- Speaker #0
Bienvenue sur Carrière de Parent, le podcast qui décomplexe la parentalité dans le monde de l'entreprise. Je suis Delphine et j'accompagne au quotidien les services de ressources humaines et les dirigeants dans la mise en place de projets de parentalité pour leurs salariés. Pour chaque épisode, nous explorerons comment allier au mieux votre vie familiale et votre vie professionnelle. Nous verrons ensemble toutes les solutions qui s'offrent à vous, faciliter votre quotidien et vous permettre d'atteindre vos objectifs pros et persos. Aujourd'hui, on se retrouve pour rencontrer Anaïs Castillo. Anaïs est coach émotionnel pour enfants et conférencière. Son but, permettre à tous les parents de mieux comprendre le fonctionnement émotionnel de leurs enfants, pour donner aux familles les pleins pouvoirs sur leur bien-être. Parce qu'un parent épanoui à la maison sera un professionnel pleinement investi dans son travail, comme vous le savez. On écoute Anaïs. Bonne écoute ! Bonjour Anaïs !
- Speaker #1
Bonjour !
- Speaker #0
Je suis ravie de t'accueillir sur le podcast. Merci beaucoup d'avoir accepté mon invitation.
- Speaker #1
Merci beaucoup à toi de m'avoir invitée sur ce podcast.
- Speaker #0
Avec grand plaisir Anaïs. Du coup, dans un premier temps, j'aimerais bien que tu nous parles un petit peu de toi.
- Speaker #1
Du coup, je m'appelle Anaïs Castillot, je suis coach émotionnel pour enfants. Donc l'idée, c'est que j'aide les enfants à devenir autonomes émotionnellement. Donc pour ça, pour faire plus large, je permets aux parents de mieux comprendre leurs enfants. arrêter les crises, les cris, les pleurs, c'est mon métier.
- Speaker #0
D'accord, super. Donc, toi, tu as une activité qui est tournée vraiment autour des émotions des enfants. Et d'où est-ce que ça t'est venu, cette envie de t'intéresser aux émotions des tout-petits, surtout des émotions des très jeunes enfants, finalement ?
- Speaker #1
Alors, du coup, j'ai été enseignante dans différentes écoles. Au début, j'étais enseignante professeure de PS dans le secondaire, donc avec des plus grands. Et ensuite, je me suis orientée vers du professorat. Donc, j'étais… avec des petits, donc en maternelle et en élémentaire. Et après ça, j'étais directrice d'accueil de loisirs. Et lors du confinement, comme pas mal de personnes entre nous, je me suis remise en question et j'ai réfléchi au sens de mon métier à ce moment-là. Et je me suis dit que ça ne m'allait pas du tout. J'avais envie de donner un maximum de valeur aux enfants et à travers mon métier, ce n'est pas du tout ce que je faisais. La seule manière... Pour moi, de les aider, finalement, en tant que directrice, ils étaient punis dans mon bureau, ou alors ils étaient virés de l'école parce qu'ils avaient un comportement qui n'était pas correct, ou alors ils étaient simplement mis à l'écart par les animateurs. Et là, je me suis dit que ce n'était plus du tout possible. Et je me suis intéressée de plus près à eux, et je me suis dit que ma place n'est plus ici à l'école. Donc j'ai décidé de démissionner, pour réellement m'intéresser exclusivement aux émotions des enfants.
- Speaker #0
C'est en effet un petit peu violent, ces méthodes d'éducation d'un autre temps. Je comprends que tu aies envie de t'enfuir de ça. Oui, je comprends parfaitement. Parce que du coup, dans cet accompagnement aux émotions, on n'est pas du tout dans la compréhension de l'enfant et de son mode de fonctionnement. Donc, c'est assez surprenant qu'il y a quand même assez peu de temps, avec tout ce qu'on connaît des enfants, on ait ces difficultés encore. à les comprendre.
- Speaker #1
Exactement, et surtout que là, pendant le confinement, tout s'est accéléré, tout s'est amplifié. On a pu voir énormément de choses se passer dans les familles qui étaient confinées. Avec énormément d'inégalités, et là dans ma tête, j'ai fait un 360 et je me suis dit ce n'est pas possible, il faut que je puisse les aider à juste titre et monter mon entreprise sur ces valeurs-là et sur ces objectifs-là, qui est d'accompagner les enfants et de permettre aux parents de mieux comprendre leurs enfants, pour que tout le monde puisse évoluer finalement beaucoup plus sereinement au sein des familles.
- Speaker #0
Oui, c'est une relation gagnant-gagnant finalement, puisque l'enfant est apaisé, le parent est apaisé, et le parent peut finalement retourner à une vie beaucoup plus sereine, c'est beaucoup plus facile pour tout le monde.
- Speaker #1
Exactement, c'est exactement le principe. Mon objectif, c'est vraiment de permettre aux parents de comprendre leurs enfants. C'est souvent les réflexions que j'ai, mais je ne comprends pas pourquoi ils réagissent comme ça, je ne comprends pas pourquoi ils sont comme ça. On en parlera dans la suite de ce podcast. Mais sincèrement, ma mission vraiment, c'est de permettre aux parents de comprendre ce qui se passe chez les enfants et aux enfants d'exprimer ce qui se passe en eux pour que leurs parents puissent répondre au mieux à leurs besoins.
- Speaker #0
Oui, parce qu'on le sait, les tout-petits ont de nombreuses émotions qui les traversent et qui vont rythmer leur vie. D'ailleurs, toi, quelles sont les différentes émotions que tu as vues à travers ton expérience, aussi bien quand tu étais en centre de loisirs ou ton expérience actuelle dans l'accompagnement des enfants que tu suis ? Quelles sont les principales émotions ? Qu'on retrouve ?
- Speaker #1
Alors principalement, on retrouve la peur, la colère, la tristesse, la jalousie, mais aussi la joie. Il y a des émotions qui sont dites agréables et des émotions dites désagréables. On ne va pas parler d'émotions positives et négatives, il n'y a pas d'émotions positives et négatives. C'est vraiment certaines qui sont agréables et désagréables. Et dans tout ça, il y a énormément de joie chez les enfants, de surprise, mais aussi de la peur, du dégoût, de la colère, de la tristesse.
- Speaker #0
Oui, parce que les émotions, comme tu le dis, qui sont plus agréables, sont plus facilement vécues. Mais ça aussi bien par les tout petits que par les plus grands. Ce qui est plus difficile à comprendre et à accompagner, c'est les émotions moins agréables qu'on a plutôt envie de fuir. Alors que finalement, il faut savoir s'écouter pour pouvoir les accompagner.
- Speaker #1
Exactement, chaque émotion est une information tout simplement. C'est important de prendre le temps d'accueillir cette émotion et du coup de se dire, mais qu'est-ce que mon corps demande ? Pourquoi est-ce qu'il réagit comme ça ? Qu'est-ce qui a été blessé chez moi ? Qu'est-ce qui fait qu'à ce moment-là, je suis en colère ? Qu'est-ce qui n'a pas été respecté dans mes valeurs ? Et finalement, quand on prend le sujet de ce sens-là, c'est hyper enrichissant. C'est-à-dire que notre corps nous envoie des informations comme quoi là, on n'est plus du tout aligné. Et ça, c'est valable bien sûr pour les enfants, mais aussi pour les adultes. À partir du moment où on ressent une émotion qui est dite désagréable, il y a une information qui nous dit Ok, là, tu n'es plus aligné. Donc du coup, la colère se manifeste chez toi. Comment faire pour retrouver un alignement ? Donc c'est aussi le fait de se respecter soi-même dans ses valeurs.
- Speaker #0
D'accord, oui, parce que ces émotions que tu décrivais, qui sont agréables ou désagréables, la peur, le dégoût, la tristesse, la colère, ce sont des émotions qu'on ressent nous aussi en tant qu'adultes, auxquelles on est confronté quand on est parent au quotidien. Mais alors pourquoi, Anaïs, c'est si compliqué de comprendre les émotions de nos enfants, alors que finalement, on a les mêmes ?
- Speaker #1
Très bonne question. Ce qu'il faut savoir, c'est que les enfants et les adultes, les parents, on ne vit pas du tout dans le même monde. Un enfant, jusqu'à peu près l'âge de 7 ans, il passe énormément de temps en état d'hypnose. Ça a été prouvé scientifiquement. Il est fasciné par tout ce qui l'entoure. Il va voir un arbre, waouh, une fourmi, waouh. Il est vraiment dans l'instant présent. Le pouvoir de l'enfant, c'est d'être dans l'instant présent. Un adulte a perdu un petit peu ça. Il n'est plus du tout là-dedans.
- Speaker #0
Quel dommage !
- Speaker #1
Exactement, quel dommage ! Il n'est plus du tout là-dedans. Et c'est pour ça que très souvent, il y a des incompréhensions et des fractions dans les deux mondes. Par exemple, un enfant, il sort de... Par exemple, cet été, vous êtes allé à la plage, il sort de la plage, il a les pieds pleins de sable. C'est la catastrophe pour lui. C'est la fin du monde. Parce que pour lui, à ce moment-là, c'est tellement désagréable que ce n'est pas vivable. Pour un adulte, ça va être... Mais arrête ! C'est bon, c'est juste du sable. Mais pour lui, à ce moment-là, c'est hyper inconfortable. Tout comme il va rentrer à la maison et il va dire Oui, je ne sais pas, Lola m'a dit que je n'étais plus sa copine. Pour l'enfant, son monde s'effondre à ce moment-là. Il se dit je n'ai plus ma copine Et ça, c'est au même titre quand un adulte se dispute avec un collaborateur ou avec un collègue. C'est quelque chose qui est hyper violent. L'adulte est déjà passé par là. Tu n'es plus mon copain Il a déjà acquiescé ça et du coup a créé cette expérience par rapport à ça. Mais l'enfant, lui, c'est tout nouveau pour lui. Et c'est aussi douloureux que lorsque vous avez ce genre d'expérience en tant qu'adulte. Donc c'est vraiment toute la question, c'est qu'entre parents et enfants, on n'a pas du tout la même expérience de vie. Et ce qu'il faut vraiment comprendre, c'est respecter l'enfant dans son inexpérience, si je peux dire ça. Dans le fait qu'il découvre le monde et qu'il faut l'accompagner à comprendre les mécanismes. Donc on vit dans deux mondes différents, les priorités des deux mondes ne sont pas du tout les mêmes. On n'appréhende pas la vie du même œil. Un enfant va être fasciné, alors qu'un parent va être beaucoup plus dans l'analyse. Si on était en tant que parent beaucoup plus dans l'instant présent, on se rapprocherait davantage du monde des enfants.
- Speaker #0
Oui, et tout le monde serait gagnant. Finalement, ce que tu dis, quelque part, c'est que nous, on a une expérience qui nous a permis, quelque part, de savoir qu'on va pouvoir passer outre. On va pouvoir se remettre de cette mauvaise expérience, finalement, et donc qu'on arrive à mieux apprivoiser nos émotions parce qu'on a cette connaissance.
- Speaker #1
Exactement, il y a eu l'expérience, l'expérimentation qui a été faite. On a déjà expérimenté la colère, la joie, la frustration, donc on sait déjà à quoi s'attendre. Et on peut se rendre compte que dans chaque émotion, il y a des degrés qui sont différents. La déception, elle peut être faite à différents degrés. Par exemple, je dis n'importe quoi, un enfant, on rentre, on lui avait demandé de vider la vaisselle, ce n'est pas fait, on est frustré, mais bon, voilà, on prend sur soi. Il peut y avoir des situations de frustration beaucoup plus intenses qu'un adulte va très mal accueillir, au même titre qu'un enfant va très mal accueillir une toute petite frustration perçue par l'adulte. Donc c'est vraiment une question exactement d'expérience.
- Speaker #0
D'accord. Et est-ce qu'on a aussi en tant qu'adulte parfois cette capacité qui n'est pas forcément très bonne d'enfouir nos émotions ?
- Speaker #1
Bien sûr, ça tout à fait. Ça c'est encore un autre problème. Tout le monde ressent des émotions. Maintenant, effectivement, il y en a certains qui vont les cacher. Parce que pour se protéger, le cerveau humain est capable d'énormément de choses et notamment de cacher ce qu'il ressent. Mais la problématique, c'est que c'est pire en fait. Il vaut mieux extérioriser une bonne fois pour toutes ce qu'on ressent. Bien sûr, il y a des circonstances pour le faire, il y a des manières de le faire. C'est tout un métier. C'est aussi l'accompagnement qui est fait par pas mal de coachs en émotions auprès des adultes et des enfants, le fait d'extérioriser ces émotions. Mais le fait d'intérioriser, c'est très mauvais. C'est la conséquence de nombreuses maladies chez les adultes. Donc effectivement, il y a ce phénomène-là qui se crée, mais ça ne veut pas pour autant dire que la personne ne ressent rien. C'est juste qu'elle n'exprime rien.
- Speaker #0
Je comprends bien ce que tu veux dire. Et d'ailleurs, parfois, ce qui peut être compliqué entre nos émotions d'adultes et les émotions de nos enfants, c'est qu'on fait de l'amalgame entre ce que nous, on ressent, ce que l'enfant ressent. Ça fait un petit peu une montée en pression de plusieurs émotions qui se confrontent. Comment est-ce qu'à ce moment-là, on peut faire pour ne pas projeter finalement nos propres émotions sur notre enfant ?
- Speaker #1
Ok. Alors ça, c'est une très bonne question. Donc déjà, dans un premier temps, l'idée, c'est de ne jamais interpréter les émotions de son enfant. Je vais vous donner un exemple type que je vois très souvent. Un enfant, il va jouer tout seul. Il y a plein d'enfants autour de lui, mais lui, il va être dans son coin, mais il va s'amuser tout seul. Il y a des parents qui vont dire Mais le pauvre, il faut qu'il joue avec les autres enfants, il ne peut pas être tout seul. Donc là, ce qui se passe, c'est que l'enfant... transmet sa propre peur à lui, qui peut être différentes peurs, de l'abandon, du rejet, on verra plus tard sur la question suivante dans le podcast, ces différentes blessures. Mais là, par exemple, s'il a la blessure de l'abandon, il va le transmettre à l'enfant et il va exprimer à l'enfant le fait que ce n'est pas normal d'apprécier jouer seul. Et là, à ce moment-là, l'adulte interprète l'émotion de l'enfant Alors que l'enfant, pour lui, en fait, tout était OK. Lui, il était heureux dans son monde. Il était OK avec le fait de jouer tout seul. Et même, il apprécie à ce moment-là plus de jouer seul que de jouer avec du monde. Donc le danger, c'est vraiment de projeter ce qu'on ressent soi sur les enfants, notamment les siens.
- Speaker #0
Surtout que jouer seul, on sait que ça a de nombreuses vertus pour l'enfant.
- Speaker #1
Exactement. On pourrait faire un podcast entier sur ça. Le jeu, c'est très important. C'est même vital. Et que ce soit pour les enfants, mais aussi pour les adultes. En tant qu'adulte, on oublie trop souvent de jouer. C'est un principe de base. L'être humain est fait pour jouer. Et un enfant qui joue seul, c'est très sain. C'est pas forcément un enfant qui n'a pas d'amis ou qui est seul. Ou même s'il n'a pas d'amis, en fait... Sauf... Si à ce moment-là, il n'a pas de besoin d'être en communauté, c'est OK en fait. Et parfois, on va trop se dire Non, mais il ne peut pas être tout seul ! Sauf qu'à ce moment-là, c'est OK qu'il soit seul.
- Speaker #0
Et pour autant, on a besoin parfois de se retrouver un peu seul. Et en tant qu'adulte, on a tellement cette impression que finalement, ce n'est pas normal, que nous-mêmes, on s'autoculpabilise des moments qu'on veut passer un petit peu seul.
- Speaker #1
Exactement. Le fait de passer du temps seul, ça permet de faire un petit point sur où on en est, sur même le fait de prendre soin de soi, d'être juste seul, de ne pas avoir de charge mentale énorme, être dans l'instant présent, se regarder une série Netflix, se faire un thé, boire du coca, enfin ce qu'on veut quoi, quelque chose qu'on n'a pas forcément l'habitude de faire mais qui fait du bien, un instant thé, pour pouvoir repartir dans la vie de tous les jours. bien avec soi, parce que si on n'est pas bien avec soi, on est un danger pour les autres.
- Speaker #0
Et puis être seule aussi, c'est un excellent moyen de développer l'imaginaire et la créativité.
- Speaker #1
Ça, on n'en parle vraiment pas assez, effectivement. En tant qu'adulte, on manque cruellement d'imaginaire. Et tous les parents qui ont des enfants, franchement, vous avez de la chance, vous avez un laboratoire chez vous. Donc inspirez-vous de vos enfants, regardez à quel point ils sont créatifs et inventifs.
- Speaker #0
prenez de ça chez eux et inculquez-le à vous-même je suis bien d'accord avec toi mais c'est pas toujours facile alors comment est-ce qu'on peut dépasser ça ?
- Speaker #1
pour dépasser ça il est très important de travailler sur soi c'est indispensable un livre que je peux vraiment vous recommander c'est les blessures de Lydie Bourbeau c'est un livre dans lequel elle détaille bien les 5 blessures qui sont le rejet, l'abandon, la trahison l'humiliation et l'injustice. Donc l'idée, c'est vraiment de prendre de la hauteur dans la situation et de se demander si on est en train de parler de soi à travers l'enfant ou si on prend vraiment du recul. Ce que j'aime bien dire aux parents, c'est véritablement être en état coach et pas en état crash. Être en état coach, c'est vraiment être ouvert à l'autre sans pour autant... y mettre ses propres intentions, son propre ego à l'intérieur. Alors qu'être en état crash, c'est vraiment... On dit par rapport à soi, en fait. On ne prend pas du recul sur la personne elle-même. Donc vraiment, être en état coach, c'est vraiment une leçon importante.
- Speaker #0
Oui, il vaut mieux être en amont plutôt que d'attendre que ça monte jusqu'à ce que ce soit trop tard.
- Speaker #1
Exactement.
- Speaker #0
D'accord. Du coup, qu'est-ce que ça nous apporte concrètement de savoir, nous, en tant que parents, accompagner les émotions de nos enfants ?
- Speaker #1
Alors, ça apporte tout. Ça permet de mieux les connaître, eux, mieux connaître leur développement, de développer une réelle relation de confiance entre vos enfants et vous-même. Savoir qu'un enfant est capable d'exprimer ses émotions, qu'elles soient agréables ou désagréables, en toute légèreté auprès de ses parents, ça lui permet de devenir véritablement un adulte qui est confiant et qui va être responsable de ses choix et de ses émotions. Aujourd'hui, si je suis responsable de ce que je fais, si je suis responsable de mes émotions, je vais pouvoir mettre en place des actions pour vivre la vie que j'ai envie de vivre. Et ça, c'est un travail qui se fait dès l'enfance, apprendre à faire ses choix soi-même, apprendre à être responsable de ce que je ressens. Je suis énervée par rapport à l'action qui a été faite, mais ce n'est pas toi qui m'as énervée, c'est comment moi je l'ai ressenti. A partir de là, je sais que ce genre de situation m'énerve. La prochaine fois, comment j'anticipe ? Si tout le monde était responsable de ses émotions, il y aurait beaucoup moins de cataclysmes sur notre Terre, sur notre planète Terre. Il y aurait beaucoup moins de guerres, il y aurait beaucoup moins de problématiques.
- Speaker #0
Oui, ça je veux bien te croire. Mais Anaïs, souvent les enfants, moi je le vois parce que j'ai des enfants en bas âge et je suis entourée de parents qui ont des enfants en bas âge aussi. Et on se rend compte souvent que les enfants, ils refusent de nous parler. On ne sait pas ce qui s'est passé à l'école, on les voit tristes, on n'arrive pas vraiment à savoir qu'est-ce que c'est les bonnes questions à poser. Qu'est-ce qui leur fait vraiment peur le soir quand ils n'arrivent pas à s'endormir ? Est-ce que toi tu as des pistes pour essayer de déterminer comment est-ce qu'on peut aider l'enfant à s'exprimer sur son émotion pour comprendre d'où elle vient ?
- Speaker #1
Alors, dans un premier temps, le tout c'est de lui demander. C'est-à-dire que par exemple vous voyez un enfant rentrer à la maison triste. Si jamais vous, vous êtes directement actif, qu'est-ce qui s'est passé ? Pourquoi t'es comme ça ? L'enfant, il va se frustrer, il va se renfermer. L'idée, c'est de lui poser des questions sans induire aucune réponse. Par exemple, un enfant rentre à la maison et il pleure. Je vois que tu pleures, est-ce que tu as envie de m'en parler ? Ça, c'est la première question. Si l'enfant dit non, d'accord, sache que si tu as besoin, je suis là, tu peux venir quand tu le désires. Ne surtout pas forcer un enfant qui n'a pas envie de parler directement. Il y a pas mal d'enfants qui ont besoin de temps avant de parler. J'ai un exemple, un enfant que j'ai coaché, parfois il se passait des trucs à la maison, il n'avait pas envie d'en parler à la maison, et la maman était un petit peu insistante. Mais dis-moi, qu'est-ce qui se passe ? Mais je veux savoir ! Parce que forcément, la maman s'inquiète. Mais l'enfant, il ne veut pas finalement. Il est crispé, il est coincé. Pendant le coaching, je l'ai pris deux heures avec moi. On n'en a pas du tout parlé. Au bout d'une heure, c'est lui qui s'est livré tout seul. Parce qu'à ce moment-là, c'est lui qui avait besoin d'en parler. Il ne s'est pas senti obligé d'en parler. À ce moment-là, il a senti qu'il était en sécurité, que sa parole pouvait être libérée, sans aucun jugement, sans aucune crainte, parce qu'il y a aussi la crainte d'inquiéter son parent. d'inquiéter sa maman, d'inquiéter son papa. Il y a la peur aussi de ne pas être écouté ou de ne pas être pris au sérieux. C'est-à-dire, par exemple, ma copine ou mon copain, dans la cour, il m'a pris mes cartes Pokémon. J'ai dit n'importe quoi. Ah, t'es en train de pleurer pour ça, là ? T'es en train de m'embêter pour tes cartes Pokémon ? L'enfant peut avoir peur de ce type de réaction et de ne pas être pris au sérieux. Donc c'est pour ça, quand un enfant se confie dès le plus jeune âge, ne surtout pas induire de réponses, ne surtout pas juger ce qu'il vous dit, mais vraiment rester à l'écoute. Donc par exemple, un enfant rentre à la maison, Est-ce que tu veux m'en parler ? D'accord, oui, j'ai envie de t'en parler. Est-ce que tu peux m'expliquer ? Est-ce que tu peux ? Est-ce que tu peux ? c'est très important comme formulation. Est-ce que tu peux m'expliquer ce qu'il s'est passé ? Lily a pris mon ballon alors que je jouais avec. D'accord. Qu'est-ce que tu as ressenti dans ton corps à ce moment-là ? L'enfant ne sera pas en mesure de vous dire qu'il est en colère, triste ou peur. Ce n'est pas grave. Là, vous allez enchaîner avec plusieurs questions. L'émotion, ce que tu as ressenti, c'était où dans ton corps exactement ? Est-ce que c'était dans ton ventre ? Est-ce que c'était dans ton cœur ? Est-ce que c'était dans ta gorge ? Un enfant est très à l'écoute de son corps, il sera identifié où se situe son malaise. Ensuite, vous pourrez lui demander est-ce que ça a été agréable ou plutôt désagréable ? quelle couleur ça avait ? Est-ce que ça prenait beaucoup de place dans ton corps ? Ou une toute petite place ? Est-ce que c'était dur comme un caillou ? Ou plutôt mou comme un chamallow ? L'enfant est tellement à l'écoute de ses émotions et de son corps qu'il va être en mesure de vous donner toutes ces informations. Vous, ce que vous pouvez faire... J'ai développé un petit fichier d'ailleurs que je pourrais partager en description. C'est un petit fichier que vous pouvez remplir. et vous pouvez en fait imprimer plusieurs feuilles et vous faire un petit dossier dans lequel il y aura un suivi. Donc, telle date, ça a été ça l'inventaire de l'émotion. Et à force, vous allez ressortir ces fiches et vous allez montrer à l'enfant que très souvent, c'est la même chose qu'il ressent. Et avec le temps, il va pouvoir mettre un mot sur. C'est la colère. Là, à ce moment-là, je ressentis de la colère. Et l'enfant, à chaque fois qu'il saura qu'à l'intérieur de lui, c'est rouge, c'est dur et c'est très grand, il ressent de la colère. A partir de là, une fois qu'il a identifié son émotion, on va pouvoir lui apprendre à la faire baisser. Donc là, il y a pas mal de techniques aussi qui existent. Ça peut être un thermomètre des émotions. Ça peut être, ok, donc là, c'est grand, c'est rouge. Comment est-ce que tu aimerais que ce soit ? J'aimerais que ce soit bleu, tout petit. Ok ! Là, c'est vraiment un travail d'imagination où l'enfant va intérioriser les ressentis qu'il a envie d'avoir. Ça va se transformer dans son corps et ça va apaiser ses tensions. Et je dis ça, mais pour les adultes, c'est hyper important aussi. En tant qu'adulte. faire ce genre d'activité avec ses enfants ou sans ses enfants, c'est super important.
- Speaker #0
D'accord, et c'est comme ça finalement qu'on accompagne concrètement un enfant dans son vécu face à une émotion. On accueille l'émotion, on essaie de lui faire comprendre vraiment ce qu'il ressent dans son corps, peut-être pour déporter son attention sur des ressentis très physiques, puisque l'enfant va avoir plus tendance à comprendre et à écouter son corps que son esprit finalement. Et c'est comme ça que petit à petit, on va l'amener à être en confiance. et à comprendre vraiment quel est le sujet qui l'anime.
- Speaker #1
Exactement. Là, l'objectif, c'est de l'accompagner. On est à son service. On accueille tout, la colère, la tristesse, la joie, peu importe. On montre à l'enfant que toutes les émotions sont viables. On a le droit de tout ressentir. Et même, c'est hyper important d'identifier ce qu'on ressent. Et comme tu le disais à juste titre, les adultes qui refoulent, c'est souvent des enfants qui n'ont pas été écoutés. Et des enfants pour qui on a dit La colère, ah non non, tu peux pas ressentir la colère, c'est pas bien. La tristesse, non mais t'es pas une mauviète, t'es pas un bébé, tu vas pas pleurer, tu peux pas ressentir la tristesse. Et tout ça, ça a créé des adultes qui n'osent plus ressentir, qui cachent leurs émotions. Et ça, c'est une grosse problématique aujourd'hui. C'est pour ça que quand on a des enfants et qu'on est ce type de parents qui avons été éduqués comme ça, faire un travail sur soi, en même temps que ces enfants, c'est hyper important. Donc, le petit fichier que je vais vous mettre en description, vous pouvez le prendre tous ensemble, en famille, faire une petite table. Je dis ça, mes coachés font une petite table avec elles. Ils empilent les feuilles. Chacun prend sa fiche, remplit l'émotion de la journée. On partage ensemble. Et là, on apprend à mettre des mots, à mettre des ressentis sur ce qu'on ressent. Et c'est vraiment ça, pour moi, toute la différence de l'accueil chez l'enfant, mais aussi chez soi-même, le parent.
- Speaker #0
C'est hyper passionnant et en même temps, on se rend compte de tout le chemin qu'on a fait ces dix dernières années sur la vision même qu'on a des émotions, des émotions désagréables qui sont vues dans la société comme négatives, néfastes, qu'on doit cacher, qu'on doit mettre sous le tapis. Et finalement, c'est un petit peu en train de ressortir, on est en train d'en revenir et de mettre à l'honneur tout un tas de compétences. et d'émotions qu'on avait un petit peu mises de côté et qui font finalement de nous des êtres humains et non pas des robots.
- Speaker #1
Exactement. Les émotions, c'est la base de notre vivant, en fait. C'est la base, c'est ce qui nous guide. Les émotions, c'est notre GPS. Si jamais on enfouit nos émotions, on ne peut pas mener la vie qu'on a envie de mener. On est dans un étau dans lequel on nous dit Ok, maintenant que t'es sortie de l'école, qu'est-ce qu'il faut faire ? Trouver un travail, tu fais 35 heures par semaine, tu prends tes vacances. Mais au final, moi, qu'est-ce qui m'anime ? Pourquoi quand je vais au travail, le matin, je ne suis pas alignée avec ce que je fais, par exemple ? Ça, c'est hyper important de s'écouter. Il y a beaucoup de gens qui sont passionnés par ce qu'ils font, leur travail, etc. heureusement d'ailleurs, mais pour dire que les émotions, c'est vraiment un GPS qu'il faut écouter quand on est triste, c'est parce qu'il y a une information qui nous arrive. C'est pour être plus heureux ensuite. Tout à l'heure,
- Speaker #0
tu as évoqué le fait que le jeu, c'est un des piliers de la compréhension de l'enfant, qu'on pouvait passer par là pour essayer de comprendre l'enfant et que plein de choses pouvaient ressortir lors des temps de jeu. Est-ce que tu peux nous donner un exemple concret ?
- Speaker #1
Par exemple, vous allez... Sans les guider, vous allez laisser vos enfants jouer. Donc ils vont jouer avec leur Lego, leur voiture, tout ce qu'ils veulent, leur cap là, peu importe. Vous les laissez jouer, vous vous asseyez sur une chaise et vous les observez. Et là, vous allez voir qui sont vraiment vos enfants. Et la plupart du temps, vous allez voir comment eux vous voient. J'ai fait l'expérimentation avec deux garçons, deux frères, et c'était incroyable. La maman, je la côtoie par téléphone, mais bien sûr pas au quotidien, par visio. Je la vois en physique, mais je ne suis pas avec eux au quotidien. Et il y a un des garçons qui casse le stylo de l'autre. Et là... L'enfant dont le stylo est cassé, il change de tête et je le vois en colère en disant Oui, t'as intérêt à le réparer ! Et là, je me dis Je suis en train de voir la maman, là ! Et du coup, après la séance, j'appelle la maman, je raconte, elle me dit Mais en fait, c'est tout à fait moi ! Et je lui dis Mais tu n'as jamais remarqué qu'il te recopiait ? Elle m'a dit Mais jamais ! Je dis, prends le temps, assieds-toi, regarde-les, et tu verras comment eux, ils te voient. Parce que forcément, dans le quotidien, on est nous-mêmes, mais on ne sait pas concrètement comment nos enfants nous perçoivent. Il vous suffit de les regarder jouer, et vous verrez comment ils vous perçoivent. Donc ça, c'est un indicateur très important pour pouvoir mieux les connaître et savoir ce qu'ils intègrent de vous. Parce que finalement, vous êtes un petit peu un miroir, en tant que parent-enfant.
- Speaker #0
Et d'ailleurs, reproduire des scènes du quotidien vous permet, si vous avez besoin d'informations sur des temps particuliers, je pense notamment à l'école, faire jouer les enfants à l'école, c'est là que vous voyez ce qui se passe en classe et comment les maîtresses, les maîtres et tout le personnel s'adressent aux enfants.
- Speaker #1
Exactement les enfants imitent tout simplement parce que ils sont tellement vierges de toute expérience d'école vu que c'est la première fois qu'ils vont dans ce type d'institution ils vont recopier ce qu'ils ont vu, ce qui est hyper naturel tout comme en tant qu'adulte la plupart du temps, je ne dis pas tout le temps on va éduquer ses enfants comme soit on a été éduqué, même inconsciemment Du coup, ce qu'ils reproduisent, les enfants, c'est totalement naturel et normal. Et si vous voulez un maximum d'informations sur eux, sincèrement, posez-vous et regardez-les.
- Speaker #0
Ok super, on va suivre ce conseil tous les parents qui nous écoutent et puis vous direz un petit peu ce qu'il en est ressorti j'ai encore une question pour toi parce que le thème du podcast c'est la carrière des parents donc là tu nous as aidé à devenir des parents plus sereins pour être des salariés mieux dans leur peau mais est-ce qu'on pourrait pas appliquer ce qu'on réalise avec les enfants avec des adultes en entreprise ? Par exemple, en termes de management, comment est-ce qu'on pourrait inclure le jeu à travers des temps entre adultes ? Qu'est-ce que ça pourrait nous apporter ? Alors du coup c'est exactement le même principe qu'avec les enfants, dans la mesure où l'objectif c'est de s'écouter soi. Donc savoir qui on est soi, et le fait de mettre en place des jeux, ça peut faire ressortir du coup les personnalités. On peut mettre en place différents types de jeux au sein des entreprises, à des moments bien spécifiques, où chacun pourrait prendre des rôles différents. Je dis n'importe quoi, un manager pourrait prendre la place d'un salarié et un salarié la place d'un manager, pour voir comment réagissent les différentes personnes. Le fait de jouer avec ce type de prise de rôle, ça permet de mieux se comprendre les uns les autres. Si on arrive à mieux se comprendre les uns les autres, on peut beaucoup... plus travailler sereinement ensemble et apprendre à se connaître. On est tous très différents et très complémentaires. À partir du moment où on prend en compte les émotions de chacun, on comprend. Par exemple, je dis n'importe quoi, un salarié, il va être très proche de sa famille et donc pour lui, finir à 17h parce que c'est ses horaires normales, c'est OK, mais quand on lui demande de finir à 17h30, ça peut paraître un effort très conséquent. Pour un autre employé, ça peut... rien faire de plus ni moins, c'est ok de rester un peu plus longtemps, demain je commencerai plus tard. Et le fait de faire ce type de jeu, ça permet d'aller plus en profondeur sur les besoins de chacun et de se dire, ok, je sais que cette personne-là, elle est très dans le familial, donc pour qu'elle se sente respectée, je vais... pas lui demander de rester plus tard. Mais je vais faire autrement. Il y a plein de solutions qui sont possibles. L'idée, c'est réellement de respecter les besoins de chacun pour que chacun se sente bien au sein de l'entreprise et qu'il ait envie de s'impliquer. Parce que quand on va travailler et qu'on est serein, déjà parce qu'à la maison ça se passe bien, parce qu'on comprend bien l'émotion de ses enfants, du coup on ne s'inquiète pas pendant la journée de ce qui va se passer, on est bien avec soi. et qu'on est bien dans son cadre professionnel, d'une, on est plus productif, de deux, on se sent mieux. Donc en fait, on a tout gagné. Parce qu'un employé, un salarié, une personne qui va travailler et qui se sent bien, finalement... elle est en entreprise un peu comme chez elle, elle va développer des relations sociales qui sont pour elle constructives, elle va avoir envie de rester dans l'entreprise et de donner le meilleur d'elle-même, et pourquoi pas vouloir changer de poste pour découvrir d'autres choses, parce qu'on se sent en sécurité. Donc développer ses compétences, au final, voilà ce que peut apporter le jeu. C'est réellement une meilleure connaissance des uns et des autres. et c'est juste primordial dans le monde dans lequel on vit.
- Speaker #1
Oui, c'est génial ce que tu dis, et même pour aller encore plus loin, on a vu depuis ces dernières années se développer ce qu'on appelle les team building, qui sont des occasions pour mixer les équipes, jouer ensemble, faire des compétitions, et qui permettent vraiment de découvrir des personnes qu'on ne connaît pas forcément, sous d'autres angles, et c'est vrai que ça... Outre le fait qu'on se rencontre, on se découvre de notre facette, on a cette confiance qui se crée dans le jeu quand on joue ensemble. Et finalement, la confiance et l'entraide, c'est ce qui va le plus aider les salariés à travailler ensemble.
- Speaker #0
Exactement. Pour donner un petit exemple, quand j'étais directrice, j'avais du coup pas mal d'animateurs et d'animatrices et je leur avais proposé de faire courir pour elles. Et donc du coup, il y en a certains, ils ne couraient pas du tout, pas du tout. Et du coup, pendant un an, on se rejoignait pour aller marcher, un petit peu pendant les pauses, pour ceux qui ne pouvaient pas courir, courir pour ceux qui le pouvaient. Et à la fin, on a été plusieurs à s'inscrire à la course et à partager un moment ensemble. Et sincèrement, ça n'a pas de prix parce que ça crée des souvenirs, ça crée une confiance, une envie d'aller plus loin, de faire d'autres défis, de se dépasser, pas forcément sportivement, mais de se dépasser soi-même, de sortir de sa zone de confort. Et c'est un petit peu ça la vie aussi, c'est aller en dehors des sentiers battus pour découvrir plein de choses et des choses qui nous conviennent le plus. Et si ça, c'est grâce à notre entreprise, mais là, c'est tout gagné. On reste à vie là où on est.
- Speaker #1
Je suis bien d'accord avec toi. Super Anaïs. Écoute, merci beaucoup pour tous ces partages, toutes ces informations. Dernière question, où est-ce qu'on peut te retrouver si on a besoin d'être accompagnée, qu'on a besoin d'aller un petit peu plus loin sur cet accompagnement aux émotions pour nos enfants ?
- Speaker #0
Alors du coup, je suis sur LinkedIn, Anaïs Castillo. Je suis sur Instagram. Je pourrais donner les liens. Je suis sur Facebook, je suis sur TikTok, je suis sur YouTube. Et j'ai un site aussi. Ouais, j'essaye. pour pouvoir permettre à n'importe qui de me trouver, quel que soit son réseau favori Mais je donnerai tous les liens qu'on pourra mettre en description si jamais ça peut intéresser certains. Même s'il n'y a que des questions, avec grand plaisir, je réponds, il n'y a aucun souci.
- Speaker #1
Super Anaïs, merci beaucoup pour tous ces partages. On te souhaite une bonne continuation et on te dit à bientôt peut-être pour un épisode spécial sur le jeu.
- Speaker #0
merci beaucoup à toi et ce sera avec grand plaisir de se retrouver à très bientôt au revoir Anaïs,
- Speaker #2
merci j'espère que cet épisode vous a plu en tout cas moi j'ai pris beaucoup de plaisir à rencontrer Anaïs et à discuter avec elle de tous ces sujets passionnants Pour soutenir le podcast, je vous invite à le suivre pour ne rater aucun épisode et à lui mettre un avis 5 étoiles. Vos commentaires sont bien évidemment aussi les bienvenus. Je vous souhaite une très belle journée. Je vous dis à très bientôt pour de nouvelles rencontres et de nouveaux partages. Au revoir.