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Vivre le diabète

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55min |19/12/2023
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55min |19/12/2023
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Description

Interview de Clotilde Zaggia,  diabétique de type 1, coach santé, du compte Instagram : Merci mon corps.

En tant que micronutritionniste et yogathérapeute, Clotilde apporte un soutien précieux aux personnes atteintes de diabète, les guidant dans la gestion de leur maladie. À travers son compte Instagram @mercimoncorps, elle crée du contenu dédié à la communauté des diabétiques, partageant ainsi son expertise et des conseils sur les réseaux sociaux.

Dans cet épisode :  Clotilde partage avec nous les différentes facettes de sa vie avec le diabète de type 1, détaillant également son engagement professionnel dédié au bien-être des autres personnes atteintes de diabète. Elle expose les divers soutiens qu'elle propose, en mettant l'accent sur les diabétiques de type 1, mais également en incluant les diabétiques de type 2 insulino dépendants ainsi que les parents et leurs enfants.

Elle évoque ses collaborations avec d'autres acteurs impliqués dans l'accompagnement des personnes diabétiques. Les échanges portent également sur ses actualités, ses réseaux sociaux où elle prodigue de nombreux conseils, tout en partageant son quotidien en tant que diabétique de type 1 et en tant qu'« hybride », comme elle affectionne à le dire.😊

Je t’invite à m’écrire par email si tu souhaites partager ton expérience, je serai ravie de partager ton récit dans l'un de mes futurs épisodes, si tu m’y autorises.

Si tu souhaites soutenir le podcast, je t'invite à laisser 5 étoiles et un avis sur Apple Podcast, Spotify ou sur ta plateforme d'écoute préférée !

Cela aide le podcast à parvenir à d'autres personnes concernées par le sujet et à me motiver à produire toujours plus de nouveaux épisodes. Merci ! 😊

Les coordonnées de Clotilde : 

Instagram : @mercimoncorps

Site Internet : https://www.mercimoncorps.com/

Discord espace d’échange entre diabétiques : https://discord.com/invite/4SFyH7ua

Les coordonnées de Diabète alternatives : 

Instagram : @diabete.alternatives

Site Internet : https://diabete-alternatives.com/ 

_______________________

🔵 Me contacter par email : nathalie.vivrelediabete@gmail.com

🔵 S’abonner à ma newsletter sur : https://podcast.ausha.co/vivre-le-diabete 

🔵 Me rejoindre sur Instagram : Nathalie Paoletti et Vivre le diabète 

🔵 Site internet : www.vivrelediabete.fr

______________________

Crédit musique : Xavier Renucci


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • #Nathalie

    Bienvenue sur le podcast Vivre le diabète à la recherche de l'équilibre. Je suis Nathalie, diabétique de type 1 depuis février 2010. Je suis également patient expert et RU, représentante des usagers. Après 10 ans de service dévoué dans une association en lien avec le diabète, j'ai décidé de partir vers de nouvelles aventures. En créant ce podcast, je veux continuer à accompagner les patients diabétiques et à partager mon expérience. En outre, en utilisant mon expertise, je veux t'aider à comprendre que plus tu apprends sur le diabète, mieux tu arrives à le gérer efficacement et à améliorer ta qualité de vie avec cette maladie chronique. Je m'adresse à toi qui viens de déclarer un diabète, à toi qui es diabétique de type 1 ou de type 2, ou à toi qui es en pré-diabète. mais aussi à toi qui soutiens et aides, que tu sois parent ou conjoint, etc. Je m'adresse également à toute personne désireuse de savoir ce qu'est le diabète vu par une patiente diabétique. Je te laisse maintenant avec l'épisode du jour. Je suis heureuse de recevoir aujourd'hui Clotilde Zaggia du compte Instagram Merci Mon Corps, que j'ai connu via ce réseau social et qui réalise énormément de choses pour la communauté des personnes diabétiques. Bonjour Clotilde !

  • #Clotilde

    Bonjour, merci Nathalie de m'accueillir.

  • #Nathalie

    Alors Clotilde, peux-tu te présenter ?

  • #Clotilde

    Oui, bien sûr. Alors, je m'appelle Clotilde, j'ai aujourd'hui 28 ans, bientôt 29 ans. Je suis diabétique de type 1 depuis plus de 15 ans, donc c'est déclaré environ vers mes 13 ans. J'habite entre Genève et la Haute-Savoie, je me déplace beaucoup aussi à Paris et je suis aujourd'hui coach santé, yoga thérapeute, micronutritionniste et j'accompagne les diabétiques de type 1 et de type 2. C'est ce que je fais principalement dans ma vie actuellement.

  • #Nathalie

    Alors, très bien. Est-ce que tu peux nous parler de ton diabète ? Est-ce que tu pourrais nous expliquer comment tu as vécu l'annonce de ta maladie ?

  • #Clotilde

    Oui, bien sûr. Alors moi, j'avais 13 ans, donc tu vois, j'étais une petite jeune fille presque en plein dans l'adolescence. Donc ça s'est plutôt bien passé. J'ai été bien accompagnée. Alors j'ai été un peu marquée par l'annonce parce que ça a pris vraiment plusieurs mois ce qu'on me diagnostique. Au début on pensait que c'était une grippe, que je ne mangeais pas assez, que je commençais à devenir vraiment sur la courbe des anorexiques. Donc c'était un peu critique. Jusqu'au jour où je n'arrivais plus à me lever de mon lit. Et là je commençais à faire des malaises et là on a fait une prise de sang. Et le diagnostic est tombé. J'ai vraiment le souvenir de ma maman qui rentre, en pleurant, parce qu'elle savait très bien, elle est pharmacielle, donc elle sait très bien ce que c'est la maladie. Et puis ensuite, voilà, je suis allée à l'hôpital, comme tout le monde, diagnostic classique, on m'a appris à me piquer, à m'alimenter. Et puis voilà, mais en soi, ça s'est plutôt bien passé. Je n'ai pas été, tu vois, dans le rejet ou dans la colère, ça s'est manifesté beaucoup plus tard. mais dans un premier temps j'ai accepté et j'ai vraiment le souvenir aussi en fait j'étais en pédiatrie il y avait un petit garçon à côté de moi qui lui était atteint de leucémie et qui ne s'en est pas sorti. Donc, pour te dire, moi, ça m'a vite calmée. Je me suis tout de suite dit, bon, elle a quand même plus grave, bien plus grave. Donc, accepte la maladie. Et j'ai toujours pensé à ce petit garçon et je pense toujours à lui aujourd'hui. Et je pense que ça me permet parfois de relativiser un petit peu.

  • #Nathalie

    Oui, c'est ça. Relativiser, c'est important. Quand on est diabétique, c'est vrai que cette maladie, elle est énorme. Mais franchement, je n'ose pas dire ce que je pense dans le sens où je ne voudrais pas heurter, mais... c'est presque une chance d'avoir que le diabète ouais c'est clair c'est énorme et il y a eu une évolution comment tu as vécu ça est-ce qu'il y a eu de la colère plus tard est-ce que tu as toujours été dans la cible enfin plus ou moins au niveau de l'évolution on parlait de montagne russe la dernière fois dans toutes ces années il y a dû avoir des hauts et vraiment voila et s'il y a eu des bas évidemment.

  • #Clotilde

    Oui oui tout à fait ça n'a pas été toujours équilibré je le dis très honnêtement sur les réseaux je n'ai pas toujours été équilibré au niveau de mon diabète. Il y a eu toute la phase d'adolescence où je m'en occupais, mais je ne faisais pas non plus très attention. J'ai vécu aussi à l'étranger, au Japon. Donc là, je profitais à fond de mon voyage et je laissais un peu de diabète de côté. Après, j'étais dans cette période, comme tout le monde, dans la vingtaine, à recherche identitaire. Je faisais attention aussi à mon apparence, mon poids. Donc forcément avec le diabète, c'est difficile de perdre du poids. quand le diabète n'est pas très bien équilibré, avec les hypos, l'insuline résistante. Donc là, j'ai commencé à être un peu en colère contre la maladie parce que je ne pouvais pas me réguler comme je voulais. Mais c'était vraiment surtout au niveau de l'apparence physique. Je suis tombée dans des extrêmes où j'ai une phase aussi un peu d'orthoréxie. Je ne sais pas si tu sais ce que c'est. Non. C'est quand tu es obsédée par l'alimentation saine, à faire beaucoup de sport. Je suis vraiment tombée un peu dans cette phase j'ai eu aussi cette phase où je faisais beaucoup la fête où je prenais pas vraiment soin de moi je faisais toujours du sport régulièrement je faisais plus ou moins attention à ce que je mangeais mais le week-end je faisais beaucoup la fête parce que j'ai vécu à Paris aussi plusieurs années et voilà j'ai expérimenté j'ai fait un peu tout ce que j'avais à faire avec toujours le diabète et je m'en occupais mais pas vraiment même si je faisais toujours attention quand même je ne m'étais jamais en situation de danger mais c'est vrai que l'équilibre n'a pas toujours été là je suis montée à 10 Hémoglobines c'était très compliqué je sortais de chez la diabéto en pleurant j'ai des souvenirs quand même assez difficiles avec le diabète mais je n'ai jamais eu de gros malaises où j'ai jamais fini, quoique si j'ai fini à l'hôpital une fois à cause du diabète mais sinon sinon je pense que j'ai plus ou moins gérer malgré tu vois tout ce que dans toutes les aventures où je m'aventurais justement je pense que j'ai quand même que j'ai gérée entre guillemets.

  • #Nathalie

    Et il y a eu un déclic qu'as-tu mis en place pour la gestion de la maladie ?

  • #Clotilde

    Là, on rentre dans le plus personnel et j'en parle très ouvertement. Comme je te l'ai dit, j'ai vécu plusieurs années à Paris. et j'étais dans un milieu dans la mode en fait je travaillais dans la mode en tant qu'attachée de presse pour des marques de designers japonais et donc c'est un milieu où on sortait beaucoup il y avait beaucoup d'événements j'étais aussi beaucoup dans le milieu de la techno donc je faisais beaucoup la fête j'étais un garçon qui mutait aussi. Donc voilà, on était beaucoup dans ce milieu. Donc c'est à ce moment-là où je ne prenais pas vraiment soin de moi. Et il y a eu une rupture, justement, avec ce garçon, qui, je pense, a été en fait une rupture dans ma vie, en général, en toute façon, les relations, quand ça se termine, moi, je le vois vraiment comme un cycle qui se termine pour laisser place à un autre cycle. Il y a eu le décès aussi de mon beau-père qui a eu un cancer et qui était comme mon papa. Il était comme mon papa. Donc ça aussi, j'ai eu un gros choc. en fait si tu veux suite à ma rupture à Paris je suis revenue en Haute-Savoie parce que voilà j'en pouvais plus de Paris il y a eu cette rupture et je suis revenue en Haute-Savoie avec mon beau-père qui avait un cancer qui était hospitalisé à la maison donc voilà j'ai eu avec ma maman la maladie aussi de très près et puis moi j'étais complètement en dépression j'étais complètement à la masse avec tous ces événements et pour m'en sortir j'ai plongé un petit peu dans le yoga, dans la philosophie du yoga, j'ai commencé à prendre soin de moi à mieux m'alimenter j'ai commencé à moins faire la fête, j'ai ralenti un petit peu tout ça et puis en fait je me suis formée je me suis rapprochée de personnes plus saines aussi pour moi et en fait ça s'est fait de manière un petit peu naturelle même si il y a eu ces deux gros chocs un peu émotionnels, la rupture et le dessin de mon beau-père et je pense que c'est suite à ça où je me suis dit ok il faut vraiment que je prenne soin de moi parce que ça n'allait vraiment pas quoi

  • #Nathalie

    et du coup tu t'es formée donc tu es coach en santé micronutritionniste et yoga thérapeute est-ce que tu peux nous en dire plus ?

  • #Clotilde

    et que j'aime bien au final cette dénomination. Donc je me suis formée à la yoga-thérapie, donc j'ai fait l'école nationale française des professeurs de yoga, donc pendant trois ans, et en parallèle, donc ça c'est le cursus un petit peu classique, où tu vois toutes les techniques pour réguler le système nerveux, tout le côté postural, tout le côté respiratoire, on aborde aussi beaucoup la yurveda, toute la sensation. Et puis en parallèle, je me suis formée à la yoga thérapie avec Alia à Genève. Donc ça, c'est plutôt, on a plus abordé l'ayurveda, la lémanfession, des postures clés pour vraiment accompagner les personnes de manière individuelle. Le yoga, les cursus de yoga, c'est plutôt pour... classique, j'entends. Moi, j'ai fait vraiment classique Atta Yoga. C'est plutôt pour donner des cours collectifs. Alors que Yoga Therapy, c'est une approche plus individualisée. C'est ça, moi, qui me plaisait. Donc, je me suis formée à ça pendant trois ans ici. J'ai passé aussi un diplôme de coach en bien-être et nutrition qui, je pense, pour moi, n'était pas assez complet, même si j'ai appris quand même beaucoup d'outils pour apprendre à coacher les personnes, à leur faire changer les habitudes. C'est ça, dans le coaching, on part d'un point A pour aller à un point B. mais ce n'était pas assez complet et je me suis ensuite formée à la micronutrition à Genève chez Aptiméa où là on a vu on a revu un petit peu tous ces physios, patos tout ce niveau des macros, micronutriments toutes ces complémentations aussi comment optimiser ses fonctions physiques et physiologiques pour un mieux-être et donc j'ai commencé si tu veux à exercer avec toutes ces casquettes je jonglais un peu avec tous ces outils et au fur et à mesure j'ai créé un peu ma méthode d'accompagnement qui n'est propre mais comme tous les thérapeutes et je me suis vraiment spécialisée mais au final depuis un peu plus d'un an pour les personnes diabétiques mais pendant plusieurs années j'exerçais pour les personnes qui n'étaient pas forcément diabétiques mais qui avaient des problèmes inflammatoires d'infilarie pour être en distance, pour être digestif aussi. Et puis après, j'ai passé le cap et je me suis dit, bon, je vais me... Je vais me lancer pour vraiment accompagner les personnes comme moi au final parce que je me sentais à l'aise de le faire et qu'après toutes ces expérimentations, ces formations, ces accompagnements, j'ai vraiment très bien équilibré mon diabète à côté et j'ai envie de partager tous ces outils et de partager tout ce qui m'a aidée.

  • #Nathalie

    on voit bien moi je comprends que du coup tu t'es plus rapprochée vers les diabétiques je suppose que ça t'a fait du bien aussi à toi oui,

  • #Clotilde

    ouais c'est sûr de pouvoir aider oui oui tu te sens utile et puis juste même moi les accompagnements ce que je partage sur les réseaux ça me fait tellement du bien de me sentir aussi avec des personnes comme moi c'est clair que il y a aussi de l'aide mais moi j'en reçois aussi beaucoup au final c'est clair

  • #Nathalie

    Oui, c'est considérable de faire ça entre personnes qui ont la même pathologie. Et puis l'accompagnement des patients ressources, des patients entre pairs. ça donne une force ça donne notre maladie, on arrive mieux à elle aussi à l'accompagner, à la gérer franchement c'est formidable tout ça

  • #Clotilde

    Oui, tout à fait et tu te sens vraiment comprise parce que même si tu en parles à ton entourage, ta famille, tes amis il n'y a que un diabétique un suédo-dépendant qui va savoir ce que c'est vraiment une hypoglycémie au niveau de son corps, une hyperglycémie les hauts, les bas tu vois en fait quand tu quittes les réseaux ou quand tu es chez toi, en fait tu es seule avec ta maladie et tu as beau en parler autour de toi honnêtement que des personnes comme toi qui vont vraiment comprendre ce que c'est parce que tu le ressens vraiment dans ton corps quoi tout à fait,

  • #Nathalie

    c'est clair ça c'est clair, t'es vraiment seule avec toi-même ouais Justement, pour tous ces accompagnements que tu proposes aux personnes diabétiques, le public, c'est tous les diabétiques, c'est-à-dire diabétiques de type 1, de type 2, tu fais les enfants aussi. Si tu peux nous expliquer, si tu peux nous dire quelques mots sur tes accompagnements.

  • #Clotilde

    Oui, bien sûr. Principalement, je ne vais pas te mentir, les personnes qui viennent me voir, c'est plutôt des personnes diabétiques de type 1 parce que je pense qu'il y a aussi cet effet un peu miroir. Elles se reconnaissent peut-être en moi, ce que je vais partager aussi sur les réseaux. Donc effectivement, il y a plus des personnes de type 1. Après, il y a quand même aussi des personnes de type 2 qui sont insulino-dépendantes. Il y a aussi des personnes qui ont des problèmes d'insulino-résistance. d'inflammation, comme je te l'ai dit tout à l'heure, qui viennent aussi me voir, mais majoritairement, ça reste des personnes type 1 ou type 2 qui se sont transformées au final en maladies irréversibles, en suines indépendantes. Ensuite, j'accompagne aussi des familles, des enfants. On a fait un accompagnement que j'ai officialisé il n'y a pas longtemps. J'accompagne les parents, les enfants. C'est très beau d'ailleurs. Je suis très, très contente d'avoir lancé ces accompagnements. Il se passe vraiment des très belles choses. Je vois comme les parents peuvent être perdus, tristes, face à un diagnostic qui paraît tellement injuste quand ça touche un enfant. Et donc, du coup, j'accompagne aussi les familles. Et puis, voilà.

  • #Nathalie

    Ces accompagnements, ils se formalisent comment ?

  • #Clotilde

    alors j'ai plusieurs accompagnements il y en a un qui s'appelle Back on track c'est un accompagnement sur un mois où tu as trois séances la première on va faire un bilan micronutritionnel ça dure une heure et demie donc moi j'analyse vraiment la personne que j'ai en face de moi je lui envoie aussi un questionnaire très poussé pour faire son bilan et puis je lui donne accès et puis... Lors de la première séance, on va mettre en place ensemble une feuille de route, comme un protocole, mais je n'aime pas ce nom parce qu'on n'est pas à l'hôpital et je ne suis pas bien vétologue. C'est une feuille de route où on va revoir tous les piliers d'hygiène de vie, alimentation, accès au physique, régulation du système nerveux, sommeil, complémentation. Et puis on va aborder tous ces points. et puis on va mettre ensemble des nouvelles habitudes, des nouvelles stratégies pour arriver justement à l'objectif de la personne. Ensuite il y a une séance aussi de yoga-thérapie, on travaille beaucoup la respiration, les postures, toute la régulation du système nerveux, parce qu'on sait que quand on a un système nerveux dérégulé, ça impacte les glycémies, ça impacte son bien-être, ça impacte ses relations, beaucoup de choses, beaucoup de mécanismes physiologiques. donc voilà moi j'aime aussi beaucoup les personnes à venir se calmer un petit peu travailler sur les peurs liées au diabète l'anxiété, toute la partie stress on sait que c'est vraiment une partie qui est énorme, la charge mentale avec le diabète elle est vraiment énorme au quotidien donc moi j'accompagne sur ce plan là et puis après il y a une séance bilan donc ça c'est pour Back on Track, c'est sur un mois sinon il y a un autre accompagnement c'est sur trois mois donc c'est à peu près le même accompagnement on sortit mon dossier sur 3 mois on va sur plusieurs séances, il y a plusieurs pratiques je donne aussi des documents et je suis la personne vraiment on a un dossier partagé où je lui écris des exercices à faire je suis un peu les améliorations les ressentis, elles ont accès aussi à un groupe WhatsApp avec moi où elles peuvent me poser toutes les questions qu'elles veulent donc je les coach aussi un peu au quotidien voilà ça c'est pour les adultes et les accompagnements par enfant c'est sur deux mois et c'est un peu le même principe sauf que forcément c'est modelé pour des parents et des enfants donc j'ai toujours vu cet accompagnement pour que ça soit adapté mais voilà je vais pas rentrer non plus trop dans les détails du but c'est pas que je te je te fasse la com de tout ce que je fais mais

  • #Nathalie

    voilà en gros comment ça se passe non mais c'est important c'est important de de savoir voilà en gros comme tu dis de savoir et tu es en présentiel tu es en en visio alors principalement c'est en visio comme ça je je

  • #Clotilde

    peux travailler avec n'importe qui j'ai des personnes qui sont au Canada à Tahiti à l'autre bout du monde et puis on peut on se calme selon le le le décalage horaire bien sûr mais au moins c'est possible après j'ai beaucoup de personnes surtout en France qui sont un peu n'importe où au final et on peut le faire en visio et puis les personnes qui sont dans ma région j'ai un petit studio aussi chez moi de yoga ou une salle où on peut se poser, parler ou pratiquer et j'accueille aussi parfois des personnes chez moi, ça dépend ok

  • #Nathalie

    et puis je sais que tu collabores beaucoup avec de nombreuses personnes qui comme toi accompagnent les patients est-ce que c'est important aussi de créer ces collaborations ?

  • #Clotilde

    oui bien sûr bien sûr parce que je trouve qu'en France alors moi qui débarque depuis un peu plus d'un an comme je te l'ai dit au final les accompagnements pour dialectique de type 1 il y en a presque pas il y a Aliriane qui fait ça il y a moi il y a pas grand monde vraiment Naturo et Coach Santé on est un peu les deux à faire ça, après il y a plein de Naturo qui sont vraiment géniaux, des micronutritionnistes, qui vont faire un peu... qui touchent un petit peu à tout et qui peuvent aussi traiter le diabète de type 1. Alors, pas le traiter, mais l'accompagner. Mais tu vois, qui sont vraiment, vraiment spécialisés au diabète de type 1, il n'y a pas grand monde. Il y a Célia aussi. Célia qui a... Je crois qu'elle est remontée à Paris, c'est natureau. Mais pareil, je crois qu'elle n'est pas spécialisée que des théants. Mais tu vois, il n'y a pas beaucoup de personnes au final. et je pense que plutôt que faire nos trucs un peu dans nos coins et bien allier nos forces et aider le plus de personnes avoir un impact sur le plus de personnes je pense que c'est primordial et très important ce qu'on a fait avec Diabète Alternative on s'est mis en collaboration avec Aliriam et on a créé une petite société pour faire des accompagnements de groupe et là on réunit diabétologues psychologues aussi, on travaille avec plusieurs personnes. Et pour moi, c'est très, très important de s'associer avec des personnes, travailler main dans la main, parce que, voilà, pour aider le plus de personnes, au final. Et mon approche, comme l'approche d'Alyrian ou une autre personne, parfois ne convient pas et c'est ok, c'est normal. Donc, du coup, de pouvoir proposer aussi un maximum d'approches différentes, je pense que c'est aussi important.

  • #Nathalie

    Tout à fait, c'est important. Et puis en plus, avec Diabète Alternative, vous avez une actue bientôt pour l'année prochaine, enfin pour le début d'année. Donc voilà, si tu veux en dire deux mots quand même, parce que vous le faites tout le long de l'année, une ou deux fois par an.

  • #Clotilde

    Oui, c'est ça. Oui, oui, oui. Et puis là, le prochain, c'est du 24 au 20 février. Non, du 23 janvier, excusez-moi. 23 janvier au 20 février. et c'est une édition donc on propose un programme qui s'appelle Diabète 360 où on fait intervenir psychologues diabétologues diététiciennes anirines et naturopathes moi je propose aussi des outils qui suivent mes pratiques et on accompagne sur tous les piliers de l'hygiène de vie donc alimentation moins activité physique sommeil régulation du système nerveux on travaille beaucoup sur la charge mentale aussi et puis les accompagnements de groupe et c'est ça qui est beau c'est que on a il y a des très beaux liens aussi qui se font parce que les personnes s'entraident aussi ensemble avancent ensemble et il y a aussi quelque chose de très beau dans les accompagnements du groupe

  • #Nathalie

    Le groupe est formé de combien de personnes ?

  • #Clotilde

    ça dépend des éditions la première on était plus d'une vingtaine la deuxième on était 15-16 je crois à peu près et puis là on ne sait pas,

  • #Nathalie

    c'est la troisième édition donc on verra bien c'est clair que ça doit moi je me rappelle mon groupe quand j'ai fait mon insulinothérapie on n'était que 6 dans la structure mais franchement ça rapproche on a fait ça ensemble on est resté 5 jours c'est clair que l'effet de groupe c'est important un groupe de diabétiques, c'est clair que ça, ça fait du bien.

  • #Clotilde

    C'est puissant, hein ? Ça fait du bien.

  • #Nathalie

    Alors, mis à part ça, mis à part le prochain, le prochain groupe, là, avec Diabète Alternative, est-ce que tu as d'autres actus qui arrivent ? Qu'est-ce que tu nous concoctes ? Est-ce qu'il y a des nouvelles choses ?

  • #Clotilde

    alors qu'est-ce que je concocte là je viens de sortir des petits produits aussi c'est des d'ailleurs je les ai fait partir aujourd'hui, jamais super, comme ça c'est génial j'ai adoré voilà j'ai lancé un peu le mouvement, je sais pas si on peut appeler ça un mouvement mais voilà, moi je n'aime pas de nommer en fait alors oui on est avec ce petit pain c'est une maladie mais j'aime plutôt le voir comme une condition un petit peu et puis avec tous ces appareils on ressemble quand même pas mal à des personnes hybrides et un jour j'ai lancé un peu le délire et il y a pas mal de personnes qui m'ont un peu suivie et du coup j'en ai fait tout j'ai créé des petits produits et j'aimerais bien en fait après par la suite pourquoi pas créer des produits un peu plus techniques pour les diabetiques mais qui soient beaux parce que dans le milieu du diabète je trouve qu'à chaque fois les objets c'est pas très efficace honnêtement après voilà c'est mon avis il y a des choses quand même qui sont pas mal qui se font de plus en plus pourquoi pas faire des petits objets Dans les accompagnements, je suis toujours à la recherche de les perfectionner tout le temps, même si là je pense que j'ai quand même une bonne formule qui marche bien, qui aide beaucoup de personnes. donc je vais rester dans là pour l'instant ce que je fais avec Diabetes Alternative ça évolue bien on va normalement aussi être représenté à la FFD en mars donc ça on est trop contentes avec Aliriane de pouvoir participer à ce gros salon vous allez avoir un stand oui mais avec Diabète Santé Diabète Santé c'est avec Thomas Thomas Guest qui nous fait une petite place sur son centre donc on est trop contentes de pouvoir participer là-bas qu'est-ce qui se prépare j'ai aussi ouvert un groupe de paroles oui où tu as participé et puis c'est tous les dimanches une fois par mois le dimanche c'est un service de paroles, c'est gratuit oui entre hybrides et voilà, on discute, il y a des thèmes, souvent je suis accompagnée ou non, soit par une psychologue, soit par une personne qui est lié un petit peu au thème que je vais proposer. Et puis voilà, c'est un espace où on converse, on échange, on dépose. C'est toujours des moments qui sont super forts. J'ai ouvert aussi un Discord pour que les personnes puissent aussi échanger entre elles à l'écrit. Et sachant que sur Discord, il y a aussi cette possibilité de pouvoir échanger en vidéo. donc voilà et puis avec Diabète Alternative on va faire aussi pas mal d'événements le prochain c'est d'ailleurs le 13 janvier on n'a pas communiqué dessus mais c'est une petite info en avant-première c'est le 13 janvier sur diabète et sport et ça sera à Paris donc toi t'es un petit peu loin oui mais un jour,

  • #Nathalie

    un jour viendra oh oui,

  • #Clotilde

    j'espère je vais voir un jour en vrai et du coup le 13 janvier Diabète et Sport c'est un événement avec Diabète Santé on va faire intervenir des sportifs de haut niveau nous on va intervenir aussi avec nos pratiques donc j'en dis pas plus mais il va y avoir ça et on aimerait trop aussi avec Aliriane et ça se prépare aussi de plus en plus pourquoi pas aussi organiser des retraites entre dialectiques, des retraites où on proposerait du yoga, des cours, je sais pas, sur l'alimentation, des cercles de parole, tu vois, trois, quatre jours où on se réunit et puis on est vraiment en présence, parce que c'est bien le visio, mais c'est super, c'est encore mieux de se rencontrer en vrai, donc on est aussi sur ce projet. Donc voilà, tu vois, il y a plein de choses qui se séparent.

  • #Nathalie

    je trouve ça génial surtout le dernier ça me parle beaucoup si tu veux j'ai beaucoup d'endroits magnifiques à te proposer et ouais encore et oui ça pourrait être trop bien encore oui oui il faudrait qu'on en parle il n'y a pas de soucis ça je trouve ça génial en plus On peut te retrouver sur ton compte Instagram, merci mon corps, qui a plus de 8700 followers. Je pense que c'est important que tu sois sur les réseaux sociaux et je pense que ça t'a apporté beaucoup. Est-ce que tu peux nous en dire un mot, si tu veux ? Oui, bien sûr. Alors, c'est vrai que, oui, Instagram, c'est tout un... C'est une histoire... En fait, au début, je m'étais lancée quand j'accompagnais les personnes un peu de manière générale. Et puis, voilà, je me trouvais pas vraiment... Parce que mon approche, elle était très généralisée. J'avais un peu... tout et n'importe qui qui passait un peu par là et au final je ne créais pas quelque chose de vraiment impactant même si je n'ai pas non plus je sais pas si aujourd'hui c'est quelque chose d'impactant mais je pense un peu plus en tout cas qu'avant et je je sais pas, j'étais un peu perdue sur Instagram pourtant j'aime bien, j'ai toujours aimé moi les réseaux sociaux j'adore faire des petits montages, des vidéos bien que ça soit pas mon métier c'est pas une passion mais j'aime bien, j'ai vraiment du plaisir à le faire et puis comme je t'ai dit un jour je me suis lancée je me suis fait aller et puis Je spécialise vraiment le diabète de type 1, principalement, ou alors le diabète insuline au dépendant en tout cas. Et voilà, je me suis lancée, j'ai changé mon nom. Merci mon corps. Pourquoi ? Parce que malgré le diabète, malgré un pancréas qui est défaillant, qui n'a pas toujours la tâche facile au quotidien, le corps c'est quand même une machine extraordinaire. et on a quand même la chance d'avoir la santé, d'avoir aussi des technologies qui nous aident. Et au final, si on apporte au corps, si on respecte les besoins du corps, le corps nous le redonne en échange. Et il n'y a pas plus beau cadeau, je pense, de marcher main dans la main avec le corps, même s'il y a une pathologie existante. Donc voilà, je me suis, comme je t'ai dit, lancé Merci Mon Corps et ça marche plutôt bien, j'ai l'impression. Et puis j'ai vraiment plaisir à le faire. Pour moi, ce n'est pas du tout quelque chose où je me force à créer du contenu, où je me force à faire de la pub, où je me force à faire des stories. Tu vois, c'est naturel. Je le fais vraiment avec plaisir et j'adore. Tous les jours, je discute avec beaucoup de personnes. notamment des outils de part ou insuline dépendante. Et c'est vraiment un beau cadeau au final parce que toutes les personnes qui créent du contenu, souvent c'est un peu pareil, c'est galvoudé chez les créateurs, créatrices de contenu. Alors moi, je ne me vois pas comme ça non plus. Mais c'est vrai que c'est quand même un job à part entière. Toi, tu dois bien le voir avec le podcast. créer des visuels créer des vidéos ça prend du temps c'est du travail C'est un gros boulot. Moi, je n'ai pas été formée à ça. J'ai un peu appris sur le tas. Après, aujourd'hui, il y a plein d'outils, des trucs assez chouettes, Canva et compagnie, qui sont plutôt simples à utiliser. Mais c'est quand même, c'est un boulot. Mais j'ai vraiment plaisir à le faire. Tous les jours, moi, je me prends des petites notes. Je me ça, je pourrais le faire. Sur les réseaux, je pourrais pas. Tu vois, là, je te disais, j'ai fait une grosse hypo nocturne la nuit dernière. et ben là je me suis amusée à faire une petite vidéo dessus que je sortais ce soir ou demain et puis voilà et c'est cool et puis je suis pas à la recherche de la performance ou quoi tu vois moi je suis plus à la recherche du lien de l'échange de naturel c'est naturel ouais voilà je suis pas sur ce qu'on vit de la tête je pense avec les réseaux, les followers pareil les followers qu'est-ce que ça veut dire au final les réseaux et les compagnies c'est ça ce que ça veut dire tu vois enfin pas grand chose au final c'est l'impact que tu vas avoir derrière les personnes que tu vas aider qui ont de l'impact vraiment au final donc moi je m'attache pas trop à ça mais c'est vrai que j'ai plaisir à créer du contenu bah oui t'es toujours contente quand ça marche aussi forcément parce que c'est du travail donc t'as envie que ton travail soit aussi valorisé et puis voilà ouais je...

  • #Clotilde

    ouais j'ai vraiment beaucoup de plaisir à faire ça puis en plus moi ce que j'aime bien c'est que c'est très positif ouais tu donnes des en plus tu donnes beaucoup beaucoup de contenu sur ce que tu es sur ce que tu même sur ton métier tu donnes des ressources et je trouve ça très bien puis on le voit les gens quand ils te répondent on voit bien que tu aides les gens

  • #Nathalie

    pour moi c'est important tu vois de créer du contenu gratuit ça fait partie aussi de mon métier qui en est pour tout il y a des accompagnements qui sont payants parce qu'il faut bien que je me nourris à la fin du mois et que je fasse mais il y a aussi beaucoup de contenu gratuit comme ça tout le monde s'y retrouve un petit peu et donc c'est important pour moi de proposer ces ressources après oui c'est du travail derrière c'est du temps c'est de la recherche mais j'ai vraiment plaisir à le faire et oui pour ce message positif quand j'ai débarqué un peu sur Instagram quand je me suis renseignée sur les comptes de diabète à part quelques-uns, je trouvais que c'était très négatif. Quand j'allais, et du coup, j'ai arrêté un peu de suivre ces cons parce que ça me mettait, tu vois, limite une boule au ventre de voir des personnes qui partagent un peu leurs plaintes. Alors, je comprends, ça fait du bien. C'est clair, moi aussi, parfois, j'aime bien me plaindre aussi. Mais quand c'est toujours, toujours ça, moi, je suis avec eux, j'ai ça, et pourquoi moi, non ? Moi, ça me saoule. Honnêtement, ça me gâle. Je veux m'éloigner, moi, de ce genre de contenu, de ce genre de personnes. Et c'est sans aucun jugement. C'est juste que moi, c'est plus ce que je veux suivre et voir. Je pense qu'avec une maladie, on a besoin de... de messages positifs qui nous drive vers le haut et qui nous poussent à avancer, même si on n'est pas toujours au mieux. C'est sans prenez quelque chose de positif. C'est toxique. On peut toujours être positif. Ce n'est pas ça. C'est de ne pas nier la réalité, mais par contre, d'être proactif, proactif derrière, et puis de se dire, la vie continue, de toute façon, on n'a pas le choix. donc c'est soit tu te plains toute ta vie et puis t'avances et puis au final t'auras une vie malheureuse ou soit t'acceptes ta condition et puis t'avances et t'essayes de voir du positif dans même les plus petites choses même les choses les plus simples et

  • #Clotilde

    puis ça aide je pense que c'est ouais ça aide ça aide de voir que ça existe de voir que c'est possible le truc il est là c'est l'exemple aussi

  • #Nathalie

    de montrer aux autres que ce que tu fais et grâce à ce que tu fais c'est possible d'être d'être malade en bonne santé je vais dire ouais ouais c'est ça et oui oui et avec des choses simples honnêtement moi j'ai pas des méthodes miraculeuses j'ai pas des je vais te faire faire un régime drastique tu vas manger du jus de brocoli tous les matins et faire je sais pas quoi derrière c'est pas du tout ça c'est des choses simples qui sont accessibles. Et de toute façon, dès que dans la santé, dès que tu vois la solution miracle ou le truc hyper difficile à mettre en place qui va durer une semaine, t'es sûr que ça va pas tenir ou t'es sûr que c'est des charlatans. ils sont en train d'en parler mais oui oui c'est possible d'être malade mais quand même en bonne santé j'adore dire ça ouais ouais c'est beau c'est vrai parce que la maladie chronique une fois le

  • #Clotilde

    fait de la gérer tous les jours mais à côté de ça on est comme les autres ça se voit pas si on veut que ça se voit pas et puis

  • #Nathalie

    la maladie invisible c'est pour ça qu'il y a aussi beaucoup de souffrance au final c'est pour ça qu'il y a beaucoup de souffrance je pense pas à quelqu'un en fauteuil roulant quand tu vois la maladie il est plus heureux ça aussi il faut la maladie tout court invisible, il y a de la souffrance il y a de la solitude il y a des difficultés à surmonter au quotidien c'est ce qu'on disait au début c'est de relativiser sur la maladie

  • #Clotilde

    puis voilà, l'aide de la communauté moi je trouve qu'on a de la chance de pouvoir s'entraider voilà, quand on voit des choses qui nous arrivent on n'est pas tout seul en fait en fait on n'est pas tout seul on est quand même 4 millions en France ça va aller, enfin pas que de diabétiques de type 1 évidemment enfin 10% de diabétiques de type 1 donc bon, on n'est vraiment pas seul

  • #Nathalie

    ouais ouais c'est cool et puis ça fait du bien quand tu vois ah mais elle aussi elle a passé une merde ou lui aussi il a mangé ça puis après il a fait une énorme hyper glycémie ah bah tiens ça me rappelle moi aussi quand j'ai fait ça ça fait tellement du bien quand je vois ça voilà c'est

  • #Clotilde

    ça ça fait du bien Et puis en fait, je suppose que le fait d'aider les autres, pour toi, ça t'aide aussi en fait. Parce qu'en fait, ça on ne le voit pas, mais tu donnes beaucoup de contenu, tu travailles beaucoup, tu aides beaucoup, mais je suis sûre que ça t'aide à toi aussi. Et ça, il faut que les gens comprennent que c'est l'un et l'autre. C'est dans un double sens. Voilà, je cherchais le mot. En fait, c'est à double sens. Je ne sais pas si tu es d'accord avec ça.

  • #Nathalie

    Alors, c'est oui et non. Ou alors oui, parce que j'échange beaucoup avec des personnes extraordinaires et moi aussi, ça me fait du bien au final. Je me sens entourée quand même dans cette communauté et c'est clair que ça fait du bien quand on a la parole en story et que je me plains, que je balance un coup de gueule, qu'on va me répondre et que par la suite, il va y avoir des conversations hyper intéressantes. Ça fait du bien. j'avoue c'est ouais bien sûr bien sûr puis voilà ce que je te disais tu te sens utile tu te sens tu sens que tu aides moi ça me permet aussi de trouver un sens un peu à ma vie tu vois mine de rien moi je me suis beaucoup cherchée j'ai fait plein de trucs dans ma vie et là je me sens vraiment à ma place et je me sens bien donc ouais ouais c'est clair après parfois je t'avoue qu'il y a quand même des journées difficiles que ce soit en accompagnement, quand tu vois les parents qui pleurent devant toi, ou une adulte, une ou un adulte, qui vont pleurer devant toi, qui vont te déposer aussi des choses assez lourdes, ou quand je reçois des messages, des pavés, des pavés, des personnes qui m'envoient leurs souffrances, tu vois, par message, il y en a beaucoup. Je t'avoue que ça me plombe aussi, mais j'essaye de petit à petit. Je me suis créé une petite armure et j'essaye d'être la plus solide possible pour pouvoir aider en retour. Mais tu vois, il y a des jours moins faciles que d'autres en tout cas, parce qu'on reste quand même dans le milieu du bien-être, de la santé. Forcément, il y a des personnes en France, il y a des personnes qui vivent des choses vraiment difficiles. mais ça je l'ai toujours un petit peu vu et tu vois même en yoga thérapie dans tout ce que j'ai proposé même avant quand je n'étais pas forcément spécialisée diabète de type 1 je donnais aussi un moment c'est une petite phase dans ma vie j'en donne toujours un petit peu mais vraiment pour des cercles proches ou en privé c'était des sessions de breathwork je ne sais pas si tu sais c'est de la respiration pas alterné mais de la respiration comment on appelle ça en français en fait quand tu viens respirer hyper ventilé si tu veux, donc tu donnes des questions en fait c'est pour faire des blocages un peu physiques ou émotionnels puis souvent les personnes elles pleurent, elles déposent des choses elles sont accompagnées pendant plusieurs années aussi des séances comme ça donc je me suis fait je pense une petite carapace en fait quand tu travailles dans le soin et le bien-être, il y a toujours des personnes de toute façon qui vont avoir beaucoup de souffrance, beaucoup de tristesse, beaucoup de colère surtout quand on parle d'une maladie auto-immune, l'injustice ce sentiment il est très très présent beaucoup de colère c'est ce que je vois dans les accompagnements donc voilà, il y a des journées plus difficiles que d'autres

  • #Clotilde

    tu vois et à la fin t'es contente de pouvoir aider à ton échelle ouais ouais ouais c'est sûr que la maladie chronique ne serait-ce que le mot chronique c'est horrible quoi

  • #Nathalie

    tu vois des enfants des petits enfants qui naissent diabétiques il y a une pompe à ton bébé de devoir garder les hippos les huitères le piquer, piquer ton bébé tu l'imagines la souffrance des parents parfois tu dis mais à la limite quand ça t'arrive ado ou adulte tu gères, t'es consciente donc tu peux gérer mais un bébé,

  • #Clotilde

    le sentiment de colère qui va connaître que ça dans sa vie dans le sens il aura pas connu avant alors qu'il y a je ne sais pas si c'est bien ou si ce n'est pas bien, mais c'est vrai que moi aussi, en accompagnant des parents, franchement, moi, c'était le plus dur pour moi. Ce n'est pas pour pouvoir rien faire, en fait, impuissant, sauf de les épauler, de les aider, d'être là, d'être une écoute. Voilà, ça, c'est important. Et puis, toujours, je reviens sur la communauté, c'est vraiment important. d'être entre diabétiques, de savoir que la personne en face de toi comprend ce que tu dis avec deux mots, ça c'est magnifique. Ça c'est magnifique.

  • #Nathalie

    Et comme tu dis, être à l'écoute, ça c'est hyper important. Je pense que tout pérapeu, la personne qui accompagne, c'est vraiment, parfois les personnes, elles ont juste besoin de ça, d'être écoutées. parce que parfois justement c'est une maladie qu'on cache il y a beaucoup de personnes qui cachent qui n'ont pas envie d'en parler et au final mine de rien t'accumules, t'accumules le fait de ne pas en parler et ça t'accumule beaucoup d'émotions j'aime pas parler d'émotions négatives mais beaucoup de choses en tout cas un peu négatives en toi et le fait juste de pouvoir en parler de l'idée sous le sac c'est tellement du bien c'est pour ça que ton Discord tes rendez-vous du dimanche ça

  • #Clotilde

    c'est très important et regarde, il y a du monde donc il y a vraiment un besoin de parler et ça fait tellement... Moi, c'est ce que j'ai remarqué, c'est que les gens, quand on leur donne la parole, ça leur fait tellement du bien et ils ont envie de raconter, de raconter leur vie, parce que tout à l'heure, oui, c'est difficile, c'est lourd, en fait, c'est lourd.

  • #Nathalie

    Eh oui, c'est lourd, c'est lourd à porter et le fait de verbaliser, d'en parler à des personnes qui comprennent, c'est vraiment... le bien que ça fait, la libération je pense que tout le monde a une histoire à raconter surtout quand t'as une maladie chronique t'as encore plus de il n'y a pas de comparaison mais bon il y a quand même des choses à dire Léo il est bas du diabète et de garder tout ça pour soi et de souffrir en silence et il y en a tellement il y a tellement de personnes qui sont hop le diagnostic elles vont à l'hôpital une semaine deux semaines et elles rentrent chez elles

  • #Clotilde

    elles sont seules avec cette maladie il n'y a pas d'accompagnement derrière c'est tellement difficile ça c'est horrible par contre parce qu'en fait avec tout ce qui se passe je pense qu'ils s'en rendent un peu compte le corps médical que nous sommes là parce qu'ils peuvent faire appel à des gens comme toi, des gens comme moi par exemple dans chaque région en fait retrouver des patients qui peuvent aider ne serait-ce que pour expliquer certaines choses. Il m'est arrivé d'avoir des gens qui m'appellent, rester une heure, une heure et demie au téléphone et je leur explique le bœuf à bas. Et ça n'a pas été fait. Ou alors ça a été fait mais tellement vite qu'ils n'ont pas assimilé. Donc franchement, je trouve que c'est super qu'il faut les prendre pour... dès qu'ils sortent de l'hôpital, qu'il y ait des patients pour les aider.

  • #Nathalie

    C'est sûr, il y a de plus en plus, comme tu le dis, des réseaux de patients qui se créent, mais pas assez. Je trouve que je retrouve en accompagnement ou sur les réseaux des personnes qui sont complètement... dévastés ou qui ont fait une dépression qui sont tombés dans des TCA tu vois qui n'y arrivent plus et qui arrivent peut-être avec des complications peut-être en burn-out dialectique enfin tu vois c'est un peu mené à des choses graves le fait de ne pas être accompagné en fait

  • #Clotilde

    ça devrait leur être proposé dès la sortie, moi je pense, de l'hôpital, parce qu'en fait, après, tu n'as pas le sentiment de te poser la question, de se dire, est-ce qu'il y a une ressource comme ça dans ma région ? Parce que des associations de patients, il y en a quand même pas mal, il y en a une au moins dans toutes les régions, et on n'y pense pas. Mais parce que, pourquoi y penser en fait, quand tu sors de la déclaration ? par contre si on leur disait si on leur donnait mais ne serait-ce qu'un papier en disant voilà vous avez toutes ces ressources à votre disposition ou ne serait-ce que leur faire une journée dans l'hôpital bon il y a des hôpitaux qui le font attention il ne faut pas non plus il y a des hôpitaux qui le font mais ça devrait être généralisé et puis les médecins devraient être formés aussi à ça à écouter le patient qui peut aider

  • #Nathalie

    Oui, oui, tout à fait. Après, ça évolue. Même moi, avec des internets, on travaille de plus en plus avec des médecins, des hôpitaux, ça commence. Mais il y a quand même encore des médecins, des hôpitaux qui vont être fermés à ça, parce qu'ils vont nous prendre pour des charlatans ou qui sont fermés à ça, tout simplement. Voilà, tu vois. On n'a jamais été confrontés à ça encore, mais ça va arriver. et nous on a juste à leur montrer les résultats des accompagnements surtout qu'avec le diabète tu as des vrais datas tu as des hémoglobines, tu as des pourcentages dans la cible, tu peux leur montrer à eux des vrais datas et le nombre de personnes qu'on a accompagnées il y a des résultats où, je parle pour nous mais les associations, le bien-être que ça crée aussi pour des patients, il y a aussi des résultats, même si c'est pas forcément sur les datas, mais elles peuvent en témoigner quand même parce que ça fait toujours du bien De toute façon, de rencontrer des personnes comme toi, d'échanger, de se faire aider, accompagner...

  • #Clotilde

    oui c'est clair sur des séances d'activité physique par exemple où tu vois bon après c'était sur du diabète de type 2 mais tu vois la personne qui a diminué ses médicaments tu te dis bon d'accord tu as fait le job c'est bon le diabéto il est content tu vois il dit c'est bien vous faites bien ce qu'il faut et tout tout ça parce que tu as été accompagnée et que tu l'as fait avec d'autres diabétiques et du coup tu te dis bah ouais je vais y aller je vais voir les copains enfin voilà quoi c'est ça aussi c'est tout de la maladie il y a plein de belles choses à faire de très belles choses à faire est-ce que tu aurais un dernier mot un dernier conseil quelque chose que tu voudrais dire alors

  • #Nathalie

    s'il y a un dernier mot un conseil c'est de ne pas désespérer pour les personnes qui nous écouteraient qui disent mais moi mon diabète c'est débrisé je ne peux pas avancer, je ne suis pas motivée. Si moi je l'ai fait, si plusieurs autres personnes l'ont fait, toi aussi Nathalie, tout le monde peut le faire. Tout le monde peut le faire. Après, à nuancer aussi, parce qu'on ne part pas tous égaux non plus. Il y a des choses qui sont lors de l'environnement social du pays où on est. Bon là, a priori, il y a des Français qui nous écoutent. mais on a aussi des contraintes externes ça c'est sûr mais en tout cas je pense et j'en suis certaine qu'il y a toujours quand même des petites ressources que ça soit sur internet, que ça soit des associations, que ça soit juste des personnes comme nous qui peuvent nous aider nous accompagner, nous donner même un petit peu de réconfort tu vois, c'est pas forcément et c'est des choses voilà accessibles surtout qu'aujourd'hui avec internet quand même on a accès à beaucoup de ressources donc même une personne qui n'a pas forcément les moyens ou pas je sais pas l'envie d'aller voir quelqu'un face à face, bah même sur internet il y a toujours des petites choses je pense qu'on peut faire pour aller mieux donc voilà, pas désespérer de trouver son approche, cette petite chose justement qui pourrait nous aider à aller mieux voilà, c'est le mot de la fin c'est gentil,

  • #Clotilde

    merci merci Alors, est-ce que tu peux nous dire aussi où est-ce qu'on peut te contacter, sachant que tous tes liens, tous les liens, toutes tes coordonnées seront mises dans les notes de l'épisode ?

  • #Nathalie

    Il y a mon Instagram. J'avoue, je suis très active dessus, comme on en a parlé. Donc, merci mon corps tout attaché. ou alors mon site aussi pour voir un peu ce que je propose marquemontcourt.com et sur le site il y a aussi un petit onglet en haut du site que j'ai rajouté là récemment si vous vous sentez de rejoindre le discord le groupe où tout le monde échange, parle, c'est gratuit c'est accessible à tout le monde donc voilà ok il y a aussi

  • #Clotilde

    Diabète Alternative sur Insta

  • #Nathalie

    Oui, diabète.alternative avec un S où là on propose avec Valériane les accompagnements de groupe

  • #Clotilde

    Super Je te remercie sincèrement Clotilde pour ce moment de partage qui fait un réel plaisir Merci pour tout ce que tu fais pour la communauté et l'espoir que tu donnes grâce à tes accompagnements et tes enseignements Qui mieux qu'un ou qu'une diabétique pour transmettre son expérience à d'autres diabétiques Plus on apprend sur le diabète, mieux on gère la maladie. Encore merci Clotilde.

  • #Nathalie

    Merci Nathalie c'est un honneur et un réel plaisir de faire cette interview avec toi, merci beaucoup

  • #Clotilde

    Au revoir et prenez soin de vous

  • #Nathalie

    Au revoir tout le monde

  • #Clotilde

    Je te remercie pour ton écoute. Si cet épisode t'a plu, que tu souhaites soutenir le podcast, je t'invite à le partager autour de toi, à t'abonner pour être averti du prochain épisode, à laisser 5 étoiles et un avis sur ta plateforme d'écoute. Tu as la possibilité aussi de me contacter, soit sur mon compte Instagram, soit par e-mail que tu trouveras dans les notes du podcast. Je te dis à très vite pour un nouvel épisode de Vivre le diabète à la recherche de l'équilibre. Prends bien soin de toi.

Description

Interview de Clotilde Zaggia,  diabétique de type 1, coach santé, du compte Instagram : Merci mon corps.

En tant que micronutritionniste et yogathérapeute, Clotilde apporte un soutien précieux aux personnes atteintes de diabète, les guidant dans la gestion de leur maladie. À travers son compte Instagram @mercimoncorps, elle crée du contenu dédié à la communauté des diabétiques, partageant ainsi son expertise et des conseils sur les réseaux sociaux.

Dans cet épisode :  Clotilde partage avec nous les différentes facettes de sa vie avec le diabète de type 1, détaillant également son engagement professionnel dédié au bien-être des autres personnes atteintes de diabète. Elle expose les divers soutiens qu'elle propose, en mettant l'accent sur les diabétiques de type 1, mais également en incluant les diabétiques de type 2 insulino dépendants ainsi que les parents et leurs enfants.

Elle évoque ses collaborations avec d'autres acteurs impliqués dans l'accompagnement des personnes diabétiques. Les échanges portent également sur ses actualités, ses réseaux sociaux où elle prodigue de nombreux conseils, tout en partageant son quotidien en tant que diabétique de type 1 et en tant qu'« hybride », comme elle affectionne à le dire.😊

Je t’invite à m’écrire par email si tu souhaites partager ton expérience, je serai ravie de partager ton récit dans l'un de mes futurs épisodes, si tu m’y autorises.

Si tu souhaites soutenir le podcast, je t'invite à laisser 5 étoiles et un avis sur Apple Podcast, Spotify ou sur ta plateforme d'écoute préférée !

Cela aide le podcast à parvenir à d'autres personnes concernées par le sujet et à me motiver à produire toujours plus de nouveaux épisodes. Merci ! 😊

Les coordonnées de Clotilde : 

Instagram : @mercimoncorps

Site Internet : https://www.mercimoncorps.com/

Discord espace d’échange entre diabétiques : https://discord.com/invite/4SFyH7ua

Les coordonnées de Diabète alternatives : 

Instagram : @diabete.alternatives

Site Internet : https://diabete-alternatives.com/ 

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🔵 Me contacter par email : nathalie.vivrelediabete@gmail.com

🔵 S’abonner à ma newsletter sur : https://podcast.ausha.co/vivre-le-diabete 

🔵 Me rejoindre sur Instagram : Nathalie Paoletti et Vivre le diabète 

🔵 Site internet : www.vivrelediabete.fr

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Crédit musique : Xavier Renucci


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • #Nathalie

    Bienvenue sur le podcast Vivre le diabète à la recherche de l'équilibre. Je suis Nathalie, diabétique de type 1 depuis février 2010. Je suis également patient expert et RU, représentante des usagers. Après 10 ans de service dévoué dans une association en lien avec le diabète, j'ai décidé de partir vers de nouvelles aventures. En créant ce podcast, je veux continuer à accompagner les patients diabétiques et à partager mon expérience. En outre, en utilisant mon expertise, je veux t'aider à comprendre que plus tu apprends sur le diabète, mieux tu arrives à le gérer efficacement et à améliorer ta qualité de vie avec cette maladie chronique. Je m'adresse à toi qui viens de déclarer un diabète, à toi qui es diabétique de type 1 ou de type 2, ou à toi qui es en pré-diabète. mais aussi à toi qui soutiens et aides, que tu sois parent ou conjoint, etc. Je m'adresse également à toute personne désireuse de savoir ce qu'est le diabète vu par une patiente diabétique. Je te laisse maintenant avec l'épisode du jour. Je suis heureuse de recevoir aujourd'hui Clotilde Zaggia du compte Instagram Merci Mon Corps, que j'ai connu via ce réseau social et qui réalise énormément de choses pour la communauté des personnes diabétiques. Bonjour Clotilde !

  • #Clotilde

    Bonjour, merci Nathalie de m'accueillir.

  • #Nathalie

    Alors Clotilde, peux-tu te présenter ?

  • #Clotilde

    Oui, bien sûr. Alors, je m'appelle Clotilde, j'ai aujourd'hui 28 ans, bientôt 29 ans. Je suis diabétique de type 1 depuis plus de 15 ans, donc c'est déclaré environ vers mes 13 ans. J'habite entre Genève et la Haute-Savoie, je me déplace beaucoup aussi à Paris et je suis aujourd'hui coach santé, yoga thérapeute, micronutritionniste et j'accompagne les diabétiques de type 1 et de type 2. C'est ce que je fais principalement dans ma vie actuellement.

  • #Nathalie

    Alors, très bien. Est-ce que tu peux nous parler de ton diabète ? Est-ce que tu pourrais nous expliquer comment tu as vécu l'annonce de ta maladie ?

  • #Clotilde

    Oui, bien sûr. Alors moi, j'avais 13 ans, donc tu vois, j'étais une petite jeune fille presque en plein dans l'adolescence. Donc ça s'est plutôt bien passé. J'ai été bien accompagnée. Alors j'ai été un peu marquée par l'annonce parce que ça a pris vraiment plusieurs mois ce qu'on me diagnostique. Au début on pensait que c'était une grippe, que je ne mangeais pas assez, que je commençais à devenir vraiment sur la courbe des anorexiques. Donc c'était un peu critique. Jusqu'au jour où je n'arrivais plus à me lever de mon lit. Et là je commençais à faire des malaises et là on a fait une prise de sang. Et le diagnostic est tombé. J'ai vraiment le souvenir de ma maman qui rentre, en pleurant, parce qu'elle savait très bien, elle est pharmacielle, donc elle sait très bien ce que c'est la maladie. Et puis ensuite, voilà, je suis allée à l'hôpital, comme tout le monde, diagnostic classique, on m'a appris à me piquer, à m'alimenter. Et puis voilà, mais en soi, ça s'est plutôt bien passé. Je n'ai pas été, tu vois, dans le rejet ou dans la colère, ça s'est manifesté beaucoup plus tard. mais dans un premier temps j'ai accepté et j'ai vraiment le souvenir aussi en fait j'étais en pédiatrie il y avait un petit garçon à côté de moi qui lui était atteint de leucémie et qui ne s'en est pas sorti. Donc, pour te dire, moi, ça m'a vite calmée. Je me suis tout de suite dit, bon, elle a quand même plus grave, bien plus grave. Donc, accepte la maladie. Et j'ai toujours pensé à ce petit garçon et je pense toujours à lui aujourd'hui. Et je pense que ça me permet parfois de relativiser un petit peu.

  • #Nathalie

    Oui, c'est ça. Relativiser, c'est important. Quand on est diabétique, c'est vrai que cette maladie, elle est énorme. Mais franchement, je n'ose pas dire ce que je pense dans le sens où je ne voudrais pas heurter, mais... c'est presque une chance d'avoir que le diabète ouais c'est clair c'est énorme et il y a eu une évolution comment tu as vécu ça est-ce qu'il y a eu de la colère plus tard est-ce que tu as toujours été dans la cible enfin plus ou moins au niveau de l'évolution on parlait de montagne russe la dernière fois dans toutes ces années il y a dû avoir des hauts et vraiment voila et s'il y a eu des bas évidemment.

  • #Clotilde

    Oui oui tout à fait ça n'a pas été toujours équilibré je le dis très honnêtement sur les réseaux je n'ai pas toujours été équilibré au niveau de mon diabète. Il y a eu toute la phase d'adolescence où je m'en occupais, mais je ne faisais pas non plus très attention. J'ai vécu aussi à l'étranger, au Japon. Donc là, je profitais à fond de mon voyage et je laissais un peu de diabète de côté. Après, j'étais dans cette période, comme tout le monde, dans la vingtaine, à recherche identitaire. Je faisais attention aussi à mon apparence, mon poids. Donc forcément avec le diabète, c'est difficile de perdre du poids. quand le diabète n'est pas très bien équilibré, avec les hypos, l'insuline résistante. Donc là, j'ai commencé à être un peu en colère contre la maladie parce que je ne pouvais pas me réguler comme je voulais. Mais c'était vraiment surtout au niveau de l'apparence physique. Je suis tombée dans des extrêmes où j'ai une phase aussi un peu d'orthoréxie. Je ne sais pas si tu sais ce que c'est. Non. C'est quand tu es obsédée par l'alimentation saine, à faire beaucoup de sport. Je suis vraiment tombée un peu dans cette phase j'ai eu aussi cette phase où je faisais beaucoup la fête où je prenais pas vraiment soin de moi je faisais toujours du sport régulièrement je faisais plus ou moins attention à ce que je mangeais mais le week-end je faisais beaucoup la fête parce que j'ai vécu à Paris aussi plusieurs années et voilà j'ai expérimenté j'ai fait un peu tout ce que j'avais à faire avec toujours le diabète et je m'en occupais mais pas vraiment même si je faisais toujours attention quand même je ne m'étais jamais en situation de danger mais c'est vrai que l'équilibre n'a pas toujours été là je suis montée à 10 Hémoglobines c'était très compliqué je sortais de chez la diabéto en pleurant j'ai des souvenirs quand même assez difficiles avec le diabète mais je n'ai jamais eu de gros malaises où j'ai jamais fini, quoique si j'ai fini à l'hôpital une fois à cause du diabète mais sinon sinon je pense que j'ai plus ou moins gérer malgré tu vois tout ce que dans toutes les aventures où je m'aventurais justement je pense que j'ai quand même que j'ai gérée entre guillemets.

  • #Nathalie

    Et il y a eu un déclic qu'as-tu mis en place pour la gestion de la maladie ?

  • #Clotilde

    Là, on rentre dans le plus personnel et j'en parle très ouvertement. Comme je te l'ai dit, j'ai vécu plusieurs années à Paris. et j'étais dans un milieu dans la mode en fait je travaillais dans la mode en tant qu'attachée de presse pour des marques de designers japonais et donc c'est un milieu où on sortait beaucoup il y avait beaucoup d'événements j'étais aussi beaucoup dans le milieu de la techno donc je faisais beaucoup la fête j'étais un garçon qui mutait aussi. Donc voilà, on était beaucoup dans ce milieu. Donc c'est à ce moment-là où je ne prenais pas vraiment soin de moi. Et il y a eu une rupture, justement, avec ce garçon, qui, je pense, a été en fait une rupture dans ma vie, en général, en toute façon, les relations, quand ça se termine, moi, je le vois vraiment comme un cycle qui se termine pour laisser place à un autre cycle. Il y a eu le décès aussi de mon beau-père qui a eu un cancer et qui était comme mon papa. Il était comme mon papa. Donc ça aussi, j'ai eu un gros choc. en fait si tu veux suite à ma rupture à Paris je suis revenue en Haute-Savoie parce que voilà j'en pouvais plus de Paris il y a eu cette rupture et je suis revenue en Haute-Savoie avec mon beau-père qui avait un cancer qui était hospitalisé à la maison donc voilà j'ai eu avec ma maman la maladie aussi de très près et puis moi j'étais complètement en dépression j'étais complètement à la masse avec tous ces événements et pour m'en sortir j'ai plongé un petit peu dans le yoga, dans la philosophie du yoga, j'ai commencé à prendre soin de moi à mieux m'alimenter j'ai commencé à moins faire la fête, j'ai ralenti un petit peu tout ça et puis en fait je me suis formée je me suis rapprochée de personnes plus saines aussi pour moi et en fait ça s'est fait de manière un petit peu naturelle même si il y a eu ces deux gros chocs un peu émotionnels, la rupture et le dessin de mon beau-père et je pense que c'est suite à ça où je me suis dit ok il faut vraiment que je prenne soin de moi parce que ça n'allait vraiment pas quoi

  • #Nathalie

    et du coup tu t'es formée donc tu es coach en santé micronutritionniste et yoga thérapeute est-ce que tu peux nous en dire plus ?

  • #Clotilde

    et que j'aime bien au final cette dénomination. Donc je me suis formée à la yoga-thérapie, donc j'ai fait l'école nationale française des professeurs de yoga, donc pendant trois ans, et en parallèle, donc ça c'est le cursus un petit peu classique, où tu vois toutes les techniques pour réguler le système nerveux, tout le côté postural, tout le côté respiratoire, on aborde aussi beaucoup la yurveda, toute la sensation. Et puis en parallèle, je me suis formée à la yoga thérapie avec Alia à Genève. Donc ça, c'est plutôt, on a plus abordé l'ayurveda, la lémanfession, des postures clés pour vraiment accompagner les personnes de manière individuelle. Le yoga, les cursus de yoga, c'est plutôt pour... classique, j'entends. Moi, j'ai fait vraiment classique Atta Yoga. C'est plutôt pour donner des cours collectifs. Alors que Yoga Therapy, c'est une approche plus individualisée. C'est ça, moi, qui me plaisait. Donc, je me suis formée à ça pendant trois ans ici. J'ai passé aussi un diplôme de coach en bien-être et nutrition qui, je pense, pour moi, n'était pas assez complet, même si j'ai appris quand même beaucoup d'outils pour apprendre à coacher les personnes, à leur faire changer les habitudes. C'est ça, dans le coaching, on part d'un point A pour aller à un point B. mais ce n'était pas assez complet et je me suis ensuite formée à la micronutrition à Genève chez Aptiméa où là on a vu on a revu un petit peu tous ces physios, patos tout ce niveau des macros, micronutriments toutes ces complémentations aussi comment optimiser ses fonctions physiques et physiologiques pour un mieux-être et donc j'ai commencé si tu veux à exercer avec toutes ces casquettes je jonglais un peu avec tous ces outils et au fur et à mesure j'ai créé un peu ma méthode d'accompagnement qui n'est propre mais comme tous les thérapeutes et je me suis vraiment spécialisée mais au final depuis un peu plus d'un an pour les personnes diabétiques mais pendant plusieurs années j'exerçais pour les personnes qui n'étaient pas forcément diabétiques mais qui avaient des problèmes inflammatoires d'infilarie pour être en distance, pour être digestif aussi. Et puis après, j'ai passé le cap et je me suis dit, bon, je vais me... Je vais me lancer pour vraiment accompagner les personnes comme moi au final parce que je me sentais à l'aise de le faire et qu'après toutes ces expérimentations, ces formations, ces accompagnements, j'ai vraiment très bien équilibré mon diabète à côté et j'ai envie de partager tous ces outils et de partager tout ce qui m'a aidée.

  • #Nathalie

    on voit bien moi je comprends que du coup tu t'es plus rapprochée vers les diabétiques je suppose que ça t'a fait du bien aussi à toi oui,

  • #Clotilde

    ouais c'est sûr de pouvoir aider oui oui tu te sens utile et puis juste même moi les accompagnements ce que je partage sur les réseaux ça me fait tellement du bien de me sentir aussi avec des personnes comme moi c'est clair que il y a aussi de l'aide mais moi j'en reçois aussi beaucoup au final c'est clair

  • #Nathalie

    Oui, c'est considérable de faire ça entre personnes qui ont la même pathologie. Et puis l'accompagnement des patients ressources, des patients entre pairs. ça donne une force ça donne notre maladie, on arrive mieux à elle aussi à l'accompagner, à la gérer franchement c'est formidable tout ça

  • #Clotilde

    Oui, tout à fait et tu te sens vraiment comprise parce que même si tu en parles à ton entourage, ta famille, tes amis il n'y a que un diabétique un suédo-dépendant qui va savoir ce que c'est vraiment une hypoglycémie au niveau de son corps, une hyperglycémie les hauts, les bas tu vois en fait quand tu quittes les réseaux ou quand tu es chez toi, en fait tu es seule avec ta maladie et tu as beau en parler autour de toi honnêtement que des personnes comme toi qui vont vraiment comprendre ce que c'est parce que tu le ressens vraiment dans ton corps quoi tout à fait,

  • #Nathalie

    c'est clair ça c'est clair, t'es vraiment seule avec toi-même ouais Justement, pour tous ces accompagnements que tu proposes aux personnes diabétiques, le public, c'est tous les diabétiques, c'est-à-dire diabétiques de type 1, de type 2, tu fais les enfants aussi. Si tu peux nous expliquer, si tu peux nous dire quelques mots sur tes accompagnements.

  • #Clotilde

    Oui, bien sûr. Principalement, je ne vais pas te mentir, les personnes qui viennent me voir, c'est plutôt des personnes diabétiques de type 1 parce que je pense qu'il y a aussi cet effet un peu miroir. Elles se reconnaissent peut-être en moi, ce que je vais partager aussi sur les réseaux. Donc effectivement, il y a plus des personnes de type 1. Après, il y a quand même aussi des personnes de type 2 qui sont insulino-dépendantes. Il y a aussi des personnes qui ont des problèmes d'insulino-résistance. d'inflammation, comme je te l'ai dit tout à l'heure, qui viennent aussi me voir, mais majoritairement, ça reste des personnes type 1 ou type 2 qui se sont transformées au final en maladies irréversibles, en suines indépendantes. Ensuite, j'accompagne aussi des familles, des enfants. On a fait un accompagnement que j'ai officialisé il n'y a pas longtemps. J'accompagne les parents, les enfants. C'est très beau d'ailleurs. Je suis très, très contente d'avoir lancé ces accompagnements. Il se passe vraiment des très belles choses. Je vois comme les parents peuvent être perdus, tristes, face à un diagnostic qui paraît tellement injuste quand ça touche un enfant. Et donc, du coup, j'accompagne aussi les familles. Et puis, voilà.

  • #Nathalie

    Ces accompagnements, ils se formalisent comment ?

  • #Clotilde

    alors j'ai plusieurs accompagnements il y en a un qui s'appelle Back on track c'est un accompagnement sur un mois où tu as trois séances la première on va faire un bilan micronutritionnel ça dure une heure et demie donc moi j'analyse vraiment la personne que j'ai en face de moi je lui envoie aussi un questionnaire très poussé pour faire son bilan et puis je lui donne accès et puis... Lors de la première séance, on va mettre en place ensemble une feuille de route, comme un protocole, mais je n'aime pas ce nom parce qu'on n'est pas à l'hôpital et je ne suis pas bien vétologue. C'est une feuille de route où on va revoir tous les piliers d'hygiène de vie, alimentation, accès au physique, régulation du système nerveux, sommeil, complémentation. Et puis on va aborder tous ces points. et puis on va mettre ensemble des nouvelles habitudes, des nouvelles stratégies pour arriver justement à l'objectif de la personne. Ensuite il y a une séance aussi de yoga-thérapie, on travaille beaucoup la respiration, les postures, toute la régulation du système nerveux, parce qu'on sait que quand on a un système nerveux dérégulé, ça impacte les glycémies, ça impacte son bien-être, ça impacte ses relations, beaucoup de choses, beaucoup de mécanismes physiologiques. donc voilà moi j'aime aussi beaucoup les personnes à venir se calmer un petit peu travailler sur les peurs liées au diabète l'anxiété, toute la partie stress on sait que c'est vraiment une partie qui est énorme, la charge mentale avec le diabète elle est vraiment énorme au quotidien donc moi j'accompagne sur ce plan là et puis après il y a une séance bilan donc ça c'est pour Back on Track, c'est sur un mois sinon il y a un autre accompagnement c'est sur trois mois donc c'est à peu près le même accompagnement on sortit mon dossier sur 3 mois on va sur plusieurs séances, il y a plusieurs pratiques je donne aussi des documents et je suis la personne vraiment on a un dossier partagé où je lui écris des exercices à faire je suis un peu les améliorations les ressentis, elles ont accès aussi à un groupe WhatsApp avec moi où elles peuvent me poser toutes les questions qu'elles veulent donc je les coach aussi un peu au quotidien voilà ça c'est pour les adultes et les accompagnements par enfant c'est sur deux mois et c'est un peu le même principe sauf que forcément c'est modelé pour des parents et des enfants donc j'ai toujours vu cet accompagnement pour que ça soit adapté mais voilà je vais pas rentrer non plus trop dans les détails du but c'est pas que je te je te fasse la com de tout ce que je fais mais

  • #Nathalie

    voilà en gros comment ça se passe non mais c'est important c'est important de de savoir voilà en gros comme tu dis de savoir et tu es en présentiel tu es en en visio alors principalement c'est en visio comme ça je je

  • #Clotilde

    peux travailler avec n'importe qui j'ai des personnes qui sont au Canada à Tahiti à l'autre bout du monde et puis on peut on se calme selon le le le décalage horaire bien sûr mais au moins c'est possible après j'ai beaucoup de personnes surtout en France qui sont un peu n'importe où au final et on peut le faire en visio et puis les personnes qui sont dans ma région j'ai un petit studio aussi chez moi de yoga ou une salle où on peut se poser, parler ou pratiquer et j'accueille aussi parfois des personnes chez moi, ça dépend ok

  • #Nathalie

    et puis je sais que tu collabores beaucoup avec de nombreuses personnes qui comme toi accompagnent les patients est-ce que c'est important aussi de créer ces collaborations ?

  • #Clotilde

    oui bien sûr bien sûr parce que je trouve qu'en France alors moi qui débarque depuis un peu plus d'un an comme je te l'ai dit au final les accompagnements pour dialectique de type 1 il y en a presque pas il y a Aliriane qui fait ça il y a moi il y a pas grand monde vraiment Naturo et Coach Santé on est un peu les deux à faire ça, après il y a plein de Naturo qui sont vraiment géniaux, des micronutritionnistes, qui vont faire un peu... qui touchent un petit peu à tout et qui peuvent aussi traiter le diabète de type 1. Alors, pas le traiter, mais l'accompagner. Mais tu vois, qui sont vraiment, vraiment spécialisés au diabète de type 1, il n'y a pas grand monde. Il y a Célia aussi. Célia qui a... Je crois qu'elle est remontée à Paris, c'est natureau. Mais pareil, je crois qu'elle n'est pas spécialisée que des théants. Mais tu vois, il n'y a pas beaucoup de personnes au final. et je pense que plutôt que faire nos trucs un peu dans nos coins et bien allier nos forces et aider le plus de personnes avoir un impact sur le plus de personnes je pense que c'est primordial et très important ce qu'on a fait avec Diabète Alternative on s'est mis en collaboration avec Aliriam et on a créé une petite société pour faire des accompagnements de groupe et là on réunit diabétologues psychologues aussi, on travaille avec plusieurs personnes. Et pour moi, c'est très, très important de s'associer avec des personnes, travailler main dans la main, parce que, voilà, pour aider le plus de personnes, au final. Et mon approche, comme l'approche d'Alyrian ou une autre personne, parfois ne convient pas et c'est ok, c'est normal. Donc, du coup, de pouvoir proposer aussi un maximum d'approches différentes, je pense que c'est aussi important.

  • #Nathalie

    Tout à fait, c'est important. Et puis en plus, avec Diabète Alternative, vous avez une actue bientôt pour l'année prochaine, enfin pour le début d'année. Donc voilà, si tu veux en dire deux mots quand même, parce que vous le faites tout le long de l'année, une ou deux fois par an.

  • #Clotilde

    Oui, c'est ça. Oui, oui, oui. Et puis là, le prochain, c'est du 24 au 20 février. Non, du 23 janvier, excusez-moi. 23 janvier au 20 février. et c'est une édition donc on propose un programme qui s'appelle Diabète 360 où on fait intervenir psychologues diabétologues diététiciennes anirines et naturopathes moi je propose aussi des outils qui suivent mes pratiques et on accompagne sur tous les piliers de l'hygiène de vie donc alimentation moins activité physique sommeil régulation du système nerveux on travaille beaucoup sur la charge mentale aussi et puis les accompagnements de groupe et c'est ça qui est beau c'est que on a il y a des très beaux liens aussi qui se font parce que les personnes s'entraident aussi ensemble avancent ensemble et il y a aussi quelque chose de très beau dans les accompagnements du groupe

  • #Nathalie

    Le groupe est formé de combien de personnes ?

  • #Clotilde

    ça dépend des éditions la première on était plus d'une vingtaine la deuxième on était 15-16 je crois à peu près et puis là on ne sait pas,

  • #Nathalie

    c'est la troisième édition donc on verra bien c'est clair que ça doit moi je me rappelle mon groupe quand j'ai fait mon insulinothérapie on n'était que 6 dans la structure mais franchement ça rapproche on a fait ça ensemble on est resté 5 jours c'est clair que l'effet de groupe c'est important un groupe de diabétiques, c'est clair que ça, ça fait du bien.

  • #Clotilde

    C'est puissant, hein ? Ça fait du bien.

  • #Nathalie

    Alors, mis à part ça, mis à part le prochain, le prochain groupe, là, avec Diabète Alternative, est-ce que tu as d'autres actus qui arrivent ? Qu'est-ce que tu nous concoctes ? Est-ce qu'il y a des nouvelles choses ?

  • #Clotilde

    alors qu'est-ce que je concocte là je viens de sortir des petits produits aussi c'est des d'ailleurs je les ai fait partir aujourd'hui, jamais super, comme ça c'est génial j'ai adoré voilà j'ai lancé un peu le mouvement, je sais pas si on peut appeler ça un mouvement mais voilà, moi je n'aime pas de nommer en fait alors oui on est avec ce petit pain c'est une maladie mais j'aime plutôt le voir comme une condition un petit peu et puis avec tous ces appareils on ressemble quand même pas mal à des personnes hybrides et un jour j'ai lancé un peu le délire et il y a pas mal de personnes qui m'ont un peu suivie et du coup j'en ai fait tout j'ai créé des petits produits et j'aimerais bien en fait après par la suite pourquoi pas créer des produits un peu plus techniques pour les diabetiques mais qui soient beaux parce que dans le milieu du diabète je trouve qu'à chaque fois les objets c'est pas très efficace honnêtement après voilà c'est mon avis il y a des choses quand même qui sont pas mal qui se font de plus en plus pourquoi pas faire des petits objets Dans les accompagnements, je suis toujours à la recherche de les perfectionner tout le temps, même si là je pense que j'ai quand même une bonne formule qui marche bien, qui aide beaucoup de personnes. donc je vais rester dans là pour l'instant ce que je fais avec Diabetes Alternative ça évolue bien on va normalement aussi être représenté à la FFD en mars donc ça on est trop contentes avec Aliriane de pouvoir participer à ce gros salon vous allez avoir un stand oui mais avec Diabète Santé Diabète Santé c'est avec Thomas Thomas Guest qui nous fait une petite place sur son centre donc on est trop contentes de pouvoir participer là-bas qu'est-ce qui se prépare j'ai aussi ouvert un groupe de paroles oui où tu as participé et puis c'est tous les dimanches une fois par mois le dimanche c'est un service de paroles, c'est gratuit oui entre hybrides et voilà, on discute, il y a des thèmes, souvent je suis accompagnée ou non, soit par une psychologue, soit par une personne qui est lié un petit peu au thème que je vais proposer. Et puis voilà, c'est un espace où on converse, on échange, on dépose. C'est toujours des moments qui sont super forts. J'ai ouvert aussi un Discord pour que les personnes puissent aussi échanger entre elles à l'écrit. Et sachant que sur Discord, il y a aussi cette possibilité de pouvoir échanger en vidéo. donc voilà et puis avec Diabète Alternative on va faire aussi pas mal d'événements le prochain c'est d'ailleurs le 13 janvier on n'a pas communiqué dessus mais c'est une petite info en avant-première c'est le 13 janvier sur diabète et sport et ça sera à Paris donc toi t'es un petit peu loin oui mais un jour,

  • #Nathalie

    un jour viendra oh oui,

  • #Clotilde

    j'espère je vais voir un jour en vrai et du coup le 13 janvier Diabète et Sport c'est un événement avec Diabète Santé on va faire intervenir des sportifs de haut niveau nous on va intervenir aussi avec nos pratiques donc j'en dis pas plus mais il va y avoir ça et on aimerait trop aussi avec Aliriane et ça se prépare aussi de plus en plus pourquoi pas aussi organiser des retraites entre dialectiques, des retraites où on proposerait du yoga, des cours, je sais pas, sur l'alimentation, des cercles de parole, tu vois, trois, quatre jours où on se réunit et puis on est vraiment en présence, parce que c'est bien le visio, mais c'est super, c'est encore mieux de se rencontrer en vrai, donc on est aussi sur ce projet. Donc voilà, tu vois, il y a plein de choses qui se séparent.

  • #Nathalie

    je trouve ça génial surtout le dernier ça me parle beaucoup si tu veux j'ai beaucoup d'endroits magnifiques à te proposer et ouais encore et oui ça pourrait être trop bien encore oui oui il faudrait qu'on en parle il n'y a pas de soucis ça je trouve ça génial en plus On peut te retrouver sur ton compte Instagram, merci mon corps, qui a plus de 8700 followers. Je pense que c'est important que tu sois sur les réseaux sociaux et je pense que ça t'a apporté beaucoup. Est-ce que tu peux nous en dire un mot, si tu veux ? Oui, bien sûr. Alors, c'est vrai que, oui, Instagram, c'est tout un... C'est une histoire... En fait, au début, je m'étais lancée quand j'accompagnais les personnes un peu de manière générale. Et puis, voilà, je me trouvais pas vraiment... Parce que mon approche, elle était très généralisée. J'avais un peu... tout et n'importe qui qui passait un peu par là et au final je ne créais pas quelque chose de vraiment impactant même si je n'ai pas non plus je sais pas si aujourd'hui c'est quelque chose d'impactant mais je pense un peu plus en tout cas qu'avant et je je sais pas, j'étais un peu perdue sur Instagram pourtant j'aime bien, j'ai toujours aimé moi les réseaux sociaux j'adore faire des petits montages, des vidéos bien que ça soit pas mon métier c'est pas une passion mais j'aime bien, j'ai vraiment du plaisir à le faire et puis comme je t'ai dit un jour je me suis lancée je me suis fait aller et puis Je spécialise vraiment le diabète de type 1, principalement, ou alors le diabète insuline au dépendant en tout cas. Et voilà, je me suis lancée, j'ai changé mon nom. Merci mon corps. Pourquoi ? Parce que malgré le diabète, malgré un pancréas qui est défaillant, qui n'a pas toujours la tâche facile au quotidien, le corps c'est quand même une machine extraordinaire. et on a quand même la chance d'avoir la santé, d'avoir aussi des technologies qui nous aident. Et au final, si on apporte au corps, si on respecte les besoins du corps, le corps nous le redonne en échange. Et il n'y a pas plus beau cadeau, je pense, de marcher main dans la main avec le corps, même s'il y a une pathologie existante. Donc voilà, je me suis, comme je t'ai dit, lancé Merci Mon Corps et ça marche plutôt bien, j'ai l'impression. Et puis j'ai vraiment plaisir à le faire. Pour moi, ce n'est pas du tout quelque chose où je me force à créer du contenu, où je me force à faire de la pub, où je me force à faire des stories. Tu vois, c'est naturel. Je le fais vraiment avec plaisir et j'adore. Tous les jours, je discute avec beaucoup de personnes. notamment des outils de part ou insuline dépendante. Et c'est vraiment un beau cadeau au final parce que toutes les personnes qui créent du contenu, souvent c'est un peu pareil, c'est galvoudé chez les créateurs, créatrices de contenu. Alors moi, je ne me vois pas comme ça non plus. Mais c'est vrai que c'est quand même un job à part entière. Toi, tu dois bien le voir avec le podcast. créer des visuels créer des vidéos ça prend du temps c'est du travail C'est un gros boulot. Moi, je n'ai pas été formée à ça. J'ai un peu appris sur le tas. Après, aujourd'hui, il y a plein d'outils, des trucs assez chouettes, Canva et compagnie, qui sont plutôt simples à utiliser. Mais c'est quand même, c'est un boulot. Mais j'ai vraiment plaisir à le faire. Tous les jours, moi, je me prends des petites notes. Je me ça, je pourrais le faire. Sur les réseaux, je pourrais pas. Tu vois, là, je te disais, j'ai fait une grosse hypo nocturne la nuit dernière. et ben là je me suis amusée à faire une petite vidéo dessus que je sortais ce soir ou demain et puis voilà et c'est cool et puis je suis pas à la recherche de la performance ou quoi tu vois moi je suis plus à la recherche du lien de l'échange de naturel c'est naturel ouais voilà je suis pas sur ce qu'on vit de la tête je pense avec les réseaux, les followers pareil les followers qu'est-ce que ça veut dire au final les réseaux et les compagnies c'est ça ce que ça veut dire tu vois enfin pas grand chose au final c'est l'impact que tu vas avoir derrière les personnes que tu vas aider qui ont de l'impact vraiment au final donc moi je m'attache pas trop à ça mais c'est vrai que j'ai plaisir à créer du contenu bah oui t'es toujours contente quand ça marche aussi forcément parce que c'est du travail donc t'as envie que ton travail soit aussi valorisé et puis voilà ouais je...

  • #Clotilde

    ouais j'ai vraiment beaucoup de plaisir à faire ça puis en plus moi ce que j'aime bien c'est que c'est très positif ouais tu donnes des en plus tu donnes beaucoup beaucoup de contenu sur ce que tu es sur ce que tu même sur ton métier tu donnes des ressources et je trouve ça très bien puis on le voit les gens quand ils te répondent on voit bien que tu aides les gens

  • #Nathalie

    pour moi c'est important tu vois de créer du contenu gratuit ça fait partie aussi de mon métier qui en est pour tout il y a des accompagnements qui sont payants parce qu'il faut bien que je me nourris à la fin du mois et que je fasse mais il y a aussi beaucoup de contenu gratuit comme ça tout le monde s'y retrouve un petit peu et donc c'est important pour moi de proposer ces ressources après oui c'est du travail derrière c'est du temps c'est de la recherche mais j'ai vraiment plaisir à le faire et oui pour ce message positif quand j'ai débarqué un peu sur Instagram quand je me suis renseignée sur les comptes de diabète à part quelques-uns, je trouvais que c'était très négatif. Quand j'allais, et du coup, j'ai arrêté un peu de suivre ces cons parce que ça me mettait, tu vois, limite une boule au ventre de voir des personnes qui partagent un peu leurs plaintes. Alors, je comprends, ça fait du bien. C'est clair, moi aussi, parfois, j'aime bien me plaindre aussi. Mais quand c'est toujours, toujours ça, moi, je suis avec eux, j'ai ça, et pourquoi moi, non ? Moi, ça me saoule. Honnêtement, ça me gâle. Je veux m'éloigner, moi, de ce genre de contenu, de ce genre de personnes. Et c'est sans aucun jugement. C'est juste que moi, c'est plus ce que je veux suivre et voir. Je pense qu'avec une maladie, on a besoin de... de messages positifs qui nous drive vers le haut et qui nous poussent à avancer, même si on n'est pas toujours au mieux. C'est sans prenez quelque chose de positif. C'est toxique. On peut toujours être positif. Ce n'est pas ça. C'est de ne pas nier la réalité, mais par contre, d'être proactif, proactif derrière, et puis de se dire, la vie continue, de toute façon, on n'a pas le choix. donc c'est soit tu te plains toute ta vie et puis t'avances et puis au final t'auras une vie malheureuse ou soit t'acceptes ta condition et puis t'avances et t'essayes de voir du positif dans même les plus petites choses même les choses les plus simples et

  • #Clotilde

    puis ça aide je pense que c'est ouais ça aide ça aide de voir que ça existe de voir que c'est possible le truc il est là c'est l'exemple aussi

  • #Nathalie

    de montrer aux autres que ce que tu fais et grâce à ce que tu fais c'est possible d'être d'être malade en bonne santé je vais dire ouais ouais c'est ça et oui oui et avec des choses simples honnêtement moi j'ai pas des méthodes miraculeuses j'ai pas des je vais te faire faire un régime drastique tu vas manger du jus de brocoli tous les matins et faire je sais pas quoi derrière c'est pas du tout ça c'est des choses simples qui sont accessibles. Et de toute façon, dès que dans la santé, dès que tu vois la solution miracle ou le truc hyper difficile à mettre en place qui va durer une semaine, t'es sûr que ça va pas tenir ou t'es sûr que c'est des charlatans. ils sont en train d'en parler mais oui oui c'est possible d'être malade mais quand même en bonne santé j'adore dire ça ouais ouais c'est beau c'est vrai parce que la maladie chronique une fois le

  • #Clotilde

    fait de la gérer tous les jours mais à côté de ça on est comme les autres ça se voit pas si on veut que ça se voit pas et puis

  • #Nathalie

    la maladie invisible c'est pour ça qu'il y a aussi beaucoup de souffrance au final c'est pour ça qu'il y a beaucoup de souffrance je pense pas à quelqu'un en fauteuil roulant quand tu vois la maladie il est plus heureux ça aussi il faut la maladie tout court invisible, il y a de la souffrance il y a de la solitude il y a des difficultés à surmonter au quotidien c'est ce qu'on disait au début c'est de relativiser sur la maladie

  • #Clotilde

    puis voilà, l'aide de la communauté moi je trouve qu'on a de la chance de pouvoir s'entraider voilà, quand on voit des choses qui nous arrivent on n'est pas tout seul en fait en fait on n'est pas tout seul on est quand même 4 millions en France ça va aller, enfin pas que de diabétiques de type 1 évidemment enfin 10% de diabétiques de type 1 donc bon, on n'est vraiment pas seul

  • #Nathalie

    ouais ouais c'est cool et puis ça fait du bien quand tu vois ah mais elle aussi elle a passé une merde ou lui aussi il a mangé ça puis après il a fait une énorme hyper glycémie ah bah tiens ça me rappelle moi aussi quand j'ai fait ça ça fait tellement du bien quand je vois ça voilà c'est

  • #Clotilde

    ça ça fait du bien Et puis en fait, je suppose que le fait d'aider les autres, pour toi, ça t'aide aussi en fait. Parce qu'en fait, ça on ne le voit pas, mais tu donnes beaucoup de contenu, tu travailles beaucoup, tu aides beaucoup, mais je suis sûre que ça t'aide à toi aussi. Et ça, il faut que les gens comprennent que c'est l'un et l'autre. C'est dans un double sens. Voilà, je cherchais le mot. En fait, c'est à double sens. Je ne sais pas si tu es d'accord avec ça.

  • #Nathalie

    Alors, c'est oui et non. Ou alors oui, parce que j'échange beaucoup avec des personnes extraordinaires et moi aussi, ça me fait du bien au final. Je me sens entourée quand même dans cette communauté et c'est clair que ça fait du bien quand on a la parole en story et que je me plains, que je balance un coup de gueule, qu'on va me répondre et que par la suite, il va y avoir des conversations hyper intéressantes. Ça fait du bien. j'avoue c'est ouais bien sûr bien sûr puis voilà ce que je te disais tu te sens utile tu te sens tu sens que tu aides moi ça me permet aussi de trouver un sens un peu à ma vie tu vois mine de rien moi je me suis beaucoup cherchée j'ai fait plein de trucs dans ma vie et là je me sens vraiment à ma place et je me sens bien donc ouais ouais c'est clair après parfois je t'avoue qu'il y a quand même des journées difficiles que ce soit en accompagnement, quand tu vois les parents qui pleurent devant toi, ou une adulte, une ou un adulte, qui vont pleurer devant toi, qui vont te déposer aussi des choses assez lourdes, ou quand je reçois des messages, des pavés, des pavés, des personnes qui m'envoient leurs souffrances, tu vois, par message, il y en a beaucoup. Je t'avoue que ça me plombe aussi, mais j'essaye de petit à petit. Je me suis créé une petite armure et j'essaye d'être la plus solide possible pour pouvoir aider en retour. Mais tu vois, il y a des jours moins faciles que d'autres en tout cas, parce qu'on reste quand même dans le milieu du bien-être, de la santé. Forcément, il y a des personnes en France, il y a des personnes qui vivent des choses vraiment difficiles. mais ça je l'ai toujours un petit peu vu et tu vois même en yoga thérapie dans tout ce que j'ai proposé même avant quand je n'étais pas forcément spécialisée diabète de type 1 je donnais aussi un moment c'est une petite phase dans ma vie j'en donne toujours un petit peu mais vraiment pour des cercles proches ou en privé c'était des sessions de breathwork je ne sais pas si tu sais c'est de la respiration pas alterné mais de la respiration comment on appelle ça en français en fait quand tu viens respirer hyper ventilé si tu veux, donc tu donnes des questions en fait c'est pour faire des blocages un peu physiques ou émotionnels puis souvent les personnes elles pleurent, elles déposent des choses elles sont accompagnées pendant plusieurs années aussi des séances comme ça donc je me suis fait je pense une petite carapace en fait quand tu travailles dans le soin et le bien-être, il y a toujours des personnes de toute façon qui vont avoir beaucoup de souffrance, beaucoup de tristesse, beaucoup de colère surtout quand on parle d'une maladie auto-immune, l'injustice ce sentiment il est très très présent beaucoup de colère c'est ce que je vois dans les accompagnements donc voilà, il y a des journées plus difficiles que d'autres

  • #Clotilde

    tu vois et à la fin t'es contente de pouvoir aider à ton échelle ouais ouais ouais c'est sûr que la maladie chronique ne serait-ce que le mot chronique c'est horrible quoi

  • #Nathalie

    tu vois des enfants des petits enfants qui naissent diabétiques il y a une pompe à ton bébé de devoir garder les hippos les huitères le piquer, piquer ton bébé tu l'imagines la souffrance des parents parfois tu dis mais à la limite quand ça t'arrive ado ou adulte tu gères, t'es consciente donc tu peux gérer mais un bébé,

  • #Clotilde

    le sentiment de colère qui va connaître que ça dans sa vie dans le sens il aura pas connu avant alors qu'il y a je ne sais pas si c'est bien ou si ce n'est pas bien, mais c'est vrai que moi aussi, en accompagnant des parents, franchement, moi, c'était le plus dur pour moi. Ce n'est pas pour pouvoir rien faire, en fait, impuissant, sauf de les épauler, de les aider, d'être là, d'être une écoute. Voilà, ça, c'est important. Et puis, toujours, je reviens sur la communauté, c'est vraiment important. d'être entre diabétiques, de savoir que la personne en face de toi comprend ce que tu dis avec deux mots, ça c'est magnifique. Ça c'est magnifique.

  • #Nathalie

    Et comme tu dis, être à l'écoute, ça c'est hyper important. Je pense que tout pérapeu, la personne qui accompagne, c'est vraiment, parfois les personnes, elles ont juste besoin de ça, d'être écoutées. parce que parfois justement c'est une maladie qu'on cache il y a beaucoup de personnes qui cachent qui n'ont pas envie d'en parler et au final mine de rien t'accumules, t'accumules le fait de ne pas en parler et ça t'accumule beaucoup d'émotions j'aime pas parler d'émotions négatives mais beaucoup de choses en tout cas un peu négatives en toi et le fait juste de pouvoir en parler de l'idée sous le sac c'est tellement du bien c'est pour ça que ton Discord tes rendez-vous du dimanche ça

  • #Clotilde

    c'est très important et regarde, il y a du monde donc il y a vraiment un besoin de parler et ça fait tellement... Moi, c'est ce que j'ai remarqué, c'est que les gens, quand on leur donne la parole, ça leur fait tellement du bien et ils ont envie de raconter, de raconter leur vie, parce que tout à l'heure, oui, c'est difficile, c'est lourd, en fait, c'est lourd.

  • #Nathalie

    Eh oui, c'est lourd, c'est lourd à porter et le fait de verbaliser, d'en parler à des personnes qui comprennent, c'est vraiment... le bien que ça fait, la libération je pense que tout le monde a une histoire à raconter surtout quand t'as une maladie chronique t'as encore plus de il n'y a pas de comparaison mais bon il y a quand même des choses à dire Léo il est bas du diabète et de garder tout ça pour soi et de souffrir en silence et il y en a tellement il y a tellement de personnes qui sont hop le diagnostic elles vont à l'hôpital une semaine deux semaines et elles rentrent chez elles

  • #Clotilde

    elles sont seules avec cette maladie il n'y a pas d'accompagnement derrière c'est tellement difficile ça c'est horrible par contre parce qu'en fait avec tout ce qui se passe je pense qu'ils s'en rendent un peu compte le corps médical que nous sommes là parce qu'ils peuvent faire appel à des gens comme toi, des gens comme moi par exemple dans chaque région en fait retrouver des patients qui peuvent aider ne serait-ce que pour expliquer certaines choses. Il m'est arrivé d'avoir des gens qui m'appellent, rester une heure, une heure et demie au téléphone et je leur explique le bœuf à bas. Et ça n'a pas été fait. Ou alors ça a été fait mais tellement vite qu'ils n'ont pas assimilé. Donc franchement, je trouve que c'est super qu'il faut les prendre pour... dès qu'ils sortent de l'hôpital, qu'il y ait des patients pour les aider.

  • #Nathalie

    C'est sûr, il y a de plus en plus, comme tu le dis, des réseaux de patients qui se créent, mais pas assez. Je trouve que je retrouve en accompagnement ou sur les réseaux des personnes qui sont complètement... dévastés ou qui ont fait une dépression qui sont tombés dans des TCA tu vois qui n'y arrivent plus et qui arrivent peut-être avec des complications peut-être en burn-out dialectique enfin tu vois c'est un peu mené à des choses graves le fait de ne pas être accompagné en fait

  • #Clotilde

    ça devrait leur être proposé dès la sortie, moi je pense, de l'hôpital, parce qu'en fait, après, tu n'as pas le sentiment de te poser la question, de se dire, est-ce qu'il y a une ressource comme ça dans ma région ? Parce que des associations de patients, il y en a quand même pas mal, il y en a une au moins dans toutes les régions, et on n'y pense pas. Mais parce que, pourquoi y penser en fait, quand tu sors de la déclaration ? par contre si on leur disait si on leur donnait mais ne serait-ce qu'un papier en disant voilà vous avez toutes ces ressources à votre disposition ou ne serait-ce que leur faire une journée dans l'hôpital bon il y a des hôpitaux qui le font attention il ne faut pas non plus il y a des hôpitaux qui le font mais ça devrait être généralisé et puis les médecins devraient être formés aussi à ça à écouter le patient qui peut aider

  • #Nathalie

    Oui, oui, tout à fait. Après, ça évolue. Même moi, avec des internets, on travaille de plus en plus avec des médecins, des hôpitaux, ça commence. Mais il y a quand même encore des médecins, des hôpitaux qui vont être fermés à ça, parce qu'ils vont nous prendre pour des charlatans ou qui sont fermés à ça, tout simplement. Voilà, tu vois. On n'a jamais été confrontés à ça encore, mais ça va arriver. et nous on a juste à leur montrer les résultats des accompagnements surtout qu'avec le diabète tu as des vrais datas tu as des hémoglobines, tu as des pourcentages dans la cible, tu peux leur montrer à eux des vrais datas et le nombre de personnes qu'on a accompagnées il y a des résultats où, je parle pour nous mais les associations, le bien-être que ça crée aussi pour des patients, il y a aussi des résultats, même si c'est pas forcément sur les datas, mais elles peuvent en témoigner quand même parce que ça fait toujours du bien De toute façon, de rencontrer des personnes comme toi, d'échanger, de se faire aider, accompagner...

  • #Clotilde

    oui c'est clair sur des séances d'activité physique par exemple où tu vois bon après c'était sur du diabète de type 2 mais tu vois la personne qui a diminué ses médicaments tu te dis bon d'accord tu as fait le job c'est bon le diabéto il est content tu vois il dit c'est bien vous faites bien ce qu'il faut et tout tout ça parce que tu as été accompagnée et que tu l'as fait avec d'autres diabétiques et du coup tu te dis bah ouais je vais y aller je vais voir les copains enfin voilà quoi c'est ça aussi c'est tout de la maladie il y a plein de belles choses à faire de très belles choses à faire est-ce que tu aurais un dernier mot un dernier conseil quelque chose que tu voudrais dire alors

  • #Nathalie

    s'il y a un dernier mot un conseil c'est de ne pas désespérer pour les personnes qui nous écouteraient qui disent mais moi mon diabète c'est débrisé je ne peux pas avancer, je ne suis pas motivée. Si moi je l'ai fait, si plusieurs autres personnes l'ont fait, toi aussi Nathalie, tout le monde peut le faire. Tout le monde peut le faire. Après, à nuancer aussi, parce qu'on ne part pas tous égaux non plus. Il y a des choses qui sont lors de l'environnement social du pays où on est. Bon là, a priori, il y a des Français qui nous écoutent. mais on a aussi des contraintes externes ça c'est sûr mais en tout cas je pense et j'en suis certaine qu'il y a toujours quand même des petites ressources que ça soit sur internet, que ça soit des associations, que ça soit juste des personnes comme nous qui peuvent nous aider nous accompagner, nous donner même un petit peu de réconfort tu vois, c'est pas forcément et c'est des choses voilà accessibles surtout qu'aujourd'hui avec internet quand même on a accès à beaucoup de ressources donc même une personne qui n'a pas forcément les moyens ou pas je sais pas l'envie d'aller voir quelqu'un face à face, bah même sur internet il y a toujours des petites choses je pense qu'on peut faire pour aller mieux donc voilà, pas désespérer de trouver son approche, cette petite chose justement qui pourrait nous aider à aller mieux voilà, c'est le mot de la fin c'est gentil,

  • #Clotilde

    merci merci Alors, est-ce que tu peux nous dire aussi où est-ce qu'on peut te contacter, sachant que tous tes liens, tous les liens, toutes tes coordonnées seront mises dans les notes de l'épisode ?

  • #Nathalie

    Il y a mon Instagram. J'avoue, je suis très active dessus, comme on en a parlé. Donc, merci mon corps tout attaché. ou alors mon site aussi pour voir un peu ce que je propose marquemontcourt.com et sur le site il y a aussi un petit onglet en haut du site que j'ai rajouté là récemment si vous vous sentez de rejoindre le discord le groupe où tout le monde échange, parle, c'est gratuit c'est accessible à tout le monde donc voilà ok il y a aussi

  • #Clotilde

    Diabète Alternative sur Insta

  • #Nathalie

    Oui, diabète.alternative avec un S où là on propose avec Valériane les accompagnements de groupe

  • #Clotilde

    Super Je te remercie sincèrement Clotilde pour ce moment de partage qui fait un réel plaisir Merci pour tout ce que tu fais pour la communauté et l'espoir que tu donnes grâce à tes accompagnements et tes enseignements Qui mieux qu'un ou qu'une diabétique pour transmettre son expérience à d'autres diabétiques Plus on apprend sur le diabète, mieux on gère la maladie. Encore merci Clotilde.

  • #Nathalie

    Merci Nathalie c'est un honneur et un réel plaisir de faire cette interview avec toi, merci beaucoup

  • #Clotilde

    Au revoir et prenez soin de vous

  • #Nathalie

    Au revoir tout le monde

  • #Clotilde

    Je te remercie pour ton écoute. Si cet épisode t'a plu, que tu souhaites soutenir le podcast, je t'invite à le partager autour de toi, à t'abonner pour être averti du prochain épisode, à laisser 5 étoiles et un avis sur ta plateforme d'écoute. Tu as la possibilité aussi de me contacter, soit sur mon compte Instagram, soit par e-mail que tu trouveras dans les notes du podcast. Je te dis à très vite pour un nouvel épisode de Vivre le diabète à la recherche de l'équilibre. Prends bien soin de toi.

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Description

Interview de Clotilde Zaggia,  diabétique de type 1, coach santé, du compte Instagram : Merci mon corps.

En tant que micronutritionniste et yogathérapeute, Clotilde apporte un soutien précieux aux personnes atteintes de diabète, les guidant dans la gestion de leur maladie. À travers son compte Instagram @mercimoncorps, elle crée du contenu dédié à la communauté des diabétiques, partageant ainsi son expertise et des conseils sur les réseaux sociaux.

Dans cet épisode :  Clotilde partage avec nous les différentes facettes de sa vie avec le diabète de type 1, détaillant également son engagement professionnel dédié au bien-être des autres personnes atteintes de diabète. Elle expose les divers soutiens qu'elle propose, en mettant l'accent sur les diabétiques de type 1, mais également en incluant les diabétiques de type 2 insulino dépendants ainsi que les parents et leurs enfants.

Elle évoque ses collaborations avec d'autres acteurs impliqués dans l'accompagnement des personnes diabétiques. Les échanges portent également sur ses actualités, ses réseaux sociaux où elle prodigue de nombreux conseils, tout en partageant son quotidien en tant que diabétique de type 1 et en tant qu'« hybride », comme elle affectionne à le dire.😊

Je t’invite à m’écrire par email si tu souhaites partager ton expérience, je serai ravie de partager ton récit dans l'un de mes futurs épisodes, si tu m’y autorises.

Si tu souhaites soutenir le podcast, je t'invite à laisser 5 étoiles et un avis sur Apple Podcast, Spotify ou sur ta plateforme d'écoute préférée !

Cela aide le podcast à parvenir à d'autres personnes concernées par le sujet et à me motiver à produire toujours plus de nouveaux épisodes. Merci ! 😊

Les coordonnées de Clotilde : 

Instagram : @mercimoncorps

Site Internet : https://www.mercimoncorps.com/

Discord espace d’échange entre diabétiques : https://discord.com/invite/4SFyH7ua

Les coordonnées de Diabète alternatives : 

Instagram : @diabete.alternatives

Site Internet : https://diabete-alternatives.com/ 

_______________________

🔵 Me contacter par email : nathalie.vivrelediabete@gmail.com

🔵 S’abonner à ma newsletter sur : https://podcast.ausha.co/vivre-le-diabete 

🔵 Me rejoindre sur Instagram : Nathalie Paoletti et Vivre le diabète 

🔵 Site internet : www.vivrelediabete.fr

______________________

Crédit musique : Xavier Renucci


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • #Nathalie

    Bienvenue sur le podcast Vivre le diabète à la recherche de l'équilibre. Je suis Nathalie, diabétique de type 1 depuis février 2010. Je suis également patient expert et RU, représentante des usagers. Après 10 ans de service dévoué dans une association en lien avec le diabète, j'ai décidé de partir vers de nouvelles aventures. En créant ce podcast, je veux continuer à accompagner les patients diabétiques et à partager mon expérience. En outre, en utilisant mon expertise, je veux t'aider à comprendre que plus tu apprends sur le diabète, mieux tu arrives à le gérer efficacement et à améliorer ta qualité de vie avec cette maladie chronique. Je m'adresse à toi qui viens de déclarer un diabète, à toi qui es diabétique de type 1 ou de type 2, ou à toi qui es en pré-diabète. mais aussi à toi qui soutiens et aides, que tu sois parent ou conjoint, etc. Je m'adresse également à toute personne désireuse de savoir ce qu'est le diabète vu par une patiente diabétique. Je te laisse maintenant avec l'épisode du jour. Je suis heureuse de recevoir aujourd'hui Clotilde Zaggia du compte Instagram Merci Mon Corps, que j'ai connu via ce réseau social et qui réalise énormément de choses pour la communauté des personnes diabétiques. Bonjour Clotilde !

  • #Clotilde

    Bonjour, merci Nathalie de m'accueillir.

  • #Nathalie

    Alors Clotilde, peux-tu te présenter ?

  • #Clotilde

    Oui, bien sûr. Alors, je m'appelle Clotilde, j'ai aujourd'hui 28 ans, bientôt 29 ans. Je suis diabétique de type 1 depuis plus de 15 ans, donc c'est déclaré environ vers mes 13 ans. J'habite entre Genève et la Haute-Savoie, je me déplace beaucoup aussi à Paris et je suis aujourd'hui coach santé, yoga thérapeute, micronutritionniste et j'accompagne les diabétiques de type 1 et de type 2. C'est ce que je fais principalement dans ma vie actuellement.

  • #Nathalie

    Alors, très bien. Est-ce que tu peux nous parler de ton diabète ? Est-ce que tu pourrais nous expliquer comment tu as vécu l'annonce de ta maladie ?

  • #Clotilde

    Oui, bien sûr. Alors moi, j'avais 13 ans, donc tu vois, j'étais une petite jeune fille presque en plein dans l'adolescence. Donc ça s'est plutôt bien passé. J'ai été bien accompagnée. Alors j'ai été un peu marquée par l'annonce parce que ça a pris vraiment plusieurs mois ce qu'on me diagnostique. Au début on pensait que c'était une grippe, que je ne mangeais pas assez, que je commençais à devenir vraiment sur la courbe des anorexiques. Donc c'était un peu critique. Jusqu'au jour où je n'arrivais plus à me lever de mon lit. Et là je commençais à faire des malaises et là on a fait une prise de sang. Et le diagnostic est tombé. J'ai vraiment le souvenir de ma maman qui rentre, en pleurant, parce qu'elle savait très bien, elle est pharmacielle, donc elle sait très bien ce que c'est la maladie. Et puis ensuite, voilà, je suis allée à l'hôpital, comme tout le monde, diagnostic classique, on m'a appris à me piquer, à m'alimenter. Et puis voilà, mais en soi, ça s'est plutôt bien passé. Je n'ai pas été, tu vois, dans le rejet ou dans la colère, ça s'est manifesté beaucoup plus tard. mais dans un premier temps j'ai accepté et j'ai vraiment le souvenir aussi en fait j'étais en pédiatrie il y avait un petit garçon à côté de moi qui lui était atteint de leucémie et qui ne s'en est pas sorti. Donc, pour te dire, moi, ça m'a vite calmée. Je me suis tout de suite dit, bon, elle a quand même plus grave, bien plus grave. Donc, accepte la maladie. Et j'ai toujours pensé à ce petit garçon et je pense toujours à lui aujourd'hui. Et je pense que ça me permet parfois de relativiser un petit peu.

  • #Nathalie

    Oui, c'est ça. Relativiser, c'est important. Quand on est diabétique, c'est vrai que cette maladie, elle est énorme. Mais franchement, je n'ose pas dire ce que je pense dans le sens où je ne voudrais pas heurter, mais... c'est presque une chance d'avoir que le diabète ouais c'est clair c'est énorme et il y a eu une évolution comment tu as vécu ça est-ce qu'il y a eu de la colère plus tard est-ce que tu as toujours été dans la cible enfin plus ou moins au niveau de l'évolution on parlait de montagne russe la dernière fois dans toutes ces années il y a dû avoir des hauts et vraiment voila et s'il y a eu des bas évidemment.

  • #Clotilde

    Oui oui tout à fait ça n'a pas été toujours équilibré je le dis très honnêtement sur les réseaux je n'ai pas toujours été équilibré au niveau de mon diabète. Il y a eu toute la phase d'adolescence où je m'en occupais, mais je ne faisais pas non plus très attention. J'ai vécu aussi à l'étranger, au Japon. Donc là, je profitais à fond de mon voyage et je laissais un peu de diabète de côté. Après, j'étais dans cette période, comme tout le monde, dans la vingtaine, à recherche identitaire. Je faisais attention aussi à mon apparence, mon poids. Donc forcément avec le diabète, c'est difficile de perdre du poids. quand le diabète n'est pas très bien équilibré, avec les hypos, l'insuline résistante. Donc là, j'ai commencé à être un peu en colère contre la maladie parce que je ne pouvais pas me réguler comme je voulais. Mais c'était vraiment surtout au niveau de l'apparence physique. Je suis tombée dans des extrêmes où j'ai une phase aussi un peu d'orthoréxie. Je ne sais pas si tu sais ce que c'est. Non. C'est quand tu es obsédée par l'alimentation saine, à faire beaucoup de sport. Je suis vraiment tombée un peu dans cette phase j'ai eu aussi cette phase où je faisais beaucoup la fête où je prenais pas vraiment soin de moi je faisais toujours du sport régulièrement je faisais plus ou moins attention à ce que je mangeais mais le week-end je faisais beaucoup la fête parce que j'ai vécu à Paris aussi plusieurs années et voilà j'ai expérimenté j'ai fait un peu tout ce que j'avais à faire avec toujours le diabète et je m'en occupais mais pas vraiment même si je faisais toujours attention quand même je ne m'étais jamais en situation de danger mais c'est vrai que l'équilibre n'a pas toujours été là je suis montée à 10 Hémoglobines c'était très compliqué je sortais de chez la diabéto en pleurant j'ai des souvenirs quand même assez difficiles avec le diabète mais je n'ai jamais eu de gros malaises où j'ai jamais fini, quoique si j'ai fini à l'hôpital une fois à cause du diabète mais sinon sinon je pense que j'ai plus ou moins gérer malgré tu vois tout ce que dans toutes les aventures où je m'aventurais justement je pense que j'ai quand même que j'ai gérée entre guillemets.

  • #Nathalie

    Et il y a eu un déclic qu'as-tu mis en place pour la gestion de la maladie ?

  • #Clotilde

    Là, on rentre dans le plus personnel et j'en parle très ouvertement. Comme je te l'ai dit, j'ai vécu plusieurs années à Paris. et j'étais dans un milieu dans la mode en fait je travaillais dans la mode en tant qu'attachée de presse pour des marques de designers japonais et donc c'est un milieu où on sortait beaucoup il y avait beaucoup d'événements j'étais aussi beaucoup dans le milieu de la techno donc je faisais beaucoup la fête j'étais un garçon qui mutait aussi. Donc voilà, on était beaucoup dans ce milieu. Donc c'est à ce moment-là où je ne prenais pas vraiment soin de moi. Et il y a eu une rupture, justement, avec ce garçon, qui, je pense, a été en fait une rupture dans ma vie, en général, en toute façon, les relations, quand ça se termine, moi, je le vois vraiment comme un cycle qui se termine pour laisser place à un autre cycle. Il y a eu le décès aussi de mon beau-père qui a eu un cancer et qui était comme mon papa. Il était comme mon papa. Donc ça aussi, j'ai eu un gros choc. en fait si tu veux suite à ma rupture à Paris je suis revenue en Haute-Savoie parce que voilà j'en pouvais plus de Paris il y a eu cette rupture et je suis revenue en Haute-Savoie avec mon beau-père qui avait un cancer qui était hospitalisé à la maison donc voilà j'ai eu avec ma maman la maladie aussi de très près et puis moi j'étais complètement en dépression j'étais complètement à la masse avec tous ces événements et pour m'en sortir j'ai plongé un petit peu dans le yoga, dans la philosophie du yoga, j'ai commencé à prendre soin de moi à mieux m'alimenter j'ai commencé à moins faire la fête, j'ai ralenti un petit peu tout ça et puis en fait je me suis formée je me suis rapprochée de personnes plus saines aussi pour moi et en fait ça s'est fait de manière un petit peu naturelle même si il y a eu ces deux gros chocs un peu émotionnels, la rupture et le dessin de mon beau-père et je pense que c'est suite à ça où je me suis dit ok il faut vraiment que je prenne soin de moi parce que ça n'allait vraiment pas quoi

  • #Nathalie

    et du coup tu t'es formée donc tu es coach en santé micronutritionniste et yoga thérapeute est-ce que tu peux nous en dire plus ?

  • #Clotilde

    et que j'aime bien au final cette dénomination. Donc je me suis formée à la yoga-thérapie, donc j'ai fait l'école nationale française des professeurs de yoga, donc pendant trois ans, et en parallèle, donc ça c'est le cursus un petit peu classique, où tu vois toutes les techniques pour réguler le système nerveux, tout le côté postural, tout le côté respiratoire, on aborde aussi beaucoup la yurveda, toute la sensation. Et puis en parallèle, je me suis formée à la yoga thérapie avec Alia à Genève. Donc ça, c'est plutôt, on a plus abordé l'ayurveda, la lémanfession, des postures clés pour vraiment accompagner les personnes de manière individuelle. Le yoga, les cursus de yoga, c'est plutôt pour... classique, j'entends. Moi, j'ai fait vraiment classique Atta Yoga. C'est plutôt pour donner des cours collectifs. Alors que Yoga Therapy, c'est une approche plus individualisée. C'est ça, moi, qui me plaisait. Donc, je me suis formée à ça pendant trois ans ici. J'ai passé aussi un diplôme de coach en bien-être et nutrition qui, je pense, pour moi, n'était pas assez complet, même si j'ai appris quand même beaucoup d'outils pour apprendre à coacher les personnes, à leur faire changer les habitudes. C'est ça, dans le coaching, on part d'un point A pour aller à un point B. mais ce n'était pas assez complet et je me suis ensuite formée à la micronutrition à Genève chez Aptiméa où là on a vu on a revu un petit peu tous ces physios, patos tout ce niveau des macros, micronutriments toutes ces complémentations aussi comment optimiser ses fonctions physiques et physiologiques pour un mieux-être et donc j'ai commencé si tu veux à exercer avec toutes ces casquettes je jonglais un peu avec tous ces outils et au fur et à mesure j'ai créé un peu ma méthode d'accompagnement qui n'est propre mais comme tous les thérapeutes et je me suis vraiment spécialisée mais au final depuis un peu plus d'un an pour les personnes diabétiques mais pendant plusieurs années j'exerçais pour les personnes qui n'étaient pas forcément diabétiques mais qui avaient des problèmes inflammatoires d'infilarie pour être en distance, pour être digestif aussi. Et puis après, j'ai passé le cap et je me suis dit, bon, je vais me... Je vais me lancer pour vraiment accompagner les personnes comme moi au final parce que je me sentais à l'aise de le faire et qu'après toutes ces expérimentations, ces formations, ces accompagnements, j'ai vraiment très bien équilibré mon diabète à côté et j'ai envie de partager tous ces outils et de partager tout ce qui m'a aidée.

  • #Nathalie

    on voit bien moi je comprends que du coup tu t'es plus rapprochée vers les diabétiques je suppose que ça t'a fait du bien aussi à toi oui,

  • #Clotilde

    ouais c'est sûr de pouvoir aider oui oui tu te sens utile et puis juste même moi les accompagnements ce que je partage sur les réseaux ça me fait tellement du bien de me sentir aussi avec des personnes comme moi c'est clair que il y a aussi de l'aide mais moi j'en reçois aussi beaucoup au final c'est clair

  • #Nathalie

    Oui, c'est considérable de faire ça entre personnes qui ont la même pathologie. Et puis l'accompagnement des patients ressources, des patients entre pairs. ça donne une force ça donne notre maladie, on arrive mieux à elle aussi à l'accompagner, à la gérer franchement c'est formidable tout ça

  • #Clotilde

    Oui, tout à fait et tu te sens vraiment comprise parce que même si tu en parles à ton entourage, ta famille, tes amis il n'y a que un diabétique un suédo-dépendant qui va savoir ce que c'est vraiment une hypoglycémie au niveau de son corps, une hyperglycémie les hauts, les bas tu vois en fait quand tu quittes les réseaux ou quand tu es chez toi, en fait tu es seule avec ta maladie et tu as beau en parler autour de toi honnêtement que des personnes comme toi qui vont vraiment comprendre ce que c'est parce que tu le ressens vraiment dans ton corps quoi tout à fait,

  • #Nathalie

    c'est clair ça c'est clair, t'es vraiment seule avec toi-même ouais Justement, pour tous ces accompagnements que tu proposes aux personnes diabétiques, le public, c'est tous les diabétiques, c'est-à-dire diabétiques de type 1, de type 2, tu fais les enfants aussi. Si tu peux nous expliquer, si tu peux nous dire quelques mots sur tes accompagnements.

  • #Clotilde

    Oui, bien sûr. Principalement, je ne vais pas te mentir, les personnes qui viennent me voir, c'est plutôt des personnes diabétiques de type 1 parce que je pense qu'il y a aussi cet effet un peu miroir. Elles se reconnaissent peut-être en moi, ce que je vais partager aussi sur les réseaux. Donc effectivement, il y a plus des personnes de type 1. Après, il y a quand même aussi des personnes de type 2 qui sont insulino-dépendantes. Il y a aussi des personnes qui ont des problèmes d'insulino-résistance. d'inflammation, comme je te l'ai dit tout à l'heure, qui viennent aussi me voir, mais majoritairement, ça reste des personnes type 1 ou type 2 qui se sont transformées au final en maladies irréversibles, en suines indépendantes. Ensuite, j'accompagne aussi des familles, des enfants. On a fait un accompagnement que j'ai officialisé il n'y a pas longtemps. J'accompagne les parents, les enfants. C'est très beau d'ailleurs. Je suis très, très contente d'avoir lancé ces accompagnements. Il se passe vraiment des très belles choses. Je vois comme les parents peuvent être perdus, tristes, face à un diagnostic qui paraît tellement injuste quand ça touche un enfant. Et donc, du coup, j'accompagne aussi les familles. Et puis, voilà.

  • #Nathalie

    Ces accompagnements, ils se formalisent comment ?

  • #Clotilde

    alors j'ai plusieurs accompagnements il y en a un qui s'appelle Back on track c'est un accompagnement sur un mois où tu as trois séances la première on va faire un bilan micronutritionnel ça dure une heure et demie donc moi j'analyse vraiment la personne que j'ai en face de moi je lui envoie aussi un questionnaire très poussé pour faire son bilan et puis je lui donne accès et puis... Lors de la première séance, on va mettre en place ensemble une feuille de route, comme un protocole, mais je n'aime pas ce nom parce qu'on n'est pas à l'hôpital et je ne suis pas bien vétologue. C'est une feuille de route où on va revoir tous les piliers d'hygiène de vie, alimentation, accès au physique, régulation du système nerveux, sommeil, complémentation. Et puis on va aborder tous ces points. et puis on va mettre ensemble des nouvelles habitudes, des nouvelles stratégies pour arriver justement à l'objectif de la personne. Ensuite il y a une séance aussi de yoga-thérapie, on travaille beaucoup la respiration, les postures, toute la régulation du système nerveux, parce qu'on sait que quand on a un système nerveux dérégulé, ça impacte les glycémies, ça impacte son bien-être, ça impacte ses relations, beaucoup de choses, beaucoup de mécanismes physiologiques. donc voilà moi j'aime aussi beaucoup les personnes à venir se calmer un petit peu travailler sur les peurs liées au diabète l'anxiété, toute la partie stress on sait que c'est vraiment une partie qui est énorme, la charge mentale avec le diabète elle est vraiment énorme au quotidien donc moi j'accompagne sur ce plan là et puis après il y a une séance bilan donc ça c'est pour Back on Track, c'est sur un mois sinon il y a un autre accompagnement c'est sur trois mois donc c'est à peu près le même accompagnement on sortit mon dossier sur 3 mois on va sur plusieurs séances, il y a plusieurs pratiques je donne aussi des documents et je suis la personne vraiment on a un dossier partagé où je lui écris des exercices à faire je suis un peu les améliorations les ressentis, elles ont accès aussi à un groupe WhatsApp avec moi où elles peuvent me poser toutes les questions qu'elles veulent donc je les coach aussi un peu au quotidien voilà ça c'est pour les adultes et les accompagnements par enfant c'est sur deux mois et c'est un peu le même principe sauf que forcément c'est modelé pour des parents et des enfants donc j'ai toujours vu cet accompagnement pour que ça soit adapté mais voilà je vais pas rentrer non plus trop dans les détails du but c'est pas que je te je te fasse la com de tout ce que je fais mais

  • #Nathalie

    voilà en gros comment ça se passe non mais c'est important c'est important de de savoir voilà en gros comme tu dis de savoir et tu es en présentiel tu es en en visio alors principalement c'est en visio comme ça je je

  • #Clotilde

    peux travailler avec n'importe qui j'ai des personnes qui sont au Canada à Tahiti à l'autre bout du monde et puis on peut on se calme selon le le le décalage horaire bien sûr mais au moins c'est possible après j'ai beaucoup de personnes surtout en France qui sont un peu n'importe où au final et on peut le faire en visio et puis les personnes qui sont dans ma région j'ai un petit studio aussi chez moi de yoga ou une salle où on peut se poser, parler ou pratiquer et j'accueille aussi parfois des personnes chez moi, ça dépend ok

  • #Nathalie

    et puis je sais que tu collabores beaucoup avec de nombreuses personnes qui comme toi accompagnent les patients est-ce que c'est important aussi de créer ces collaborations ?

  • #Clotilde

    oui bien sûr bien sûr parce que je trouve qu'en France alors moi qui débarque depuis un peu plus d'un an comme je te l'ai dit au final les accompagnements pour dialectique de type 1 il y en a presque pas il y a Aliriane qui fait ça il y a moi il y a pas grand monde vraiment Naturo et Coach Santé on est un peu les deux à faire ça, après il y a plein de Naturo qui sont vraiment géniaux, des micronutritionnistes, qui vont faire un peu... qui touchent un petit peu à tout et qui peuvent aussi traiter le diabète de type 1. Alors, pas le traiter, mais l'accompagner. Mais tu vois, qui sont vraiment, vraiment spécialisés au diabète de type 1, il n'y a pas grand monde. Il y a Célia aussi. Célia qui a... Je crois qu'elle est remontée à Paris, c'est natureau. Mais pareil, je crois qu'elle n'est pas spécialisée que des théants. Mais tu vois, il n'y a pas beaucoup de personnes au final. et je pense que plutôt que faire nos trucs un peu dans nos coins et bien allier nos forces et aider le plus de personnes avoir un impact sur le plus de personnes je pense que c'est primordial et très important ce qu'on a fait avec Diabète Alternative on s'est mis en collaboration avec Aliriam et on a créé une petite société pour faire des accompagnements de groupe et là on réunit diabétologues psychologues aussi, on travaille avec plusieurs personnes. Et pour moi, c'est très, très important de s'associer avec des personnes, travailler main dans la main, parce que, voilà, pour aider le plus de personnes, au final. Et mon approche, comme l'approche d'Alyrian ou une autre personne, parfois ne convient pas et c'est ok, c'est normal. Donc, du coup, de pouvoir proposer aussi un maximum d'approches différentes, je pense que c'est aussi important.

  • #Nathalie

    Tout à fait, c'est important. Et puis en plus, avec Diabète Alternative, vous avez une actue bientôt pour l'année prochaine, enfin pour le début d'année. Donc voilà, si tu veux en dire deux mots quand même, parce que vous le faites tout le long de l'année, une ou deux fois par an.

  • #Clotilde

    Oui, c'est ça. Oui, oui, oui. Et puis là, le prochain, c'est du 24 au 20 février. Non, du 23 janvier, excusez-moi. 23 janvier au 20 février. et c'est une édition donc on propose un programme qui s'appelle Diabète 360 où on fait intervenir psychologues diabétologues diététiciennes anirines et naturopathes moi je propose aussi des outils qui suivent mes pratiques et on accompagne sur tous les piliers de l'hygiène de vie donc alimentation moins activité physique sommeil régulation du système nerveux on travaille beaucoup sur la charge mentale aussi et puis les accompagnements de groupe et c'est ça qui est beau c'est que on a il y a des très beaux liens aussi qui se font parce que les personnes s'entraident aussi ensemble avancent ensemble et il y a aussi quelque chose de très beau dans les accompagnements du groupe

  • #Nathalie

    Le groupe est formé de combien de personnes ?

  • #Clotilde

    ça dépend des éditions la première on était plus d'une vingtaine la deuxième on était 15-16 je crois à peu près et puis là on ne sait pas,

  • #Nathalie

    c'est la troisième édition donc on verra bien c'est clair que ça doit moi je me rappelle mon groupe quand j'ai fait mon insulinothérapie on n'était que 6 dans la structure mais franchement ça rapproche on a fait ça ensemble on est resté 5 jours c'est clair que l'effet de groupe c'est important un groupe de diabétiques, c'est clair que ça, ça fait du bien.

  • #Clotilde

    C'est puissant, hein ? Ça fait du bien.

  • #Nathalie

    Alors, mis à part ça, mis à part le prochain, le prochain groupe, là, avec Diabète Alternative, est-ce que tu as d'autres actus qui arrivent ? Qu'est-ce que tu nous concoctes ? Est-ce qu'il y a des nouvelles choses ?

  • #Clotilde

    alors qu'est-ce que je concocte là je viens de sortir des petits produits aussi c'est des d'ailleurs je les ai fait partir aujourd'hui, jamais super, comme ça c'est génial j'ai adoré voilà j'ai lancé un peu le mouvement, je sais pas si on peut appeler ça un mouvement mais voilà, moi je n'aime pas de nommer en fait alors oui on est avec ce petit pain c'est une maladie mais j'aime plutôt le voir comme une condition un petit peu et puis avec tous ces appareils on ressemble quand même pas mal à des personnes hybrides et un jour j'ai lancé un peu le délire et il y a pas mal de personnes qui m'ont un peu suivie et du coup j'en ai fait tout j'ai créé des petits produits et j'aimerais bien en fait après par la suite pourquoi pas créer des produits un peu plus techniques pour les diabetiques mais qui soient beaux parce que dans le milieu du diabète je trouve qu'à chaque fois les objets c'est pas très efficace honnêtement après voilà c'est mon avis il y a des choses quand même qui sont pas mal qui se font de plus en plus pourquoi pas faire des petits objets Dans les accompagnements, je suis toujours à la recherche de les perfectionner tout le temps, même si là je pense que j'ai quand même une bonne formule qui marche bien, qui aide beaucoup de personnes. donc je vais rester dans là pour l'instant ce que je fais avec Diabetes Alternative ça évolue bien on va normalement aussi être représenté à la FFD en mars donc ça on est trop contentes avec Aliriane de pouvoir participer à ce gros salon vous allez avoir un stand oui mais avec Diabète Santé Diabète Santé c'est avec Thomas Thomas Guest qui nous fait une petite place sur son centre donc on est trop contentes de pouvoir participer là-bas qu'est-ce qui se prépare j'ai aussi ouvert un groupe de paroles oui où tu as participé et puis c'est tous les dimanches une fois par mois le dimanche c'est un service de paroles, c'est gratuit oui entre hybrides et voilà, on discute, il y a des thèmes, souvent je suis accompagnée ou non, soit par une psychologue, soit par une personne qui est lié un petit peu au thème que je vais proposer. Et puis voilà, c'est un espace où on converse, on échange, on dépose. C'est toujours des moments qui sont super forts. J'ai ouvert aussi un Discord pour que les personnes puissent aussi échanger entre elles à l'écrit. Et sachant que sur Discord, il y a aussi cette possibilité de pouvoir échanger en vidéo. donc voilà et puis avec Diabète Alternative on va faire aussi pas mal d'événements le prochain c'est d'ailleurs le 13 janvier on n'a pas communiqué dessus mais c'est une petite info en avant-première c'est le 13 janvier sur diabète et sport et ça sera à Paris donc toi t'es un petit peu loin oui mais un jour,

  • #Nathalie

    un jour viendra oh oui,

  • #Clotilde

    j'espère je vais voir un jour en vrai et du coup le 13 janvier Diabète et Sport c'est un événement avec Diabète Santé on va faire intervenir des sportifs de haut niveau nous on va intervenir aussi avec nos pratiques donc j'en dis pas plus mais il va y avoir ça et on aimerait trop aussi avec Aliriane et ça se prépare aussi de plus en plus pourquoi pas aussi organiser des retraites entre dialectiques, des retraites où on proposerait du yoga, des cours, je sais pas, sur l'alimentation, des cercles de parole, tu vois, trois, quatre jours où on se réunit et puis on est vraiment en présence, parce que c'est bien le visio, mais c'est super, c'est encore mieux de se rencontrer en vrai, donc on est aussi sur ce projet. Donc voilà, tu vois, il y a plein de choses qui se séparent.

  • #Nathalie

    je trouve ça génial surtout le dernier ça me parle beaucoup si tu veux j'ai beaucoup d'endroits magnifiques à te proposer et ouais encore et oui ça pourrait être trop bien encore oui oui il faudrait qu'on en parle il n'y a pas de soucis ça je trouve ça génial en plus On peut te retrouver sur ton compte Instagram, merci mon corps, qui a plus de 8700 followers. Je pense que c'est important que tu sois sur les réseaux sociaux et je pense que ça t'a apporté beaucoup. Est-ce que tu peux nous en dire un mot, si tu veux ? Oui, bien sûr. Alors, c'est vrai que, oui, Instagram, c'est tout un... C'est une histoire... En fait, au début, je m'étais lancée quand j'accompagnais les personnes un peu de manière générale. Et puis, voilà, je me trouvais pas vraiment... Parce que mon approche, elle était très généralisée. J'avais un peu... tout et n'importe qui qui passait un peu par là et au final je ne créais pas quelque chose de vraiment impactant même si je n'ai pas non plus je sais pas si aujourd'hui c'est quelque chose d'impactant mais je pense un peu plus en tout cas qu'avant et je je sais pas, j'étais un peu perdue sur Instagram pourtant j'aime bien, j'ai toujours aimé moi les réseaux sociaux j'adore faire des petits montages, des vidéos bien que ça soit pas mon métier c'est pas une passion mais j'aime bien, j'ai vraiment du plaisir à le faire et puis comme je t'ai dit un jour je me suis lancée je me suis fait aller et puis Je spécialise vraiment le diabète de type 1, principalement, ou alors le diabète insuline au dépendant en tout cas. Et voilà, je me suis lancée, j'ai changé mon nom. Merci mon corps. Pourquoi ? Parce que malgré le diabète, malgré un pancréas qui est défaillant, qui n'a pas toujours la tâche facile au quotidien, le corps c'est quand même une machine extraordinaire. et on a quand même la chance d'avoir la santé, d'avoir aussi des technologies qui nous aident. Et au final, si on apporte au corps, si on respecte les besoins du corps, le corps nous le redonne en échange. Et il n'y a pas plus beau cadeau, je pense, de marcher main dans la main avec le corps, même s'il y a une pathologie existante. Donc voilà, je me suis, comme je t'ai dit, lancé Merci Mon Corps et ça marche plutôt bien, j'ai l'impression. Et puis j'ai vraiment plaisir à le faire. Pour moi, ce n'est pas du tout quelque chose où je me force à créer du contenu, où je me force à faire de la pub, où je me force à faire des stories. Tu vois, c'est naturel. Je le fais vraiment avec plaisir et j'adore. Tous les jours, je discute avec beaucoup de personnes. notamment des outils de part ou insuline dépendante. Et c'est vraiment un beau cadeau au final parce que toutes les personnes qui créent du contenu, souvent c'est un peu pareil, c'est galvoudé chez les créateurs, créatrices de contenu. Alors moi, je ne me vois pas comme ça non plus. Mais c'est vrai que c'est quand même un job à part entière. Toi, tu dois bien le voir avec le podcast. créer des visuels créer des vidéos ça prend du temps c'est du travail C'est un gros boulot. Moi, je n'ai pas été formée à ça. J'ai un peu appris sur le tas. Après, aujourd'hui, il y a plein d'outils, des trucs assez chouettes, Canva et compagnie, qui sont plutôt simples à utiliser. Mais c'est quand même, c'est un boulot. Mais j'ai vraiment plaisir à le faire. Tous les jours, moi, je me prends des petites notes. Je me ça, je pourrais le faire. Sur les réseaux, je pourrais pas. Tu vois, là, je te disais, j'ai fait une grosse hypo nocturne la nuit dernière. et ben là je me suis amusée à faire une petite vidéo dessus que je sortais ce soir ou demain et puis voilà et c'est cool et puis je suis pas à la recherche de la performance ou quoi tu vois moi je suis plus à la recherche du lien de l'échange de naturel c'est naturel ouais voilà je suis pas sur ce qu'on vit de la tête je pense avec les réseaux, les followers pareil les followers qu'est-ce que ça veut dire au final les réseaux et les compagnies c'est ça ce que ça veut dire tu vois enfin pas grand chose au final c'est l'impact que tu vas avoir derrière les personnes que tu vas aider qui ont de l'impact vraiment au final donc moi je m'attache pas trop à ça mais c'est vrai que j'ai plaisir à créer du contenu bah oui t'es toujours contente quand ça marche aussi forcément parce que c'est du travail donc t'as envie que ton travail soit aussi valorisé et puis voilà ouais je...

  • #Clotilde

    ouais j'ai vraiment beaucoup de plaisir à faire ça puis en plus moi ce que j'aime bien c'est que c'est très positif ouais tu donnes des en plus tu donnes beaucoup beaucoup de contenu sur ce que tu es sur ce que tu même sur ton métier tu donnes des ressources et je trouve ça très bien puis on le voit les gens quand ils te répondent on voit bien que tu aides les gens

  • #Nathalie

    pour moi c'est important tu vois de créer du contenu gratuit ça fait partie aussi de mon métier qui en est pour tout il y a des accompagnements qui sont payants parce qu'il faut bien que je me nourris à la fin du mois et que je fasse mais il y a aussi beaucoup de contenu gratuit comme ça tout le monde s'y retrouve un petit peu et donc c'est important pour moi de proposer ces ressources après oui c'est du travail derrière c'est du temps c'est de la recherche mais j'ai vraiment plaisir à le faire et oui pour ce message positif quand j'ai débarqué un peu sur Instagram quand je me suis renseignée sur les comptes de diabète à part quelques-uns, je trouvais que c'était très négatif. Quand j'allais, et du coup, j'ai arrêté un peu de suivre ces cons parce que ça me mettait, tu vois, limite une boule au ventre de voir des personnes qui partagent un peu leurs plaintes. Alors, je comprends, ça fait du bien. C'est clair, moi aussi, parfois, j'aime bien me plaindre aussi. Mais quand c'est toujours, toujours ça, moi, je suis avec eux, j'ai ça, et pourquoi moi, non ? Moi, ça me saoule. Honnêtement, ça me gâle. Je veux m'éloigner, moi, de ce genre de contenu, de ce genre de personnes. Et c'est sans aucun jugement. C'est juste que moi, c'est plus ce que je veux suivre et voir. Je pense qu'avec une maladie, on a besoin de... de messages positifs qui nous drive vers le haut et qui nous poussent à avancer, même si on n'est pas toujours au mieux. C'est sans prenez quelque chose de positif. C'est toxique. On peut toujours être positif. Ce n'est pas ça. C'est de ne pas nier la réalité, mais par contre, d'être proactif, proactif derrière, et puis de se dire, la vie continue, de toute façon, on n'a pas le choix. donc c'est soit tu te plains toute ta vie et puis t'avances et puis au final t'auras une vie malheureuse ou soit t'acceptes ta condition et puis t'avances et t'essayes de voir du positif dans même les plus petites choses même les choses les plus simples et

  • #Clotilde

    puis ça aide je pense que c'est ouais ça aide ça aide de voir que ça existe de voir que c'est possible le truc il est là c'est l'exemple aussi

  • #Nathalie

    de montrer aux autres que ce que tu fais et grâce à ce que tu fais c'est possible d'être d'être malade en bonne santé je vais dire ouais ouais c'est ça et oui oui et avec des choses simples honnêtement moi j'ai pas des méthodes miraculeuses j'ai pas des je vais te faire faire un régime drastique tu vas manger du jus de brocoli tous les matins et faire je sais pas quoi derrière c'est pas du tout ça c'est des choses simples qui sont accessibles. Et de toute façon, dès que dans la santé, dès que tu vois la solution miracle ou le truc hyper difficile à mettre en place qui va durer une semaine, t'es sûr que ça va pas tenir ou t'es sûr que c'est des charlatans. ils sont en train d'en parler mais oui oui c'est possible d'être malade mais quand même en bonne santé j'adore dire ça ouais ouais c'est beau c'est vrai parce que la maladie chronique une fois le

  • #Clotilde

    fait de la gérer tous les jours mais à côté de ça on est comme les autres ça se voit pas si on veut que ça se voit pas et puis

  • #Nathalie

    la maladie invisible c'est pour ça qu'il y a aussi beaucoup de souffrance au final c'est pour ça qu'il y a beaucoup de souffrance je pense pas à quelqu'un en fauteuil roulant quand tu vois la maladie il est plus heureux ça aussi il faut la maladie tout court invisible, il y a de la souffrance il y a de la solitude il y a des difficultés à surmonter au quotidien c'est ce qu'on disait au début c'est de relativiser sur la maladie

  • #Clotilde

    puis voilà, l'aide de la communauté moi je trouve qu'on a de la chance de pouvoir s'entraider voilà, quand on voit des choses qui nous arrivent on n'est pas tout seul en fait en fait on n'est pas tout seul on est quand même 4 millions en France ça va aller, enfin pas que de diabétiques de type 1 évidemment enfin 10% de diabétiques de type 1 donc bon, on n'est vraiment pas seul

  • #Nathalie

    ouais ouais c'est cool et puis ça fait du bien quand tu vois ah mais elle aussi elle a passé une merde ou lui aussi il a mangé ça puis après il a fait une énorme hyper glycémie ah bah tiens ça me rappelle moi aussi quand j'ai fait ça ça fait tellement du bien quand je vois ça voilà c'est

  • #Clotilde

    ça ça fait du bien Et puis en fait, je suppose que le fait d'aider les autres, pour toi, ça t'aide aussi en fait. Parce qu'en fait, ça on ne le voit pas, mais tu donnes beaucoup de contenu, tu travailles beaucoup, tu aides beaucoup, mais je suis sûre que ça t'aide à toi aussi. Et ça, il faut que les gens comprennent que c'est l'un et l'autre. C'est dans un double sens. Voilà, je cherchais le mot. En fait, c'est à double sens. Je ne sais pas si tu es d'accord avec ça.

  • #Nathalie

    Alors, c'est oui et non. Ou alors oui, parce que j'échange beaucoup avec des personnes extraordinaires et moi aussi, ça me fait du bien au final. Je me sens entourée quand même dans cette communauté et c'est clair que ça fait du bien quand on a la parole en story et que je me plains, que je balance un coup de gueule, qu'on va me répondre et que par la suite, il va y avoir des conversations hyper intéressantes. Ça fait du bien. j'avoue c'est ouais bien sûr bien sûr puis voilà ce que je te disais tu te sens utile tu te sens tu sens que tu aides moi ça me permet aussi de trouver un sens un peu à ma vie tu vois mine de rien moi je me suis beaucoup cherchée j'ai fait plein de trucs dans ma vie et là je me sens vraiment à ma place et je me sens bien donc ouais ouais c'est clair après parfois je t'avoue qu'il y a quand même des journées difficiles que ce soit en accompagnement, quand tu vois les parents qui pleurent devant toi, ou une adulte, une ou un adulte, qui vont pleurer devant toi, qui vont te déposer aussi des choses assez lourdes, ou quand je reçois des messages, des pavés, des pavés, des personnes qui m'envoient leurs souffrances, tu vois, par message, il y en a beaucoup. Je t'avoue que ça me plombe aussi, mais j'essaye de petit à petit. Je me suis créé une petite armure et j'essaye d'être la plus solide possible pour pouvoir aider en retour. Mais tu vois, il y a des jours moins faciles que d'autres en tout cas, parce qu'on reste quand même dans le milieu du bien-être, de la santé. Forcément, il y a des personnes en France, il y a des personnes qui vivent des choses vraiment difficiles. mais ça je l'ai toujours un petit peu vu et tu vois même en yoga thérapie dans tout ce que j'ai proposé même avant quand je n'étais pas forcément spécialisée diabète de type 1 je donnais aussi un moment c'est une petite phase dans ma vie j'en donne toujours un petit peu mais vraiment pour des cercles proches ou en privé c'était des sessions de breathwork je ne sais pas si tu sais c'est de la respiration pas alterné mais de la respiration comment on appelle ça en français en fait quand tu viens respirer hyper ventilé si tu veux, donc tu donnes des questions en fait c'est pour faire des blocages un peu physiques ou émotionnels puis souvent les personnes elles pleurent, elles déposent des choses elles sont accompagnées pendant plusieurs années aussi des séances comme ça donc je me suis fait je pense une petite carapace en fait quand tu travailles dans le soin et le bien-être, il y a toujours des personnes de toute façon qui vont avoir beaucoup de souffrance, beaucoup de tristesse, beaucoup de colère surtout quand on parle d'une maladie auto-immune, l'injustice ce sentiment il est très très présent beaucoup de colère c'est ce que je vois dans les accompagnements donc voilà, il y a des journées plus difficiles que d'autres

  • #Clotilde

    tu vois et à la fin t'es contente de pouvoir aider à ton échelle ouais ouais ouais c'est sûr que la maladie chronique ne serait-ce que le mot chronique c'est horrible quoi

  • #Nathalie

    tu vois des enfants des petits enfants qui naissent diabétiques il y a une pompe à ton bébé de devoir garder les hippos les huitères le piquer, piquer ton bébé tu l'imagines la souffrance des parents parfois tu dis mais à la limite quand ça t'arrive ado ou adulte tu gères, t'es consciente donc tu peux gérer mais un bébé,

  • #Clotilde

    le sentiment de colère qui va connaître que ça dans sa vie dans le sens il aura pas connu avant alors qu'il y a je ne sais pas si c'est bien ou si ce n'est pas bien, mais c'est vrai que moi aussi, en accompagnant des parents, franchement, moi, c'était le plus dur pour moi. Ce n'est pas pour pouvoir rien faire, en fait, impuissant, sauf de les épauler, de les aider, d'être là, d'être une écoute. Voilà, ça, c'est important. Et puis, toujours, je reviens sur la communauté, c'est vraiment important. d'être entre diabétiques, de savoir que la personne en face de toi comprend ce que tu dis avec deux mots, ça c'est magnifique. Ça c'est magnifique.

  • #Nathalie

    Et comme tu dis, être à l'écoute, ça c'est hyper important. Je pense que tout pérapeu, la personne qui accompagne, c'est vraiment, parfois les personnes, elles ont juste besoin de ça, d'être écoutées. parce que parfois justement c'est une maladie qu'on cache il y a beaucoup de personnes qui cachent qui n'ont pas envie d'en parler et au final mine de rien t'accumules, t'accumules le fait de ne pas en parler et ça t'accumule beaucoup d'émotions j'aime pas parler d'émotions négatives mais beaucoup de choses en tout cas un peu négatives en toi et le fait juste de pouvoir en parler de l'idée sous le sac c'est tellement du bien c'est pour ça que ton Discord tes rendez-vous du dimanche ça

  • #Clotilde

    c'est très important et regarde, il y a du monde donc il y a vraiment un besoin de parler et ça fait tellement... Moi, c'est ce que j'ai remarqué, c'est que les gens, quand on leur donne la parole, ça leur fait tellement du bien et ils ont envie de raconter, de raconter leur vie, parce que tout à l'heure, oui, c'est difficile, c'est lourd, en fait, c'est lourd.

  • #Nathalie

    Eh oui, c'est lourd, c'est lourd à porter et le fait de verbaliser, d'en parler à des personnes qui comprennent, c'est vraiment... le bien que ça fait, la libération je pense que tout le monde a une histoire à raconter surtout quand t'as une maladie chronique t'as encore plus de il n'y a pas de comparaison mais bon il y a quand même des choses à dire Léo il est bas du diabète et de garder tout ça pour soi et de souffrir en silence et il y en a tellement il y a tellement de personnes qui sont hop le diagnostic elles vont à l'hôpital une semaine deux semaines et elles rentrent chez elles

  • #Clotilde

    elles sont seules avec cette maladie il n'y a pas d'accompagnement derrière c'est tellement difficile ça c'est horrible par contre parce qu'en fait avec tout ce qui se passe je pense qu'ils s'en rendent un peu compte le corps médical que nous sommes là parce qu'ils peuvent faire appel à des gens comme toi, des gens comme moi par exemple dans chaque région en fait retrouver des patients qui peuvent aider ne serait-ce que pour expliquer certaines choses. Il m'est arrivé d'avoir des gens qui m'appellent, rester une heure, une heure et demie au téléphone et je leur explique le bœuf à bas. Et ça n'a pas été fait. Ou alors ça a été fait mais tellement vite qu'ils n'ont pas assimilé. Donc franchement, je trouve que c'est super qu'il faut les prendre pour... dès qu'ils sortent de l'hôpital, qu'il y ait des patients pour les aider.

  • #Nathalie

    C'est sûr, il y a de plus en plus, comme tu le dis, des réseaux de patients qui se créent, mais pas assez. Je trouve que je retrouve en accompagnement ou sur les réseaux des personnes qui sont complètement... dévastés ou qui ont fait une dépression qui sont tombés dans des TCA tu vois qui n'y arrivent plus et qui arrivent peut-être avec des complications peut-être en burn-out dialectique enfin tu vois c'est un peu mené à des choses graves le fait de ne pas être accompagné en fait

  • #Clotilde

    ça devrait leur être proposé dès la sortie, moi je pense, de l'hôpital, parce qu'en fait, après, tu n'as pas le sentiment de te poser la question, de se dire, est-ce qu'il y a une ressource comme ça dans ma région ? Parce que des associations de patients, il y en a quand même pas mal, il y en a une au moins dans toutes les régions, et on n'y pense pas. Mais parce que, pourquoi y penser en fait, quand tu sors de la déclaration ? par contre si on leur disait si on leur donnait mais ne serait-ce qu'un papier en disant voilà vous avez toutes ces ressources à votre disposition ou ne serait-ce que leur faire une journée dans l'hôpital bon il y a des hôpitaux qui le font attention il ne faut pas non plus il y a des hôpitaux qui le font mais ça devrait être généralisé et puis les médecins devraient être formés aussi à ça à écouter le patient qui peut aider

  • #Nathalie

    Oui, oui, tout à fait. Après, ça évolue. Même moi, avec des internets, on travaille de plus en plus avec des médecins, des hôpitaux, ça commence. Mais il y a quand même encore des médecins, des hôpitaux qui vont être fermés à ça, parce qu'ils vont nous prendre pour des charlatans ou qui sont fermés à ça, tout simplement. Voilà, tu vois. On n'a jamais été confrontés à ça encore, mais ça va arriver. et nous on a juste à leur montrer les résultats des accompagnements surtout qu'avec le diabète tu as des vrais datas tu as des hémoglobines, tu as des pourcentages dans la cible, tu peux leur montrer à eux des vrais datas et le nombre de personnes qu'on a accompagnées il y a des résultats où, je parle pour nous mais les associations, le bien-être que ça crée aussi pour des patients, il y a aussi des résultats, même si c'est pas forcément sur les datas, mais elles peuvent en témoigner quand même parce que ça fait toujours du bien De toute façon, de rencontrer des personnes comme toi, d'échanger, de se faire aider, accompagner...

  • #Clotilde

    oui c'est clair sur des séances d'activité physique par exemple où tu vois bon après c'était sur du diabète de type 2 mais tu vois la personne qui a diminué ses médicaments tu te dis bon d'accord tu as fait le job c'est bon le diabéto il est content tu vois il dit c'est bien vous faites bien ce qu'il faut et tout tout ça parce que tu as été accompagnée et que tu l'as fait avec d'autres diabétiques et du coup tu te dis bah ouais je vais y aller je vais voir les copains enfin voilà quoi c'est ça aussi c'est tout de la maladie il y a plein de belles choses à faire de très belles choses à faire est-ce que tu aurais un dernier mot un dernier conseil quelque chose que tu voudrais dire alors

  • #Nathalie

    s'il y a un dernier mot un conseil c'est de ne pas désespérer pour les personnes qui nous écouteraient qui disent mais moi mon diabète c'est débrisé je ne peux pas avancer, je ne suis pas motivée. Si moi je l'ai fait, si plusieurs autres personnes l'ont fait, toi aussi Nathalie, tout le monde peut le faire. Tout le monde peut le faire. Après, à nuancer aussi, parce qu'on ne part pas tous égaux non plus. Il y a des choses qui sont lors de l'environnement social du pays où on est. Bon là, a priori, il y a des Français qui nous écoutent. mais on a aussi des contraintes externes ça c'est sûr mais en tout cas je pense et j'en suis certaine qu'il y a toujours quand même des petites ressources que ça soit sur internet, que ça soit des associations, que ça soit juste des personnes comme nous qui peuvent nous aider nous accompagner, nous donner même un petit peu de réconfort tu vois, c'est pas forcément et c'est des choses voilà accessibles surtout qu'aujourd'hui avec internet quand même on a accès à beaucoup de ressources donc même une personne qui n'a pas forcément les moyens ou pas je sais pas l'envie d'aller voir quelqu'un face à face, bah même sur internet il y a toujours des petites choses je pense qu'on peut faire pour aller mieux donc voilà, pas désespérer de trouver son approche, cette petite chose justement qui pourrait nous aider à aller mieux voilà, c'est le mot de la fin c'est gentil,

  • #Clotilde

    merci merci Alors, est-ce que tu peux nous dire aussi où est-ce qu'on peut te contacter, sachant que tous tes liens, tous les liens, toutes tes coordonnées seront mises dans les notes de l'épisode ?

  • #Nathalie

    Il y a mon Instagram. J'avoue, je suis très active dessus, comme on en a parlé. Donc, merci mon corps tout attaché. ou alors mon site aussi pour voir un peu ce que je propose marquemontcourt.com et sur le site il y a aussi un petit onglet en haut du site que j'ai rajouté là récemment si vous vous sentez de rejoindre le discord le groupe où tout le monde échange, parle, c'est gratuit c'est accessible à tout le monde donc voilà ok il y a aussi

  • #Clotilde

    Diabète Alternative sur Insta

  • #Nathalie

    Oui, diabète.alternative avec un S où là on propose avec Valériane les accompagnements de groupe

  • #Clotilde

    Super Je te remercie sincèrement Clotilde pour ce moment de partage qui fait un réel plaisir Merci pour tout ce que tu fais pour la communauté et l'espoir que tu donnes grâce à tes accompagnements et tes enseignements Qui mieux qu'un ou qu'une diabétique pour transmettre son expérience à d'autres diabétiques Plus on apprend sur le diabète, mieux on gère la maladie. Encore merci Clotilde.

  • #Nathalie

    Merci Nathalie c'est un honneur et un réel plaisir de faire cette interview avec toi, merci beaucoup

  • #Clotilde

    Au revoir et prenez soin de vous

  • #Nathalie

    Au revoir tout le monde

  • #Clotilde

    Je te remercie pour ton écoute. Si cet épisode t'a plu, que tu souhaites soutenir le podcast, je t'invite à le partager autour de toi, à t'abonner pour être averti du prochain épisode, à laisser 5 étoiles et un avis sur ta plateforme d'écoute. Tu as la possibilité aussi de me contacter, soit sur mon compte Instagram, soit par e-mail que tu trouveras dans les notes du podcast. Je te dis à très vite pour un nouvel épisode de Vivre le diabète à la recherche de l'équilibre. Prends bien soin de toi.

Description

Interview de Clotilde Zaggia,  diabétique de type 1, coach santé, du compte Instagram : Merci mon corps.

En tant que micronutritionniste et yogathérapeute, Clotilde apporte un soutien précieux aux personnes atteintes de diabète, les guidant dans la gestion de leur maladie. À travers son compte Instagram @mercimoncorps, elle crée du contenu dédié à la communauté des diabétiques, partageant ainsi son expertise et des conseils sur les réseaux sociaux.

Dans cet épisode :  Clotilde partage avec nous les différentes facettes de sa vie avec le diabète de type 1, détaillant également son engagement professionnel dédié au bien-être des autres personnes atteintes de diabète. Elle expose les divers soutiens qu'elle propose, en mettant l'accent sur les diabétiques de type 1, mais également en incluant les diabétiques de type 2 insulino dépendants ainsi que les parents et leurs enfants.

Elle évoque ses collaborations avec d'autres acteurs impliqués dans l'accompagnement des personnes diabétiques. Les échanges portent également sur ses actualités, ses réseaux sociaux où elle prodigue de nombreux conseils, tout en partageant son quotidien en tant que diabétique de type 1 et en tant qu'« hybride », comme elle affectionne à le dire.😊

Je t’invite à m’écrire par email si tu souhaites partager ton expérience, je serai ravie de partager ton récit dans l'un de mes futurs épisodes, si tu m’y autorises.

Si tu souhaites soutenir le podcast, je t'invite à laisser 5 étoiles et un avis sur Apple Podcast, Spotify ou sur ta plateforme d'écoute préférée !

Cela aide le podcast à parvenir à d'autres personnes concernées par le sujet et à me motiver à produire toujours plus de nouveaux épisodes. Merci ! 😊

Les coordonnées de Clotilde : 

Instagram : @mercimoncorps

Site Internet : https://www.mercimoncorps.com/

Discord espace d’échange entre diabétiques : https://discord.com/invite/4SFyH7ua

Les coordonnées de Diabète alternatives : 

Instagram : @diabete.alternatives

Site Internet : https://diabete-alternatives.com/ 

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🔵 Me contacter par email : nathalie.vivrelediabete@gmail.com

🔵 S’abonner à ma newsletter sur : https://podcast.ausha.co/vivre-le-diabete 

🔵 Me rejoindre sur Instagram : Nathalie Paoletti et Vivre le diabète 

🔵 Site internet : www.vivrelediabete.fr

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Crédit musique : Xavier Renucci


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • #Nathalie

    Bienvenue sur le podcast Vivre le diabète à la recherche de l'équilibre. Je suis Nathalie, diabétique de type 1 depuis février 2010. Je suis également patient expert et RU, représentante des usagers. Après 10 ans de service dévoué dans une association en lien avec le diabète, j'ai décidé de partir vers de nouvelles aventures. En créant ce podcast, je veux continuer à accompagner les patients diabétiques et à partager mon expérience. En outre, en utilisant mon expertise, je veux t'aider à comprendre que plus tu apprends sur le diabète, mieux tu arrives à le gérer efficacement et à améliorer ta qualité de vie avec cette maladie chronique. Je m'adresse à toi qui viens de déclarer un diabète, à toi qui es diabétique de type 1 ou de type 2, ou à toi qui es en pré-diabète. mais aussi à toi qui soutiens et aides, que tu sois parent ou conjoint, etc. Je m'adresse également à toute personne désireuse de savoir ce qu'est le diabète vu par une patiente diabétique. Je te laisse maintenant avec l'épisode du jour. Je suis heureuse de recevoir aujourd'hui Clotilde Zaggia du compte Instagram Merci Mon Corps, que j'ai connu via ce réseau social et qui réalise énormément de choses pour la communauté des personnes diabétiques. Bonjour Clotilde !

  • #Clotilde

    Bonjour, merci Nathalie de m'accueillir.

  • #Nathalie

    Alors Clotilde, peux-tu te présenter ?

  • #Clotilde

    Oui, bien sûr. Alors, je m'appelle Clotilde, j'ai aujourd'hui 28 ans, bientôt 29 ans. Je suis diabétique de type 1 depuis plus de 15 ans, donc c'est déclaré environ vers mes 13 ans. J'habite entre Genève et la Haute-Savoie, je me déplace beaucoup aussi à Paris et je suis aujourd'hui coach santé, yoga thérapeute, micronutritionniste et j'accompagne les diabétiques de type 1 et de type 2. C'est ce que je fais principalement dans ma vie actuellement.

  • #Nathalie

    Alors, très bien. Est-ce que tu peux nous parler de ton diabète ? Est-ce que tu pourrais nous expliquer comment tu as vécu l'annonce de ta maladie ?

  • #Clotilde

    Oui, bien sûr. Alors moi, j'avais 13 ans, donc tu vois, j'étais une petite jeune fille presque en plein dans l'adolescence. Donc ça s'est plutôt bien passé. J'ai été bien accompagnée. Alors j'ai été un peu marquée par l'annonce parce que ça a pris vraiment plusieurs mois ce qu'on me diagnostique. Au début on pensait que c'était une grippe, que je ne mangeais pas assez, que je commençais à devenir vraiment sur la courbe des anorexiques. Donc c'était un peu critique. Jusqu'au jour où je n'arrivais plus à me lever de mon lit. Et là je commençais à faire des malaises et là on a fait une prise de sang. Et le diagnostic est tombé. J'ai vraiment le souvenir de ma maman qui rentre, en pleurant, parce qu'elle savait très bien, elle est pharmacielle, donc elle sait très bien ce que c'est la maladie. Et puis ensuite, voilà, je suis allée à l'hôpital, comme tout le monde, diagnostic classique, on m'a appris à me piquer, à m'alimenter. Et puis voilà, mais en soi, ça s'est plutôt bien passé. Je n'ai pas été, tu vois, dans le rejet ou dans la colère, ça s'est manifesté beaucoup plus tard. mais dans un premier temps j'ai accepté et j'ai vraiment le souvenir aussi en fait j'étais en pédiatrie il y avait un petit garçon à côté de moi qui lui était atteint de leucémie et qui ne s'en est pas sorti. Donc, pour te dire, moi, ça m'a vite calmée. Je me suis tout de suite dit, bon, elle a quand même plus grave, bien plus grave. Donc, accepte la maladie. Et j'ai toujours pensé à ce petit garçon et je pense toujours à lui aujourd'hui. Et je pense que ça me permet parfois de relativiser un petit peu.

  • #Nathalie

    Oui, c'est ça. Relativiser, c'est important. Quand on est diabétique, c'est vrai que cette maladie, elle est énorme. Mais franchement, je n'ose pas dire ce que je pense dans le sens où je ne voudrais pas heurter, mais... c'est presque une chance d'avoir que le diabète ouais c'est clair c'est énorme et il y a eu une évolution comment tu as vécu ça est-ce qu'il y a eu de la colère plus tard est-ce que tu as toujours été dans la cible enfin plus ou moins au niveau de l'évolution on parlait de montagne russe la dernière fois dans toutes ces années il y a dû avoir des hauts et vraiment voila et s'il y a eu des bas évidemment.

  • #Clotilde

    Oui oui tout à fait ça n'a pas été toujours équilibré je le dis très honnêtement sur les réseaux je n'ai pas toujours été équilibré au niveau de mon diabète. Il y a eu toute la phase d'adolescence où je m'en occupais, mais je ne faisais pas non plus très attention. J'ai vécu aussi à l'étranger, au Japon. Donc là, je profitais à fond de mon voyage et je laissais un peu de diabète de côté. Après, j'étais dans cette période, comme tout le monde, dans la vingtaine, à recherche identitaire. Je faisais attention aussi à mon apparence, mon poids. Donc forcément avec le diabète, c'est difficile de perdre du poids. quand le diabète n'est pas très bien équilibré, avec les hypos, l'insuline résistante. Donc là, j'ai commencé à être un peu en colère contre la maladie parce que je ne pouvais pas me réguler comme je voulais. Mais c'était vraiment surtout au niveau de l'apparence physique. Je suis tombée dans des extrêmes où j'ai une phase aussi un peu d'orthoréxie. Je ne sais pas si tu sais ce que c'est. Non. C'est quand tu es obsédée par l'alimentation saine, à faire beaucoup de sport. Je suis vraiment tombée un peu dans cette phase j'ai eu aussi cette phase où je faisais beaucoup la fête où je prenais pas vraiment soin de moi je faisais toujours du sport régulièrement je faisais plus ou moins attention à ce que je mangeais mais le week-end je faisais beaucoup la fête parce que j'ai vécu à Paris aussi plusieurs années et voilà j'ai expérimenté j'ai fait un peu tout ce que j'avais à faire avec toujours le diabète et je m'en occupais mais pas vraiment même si je faisais toujours attention quand même je ne m'étais jamais en situation de danger mais c'est vrai que l'équilibre n'a pas toujours été là je suis montée à 10 Hémoglobines c'était très compliqué je sortais de chez la diabéto en pleurant j'ai des souvenirs quand même assez difficiles avec le diabète mais je n'ai jamais eu de gros malaises où j'ai jamais fini, quoique si j'ai fini à l'hôpital une fois à cause du diabète mais sinon sinon je pense que j'ai plus ou moins gérer malgré tu vois tout ce que dans toutes les aventures où je m'aventurais justement je pense que j'ai quand même que j'ai gérée entre guillemets.

  • #Nathalie

    Et il y a eu un déclic qu'as-tu mis en place pour la gestion de la maladie ?

  • #Clotilde

    Là, on rentre dans le plus personnel et j'en parle très ouvertement. Comme je te l'ai dit, j'ai vécu plusieurs années à Paris. et j'étais dans un milieu dans la mode en fait je travaillais dans la mode en tant qu'attachée de presse pour des marques de designers japonais et donc c'est un milieu où on sortait beaucoup il y avait beaucoup d'événements j'étais aussi beaucoup dans le milieu de la techno donc je faisais beaucoup la fête j'étais un garçon qui mutait aussi. Donc voilà, on était beaucoup dans ce milieu. Donc c'est à ce moment-là où je ne prenais pas vraiment soin de moi. Et il y a eu une rupture, justement, avec ce garçon, qui, je pense, a été en fait une rupture dans ma vie, en général, en toute façon, les relations, quand ça se termine, moi, je le vois vraiment comme un cycle qui se termine pour laisser place à un autre cycle. Il y a eu le décès aussi de mon beau-père qui a eu un cancer et qui était comme mon papa. Il était comme mon papa. Donc ça aussi, j'ai eu un gros choc. en fait si tu veux suite à ma rupture à Paris je suis revenue en Haute-Savoie parce que voilà j'en pouvais plus de Paris il y a eu cette rupture et je suis revenue en Haute-Savoie avec mon beau-père qui avait un cancer qui était hospitalisé à la maison donc voilà j'ai eu avec ma maman la maladie aussi de très près et puis moi j'étais complètement en dépression j'étais complètement à la masse avec tous ces événements et pour m'en sortir j'ai plongé un petit peu dans le yoga, dans la philosophie du yoga, j'ai commencé à prendre soin de moi à mieux m'alimenter j'ai commencé à moins faire la fête, j'ai ralenti un petit peu tout ça et puis en fait je me suis formée je me suis rapprochée de personnes plus saines aussi pour moi et en fait ça s'est fait de manière un petit peu naturelle même si il y a eu ces deux gros chocs un peu émotionnels, la rupture et le dessin de mon beau-père et je pense que c'est suite à ça où je me suis dit ok il faut vraiment que je prenne soin de moi parce que ça n'allait vraiment pas quoi

  • #Nathalie

    et du coup tu t'es formée donc tu es coach en santé micronutritionniste et yoga thérapeute est-ce que tu peux nous en dire plus ?

  • #Clotilde

    et que j'aime bien au final cette dénomination. Donc je me suis formée à la yoga-thérapie, donc j'ai fait l'école nationale française des professeurs de yoga, donc pendant trois ans, et en parallèle, donc ça c'est le cursus un petit peu classique, où tu vois toutes les techniques pour réguler le système nerveux, tout le côté postural, tout le côté respiratoire, on aborde aussi beaucoup la yurveda, toute la sensation. Et puis en parallèle, je me suis formée à la yoga thérapie avec Alia à Genève. Donc ça, c'est plutôt, on a plus abordé l'ayurveda, la lémanfession, des postures clés pour vraiment accompagner les personnes de manière individuelle. Le yoga, les cursus de yoga, c'est plutôt pour... classique, j'entends. Moi, j'ai fait vraiment classique Atta Yoga. C'est plutôt pour donner des cours collectifs. Alors que Yoga Therapy, c'est une approche plus individualisée. C'est ça, moi, qui me plaisait. Donc, je me suis formée à ça pendant trois ans ici. J'ai passé aussi un diplôme de coach en bien-être et nutrition qui, je pense, pour moi, n'était pas assez complet, même si j'ai appris quand même beaucoup d'outils pour apprendre à coacher les personnes, à leur faire changer les habitudes. C'est ça, dans le coaching, on part d'un point A pour aller à un point B. mais ce n'était pas assez complet et je me suis ensuite formée à la micronutrition à Genève chez Aptiméa où là on a vu on a revu un petit peu tous ces physios, patos tout ce niveau des macros, micronutriments toutes ces complémentations aussi comment optimiser ses fonctions physiques et physiologiques pour un mieux-être et donc j'ai commencé si tu veux à exercer avec toutes ces casquettes je jonglais un peu avec tous ces outils et au fur et à mesure j'ai créé un peu ma méthode d'accompagnement qui n'est propre mais comme tous les thérapeutes et je me suis vraiment spécialisée mais au final depuis un peu plus d'un an pour les personnes diabétiques mais pendant plusieurs années j'exerçais pour les personnes qui n'étaient pas forcément diabétiques mais qui avaient des problèmes inflammatoires d'infilarie pour être en distance, pour être digestif aussi. Et puis après, j'ai passé le cap et je me suis dit, bon, je vais me... Je vais me lancer pour vraiment accompagner les personnes comme moi au final parce que je me sentais à l'aise de le faire et qu'après toutes ces expérimentations, ces formations, ces accompagnements, j'ai vraiment très bien équilibré mon diabète à côté et j'ai envie de partager tous ces outils et de partager tout ce qui m'a aidée.

  • #Nathalie

    on voit bien moi je comprends que du coup tu t'es plus rapprochée vers les diabétiques je suppose que ça t'a fait du bien aussi à toi oui,

  • #Clotilde

    ouais c'est sûr de pouvoir aider oui oui tu te sens utile et puis juste même moi les accompagnements ce que je partage sur les réseaux ça me fait tellement du bien de me sentir aussi avec des personnes comme moi c'est clair que il y a aussi de l'aide mais moi j'en reçois aussi beaucoup au final c'est clair

  • #Nathalie

    Oui, c'est considérable de faire ça entre personnes qui ont la même pathologie. Et puis l'accompagnement des patients ressources, des patients entre pairs. ça donne une force ça donne notre maladie, on arrive mieux à elle aussi à l'accompagner, à la gérer franchement c'est formidable tout ça

  • #Clotilde

    Oui, tout à fait et tu te sens vraiment comprise parce que même si tu en parles à ton entourage, ta famille, tes amis il n'y a que un diabétique un suédo-dépendant qui va savoir ce que c'est vraiment une hypoglycémie au niveau de son corps, une hyperglycémie les hauts, les bas tu vois en fait quand tu quittes les réseaux ou quand tu es chez toi, en fait tu es seule avec ta maladie et tu as beau en parler autour de toi honnêtement que des personnes comme toi qui vont vraiment comprendre ce que c'est parce que tu le ressens vraiment dans ton corps quoi tout à fait,

  • #Nathalie

    c'est clair ça c'est clair, t'es vraiment seule avec toi-même ouais Justement, pour tous ces accompagnements que tu proposes aux personnes diabétiques, le public, c'est tous les diabétiques, c'est-à-dire diabétiques de type 1, de type 2, tu fais les enfants aussi. Si tu peux nous expliquer, si tu peux nous dire quelques mots sur tes accompagnements.

  • #Clotilde

    Oui, bien sûr. Principalement, je ne vais pas te mentir, les personnes qui viennent me voir, c'est plutôt des personnes diabétiques de type 1 parce que je pense qu'il y a aussi cet effet un peu miroir. Elles se reconnaissent peut-être en moi, ce que je vais partager aussi sur les réseaux. Donc effectivement, il y a plus des personnes de type 1. Après, il y a quand même aussi des personnes de type 2 qui sont insulino-dépendantes. Il y a aussi des personnes qui ont des problèmes d'insulino-résistance. d'inflammation, comme je te l'ai dit tout à l'heure, qui viennent aussi me voir, mais majoritairement, ça reste des personnes type 1 ou type 2 qui se sont transformées au final en maladies irréversibles, en suines indépendantes. Ensuite, j'accompagne aussi des familles, des enfants. On a fait un accompagnement que j'ai officialisé il n'y a pas longtemps. J'accompagne les parents, les enfants. C'est très beau d'ailleurs. Je suis très, très contente d'avoir lancé ces accompagnements. Il se passe vraiment des très belles choses. Je vois comme les parents peuvent être perdus, tristes, face à un diagnostic qui paraît tellement injuste quand ça touche un enfant. Et donc, du coup, j'accompagne aussi les familles. Et puis, voilà.

  • #Nathalie

    Ces accompagnements, ils se formalisent comment ?

  • #Clotilde

    alors j'ai plusieurs accompagnements il y en a un qui s'appelle Back on track c'est un accompagnement sur un mois où tu as trois séances la première on va faire un bilan micronutritionnel ça dure une heure et demie donc moi j'analyse vraiment la personne que j'ai en face de moi je lui envoie aussi un questionnaire très poussé pour faire son bilan et puis je lui donne accès et puis... Lors de la première séance, on va mettre en place ensemble une feuille de route, comme un protocole, mais je n'aime pas ce nom parce qu'on n'est pas à l'hôpital et je ne suis pas bien vétologue. C'est une feuille de route où on va revoir tous les piliers d'hygiène de vie, alimentation, accès au physique, régulation du système nerveux, sommeil, complémentation. Et puis on va aborder tous ces points. et puis on va mettre ensemble des nouvelles habitudes, des nouvelles stratégies pour arriver justement à l'objectif de la personne. Ensuite il y a une séance aussi de yoga-thérapie, on travaille beaucoup la respiration, les postures, toute la régulation du système nerveux, parce qu'on sait que quand on a un système nerveux dérégulé, ça impacte les glycémies, ça impacte son bien-être, ça impacte ses relations, beaucoup de choses, beaucoup de mécanismes physiologiques. donc voilà moi j'aime aussi beaucoup les personnes à venir se calmer un petit peu travailler sur les peurs liées au diabète l'anxiété, toute la partie stress on sait que c'est vraiment une partie qui est énorme, la charge mentale avec le diabète elle est vraiment énorme au quotidien donc moi j'accompagne sur ce plan là et puis après il y a une séance bilan donc ça c'est pour Back on Track, c'est sur un mois sinon il y a un autre accompagnement c'est sur trois mois donc c'est à peu près le même accompagnement on sortit mon dossier sur 3 mois on va sur plusieurs séances, il y a plusieurs pratiques je donne aussi des documents et je suis la personne vraiment on a un dossier partagé où je lui écris des exercices à faire je suis un peu les améliorations les ressentis, elles ont accès aussi à un groupe WhatsApp avec moi où elles peuvent me poser toutes les questions qu'elles veulent donc je les coach aussi un peu au quotidien voilà ça c'est pour les adultes et les accompagnements par enfant c'est sur deux mois et c'est un peu le même principe sauf que forcément c'est modelé pour des parents et des enfants donc j'ai toujours vu cet accompagnement pour que ça soit adapté mais voilà je vais pas rentrer non plus trop dans les détails du but c'est pas que je te je te fasse la com de tout ce que je fais mais

  • #Nathalie

    voilà en gros comment ça se passe non mais c'est important c'est important de de savoir voilà en gros comme tu dis de savoir et tu es en présentiel tu es en en visio alors principalement c'est en visio comme ça je je

  • #Clotilde

    peux travailler avec n'importe qui j'ai des personnes qui sont au Canada à Tahiti à l'autre bout du monde et puis on peut on se calme selon le le le décalage horaire bien sûr mais au moins c'est possible après j'ai beaucoup de personnes surtout en France qui sont un peu n'importe où au final et on peut le faire en visio et puis les personnes qui sont dans ma région j'ai un petit studio aussi chez moi de yoga ou une salle où on peut se poser, parler ou pratiquer et j'accueille aussi parfois des personnes chez moi, ça dépend ok

  • #Nathalie

    et puis je sais que tu collabores beaucoup avec de nombreuses personnes qui comme toi accompagnent les patients est-ce que c'est important aussi de créer ces collaborations ?

  • #Clotilde

    oui bien sûr bien sûr parce que je trouve qu'en France alors moi qui débarque depuis un peu plus d'un an comme je te l'ai dit au final les accompagnements pour dialectique de type 1 il y en a presque pas il y a Aliriane qui fait ça il y a moi il y a pas grand monde vraiment Naturo et Coach Santé on est un peu les deux à faire ça, après il y a plein de Naturo qui sont vraiment géniaux, des micronutritionnistes, qui vont faire un peu... qui touchent un petit peu à tout et qui peuvent aussi traiter le diabète de type 1. Alors, pas le traiter, mais l'accompagner. Mais tu vois, qui sont vraiment, vraiment spécialisés au diabète de type 1, il n'y a pas grand monde. Il y a Célia aussi. Célia qui a... Je crois qu'elle est remontée à Paris, c'est natureau. Mais pareil, je crois qu'elle n'est pas spécialisée que des théants. Mais tu vois, il n'y a pas beaucoup de personnes au final. et je pense que plutôt que faire nos trucs un peu dans nos coins et bien allier nos forces et aider le plus de personnes avoir un impact sur le plus de personnes je pense que c'est primordial et très important ce qu'on a fait avec Diabète Alternative on s'est mis en collaboration avec Aliriam et on a créé une petite société pour faire des accompagnements de groupe et là on réunit diabétologues psychologues aussi, on travaille avec plusieurs personnes. Et pour moi, c'est très, très important de s'associer avec des personnes, travailler main dans la main, parce que, voilà, pour aider le plus de personnes, au final. Et mon approche, comme l'approche d'Alyrian ou une autre personne, parfois ne convient pas et c'est ok, c'est normal. Donc, du coup, de pouvoir proposer aussi un maximum d'approches différentes, je pense que c'est aussi important.

  • #Nathalie

    Tout à fait, c'est important. Et puis en plus, avec Diabète Alternative, vous avez une actue bientôt pour l'année prochaine, enfin pour le début d'année. Donc voilà, si tu veux en dire deux mots quand même, parce que vous le faites tout le long de l'année, une ou deux fois par an.

  • #Clotilde

    Oui, c'est ça. Oui, oui, oui. Et puis là, le prochain, c'est du 24 au 20 février. Non, du 23 janvier, excusez-moi. 23 janvier au 20 février. et c'est une édition donc on propose un programme qui s'appelle Diabète 360 où on fait intervenir psychologues diabétologues diététiciennes anirines et naturopathes moi je propose aussi des outils qui suivent mes pratiques et on accompagne sur tous les piliers de l'hygiène de vie donc alimentation moins activité physique sommeil régulation du système nerveux on travaille beaucoup sur la charge mentale aussi et puis les accompagnements de groupe et c'est ça qui est beau c'est que on a il y a des très beaux liens aussi qui se font parce que les personnes s'entraident aussi ensemble avancent ensemble et il y a aussi quelque chose de très beau dans les accompagnements du groupe

  • #Nathalie

    Le groupe est formé de combien de personnes ?

  • #Clotilde

    ça dépend des éditions la première on était plus d'une vingtaine la deuxième on était 15-16 je crois à peu près et puis là on ne sait pas,

  • #Nathalie

    c'est la troisième édition donc on verra bien c'est clair que ça doit moi je me rappelle mon groupe quand j'ai fait mon insulinothérapie on n'était que 6 dans la structure mais franchement ça rapproche on a fait ça ensemble on est resté 5 jours c'est clair que l'effet de groupe c'est important un groupe de diabétiques, c'est clair que ça, ça fait du bien.

  • #Clotilde

    C'est puissant, hein ? Ça fait du bien.

  • #Nathalie

    Alors, mis à part ça, mis à part le prochain, le prochain groupe, là, avec Diabète Alternative, est-ce que tu as d'autres actus qui arrivent ? Qu'est-ce que tu nous concoctes ? Est-ce qu'il y a des nouvelles choses ?

  • #Clotilde

    alors qu'est-ce que je concocte là je viens de sortir des petits produits aussi c'est des d'ailleurs je les ai fait partir aujourd'hui, jamais super, comme ça c'est génial j'ai adoré voilà j'ai lancé un peu le mouvement, je sais pas si on peut appeler ça un mouvement mais voilà, moi je n'aime pas de nommer en fait alors oui on est avec ce petit pain c'est une maladie mais j'aime plutôt le voir comme une condition un petit peu et puis avec tous ces appareils on ressemble quand même pas mal à des personnes hybrides et un jour j'ai lancé un peu le délire et il y a pas mal de personnes qui m'ont un peu suivie et du coup j'en ai fait tout j'ai créé des petits produits et j'aimerais bien en fait après par la suite pourquoi pas créer des produits un peu plus techniques pour les diabetiques mais qui soient beaux parce que dans le milieu du diabète je trouve qu'à chaque fois les objets c'est pas très efficace honnêtement après voilà c'est mon avis il y a des choses quand même qui sont pas mal qui se font de plus en plus pourquoi pas faire des petits objets Dans les accompagnements, je suis toujours à la recherche de les perfectionner tout le temps, même si là je pense que j'ai quand même une bonne formule qui marche bien, qui aide beaucoup de personnes. donc je vais rester dans là pour l'instant ce que je fais avec Diabetes Alternative ça évolue bien on va normalement aussi être représenté à la FFD en mars donc ça on est trop contentes avec Aliriane de pouvoir participer à ce gros salon vous allez avoir un stand oui mais avec Diabète Santé Diabète Santé c'est avec Thomas Thomas Guest qui nous fait une petite place sur son centre donc on est trop contentes de pouvoir participer là-bas qu'est-ce qui se prépare j'ai aussi ouvert un groupe de paroles oui où tu as participé et puis c'est tous les dimanches une fois par mois le dimanche c'est un service de paroles, c'est gratuit oui entre hybrides et voilà, on discute, il y a des thèmes, souvent je suis accompagnée ou non, soit par une psychologue, soit par une personne qui est lié un petit peu au thème que je vais proposer. Et puis voilà, c'est un espace où on converse, on échange, on dépose. C'est toujours des moments qui sont super forts. J'ai ouvert aussi un Discord pour que les personnes puissent aussi échanger entre elles à l'écrit. Et sachant que sur Discord, il y a aussi cette possibilité de pouvoir échanger en vidéo. donc voilà et puis avec Diabète Alternative on va faire aussi pas mal d'événements le prochain c'est d'ailleurs le 13 janvier on n'a pas communiqué dessus mais c'est une petite info en avant-première c'est le 13 janvier sur diabète et sport et ça sera à Paris donc toi t'es un petit peu loin oui mais un jour,

  • #Nathalie

    un jour viendra oh oui,

  • #Clotilde

    j'espère je vais voir un jour en vrai et du coup le 13 janvier Diabète et Sport c'est un événement avec Diabète Santé on va faire intervenir des sportifs de haut niveau nous on va intervenir aussi avec nos pratiques donc j'en dis pas plus mais il va y avoir ça et on aimerait trop aussi avec Aliriane et ça se prépare aussi de plus en plus pourquoi pas aussi organiser des retraites entre dialectiques, des retraites où on proposerait du yoga, des cours, je sais pas, sur l'alimentation, des cercles de parole, tu vois, trois, quatre jours où on se réunit et puis on est vraiment en présence, parce que c'est bien le visio, mais c'est super, c'est encore mieux de se rencontrer en vrai, donc on est aussi sur ce projet. Donc voilà, tu vois, il y a plein de choses qui se séparent.

  • #Nathalie

    je trouve ça génial surtout le dernier ça me parle beaucoup si tu veux j'ai beaucoup d'endroits magnifiques à te proposer et ouais encore et oui ça pourrait être trop bien encore oui oui il faudrait qu'on en parle il n'y a pas de soucis ça je trouve ça génial en plus On peut te retrouver sur ton compte Instagram, merci mon corps, qui a plus de 8700 followers. Je pense que c'est important que tu sois sur les réseaux sociaux et je pense que ça t'a apporté beaucoup. Est-ce que tu peux nous en dire un mot, si tu veux ? Oui, bien sûr. Alors, c'est vrai que, oui, Instagram, c'est tout un... C'est une histoire... En fait, au début, je m'étais lancée quand j'accompagnais les personnes un peu de manière générale. Et puis, voilà, je me trouvais pas vraiment... Parce que mon approche, elle était très généralisée. J'avais un peu... tout et n'importe qui qui passait un peu par là et au final je ne créais pas quelque chose de vraiment impactant même si je n'ai pas non plus je sais pas si aujourd'hui c'est quelque chose d'impactant mais je pense un peu plus en tout cas qu'avant et je je sais pas, j'étais un peu perdue sur Instagram pourtant j'aime bien, j'ai toujours aimé moi les réseaux sociaux j'adore faire des petits montages, des vidéos bien que ça soit pas mon métier c'est pas une passion mais j'aime bien, j'ai vraiment du plaisir à le faire et puis comme je t'ai dit un jour je me suis lancée je me suis fait aller et puis Je spécialise vraiment le diabète de type 1, principalement, ou alors le diabète insuline au dépendant en tout cas. Et voilà, je me suis lancée, j'ai changé mon nom. Merci mon corps. Pourquoi ? Parce que malgré le diabète, malgré un pancréas qui est défaillant, qui n'a pas toujours la tâche facile au quotidien, le corps c'est quand même une machine extraordinaire. et on a quand même la chance d'avoir la santé, d'avoir aussi des technologies qui nous aident. Et au final, si on apporte au corps, si on respecte les besoins du corps, le corps nous le redonne en échange. Et il n'y a pas plus beau cadeau, je pense, de marcher main dans la main avec le corps, même s'il y a une pathologie existante. Donc voilà, je me suis, comme je t'ai dit, lancé Merci Mon Corps et ça marche plutôt bien, j'ai l'impression. Et puis j'ai vraiment plaisir à le faire. Pour moi, ce n'est pas du tout quelque chose où je me force à créer du contenu, où je me force à faire de la pub, où je me force à faire des stories. Tu vois, c'est naturel. Je le fais vraiment avec plaisir et j'adore. Tous les jours, je discute avec beaucoup de personnes. notamment des outils de part ou insuline dépendante. Et c'est vraiment un beau cadeau au final parce que toutes les personnes qui créent du contenu, souvent c'est un peu pareil, c'est galvoudé chez les créateurs, créatrices de contenu. Alors moi, je ne me vois pas comme ça non plus. Mais c'est vrai que c'est quand même un job à part entière. Toi, tu dois bien le voir avec le podcast. créer des visuels créer des vidéos ça prend du temps c'est du travail C'est un gros boulot. Moi, je n'ai pas été formée à ça. J'ai un peu appris sur le tas. Après, aujourd'hui, il y a plein d'outils, des trucs assez chouettes, Canva et compagnie, qui sont plutôt simples à utiliser. Mais c'est quand même, c'est un boulot. Mais j'ai vraiment plaisir à le faire. Tous les jours, moi, je me prends des petites notes. Je me ça, je pourrais le faire. Sur les réseaux, je pourrais pas. Tu vois, là, je te disais, j'ai fait une grosse hypo nocturne la nuit dernière. et ben là je me suis amusée à faire une petite vidéo dessus que je sortais ce soir ou demain et puis voilà et c'est cool et puis je suis pas à la recherche de la performance ou quoi tu vois moi je suis plus à la recherche du lien de l'échange de naturel c'est naturel ouais voilà je suis pas sur ce qu'on vit de la tête je pense avec les réseaux, les followers pareil les followers qu'est-ce que ça veut dire au final les réseaux et les compagnies c'est ça ce que ça veut dire tu vois enfin pas grand chose au final c'est l'impact que tu vas avoir derrière les personnes que tu vas aider qui ont de l'impact vraiment au final donc moi je m'attache pas trop à ça mais c'est vrai que j'ai plaisir à créer du contenu bah oui t'es toujours contente quand ça marche aussi forcément parce que c'est du travail donc t'as envie que ton travail soit aussi valorisé et puis voilà ouais je...

  • #Clotilde

    ouais j'ai vraiment beaucoup de plaisir à faire ça puis en plus moi ce que j'aime bien c'est que c'est très positif ouais tu donnes des en plus tu donnes beaucoup beaucoup de contenu sur ce que tu es sur ce que tu même sur ton métier tu donnes des ressources et je trouve ça très bien puis on le voit les gens quand ils te répondent on voit bien que tu aides les gens

  • #Nathalie

    pour moi c'est important tu vois de créer du contenu gratuit ça fait partie aussi de mon métier qui en est pour tout il y a des accompagnements qui sont payants parce qu'il faut bien que je me nourris à la fin du mois et que je fasse mais il y a aussi beaucoup de contenu gratuit comme ça tout le monde s'y retrouve un petit peu et donc c'est important pour moi de proposer ces ressources après oui c'est du travail derrière c'est du temps c'est de la recherche mais j'ai vraiment plaisir à le faire et oui pour ce message positif quand j'ai débarqué un peu sur Instagram quand je me suis renseignée sur les comptes de diabète à part quelques-uns, je trouvais que c'était très négatif. Quand j'allais, et du coup, j'ai arrêté un peu de suivre ces cons parce que ça me mettait, tu vois, limite une boule au ventre de voir des personnes qui partagent un peu leurs plaintes. Alors, je comprends, ça fait du bien. C'est clair, moi aussi, parfois, j'aime bien me plaindre aussi. Mais quand c'est toujours, toujours ça, moi, je suis avec eux, j'ai ça, et pourquoi moi, non ? Moi, ça me saoule. Honnêtement, ça me gâle. Je veux m'éloigner, moi, de ce genre de contenu, de ce genre de personnes. Et c'est sans aucun jugement. C'est juste que moi, c'est plus ce que je veux suivre et voir. Je pense qu'avec une maladie, on a besoin de... de messages positifs qui nous drive vers le haut et qui nous poussent à avancer, même si on n'est pas toujours au mieux. C'est sans prenez quelque chose de positif. C'est toxique. On peut toujours être positif. Ce n'est pas ça. C'est de ne pas nier la réalité, mais par contre, d'être proactif, proactif derrière, et puis de se dire, la vie continue, de toute façon, on n'a pas le choix. donc c'est soit tu te plains toute ta vie et puis t'avances et puis au final t'auras une vie malheureuse ou soit t'acceptes ta condition et puis t'avances et t'essayes de voir du positif dans même les plus petites choses même les choses les plus simples et

  • #Clotilde

    puis ça aide je pense que c'est ouais ça aide ça aide de voir que ça existe de voir que c'est possible le truc il est là c'est l'exemple aussi

  • #Nathalie

    de montrer aux autres que ce que tu fais et grâce à ce que tu fais c'est possible d'être d'être malade en bonne santé je vais dire ouais ouais c'est ça et oui oui et avec des choses simples honnêtement moi j'ai pas des méthodes miraculeuses j'ai pas des je vais te faire faire un régime drastique tu vas manger du jus de brocoli tous les matins et faire je sais pas quoi derrière c'est pas du tout ça c'est des choses simples qui sont accessibles. Et de toute façon, dès que dans la santé, dès que tu vois la solution miracle ou le truc hyper difficile à mettre en place qui va durer une semaine, t'es sûr que ça va pas tenir ou t'es sûr que c'est des charlatans. ils sont en train d'en parler mais oui oui c'est possible d'être malade mais quand même en bonne santé j'adore dire ça ouais ouais c'est beau c'est vrai parce que la maladie chronique une fois le

  • #Clotilde

    fait de la gérer tous les jours mais à côté de ça on est comme les autres ça se voit pas si on veut que ça se voit pas et puis

  • #Nathalie

    la maladie invisible c'est pour ça qu'il y a aussi beaucoup de souffrance au final c'est pour ça qu'il y a beaucoup de souffrance je pense pas à quelqu'un en fauteuil roulant quand tu vois la maladie il est plus heureux ça aussi il faut la maladie tout court invisible, il y a de la souffrance il y a de la solitude il y a des difficultés à surmonter au quotidien c'est ce qu'on disait au début c'est de relativiser sur la maladie

  • #Clotilde

    puis voilà, l'aide de la communauté moi je trouve qu'on a de la chance de pouvoir s'entraider voilà, quand on voit des choses qui nous arrivent on n'est pas tout seul en fait en fait on n'est pas tout seul on est quand même 4 millions en France ça va aller, enfin pas que de diabétiques de type 1 évidemment enfin 10% de diabétiques de type 1 donc bon, on n'est vraiment pas seul

  • #Nathalie

    ouais ouais c'est cool et puis ça fait du bien quand tu vois ah mais elle aussi elle a passé une merde ou lui aussi il a mangé ça puis après il a fait une énorme hyper glycémie ah bah tiens ça me rappelle moi aussi quand j'ai fait ça ça fait tellement du bien quand je vois ça voilà c'est

  • #Clotilde

    ça ça fait du bien Et puis en fait, je suppose que le fait d'aider les autres, pour toi, ça t'aide aussi en fait. Parce qu'en fait, ça on ne le voit pas, mais tu donnes beaucoup de contenu, tu travailles beaucoup, tu aides beaucoup, mais je suis sûre que ça t'aide à toi aussi. Et ça, il faut que les gens comprennent que c'est l'un et l'autre. C'est dans un double sens. Voilà, je cherchais le mot. En fait, c'est à double sens. Je ne sais pas si tu es d'accord avec ça.

  • #Nathalie

    Alors, c'est oui et non. Ou alors oui, parce que j'échange beaucoup avec des personnes extraordinaires et moi aussi, ça me fait du bien au final. Je me sens entourée quand même dans cette communauté et c'est clair que ça fait du bien quand on a la parole en story et que je me plains, que je balance un coup de gueule, qu'on va me répondre et que par la suite, il va y avoir des conversations hyper intéressantes. Ça fait du bien. j'avoue c'est ouais bien sûr bien sûr puis voilà ce que je te disais tu te sens utile tu te sens tu sens que tu aides moi ça me permet aussi de trouver un sens un peu à ma vie tu vois mine de rien moi je me suis beaucoup cherchée j'ai fait plein de trucs dans ma vie et là je me sens vraiment à ma place et je me sens bien donc ouais ouais c'est clair après parfois je t'avoue qu'il y a quand même des journées difficiles que ce soit en accompagnement, quand tu vois les parents qui pleurent devant toi, ou une adulte, une ou un adulte, qui vont pleurer devant toi, qui vont te déposer aussi des choses assez lourdes, ou quand je reçois des messages, des pavés, des pavés, des personnes qui m'envoient leurs souffrances, tu vois, par message, il y en a beaucoup. Je t'avoue que ça me plombe aussi, mais j'essaye de petit à petit. Je me suis créé une petite armure et j'essaye d'être la plus solide possible pour pouvoir aider en retour. Mais tu vois, il y a des jours moins faciles que d'autres en tout cas, parce qu'on reste quand même dans le milieu du bien-être, de la santé. Forcément, il y a des personnes en France, il y a des personnes qui vivent des choses vraiment difficiles. mais ça je l'ai toujours un petit peu vu et tu vois même en yoga thérapie dans tout ce que j'ai proposé même avant quand je n'étais pas forcément spécialisée diabète de type 1 je donnais aussi un moment c'est une petite phase dans ma vie j'en donne toujours un petit peu mais vraiment pour des cercles proches ou en privé c'était des sessions de breathwork je ne sais pas si tu sais c'est de la respiration pas alterné mais de la respiration comment on appelle ça en français en fait quand tu viens respirer hyper ventilé si tu veux, donc tu donnes des questions en fait c'est pour faire des blocages un peu physiques ou émotionnels puis souvent les personnes elles pleurent, elles déposent des choses elles sont accompagnées pendant plusieurs années aussi des séances comme ça donc je me suis fait je pense une petite carapace en fait quand tu travailles dans le soin et le bien-être, il y a toujours des personnes de toute façon qui vont avoir beaucoup de souffrance, beaucoup de tristesse, beaucoup de colère surtout quand on parle d'une maladie auto-immune, l'injustice ce sentiment il est très très présent beaucoup de colère c'est ce que je vois dans les accompagnements donc voilà, il y a des journées plus difficiles que d'autres

  • #Clotilde

    tu vois et à la fin t'es contente de pouvoir aider à ton échelle ouais ouais ouais c'est sûr que la maladie chronique ne serait-ce que le mot chronique c'est horrible quoi

  • #Nathalie

    tu vois des enfants des petits enfants qui naissent diabétiques il y a une pompe à ton bébé de devoir garder les hippos les huitères le piquer, piquer ton bébé tu l'imagines la souffrance des parents parfois tu dis mais à la limite quand ça t'arrive ado ou adulte tu gères, t'es consciente donc tu peux gérer mais un bébé,

  • #Clotilde

    le sentiment de colère qui va connaître que ça dans sa vie dans le sens il aura pas connu avant alors qu'il y a je ne sais pas si c'est bien ou si ce n'est pas bien, mais c'est vrai que moi aussi, en accompagnant des parents, franchement, moi, c'était le plus dur pour moi. Ce n'est pas pour pouvoir rien faire, en fait, impuissant, sauf de les épauler, de les aider, d'être là, d'être une écoute. Voilà, ça, c'est important. Et puis, toujours, je reviens sur la communauté, c'est vraiment important. d'être entre diabétiques, de savoir que la personne en face de toi comprend ce que tu dis avec deux mots, ça c'est magnifique. Ça c'est magnifique.

  • #Nathalie

    Et comme tu dis, être à l'écoute, ça c'est hyper important. Je pense que tout pérapeu, la personne qui accompagne, c'est vraiment, parfois les personnes, elles ont juste besoin de ça, d'être écoutées. parce que parfois justement c'est une maladie qu'on cache il y a beaucoup de personnes qui cachent qui n'ont pas envie d'en parler et au final mine de rien t'accumules, t'accumules le fait de ne pas en parler et ça t'accumule beaucoup d'émotions j'aime pas parler d'émotions négatives mais beaucoup de choses en tout cas un peu négatives en toi et le fait juste de pouvoir en parler de l'idée sous le sac c'est tellement du bien c'est pour ça que ton Discord tes rendez-vous du dimanche ça

  • #Clotilde

    c'est très important et regarde, il y a du monde donc il y a vraiment un besoin de parler et ça fait tellement... Moi, c'est ce que j'ai remarqué, c'est que les gens, quand on leur donne la parole, ça leur fait tellement du bien et ils ont envie de raconter, de raconter leur vie, parce que tout à l'heure, oui, c'est difficile, c'est lourd, en fait, c'est lourd.

  • #Nathalie

    Eh oui, c'est lourd, c'est lourd à porter et le fait de verbaliser, d'en parler à des personnes qui comprennent, c'est vraiment... le bien que ça fait, la libération je pense que tout le monde a une histoire à raconter surtout quand t'as une maladie chronique t'as encore plus de il n'y a pas de comparaison mais bon il y a quand même des choses à dire Léo il est bas du diabète et de garder tout ça pour soi et de souffrir en silence et il y en a tellement il y a tellement de personnes qui sont hop le diagnostic elles vont à l'hôpital une semaine deux semaines et elles rentrent chez elles

  • #Clotilde

    elles sont seules avec cette maladie il n'y a pas d'accompagnement derrière c'est tellement difficile ça c'est horrible par contre parce qu'en fait avec tout ce qui se passe je pense qu'ils s'en rendent un peu compte le corps médical que nous sommes là parce qu'ils peuvent faire appel à des gens comme toi, des gens comme moi par exemple dans chaque région en fait retrouver des patients qui peuvent aider ne serait-ce que pour expliquer certaines choses. Il m'est arrivé d'avoir des gens qui m'appellent, rester une heure, une heure et demie au téléphone et je leur explique le bœuf à bas. Et ça n'a pas été fait. Ou alors ça a été fait mais tellement vite qu'ils n'ont pas assimilé. Donc franchement, je trouve que c'est super qu'il faut les prendre pour... dès qu'ils sortent de l'hôpital, qu'il y ait des patients pour les aider.

  • #Nathalie

    C'est sûr, il y a de plus en plus, comme tu le dis, des réseaux de patients qui se créent, mais pas assez. Je trouve que je retrouve en accompagnement ou sur les réseaux des personnes qui sont complètement... dévastés ou qui ont fait une dépression qui sont tombés dans des TCA tu vois qui n'y arrivent plus et qui arrivent peut-être avec des complications peut-être en burn-out dialectique enfin tu vois c'est un peu mené à des choses graves le fait de ne pas être accompagné en fait

  • #Clotilde

    ça devrait leur être proposé dès la sortie, moi je pense, de l'hôpital, parce qu'en fait, après, tu n'as pas le sentiment de te poser la question, de se dire, est-ce qu'il y a une ressource comme ça dans ma région ? Parce que des associations de patients, il y en a quand même pas mal, il y en a une au moins dans toutes les régions, et on n'y pense pas. Mais parce que, pourquoi y penser en fait, quand tu sors de la déclaration ? par contre si on leur disait si on leur donnait mais ne serait-ce qu'un papier en disant voilà vous avez toutes ces ressources à votre disposition ou ne serait-ce que leur faire une journée dans l'hôpital bon il y a des hôpitaux qui le font attention il ne faut pas non plus il y a des hôpitaux qui le font mais ça devrait être généralisé et puis les médecins devraient être formés aussi à ça à écouter le patient qui peut aider

  • #Nathalie

    Oui, oui, tout à fait. Après, ça évolue. Même moi, avec des internets, on travaille de plus en plus avec des médecins, des hôpitaux, ça commence. Mais il y a quand même encore des médecins, des hôpitaux qui vont être fermés à ça, parce qu'ils vont nous prendre pour des charlatans ou qui sont fermés à ça, tout simplement. Voilà, tu vois. On n'a jamais été confrontés à ça encore, mais ça va arriver. et nous on a juste à leur montrer les résultats des accompagnements surtout qu'avec le diabète tu as des vrais datas tu as des hémoglobines, tu as des pourcentages dans la cible, tu peux leur montrer à eux des vrais datas et le nombre de personnes qu'on a accompagnées il y a des résultats où, je parle pour nous mais les associations, le bien-être que ça crée aussi pour des patients, il y a aussi des résultats, même si c'est pas forcément sur les datas, mais elles peuvent en témoigner quand même parce que ça fait toujours du bien De toute façon, de rencontrer des personnes comme toi, d'échanger, de se faire aider, accompagner...

  • #Clotilde

    oui c'est clair sur des séances d'activité physique par exemple où tu vois bon après c'était sur du diabète de type 2 mais tu vois la personne qui a diminué ses médicaments tu te dis bon d'accord tu as fait le job c'est bon le diabéto il est content tu vois il dit c'est bien vous faites bien ce qu'il faut et tout tout ça parce que tu as été accompagnée et que tu l'as fait avec d'autres diabétiques et du coup tu te dis bah ouais je vais y aller je vais voir les copains enfin voilà quoi c'est ça aussi c'est tout de la maladie il y a plein de belles choses à faire de très belles choses à faire est-ce que tu aurais un dernier mot un dernier conseil quelque chose que tu voudrais dire alors

  • #Nathalie

    s'il y a un dernier mot un conseil c'est de ne pas désespérer pour les personnes qui nous écouteraient qui disent mais moi mon diabète c'est débrisé je ne peux pas avancer, je ne suis pas motivée. Si moi je l'ai fait, si plusieurs autres personnes l'ont fait, toi aussi Nathalie, tout le monde peut le faire. Tout le monde peut le faire. Après, à nuancer aussi, parce qu'on ne part pas tous égaux non plus. Il y a des choses qui sont lors de l'environnement social du pays où on est. Bon là, a priori, il y a des Français qui nous écoutent. mais on a aussi des contraintes externes ça c'est sûr mais en tout cas je pense et j'en suis certaine qu'il y a toujours quand même des petites ressources que ça soit sur internet, que ça soit des associations, que ça soit juste des personnes comme nous qui peuvent nous aider nous accompagner, nous donner même un petit peu de réconfort tu vois, c'est pas forcément et c'est des choses voilà accessibles surtout qu'aujourd'hui avec internet quand même on a accès à beaucoup de ressources donc même une personne qui n'a pas forcément les moyens ou pas je sais pas l'envie d'aller voir quelqu'un face à face, bah même sur internet il y a toujours des petites choses je pense qu'on peut faire pour aller mieux donc voilà, pas désespérer de trouver son approche, cette petite chose justement qui pourrait nous aider à aller mieux voilà, c'est le mot de la fin c'est gentil,

  • #Clotilde

    merci merci Alors, est-ce que tu peux nous dire aussi où est-ce qu'on peut te contacter, sachant que tous tes liens, tous les liens, toutes tes coordonnées seront mises dans les notes de l'épisode ?

  • #Nathalie

    Il y a mon Instagram. J'avoue, je suis très active dessus, comme on en a parlé. Donc, merci mon corps tout attaché. ou alors mon site aussi pour voir un peu ce que je propose marquemontcourt.com et sur le site il y a aussi un petit onglet en haut du site que j'ai rajouté là récemment si vous vous sentez de rejoindre le discord le groupe où tout le monde échange, parle, c'est gratuit c'est accessible à tout le monde donc voilà ok il y a aussi

  • #Clotilde

    Diabète Alternative sur Insta

  • #Nathalie

    Oui, diabète.alternative avec un S où là on propose avec Valériane les accompagnements de groupe

  • #Clotilde

    Super Je te remercie sincèrement Clotilde pour ce moment de partage qui fait un réel plaisir Merci pour tout ce que tu fais pour la communauté et l'espoir que tu donnes grâce à tes accompagnements et tes enseignements Qui mieux qu'un ou qu'une diabétique pour transmettre son expérience à d'autres diabétiques Plus on apprend sur le diabète, mieux on gère la maladie. Encore merci Clotilde.

  • #Nathalie

    Merci Nathalie c'est un honneur et un réel plaisir de faire cette interview avec toi, merci beaucoup

  • #Clotilde

    Au revoir et prenez soin de vous

  • #Nathalie

    Au revoir tout le monde

  • #Clotilde

    Je te remercie pour ton écoute. Si cet épisode t'a plu, que tu souhaites soutenir le podcast, je t'invite à le partager autour de toi, à t'abonner pour être averti du prochain épisode, à laisser 5 étoiles et un avis sur ta plateforme d'écoute. Tu as la possibilité aussi de me contacter, soit sur mon compte Instagram, soit par e-mail que tu trouveras dans les notes du podcast. Je te dis à très vite pour un nouvel épisode de Vivre le diabète à la recherche de l'équilibre. Prends bien soin de toi.

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