je pense que c'est important d'avoir quand même un médecin référent pour ce genre de choses. et pour notre suivi de santé aussi.

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait.

  • Speaker #1

    Alors, par rapport à ça, Nathalie, pour avoir un médecin traitant, il suffit juste d'aller voir le médecin, notre médecin, et c'est lui qui va faire le papier, il va prendre notre carte de sécurité sociale et c'est lui qui va faire le transfert via Internet directement à la sécurité sociale. Oui, c'est vrai. Avant,

  • Speaker #0

    il fallait faire un papier.

  • Speaker #1

    Oui, oui. Maintenant, c'est le médecin qui le fait automatiquement quand on lui demande.

  • Speaker #0

    Tout à l'heure, tu disais que l'assistance sociale pouvait expliquer tout ce que le patient avait droit. Et donc, quels sont ses droits ?

  • Speaker #1

    Alors, par exemple, dans le cas d'une maladie chronique, quand une personne arrive pour la première fois... à cette maladie pour la première fois, à la déclaration de cette maladie. Donc il y a effectivement l'affection de longue durée, mais elle peut avoir d'autres droits. Donc l'ALD, on va dire, peut être attribué à n'importe quelle personne atteinte de maladie chronique. Les autres droits que je vais vous expliciter maintenant sont en fonction des situations. Voilà. Une personne qui travaille, par exemple. peut demander à la maison départementale des personnes handicapées une reconnaissance de travailleurs handicapés. Donc pour ça, c'est un dossier qu'il faut faire à remplir. Il y a la moitié du dossier à remplir par le médecin, l'autre moitié par la personne avec des papiers à fournir pour voir si vraiment elle relève de cette reconnaissance-là de travailleurs handicapés. Ce qui lui permet à cette personne de pouvoir continuer à travailler. éventuellement dans la même entreprise, mais peut-être avec des aménagements parce que sa maladie ne lui permet plus de voir, par exemple, des horaires continus, ou bien un poste, son poste est devenu moins adapté. Je vais parler par exemple d'une personne qui a des problèmes de dos. Bon, grâce à ça, elle peut avoir droit à des aménagements de postes, continuer son travail, mais avec un siège adapté. Par exemple, une personne malentendante va avoir droit... en plus d'appareils auditifs, à un téléphone adapté. Tout ça, ce sont des petites adaptations qui peuvent être faites grâce à la reconnaissance du travail handicapé.

  • Speaker #0

    Par exemple, pour un diabétique, est-ce qu'à ce moment-là, on peut demander d'avoir des pauses un peu plus grandes, d'avoir de l'aménagement par rapport au temps ?

  • Speaker #1

    Tout à fait.

  • Speaker #0

    Lors de notre présent, si on a une pause, qu'il faut aller se respecter, la possibilité de quitter son poste. Ça, on peut le demander à ce moment-là ?

  • Speaker #1

    Ça, vous pouvez le demander à ce moment-là, effectivement. Alors, cette reconnaissance de travailleurs handicapés permet à la personne d'avoir ces petits aménagements-là en fonction de sa pathologie et elle permet aussi à l'employeur de payer moins de charges patronales.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est intéressant pour les deux parties. Tout à fait, tout à fait. Donc il y a ça. Et après, pour tout ce qui est achat, on va dire, comme je vous disais tout à l'heure, achat technique, ça peut être des prothèses auditives, ça peut être des sièges, ça peut être un bureau adapté. En plus, la maison du handicap peut intervenir financièrement. Ça peut être une petite aide. Et on peut demander, quand on a l'accord de la reconnaissance de travailleurs handicapés, avec l'aide ou le reçu d'une petite prestation, on appelle ça la prestation de compensation du handicap, on peut demander à une autre association qui s'appelle l'AGFIP, qui intervient lorsque les personnes travaillent et sont reconnues travailleurs handicapés, elle intervient aussi pour aider financièrement ces personnes-là à avoir des objets techniques qui vont l'aider à conserver son poste actuel. Alors ça, c'est quand une personne dont la maladie peut lui permettre avec des aménagements, de rester à son poste. Après, certaines personnes, malheureusement, lorsqu'elles déclarent une maladie, cette maladie devient complètement inappropriée à leur poste actuel. Voilà. Alors là, ce n'est pas une demande qui doit se faire à la maison du handicap, alors qu'on peut faire cette demande-là, mais ce n'est pas approprié. Là, c'est le médecin. et uniquement le médecin, le médecin traitant par exemple, qui va faire une demande à la caisse primaire d'assurance maladie de la personne dont on parlait tout à l'heure pour faire une demande d'invalidité.

  • Speaker #0

    C'est bien deux choses.

  • Speaker #1

    C'est deux choses qui sont complètement différentes. Les deux, on va dire, sont médicales mais l'une requiert l'autorisation de la caisse d'assurance maladie et l'autre requiert l'autorisation de la maison départementale du handicap. Voilà.

  • Speaker #0

    Pour l'invalidité, comment on fait ?

  • Speaker #1

    Alors l'invalidité, le médecin traitant juge, ou le médecin du travail, ça peut être aussi le médecin du travail, juge que votre maladie est complètement inappropriée à votre poste, ou en tout cas, vous devenez inapte à ce poste, où il doit y avoir de gros aménagements, que ce soit de temps ou de matériel qui va se mettre en place. Donc là, c'est lui qui va envoyer une feuille à la caisse primaire d'assurance maladie. Vous pouvez éventuellement être convoqué par le médecin de cette caisse primaire d'assurance maladie qui décidera après de vous mettre en invalidité ou non, en sachant qu'il y a trois degrés d'invalidité. Le degré 1, le degré 2, le degré 3. Le 1 vous permet de conserver votre poste avec des aménagements obligatoires, que ce soit d'horaire ou de matériel. Le second, en général, vous empêche de conserver votre poste actuel, mais vous permet d'avoir un aménagement de poste ou de changer de poste dans la même entreprise.

  • Speaker #0

    Un aménagement de temps ?

  • Speaker #1

    Surtout de poste. De temps, mais surtout de poste. Alors ça, c'est encore autre chose. On en parlera tout à l'heure. Là, c'est vraiment un aménagement de poste. par exemple. Une infirmière qui déclare une maladie chronique au niveau du dos ne pourra plus transporter de personnes, mais pourra au sein de l'hôpital être par exemple dans un secrétariat spécialisé où elle pourra en tant qu'infirmière diriger les personnes, mais elle ne pourra plus être dans les services. Voilà, ça c'est quand on est surtout dans le cas d'une invalidité numéro 2. L'invalidité numéro 3, c'est la plus importante, c'est celle qui peut vous empêcher de travailler. et à ce moment-là, vous pouvez avoir, que ce soit la 1, la 2, la 3, un dédommagement, c'est-à-dire tous les mois avoir une aide en fonction de votre degré de handicap. Plus certaines conventions collectives qui font partie de certains lieux où vous pouvez travailler, où là je ne peux pas tout vous donner parce que ça dépend vraiment du lieu de travail, vous pouvez conserver votre salaire des fois dans son intégralité pour l'invalidité 3, tout en ne travaillant pas, puisque... parce que vous ne pouvez plus, votre maladie ne vous permet plus de travailler.

  • Speaker #0

    Évidemment, tout ça, on peut être épaulé par une assistante sociale qui nous aidera à faire les dossiers avant de perdre les dossiers.

  • Speaker #1

    Voilà, tout à fait. Dans le cas de l'invalidité, ça reste médical. C'est le médecin qui le fait, mais l'assistante sociale peut quand même vous aider un petit peu. Mais dans le cas de la maison départementale du handicap, vous pouvez faire des dossiers avec une assistante sociale.

  • Speaker #0

    Si, par exemple, on a un problème dans son travail, qu'on voit qu'on n'arrive plus à travailler, on s'adresse comment à ces différentes structures ? Donc, soit à la MDPH, soit à la Sécurité sociale. Qu'est-ce qu'on fait ? On tape à la porte et on se dit voilà ?

  • Speaker #1

    Alors, vous pouvez, normalement. Normalement, vous pouvez y aller et dire, voilà, je voudrais faire un dossier, on va vous donner ce dossier-là. On ne va pas forcément vous aider à le remplir, on peut vous donner quelques indications, mais on va vous le donner. Ça, c'est une première démarche pour la MDPH. Pour la Sécu, c'est le médecin, c'est le médecin du travail, le médecin traitant, on n'a rien à faire. C'est le médecin qui fait tout. Nous, on attend juste d'être convoqué, d'avoir... Et après, on va vous demander des papiers, forcément. Est-ce que c'est compliqué,

  • Speaker #0

    justement, le dossier ?

  • Speaker #1

    Alors, le dossier pour la sécurité sociale d'invalidité, c'est un dossier SERFA que le médecin va remplir. Après, bien sûr, on va demander des renseignements complémentaires. Donc, on peut demander, dans le cas d'un problème cardiaque, par exemple, un rapport du cardiologue, etc. Voilà, ça peut prendre quelques mois, quand même, avant que la décision soit prise. Mais ça reste complètement médical. Dans le cas de la maison départementale du handicap, Donc le dossier peut être fait par nous-mêmes, le dossier peut être fait avec l'aide d'une assistante sociale, avec l'aide aussi où il y a des travailleurs sociaux dans certaines associations de quartier, et ça peut être fait aussi par les assistantes sociales de la mairie et des collectivités qui ont des dossiers. On a toutes des dossiers MDPH vierges avec nous.

  • Speaker #0

    Par exemple, je veux m'adresser à une assistante sociale, je vais à la mairie, par exemple, ou je téléphone à une collectivité, ou à la Sécurité sociale. Il y a aussi des assistantes sociales à la Sécurité sociale. Peut-être à la MDPH aussi, peut-être.

  • Speaker #1

    Alors oui, c'est sur rendez-vous. On peut demander à avoir une assistante sociale. Dans les MDPH, il y a des assistantes sociales. Après, elles peuvent être déléguées à d'autres missions. Dans le cadre, par exemple, de la MDPH Cours du Tud, il y a une assistante sociale, mais qui va s'occuper uniquement de ce qu'on appelle les aides humaines. C'est-à-dire pour des personnes qui sont handicapées, souvent moteurs et très handicapées, et qui ont besoin d'une aide à domicile. Je ne dirais pas 24 heures sur 24, mais en tout cas... Une grosse pathologie, voilà. Et c'est elle qui va faire les dossiers et qui va s'occuper de voir à quelles personnes peuvent être mises en relation avec cette personne handicapée, par exemple. Dans d'autres régions, il y a certaines assistantes sociales qui ont pour mission de s'occuper que des dossiers MDPH. Donc, dans certaines régions, peut-être que vous pourrez être aidé directement à la maison départementale du handicap.

  • Speaker #0

    Voilà.

  • Speaker #1

    De le demander, de se renseigner.

  • Speaker #0

    on le saura toujours une, que ce soit dans son village, dans sa ville.

  • Speaker #1

    Tout à fait. Pardon ? Tout à fait, oui, oui.

  • Speaker #0

    Ou à la Sécurité sociale, ou à la MSA.

  • Speaker #1

    Voilà, la MSA, c'est… Les caisses,

  • Speaker #0

    AMGEL, enfin toutes les caisses, puis si je m'en fiche, c'est même pas d'autres, toutes les caisses ont en général une assistance sociale, donc il ne faut pas hésiter à avoir un rendez-vous. Je suppose que c'est gratuit.

  • Speaker #1

    C'est complètement gratuit. C'est complètement, complètement gratuit. Donc, il ne faut vraiment pas hésiter à dire, voilà, j'ai un souci, j'aimerais rencontrer une assistante sociale. Et là, on vous donne un rendez-vous. D'ailleurs, dans certains cas, dans certaines associations, il ne peut y avoir qu'une assistante sociale. Et puis, dans d'autres associations, des fois, vous avez deux ou trois assistantes sociales. Donc, vraiment, il ne faut vraiment pas hésiter à demander cette aide-là.

  • Speaker #0

    En fait, si on revient sur la pathologie du diabète, c'est vraiment un bon moment C'est pas un gros handicap, ça peut l'être, attention, je ne dis pas que ce n'est pas un handicap. Mais on ne pense pas qu'on peut demander à avoir le statut de travailleur handicapé qui peut nous aider à avoir des arrangements sur notre poste de travailleur. Je pense surtout à la possibilité d'avoir des temps de repos un peu plus, des pauses un peu plus grosses. Surtout quand ça arrive, soit en hypo ou en inferno, on va avoir une fatigue très grosse qui nous réunit dans le cou. Et de ce fait, vous m'obligez soit de se resucrer, soit de mettre de l'insuline alliée à notre hyperglycémie. Donc souvent, on n'y pense pas. C'est rare parce qu'on ne se sent pas handicapé. Franchement, moi, je ne me suis jamais... senti handicapé dans mon travail, dans mes emplois. Par contre, je sais qu'il y a des personnes diabétiques qui sont en invalidité. Ça, je sais parce qu'après, il y a des hypo très importantes, très fréquentes qui fait que la personne, elle ne peut plus travailler. Donc là aussi, il ne faut pas hésiter de toute manière à se renseigner.

  • Speaker #1

    Alors oui, et c'est vrai que là, on parle aussi... des personnes adultes, mais il faut penser aussi aux enfants diabétiques, aux adolescents, où la maison du handicap fait quand même un gros travail, parce qu'avec cette reconnaissance-là du handicap, il peut y avoir des aménagements au niveau scolaire. Alors bien sûr, on ne va pas leur donner que trois heures de cours par jour, mais par contre, ils peuvent avoir des temps supplémentaires pour les intérêts, ils peuvent avoir aussi pour les examens, ils peuvent avoir aussi des petits temps qui vont leur permettre de manger, Pendant les cours, pour éviter justement ces hypoglycémies, il y a tout un travail qui va être fait après avec l'infirmière des collèges, lycées, etc. pour pouvoir permettre aux enfants diabétiques de pallier à ce manque-là. Et la maison du handicap en fait partie.

  • Speaker #0

    Je sais qu'il y a aussi pour les parents une indemnité journalière, je ne sais pas si on l'appelle comme ça, pour pouvoir s'occuper de leur enfant.

  • Speaker #1

    Alors, ils ont droit à une indemnité journalière. pendant, je crois que c'est un an renouvelable une fois, six mois un an renouvelable une à deux fois. Et cette indemnité-là peut permettre aux parents d'arrêter.

  • Speaker #0

    temporairement leur travail pour pouvoir amener les enfants chez le médecin, chez l'orthophoniste, parce que souvent, quand il y a des enfants, il y a plusieurs pathologies des fois qui sont associées, et il y a aussi plusieurs professionnels, tels que l'orthophoniste, le psychomote, etc., qui peuvent aider, et ça fait beaucoup de rendez-vous dans la semaine, et malheureusement, quand on travaille, on n'est pas toujours disponible. Cette aide permet aux parents d'être disponibles.

  • Speaker #1

    C'est aussi une aide pour les parents où l'enfant vient de déclarer la maladie, qui leur permet de rester avec leurs enfants, puisqu'ils doivent avoir l'impression de gérer la maladie. Donc du coup, c'est aussi un moyen de pouvoir rester. Alors, c'est pas très bon, quand les parents ne connaissent pas tous cette possibilité. Donc il faut vraiment… Alors, je sais que c'est la CAF, c'est pas au niveau de la CAF que ça…

  • Speaker #0

    Merci. Alors la demande, elle doit se faire... Il y a certaines demandes qui se font à la MDPH, il y a certaines demandes qui se font au niveau de la CAF. Dans tous les cas, c'est payé par la CAF, puisqu'ils sont en lien. Mais il faut d'abord se renseigner au niveau de la maison départementale et personnes handicapées, la MDPH.

  • Speaker #1

    De toute manière, on peut aussi fondre.

  • Speaker #0

    Et regarder.

  • Speaker #1

    Dans sa région, ce qu'il y a. Et puis aussi, il faut vraiment aller vers les collectivités. vers les mairies, en général, elles savent tout ça.

  • Speaker #0

    Il y a des permanences qui ne vont pas forcément faire que ça, mais où on peut aller pour demander tous ces renseignements. Les assistantes sociales, en général, en fonction des régions, sont au courant de ce qui se fait exactement dans leur région parce qu'on a la loi qui est générale, on a l'application de la loi sur les régions, puis on a des petites spécificités aussi en fonction des demandes. Donc il faut vraiment voir avec les aides sociales de votre ville et de votre région pour connaître tous vos droits par rapport à cette maison départementale du handicap.

  • Speaker #1

    Ça veut dire que les régions peuvent aussi avoir créé des aides ?

  • Speaker #0

    Dans certains cas, pour les personnes handicapées, il peut y avoir des petites aides spécifiques. Il y a des villes, par exemple, qui accordent... Ce n'est pas énorme, ça peut être 100 ou 200 euros d'aide pour les personnes handicapées, mais ça fait 100 ou 200 euros de plus pour acheter un fauteuil roulant par exemple. Voilà, certaines villes ne le font pas. Ça c'est en fonction des budgets, des politiques de la ville, comment la ville se positionne par rapport au handicap. Donc effectivement, toute cette petite spécificité-là, ça va dépendre d'une ville à l'autre, ça peut être complètement différent.

  • Speaker #1

    Sinon, est-ce qu'il y a d'autres aides financières ? Ok, on ne pense pas en fait.

  • Speaker #0

    Alors, on a parlé de la maison du handicap, on a parlé de l'invalidité. Après, je vous ai parlé justement de ces petites aides mairies qui peuvent exister dans certaines mairies. Ceux dont je vous ai parlé jusqu'à maintenant, ce sont des aides, on va dire, nationales. Ceux dont je vais vous parler maintenant, ça va être des aides spécifiques. C'est-à-dire, la mairie, c'est spécifique à la ville. Il peut y avoir une aide ou pas. Certaines mutuelles peuvent avoir des petites aides financières aussi. Là, les mutuelles, c'est plus pour aider à payer tout ce qui est médical. Ça va être lunettes, appareils dentaires, si on a un cancer, une perruque, etc. Les séances de psychologie, c'est avec le contrat. mais ces petites aides-là où ils peuvent aider effectivement si on sort du contrat et qu'on dépense un petit c'est hors contrat c'est-à-dire qu'il y a certaines mutuelles qui le font d'autres qui ne le font pas certaines caisses de retraite qui le font aussi d'autres qui ne le font pas mais on peut se renseigner auprès de sa mutuelle et sa caisse de retraite c'est un petit dossier à remplir en général et voir si on peut avoir accès par exemple si il y a un dépassement pour les dents notamment

  • Speaker #1

    Ce qui me fait penser que la Sécurité sociale fait ça aussi.

  • Speaker #0

    Alors, la Sécurité sociale fait ça. Ça, par contre, c'est national. C'est une demande d'aide exceptionnelle. Donc là, pareil, c'est un dossier à remplir. Donc, les assistantes sociales de la Sécurité sociale le connaissent par cœur. Les assistantes sociales qui travaillent dans le secteur médical aussi. Donc, ce petit dossier, il est à remplir. Il faut fournir les revenus et les dépenses mensuelles. les dépenses mensuelles fixes telles que l'eau, l'électricité, le gaz, etc. Et en fonction de ça, votre dossier passe en commission et la commission décide de vous allouer ou pas une aide, en sachant qu'en général, il y a une commission par mois. dans les caisses de sécurité sociale. Et que ces aides-là peuvent être demandées pour toute aide de dépassement d'honoraires. C'est-à-dire que ça peut être par exemple une hospitalisation où les honoraires ont été dépassés, payer la chambre la journée, les indemnités journalières. Ça peut être, comme je vous le disais tout à l'heure, dans le cas d'un cancer, aider à une perruque. Ça peut être dans le cas... d'un accident payé. Si, par exemple, on a eu un accident et que malheureusement on a dû être amputé d'un bras ou d'une jambe, payer le fauteuil roulant ou payer la prothèse. Voilà, tous ces dépassements d'honoraires, mais liés aux médicales, par contre.

  • Speaker #1

    Oui, ça peut aider aussi pour des appareils auditifs.

  • Speaker #0

    Tout à fait, lunettes, dents, etc.

  • Speaker #1

    C'est des aides exceptionnelles.

  • Speaker #0

    Ça reste exceptionnel, oui.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'il faut travailler pour être en invalidité ?

  • Speaker #0

    Pas du tout. L'invalidité est reconnue par la caisse d'assurance maladie. Donc c'est une maladie qui a été reconnue et vous avez une petite prestation par rapport à ça. Vous pouvez très bien ne pas travailler, vous pouvez très bien travailler ou bien être au chômage et être en recherche d'emploi puisque certaines invalidités ne vous empêchent pas de trouver du travail. Voilà, donc dans tous les cas, vous y avez droit.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'un patient peut refuser la validité ?

  • Speaker #0

    Alors, oui, parce que le patient peut décider, ou non, de... D'avoir cette invalidité, c'est une discussion avec le médecin, en fait. C'est le médecin qui, en fonction de la pathologie du patient et de sa vie, alors qu'il travaille ou pas, souvent les invalidités sont demandées avant la retraite, parce qu'elles ont toujours un point commun avec le travail. Mais on peut être au chômage, rechercher un travail qui ne correspond pas à notre pathologie, par exemple. Donc le médecin va vous proposer, il va dire, dans votre situation, vous avez telle ou telle pathologie chronique, il y a des choses que vous ne pourrez plus faire, Moi, j'aimerais bien demander, faire une demande d'invalidité. Donc le médecin va faire cette demande à la caisse de sécurité sociale et il va préconiser une de trois choses que je vous disais. La décision finale est uniquement faite par le médecin expert de la caisse de sécurité sociale à laquelle vous appartenez. C'est-à-dire que votre médecin traitant peut demander l'invalidité numéro 3. le médecin de la caisse d'assurance maladie à laquelle vous appartenez peut dire « moi, je ne vous en accorde aucune » .

  • Speaker #1

    Ou deux.

  • Speaker #0

    Ou deux, ou un. Voilà, la décision finale appartient au médecin expert.

  • Speaker #1

    Et ensuite ? Si par exemple, donc…

  • Speaker #0

    Alors, dans le cas d'une personne qui ne voudrait pas l'invalidité, à ce moment-là, ou par exemple, son médecin lui dit « voilà, moi, j'aimerais bien vous mettre en invalidité numéro une » . Si la personne lui dit non, moi je veux continuer mon travail, tant pis, tant pis si je souffre. Elle a ce choix-là et le médecin n'en voit rien. Maintenant, un médecin qui préconise à son patient une invalidité 3 et le patient veut continuer quand même à garder son travail avec des aménagements, on peut lui dire non, s'il vous plaît, ne me mettez pas ça, mettez-moi un ou deux que je puisse continuer. Voilà, c'est quand même une décision qui est médicale, Mille. Au départ, quand on fait la demande de dossier, on écoute le patient. Et le patient peut en parler aussi aux médecins experts de la sécurité sociale, puisqu'en général, ils sont convoqués. Oui, bien sûr. Donc, ils peuvent très bien en discuter, en dire, voilà, s'il vous plaît, si vous me mettez en invalidité.

  • Speaker #1

    Bon, Marie-Jo, écoute, je te remercie infiniment pour toutes ces informations qui, j'espère, ont éclairé nos auditeurs. Et je vous dis à bientôt,

  • Speaker #0

    une bonne aventure. Écoute Nathalie, moi je te remercie énormément de m'avoir invitée. J'espère effectivement que j'étais assez claire. Et puis je souhaite à tous les auditeurs de faire partager ce petit moment et à beaucoup de personnes. Et puis si vous avez des questions, n'hésitez pas à les poser à Nathalie. Elle saura vous répondre.

  • Speaker #1

    Oui, en tout cas, s'il y a des questions, ils peuvent m'écrire. sur mon adresse e-mail.

  • Speaker #0

    Et puis, je pourrais t'aider à y répondre si jamais...

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. Je reviendrai vers toi pour répondre aux personnes qui en ont besoin.

  • Speaker #0

    En tout cas, merci beaucoup, Nathalie.

  • Speaker #1

    Merci à toi, Marie-Jo. Au revoir.

  • Speaker #0

    Au revoir.

  • Speaker #2

    Je te remercie pour ton écoute. Si cet épisode t'a plu, que tu souhaites soutenir le podcast, je t'invite à le partager autour de toi, à t'abonner pour être averti du prochain épisode, à laisser 5 étoiles et un avis sur ta plateforme d'écoute. Tu as la possibilité aussi de me contacter, soit sur mon compte Instagram, soit par e-mail que tu trouveras dans les notes du podcast. Je te dis à très vite pour un nouvel épisode de Vivre le diabète à la recherche de l'équilibre. Prends bien soin de toi.

Description

Interview de Marie Jo Donazzon assistante sociale.

Nous allons parler des droits des patients, des organismes de santé tels que les assurances sociales, les mutuelles et les maisons des personnes handicapées - MDPH.

Marie Jo nous informera sur l’affection de longue durée - ALD, sur la reconnaissance de travailleur handicapé, sur l’invalidité et sur les aides qui existent.

  1. Quel est le métier et quel est le rôle d’une assistante sociale ? De nombreux conseils

  2. Dans quelles circonstances, à quel moment, le patient peut-il s'adresser à une assistante sociale ?

  3. Quelles sont les assurances maladies et quel est leur rôle ?

  4. Quel est le rôle des mutuelles ?

  5. Quel est l'importance d'avoir un médecin traitant ?

  6. Informations sur les droits des patients.

  7. Information sur l’affection de longue durée - ALD

  8. Informations sur la reconnaissance de travailleur handicapé - MDPH

  9. Information sur l’invalidité - Assurance sociale

  10. Qu’en est-il pour les enfants et les adolescents ?

  11. Quelles sont les aides qui existent ?

Je t’invite à m’écrire par email si tu souhaites partager ton expérience, je serai ravie de partager ton récit dans l'un de mes futurs épisodes, si tu m’y autorises.


Si tu souhaites soutenir le podcast, je t'invite à laisser 5 étoiles et un avis sur Apple Podcast, Spotify ou sur ta plateforme d'écoute préférée !

Cela aide le podcast à parvenir à d'autres personnes concernées par le sujet et à me motiver à produire toujours plus de nouveaux épisodes. Merci ! 😊


Soutenez financièrement mon travail grâce à la plateforme Tipee ICI je vous remercie sincèrement !

_______________________

🔵 Me contacter par email : nathalie.vivrelediabete@gmail.com

🔵 S’abonner à  : ma Newsletter

🔵 Me rejoindre sur Instagram : Nathalie Paoletti  et Vivre le diabète  

🔵 Site internet : Vivre le diabète 

_______________________

Crédit musique : Xavier Renucci 



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur le podcast Vibre le diabète à la recherche de l'équilibre. Je suis Nathalie, diabétique de type 1 depuis février 2010. Je suis également patient expert et RU, représentante des usagers. Après dix ans de service dévoué dans une association en lien avec le diabète, j'ai décidé de partir vers de nouvelles aventures. En créant ce podcast, je veux continuer à accompagner les patients diabétiques et à partager mon expérience. En outre, en utilisant mon expertise, je veux t'aider à comprendre que plus tu apprends sur le diabète, mieux tu arrives à le gérer efficacement et à améliorer ta qualité de vie avec cette maladie chronique. Je m'adresse à toi qui viens de déclarer un diabète, à toi qui es diabétique de type 1 ou de type 2, ou à toi qui es en pré-diabète. mais aussi à toi qui soutiens et aides, que tu sois parent ou conjoint, etc. Je m'adresse également à toute personne désireuse de savoir ce qu'est le diabète vu par une patiente diabétique. Je te laisse maintenant avec l'épisode du jour. Dans cet épisode, je reçois Marie-Jo Donazon, assistante sociale. Nous allons parler des droits des patients, des organismes de santé tels que les assurances sociales, les mutuelles et les maisons des personnes handicapées, MDPH. Marie-Jo nous informera sur l'affection de longue durée, ALD, sur la reconnaissance de travailleurs handicapés, sur l'invalidité et sur les aides qui existent. Voici l'interview. Bonjour Marie-Jo.

  • Speaker #1

    Bonjour Nathalie.

  • Speaker #0

    Je suis heureuse de faire cette interview avec toi.

  • Speaker #1

    Moi de même.

  • Speaker #0

    Et on va parler de cet vaste sujet qui est le rôle de l'assistance sociale et des droits des usagers en fait.

  • Speaker #1

    Tout à fait, tout à fait Nathalie.

  • Speaker #0

    Alors est-ce que dans un premier temps Marie-Jo, tu peux te présenter évidemment et nous dire quel est le rôle d'une assistante sociale ?

  • Speaker #1

    Alors, je m'appelle Marie-Josée Donazan, je suis assistante sociale. Actuellement, je travaille avec des personnes malentendantes. Et alors, le rôle de l'assistante sociale, bon déjà, dans un premier temps, pour être assistante sociale, il faut avoir un diplôme d'État. Voilà, et notre rôle, en fait, c'est d'intervenir auprès des personnes qui sont confrontées à diverses difficultés. Ça peut être aussi bien économique, ça peut être aussi bien de l'insertion, ça peut être familial, ça peut être des problèmes de santé, des problèmes de logement. Tout peut être pris en compte. Voilà. Comment vous aider ? Alors, on peut vous aider, en fait, à financer vos soins, à faire valoir vos droits, puisqu'on est formé aussi pour ça, à acquérir, par exemple, des complémentaires santé, à avoir certaines aides ou certaines informations, ou même des fois des petits suivis si la personne a besoin. Et donc, si vous êtes confronté à toutes ces petites problématiques-là, vous pouvez nous consulter. Donc, les assistantes sociales, en fait, travaillent dans... divers milieux. Donc vous avez des milieux spécialisés, par exemple, comme moi pour les personnes malentendantes, par exemple, mais ça peut être aussi des assistantes sociales qui travaillent dans les mairies ou dans les conseils généraux et là qui font des permanences où les personnes peuvent venir expliquer leurs problèmes et après elles voient avec ces personnes là quels sont les moyens pour essayer de les aider. On peut aussi travailler dans les hôpitaux, on peut travailler dans les ministères de la justice, de l'éducation nationale, etc. Et bien sûr, on peut travailler aussi dans des entreprises privées, comme par exemple certaines grosses entreprises comme Air France, etc.

  • Speaker #0

    Franchement, les patients, ils ne pensent pas toujours à l'assistance sociale. Dans quelles circonstances faut-il qu'ils se disent Voilà. j'ai besoin d'une assistance sociale, à quel moment de leur pathologie, à quel moment du chemin qu'ils font avec leur maladie, ils peuvent demander une assistance, quelle qu'elle soit, parce que bon, je sais qu'il y a plusieurs, on va en discuter, mais franchement, personnellement, en tant que patient, je ne me suis jamais dit, tiens, j'ai besoin d'une assistance sociale maintenant, alors que peut-être… J'aurais pu en avoir besoin.

  • Speaker #1

    Alors moi, ce que je peux conseiller aux patients, c'est déjà lors de la découverte de leur maladie, en général, il y a une prise en charge médicale qui peut être aussi hospitalière. C'est à ce moment-là, faire le point avec l'assistante sociale de l'hôpital sur les droits que ces patients peuvent avoir. Parce qu'effectivement, les droits sont divers et variés, on en parlera certainement tout à l'heure. On peut avoir des reconnaissances de travailleurs handicapés, on peut avoir des reconnaissances d'invalidité, etc. Et ça, c'est vrai que l'assistante sociale peut être là, en tout cas, si ce n'est pour faire certains papiers et d'autres qui, non parce qu'elles appartiennent au domaine médical, mais en tout cas, informer les personnes sur les droits. comme j'ai l'idée, divers et variés, ça peut être aussi les personnes... en cas de maladie ou de longue maladie, elles peuvent avoir un problème financier dû à une paie moins importante et donc ça peut leur ouvrir aussi certains droits, pour le logement, etc. Donc en fait, moi ce que je conseille, c'est toujours, quand on découvre la maladie, s'adresser à une assistante sociale pour connaître un petit peu les droits. Et si... vous m'écoutez maintenant et que vous n'êtes pas adressée à une assistante sociale avant, alors que votre maladie l'a depuis longtemps, pourquoi pas le faire justement pour voir un petit peu tous vos droits ?

  • Speaker #0

    Donc en fait, mon entrepatient ne m'a jamais dit vous pouvez aller voir une assistante sociale parce que peut-être qu'on n'a pas pensé que j'en avais besoin.

  • Speaker #1

    Tout à fait.

  • Speaker #0

    Je ne suis pas par des lignes flacides mais voilà, de se dire cette personne-là Bonne nuit. ne préconisent pas le fait de savoir que même par nous-mêmes, on peut faire la demande d'une assistance sociale. Je trouve que c'est intéressant.

  • Speaker #1

    C'est intéressant et c'est important parce que ça peut aider dans la vie future.

  • Speaker #0

    C'est ça,

  • Speaker #1

    voilà.

  • Speaker #0

    Très bien. Donc, j'avais une petite question, mais c'est tout à fait personnel. Peut-être que d'autres personnes se posent cette question. Parce que c'est marrant, mais moi, je n'ai vu que des femmes assistantes sociales. Y a-t-il des hommes qui sont, alors comment dit-on, assistantes sociales ?

  • Speaker #1

    Alors, on dit assistantes sociales ou assistantes de services sociaux. Alors, c'est marrant que tu dis ça, parce qu'effectivement, le métier d'assistante sociale, à l'époque assistante 2, n'existait que pour les femmes. Et c'est un métier qui a vu le jour en 1932. parce que avant en fait, on appelait ça des infirmières visiteuses. Alors, c'était des infirmières des hôpitaux qui allaient au domicile des patients. Voilà, ça a commencé comme ça, dans le milieu médical, en fait, et qui voyaient un petit peu cette précarité, qui des fois étaient accompagnées de certaines femmes un petit peu bourgeoises qui aidaient un petit peu ces infirmières. Et puis, au fil des années, on s'est rendu compte qu'il y avait besoin peut-être d'un métier à proprement parler. qui a vu le jour avec une formation en 1932. Alors après, il y a eu diverses lois, en 1938, en 1951, qui ont cadré la profession d'assistante de services sociaux. Et maintenant, donc, il faut passer un concours. Quoique avec les nouvelles directives de l'éducation nationale, je pense que maintenant, c'est sur dossier. Dans tous les cas, il y a trois ans d'études. Ces trois ans d'études se font dans des écoles d'assistante sociale et aussi lors de lieux de stage, puisqu'on fait des stages avec des professionnels. Et il commence à y avoir quelques hommes. donc moi par exemple dans ma promotion il y avait deux garçons, deux hommes sur 50 personnes, ce qui n'était pas beaucoup l'année d'après il y en a eu 7 ce qui était une exception mais voilà, le métier arrive un petit peu c'est un petit peu comme les camionneurs,

  • Speaker #0

    maintenant il y a des camionneuses et maintenant il y a des assistants sociaux voilà c'est trop rigolo je sais que dans les caisses d'assurance maladie il y a aussi donc comme vous disiez des assistants sociaux Quelles sont les caisses d'assurance maladie qui existent et quel est leur rôle en fait ?

  • Speaker #1

    Alors, la caisse d'assurance maladie en général, c'est-à-dire qu'effectivement, comme tu le disais Nathalie, il y a plusieurs caisses d'assurance maladie. Il y a la caisse primaire d'assurance maladie avec laquelle maintenant s'est intégré le régime social des indépendants. Il y a ce qu'on appelle la mutualité sociale agricole et après il y a tous les régimes spécifiques, EDF. éducation nationale, etc. Mais tous ces régimes-là, en fait, font une seule et même chose, c'est-à-dire qu'elles assurent l'assistance financière pour les personnes, pour les différents risques, que ce soit maladie, accident du travail ou autre. Donc, ça veut dire qu'on est tous affiliés à une caisse d'assurance maladie, qu'on ait une pathologie ou non, à partir du moment où on est affilié à une caisse d'assurance maladie. Et lorsqu'on va voir le médecin, par exemple, la caisse d'assurance maladie va payer un certain pourcentage de la décide chez le médecin. Elle va payer un certain pourcentage des médicaments que l'on achète. Elle va payer un certain pourcentage des hospitalisations, tout ce qui est en rapport, en fait, avec la maladie. Voilà, ça, ce sont pour les caisses d'assurance maladie. Et la deuxième partie qui va être payée, en fait, par... par le patient, ce sont les mutuelles, donc les différentes mutuelles auxquelles on s'affilie. Alors on a le choix de s'affilier à une mutuelle ou non. Donc soit on est affilié à une mutuelle, et là, lorsqu'on va chez le médecin, par exemple, il y a une partie payée par les caisses de sécurité sociale et une partie payée par la mutuelle. Si on n'a pas de mutuelle, on doit payer cette deuxième partie, par exemple. Et dans le cas des patients qui sont atteints de maladies chroniques, La caisse d'assurance maladie fait un autre travail, c'est-à-dire que les patients atteints de maladies chroniques peuvent être placés, ce qu'on appelle dans notre jargon, en ALD, affection de longue durée. Cet ALD, en fait, c'est le médecin qui doit la demander et uniquement le médecin qui doit envoyer un papier à la caisse d'assurance maladie qui valide. Et ça veut dire que, par exemple, si... on est diabétique. Tous les soins qui seront en rapport avec la maladie du diabète seront pris en charge à 100% par la caisse de sécurité sociale. C'est-à-dire que là, on n'aura pas besoin d'avoir du mutuel, c'est la caisse de sécurité sociale qui prend en charge tous ces soins médicaux. Par contre, si on se casse le bras, c'est la mutuelle qui prend le casque en charge, qui intervient. Donc ça, ça s'appelle l'affection de longue durée. Et en général, quand on a des maladies chroniques type diabète, hypertension, maladie de Parkinson, Alzheimer, etc., on est en ALD.

  • Speaker #0

    Donc on est à 100%.

  • Speaker #1

    On est à 100%, ce qu'on appelle à 100%, c'est-à-dire que tout est payé dans le cadre de la maladie que le reprécite.

  • Speaker #0

    Mais il y a des patients qui ne veulent pas être restreints. On a le choix.

  • Speaker #1

    On a ce choix-là, oui. Et si le médecin propose... l'allocation de longue durée, l'infection de longue durée, et on a le choix de la refuser. Oui, oui, tout à fait. À ce moment-là, ça fonctionne. Partie sécu, partie mutuelle, comme je vous l'expliquais, pour une personne qui n'est pas atteinte de maladies chroniques.

  • Speaker #0

    Et l'assurance maladie fait aussi des mutuelles ? C'est la CMU ?

  • Speaker #1

    Alors, la CMU... a été remplacée par la complémentaire santé solidaire. C'est-à-dire que depuis, je ne vais pas te dire de bêtises, mais je pense 4-5 ans maintenant, tous les patients ont droit à ce qu'on appelle la sécurité sociale. Avant, pour avoir droit à la sécurité sociale, il fallait être, quand on était enfant, affilié avec ses parents. Quand on travaillait, on avait droit à la sécurité sociale. Si on ne travaillait pas, il fallait être affilié chez le conjoint. Enfin, c'était assez compliqué. Là, maintenant, tout le monde a droit à la sécurité sociale de base. Et la complémentaire santé solidaire, en fait, c'est ce qu'on appelait avant la CMU. Donc, c'est en fonction des revenus des patients ou des personnes, on a droit, en fait, à une mutuelle qui peut être payée soit... par la Sécurité sociale, soit par un réseau de mutuelles agréés. Donc le patient a le choix de choisir une mutuelle ou de choisir d'être remboursé par la Sécurité sociale qui fait office de mutuelle à ce moment-là. Il faut avoir, si on est pour une seule personne, avoir moins de 1000 euros par mois pour pouvoir y prétendre. Donc c'est un petit dossier qu'on fait tous les ans, qui est revu tous les ans par contre. qu'il faut faire tous les ans en mettant sa feuille d'impôt et ses revenus. Et en fonction des revenus, c'est accepté sans condition de charge. Le patient n'a rien à payer. Et en fonction de ses revenus, si on est à 1000 euros par mois par exemple, on va payer quand même 30 euros par mois de mutuel. Voilà, c'est le maximum qu'on puisse payer. D'accord. C'est en fonction de l'âge et c'est le maximum. Ça peut être moins. Ça peut être moins et ça peut être pas du tout.

  • Speaker #0

    Et ça peut être zéro.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait.

  • Speaker #0

    C'est qu'en ce moment, il y a une forte campagne sur l'importance d'avoir le médecin traitant. Donc, il y a des gens qui ne peuvent pas déclarer leur médecin traitant. Donc ça, est-ce que c'est vraiment primordial ? Est-ce qu'il faut absolument...

  • Speaker #1

    Alors, je pense que oui, parce que normalement, on doit tous déclarer un médecin traitant. Et c'est surtout important pour nous. Parce qu'en fait, ça me permet d'être mieux remboursée. Au titre, par exemple, du parcours de soins, ce qu'ils appellent le parcours de soins coordonné. C'est-à-dire que normalement, on doit aller voir le médecin prétend qui va nous faire un papier si on a un problème, par exemple,

  • Speaker #0

    de vue,

  • Speaker #1

    pour aller voir l'hostalmo. Ou si on a un problème... cardio, par exemple, pour aller voir le cardiologue. Quand on va voir le cardiologue pour la première fois, cette consultation sera remboursée. Sinon, on aura quelques petits euros à payer de notre poche qui ne seront remboursés ni par la Sécurité sociale ni par la Mutuelle. D'accord. Voilà. Si on n'a pas la lettre du médecin traitant. D'accord. Et si on n'est pas affilié à un médecin traitant. Donc, je pense que c'est important d'avoir quand même un médecin référent pour ce genre de choses. et pour notre suivi de santé aussi.

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait.

  • Speaker #1

    Alors, par rapport à ça, Nathalie, pour avoir un médecin traitant, il suffit juste d'aller voir le médecin, notre médecin, et c'est lui qui va faire le papier, il va prendre notre carte de sécurité sociale et c'est lui qui va faire le transfert via Internet directement à la sécurité sociale. Oui, c'est vrai. Avant,

  • Speaker #0

    il fallait faire un papier.

  • Speaker #1

    Oui, oui. Maintenant, c'est le médecin qui le fait automatiquement quand on lui demande.

  • Speaker #0

    Tout à l'heure, tu disais que l'assistance sociale pouvait expliquer tout ce que le patient avait droit. Et donc, quels sont ses droits ?

  • Speaker #1

    Alors, par exemple, dans le cas d'une maladie chronique, quand une personne arrive pour la première fois... à cette maladie pour la première fois, à la déclaration de cette maladie. Donc il y a effectivement l'affection de longue durée, mais elle peut avoir d'autres droits. Donc l'ALD, on va dire, peut être attribué à n'importe quelle personne atteinte de maladie chronique. Les autres droits que je vais vous expliciter maintenant sont en fonction des situations. Voilà. Une personne qui travaille, par exemple. peut demander à la maison départementale des personnes handicapées une reconnaissance de travailleurs handicapés. Donc pour ça, c'est un dossier qu'il faut faire à remplir. Il y a la moitié du dossier à remplir par le médecin, l'autre moitié par la personne avec des papiers à fournir pour voir si vraiment elle relève de cette reconnaissance-là de travailleurs handicapés. Ce qui lui permet à cette personne de pouvoir continuer à travailler. éventuellement dans la même entreprise, mais peut-être avec des aménagements parce que sa maladie ne lui permet plus de voir, par exemple, des horaires continus, ou bien un poste, son poste est devenu moins adapté. Je vais parler par exemple d'une personne qui a des problèmes de dos. Bon, grâce à ça, elle peut avoir droit à des aménagements de postes, continuer son travail, mais avec un siège adapté. Par exemple, une personne malentendante va avoir droit... en plus d'appareils auditifs, à un téléphone adapté. Tout ça, ce sont des petites adaptations qui peuvent être faites grâce à la reconnaissance du travail handicapé.

  • Speaker #0

    Par exemple, pour un diabétique, est-ce qu'à ce moment-là, on peut demander d'avoir des pauses un peu plus grandes, d'avoir de l'aménagement par rapport au temps ?

  • Speaker #1

    Tout à fait.

  • Speaker #0

    Lors de notre présent, si on a une pause, qu'il faut aller se respecter, la possibilité de quitter son poste. Ça, on peut le demander à ce moment-là ?

  • Speaker #1

    Ça, vous pouvez le demander à ce moment-là, effectivement. Alors, cette reconnaissance de travailleurs handicapés permet à la personne d'avoir ces petits aménagements-là en fonction de sa pathologie et elle permet aussi à l'employeur de payer moins de charges patronales.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est intéressant pour les deux parties. Tout à fait, tout à fait. Donc il y a ça. Et après, pour tout ce qui est achat, on va dire, comme je vous disais tout à l'heure, achat technique, ça peut être des prothèses auditives, ça peut être des sièges, ça peut être un bureau adapté. En plus, la maison du handicap peut intervenir financièrement. Ça peut être une petite aide. Et on peut demander, quand on a l'accord de la reconnaissance de travailleurs handicapés, avec l'aide ou le reçu d'une petite prestation, on appelle ça la prestation de compensation du handicap, on peut demander à une autre association qui s'appelle l'AGFIP, qui intervient lorsque les personnes travaillent et sont reconnues travailleurs handicapés, elle intervient aussi pour aider financièrement ces personnes-là à avoir des objets techniques qui vont l'aider à conserver son poste actuel. Alors ça, c'est quand une personne dont la maladie peut lui permettre avec des aménagements, de rester à son poste. Après, certaines personnes, malheureusement, lorsqu'elles déclarent une maladie, cette maladie devient complètement inappropriée à leur poste actuel. Voilà. Alors là, ce n'est pas une demande qui doit se faire à la maison du handicap, alors qu'on peut faire cette demande-là, mais ce n'est pas approprié. Là, c'est le médecin. et uniquement le médecin, le médecin traitant par exemple, qui va faire une demande à la caisse primaire d'assurance maladie de la personne dont on parlait tout à l'heure pour faire une demande d'invalidité.

  • Speaker #0

    C'est bien deux choses.

  • Speaker #1

    C'est deux choses qui sont complètement différentes. Les deux, on va dire, sont médicales mais l'une requiert l'autorisation de la caisse d'assurance maladie et l'autre requiert l'autorisation de la maison départementale du handicap. Voilà.

  • Speaker #0

    Pour l'invalidité, comment on fait ?

  • Speaker #1

    Alors l'invalidité, le médecin traitant juge, ou le médecin du travail, ça peut être aussi le médecin du travail, juge que votre maladie est complètement inappropriée à votre poste, ou en tout cas, vous devenez inapte à ce poste, où il doit y avoir de gros aménagements, que ce soit de temps ou de matériel qui va se mettre en place. Donc là, c'est lui qui va envoyer une feuille à la caisse primaire d'assurance maladie. Vous pouvez éventuellement être convoqué par le médecin de cette caisse primaire d'assurance maladie qui décidera après de vous mettre en invalidité ou non, en sachant qu'il y a trois degrés d'invalidité. Le degré 1, le degré 2, le degré 3. Le 1 vous permet de conserver votre poste avec des aménagements obligatoires, que ce soit d'horaire ou de matériel. Le second, en général, vous empêche de conserver votre poste actuel, mais vous permet d'avoir un aménagement de poste ou de changer de poste dans la même entreprise.

  • Speaker #0

    Un aménagement de temps ?

  • Speaker #1

    Surtout de poste. De temps, mais surtout de poste. Alors ça, c'est encore autre chose. On en parlera tout à l'heure. Là, c'est vraiment un aménagement de poste. par exemple. Une infirmière qui déclare une maladie chronique au niveau du dos ne pourra plus transporter de personnes, mais pourra au sein de l'hôpital être par exemple dans un secrétariat spécialisé où elle pourra en tant qu'infirmière diriger les personnes, mais elle ne pourra plus être dans les services. Voilà, ça c'est quand on est surtout dans le cas d'une invalidité numéro 2. L'invalidité numéro 3, c'est la plus importante, c'est celle qui peut vous empêcher de travailler. et à ce moment-là, vous pouvez avoir, que ce soit la 1, la 2, la 3, un dédommagement, c'est-à-dire tous les mois avoir une aide en fonction de votre degré de handicap. Plus certaines conventions collectives qui font partie de certains lieux où vous pouvez travailler, où là je ne peux pas tout vous donner parce que ça dépend vraiment du lieu de travail, vous pouvez conserver votre salaire des fois dans son intégralité pour l'invalidité 3, tout en ne travaillant pas, puisque... parce que vous ne pouvez plus, votre maladie ne vous permet plus de travailler.

  • Speaker #0

    Évidemment, tout ça, on peut être épaulé par une assistante sociale qui nous aidera à faire les dossiers avant de perdre les dossiers.

  • Speaker #1

    Voilà, tout à fait. Dans le cas de l'invalidité, ça reste médical. C'est le médecin qui le fait, mais l'assistante sociale peut quand même vous aider un petit peu. Mais dans le cas de la maison départementale du handicap, vous pouvez faire des dossiers avec une assistante sociale.

  • Speaker #0

    Si, par exemple, on a un problème dans son travail, qu'on voit qu'on n'arrive plus à travailler, on s'adresse comment à ces différentes structures ? Donc, soit à la MDPH, soit à la Sécurité sociale. Qu'est-ce qu'on fait ? On tape à la porte et on se dit voilà ?

  • Speaker #1

    Alors, vous pouvez, normalement. Normalement, vous pouvez y aller et dire, voilà, je voudrais faire un dossier, on va vous donner ce dossier-là. On ne va pas forcément vous aider à le remplir, on peut vous donner quelques indications, mais on va vous le donner. Ça, c'est une première démarche pour la MDPH. Pour la Sécu, c'est le médecin, c'est le médecin du travail, le médecin traitant, on n'a rien à faire. C'est le médecin qui fait tout. Nous, on attend juste d'être convoqué, d'avoir... Et après, on va vous demander des papiers, forcément. Est-ce que c'est compliqué,

  • Speaker #0

    justement, le dossier ?

  • Speaker #1

    Alors, le dossier pour la sécurité sociale d'invalidité, c'est un dossier SERFA que le médecin va remplir. Après, bien sûr, on va demander des renseignements complémentaires. Donc, on peut demander, dans le cas d'un problème cardiaque, par exemple, un rapport du cardiologue, etc. Voilà, ça peut prendre quelques mois, quand même, avant que la décision soit prise. Mais ça reste complètement médical. Dans le cas de la maison départementale du handicap, Donc le dossier peut être fait par nous-mêmes, le dossier peut être fait avec l'aide d'une assistante sociale, avec l'aide aussi où il y a des travailleurs sociaux dans certaines associations de quartier, et ça peut être fait aussi par les assistantes sociales de la mairie et des collectivités qui ont des dossiers. On a toutes des dossiers MDPH vierges avec nous.

  • Speaker #0

    Par exemple, je veux m'adresser à une assistante sociale, je vais à la mairie, par exemple, ou je téléphone à une collectivité, ou à la Sécurité sociale. Il y a aussi des assistantes sociales à la Sécurité sociale. Peut-être à la MDPH aussi, peut-être.

  • Speaker #1

    Alors oui, c'est sur rendez-vous. On peut demander à avoir une assistante sociale. Dans les MDPH, il y a des assistantes sociales. Après, elles peuvent être déléguées à d'autres missions. Dans le cadre, par exemple, de la MDPH Cours du Tud, il y a une assistante sociale, mais qui va s'occuper uniquement de ce qu'on appelle les aides humaines. C'est-à-dire pour des personnes qui sont handicapées, souvent moteurs et très handicapées, et qui ont besoin d'une aide à domicile. Je ne dirais pas 24 heures sur 24, mais en tout cas... Une grosse pathologie, voilà. Et c'est elle qui va faire les dossiers et qui va s'occuper de voir à quelles personnes peuvent être mises en relation avec cette personne handicapée, par exemple. Dans d'autres régions, il y a certaines assistantes sociales qui ont pour mission de s'occuper que des dossiers MDPH. Donc, dans certaines régions, peut-être que vous pourrez être aidé directement à la maison départementale du handicap.

  • Speaker #0

    Voilà.

  • Speaker #1

    De le demander, de se renseigner.

  • Speaker #0

    on le saura toujours une, que ce soit dans son village, dans sa ville.

  • Speaker #1

    Tout à fait. Pardon ? Tout à fait, oui, oui.

  • Speaker #0

    Ou à la Sécurité sociale, ou à la MSA.

  • Speaker #1

    Voilà, la MSA, c'est… Les caisses,

  • Speaker #0

    AMGEL, enfin toutes les caisses, puis si je m'en fiche, c'est même pas d'autres, toutes les caisses ont en général une assistance sociale, donc il ne faut pas hésiter à avoir un rendez-vous. Je suppose que c'est gratuit.

  • Speaker #1

    C'est complètement gratuit. C'est complètement, complètement gratuit. Donc, il ne faut vraiment pas hésiter à dire, voilà, j'ai un souci, j'aimerais rencontrer une assistante sociale. Et là, on vous donne un rendez-vous. D'ailleurs, dans certains cas, dans certaines associations, il ne peut y avoir qu'une assistante sociale. Et puis, dans d'autres associations, des fois, vous avez deux ou trois assistantes sociales. Donc, vraiment, il ne faut vraiment pas hésiter à demander cette aide-là.

  • Speaker #0

    En fait, si on revient sur la pathologie du diabète, c'est vraiment un bon moment C'est pas un gros handicap, ça peut l'être, attention, je ne dis pas que ce n'est pas un handicap. Mais on ne pense pas qu'on peut demander à avoir le statut de travailleur handicapé qui peut nous aider à avoir des arrangements sur notre poste de travailleur. Je pense surtout à la possibilité d'avoir des temps de repos un peu plus, des pauses un peu plus grosses. Surtout quand ça arrive, soit en hypo ou en inferno, on va avoir une fatigue très grosse qui nous réunit dans le cou. Et de ce fait, vous m'obligez soit de se resucrer, soit de mettre de l'insuline alliée à notre hyperglycémie. Donc souvent, on n'y pense pas. C'est rare parce qu'on ne se sent pas handicapé. Franchement, moi, je ne me suis jamais... senti handicapé dans mon travail, dans mes emplois. Par contre, je sais qu'il y a des personnes diabétiques qui sont en invalidité. Ça, je sais parce qu'après, il y a des hypo très importantes, très fréquentes qui fait que la personne, elle ne peut plus travailler. Donc là aussi, il ne faut pas hésiter de toute manière à se renseigner.

  • Speaker #1

    Alors oui, et c'est vrai que là, on parle aussi... des personnes adultes, mais il faut penser aussi aux enfants diabétiques, aux adolescents, où la maison du handicap fait quand même un gros travail, parce qu'avec cette reconnaissance-là du handicap, il peut y avoir des aménagements au niveau scolaire. Alors bien sûr, on ne va pas leur donner que trois heures de cours par jour, mais par contre, ils peuvent avoir des temps supplémentaires pour les intérêts, ils peuvent avoir aussi pour les examens, ils peuvent avoir aussi des petits temps qui vont leur permettre de manger, Pendant les cours, pour éviter justement ces hypoglycémies, il y a tout un travail qui va être fait après avec l'infirmière des collèges, lycées, etc. pour pouvoir permettre aux enfants diabétiques de pallier à ce manque-là. Et la maison du handicap en fait partie.

  • Speaker #0

    Je sais qu'il y a aussi pour les parents une indemnité journalière, je ne sais pas si on l'appelle comme ça, pour pouvoir s'occuper de leur enfant.

  • Speaker #1

    Alors, ils ont droit à une indemnité journalière. pendant, je crois que c'est un an renouvelable une fois, six mois un an renouvelable une à deux fois. Et cette indemnité-là peut permettre aux parents d'arrêter.

  • Speaker #0

    temporairement leur travail pour pouvoir amener les enfants chez le médecin, chez l'orthophoniste, parce que souvent, quand il y a des enfants, il y a plusieurs pathologies des fois qui sont associées, et il y a aussi plusieurs professionnels, tels que l'orthophoniste, le psychomote, etc., qui peuvent aider, et ça fait beaucoup de rendez-vous dans la semaine, et malheureusement, quand on travaille, on n'est pas toujours disponible. Cette aide permet aux parents d'être disponibles.

  • Speaker #1

    C'est aussi une aide pour les parents où l'enfant vient de déclarer la maladie, qui leur permet de rester avec leurs enfants, puisqu'ils doivent avoir l'impression de gérer la maladie. Donc du coup, c'est aussi un moyen de pouvoir rester. Alors, c'est pas très bon, quand les parents ne connaissent pas tous cette possibilité. Donc il faut vraiment… Alors, je sais que c'est la CAF, c'est pas au niveau de la CAF que ça…

  • Speaker #0

    Merci. Alors la demande, elle doit se faire... Il y a certaines demandes qui se font à la MDPH, il y a certaines demandes qui se font au niveau de la CAF. Dans tous les cas, c'est payé par la CAF, puisqu'ils sont en lien. Mais il faut d'abord se renseigner au niveau de la maison départementale et personnes handicapées, la MDPH.

  • Speaker #1

    De toute manière, on peut aussi fondre.

  • Speaker #0

    Et regarder.

  • Speaker #1

    Dans sa région, ce qu'il y a. Et puis aussi, il faut vraiment aller vers les collectivités. vers les mairies, en général, elles savent tout ça.

  • Speaker #0

    Il y a des permanences qui ne vont pas forcément faire que ça, mais où on peut aller pour demander tous ces renseignements. Les assistantes sociales, en général, en fonction des régions, sont au courant de ce qui se fait exactement dans leur région parce qu'on a la loi qui est générale, on a l'application de la loi sur les régions, puis on a des petites spécificités aussi en fonction des demandes. Donc il faut vraiment voir avec les aides sociales de votre ville et de votre région pour connaître tous vos droits par rapport à cette maison départementale du handicap.

  • Speaker #1

    Ça veut dire que les régions peuvent aussi avoir créé des aides ?

  • Speaker #0

    Dans certains cas, pour les personnes handicapées, il peut y avoir des petites aides spécifiques. Il y a des villes, par exemple, qui accordent... Ce n'est pas énorme, ça peut être 100 ou 200 euros d'aide pour les personnes handicapées, mais ça fait 100 ou 200 euros de plus pour acheter un fauteuil roulant par exemple. Voilà, certaines villes ne le font pas. Ça c'est en fonction des budgets, des politiques de la ville, comment la ville se positionne par rapport au handicap. Donc effectivement, toute cette petite spécificité-là, ça va dépendre d'une ville à l'autre, ça peut être complètement différent.

  • Speaker #1

    Sinon, est-ce qu'il y a d'autres aides financières ? Ok, on ne pense pas en fait.

  • Speaker #0

    Alors, on a parlé de la maison du handicap, on a parlé de l'invalidité. Après, je vous ai parlé justement de ces petites aides mairies qui peuvent exister dans certaines mairies. Ceux dont je vous ai parlé jusqu'à maintenant, ce sont des aides, on va dire, nationales. Ceux dont je vais vous parler maintenant, ça va être des aides spécifiques. C'est-à-dire, la mairie, c'est spécifique à la ville. Il peut y avoir une aide ou pas. Certaines mutuelles peuvent avoir des petites aides financières aussi. Là, les mutuelles, c'est plus pour aider à payer tout ce qui est médical. Ça va être lunettes, appareils dentaires, si on a un cancer, une perruque, etc. Les séances de psychologie, c'est avec le contrat. mais ces petites aides-là où ils peuvent aider effectivement si on sort du contrat et qu'on dépense un petit c'est hors contrat c'est-à-dire qu'il y a certaines mutuelles qui le font d'autres qui ne le font pas certaines caisses de retraite qui le font aussi d'autres qui ne le font pas mais on peut se renseigner auprès de sa mutuelle et sa caisse de retraite c'est un petit dossier à remplir en général et voir si on peut avoir accès par exemple si il y a un dépassement pour les dents notamment

  • Speaker #1

    Ce qui me fait penser que la Sécurité sociale fait ça aussi.

  • Speaker #0

    Alors, la Sécurité sociale fait ça. Ça, par contre, c'est national. C'est une demande d'aide exceptionnelle. Donc là, pareil, c'est un dossier à remplir. Donc, les assistantes sociales de la Sécurité sociale le connaissent par cœur. Les assistantes sociales qui travaillent dans le secteur médical aussi. Donc, ce petit dossier, il est à remplir. Il faut fournir les revenus et les dépenses mensuelles. les dépenses mensuelles fixes telles que l'eau, l'électricité, le gaz, etc. Et en fonction de ça, votre dossier passe en commission et la commission décide de vous allouer ou pas une aide, en sachant qu'en général, il y a une commission par mois. dans les caisses de sécurité sociale. Et que ces aides-là peuvent être demandées pour toute aide de dépassement d'honoraires. C'est-à-dire que ça peut être par exemple une hospitalisation où les honoraires ont été dépassés, payer la chambre la journée, les indemnités journalières. Ça peut être, comme je vous le disais tout à l'heure, dans le cas d'un cancer, aider à une perruque. Ça peut être dans le cas... d'un accident payé. Si, par exemple, on a eu un accident et que malheureusement on a dû être amputé d'un bras ou d'une jambe, payer le fauteuil roulant ou payer la prothèse. Voilà, tous ces dépassements d'honoraires, mais liés aux médicales, par contre.

  • Speaker #1

    Oui, ça peut aider aussi pour des appareils auditifs.

  • Speaker #0

    Tout à fait, lunettes, dents, etc.

  • Speaker #1

    C'est des aides exceptionnelles.

  • Speaker #0

    Ça reste exceptionnel, oui.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'il faut travailler pour être en invalidité ?

  • Speaker #0

    Pas du tout. L'invalidité est reconnue par la caisse d'assurance maladie. Donc c'est une maladie qui a été reconnue et vous avez une petite prestation par rapport à ça. Vous pouvez très bien ne pas travailler, vous pouvez très bien travailler ou bien être au chômage et être en recherche d'emploi puisque certaines invalidités ne vous empêchent pas de trouver du travail. Voilà, donc dans tous les cas, vous y avez droit.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'un patient peut refuser la validité ?

  • Speaker #0

    Alors, oui, parce que le patient peut décider, ou non, de... D'avoir cette invalidité, c'est une discussion avec le médecin, en fait. C'est le médecin qui, en fonction de la pathologie du patient et de sa vie, alors qu'il travaille ou pas, souvent les invalidités sont demandées avant la retraite, parce qu'elles ont toujours un point commun avec le travail. Mais on peut être au chômage, rechercher un travail qui ne correspond pas à notre pathologie, par exemple. Donc le médecin va vous proposer, il va dire, dans votre situation, vous avez telle ou telle pathologie chronique, il y a des choses que vous ne pourrez plus faire, Moi, j'aimerais bien demander, faire une demande d'invalidité. Donc le médecin va faire cette demande à la caisse de sécurité sociale et il va préconiser une de trois choses que je vous disais. La décision finale est uniquement faite par le médecin expert de la caisse de sécurité sociale à laquelle vous appartenez. C'est-à-dire que votre médecin traitant peut demander l'invalidité numéro 3. le médecin de la caisse d'assurance maladie à laquelle vous appartenez peut dire « moi, je ne vous en accorde aucune » .

  • Speaker #1

    Ou deux.

  • Speaker #0

    Ou deux, ou un. Voilà, la décision finale appartient au médecin expert.

  • Speaker #1

    Et ensuite ? Si par exemple, donc…

  • Speaker #0

    Alors, dans le cas d'une personne qui ne voudrait pas l'invalidité, à ce moment-là, ou par exemple, son médecin lui dit « voilà, moi, j'aimerais bien vous mettre en invalidité numéro une » . Si la personne lui dit non, moi je veux continuer mon travail, tant pis, tant pis si je souffre. Elle a ce choix-là et le médecin n'en voit rien. Maintenant, un médecin qui préconise à son patient une invalidité 3 et le patient veut continuer quand même à garder son travail avec des aménagements, on peut lui dire non, s'il vous plaît, ne me mettez pas ça, mettez-moi un ou deux que je puisse continuer. Voilà, c'est quand même une décision qui est médicale, Mille. Au départ, quand on fait la demande de dossier, on écoute le patient. Et le patient peut en parler aussi aux médecins experts de la sécurité sociale, puisqu'en général, ils sont convoqués. Oui, bien sûr. Donc, ils peuvent très bien en discuter, en dire, voilà, s'il vous plaît, si vous me mettez en invalidité.

  • Speaker #1

    Bon, Marie-Jo, écoute, je te remercie infiniment pour toutes ces informations qui, j'espère, ont éclairé nos auditeurs. Et je vous dis à bientôt,

  • Speaker #0

    une bonne aventure. Écoute Nathalie, moi je te remercie énormément de m'avoir invitée. J'espère effectivement que j'étais assez claire. Et puis je souhaite à tous les auditeurs de faire partager ce petit moment et à beaucoup de personnes. Et puis si vous avez des questions, n'hésitez pas à les poser à Nathalie. Elle saura vous répondre.

  • Speaker #1

    Oui, en tout cas, s'il y a des questions, ils peuvent m'écrire. sur mon adresse e-mail.

  • Speaker #0

    Et puis, je pourrais t'aider à y répondre si jamais...

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. Je reviendrai vers toi pour répondre aux personnes qui en ont besoin.

  • Speaker #0

    En tout cas, merci beaucoup, Nathalie.

  • Speaker #1

    Merci à toi, Marie-Jo. Au revoir.

  • Speaker #0

    Au revoir.

  • Speaker #2

    Je te remercie pour ton écoute. Si cet épisode t'a plu, que tu souhaites soutenir le podcast, je t'invite à le partager autour de toi, à t'abonner pour être averti du prochain épisode, à laisser 5 étoiles et un avis sur ta plateforme d'écoute. Tu as la possibilité aussi de me contacter, soit sur mon compte Instagram, soit par e-mail que tu trouveras dans les notes du podcast. Je te dis à très vite pour un nouvel épisode de Vivre le diabète à la recherche de l'équilibre. Prends bien soin de toi.

Share

Embed

You may also like

Description

Interview de Marie Jo Donazzon assistante sociale.

Nous allons parler des droits des patients, des organismes de santé tels que les assurances sociales, les mutuelles et les maisons des personnes handicapées - MDPH.

Marie Jo nous informera sur l’affection de longue durée - ALD, sur la reconnaissance de travailleur handicapé, sur l’invalidité et sur les aides qui existent.

  1. Quel est le métier et quel est le rôle d’une assistante sociale ? De nombreux conseils

  2. Dans quelles circonstances, à quel moment, le patient peut-il s'adresser à une assistante sociale ?

  3. Quelles sont les assurances maladies et quel est leur rôle ?

  4. Quel est le rôle des mutuelles ?

  5. Quel est l'importance d'avoir un médecin traitant ?

  6. Informations sur les droits des patients.

  7. Information sur l’affection de longue durée - ALD

  8. Informations sur la reconnaissance de travailleur handicapé - MDPH

  9. Information sur l’invalidité - Assurance sociale

  10. Qu’en est-il pour les enfants et les adolescents ?

  11. Quelles sont les aides qui existent ?

Je t’invite à m’écrire par email si tu souhaites partager ton expérience, je serai ravie de partager ton récit dans l'un de mes futurs épisodes, si tu m’y autorises.


Si tu souhaites soutenir le podcast, je t'invite à laisser 5 étoiles et un avis sur Apple Podcast, Spotify ou sur ta plateforme d'écoute préférée !

Cela aide le podcast à parvenir à d'autres personnes concernées par le sujet et à me motiver à produire toujours plus de nouveaux épisodes. Merci ! 😊


Soutenez financièrement mon travail grâce à la plateforme Tipee ICI je vous remercie sincèrement !

_______________________

🔵 Me contacter par email : nathalie.vivrelediabete@gmail.com

🔵 S’abonner à  : ma Newsletter

🔵 Me rejoindre sur Instagram : Nathalie Paoletti  et Vivre le diabète  

🔵 Site internet : Vivre le diabète 

_______________________

Crédit musique : Xavier Renucci 



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur le podcast Vibre le diabète à la recherche de l'équilibre. Je suis Nathalie, diabétique de type 1 depuis février 2010. Je suis également patient expert et RU, représentante des usagers. Après dix ans de service dévoué dans une association en lien avec le diabète, j'ai décidé de partir vers de nouvelles aventures. En créant ce podcast, je veux continuer à accompagner les patients diabétiques et à partager mon expérience. En outre, en utilisant mon expertise, je veux t'aider à comprendre que plus tu apprends sur le diabète, mieux tu arrives à le gérer efficacement et à améliorer ta qualité de vie avec cette maladie chronique. Je m'adresse à toi qui viens de déclarer un diabète, à toi qui es diabétique de type 1 ou de type 2, ou à toi qui es en pré-diabète. mais aussi à toi qui soutiens et aides, que tu sois parent ou conjoint, etc. Je m'adresse également à toute personne désireuse de savoir ce qu'est le diabète vu par une patiente diabétique. Je te laisse maintenant avec l'épisode du jour. Dans cet épisode, je reçois Marie-Jo Donazon, assistante sociale. Nous allons parler des droits des patients, des organismes de santé tels que les assurances sociales, les mutuelles et les maisons des personnes handicapées, MDPH. Marie-Jo nous informera sur l'affection de longue durée, ALD, sur la reconnaissance de travailleurs handicapés, sur l'invalidité et sur les aides qui existent. Voici l'interview. Bonjour Marie-Jo.

  • Speaker #1

    Bonjour Nathalie.

  • Speaker #0

    Je suis heureuse de faire cette interview avec toi.

  • Speaker #1

    Moi de même.

  • Speaker #0

    Et on va parler de cet vaste sujet qui est le rôle de l'assistance sociale et des droits des usagers en fait.

  • Speaker #1

    Tout à fait, tout à fait Nathalie.

  • Speaker #0

    Alors est-ce que dans un premier temps Marie-Jo, tu peux te présenter évidemment et nous dire quel est le rôle d'une assistante sociale ?

  • Speaker #1

    Alors, je m'appelle Marie-Josée Donazan, je suis assistante sociale. Actuellement, je travaille avec des personnes malentendantes. Et alors, le rôle de l'assistante sociale, bon déjà, dans un premier temps, pour être assistante sociale, il faut avoir un diplôme d'État. Voilà, et notre rôle, en fait, c'est d'intervenir auprès des personnes qui sont confrontées à diverses difficultés. Ça peut être aussi bien économique, ça peut être aussi bien de l'insertion, ça peut être familial, ça peut être des problèmes de santé, des problèmes de logement. Tout peut être pris en compte. Voilà. Comment vous aider ? Alors, on peut vous aider, en fait, à financer vos soins, à faire valoir vos droits, puisqu'on est formé aussi pour ça, à acquérir, par exemple, des complémentaires santé, à avoir certaines aides ou certaines informations, ou même des fois des petits suivis si la personne a besoin. Et donc, si vous êtes confronté à toutes ces petites problématiques-là, vous pouvez nous consulter. Donc, les assistantes sociales, en fait, travaillent dans... divers milieux. Donc vous avez des milieux spécialisés, par exemple, comme moi pour les personnes malentendantes, par exemple, mais ça peut être aussi des assistantes sociales qui travaillent dans les mairies ou dans les conseils généraux et là qui font des permanences où les personnes peuvent venir expliquer leurs problèmes et après elles voient avec ces personnes là quels sont les moyens pour essayer de les aider. On peut aussi travailler dans les hôpitaux, on peut travailler dans les ministères de la justice, de l'éducation nationale, etc. Et bien sûr, on peut travailler aussi dans des entreprises privées, comme par exemple certaines grosses entreprises comme Air France, etc.

  • Speaker #0

    Franchement, les patients, ils ne pensent pas toujours à l'assistance sociale. Dans quelles circonstances faut-il qu'ils se disent Voilà. j'ai besoin d'une assistance sociale, à quel moment de leur pathologie, à quel moment du chemin qu'ils font avec leur maladie, ils peuvent demander une assistance, quelle qu'elle soit, parce que bon, je sais qu'il y a plusieurs, on va en discuter, mais franchement, personnellement, en tant que patient, je ne me suis jamais dit, tiens, j'ai besoin d'une assistance sociale maintenant, alors que peut-être… J'aurais pu en avoir besoin.

  • Speaker #1

    Alors moi, ce que je peux conseiller aux patients, c'est déjà lors de la découverte de leur maladie, en général, il y a une prise en charge médicale qui peut être aussi hospitalière. C'est à ce moment-là, faire le point avec l'assistante sociale de l'hôpital sur les droits que ces patients peuvent avoir. Parce qu'effectivement, les droits sont divers et variés, on en parlera certainement tout à l'heure. On peut avoir des reconnaissances de travailleurs handicapés, on peut avoir des reconnaissances d'invalidité, etc. Et ça, c'est vrai que l'assistante sociale peut être là, en tout cas, si ce n'est pour faire certains papiers et d'autres qui, non parce qu'elles appartiennent au domaine médical, mais en tout cas, informer les personnes sur les droits. comme j'ai l'idée, divers et variés, ça peut être aussi les personnes... en cas de maladie ou de longue maladie, elles peuvent avoir un problème financier dû à une paie moins importante et donc ça peut leur ouvrir aussi certains droits, pour le logement, etc. Donc en fait, moi ce que je conseille, c'est toujours, quand on découvre la maladie, s'adresser à une assistante sociale pour connaître un petit peu les droits. Et si... vous m'écoutez maintenant et que vous n'êtes pas adressée à une assistante sociale avant, alors que votre maladie l'a depuis longtemps, pourquoi pas le faire justement pour voir un petit peu tous vos droits ?

  • Speaker #0

    Donc en fait, mon entrepatient ne m'a jamais dit vous pouvez aller voir une assistante sociale parce que peut-être qu'on n'a pas pensé que j'en avais besoin.

  • Speaker #1

    Tout à fait.

  • Speaker #0

    Je ne suis pas par des lignes flacides mais voilà, de se dire cette personne-là Bonne nuit. ne préconisent pas le fait de savoir que même par nous-mêmes, on peut faire la demande d'une assistance sociale. Je trouve que c'est intéressant.

  • Speaker #1

    C'est intéressant et c'est important parce que ça peut aider dans la vie future.

  • Speaker #0

    C'est ça,

  • Speaker #1

    voilà.

  • Speaker #0

    Très bien. Donc, j'avais une petite question, mais c'est tout à fait personnel. Peut-être que d'autres personnes se posent cette question. Parce que c'est marrant, mais moi, je n'ai vu que des femmes assistantes sociales. Y a-t-il des hommes qui sont, alors comment dit-on, assistantes sociales ?

  • Speaker #1

    Alors, on dit assistantes sociales ou assistantes de services sociaux. Alors, c'est marrant que tu dis ça, parce qu'effectivement, le métier d'assistante sociale, à l'époque assistante 2, n'existait que pour les femmes. Et c'est un métier qui a vu le jour en 1932. parce que avant en fait, on appelait ça des infirmières visiteuses. Alors, c'était des infirmières des hôpitaux qui allaient au domicile des patients. Voilà, ça a commencé comme ça, dans le milieu médical, en fait, et qui voyaient un petit peu cette précarité, qui des fois étaient accompagnées de certaines femmes un petit peu bourgeoises qui aidaient un petit peu ces infirmières. Et puis, au fil des années, on s'est rendu compte qu'il y avait besoin peut-être d'un métier à proprement parler. qui a vu le jour avec une formation en 1932. Alors après, il y a eu diverses lois, en 1938, en 1951, qui ont cadré la profession d'assistante de services sociaux. Et maintenant, donc, il faut passer un concours. Quoique avec les nouvelles directives de l'éducation nationale, je pense que maintenant, c'est sur dossier. Dans tous les cas, il y a trois ans d'études. Ces trois ans d'études se font dans des écoles d'assistante sociale et aussi lors de lieux de stage, puisqu'on fait des stages avec des professionnels. Et il commence à y avoir quelques hommes. donc moi par exemple dans ma promotion il y avait deux garçons, deux hommes sur 50 personnes, ce qui n'était pas beaucoup l'année d'après il y en a eu 7 ce qui était une exception mais voilà, le métier arrive un petit peu c'est un petit peu comme les camionneurs,

  • Speaker #0

    maintenant il y a des camionneuses et maintenant il y a des assistants sociaux voilà c'est trop rigolo je sais que dans les caisses d'assurance maladie il y a aussi donc comme vous disiez des assistants sociaux Quelles sont les caisses d'assurance maladie qui existent et quel est leur rôle en fait ?

  • Speaker #1

    Alors, la caisse d'assurance maladie en général, c'est-à-dire qu'effectivement, comme tu le disais Nathalie, il y a plusieurs caisses d'assurance maladie. Il y a la caisse primaire d'assurance maladie avec laquelle maintenant s'est intégré le régime social des indépendants. Il y a ce qu'on appelle la mutualité sociale agricole et après il y a tous les régimes spécifiques, EDF. éducation nationale, etc. Mais tous ces régimes-là, en fait, font une seule et même chose, c'est-à-dire qu'elles assurent l'assistance financière pour les personnes, pour les différents risques, que ce soit maladie, accident du travail ou autre. Donc, ça veut dire qu'on est tous affiliés à une caisse d'assurance maladie, qu'on ait une pathologie ou non, à partir du moment où on est affilié à une caisse d'assurance maladie. Et lorsqu'on va voir le médecin, par exemple, la caisse d'assurance maladie va payer un certain pourcentage de la décide chez le médecin. Elle va payer un certain pourcentage des médicaments que l'on achète. Elle va payer un certain pourcentage des hospitalisations, tout ce qui est en rapport, en fait, avec la maladie. Voilà, ça, ce sont pour les caisses d'assurance maladie. Et la deuxième partie qui va être payée, en fait, par... par le patient, ce sont les mutuelles, donc les différentes mutuelles auxquelles on s'affilie. Alors on a le choix de s'affilier à une mutuelle ou non. Donc soit on est affilié à une mutuelle, et là, lorsqu'on va chez le médecin, par exemple, il y a une partie payée par les caisses de sécurité sociale et une partie payée par la mutuelle. Si on n'a pas de mutuelle, on doit payer cette deuxième partie, par exemple. Et dans le cas des patients qui sont atteints de maladies chroniques, La caisse d'assurance maladie fait un autre travail, c'est-à-dire que les patients atteints de maladies chroniques peuvent être placés, ce qu'on appelle dans notre jargon, en ALD, affection de longue durée. Cet ALD, en fait, c'est le médecin qui doit la demander et uniquement le médecin qui doit envoyer un papier à la caisse d'assurance maladie qui valide. Et ça veut dire que, par exemple, si... on est diabétique. Tous les soins qui seront en rapport avec la maladie du diabète seront pris en charge à 100% par la caisse de sécurité sociale. C'est-à-dire que là, on n'aura pas besoin d'avoir du mutuel, c'est la caisse de sécurité sociale qui prend en charge tous ces soins médicaux. Par contre, si on se casse le bras, c'est la mutuelle qui prend le casque en charge, qui intervient. Donc ça, ça s'appelle l'affection de longue durée. Et en général, quand on a des maladies chroniques type diabète, hypertension, maladie de Parkinson, Alzheimer, etc., on est en ALD.

  • Speaker #0

    Donc on est à 100%.

  • Speaker #1

    On est à 100%, ce qu'on appelle à 100%, c'est-à-dire que tout est payé dans le cadre de la maladie que le reprécite.

  • Speaker #0

    Mais il y a des patients qui ne veulent pas être restreints. On a le choix.

  • Speaker #1

    On a ce choix-là, oui. Et si le médecin propose... l'allocation de longue durée, l'infection de longue durée, et on a le choix de la refuser. Oui, oui, tout à fait. À ce moment-là, ça fonctionne. Partie sécu, partie mutuelle, comme je vous l'expliquais, pour une personne qui n'est pas atteinte de maladies chroniques.

  • Speaker #0

    Et l'assurance maladie fait aussi des mutuelles ? C'est la CMU ?

  • Speaker #1

    Alors, la CMU... a été remplacée par la complémentaire santé solidaire. C'est-à-dire que depuis, je ne vais pas te dire de bêtises, mais je pense 4-5 ans maintenant, tous les patients ont droit à ce qu'on appelle la sécurité sociale. Avant, pour avoir droit à la sécurité sociale, il fallait être, quand on était enfant, affilié avec ses parents. Quand on travaillait, on avait droit à la sécurité sociale. Si on ne travaillait pas, il fallait être affilié chez le conjoint. Enfin, c'était assez compliqué. Là, maintenant, tout le monde a droit à la sécurité sociale de base. Et la complémentaire santé solidaire, en fait, c'est ce qu'on appelait avant la CMU. Donc, c'est en fonction des revenus des patients ou des personnes, on a droit, en fait, à une mutuelle qui peut être payée soit... par la Sécurité sociale, soit par un réseau de mutuelles agréés. Donc le patient a le choix de choisir une mutuelle ou de choisir d'être remboursé par la Sécurité sociale qui fait office de mutuelle à ce moment-là. Il faut avoir, si on est pour une seule personne, avoir moins de 1000 euros par mois pour pouvoir y prétendre. Donc c'est un petit dossier qu'on fait tous les ans, qui est revu tous les ans par contre. qu'il faut faire tous les ans en mettant sa feuille d'impôt et ses revenus. Et en fonction des revenus, c'est accepté sans condition de charge. Le patient n'a rien à payer. Et en fonction de ses revenus, si on est à 1000 euros par mois par exemple, on va payer quand même 30 euros par mois de mutuel. Voilà, c'est le maximum qu'on puisse payer. D'accord. C'est en fonction de l'âge et c'est le maximum. Ça peut être moins. Ça peut être moins et ça peut être pas du tout.

  • Speaker #0

    Et ça peut être zéro.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait.

  • Speaker #0

    C'est qu'en ce moment, il y a une forte campagne sur l'importance d'avoir le médecin traitant. Donc, il y a des gens qui ne peuvent pas déclarer leur médecin traitant. Donc ça, est-ce que c'est vraiment primordial ? Est-ce qu'il faut absolument...

  • Speaker #1

    Alors, je pense que oui, parce que normalement, on doit tous déclarer un médecin traitant. Et c'est surtout important pour nous. Parce qu'en fait, ça me permet d'être mieux remboursée. Au titre, par exemple, du parcours de soins, ce qu'ils appellent le parcours de soins coordonné. C'est-à-dire que normalement, on doit aller voir le médecin prétend qui va nous faire un papier si on a un problème, par exemple,

  • Speaker #0

    de vue,

  • Speaker #1

    pour aller voir l'hostalmo. Ou si on a un problème... cardio, par exemple, pour aller voir le cardiologue. Quand on va voir le cardiologue pour la première fois, cette consultation sera remboursée. Sinon, on aura quelques petits euros à payer de notre poche qui ne seront remboursés ni par la Sécurité sociale ni par la Mutuelle. D'accord. Voilà. Si on n'a pas la lettre du médecin traitant. D'accord. Et si on n'est pas affilié à un médecin traitant. Donc, je pense que c'est important d'avoir quand même un médecin référent pour ce genre de choses. et pour notre suivi de santé aussi.

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait.

  • Speaker #1

    Alors, par rapport à ça, Nathalie, pour avoir un médecin traitant, il suffit juste d'aller voir le médecin, notre médecin, et c'est lui qui va faire le papier, il va prendre notre carte de sécurité sociale et c'est lui qui va faire le transfert via Internet directement à la sécurité sociale. Oui, c'est vrai. Avant,

  • Speaker #0

    il fallait faire un papier.

  • Speaker #1

    Oui, oui. Maintenant, c'est le médecin qui le fait automatiquement quand on lui demande.

  • Speaker #0

    Tout à l'heure, tu disais que l'assistance sociale pouvait expliquer tout ce que le patient avait droit. Et donc, quels sont ses droits ?

  • Speaker #1

    Alors, par exemple, dans le cas d'une maladie chronique, quand une personne arrive pour la première fois... à cette maladie pour la première fois, à la déclaration de cette maladie. Donc il y a effectivement l'affection de longue durée, mais elle peut avoir d'autres droits. Donc l'ALD, on va dire, peut être attribué à n'importe quelle personne atteinte de maladie chronique. Les autres droits que je vais vous expliciter maintenant sont en fonction des situations. Voilà. Une personne qui travaille, par exemple. peut demander à la maison départementale des personnes handicapées une reconnaissance de travailleurs handicapés. Donc pour ça, c'est un dossier qu'il faut faire à remplir. Il y a la moitié du dossier à remplir par le médecin, l'autre moitié par la personne avec des papiers à fournir pour voir si vraiment elle relève de cette reconnaissance-là de travailleurs handicapés. Ce qui lui permet à cette personne de pouvoir continuer à travailler. éventuellement dans la même entreprise, mais peut-être avec des aménagements parce que sa maladie ne lui permet plus de voir, par exemple, des horaires continus, ou bien un poste, son poste est devenu moins adapté. Je vais parler par exemple d'une personne qui a des problèmes de dos. Bon, grâce à ça, elle peut avoir droit à des aménagements de postes, continuer son travail, mais avec un siège adapté. Par exemple, une personne malentendante va avoir droit... en plus d'appareils auditifs, à un téléphone adapté. Tout ça, ce sont des petites adaptations qui peuvent être faites grâce à la reconnaissance du travail handicapé.

  • Speaker #0

    Par exemple, pour un diabétique, est-ce qu'à ce moment-là, on peut demander d'avoir des pauses un peu plus grandes, d'avoir de l'aménagement par rapport au temps ?

  • Speaker #1

    Tout à fait.

  • Speaker #0

    Lors de notre présent, si on a une pause, qu'il faut aller se respecter, la possibilité de quitter son poste. Ça, on peut le demander à ce moment-là ?

  • Speaker #1

    Ça, vous pouvez le demander à ce moment-là, effectivement. Alors, cette reconnaissance de travailleurs handicapés permet à la personne d'avoir ces petits aménagements-là en fonction de sa pathologie et elle permet aussi à l'employeur de payer moins de charges patronales.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est intéressant pour les deux parties. Tout à fait, tout à fait. Donc il y a ça. Et après, pour tout ce qui est achat, on va dire, comme je vous disais tout à l'heure, achat technique, ça peut être des prothèses auditives, ça peut être des sièges, ça peut être un bureau adapté. En plus, la maison du handicap peut intervenir financièrement. Ça peut être une petite aide. Et on peut demander, quand on a l'accord de la reconnaissance de travailleurs handicapés, avec l'aide ou le reçu d'une petite prestation, on appelle ça la prestation de compensation du handicap, on peut demander à une autre association qui s'appelle l'AGFIP, qui intervient lorsque les personnes travaillent et sont reconnues travailleurs handicapés, elle intervient aussi pour aider financièrement ces personnes-là à avoir des objets techniques qui vont l'aider à conserver son poste actuel. Alors ça, c'est quand une personne dont la maladie peut lui permettre avec des aménagements, de rester à son poste. Après, certaines personnes, malheureusement, lorsqu'elles déclarent une maladie, cette maladie devient complètement inappropriée à leur poste actuel. Voilà. Alors là, ce n'est pas une demande qui doit se faire à la maison du handicap, alors qu'on peut faire cette demande-là, mais ce n'est pas approprié. Là, c'est le médecin. et uniquement le médecin, le médecin traitant par exemple, qui va faire une demande à la caisse primaire d'assurance maladie de la personne dont on parlait tout à l'heure pour faire une demande d'invalidité.

  • Speaker #0

    C'est bien deux choses.

  • Speaker #1

    C'est deux choses qui sont complètement différentes. Les deux, on va dire, sont médicales mais l'une requiert l'autorisation de la caisse d'assurance maladie et l'autre requiert l'autorisation de la maison départementale du handicap. Voilà.

  • Speaker #0

    Pour l'invalidité, comment on fait ?

  • Speaker #1

    Alors l'invalidité, le médecin traitant juge, ou le médecin du travail, ça peut être aussi le médecin du travail, juge que votre maladie est complètement inappropriée à votre poste, ou en tout cas, vous devenez inapte à ce poste, où il doit y avoir de gros aménagements, que ce soit de temps ou de matériel qui va se mettre en place. Donc là, c'est lui qui va envoyer une feuille à la caisse primaire d'assurance maladie. Vous pouvez éventuellement être convoqué par le médecin de cette caisse primaire d'assurance maladie qui décidera après de vous mettre en invalidité ou non, en sachant qu'il y a trois degrés d'invalidité. Le degré 1, le degré 2, le degré 3. Le 1 vous permet de conserver votre poste avec des aménagements obligatoires, que ce soit d'horaire ou de matériel. Le second, en général, vous empêche de conserver votre poste actuel, mais vous permet d'avoir un aménagement de poste ou de changer de poste dans la même entreprise.

  • Speaker #0

    Un aménagement de temps ?

  • Speaker #1

    Surtout de poste. De temps, mais surtout de poste. Alors ça, c'est encore autre chose. On en parlera tout à l'heure. Là, c'est vraiment un aménagement de poste. par exemple. Une infirmière qui déclare une maladie chronique au niveau du dos ne pourra plus transporter de personnes, mais pourra au sein de l'hôpital être par exemple dans un secrétariat spécialisé où elle pourra en tant qu'infirmière diriger les personnes, mais elle ne pourra plus être dans les services. Voilà, ça c'est quand on est surtout dans le cas d'une invalidité numéro 2. L'invalidité numéro 3, c'est la plus importante, c'est celle qui peut vous empêcher de travailler. et à ce moment-là, vous pouvez avoir, que ce soit la 1, la 2, la 3, un dédommagement, c'est-à-dire tous les mois avoir une aide en fonction de votre degré de handicap. Plus certaines conventions collectives qui font partie de certains lieux où vous pouvez travailler, où là je ne peux pas tout vous donner parce que ça dépend vraiment du lieu de travail, vous pouvez conserver votre salaire des fois dans son intégralité pour l'invalidité 3, tout en ne travaillant pas, puisque... parce que vous ne pouvez plus, votre maladie ne vous permet plus de travailler.

  • Speaker #0

    Évidemment, tout ça, on peut être épaulé par une assistante sociale qui nous aidera à faire les dossiers avant de perdre les dossiers.

  • Speaker #1

    Voilà, tout à fait. Dans le cas de l'invalidité, ça reste médical. C'est le médecin qui le fait, mais l'assistante sociale peut quand même vous aider un petit peu. Mais dans le cas de la maison départementale du handicap, vous pouvez faire des dossiers avec une assistante sociale.

  • Speaker #0

    Si, par exemple, on a un problème dans son travail, qu'on voit qu'on n'arrive plus à travailler, on s'adresse comment à ces différentes structures ? Donc, soit à la MDPH, soit à la Sécurité sociale. Qu'est-ce qu'on fait ? On tape à la porte et on se dit voilà ?

  • Speaker #1

    Alors, vous pouvez, normalement. Normalement, vous pouvez y aller et dire, voilà, je voudrais faire un dossier, on va vous donner ce dossier-là. On ne va pas forcément vous aider à le remplir, on peut vous donner quelques indications, mais on va vous le donner. Ça, c'est une première démarche pour la MDPH. Pour la Sécu, c'est le médecin, c'est le médecin du travail, le médecin traitant, on n'a rien à faire. C'est le médecin qui fait tout. Nous, on attend juste d'être convoqué, d'avoir... Et après, on va vous demander des papiers, forcément. Est-ce que c'est compliqué,

  • Speaker #0

    justement, le dossier ?

  • Speaker #1

    Alors, le dossier pour la sécurité sociale d'invalidité, c'est un dossier SERFA que le médecin va remplir. Après, bien sûr, on va demander des renseignements complémentaires. Donc, on peut demander, dans le cas d'un problème cardiaque, par exemple, un rapport du cardiologue, etc. Voilà, ça peut prendre quelques mois, quand même, avant que la décision soit prise. Mais ça reste complètement médical. Dans le cas de la maison départementale du handicap, Donc le dossier peut être fait par nous-mêmes, le dossier peut être fait avec l'aide d'une assistante sociale, avec l'aide aussi où il y a des travailleurs sociaux dans certaines associations de quartier, et ça peut être fait aussi par les assistantes sociales de la mairie et des collectivités qui ont des dossiers. On a toutes des dossiers MDPH vierges avec nous.

  • Speaker #0

    Par exemple, je veux m'adresser à une assistante sociale, je vais à la mairie, par exemple, ou je téléphone à une collectivité, ou à la Sécurité sociale. Il y a aussi des assistantes sociales à la Sécurité sociale. Peut-être à la MDPH aussi, peut-être.

  • Speaker #1

    Alors oui, c'est sur rendez-vous. On peut demander à avoir une assistante sociale. Dans les MDPH, il y a des assistantes sociales. Après, elles peuvent être déléguées à d'autres missions. Dans le cadre, par exemple, de la MDPH Cours du Tud, il y a une assistante sociale, mais qui va s'occuper uniquement de ce qu'on appelle les aides humaines. C'est-à-dire pour des personnes qui sont handicapées, souvent moteurs et très handicapées, et qui ont besoin d'une aide à domicile. Je ne dirais pas 24 heures sur 24, mais en tout cas... Une grosse pathologie, voilà. Et c'est elle qui va faire les dossiers et qui va s'occuper de voir à quelles personnes peuvent être mises en relation avec cette personne handicapée, par exemple. Dans d'autres régions, il y a certaines assistantes sociales qui ont pour mission de s'occuper que des dossiers MDPH. Donc, dans certaines régions, peut-être que vous pourrez être aidé directement à la maison départementale du handicap.

  • Speaker #0

    Voilà.

  • Speaker #1

    De le demander, de se renseigner.

  • Speaker #0

    on le saura toujours une, que ce soit dans son village, dans sa ville.

  • Speaker #1

    Tout à fait. Pardon ? Tout à fait, oui, oui.

  • Speaker #0

    Ou à la Sécurité sociale, ou à la MSA.

  • Speaker #1

    Voilà, la MSA, c'est… Les caisses,

  • Speaker #0

    AMGEL, enfin toutes les caisses, puis si je m'en fiche, c'est même pas d'autres, toutes les caisses ont en général une assistance sociale, donc il ne faut pas hésiter à avoir un rendez-vous. Je suppose que c'est gratuit.

  • Speaker #1

    C'est complètement gratuit. C'est complètement, complètement gratuit. Donc, il ne faut vraiment pas hésiter à dire, voilà, j'ai un souci, j'aimerais rencontrer une assistante sociale. Et là, on vous donne un rendez-vous. D'ailleurs, dans certains cas, dans certaines associations, il ne peut y avoir qu'une assistante sociale. Et puis, dans d'autres associations, des fois, vous avez deux ou trois assistantes sociales. Donc, vraiment, il ne faut vraiment pas hésiter à demander cette aide-là.

  • Speaker #0

    En fait, si on revient sur la pathologie du diabète, c'est vraiment un bon moment C'est pas un gros handicap, ça peut l'être, attention, je ne dis pas que ce n'est pas un handicap. Mais on ne pense pas qu'on peut demander à avoir le statut de travailleur handicapé qui peut nous aider à avoir des arrangements sur notre poste de travailleur. Je pense surtout à la possibilité d'avoir des temps de repos un peu plus, des pauses un peu plus grosses. Surtout quand ça arrive, soit en hypo ou en inferno, on va avoir une fatigue très grosse qui nous réunit dans le cou. Et de ce fait, vous m'obligez soit de se resucrer, soit de mettre de l'insuline alliée à notre hyperglycémie. Donc souvent, on n'y pense pas. C'est rare parce qu'on ne se sent pas handicapé. Franchement, moi, je ne me suis jamais... senti handicapé dans mon travail, dans mes emplois. Par contre, je sais qu'il y a des personnes diabétiques qui sont en invalidité. Ça, je sais parce qu'après, il y a des hypo très importantes, très fréquentes qui fait que la personne, elle ne peut plus travailler. Donc là aussi, il ne faut pas hésiter de toute manière à se renseigner.

  • Speaker #1

    Alors oui, et c'est vrai que là, on parle aussi... des personnes adultes, mais il faut penser aussi aux enfants diabétiques, aux adolescents, où la maison du handicap fait quand même un gros travail, parce qu'avec cette reconnaissance-là du handicap, il peut y avoir des aménagements au niveau scolaire. Alors bien sûr, on ne va pas leur donner que trois heures de cours par jour, mais par contre, ils peuvent avoir des temps supplémentaires pour les intérêts, ils peuvent avoir aussi pour les examens, ils peuvent avoir aussi des petits temps qui vont leur permettre de manger, Pendant les cours, pour éviter justement ces hypoglycémies, il y a tout un travail qui va être fait après avec l'infirmière des collèges, lycées, etc. pour pouvoir permettre aux enfants diabétiques de pallier à ce manque-là. Et la maison du handicap en fait partie.

  • Speaker #0

    Je sais qu'il y a aussi pour les parents une indemnité journalière, je ne sais pas si on l'appelle comme ça, pour pouvoir s'occuper de leur enfant.

  • Speaker #1

    Alors, ils ont droit à une indemnité journalière. pendant, je crois que c'est un an renouvelable une fois, six mois un an renouvelable une à deux fois. Et cette indemnité-là peut permettre aux parents d'arrêter.

  • Speaker #0

    temporairement leur travail pour pouvoir amener les enfants chez le médecin, chez l'orthophoniste, parce que souvent, quand il y a des enfants, il y a plusieurs pathologies des fois qui sont associées, et il y a aussi plusieurs professionnels, tels que l'orthophoniste, le psychomote, etc., qui peuvent aider, et ça fait beaucoup de rendez-vous dans la semaine, et malheureusement, quand on travaille, on n'est pas toujours disponible. Cette aide permet aux parents d'être disponibles.

  • Speaker #1

    C'est aussi une aide pour les parents où l'enfant vient de déclarer la maladie, qui leur permet de rester avec leurs enfants, puisqu'ils doivent avoir l'impression de gérer la maladie. Donc du coup, c'est aussi un moyen de pouvoir rester. Alors, c'est pas très bon, quand les parents ne connaissent pas tous cette possibilité. Donc il faut vraiment… Alors, je sais que c'est la CAF, c'est pas au niveau de la CAF que ça…

  • Speaker #0

    Merci. Alors la demande, elle doit se faire... Il y a certaines demandes qui se font à la MDPH, il y a certaines demandes qui se font au niveau de la CAF. Dans tous les cas, c'est payé par la CAF, puisqu'ils sont en lien. Mais il faut d'abord se renseigner au niveau de la maison départementale et personnes handicapées, la MDPH.

  • Speaker #1

    De toute manière, on peut aussi fondre.

  • Speaker #0

    Et regarder.

  • Speaker #1

    Dans sa région, ce qu'il y a. Et puis aussi, il faut vraiment aller vers les collectivités. vers les mairies, en général, elles savent tout ça.

  • Speaker #0

    Il y a des permanences qui ne vont pas forcément faire que ça, mais où on peut aller pour demander tous ces renseignements. Les assistantes sociales, en général, en fonction des régions, sont au courant de ce qui se fait exactement dans leur région parce qu'on a la loi qui est générale, on a l'application de la loi sur les régions, puis on a des petites spécificités aussi en fonction des demandes. Donc il faut vraiment voir avec les aides sociales de votre ville et de votre région pour connaître tous vos droits par rapport à cette maison départementale du handicap.

  • Speaker #1

    Ça veut dire que les régions peuvent aussi avoir créé des aides ?

  • Speaker #0

    Dans certains cas, pour les personnes handicapées, il peut y avoir des petites aides spécifiques. Il y a des villes, par exemple, qui accordent... Ce n'est pas énorme, ça peut être 100 ou 200 euros d'aide pour les personnes handicapées, mais ça fait 100 ou 200 euros de plus pour acheter un fauteuil roulant par exemple. Voilà, certaines villes ne le font pas. Ça c'est en fonction des budgets, des politiques de la ville, comment la ville se positionne par rapport au handicap. Donc effectivement, toute cette petite spécificité-là, ça va dépendre d'une ville à l'autre, ça peut être complètement différent.

  • Speaker #1

    Sinon, est-ce qu'il y a d'autres aides financières ? Ok, on ne pense pas en fait.

  • Speaker #0

    Alors, on a parlé de la maison du handicap, on a parlé de l'invalidité. Après, je vous ai parlé justement de ces petites aides mairies qui peuvent exister dans certaines mairies. Ceux dont je vous ai parlé jusqu'à maintenant, ce sont des aides, on va dire, nationales. Ceux dont je vais vous parler maintenant, ça va être des aides spécifiques. C'est-à-dire, la mairie, c'est spécifique à la ville. Il peut y avoir une aide ou pas. Certaines mutuelles peuvent avoir des petites aides financières aussi. Là, les mutuelles, c'est plus pour aider à payer tout ce qui est médical. Ça va être lunettes, appareils dentaires, si on a un cancer, une perruque, etc. Les séances de psychologie, c'est avec le contrat. mais ces petites aides-là où ils peuvent aider effectivement si on sort du contrat et qu'on dépense un petit c'est hors contrat c'est-à-dire qu'il y a certaines mutuelles qui le font d'autres qui ne le font pas certaines caisses de retraite qui le font aussi d'autres qui ne le font pas mais on peut se renseigner auprès de sa mutuelle et sa caisse de retraite c'est un petit dossier à remplir en général et voir si on peut avoir accès par exemple si il y a un dépassement pour les dents notamment

  • Speaker #1

    Ce qui me fait penser que la Sécurité sociale fait ça aussi.

  • Speaker #0

    Alors, la Sécurité sociale fait ça. Ça, par contre, c'est national. C'est une demande d'aide exceptionnelle. Donc là, pareil, c'est un dossier à remplir. Donc, les assistantes sociales de la Sécurité sociale le connaissent par cœur. Les assistantes sociales qui travaillent dans le secteur médical aussi. Donc, ce petit dossier, il est à remplir. Il faut fournir les revenus et les dépenses mensuelles. les dépenses mensuelles fixes telles que l'eau, l'électricité, le gaz, etc. Et en fonction de ça, votre dossier passe en commission et la commission décide de vous allouer ou pas une aide, en sachant qu'en général, il y a une commission par mois. dans les caisses de sécurité sociale. Et que ces aides-là peuvent être demandées pour toute aide de dépassement d'honoraires. C'est-à-dire que ça peut être par exemple une hospitalisation où les honoraires ont été dépassés, payer la chambre la journée, les indemnités journalières. Ça peut être, comme je vous le disais tout à l'heure, dans le cas d'un cancer, aider à une perruque. Ça peut être dans le cas... d'un accident payé. Si, par exemple, on a eu un accident et que malheureusement on a dû être amputé d'un bras ou d'une jambe, payer le fauteuil roulant ou payer la prothèse. Voilà, tous ces dépassements d'honoraires, mais liés aux médicales, par contre.

  • Speaker #1

    Oui, ça peut aider aussi pour des appareils auditifs.

  • Speaker #0

    Tout à fait, lunettes, dents, etc.

  • Speaker #1

    C'est des aides exceptionnelles.

  • Speaker #0

    Ça reste exceptionnel, oui.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'il faut travailler pour être en invalidité ?

  • Speaker #0

    Pas du tout. L'invalidité est reconnue par la caisse d'assurance maladie. Donc c'est une maladie qui a été reconnue et vous avez une petite prestation par rapport à ça. Vous pouvez très bien ne pas travailler, vous pouvez très bien travailler ou bien être au chômage et être en recherche d'emploi puisque certaines invalidités ne vous empêchent pas de trouver du travail. Voilà, donc dans tous les cas, vous y avez droit.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'un patient peut refuser la validité ?

  • Speaker #0

    Alors, oui, parce que le patient peut décider, ou non, de... D'avoir cette invalidité, c'est une discussion avec le médecin, en fait. C'est le médecin qui, en fonction de la pathologie du patient et de sa vie, alors qu'il travaille ou pas, souvent les invalidités sont demandées avant la retraite, parce qu'elles ont toujours un point commun avec le travail. Mais on peut être au chômage, rechercher un travail qui ne correspond pas à notre pathologie, par exemple. Donc le médecin va vous proposer, il va dire, dans votre situation, vous avez telle ou telle pathologie chronique, il y a des choses que vous ne pourrez plus faire, Moi, j'aimerais bien demander, faire une demande d'invalidité. Donc le médecin va faire cette demande à la caisse de sécurité sociale et il va préconiser une de trois choses que je vous disais. La décision finale est uniquement faite par le médecin expert de la caisse de sécurité sociale à laquelle vous appartenez. C'est-à-dire que votre médecin traitant peut demander l'invalidité numéro 3. le médecin de la caisse d'assurance maladie à laquelle vous appartenez peut dire « moi, je ne vous en accorde aucune » .

  • Speaker #1

    Ou deux.

  • Speaker #0

    Ou deux, ou un. Voilà, la décision finale appartient au médecin expert.

  • Speaker #1

    Et ensuite ? Si par exemple, donc…

  • Speaker #0

    Alors, dans le cas d'une personne qui ne voudrait pas l'invalidité, à ce moment-là, ou par exemple, son médecin lui dit « voilà, moi, j'aimerais bien vous mettre en invalidité numéro une » . Si la personne lui dit non, moi je veux continuer mon travail, tant pis, tant pis si je souffre. Elle a ce choix-là et le médecin n'en voit rien. Maintenant, un médecin qui préconise à son patient une invalidité 3 et le patient veut continuer quand même à garder son travail avec des aménagements, on peut lui dire non, s'il vous plaît, ne me mettez pas ça, mettez-moi un ou deux que je puisse continuer. Voilà, c'est quand même une décision qui est médicale, Mille. Au départ, quand on fait la demande de dossier, on écoute le patient. Et le patient peut en parler aussi aux médecins experts de la sécurité sociale, puisqu'en général, ils sont convoqués. Oui, bien sûr. Donc, ils peuvent très bien en discuter, en dire, voilà, s'il vous plaît, si vous me mettez en invalidité.

  • Speaker #1

    Bon, Marie-Jo, écoute, je te remercie infiniment pour toutes ces informations qui, j'espère, ont éclairé nos auditeurs. Et je vous dis à bientôt,

  • Speaker #0

    une bonne aventure. Écoute Nathalie, moi je te remercie énormément de m'avoir invitée. J'espère effectivement que j'étais assez claire. Et puis je souhaite à tous les auditeurs de faire partager ce petit moment et à beaucoup de personnes. Et puis si vous avez des questions, n'hésitez pas à les poser à Nathalie. Elle saura vous répondre.

  • Speaker #1

    Oui, en tout cas, s'il y a des questions, ils peuvent m'écrire. sur mon adresse e-mail.

  • Speaker #0

    Et puis, je pourrais t'aider à y répondre si jamais...

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. Je reviendrai vers toi pour répondre aux personnes qui en ont besoin.

  • Speaker #0

    En tout cas, merci beaucoup, Nathalie.

  • Speaker #1

    Merci à toi, Marie-Jo. Au revoir.

  • Speaker #0

    Au revoir.

  • Speaker #2

    Je te remercie pour ton écoute. Si cet épisode t'a plu, que tu souhaites soutenir le podcast, je t'invite à le partager autour de toi, à t'abonner pour être averti du prochain épisode, à laisser 5 étoiles et un avis sur ta plateforme d'écoute. Tu as la possibilité aussi de me contacter, soit sur mon compte Instagram, soit par e-mail que tu trouveras dans les notes du podcast. Je te dis à très vite pour un nouvel épisode de Vivre le diabète à la recherche de l'équilibre. Prends bien soin de toi.

Description

Interview de Marie Jo Donazzon assistante sociale.

Nous allons parler des droits des patients, des organismes de santé tels que les assurances sociales, les mutuelles et les maisons des personnes handicapées - MDPH.

Marie Jo nous informera sur l’affection de longue durée - ALD, sur la reconnaissance de travailleur handicapé, sur l’invalidité et sur les aides qui existent.

  1. Quel est le métier et quel est le rôle d’une assistante sociale ? De nombreux conseils

  2. Dans quelles circonstances, à quel moment, le patient peut-il s'adresser à une assistante sociale ?

  3. Quelles sont les assurances maladies et quel est leur rôle ?

  4. Quel est le rôle des mutuelles ?

  5. Quel est l'importance d'avoir un médecin traitant ?

  6. Informations sur les droits des patients.

  7. Information sur l’affection de longue durée - ALD

  8. Informations sur la reconnaissance de travailleur handicapé - MDPH

  9. Information sur l’invalidité - Assurance sociale

  10. Qu’en est-il pour les enfants et les adolescents ?

  11. Quelles sont les aides qui existent ?

Je t’invite à m’écrire par email si tu souhaites partager ton expérience, je serai ravie de partager ton récit dans l'un de mes futurs épisodes, si tu m’y autorises.


Si tu souhaites soutenir le podcast, je t'invite à laisser 5 étoiles et un avis sur Apple Podcast, Spotify ou sur ta plateforme d'écoute préférée !

Cela aide le podcast à parvenir à d'autres personnes concernées par le sujet et à me motiver à produire toujours plus de nouveaux épisodes. Merci ! 😊


Soutenez financièrement mon travail grâce à la plateforme Tipee ICI je vous remercie sincèrement !

_______________________

🔵 Me contacter par email : nathalie.vivrelediabete@gmail.com

🔵 S’abonner à  : ma Newsletter

🔵 Me rejoindre sur Instagram : Nathalie Paoletti  et Vivre le diabète  

🔵 Site internet : Vivre le diabète 

_______________________

Crédit musique : Xavier Renucci 



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur le podcast Vibre le diabète à la recherche de l'équilibre. Je suis Nathalie, diabétique de type 1 depuis février 2010. Je suis également patient expert et RU, représentante des usagers. Après dix ans de service dévoué dans une association en lien avec le diabète, j'ai décidé de partir vers de nouvelles aventures. En créant ce podcast, je veux continuer à accompagner les patients diabétiques et à partager mon expérience. En outre, en utilisant mon expertise, je veux t'aider à comprendre que plus tu apprends sur le diabète, mieux tu arrives à le gérer efficacement et à améliorer ta qualité de vie avec cette maladie chronique. Je m'adresse à toi qui viens de déclarer un diabète, à toi qui es diabétique de type 1 ou de type 2, ou à toi qui es en pré-diabète. mais aussi à toi qui soutiens et aides, que tu sois parent ou conjoint, etc. Je m'adresse également à toute personne désireuse de savoir ce qu'est le diabète vu par une patiente diabétique. Je te laisse maintenant avec l'épisode du jour. Dans cet épisode, je reçois Marie-Jo Donazon, assistante sociale. Nous allons parler des droits des patients, des organismes de santé tels que les assurances sociales, les mutuelles et les maisons des personnes handicapées, MDPH. Marie-Jo nous informera sur l'affection de longue durée, ALD, sur la reconnaissance de travailleurs handicapés, sur l'invalidité et sur les aides qui existent. Voici l'interview. Bonjour Marie-Jo.

  • Speaker #1

    Bonjour Nathalie.

  • Speaker #0

    Je suis heureuse de faire cette interview avec toi.

  • Speaker #1

    Moi de même.

  • Speaker #0

    Et on va parler de cet vaste sujet qui est le rôle de l'assistance sociale et des droits des usagers en fait.

  • Speaker #1

    Tout à fait, tout à fait Nathalie.

  • Speaker #0

    Alors est-ce que dans un premier temps Marie-Jo, tu peux te présenter évidemment et nous dire quel est le rôle d'une assistante sociale ?

  • Speaker #1

    Alors, je m'appelle Marie-Josée Donazan, je suis assistante sociale. Actuellement, je travaille avec des personnes malentendantes. Et alors, le rôle de l'assistante sociale, bon déjà, dans un premier temps, pour être assistante sociale, il faut avoir un diplôme d'État. Voilà, et notre rôle, en fait, c'est d'intervenir auprès des personnes qui sont confrontées à diverses difficultés. Ça peut être aussi bien économique, ça peut être aussi bien de l'insertion, ça peut être familial, ça peut être des problèmes de santé, des problèmes de logement. Tout peut être pris en compte. Voilà. Comment vous aider ? Alors, on peut vous aider, en fait, à financer vos soins, à faire valoir vos droits, puisqu'on est formé aussi pour ça, à acquérir, par exemple, des complémentaires santé, à avoir certaines aides ou certaines informations, ou même des fois des petits suivis si la personne a besoin. Et donc, si vous êtes confronté à toutes ces petites problématiques-là, vous pouvez nous consulter. Donc, les assistantes sociales, en fait, travaillent dans... divers milieux. Donc vous avez des milieux spécialisés, par exemple, comme moi pour les personnes malentendantes, par exemple, mais ça peut être aussi des assistantes sociales qui travaillent dans les mairies ou dans les conseils généraux et là qui font des permanences où les personnes peuvent venir expliquer leurs problèmes et après elles voient avec ces personnes là quels sont les moyens pour essayer de les aider. On peut aussi travailler dans les hôpitaux, on peut travailler dans les ministères de la justice, de l'éducation nationale, etc. Et bien sûr, on peut travailler aussi dans des entreprises privées, comme par exemple certaines grosses entreprises comme Air France, etc.

  • Speaker #0

    Franchement, les patients, ils ne pensent pas toujours à l'assistance sociale. Dans quelles circonstances faut-il qu'ils se disent Voilà. j'ai besoin d'une assistance sociale, à quel moment de leur pathologie, à quel moment du chemin qu'ils font avec leur maladie, ils peuvent demander une assistance, quelle qu'elle soit, parce que bon, je sais qu'il y a plusieurs, on va en discuter, mais franchement, personnellement, en tant que patient, je ne me suis jamais dit, tiens, j'ai besoin d'une assistance sociale maintenant, alors que peut-être… J'aurais pu en avoir besoin.

  • Speaker #1

    Alors moi, ce que je peux conseiller aux patients, c'est déjà lors de la découverte de leur maladie, en général, il y a une prise en charge médicale qui peut être aussi hospitalière. C'est à ce moment-là, faire le point avec l'assistante sociale de l'hôpital sur les droits que ces patients peuvent avoir. Parce qu'effectivement, les droits sont divers et variés, on en parlera certainement tout à l'heure. On peut avoir des reconnaissances de travailleurs handicapés, on peut avoir des reconnaissances d'invalidité, etc. Et ça, c'est vrai que l'assistante sociale peut être là, en tout cas, si ce n'est pour faire certains papiers et d'autres qui, non parce qu'elles appartiennent au domaine médical, mais en tout cas, informer les personnes sur les droits. comme j'ai l'idée, divers et variés, ça peut être aussi les personnes... en cas de maladie ou de longue maladie, elles peuvent avoir un problème financier dû à une paie moins importante et donc ça peut leur ouvrir aussi certains droits, pour le logement, etc. Donc en fait, moi ce que je conseille, c'est toujours, quand on découvre la maladie, s'adresser à une assistante sociale pour connaître un petit peu les droits. Et si... vous m'écoutez maintenant et que vous n'êtes pas adressée à une assistante sociale avant, alors que votre maladie l'a depuis longtemps, pourquoi pas le faire justement pour voir un petit peu tous vos droits ?

  • Speaker #0

    Donc en fait, mon entrepatient ne m'a jamais dit vous pouvez aller voir une assistante sociale parce que peut-être qu'on n'a pas pensé que j'en avais besoin.

  • Speaker #1

    Tout à fait.

  • Speaker #0

    Je ne suis pas par des lignes flacides mais voilà, de se dire cette personne-là Bonne nuit. ne préconisent pas le fait de savoir que même par nous-mêmes, on peut faire la demande d'une assistance sociale. Je trouve que c'est intéressant.

  • Speaker #1

    C'est intéressant et c'est important parce que ça peut aider dans la vie future.

  • Speaker #0

    C'est ça,

  • Speaker #1

    voilà.

  • Speaker #0

    Très bien. Donc, j'avais une petite question, mais c'est tout à fait personnel. Peut-être que d'autres personnes se posent cette question. Parce que c'est marrant, mais moi, je n'ai vu que des femmes assistantes sociales. Y a-t-il des hommes qui sont, alors comment dit-on, assistantes sociales ?

  • Speaker #1

    Alors, on dit assistantes sociales ou assistantes de services sociaux. Alors, c'est marrant que tu dis ça, parce qu'effectivement, le métier d'assistante sociale, à l'époque assistante 2, n'existait que pour les femmes. Et c'est un métier qui a vu le jour en 1932. parce que avant en fait, on appelait ça des infirmières visiteuses. Alors, c'était des infirmières des hôpitaux qui allaient au domicile des patients. Voilà, ça a commencé comme ça, dans le milieu médical, en fait, et qui voyaient un petit peu cette précarité, qui des fois étaient accompagnées de certaines femmes un petit peu bourgeoises qui aidaient un petit peu ces infirmières. Et puis, au fil des années, on s'est rendu compte qu'il y avait besoin peut-être d'un métier à proprement parler. qui a vu le jour avec une formation en 1932. Alors après, il y a eu diverses lois, en 1938, en 1951, qui ont cadré la profession d'assistante de services sociaux. Et maintenant, donc, il faut passer un concours. Quoique avec les nouvelles directives de l'éducation nationale, je pense que maintenant, c'est sur dossier. Dans tous les cas, il y a trois ans d'études. Ces trois ans d'études se font dans des écoles d'assistante sociale et aussi lors de lieux de stage, puisqu'on fait des stages avec des professionnels. Et il commence à y avoir quelques hommes. donc moi par exemple dans ma promotion il y avait deux garçons, deux hommes sur 50 personnes, ce qui n'était pas beaucoup l'année d'après il y en a eu 7 ce qui était une exception mais voilà, le métier arrive un petit peu c'est un petit peu comme les camionneurs,

  • Speaker #0

    maintenant il y a des camionneuses et maintenant il y a des assistants sociaux voilà c'est trop rigolo je sais que dans les caisses d'assurance maladie il y a aussi donc comme vous disiez des assistants sociaux Quelles sont les caisses d'assurance maladie qui existent et quel est leur rôle en fait ?

  • Speaker #1

    Alors, la caisse d'assurance maladie en général, c'est-à-dire qu'effectivement, comme tu le disais Nathalie, il y a plusieurs caisses d'assurance maladie. Il y a la caisse primaire d'assurance maladie avec laquelle maintenant s'est intégré le régime social des indépendants. Il y a ce qu'on appelle la mutualité sociale agricole et après il y a tous les régimes spécifiques, EDF. éducation nationale, etc. Mais tous ces régimes-là, en fait, font une seule et même chose, c'est-à-dire qu'elles assurent l'assistance financière pour les personnes, pour les différents risques, que ce soit maladie, accident du travail ou autre. Donc, ça veut dire qu'on est tous affiliés à une caisse d'assurance maladie, qu'on ait une pathologie ou non, à partir du moment où on est affilié à une caisse d'assurance maladie. Et lorsqu'on va voir le médecin, par exemple, la caisse d'assurance maladie va payer un certain pourcentage de la décide chez le médecin. Elle va payer un certain pourcentage des médicaments que l'on achète. Elle va payer un certain pourcentage des hospitalisations, tout ce qui est en rapport, en fait, avec la maladie. Voilà, ça, ce sont pour les caisses d'assurance maladie. Et la deuxième partie qui va être payée, en fait, par... par le patient, ce sont les mutuelles, donc les différentes mutuelles auxquelles on s'affilie. Alors on a le choix de s'affilier à une mutuelle ou non. Donc soit on est affilié à une mutuelle, et là, lorsqu'on va chez le médecin, par exemple, il y a une partie payée par les caisses de sécurité sociale et une partie payée par la mutuelle. Si on n'a pas de mutuelle, on doit payer cette deuxième partie, par exemple. Et dans le cas des patients qui sont atteints de maladies chroniques, La caisse d'assurance maladie fait un autre travail, c'est-à-dire que les patients atteints de maladies chroniques peuvent être placés, ce qu'on appelle dans notre jargon, en ALD, affection de longue durée. Cet ALD, en fait, c'est le médecin qui doit la demander et uniquement le médecin qui doit envoyer un papier à la caisse d'assurance maladie qui valide. Et ça veut dire que, par exemple, si... on est diabétique. Tous les soins qui seront en rapport avec la maladie du diabète seront pris en charge à 100% par la caisse de sécurité sociale. C'est-à-dire que là, on n'aura pas besoin d'avoir du mutuel, c'est la caisse de sécurité sociale qui prend en charge tous ces soins médicaux. Par contre, si on se casse le bras, c'est la mutuelle qui prend le casque en charge, qui intervient. Donc ça, ça s'appelle l'affection de longue durée. Et en général, quand on a des maladies chroniques type diabète, hypertension, maladie de Parkinson, Alzheimer, etc., on est en ALD.

  • Speaker #0

    Donc on est à 100%.

  • Speaker #1

    On est à 100%, ce qu'on appelle à 100%, c'est-à-dire que tout est payé dans le cadre de la maladie que le reprécite.

  • Speaker #0

    Mais il y a des patients qui ne veulent pas être restreints. On a le choix.

  • Speaker #1

    On a ce choix-là, oui. Et si le médecin propose... l'allocation de longue durée, l'infection de longue durée, et on a le choix de la refuser. Oui, oui, tout à fait. À ce moment-là, ça fonctionne. Partie sécu, partie mutuelle, comme je vous l'expliquais, pour une personne qui n'est pas atteinte de maladies chroniques.

  • Speaker #0

    Et l'assurance maladie fait aussi des mutuelles ? C'est la CMU ?

  • Speaker #1

    Alors, la CMU... a été remplacée par la complémentaire santé solidaire. C'est-à-dire que depuis, je ne vais pas te dire de bêtises, mais je pense 4-5 ans maintenant, tous les patients ont droit à ce qu'on appelle la sécurité sociale. Avant, pour avoir droit à la sécurité sociale, il fallait être, quand on était enfant, affilié avec ses parents. Quand on travaillait, on avait droit à la sécurité sociale. Si on ne travaillait pas, il fallait être affilié chez le conjoint. Enfin, c'était assez compliqué. Là, maintenant, tout le monde a droit à la sécurité sociale de base. Et la complémentaire santé solidaire, en fait, c'est ce qu'on appelait avant la CMU. Donc, c'est en fonction des revenus des patients ou des personnes, on a droit, en fait, à une mutuelle qui peut être payée soit... par la Sécurité sociale, soit par un réseau de mutuelles agréés. Donc le patient a le choix de choisir une mutuelle ou de choisir d'être remboursé par la Sécurité sociale qui fait office de mutuelle à ce moment-là. Il faut avoir, si on est pour une seule personne, avoir moins de 1000 euros par mois pour pouvoir y prétendre. Donc c'est un petit dossier qu'on fait tous les ans, qui est revu tous les ans par contre. qu'il faut faire tous les ans en mettant sa feuille d'impôt et ses revenus. Et en fonction des revenus, c'est accepté sans condition de charge. Le patient n'a rien à payer. Et en fonction de ses revenus, si on est à 1000 euros par mois par exemple, on va payer quand même 30 euros par mois de mutuel. Voilà, c'est le maximum qu'on puisse payer. D'accord. C'est en fonction de l'âge et c'est le maximum. Ça peut être moins. Ça peut être moins et ça peut être pas du tout.

  • Speaker #0

    Et ça peut être zéro.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait.

  • Speaker #0

    C'est qu'en ce moment, il y a une forte campagne sur l'importance d'avoir le médecin traitant. Donc, il y a des gens qui ne peuvent pas déclarer leur médecin traitant. Donc ça, est-ce que c'est vraiment primordial ? Est-ce qu'il faut absolument...

  • Speaker #1

    Alors, je pense que oui, parce que normalement, on doit tous déclarer un médecin traitant. Et c'est surtout important pour nous. Parce qu'en fait, ça me permet d'être mieux remboursée. Au titre, par exemple, du parcours de soins, ce qu'ils appellent le parcours de soins coordonné. C'est-à-dire que normalement, on doit aller voir le médecin prétend qui va nous faire un papier si on a un problème, par exemple,

  • Speaker #0

    de vue,

  • Speaker #1

    pour aller voir l'hostalmo. Ou si on a un problème... cardio, par exemple, pour aller voir le cardiologue. Quand on va voir le cardiologue pour la première fois, cette consultation sera remboursée. Sinon, on aura quelques petits euros à payer de notre poche qui ne seront remboursés ni par la Sécurité sociale ni par la Mutuelle. D'accord. Voilà. Si on n'a pas la lettre du médecin traitant. D'accord. Et si on n'est pas affilié à un médecin traitant. Donc, je pense que c'est important d'avoir quand même un médecin référent pour ce genre de choses. et pour notre suivi de santé aussi.

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait.

  • Speaker #1

    Alors, par rapport à ça, Nathalie, pour avoir un médecin traitant, il suffit juste d'aller voir le médecin, notre médecin, et c'est lui qui va faire le papier, il va prendre notre carte de sécurité sociale et c'est lui qui va faire le transfert via Internet directement à la sécurité sociale. Oui, c'est vrai. Avant,

  • Speaker #0

    il fallait faire un papier.

  • Speaker #1

    Oui, oui. Maintenant, c'est le médecin qui le fait automatiquement quand on lui demande.

  • Speaker #0

    Tout à l'heure, tu disais que l'assistance sociale pouvait expliquer tout ce que le patient avait droit. Et donc, quels sont ses droits ?

  • Speaker #1

    Alors, par exemple, dans le cas d'une maladie chronique, quand une personne arrive pour la première fois... à cette maladie pour la première fois, à la déclaration de cette maladie. Donc il y a effectivement l'affection de longue durée, mais elle peut avoir d'autres droits. Donc l'ALD, on va dire, peut être attribué à n'importe quelle personne atteinte de maladie chronique. Les autres droits que je vais vous expliciter maintenant sont en fonction des situations. Voilà. Une personne qui travaille, par exemple. peut demander à la maison départementale des personnes handicapées une reconnaissance de travailleurs handicapés. Donc pour ça, c'est un dossier qu'il faut faire à remplir. Il y a la moitié du dossier à remplir par le médecin, l'autre moitié par la personne avec des papiers à fournir pour voir si vraiment elle relève de cette reconnaissance-là de travailleurs handicapés. Ce qui lui permet à cette personne de pouvoir continuer à travailler. éventuellement dans la même entreprise, mais peut-être avec des aménagements parce que sa maladie ne lui permet plus de voir, par exemple, des horaires continus, ou bien un poste, son poste est devenu moins adapté. Je vais parler par exemple d'une personne qui a des problèmes de dos. Bon, grâce à ça, elle peut avoir droit à des aménagements de postes, continuer son travail, mais avec un siège adapté. Par exemple, une personne malentendante va avoir droit... en plus d'appareils auditifs, à un téléphone adapté. Tout ça, ce sont des petites adaptations qui peuvent être faites grâce à la reconnaissance du travail handicapé.

  • Speaker #0

    Par exemple, pour un diabétique, est-ce qu'à ce moment-là, on peut demander d'avoir des pauses un peu plus grandes, d'avoir de l'aménagement par rapport au temps ?

  • Speaker #1

    Tout à fait.

  • Speaker #0

    Lors de notre présent, si on a une pause, qu'il faut aller se respecter, la possibilité de quitter son poste. Ça, on peut le demander à ce moment-là ?

  • Speaker #1

    Ça, vous pouvez le demander à ce moment-là, effectivement. Alors, cette reconnaissance de travailleurs handicapés permet à la personne d'avoir ces petits aménagements-là en fonction de sa pathologie et elle permet aussi à l'employeur de payer moins de charges patronales.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est intéressant pour les deux parties. Tout à fait, tout à fait. Donc il y a ça. Et après, pour tout ce qui est achat, on va dire, comme je vous disais tout à l'heure, achat technique, ça peut être des prothèses auditives, ça peut être des sièges, ça peut être un bureau adapté. En plus, la maison du handicap peut intervenir financièrement. Ça peut être une petite aide. Et on peut demander, quand on a l'accord de la reconnaissance de travailleurs handicapés, avec l'aide ou le reçu d'une petite prestation, on appelle ça la prestation de compensation du handicap, on peut demander à une autre association qui s'appelle l'AGFIP, qui intervient lorsque les personnes travaillent et sont reconnues travailleurs handicapés, elle intervient aussi pour aider financièrement ces personnes-là à avoir des objets techniques qui vont l'aider à conserver son poste actuel. Alors ça, c'est quand une personne dont la maladie peut lui permettre avec des aménagements, de rester à son poste. Après, certaines personnes, malheureusement, lorsqu'elles déclarent une maladie, cette maladie devient complètement inappropriée à leur poste actuel. Voilà. Alors là, ce n'est pas une demande qui doit se faire à la maison du handicap, alors qu'on peut faire cette demande-là, mais ce n'est pas approprié. Là, c'est le médecin. et uniquement le médecin, le médecin traitant par exemple, qui va faire une demande à la caisse primaire d'assurance maladie de la personne dont on parlait tout à l'heure pour faire une demande d'invalidité.

  • Speaker #0

    C'est bien deux choses.

  • Speaker #1

    C'est deux choses qui sont complètement différentes. Les deux, on va dire, sont médicales mais l'une requiert l'autorisation de la caisse d'assurance maladie et l'autre requiert l'autorisation de la maison départementale du handicap. Voilà.

  • Speaker #0

    Pour l'invalidité, comment on fait ?

  • Speaker #1

    Alors l'invalidité, le médecin traitant juge, ou le médecin du travail, ça peut être aussi le médecin du travail, juge que votre maladie est complètement inappropriée à votre poste, ou en tout cas, vous devenez inapte à ce poste, où il doit y avoir de gros aménagements, que ce soit de temps ou de matériel qui va se mettre en place. Donc là, c'est lui qui va envoyer une feuille à la caisse primaire d'assurance maladie. Vous pouvez éventuellement être convoqué par le médecin de cette caisse primaire d'assurance maladie qui décidera après de vous mettre en invalidité ou non, en sachant qu'il y a trois degrés d'invalidité. Le degré 1, le degré 2, le degré 3. Le 1 vous permet de conserver votre poste avec des aménagements obligatoires, que ce soit d'horaire ou de matériel. Le second, en général, vous empêche de conserver votre poste actuel, mais vous permet d'avoir un aménagement de poste ou de changer de poste dans la même entreprise.

  • Speaker #0

    Un aménagement de temps ?

  • Speaker #1

    Surtout de poste. De temps, mais surtout de poste. Alors ça, c'est encore autre chose. On en parlera tout à l'heure. Là, c'est vraiment un aménagement de poste. par exemple. Une infirmière qui déclare une maladie chronique au niveau du dos ne pourra plus transporter de personnes, mais pourra au sein de l'hôpital être par exemple dans un secrétariat spécialisé où elle pourra en tant qu'infirmière diriger les personnes, mais elle ne pourra plus être dans les services. Voilà, ça c'est quand on est surtout dans le cas d'une invalidité numéro 2. L'invalidité numéro 3, c'est la plus importante, c'est celle qui peut vous empêcher de travailler. et à ce moment-là, vous pouvez avoir, que ce soit la 1, la 2, la 3, un dédommagement, c'est-à-dire tous les mois avoir une aide en fonction de votre degré de handicap. Plus certaines conventions collectives qui font partie de certains lieux où vous pouvez travailler, où là je ne peux pas tout vous donner parce que ça dépend vraiment du lieu de travail, vous pouvez conserver votre salaire des fois dans son intégralité pour l'invalidité 3, tout en ne travaillant pas, puisque... parce que vous ne pouvez plus, votre maladie ne vous permet plus de travailler.

  • Speaker #0

    Évidemment, tout ça, on peut être épaulé par une assistante sociale qui nous aidera à faire les dossiers avant de perdre les dossiers.

  • Speaker #1

    Voilà, tout à fait. Dans le cas de l'invalidité, ça reste médical. C'est le médecin qui le fait, mais l'assistante sociale peut quand même vous aider un petit peu. Mais dans le cas de la maison départementale du handicap, vous pouvez faire des dossiers avec une assistante sociale.

  • Speaker #0

    Si, par exemple, on a un problème dans son travail, qu'on voit qu'on n'arrive plus à travailler, on s'adresse comment à ces différentes structures ? Donc, soit à la MDPH, soit à la Sécurité sociale. Qu'est-ce qu'on fait ? On tape à la porte et on se dit voilà ?

  • Speaker #1

    Alors, vous pouvez, normalement. Normalement, vous pouvez y aller et dire, voilà, je voudrais faire un dossier, on va vous donner ce dossier-là. On ne va pas forcément vous aider à le remplir, on peut vous donner quelques indications, mais on va vous le donner. Ça, c'est une première démarche pour la MDPH. Pour la Sécu, c'est le médecin, c'est le médecin du travail, le médecin traitant, on n'a rien à faire. C'est le médecin qui fait tout. Nous, on attend juste d'être convoqué, d'avoir... Et après, on va vous demander des papiers, forcément. Est-ce que c'est compliqué,

  • Speaker #0

    justement, le dossier ?

  • Speaker #1

    Alors, le dossier pour la sécurité sociale d'invalidité, c'est un dossier SERFA que le médecin va remplir. Après, bien sûr, on va demander des renseignements complémentaires. Donc, on peut demander, dans le cas d'un problème cardiaque, par exemple, un rapport du cardiologue, etc. Voilà, ça peut prendre quelques mois, quand même, avant que la décision soit prise. Mais ça reste complètement médical. Dans le cas de la maison départementale du handicap, Donc le dossier peut être fait par nous-mêmes, le dossier peut être fait avec l'aide d'une assistante sociale, avec l'aide aussi où il y a des travailleurs sociaux dans certaines associations de quartier, et ça peut être fait aussi par les assistantes sociales de la mairie et des collectivités qui ont des dossiers. On a toutes des dossiers MDPH vierges avec nous.

  • Speaker #0

    Par exemple, je veux m'adresser à une assistante sociale, je vais à la mairie, par exemple, ou je téléphone à une collectivité, ou à la Sécurité sociale. Il y a aussi des assistantes sociales à la Sécurité sociale. Peut-être à la MDPH aussi, peut-être.

  • Speaker #1

    Alors oui, c'est sur rendez-vous. On peut demander à avoir une assistante sociale. Dans les MDPH, il y a des assistantes sociales. Après, elles peuvent être déléguées à d'autres missions. Dans le cadre, par exemple, de la MDPH Cours du Tud, il y a une assistante sociale, mais qui va s'occuper uniquement de ce qu'on appelle les aides humaines. C'est-à-dire pour des personnes qui sont handicapées, souvent moteurs et très handicapées, et qui ont besoin d'une aide à domicile. Je ne dirais pas 24 heures sur 24, mais en tout cas... Une grosse pathologie, voilà. Et c'est elle qui va faire les dossiers et qui va s'occuper de voir à quelles personnes peuvent être mises en relation avec cette personne handicapée, par exemple. Dans d'autres régions, il y a certaines assistantes sociales qui ont pour mission de s'occuper que des dossiers MDPH. Donc, dans certaines régions, peut-être que vous pourrez être aidé directement à la maison départementale du handicap.

  • Speaker #0

    Voilà.

  • Speaker #1

    De le demander, de se renseigner.

  • Speaker #0

    on le saura toujours une, que ce soit dans son village, dans sa ville.

  • Speaker #1

    Tout à fait. Pardon ? Tout à fait, oui, oui.

  • Speaker #0

    Ou à la Sécurité sociale, ou à la MSA.

  • Speaker #1

    Voilà, la MSA, c'est… Les caisses,

  • Speaker #0

    AMGEL, enfin toutes les caisses, puis si je m'en fiche, c'est même pas d'autres, toutes les caisses ont en général une assistance sociale, donc il ne faut pas hésiter à avoir un rendez-vous. Je suppose que c'est gratuit.

  • Speaker #1

    C'est complètement gratuit. C'est complètement, complètement gratuit. Donc, il ne faut vraiment pas hésiter à dire, voilà, j'ai un souci, j'aimerais rencontrer une assistante sociale. Et là, on vous donne un rendez-vous. D'ailleurs, dans certains cas, dans certaines associations, il ne peut y avoir qu'une assistante sociale. Et puis, dans d'autres associations, des fois, vous avez deux ou trois assistantes sociales. Donc, vraiment, il ne faut vraiment pas hésiter à demander cette aide-là.

  • Speaker #0

    En fait, si on revient sur la pathologie du diabète, c'est vraiment un bon moment C'est pas un gros handicap, ça peut l'être, attention, je ne dis pas que ce n'est pas un handicap. Mais on ne pense pas qu'on peut demander à avoir le statut de travailleur handicapé qui peut nous aider à avoir des arrangements sur notre poste de travailleur. Je pense surtout à la possibilité d'avoir des temps de repos un peu plus, des pauses un peu plus grosses. Surtout quand ça arrive, soit en hypo ou en inferno, on va avoir une fatigue très grosse qui nous réunit dans le cou. Et de ce fait, vous m'obligez soit de se resucrer, soit de mettre de l'insuline alliée à notre hyperglycémie. Donc souvent, on n'y pense pas. C'est rare parce qu'on ne se sent pas handicapé. Franchement, moi, je ne me suis jamais... senti handicapé dans mon travail, dans mes emplois. Par contre, je sais qu'il y a des personnes diabétiques qui sont en invalidité. Ça, je sais parce qu'après, il y a des hypo très importantes, très fréquentes qui fait que la personne, elle ne peut plus travailler. Donc là aussi, il ne faut pas hésiter de toute manière à se renseigner.

  • Speaker #1

    Alors oui, et c'est vrai que là, on parle aussi... des personnes adultes, mais il faut penser aussi aux enfants diabétiques, aux adolescents, où la maison du handicap fait quand même un gros travail, parce qu'avec cette reconnaissance-là du handicap, il peut y avoir des aménagements au niveau scolaire. Alors bien sûr, on ne va pas leur donner que trois heures de cours par jour, mais par contre, ils peuvent avoir des temps supplémentaires pour les intérêts, ils peuvent avoir aussi pour les examens, ils peuvent avoir aussi des petits temps qui vont leur permettre de manger, Pendant les cours, pour éviter justement ces hypoglycémies, il y a tout un travail qui va être fait après avec l'infirmière des collèges, lycées, etc. pour pouvoir permettre aux enfants diabétiques de pallier à ce manque-là. Et la maison du handicap en fait partie.

  • Speaker #0

    Je sais qu'il y a aussi pour les parents une indemnité journalière, je ne sais pas si on l'appelle comme ça, pour pouvoir s'occuper de leur enfant.

  • Speaker #1

    Alors, ils ont droit à une indemnité journalière. pendant, je crois que c'est un an renouvelable une fois, six mois un an renouvelable une à deux fois. Et cette indemnité-là peut permettre aux parents d'arrêter.

  • Speaker #0

    temporairement leur travail pour pouvoir amener les enfants chez le médecin, chez l'orthophoniste, parce que souvent, quand il y a des enfants, il y a plusieurs pathologies des fois qui sont associées, et il y a aussi plusieurs professionnels, tels que l'orthophoniste, le psychomote, etc., qui peuvent aider, et ça fait beaucoup de rendez-vous dans la semaine, et malheureusement, quand on travaille, on n'est pas toujours disponible. Cette aide permet aux parents d'être disponibles.

  • Speaker #1

    C'est aussi une aide pour les parents où l'enfant vient de déclarer la maladie, qui leur permet de rester avec leurs enfants, puisqu'ils doivent avoir l'impression de gérer la maladie. Donc du coup, c'est aussi un moyen de pouvoir rester. Alors, c'est pas très bon, quand les parents ne connaissent pas tous cette possibilité. Donc il faut vraiment… Alors, je sais que c'est la CAF, c'est pas au niveau de la CAF que ça…

  • Speaker #0

    Merci. Alors la demande, elle doit se faire... Il y a certaines demandes qui se font à la MDPH, il y a certaines demandes qui se font au niveau de la CAF. Dans tous les cas, c'est payé par la CAF, puisqu'ils sont en lien. Mais il faut d'abord se renseigner au niveau de la maison départementale et personnes handicapées, la MDPH.

  • Speaker #1

    De toute manière, on peut aussi fondre.

  • Speaker #0

    Et regarder.

  • Speaker #1

    Dans sa région, ce qu'il y a. Et puis aussi, il faut vraiment aller vers les collectivités. vers les mairies, en général, elles savent tout ça.

  • Speaker #0

    Il y a des permanences qui ne vont pas forcément faire que ça, mais où on peut aller pour demander tous ces renseignements. Les assistantes sociales, en général, en fonction des régions, sont au courant de ce qui se fait exactement dans leur région parce qu'on a la loi qui est générale, on a l'application de la loi sur les régions, puis on a des petites spécificités aussi en fonction des demandes. Donc il faut vraiment voir avec les aides sociales de votre ville et de votre région pour connaître tous vos droits par rapport à cette maison départementale du handicap.

  • Speaker #1

    Ça veut dire que les régions peuvent aussi avoir créé des aides ?

  • Speaker #0

    Dans certains cas, pour les personnes handicapées, il peut y avoir des petites aides spécifiques. Il y a des villes, par exemple, qui accordent... Ce n'est pas énorme, ça peut être 100 ou 200 euros d'aide pour les personnes handicapées, mais ça fait 100 ou 200 euros de plus pour acheter un fauteuil roulant par exemple. Voilà, certaines villes ne le font pas. Ça c'est en fonction des budgets, des politiques de la ville, comment la ville se positionne par rapport au handicap. Donc effectivement, toute cette petite spécificité-là, ça va dépendre d'une ville à l'autre, ça peut être complètement différent.

  • Speaker #1

    Sinon, est-ce qu'il y a d'autres aides financières ? Ok, on ne pense pas en fait.

  • Speaker #0

    Alors, on a parlé de la maison du handicap, on a parlé de l'invalidité. Après, je vous ai parlé justement de ces petites aides mairies qui peuvent exister dans certaines mairies. Ceux dont je vous ai parlé jusqu'à maintenant, ce sont des aides, on va dire, nationales. Ceux dont je vais vous parler maintenant, ça va être des aides spécifiques. C'est-à-dire, la mairie, c'est spécifique à la ville. Il peut y avoir une aide ou pas. Certaines mutuelles peuvent avoir des petites aides financières aussi. Là, les mutuelles, c'est plus pour aider à payer tout ce qui est médical. Ça va être lunettes, appareils dentaires, si on a un cancer, une perruque, etc. Les séances de psychologie, c'est avec le contrat. mais ces petites aides-là où ils peuvent aider effectivement si on sort du contrat et qu'on dépense un petit c'est hors contrat c'est-à-dire qu'il y a certaines mutuelles qui le font d'autres qui ne le font pas certaines caisses de retraite qui le font aussi d'autres qui ne le font pas mais on peut se renseigner auprès de sa mutuelle et sa caisse de retraite c'est un petit dossier à remplir en général et voir si on peut avoir accès par exemple si il y a un dépassement pour les dents notamment

  • Speaker #1

    Ce qui me fait penser que la Sécurité sociale fait ça aussi.

  • Speaker #0

    Alors, la Sécurité sociale fait ça. Ça, par contre, c'est national. C'est une demande d'aide exceptionnelle. Donc là, pareil, c'est un dossier à remplir. Donc, les assistantes sociales de la Sécurité sociale le connaissent par cœur. Les assistantes sociales qui travaillent dans le secteur médical aussi. Donc, ce petit dossier, il est à remplir. Il faut fournir les revenus et les dépenses mensuelles. les dépenses mensuelles fixes telles que l'eau, l'électricité, le gaz, etc. Et en fonction de ça, votre dossier passe en commission et la commission décide de vous allouer ou pas une aide, en sachant qu'en général, il y a une commission par mois. dans les caisses de sécurité sociale. Et que ces aides-là peuvent être demandées pour toute aide de dépassement d'honoraires. C'est-à-dire que ça peut être par exemple une hospitalisation où les honoraires ont été dépassés, payer la chambre la journée, les indemnités journalières. Ça peut être, comme je vous le disais tout à l'heure, dans le cas d'un cancer, aider à une perruque. Ça peut être dans le cas... d'un accident payé. Si, par exemple, on a eu un accident et que malheureusement on a dû être amputé d'un bras ou d'une jambe, payer le fauteuil roulant ou payer la prothèse. Voilà, tous ces dépassements d'honoraires, mais liés aux médicales, par contre.

  • Speaker #1

    Oui, ça peut aider aussi pour des appareils auditifs.

  • Speaker #0

    Tout à fait, lunettes, dents, etc.

  • Speaker #1

    C'est des aides exceptionnelles.

  • Speaker #0

    Ça reste exceptionnel, oui.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'il faut travailler pour être en invalidité ?

  • Speaker #0

    Pas du tout. L'invalidité est reconnue par la caisse d'assurance maladie. Donc c'est une maladie qui a été reconnue et vous avez une petite prestation par rapport à ça. Vous pouvez très bien ne pas travailler, vous pouvez très bien travailler ou bien être au chômage et être en recherche d'emploi puisque certaines invalidités ne vous empêchent pas de trouver du travail. Voilà, donc dans tous les cas, vous y avez droit.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'un patient peut refuser la validité ?

  • Speaker #0

    Alors, oui, parce que le patient peut décider, ou non, de... D'avoir cette invalidité, c'est une discussion avec le médecin, en fait. C'est le médecin qui, en fonction de la pathologie du patient et de sa vie, alors qu'il travaille ou pas, souvent les invalidités sont demandées avant la retraite, parce qu'elles ont toujours un point commun avec le travail. Mais on peut être au chômage, rechercher un travail qui ne correspond pas à notre pathologie, par exemple. Donc le médecin va vous proposer, il va dire, dans votre situation, vous avez telle ou telle pathologie chronique, il y a des choses que vous ne pourrez plus faire, Moi, j'aimerais bien demander, faire une demande d'invalidité. Donc le médecin va faire cette demande à la caisse de sécurité sociale et il va préconiser une de trois choses que je vous disais. La décision finale est uniquement faite par le médecin expert de la caisse de sécurité sociale à laquelle vous appartenez. C'est-à-dire que votre médecin traitant peut demander l'invalidité numéro 3. le médecin de la caisse d'assurance maladie à laquelle vous appartenez peut dire « moi, je ne vous en accorde aucune » .

  • Speaker #1

    Ou deux.

  • Speaker #0

    Ou deux, ou un. Voilà, la décision finale appartient au médecin expert.

  • Speaker #1

    Et ensuite ? Si par exemple, donc…

  • Speaker #0

    Alors, dans le cas d'une personne qui ne voudrait pas l'invalidité, à ce moment-là, ou par exemple, son médecin lui dit « voilà, moi, j'aimerais bien vous mettre en invalidité numéro une » . Si la personne lui dit non, moi je veux continuer mon travail, tant pis, tant pis si je souffre. Elle a ce choix-là et le médecin n'en voit rien. Maintenant, un médecin qui préconise à son patient une invalidité 3 et le patient veut continuer quand même à garder son travail avec des aménagements, on peut lui dire non, s'il vous plaît, ne me mettez pas ça, mettez-moi un ou deux que je puisse continuer. Voilà, c'est quand même une décision qui est médicale, Mille. Au départ, quand on fait la demande de dossier, on écoute le patient. Et le patient peut en parler aussi aux médecins experts de la sécurité sociale, puisqu'en général, ils sont convoqués. Oui, bien sûr. Donc, ils peuvent très bien en discuter, en dire, voilà, s'il vous plaît, si vous me mettez en invalidité.

  • Speaker #1

    Bon, Marie-Jo, écoute, je te remercie infiniment pour toutes ces informations qui, j'espère, ont éclairé nos auditeurs. Et je vous dis à bientôt,

  • Speaker #0

    une bonne aventure. Écoute Nathalie, moi je te remercie énormément de m'avoir invitée. J'espère effectivement que j'étais assez claire. Et puis je souhaite à tous les auditeurs de faire partager ce petit moment et à beaucoup de personnes. Et puis si vous avez des questions, n'hésitez pas à les poser à Nathalie. Elle saura vous répondre.

  • Speaker #1

    Oui, en tout cas, s'il y a des questions, ils peuvent m'écrire. sur mon adresse e-mail.

  • Speaker #0

    Et puis, je pourrais t'aider à y répondre si jamais...

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. Je reviendrai vers toi pour répondre aux personnes qui en ont besoin.

  • Speaker #0

    En tout cas, merci beaucoup, Nathalie.

  • Speaker #1

    Merci à toi, Marie-Jo. Au revoir.

  • Speaker #0

    Au revoir.

  • Speaker #2

    Je te remercie pour ton écoute. Si cet épisode t'a plu, que tu souhaites soutenir le podcast, je t'invite à le partager autour de toi, à t'abonner pour être averti du prochain épisode, à laisser 5 étoiles et un avis sur ta plateforme d'écoute. Tu as la possibilité aussi de me contacter, soit sur mon compte Instagram, soit par e-mail que tu trouveras dans les notes du podcast. Je te dis à très vite pour un nouvel épisode de Vivre le diabète à la recherche de l'équilibre. Prends bien soin de toi.

Share

Embed

You may also like