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Dino Sapiens

Spécial Podcasthon : Frédérique Picard-Le Bihan présente Dare Women

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20min |20/03/2025
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20min |20/03/2025
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Description

Dans cet épisode de DinoSapiens, Bérangère Ducimetière reçoit Frédérique Picard-Le Bihan, présidente de l’association Dare Women depuis 2019. À l’occasion du Podcasthon 2025, Fred partage son parcours hors du commun et l’histoire de Dare Women, une association qui encourage l’audace et la solidarité entre femmes.

Frédérique a découvert la puissance du mentorat et du soutien féminin lors de son expatriation en Californie, où la question « What can I do for you? » résonnait comme un mantra. De retour en France, elle décide de fonder Dare Women pour offrir cet élan positif à toutes les femmes, qu’elles soient étudiantes, entrepreneures / business women, salariées ou en reconversion. L’association s’appuie sur trois valeurs essentielles : solidarité, engagement et audace. Son ambition : aider chaque femme à franchir les obstacles qui se dressent sur sa route.

Fred décrit plusieurs initiatives emblématiques :

  • Les “Dare Day” : des journées immersives qui “décapsulent” l’audace. Pendant une journée, une cinquantaine de participantes enchaînent ateliers de développement personnel, prises de parole et exercices créatifs pour dépasser leurs peurs et oser aller plus loin.

  • Les événements de networking (Dare Lunch, Dare Show, voyages thématiques) : indispensables pour sortir de l’isolement et créer un réseau solide.

  • Le mentorat, pierre angulaire de l’association : proposé en version « flash » (une séance unique) ou « deep » (quatre séances). Chaque mentor est formé à une méthode précise et évaluée, ce qui garantit la qualité de l’accompagnement. Dare Women a déjà réalisé près de 1 000 séances, avec un taux de satisfaction de 4,8/5.

  • La “Dare philosophie” (Décider, Apprendre, Rencontrer, Entreprendre) : un cadre qui encourage à passer à l’action et à faire preuve de courage dans tous les domaines, y compris la tech, l’IA ou encore l’entrepreneuriat.


En écoutant cet épisode, vous découvrirez comment Dare Women crée un écosystème d’entraide, de confiance et de partage. Une démarche essentielle pour transformer l’avenir professionnel des femmes et, plus largement, celui des organisations.


Retrouvez le site de Dare Women : https://www.dare-women.org/

Et visitez celui du Podcasthon, pour découvrir 1700 épisodes dédiés à des associations! https://podcasthon.org/fr

Lien vers Artimon, pilote du programme de mentorat : https://artimon.fr/


Merci à Rebecca Ibghi du studio Make my day by Lonsdale!


Faites-moi signe sur LinkedIn

et sur Instagram

Générique : Clean Success by Boomer.








Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Les mentis qui sont passés par le mentorat d'Air Women en parlent autour d'elle et ça fait boule de neige et c'est formidable.

  • Speaker #1

    Je suis vraiment super heureuse à plusieurs titres de recevoir aujourd'hui Frédérique Picard-Lebihan, présidente de l'association d'Air Women depuis 2019. D'abord parce qu'on célèbre cet événement mondial qu'est le podcaston pour mettre en avant les associations de notre choix. Ensuite, on est en mars qui est le mois de la journée internationale des droits des femmes. et enfin parce que je suis adhérente depuis deux ans à DesRoman, reconnue d'intérêt général. Je crois sincèrement que cette association a toute sa place dans Dino Sapiens, où je vous parle de la transformation des organisations. Vous allez vite comprendre pourquoi. Fred est une femme aux multiples talents qu'elle a cultivés très tôt. Le sport, avec le judo et la voile en compétition depuis son enfance. Le marketing, qu'il a bercé dès son école de commerce. L'entrepreneuriat et l'action, qui sont des constantes dans son parcours. Peu après avoir créé sa première entreprise, Frédérique Picard-Lebihan rejoint Paris, où elle rentre en stage de marketing chez Heineken. À peine les pieds dans l'entreprise, elle est embauchée, puis mène ensuite des aventures dans le marketing dans différentes sociétés. Elle gravit par la suite les échelons pendant 10 ans chez Heinz, jusqu'à co-diriger la filiale française. Puis, les conditions changent, les relations deviennent complexes et trop tendancieuses, pour ne pas dire autre chose. Fred prend son envol. s'inscrit à un master de l'ESCP qui lui permet de prendre du recul. Malgré les appels du pied de plusieurs entreprises pour reprendre du service, elle monte sa propre société de marketing et s'associe avec une autre structure qu'elle développe fortement. Après une année 2008 particulièrement difficile, faite de trahison et de problèmes de santé de proches, Fred remonte la pente et développe ses affaires et sa vie personnelle. Elle suit un chemin tout tracé, mais un jour, elle tombe sur une phrase de Robert Frost qui la remue profondément. De deux chemins, tu prendras le moins encombré. Huit mois plus tard, elle part faire le tour du monde à la voile avec son mari et ses quatre enfants. Un voyage qui se poursuit ensuite par deux expatriations en Turquie et en Californie pendant sept ans. Elle arrive depuis l'étranger à continuer à développer ses activités. Marketing digital, journalisme, événementiel, conseil et elle tombe dans la marmite du coaching. Aux États-Unis, Fred découvre l'audace, la solidarité. Le mentorat est le pragmatisme de ne pas considérer son niveau d'études comme une fin en soi. L'apprentissage d'assumer son parcours et de prendre sa place. C'est ainsi, et en miroir à toutes les femmes qu'elle a coachées et qui n'osaient pas, que Frédérique Picard-Lebihan crée l'association DARE Women en 2019. Elle nous raconte aujourd'hui la naissance et l'évolution de DARE Women et l'impact positif du mentorat pour les femmes qui ont l'audace de se lancer. Bonjour Frédéric !

  • Speaker #0

    Bonjour Bérangère !

  • Speaker #1

    Quelle merveilleuse opportunité que le podcast on pour se retrouver sur Dino Sapiens ! Je suis très heureuse d'avoir cet échange avec toi aujourd'hui !

  • Speaker #0

    Moi aussi surtout que je suis une fan de Dino Sapiens que j'écoute depuis le premier jour donc je suis très heureuse et très flattée que tu m'aies invité à répondre à tes questions sur ton podcast !

  • Speaker #1

    Pourrais-tu nous raconter la naissance de Derwomen et ce qui t'a amené à créer l'association ?

  • Speaker #0

    Alors la naissance de Dare Woman, comme tu l'as dit, elle est née, cette association, l'idée de Dare Woman, elle est née aux Etats-Unis. J'ai habité à San Diego pendant quelques années où j'ai monté une start-up et là-bas, j'ai découvert un double effet waouh. Quand j'ai monté cette start-up aux Etats-Unis, la première chose, c'est les femmes qui sont venues vers moi et qui m'ont proposé leur aide. What can I do for you ? Et ça, je l'ai entendu plusieurs fois. Qu'est-ce que je peux faire pour toi ? Ça, j'avoue que c'était nouveau parce qu'en France, quand on monte une société... les gens ne sont pas toujours si positifs que ça quant à l'aventure que vous allez mener. Aux États-Unis, c'est on va vous aider. On sait très bien qu'il faudra rendre l'appareil un peu plus tard, mais quelque part, c'est une main tendue et ça fait du bien. Première chose. Deuxième chose, j'ai eu un mentor, une mentor, très vite, et qui m'a tout de suite poussé à avoir plus d'audace. En me disant, mais pourquoi tu mets ces chiffres-là ? Et pourquoi pas plus haut ? Et pourquoi tu ne vises pas un marché un peu plus grand ? Et là, pareil, je me suis dit, mais incroyable, le fait de... d'oser se projeter dans des aventures qu'on n'avait pas imaginées, c'est ce que m'a permis la Californie. Et... Pour moi, vivre ça aux Etats-Unis a presque été une renaissance. C'est-à-dire que j'étais entourée de femmes qui ne portaient pas de jugement. La seule chose importante, c'est « What are you doing now ? » Qu'est-ce que tu fais maintenant ? Pas ce que tu as fait avant, pas les études que tu as faites. C'est quoi ton action ? Et si tu es en action aujourd'hui, on va t'aider. Sans jugement, sans critique, la seule chose, c'est on va te porter pour que tu ailles un peu plus loin. Donc c'est ça que j'ai voulu importer et j'ai créé l'idée, le concept d'Airwoman aux Etats-Unis. Et quand je suis rentrée en France, j'ai posé les pierres de l'association. La première action que j'ai faite, puisque moi j'ai été modelée par le voyage les dernières années de ma vie et j'ai vu la transformation que ça avait eu sur moi avec la richesse des rencontres que j'avais pu faire, j'ai initié Dairwoman avec des voyages, des dare trips au Liban. à la rencontre de femmes audacieuses. Donc j'emmenais des groupes de 12 femmes à la rencontre d'autres femmes. Une ministre qui avait eu un attentat, plus de bras, plus de jambes. Sarah Beydoun, qui est une palestinienne entrepreneuse qui fait travailler des prisonnières. On allait voir Maï dans un camp palestinien qui est né dans le camp, 45 ans, et qui a développé plusieurs entreprises. Aline Kamakian, entrepreneuse homosexuelle qui a des restaurants très connus à Beyrouth. Et toutes ces rencontres, en fait, nous mettent en regard que nous, quand on voit des femmes capables de développer de tels business dans des pays qui sont très contraints pour les femmes, eh bien nous, en fait, monter son entreprise, vouloir être un peu plus ambitieuse dans sa vie professionnelle, prendre un poste de manager ou d'associé, changer de travail, finalement, ça ne devrait pas être si difficile.

  • Speaker #1

    C'est un très beau début d'histoire,

  • Speaker #0

    en fait.

  • Speaker #1

    Il y a beaucoup de puissance. Et quelles sont les valeurs que tu retiens pour des Romane et les motos de l'association ?

  • Speaker #0

    Alors, les valeurs, elles sont très claires. Depuis le début, il y en a trois. Solidarité. engagement, audace. Toutes les actions qu'on fait, c'est très important, doivent au moins porter deux de ces valeurs. On ne doit jamais s'éloigner de ces valeurs, c'est ça qui fait la cohérence de nos actions depuis le début. Un autre trait qui est très signifiant pour des women, c'est la richesse des singularités, la différence. On a une vraie particularité, c'est que chez nous, on a toutes les femmes, de 18 ans à 65 ans, voire 70 ans. Je crois que non, notre adhérente la plus âgée doit même avoir 85 ans, elle nous soutient. On a toutes les femmes, c'est-à-dire qu'on s'adresse à toutes, qu'elles soient salariées, étudiantes, en début de carrière, en milieu, au comex, chefs d'entreprise, de grandes entreprises ou sous l'eau entrepreneur, artistes, en transition, reconversion ou en recherche d'emploi. L'audace, ça doit accompagner la vie de toutes les femmes.

  • Speaker #1

    Justement, quelles sont les actions que propose l'association ? Quels sont les ateliers ?

  • Speaker #0

    Alors les actions, elles sont aussi, elles, dans une philosophie qui est la DARE philosophie. Donc D-A-R-E, ça veut dire oser. et la philosophie d'Air, c'est décider de son changement, apprendre autrement, rencontrer des rôles modèles ou des rôles apprenants et entreprendre son chemin. Donc, autour de cette philosophie, on propose des ateliers qui sont des ateliers qui renforcent la confiance en soi et qui permettent d'avancer un peu plus loin dans l'action et du développement personnel, mais aussi des choses très pragmatiques. Je sors à l'instant d'un atelier sur l'intelligence artificielle qui me tient très à cœur parce qu'il faut... oser aller dans l'intelligence artificielle. La semaine dernière, exemple, j'étais une journée sur l'intelligence artificielle, nous n'étions que 30% de femmes. Et c'est à peu près le chiffre aujourd'hui des femmes dans l'intelligence artificielle. C'est pas normal. Donc je pousse les darewomen à plonger dans le bain de l'intelligence artificielle. Ce soir, nous avons un atelier sur oser passer à l'action en brisant ses limites. Donc ça, c'est du développement personnel en présentiel. On a à peu près 30 ateliers par an, donc en présentiel et en distanciel, qui s'adressent à toutes les femmes avec... parfois des colorations un peu plus marquées pour l'entrepreneuriat ou aussi pour le handicap, puisqu'on a 20% de nos adhérentes qui sont en situation de handicap, qui sont entrepreneurs, salariés, artistes, mais parfois qui ont besoin d'avoir un peu plus d'audace pour affronter la vie professionnelle. Donc, on les met dans des ateliers spécifiques pour les aider à mieux dépasser leur handicap.

  • Speaker #1

    Alors moi, j'ai bien connu les Dare Day. Et j'ai vu le résultat d'un derdé. Est-ce que tu peux nous parler d'un derdé ?

  • Speaker #0

    Ah, le derdé, le fameux derdé. Donc ça, c'est l'idée, et je suis coach, donc je sais le pouvoir de la transformation longue, mais c'est l'idée qu'on peut décapsuler l'audace chez les femmes avec une transformation très rapide. Donc le derdé, on l'a fait quatre fois déjà, c'est pendant une journée, on offre à 50 femmes la possibilité de larguer les amarres. Et larguer les amarres, c'est larguer ses peurs. C'est larguer, elles nous écrivent d'ailleurs, toutes les peurs. Et pendant une journée, quatre coachs vont... les avoir en atelier, des ateliers pour prendre sa place, savoir parler en public, savoir se raconter, oser prendre confiance, dépasser ses peurs. On a des moments de ce que j'appelle d'intelligence, enthousiasme, de collective, où je leur explique c'est quoi l'audace et pourquoi est-ce qu'il faut être audacieuse. Et puis des ateliers surprises où on les fait danser, chanter, parce que l'audace ça peut être aussi holistique, ce n'est pas que dans la tête, c'est aussi dans le cœur et c'est aussi dans le corps. Donc ces ateliers, c'est magique parce qu'on les voit arriver le matin, elles sont à... évidemment on priorise des femmes qui ont besoin de retrouver confiance en elles et quand on reçoit leur mail ou leur message le lendemain de la journée, on voit bien qu'on a décapsulé l'audace chez ces femmes-là. Elles ont osé poser la première pierre pour monter leur entreprise. Il y en a une qui a osé changer de travail pour devenir VP d'une société. D'autres qui ont osé demander à leur manager de prendre plus de responsabilités dans leur entreprise. Enfin des tas de changements comme ça qu'on réussit à faire. de façon très courte parce que ça se passe sur une journée.

  • Speaker #1

    Il y a un aspect très important que j'ai appris au sujet des femmes et que j'ai découvert, c'est qu'on est moins forte en networking. Quel est ton point de vue et quelle est ta proposition de valeur à travers Dare Woman pour nous pousser à améliorer le networking ?

  • Speaker #0

    Oui, et ça c'est vrai Bérengère, tu as tout à fait raison. C'est un point super important, il suffit de se rendre dans les grands hôtels parisiens le matin et tu ne verras que des costumes, il y a peu de femmes. Alors la première raison, c'est les contraintes familiales. C'est qu'à cette heure-là, nous, on est plutôt en train d'emmener les enfants à l'école et qu'on n'a pas été éduqués à faire du network, nous les femmes. Donc avec Dair Women, c'est vraiment un leitmotiv. C'est pour ça qu'on a, je crois, plus de 40 occasions de se rencontrer par an chez Dair Women. Demain, on a un déjeuner. Samedi soir, on a une table ronde où toutes les Dair Women sont invitées. La semaine prochaine, on a le Dair Show, une soirée pour briller sous les spotlights et avoir de l'audace. Et l'idée, c'est vraiment sortir de chez vous. allez à la rencontre, networker, échanger vos coordonnées, vos cartes de visite. C'est très important. C'est comme ça que se fait la vie professionnelle. C'est comme ça que vous allez décupler vos chances de passer à l'action et de réussir. Donc, on fait des booster café, on fait des dare lunch, on fait même des voyages pour que les femmes se rencontrent. Là, on part dans le désert dans trois semaines. Et l'idée, c'est vraiment de mettre ensemble des femmes qui vont s'apporter leur réseau, qui vont s'apporter leurs compétences, qui vont s'apporter toutes les connaissances et ça marche très très bien. On a créé quelque chose qui s'appelle le Derelp. ou dans notre réseau, il y a des moments où on va demander de l'aide au réseau. 99% des DERELP sont positifs. Voilà, donc oui, femmes, réseauter. Moi, j'ai toujours, ayez des cartes de visite. Même si c'est old fashion, aux États-Unis, elles ont toutes des cartes de visite. Et moi, j'en ai, et je peux te dire que j'en consomme énormément. Donc, ayez le réflexe de sortir de chez vous et ce réflexe de la carte de visite.

  • Speaker #1

    Merci. Il y a un autre pilier très important chez DERWOMAN, et tu en as parlé un petit peu en début, c'est le mentorat. Mentorat. Qu'est-ce que ça apporte aux femmes qui sont mentorées et aux mentors aussi ?

  • Speaker #0

    Alors le mentorat, je l'ai monté chez Deroumen il y a 4 ans maintenant, parce que là aussi ça rejoint un petit peu le derdet, c'est-à-dire que le fait d'avoir, moi je dis toujours, la confiance en soi, elle se crée dans le regard de l'autre. Vous avez beau trouver formidable ce que vous faites, si on vous dit jamais, vas-y, c'est bien, continue, va un peu plus haut, fais un peu plus fort, et bien à un moment donné, on s'essouffle un petit peu. Le mentorat c'est ça, ça va permettre à la femme qui se fait mentorée de retrouver du souffle, de retrouver confiance en elle et de pouvoir passer à l'étape d'après. Donc chez Dare Woman, on a deux styles de mentorat. Un mentorat flash qui rejoint exactement la philosophie du DERDE, c'est-à-dire de la transformation sur une période très courte puisque c'est une séance d'une heure trente et du mentorat deep sur quatre séances. Pour nous, c'est devenu un levier majeur chez Dare Woman. On va atteindre bientôt les mille séances. On est accompagné par L'Oréal depuis à peu près un an et demi. qui a reconnu la force de notre process, parce que c'est un mentorat qui est processé, c'est-à-dire avec de la méthode, on forme nos mentors, on évalue chaque séance de mentorat, ce qui nous permet d'évaluer la pertinence de notre méthode. Là, on vient de créer de la supervision pour les mentors. Les mentors sont guidés. pas à pas et ça rassure les mentors parce qu'ils ne sont pas jetés dans le grand bain sans outils et ça rassure les mentis qui savent que le mentor ne va pas être freestyle, qui savent que le mentor va suivre une méthode. Donc ça, c'est très important. On a des résultats incroyables puisque aujourd'hui, on a une note globale de satisfaction de 4,8 sur 5 de l'ensemble des sessions. Donc, c'est un vrai succès. On vient de signer un contrat avec France Travail. Les écoles s'intéressent à nous. Nous, ça nous intéresse de mentorer des jeunes femmes puisque l'ambition c'est que toutes les femmes se fassent mentorer et le plus jeune possible qu'elles comprennent la force du mentorat très jeune. Donc c'est un outil qu'on développe et les femmes ont compris puisque tous les jours on accueille des mentiers et des mentors chez nous. Donc on voit que les mentis qui sont passés par le mentorat d'Airwoman en parlent autour d'elles et ça fait boule de neige et c'est formidable.

  • Speaker #1

    Alors on entend beaucoup parler de mentorat, c'est même un mot à la mode, notamment dans les entreprises. Quelle différence y a-t-il entre le mentorat proposé par d'Airwoman et celui qui peut être proposé en interne justement dans les entreprises ?

  • Speaker #0

    Alors nous, on en a vu deux, parce que tu te doutes bien, je vois pas mal d'entreprises. Et en fait, souvent, on me dit, ah mais nous, ça fait longtemps qu'on fait du mentorat. L'autre jour, j'étais dans une grosse société du CAC 40 et qui me disait, mais ça marche pas chez nous. Et alors, je leur demandais, qu'est-ce que vous avez mis en place ? Et en fait, ils n'ont rien mis en place. C'est-à-dire que le mentorat, pour qu'il soit réussi, et nous, avec toute l'expérience qu'on a maintenant, on connaît les facteurs clés de succès d'un mentorat réussi. La première chose, c'est de ne pas laisser le menti choisir son mentor. Déjà, ça, c'est la première chose, parce qu'on a expérimenté le menti choisissant son mentor et on sait que les résultats sont beaucoup moins bons. La deuxième chose, c'est la capacité du mentor à pouvoir bien guider son menti. Donc, il faut qu'il soit formé. C'est lié à l'engagement du menti qui doit lui aussi bien préparer son mentorat. Donc, c'est tout le process et tout l'apprentissage de « on ne devient pas mentor comme ça, ce n'est pas de la conversation du mentorat » . C'est vraiment une méthode et nous, on a une méthode chez Dauman qui fait que notre mentorat, il est professionnalisé. La troisième chose, c'est... Et je l'ai dit tout à l'heure, le fait que chaque session est évaluée et par le mentor et par le menti, ce qui nous permet, nous, de suivre et de pouvoir corriger au cas où un mentor serait moins bien évalué, ce qui n'est quasiment jamais arrivé. Mais surtout, la différence, et quand on rentre dans les entreprises, c'est qu'on propose du mentorat avec des mentors externes. Et ça, ça fait la différence parce qu'en fait, c'est assez difficile de se retrouver avec un mentor dans son entreprise et de vraiment dire ce qu'on a au fond du cœur parce que peut-être que dans deux ans, dans trois ans, ce sera notre manager. Je ne sais pas. Donc, je ne vais pas me livrer comme je vais me livrer à une mentor qui ne fait pas partie de l'entreprise. Et ça, c'est vrai, c'est mesuré. Et on a donc un impact de notre puissance de mentorat qui est beaucoup plus forte. Et ça, je pense que c'est vraiment l'aspect qui fait la différence pour le mentorat en entreprise.

  • Speaker #1

    Alors, tu nous as parlé de France Travail, peut-être bientôt l'APEC, mais tu commences à être rapprochée par des entreprises. Il y a une entreprise qui a été pilote avec laquelle... d'Airwoman à travailler. Est-ce que tu peux nous en parler un petit peu ?

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr. Alors, c'est un cabinet de conseil qui s'appelle Artimon, qui avait entendu parler de notre mentorat par une d'Airwoman. Et l'idée, c'était de proposer ce mentorat à leurs salariés et de faire un test pour voir comment ça allait fonctionner. En fait, ça a marché beaucoup plus qu'espéré, puisque l'associé qui nous a fait rentrer chez Artimon n'espérait pas autant. tant de femmes qui allaient s'engager dans le mentorat. Je pense que sur le nombre de consultantes, on en a aujourd'hui quasiment 40% qui se sont engagées dans le mentorat. Donc pour nous, c'est avec des notes toujours excellentes et ça continue chez eux. Donc on a démarré au mois de septembre et on continue à avoir des femmes qui viennent se faire mentorer. Et ça, c'est intéressant parce que ça veut dire quoi ? Ça veut dire que l'entreprise, donc ce cabinet, Artimon, a compris que pour garder ses talents, il faut appuyer sur l'empowerment au féminin. Il faut que nos femmes... C'était un peu le brief. Il faut que les femmes se sentent entendues, qu'elles aient un espace où elles puissent être comprises et qu'on puisse les booster. Donc, rien de mieux que le mentorat, parce que c'est ça qu'on demande à nos mentors. Une séance de mentorat réussie, c'est une séance de mentorat où la femme repart totalement boostée. Et c'est là-dessus qu'est évalué le mentor. Je dis toujours, le mentorat, ce n'est pas du coaching. On peut sortir d'une séance de coaching un petit peu ébranlée. On ne sort jamais d'une séance de mentorat ébranlée. On ressort avec l'envie de déplacer des montagnes. Donc, c'est bénéfique pour l'entreprise. évidemment, puisque ces femmes-là, elles ont repris confiance en elles, elles ont envie d'aller plus loin, donc elles sont remotivées, elles sont redynamisées pour développer le plus d'efficacité possible dans leur travail.

  • Speaker #1

    Alors pour finir Fred, quel est ton vœu le plus cher aujourd'hui ?

  • Speaker #0

    Alors j'en ai deux. Le premier c'est...

  • Speaker #1

    Accorder.

  • Speaker #0

    Accorder, merci. Que toutes les femmes se fassent mentorer au moins une fois dans leur vie. Et on a nous. Alors mon vœu associé à ça, mais ça reste dans le premier vœu, c'est de devenir avec Dare Woman l'expert français numéro un du mentorat féminin. Et mon deuxième vœu, c'est que toutes les femmes comprennent que le collectif pousse la réussite individuelle. Et ça, c'est très important pour moi parce que je ne suis pas sûre qu'on ait encore compris ça. Et c'est pour ça que j'ai lancé Dare Woman, pour que chaque femme comprenne que c'est ensemble, que individuellement, on va aller beaucoup plus loin et pas l'inverse. Donc le collectif, ça démultiplie. la puissance des réussites individuelles. Et pour moi, ça, c'est important qu'on comprenne bien ça pour bien mesurer pourquoi est-ce qu'il faut s'entourer, pourquoi est-ce qu'on doit ne jamais rester seul dans sa vie professionnelle.

  • Speaker #1

    Et j'aime bien depuis quelque temps que mon invitée partage quelque chose, qu'il ou elle voudrait transmettre aux jeunes femmes, aux jeunes hommes qui écoutent le podcast. Ça serait quoi pour toi ?

  • Speaker #0

    Alors moi, c'est mon secret, mon petit secret que je fais tous les matins. En fait, chaque matin, je me demande... Ce que je ferais aujourd'hui si je n'avais pas peur ? Eh bien, je peux te dire que ça m'a fait faire des sacrés trucs. Parce que ça te fait appeler des contacts. Ça m'a fait appeler des présidents de société. Dernière en date, j'ai écrit à Amanda Stier. Parce qu'on m'en avait parlé, elle a écrit des bouquins formidables. C'était une sacrée personnalité pour l'inviter à un dare lunch. Elle m'a répondu oui. Voilà, donc elle est à Los Angeles. Elle m'a dit oui, je viendrai avec plaisir à un dare lunch. Donc voilà, c'est si je n'ai pas peur. Après, il y en a qui ne m'ont jamais répondu. évidemment, mais c'est pas grave c'est si j'ai pas peur là maintenant qu'est-ce que je fais ? Et bien fais-le

  • Speaker #1

    Un grand merci Fred pour cet épisode que j'ai fait avec beaucoup de joie.

  • Speaker #0

    Merci Bérangère toujours un plaisir d'être avec toi et de participer cette fois en actrice donc à ton merveilleux podcast et merci de donner la parole aux femmes

  • Speaker #1

    Si vous aussi vous voulez soutenir l'audace chez les femmes, vous pouvez rejoindre l'association DARE Women comme adhérent ou comme bénévole Le programme de Mentora s'adresse aux femmes de tout profil et vous pouvez aussi choisir de devenir une mentor. C'est d'ailleurs mon cas et je fais un coucou à celles que j'ai déjà accompagnées. Je vous mets le lien vers le site de Dare Woman dans les notes du podcast. Vous pouvez également faire un don à l'association pour la soutenir. Et je vous mets aussi un lien vers le site du podcaston où vous retrouverez tous les podcasts qui ont participé cette année à cet événement mondial. La mise en avant des associations par les podcasteurs leur permet de mieux se faire connaître, alors n'hésitez pas, allez faire un tour sur le site et écoutez d'autres épisodes avec des associations incroyables. C'est la fin de cet épisode de Dino Sapiens, à très bientôt pour le prochain, et d'ici là, je vous dis, évitons l'extinction !

Description

Dans cet épisode de DinoSapiens, Bérangère Ducimetière reçoit Frédérique Picard-Le Bihan, présidente de l’association Dare Women depuis 2019. À l’occasion du Podcasthon 2025, Fred partage son parcours hors du commun et l’histoire de Dare Women, une association qui encourage l’audace et la solidarité entre femmes.

Frédérique a découvert la puissance du mentorat et du soutien féminin lors de son expatriation en Californie, où la question « What can I do for you? » résonnait comme un mantra. De retour en France, elle décide de fonder Dare Women pour offrir cet élan positif à toutes les femmes, qu’elles soient étudiantes, entrepreneures / business women, salariées ou en reconversion. L’association s’appuie sur trois valeurs essentielles : solidarité, engagement et audace. Son ambition : aider chaque femme à franchir les obstacles qui se dressent sur sa route.

Fred décrit plusieurs initiatives emblématiques :

  • Les “Dare Day” : des journées immersives qui “décapsulent” l’audace. Pendant une journée, une cinquantaine de participantes enchaînent ateliers de développement personnel, prises de parole et exercices créatifs pour dépasser leurs peurs et oser aller plus loin.

  • Les événements de networking (Dare Lunch, Dare Show, voyages thématiques) : indispensables pour sortir de l’isolement et créer un réseau solide.

  • Le mentorat, pierre angulaire de l’association : proposé en version « flash » (une séance unique) ou « deep » (quatre séances). Chaque mentor est formé à une méthode précise et évaluée, ce qui garantit la qualité de l’accompagnement. Dare Women a déjà réalisé près de 1 000 séances, avec un taux de satisfaction de 4,8/5.

  • La “Dare philosophie” (Décider, Apprendre, Rencontrer, Entreprendre) : un cadre qui encourage à passer à l’action et à faire preuve de courage dans tous les domaines, y compris la tech, l’IA ou encore l’entrepreneuriat.


En écoutant cet épisode, vous découvrirez comment Dare Women crée un écosystème d’entraide, de confiance et de partage. Une démarche essentielle pour transformer l’avenir professionnel des femmes et, plus largement, celui des organisations.


Retrouvez le site de Dare Women : https://www.dare-women.org/

Et visitez celui du Podcasthon, pour découvrir 1700 épisodes dédiés à des associations! https://podcasthon.org/fr

Lien vers Artimon, pilote du programme de mentorat : https://artimon.fr/


Merci à Rebecca Ibghi du studio Make my day by Lonsdale!


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Transcription

  • Speaker #0

    Les mentis qui sont passés par le mentorat d'Air Women en parlent autour d'elle et ça fait boule de neige et c'est formidable.

  • Speaker #1

    Je suis vraiment super heureuse à plusieurs titres de recevoir aujourd'hui Frédérique Picard-Lebihan, présidente de l'association d'Air Women depuis 2019. D'abord parce qu'on célèbre cet événement mondial qu'est le podcaston pour mettre en avant les associations de notre choix. Ensuite, on est en mars qui est le mois de la journée internationale des droits des femmes. et enfin parce que je suis adhérente depuis deux ans à DesRoman, reconnue d'intérêt général. Je crois sincèrement que cette association a toute sa place dans Dino Sapiens, où je vous parle de la transformation des organisations. Vous allez vite comprendre pourquoi. Fred est une femme aux multiples talents qu'elle a cultivés très tôt. Le sport, avec le judo et la voile en compétition depuis son enfance. Le marketing, qu'il a bercé dès son école de commerce. L'entrepreneuriat et l'action, qui sont des constantes dans son parcours. Peu après avoir créé sa première entreprise, Frédérique Picard-Lebihan rejoint Paris, où elle rentre en stage de marketing chez Heineken. À peine les pieds dans l'entreprise, elle est embauchée, puis mène ensuite des aventures dans le marketing dans différentes sociétés. Elle gravit par la suite les échelons pendant 10 ans chez Heinz, jusqu'à co-diriger la filiale française. Puis, les conditions changent, les relations deviennent complexes et trop tendancieuses, pour ne pas dire autre chose. Fred prend son envol. s'inscrit à un master de l'ESCP qui lui permet de prendre du recul. Malgré les appels du pied de plusieurs entreprises pour reprendre du service, elle monte sa propre société de marketing et s'associe avec une autre structure qu'elle développe fortement. Après une année 2008 particulièrement difficile, faite de trahison et de problèmes de santé de proches, Fred remonte la pente et développe ses affaires et sa vie personnelle. Elle suit un chemin tout tracé, mais un jour, elle tombe sur une phrase de Robert Frost qui la remue profondément. De deux chemins, tu prendras le moins encombré. Huit mois plus tard, elle part faire le tour du monde à la voile avec son mari et ses quatre enfants. Un voyage qui se poursuit ensuite par deux expatriations en Turquie et en Californie pendant sept ans. Elle arrive depuis l'étranger à continuer à développer ses activités. Marketing digital, journalisme, événementiel, conseil et elle tombe dans la marmite du coaching. Aux États-Unis, Fred découvre l'audace, la solidarité. Le mentorat est le pragmatisme de ne pas considérer son niveau d'études comme une fin en soi. L'apprentissage d'assumer son parcours et de prendre sa place. C'est ainsi, et en miroir à toutes les femmes qu'elle a coachées et qui n'osaient pas, que Frédérique Picard-Lebihan crée l'association DARE Women en 2019. Elle nous raconte aujourd'hui la naissance et l'évolution de DARE Women et l'impact positif du mentorat pour les femmes qui ont l'audace de se lancer. Bonjour Frédéric !

  • Speaker #0

    Bonjour Bérangère !

  • Speaker #1

    Quelle merveilleuse opportunité que le podcast on pour se retrouver sur Dino Sapiens ! Je suis très heureuse d'avoir cet échange avec toi aujourd'hui !

  • Speaker #0

    Moi aussi surtout que je suis une fan de Dino Sapiens que j'écoute depuis le premier jour donc je suis très heureuse et très flattée que tu m'aies invité à répondre à tes questions sur ton podcast !

  • Speaker #1

    Pourrais-tu nous raconter la naissance de Derwomen et ce qui t'a amené à créer l'association ?

  • Speaker #0

    Alors la naissance de Dare Woman, comme tu l'as dit, elle est née, cette association, l'idée de Dare Woman, elle est née aux Etats-Unis. J'ai habité à San Diego pendant quelques années où j'ai monté une start-up et là-bas, j'ai découvert un double effet waouh. Quand j'ai monté cette start-up aux Etats-Unis, la première chose, c'est les femmes qui sont venues vers moi et qui m'ont proposé leur aide. What can I do for you ? Et ça, je l'ai entendu plusieurs fois. Qu'est-ce que je peux faire pour toi ? Ça, j'avoue que c'était nouveau parce qu'en France, quand on monte une société... les gens ne sont pas toujours si positifs que ça quant à l'aventure que vous allez mener. Aux États-Unis, c'est on va vous aider. On sait très bien qu'il faudra rendre l'appareil un peu plus tard, mais quelque part, c'est une main tendue et ça fait du bien. Première chose. Deuxième chose, j'ai eu un mentor, une mentor, très vite, et qui m'a tout de suite poussé à avoir plus d'audace. En me disant, mais pourquoi tu mets ces chiffres-là ? Et pourquoi pas plus haut ? Et pourquoi tu ne vises pas un marché un peu plus grand ? Et là, pareil, je me suis dit, mais incroyable, le fait de... d'oser se projeter dans des aventures qu'on n'avait pas imaginées, c'est ce que m'a permis la Californie. Et... Pour moi, vivre ça aux Etats-Unis a presque été une renaissance. C'est-à-dire que j'étais entourée de femmes qui ne portaient pas de jugement. La seule chose importante, c'est « What are you doing now ? » Qu'est-ce que tu fais maintenant ? Pas ce que tu as fait avant, pas les études que tu as faites. C'est quoi ton action ? Et si tu es en action aujourd'hui, on va t'aider. Sans jugement, sans critique, la seule chose, c'est on va te porter pour que tu ailles un peu plus loin. Donc c'est ça que j'ai voulu importer et j'ai créé l'idée, le concept d'Airwoman aux Etats-Unis. Et quand je suis rentrée en France, j'ai posé les pierres de l'association. La première action que j'ai faite, puisque moi j'ai été modelée par le voyage les dernières années de ma vie et j'ai vu la transformation que ça avait eu sur moi avec la richesse des rencontres que j'avais pu faire, j'ai initié Dairwoman avec des voyages, des dare trips au Liban. à la rencontre de femmes audacieuses. Donc j'emmenais des groupes de 12 femmes à la rencontre d'autres femmes. Une ministre qui avait eu un attentat, plus de bras, plus de jambes. Sarah Beydoun, qui est une palestinienne entrepreneuse qui fait travailler des prisonnières. On allait voir Maï dans un camp palestinien qui est né dans le camp, 45 ans, et qui a développé plusieurs entreprises. Aline Kamakian, entrepreneuse homosexuelle qui a des restaurants très connus à Beyrouth. Et toutes ces rencontres, en fait, nous mettent en regard que nous, quand on voit des femmes capables de développer de tels business dans des pays qui sont très contraints pour les femmes, eh bien nous, en fait, monter son entreprise, vouloir être un peu plus ambitieuse dans sa vie professionnelle, prendre un poste de manager ou d'associé, changer de travail, finalement, ça ne devrait pas être si difficile.

  • Speaker #1

    C'est un très beau début d'histoire,

  • Speaker #0

    en fait.

  • Speaker #1

    Il y a beaucoup de puissance. Et quelles sont les valeurs que tu retiens pour des Romane et les motos de l'association ?

  • Speaker #0

    Alors, les valeurs, elles sont très claires. Depuis le début, il y en a trois. Solidarité. engagement, audace. Toutes les actions qu'on fait, c'est très important, doivent au moins porter deux de ces valeurs. On ne doit jamais s'éloigner de ces valeurs, c'est ça qui fait la cohérence de nos actions depuis le début. Un autre trait qui est très signifiant pour des women, c'est la richesse des singularités, la différence. On a une vraie particularité, c'est que chez nous, on a toutes les femmes, de 18 ans à 65 ans, voire 70 ans. Je crois que non, notre adhérente la plus âgée doit même avoir 85 ans, elle nous soutient. On a toutes les femmes, c'est-à-dire qu'on s'adresse à toutes, qu'elles soient salariées, étudiantes, en début de carrière, en milieu, au comex, chefs d'entreprise, de grandes entreprises ou sous l'eau entrepreneur, artistes, en transition, reconversion ou en recherche d'emploi. L'audace, ça doit accompagner la vie de toutes les femmes.

  • Speaker #1

    Justement, quelles sont les actions que propose l'association ? Quels sont les ateliers ?

  • Speaker #0

    Alors les actions, elles sont aussi, elles, dans une philosophie qui est la DARE philosophie. Donc D-A-R-E, ça veut dire oser. et la philosophie d'Air, c'est décider de son changement, apprendre autrement, rencontrer des rôles modèles ou des rôles apprenants et entreprendre son chemin. Donc, autour de cette philosophie, on propose des ateliers qui sont des ateliers qui renforcent la confiance en soi et qui permettent d'avancer un peu plus loin dans l'action et du développement personnel, mais aussi des choses très pragmatiques. Je sors à l'instant d'un atelier sur l'intelligence artificielle qui me tient très à cœur parce qu'il faut... oser aller dans l'intelligence artificielle. La semaine dernière, exemple, j'étais une journée sur l'intelligence artificielle, nous n'étions que 30% de femmes. Et c'est à peu près le chiffre aujourd'hui des femmes dans l'intelligence artificielle. C'est pas normal. Donc je pousse les darewomen à plonger dans le bain de l'intelligence artificielle. Ce soir, nous avons un atelier sur oser passer à l'action en brisant ses limites. Donc ça, c'est du développement personnel en présentiel. On a à peu près 30 ateliers par an, donc en présentiel et en distanciel, qui s'adressent à toutes les femmes avec... parfois des colorations un peu plus marquées pour l'entrepreneuriat ou aussi pour le handicap, puisqu'on a 20% de nos adhérentes qui sont en situation de handicap, qui sont entrepreneurs, salariés, artistes, mais parfois qui ont besoin d'avoir un peu plus d'audace pour affronter la vie professionnelle. Donc, on les met dans des ateliers spécifiques pour les aider à mieux dépasser leur handicap.

  • Speaker #1

    Alors moi, j'ai bien connu les Dare Day. Et j'ai vu le résultat d'un derdé. Est-ce que tu peux nous parler d'un derdé ?

  • Speaker #0

    Ah, le derdé, le fameux derdé. Donc ça, c'est l'idée, et je suis coach, donc je sais le pouvoir de la transformation longue, mais c'est l'idée qu'on peut décapsuler l'audace chez les femmes avec une transformation très rapide. Donc le derdé, on l'a fait quatre fois déjà, c'est pendant une journée, on offre à 50 femmes la possibilité de larguer les amarres. Et larguer les amarres, c'est larguer ses peurs. C'est larguer, elles nous écrivent d'ailleurs, toutes les peurs. Et pendant une journée, quatre coachs vont... les avoir en atelier, des ateliers pour prendre sa place, savoir parler en public, savoir se raconter, oser prendre confiance, dépasser ses peurs. On a des moments de ce que j'appelle d'intelligence, enthousiasme, de collective, où je leur explique c'est quoi l'audace et pourquoi est-ce qu'il faut être audacieuse. Et puis des ateliers surprises où on les fait danser, chanter, parce que l'audace ça peut être aussi holistique, ce n'est pas que dans la tête, c'est aussi dans le cœur et c'est aussi dans le corps. Donc ces ateliers, c'est magique parce qu'on les voit arriver le matin, elles sont à... évidemment on priorise des femmes qui ont besoin de retrouver confiance en elles et quand on reçoit leur mail ou leur message le lendemain de la journée, on voit bien qu'on a décapsulé l'audace chez ces femmes-là. Elles ont osé poser la première pierre pour monter leur entreprise. Il y en a une qui a osé changer de travail pour devenir VP d'une société. D'autres qui ont osé demander à leur manager de prendre plus de responsabilités dans leur entreprise. Enfin des tas de changements comme ça qu'on réussit à faire. de façon très courte parce que ça se passe sur une journée.

  • Speaker #1

    Il y a un aspect très important que j'ai appris au sujet des femmes et que j'ai découvert, c'est qu'on est moins forte en networking. Quel est ton point de vue et quelle est ta proposition de valeur à travers Dare Woman pour nous pousser à améliorer le networking ?

  • Speaker #0

    Oui, et ça c'est vrai Bérengère, tu as tout à fait raison. C'est un point super important, il suffit de se rendre dans les grands hôtels parisiens le matin et tu ne verras que des costumes, il y a peu de femmes. Alors la première raison, c'est les contraintes familiales. C'est qu'à cette heure-là, nous, on est plutôt en train d'emmener les enfants à l'école et qu'on n'a pas été éduqués à faire du network, nous les femmes. Donc avec Dair Women, c'est vraiment un leitmotiv. C'est pour ça qu'on a, je crois, plus de 40 occasions de se rencontrer par an chez Dair Women. Demain, on a un déjeuner. Samedi soir, on a une table ronde où toutes les Dair Women sont invitées. La semaine prochaine, on a le Dair Show, une soirée pour briller sous les spotlights et avoir de l'audace. Et l'idée, c'est vraiment sortir de chez vous. allez à la rencontre, networker, échanger vos coordonnées, vos cartes de visite. C'est très important. C'est comme ça que se fait la vie professionnelle. C'est comme ça que vous allez décupler vos chances de passer à l'action et de réussir. Donc, on fait des booster café, on fait des dare lunch, on fait même des voyages pour que les femmes se rencontrent. Là, on part dans le désert dans trois semaines. Et l'idée, c'est vraiment de mettre ensemble des femmes qui vont s'apporter leur réseau, qui vont s'apporter leurs compétences, qui vont s'apporter toutes les connaissances et ça marche très très bien. On a créé quelque chose qui s'appelle le Derelp. ou dans notre réseau, il y a des moments où on va demander de l'aide au réseau. 99% des DERELP sont positifs. Voilà, donc oui, femmes, réseauter. Moi, j'ai toujours, ayez des cartes de visite. Même si c'est old fashion, aux États-Unis, elles ont toutes des cartes de visite. Et moi, j'en ai, et je peux te dire que j'en consomme énormément. Donc, ayez le réflexe de sortir de chez vous et ce réflexe de la carte de visite.

  • Speaker #1

    Merci. Il y a un autre pilier très important chez DERWOMAN, et tu en as parlé un petit peu en début, c'est le mentorat. Mentorat. Qu'est-ce que ça apporte aux femmes qui sont mentorées et aux mentors aussi ?

  • Speaker #0

    Alors le mentorat, je l'ai monté chez Deroumen il y a 4 ans maintenant, parce que là aussi ça rejoint un petit peu le derdet, c'est-à-dire que le fait d'avoir, moi je dis toujours, la confiance en soi, elle se crée dans le regard de l'autre. Vous avez beau trouver formidable ce que vous faites, si on vous dit jamais, vas-y, c'est bien, continue, va un peu plus haut, fais un peu plus fort, et bien à un moment donné, on s'essouffle un petit peu. Le mentorat c'est ça, ça va permettre à la femme qui se fait mentorée de retrouver du souffle, de retrouver confiance en elle et de pouvoir passer à l'étape d'après. Donc chez Dare Woman, on a deux styles de mentorat. Un mentorat flash qui rejoint exactement la philosophie du DERDE, c'est-à-dire de la transformation sur une période très courte puisque c'est une séance d'une heure trente et du mentorat deep sur quatre séances. Pour nous, c'est devenu un levier majeur chez Dare Woman. On va atteindre bientôt les mille séances. On est accompagné par L'Oréal depuis à peu près un an et demi. qui a reconnu la force de notre process, parce que c'est un mentorat qui est processé, c'est-à-dire avec de la méthode, on forme nos mentors, on évalue chaque séance de mentorat, ce qui nous permet d'évaluer la pertinence de notre méthode. Là, on vient de créer de la supervision pour les mentors. Les mentors sont guidés. pas à pas et ça rassure les mentors parce qu'ils ne sont pas jetés dans le grand bain sans outils et ça rassure les mentis qui savent que le mentor ne va pas être freestyle, qui savent que le mentor va suivre une méthode. Donc ça, c'est très important. On a des résultats incroyables puisque aujourd'hui, on a une note globale de satisfaction de 4,8 sur 5 de l'ensemble des sessions. Donc, c'est un vrai succès. On vient de signer un contrat avec France Travail. Les écoles s'intéressent à nous. Nous, ça nous intéresse de mentorer des jeunes femmes puisque l'ambition c'est que toutes les femmes se fassent mentorer et le plus jeune possible qu'elles comprennent la force du mentorat très jeune. Donc c'est un outil qu'on développe et les femmes ont compris puisque tous les jours on accueille des mentiers et des mentors chez nous. Donc on voit que les mentis qui sont passés par le mentorat d'Airwoman en parlent autour d'elles et ça fait boule de neige et c'est formidable.

  • Speaker #1

    Alors on entend beaucoup parler de mentorat, c'est même un mot à la mode, notamment dans les entreprises. Quelle différence y a-t-il entre le mentorat proposé par d'Airwoman et celui qui peut être proposé en interne justement dans les entreprises ?

  • Speaker #0

    Alors nous, on en a vu deux, parce que tu te doutes bien, je vois pas mal d'entreprises. Et en fait, souvent, on me dit, ah mais nous, ça fait longtemps qu'on fait du mentorat. L'autre jour, j'étais dans une grosse société du CAC 40 et qui me disait, mais ça marche pas chez nous. Et alors, je leur demandais, qu'est-ce que vous avez mis en place ? Et en fait, ils n'ont rien mis en place. C'est-à-dire que le mentorat, pour qu'il soit réussi, et nous, avec toute l'expérience qu'on a maintenant, on connaît les facteurs clés de succès d'un mentorat réussi. La première chose, c'est de ne pas laisser le menti choisir son mentor. Déjà, ça, c'est la première chose, parce qu'on a expérimenté le menti choisissant son mentor et on sait que les résultats sont beaucoup moins bons. La deuxième chose, c'est la capacité du mentor à pouvoir bien guider son menti. Donc, il faut qu'il soit formé. C'est lié à l'engagement du menti qui doit lui aussi bien préparer son mentorat. Donc, c'est tout le process et tout l'apprentissage de « on ne devient pas mentor comme ça, ce n'est pas de la conversation du mentorat » . C'est vraiment une méthode et nous, on a une méthode chez Dauman qui fait que notre mentorat, il est professionnalisé. La troisième chose, c'est... Et je l'ai dit tout à l'heure, le fait que chaque session est évaluée et par le mentor et par le menti, ce qui nous permet, nous, de suivre et de pouvoir corriger au cas où un mentor serait moins bien évalué, ce qui n'est quasiment jamais arrivé. Mais surtout, la différence, et quand on rentre dans les entreprises, c'est qu'on propose du mentorat avec des mentors externes. Et ça, ça fait la différence parce qu'en fait, c'est assez difficile de se retrouver avec un mentor dans son entreprise et de vraiment dire ce qu'on a au fond du cœur parce que peut-être que dans deux ans, dans trois ans, ce sera notre manager. Je ne sais pas. Donc, je ne vais pas me livrer comme je vais me livrer à une mentor qui ne fait pas partie de l'entreprise. Et ça, c'est vrai, c'est mesuré. Et on a donc un impact de notre puissance de mentorat qui est beaucoup plus forte. Et ça, je pense que c'est vraiment l'aspect qui fait la différence pour le mentorat en entreprise.

  • Speaker #1

    Alors, tu nous as parlé de France Travail, peut-être bientôt l'APEC, mais tu commences à être rapprochée par des entreprises. Il y a une entreprise qui a été pilote avec laquelle... d'Airwoman à travailler. Est-ce que tu peux nous en parler un petit peu ?

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr. Alors, c'est un cabinet de conseil qui s'appelle Artimon, qui avait entendu parler de notre mentorat par une d'Airwoman. Et l'idée, c'était de proposer ce mentorat à leurs salariés et de faire un test pour voir comment ça allait fonctionner. En fait, ça a marché beaucoup plus qu'espéré, puisque l'associé qui nous a fait rentrer chez Artimon n'espérait pas autant. tant de femmes qui allaient s'engager dans le mentorat. Je pense que sur le nombre de consultantes, on en a aujourd'hui quasiment 40% qui se sont engagées dans le mentorat. Donc pour nous, c'est avec des notes toujours excellentes et ça continue chez eux. Donc on a démarré au mois de septembre et on continue à avoir des femmes qui viennent se faire mentorer. Et ça, c'est intéressant parce que ça veut dire quoi ? Ça veut dire que l'entreprise, donc ce cabinet, Artimon, a compris que pour garder ses talents, il faut appuyer sur l'empowerment au féminin. Il faut que nos femmes... C'était un peu le brief. Il faut que les femmes se sentent entendues, qu'elles aient un espace où elles puissent être comprises et qu'on puisse les booster. Donc, rien de mieux que le mentorat, parce que c'est ça qu'on demande à nos mentors. Une séance de mentorat réussie, c'est une séance de mentorat où la femme repart totalement boostée. Et c'est là-dessus qu'est évalué le mentor. Je dis toujours, le mentorat, ce n'est pas du coaching. On peut sortir d'une séance de coaching un petit peu ébranlée. On ne sort jamais d'une séance de mentorat ébranlée. On ressort avec l'envie de déplacer des montagnes. Donc, c'est bénéfique pour l'entreprise. évidemment, puisque ces femmes-là, elles ont repris confiance en elles, elles ont envie d'aller plus loin, donc elles sont remotivées, elles sont redynamisées pour développer le plus d'efficacité possible dans leur travail.

  • Speaker #1

    Alors pour finir Fred, quel est ton vœu le plus cher aujourd'hui ?

  • Speaker #0

    Alors j'en ai deux. Le premier c'est...

  • Speaker #1

    Accorder.

  • Speaker #0

    Accorder, merci. Que toutes les femmes se fassent mentorer au moins une fois dans leur vie. Et on a nous. Alors mon vœu associé à ça, mais ça reste dans le premier vœu, c'est de devenir avec Dare Woman l'expert français numéro un du mentorat féminin. Et mon deuxième vœu, c'est que toutes les femmes comprennent que le collectif pousse la réussite individuelle. Et ça, c'est très important pour moi parce que je ne suis pas sûre qu'on ait encore compris ça. Et c'est pour ça que j'ai lancé Dare Woman, pour que chaque femme comprenne que c'est ensemble, que individuellement, on va aller beaucoup plus loin et pas l'inverse. Donc le collectif, ça démultiplie. la puissance des réussites individuelles. Et pour moi, ça, c'est important qu'on comprenne bien ça pour bien mesurer pourquoi est-ce qu'il faut s'entourer, pourquoi est-ce qu'on doit ne jamais rester seul dans sa vie professionnelle.

  • Speaker #1

    Et j'aime bien depuis quelque temps que mon invitée partage quelque chose, qu'il ou elle voudrait transmettre aux jeunes femmes, aux jeunes hommes qui écoutent le podcast. Ça serait quoi pour toi ?

  • Speaker #0

    Alors moi, c'est mon secret, mon petit secret que je fais tous les matins. En fait, chaque matin, je me demande... Ce que je ferais aujourd'hui si je n'avais pas peur ? Eh bien, je peux te dire que ça m'a fait faire des sacrés trucs. Parce que ça te fait appeler des contacts. Ça m'a fait appeler des présidents de société. Dernière en date, j'ai écrit à Amanda Stier. Parce qu'on m'en avait parlé, elle a écrit des bouquins formidables. C'était une sacrée personnalité pour l'inviter à un dare lunch. Elle m'a répondu oui. Voilà, donc elle est à Los Angeles. Elle m'a dit oui, je viendrai avec plaisir à un dare lunch. Donc voilà, c'est si je n'ai pas peur. Après, il y en a qui ne m'ont jamais répondu. évidemment, mais c'est pas grave c'est si j'ai pas peur là maintenant qu'est-ce que je fais ? Et bien fais-le

  • Speaker #1

    Un grand merci Fred pour cet épisode que j'ai fait avec beaucoup de joie.

  • Speaker #0

    Merci Bérangère toujours un plaisir d'être avec toi et de participer cette fois en actrice donc à ton merveilleux podcast et merci de donner la parole aux femmes

  • Speaker #1

    Si vous aussi vous voulez soutenir l'audace chez les femmes, vous pouvez rejoindre l'association DARE Women comme adhérent ou comme bénévole Le programme de Mentora s'adresse aux femmes de tout profil et vous pouvez aussi choisir de devenir une mentor. C'est d'ailleurs mon cas et je fais un coucou à celles que j'ai déjà accompagnées. Je vous mets le lien vers le site de Dare Woman dans les notes du podcast. Vous pouvez également faire un don à l'association pour la soutenir. Et je vous mets aussi un lien vers le site du podcaston où vous retrouverez tous les podcasts qui ont participé cette année à cet événement mondial. La mise en avant des associations par les podcasteurs leur permet de mieux se faire connaître, alors n'hésitez pas, allez faire un tour sur le site et écoutez d'autres épisodes avec des associations incroyables. C'est la fin de cet épisode de Dino Sapiens, à très bientôt pour le prochain, et d'ici là, je vous dis, évitons l'extinction !

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Description

Dans cet épisode de DinoSapiens, Bérangère Ducimetière reçoit Frédérique Picard-Le Bihan, présidente de l’association Dare Women depuis 2019. À l’occasion du Podcasthon 2025, Fred partage son parcours hors du commun et l’histoire de Dare Women, une association qui encourage l’audace et la solidarité entre femmes.

Frédérique a découvert la puissance du mentorat et du soutien féminin lors de son expatriation en Californie, où la question « What can I do for you? » résonnait comme un mantra. De retour en France, elle décide de fonder Dare Women pour offrir cet élan positif à toutes les femmes, qu’elles soient étudiantes, entrepreneures / business women, salariées ou en reconversion. L’association s’appuie sur trois valeurs essentielles : solidarité, engagement et audace. Son ambition : aider chaque femme à franchir les obstacles qui se dressent sur sa route.

Fred décrit plusieurs initiatives emblématiques :

  • Les “Dare Day” : des journées immersives qui “décapsulent” l’audace. Pendant une journée, une cinquantaine de participantes enchaînent ateliers de développement personnel, prises de parole et exercices créatifs pour dépasser leurs peurs et oser aller plus loin.

  • Les événements de networking (Dare Lunch, Dare Show, voyages thématiques) : indispensables pour sortir de l’isolement et créer un réseau solide.

  • Le mentorat, pierre angulaire de l’association : proposé en version « flash » (une séance unique) ou « deep » (quatre séances). Chaque mentor est formé à une méthode précise et évaluée, ce qui garantit la qualité de l’accompagnement. Dare Women a déjà réalisé près de 1 000 séances, avec un taux de satisfaction de 4,8/5.

  • La “Dare philosophie” (Décider, Apprendre, Rencontrer, Entreprendre) : un cadre qui encourage à passer à l’action et à faire preuve de courage dans tous les domaines, y compris la tech, l’IA ou encore l’entrepreneuriat.


En écoutant cet épisode, vous découvrirez comment Dare Women crée un écosystème d’entraide, de confiance et de partage. Une démarche essentielle pour transformer l’avenir professionnel des femmes et, plus largement, celui des organisations.


Retrouvez le site de Dare Women : https://www.dare-women.org/

Et visitez celui du Podcasthon, pour découvrir 1700 épisodes dédiés à des associations! https://podcasthon.org/fr

Lien vers Artimon, pilote du programme de mentorat : https://artimon.fr/


Merci à Rebecca Ibghi du studio Make my day by Lonsdale!


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Les mentis qui sont passés par le mentorat d'Air Women en parlent autour d'elle et ça fait boule de neige et c'est formidable.

  • Speaker #1

    Je suis vraiment super heureuse à plusieurs titres de recevoir aujourd'hui Frédérique Picard-Lebihan, présidente de l'association d'Air Women depuis 2019. D'abord parce qu'on célèbre cet événement mondial qu'est le podcaston pour mettre en avant les associations de notre choix. Ensuite, on est en mars qui est le mois de la journée internationale des droits des femmes. et enfin parce que je suis adhérente depuis deux ans à DesRoman, reconnue d'intérêt général. Je crois sincèrement que cette association a toute sa place dans Dino Sapiens, où je vous parle de la transformation des organisations. Vous allez vite comprendre pourquoi. Fred est une femme aux multiples talents qu'elle a cultivés très tôt. Le sport, avec le judo et la voile en compétition depuis son enfance. Le marketing, qu'il a bercé dès son école de commerce. L'entrepreneuriat et l'action, qui sont des constantes dans son parcours. Peu après avoir créé sa première entreprise, Frédérique Picard-Lebihan rejoint Paris, où elle rentre en stage de marketing chez Heineken. À peine les pieds dans l'entreprise, elle est embauchée, puis mène ensuite des aventures dans le marketing dans différentes sociétés. Elle gravit par la suite les échelons pendant 10 ans chez Heinz, jusqu'à co-diriger la filiale française. Puis, les conditions changent, les relations deviennent complexes et trop tendancieuses, pour ne pas dire autre chose. Fred prend son envol. s'inscrit à un master de l'ESCP qui lui permet de prendre du recul. Malgré les appels du pied de plusieurs entreprises pour reprendre du service, elle monte sa propre société de marketing et s'associe avec une autre structure qu'elle développe fortement. Après une année 2008 particulièrement difficile, faite de trahison et de problèmes de santé de proches, Fred remonte la pente et développe ses affaires et sa vie personnelle. Elle suit un chemin tout tracé, mais un jour, elle tombe sur une phrase de Robert Frost qui la remue profondément. De deux chemins, tu prendras le moins encombré. Huit mois plus tard, elle part faire le tour du monde à la voile avec son mari et ses quatre enfants. Un voyage qui se poursuit ensuite par deux expatriations en Turquie et en Californie pendant sept ans. Elle arrive depuis l'étranger à continuer à développer ses activités. Marketing digital, journalisme, événementiel, conseil et elle tombe dans la marmite du coaching. Aux États-Unis, Fred découvre l'audace, la solidarité. Le mentorat est le pragmatisme de ne pas considérer son niveau d'études comme une fin en soi. L'apprentissage d'assumer son parcours et de prendre sa place. C'est ainsi, et en miroir à toutes les femmes qu'elle a coachées et qui n'osaient pas, que Frédérique Picard-Lebihan crée l'association DARE Women en 2019. Elle nous raconte aujourd'hui la naissance et l'évolution de DARE Women et l'impact positif du mentorat pour les femmes qui ont l'audace de se lancer. Bonjour Frédéric !

  • Speaker #0

    Bonjour Bérangère !

  • Speaker #1

    Quelle merveilleuse opportunité que le podcast on pour se retrouver sur Dino Sapiens ! Je suis très heureuse d'avoir cet échange avec toi aujourd'hui !

  • Speaker #0

    Moi aussi surtout que je suis une fan de Dino Sapiens que j'écoute depuis le premier jour donc je suis très heureuse et très flattée que tu m'aies invité à répondre à tes questions sur ton podcast !

  • Speaker #1

    Pourrais-tu nous raconter la naissance de Derwomen et ce qui t'a amené à créer l'association ?

  • Speaker #0

    Alors la naissance de Dare Woman, comme tu l'as dit, elle est née, cette association, l'idée de Dare Woman, elle est née aux Etats-Unis. J'ai habité à San Diego pendant quelques années où j'ai monté une start-up et là-bas, j'ai découvert un double effet waouh. Quand j'ai monté cette start-up aux Etats-Unis, la première chose, c'est les femmes qui sont venues vers moi et qui m'ont proposé leur aide. What can I do for you ? Et ça, je l'ai entendu plusieurs fois. Qu'est-ce que je peux faire pour toi ? Ça, j'avoue que c'était nouveau parce qu'en France, quand on monte une société... les gens ne sont pas toujours si positifs que ça quant à l'aventure que vous allez mener. Aux États-Unis, c'est on va vous aider. On sait très bien qu'il faudra rendre l'appareil un peu plus tard, mais quelque part, c'est une main tendue et ça fait du bien. Première chose. Deuxième chose, j'ai eu un mentor, une mentor, très vite, et qui m'a tout de suite poussé à avoir plus d'audace. En me disant, mais pourquoi tu mets ces chiffres-là ? Et pourquoi pas plus haut ? Et pourquoi tu ne vises pas un marché un peu plus grand ? Et là, pareil, je me suis dit, mais incroyable, le fait de... d'oser se projeter dans des aventures qu'on n'avait pas imaginées, c'est ce que m'a permis la Californie. Et... Pour moi, vivre ça aux Etats-Unis a presque été une renaissance. C'est-à-dire que j'étais entourée de femmes qui ne portaient pas de jugement. La seule chose importante, c'est « What are you doing now ? » Qu'est-ce que tu fais maintenant ? Pas ce que tu as fait avant, pas les études que tu as faites. C'est quoi ton action ? Et si tu es en action aujourd'hui, on va t'aider. Sans jugement, sans critique, la seule chose, c'est on va te porter pour que tu ailles un peu plus loin. Donc c'est ça que j'ai voulu importer et j'ai créé l'idée, le concept d'Airwoman aux Etats-Unis. Et quand je suis rentrée en France, j'ai posé les pierres de l'association. La première action que j'ai faite, puisque moi j'ai été modelée par le voyage les dernières années de ma vie et j'ai vu la transformation que ça avait eu sur moi avec la richesse des rencontres que j'avais pu faire, j'ai initié Dairwoman avec des voyages, des dare trips au Liban. à la rencontre de femmes audacieuses. Donc j'emmenais des groupes de 12 femmes à la rencontre d'autres femmes. Une ministre qui avait eu un attentat, plus de bras, plus de jambes. Sarah Beydoun, qui est une palestinienne entrepreneuse qui fait travailler des prisonnières. On allait voir Maï dans un camp palestinien qui est né dans le camp, 45 ans, et qui a développé plusieurs entreprises. Aline Kamakian, entrepreneuse homosexuelle qui a des restaurants très connus à Beyrouth. Et toutes ces rencontres, en fait, nous mettent en regard que nous, quand on voit des femmes capables de développer de tels business dans des pays qui sont très contraints pour les femmes, eh bien nous, en fait, monter son entreprise, vouloir être un peu plus ambitieuse dans sa vie professionnelle, prendre un poste de manager ou d'associé, changer de travail, finalement, ça ne devrait pas être si difficile.

  • Speaker #1

    C'est un très beau début d'histoire,

  • Speaker #0

    en fait.

  • Speaker #1

    Il y a beaucoup de puissance. Et quelles sont les valeurs que tu retiens pour des Romane et les motos de l'association ?

  • Speaker #0

    Alors, les valeurs, elles sont très claires. Depuis le début, il y en a trois. Solidarité. engagement, audace. Toutes les actions qu'on fait, c'est très important, doivent au moins porter deux de ces valeurs. On ne doit jamais s'éloigner de ces valeurs, c'est ça qui fait la cohérence de nos actions depuis le début. Un autre trait qui est très signifiant pour des women, c'est la richesse des singularités, la différence. On a une vraie particularité, c'est que chez nous, on a toutes les femmes, de 18 ans à 65 ans, voire 70 ans. Je crois que non, notre adhérente la plus âgée doit même avoir 85 ans, elle nous soutient. On a toutes les femmes, c'est-à-dire qu'on s'adresse à toutes, qu'elles soient salariées, étudiantes, en début de carrière, en milieu, au comex, chefs d'entreprise, de grandes entreprises ou sous l'eau entrepreneur, artistes, en transition, reconversion ou en recherche d'emploi. L'audace, ça doit accompagner la vie de toutes les femmes.

  • Speaker #1

    Justement, quelles sont les actions que propose l'association ? Quels sont les ateliers ?

  • Speaker #0

    Alors les actions, elles sont aussi, elles, dans une philosophie qui est la DARE philosophie. Donc D-A-R-E, ça veut dire oser. et la philosophie d'Air, c'est décider de son changement, apprendre autrement, rencontrer des rôles modèles ou des rôles apprenants et entreprendre son chemin. Donc, autour de cette philosophie, on propose des ateliers qui sont des ateliers qui renforcent la confiance en soi et qui permettent d'avancer un peu plus loin dans l'action et du développement personnel, mais aussi des choses très pragmatiques. Je sors à l'instant d'un atelier sur l'intelligence artificielle qui me tient très à cœur parce qu'il faut... oser aller dans l'intelligence artificielle. La semaine dernière, exemple, j'étais une journée sur l'intelligence artificielle, nous n'étions que 30% de femmes. Et c'est à peu près le chiffre aujourd'hui des femmes dans l'intelligence artificielle. C'est pas normal. Donc je pousse les darewomen à plonger dans le bain de l'intelligence artificielle. Ce soir, nous avons un atelier sur oser passer à l'action en brisant ses limites. Donc ça, c'est du développement personnel en présentiel. On a à peu près 30 ateliers par an, donc en présentiel et en distanciel, qui s'adressent à toutes les femmes avec... parfois des colorations un peu plus marquées pour l'entrepreneuriat ou aussi pour le handicap, puisqu'on a 20% de nos adhérentes qui sont en situation de handicap, qui sont entrepreneurs, salariés, artistes, mais parfois qui ont besoin d'avoir un peu plus d'audace pour affronter la vie professionnelle. Donc, on les met dans des ateliers spécifiques pour les aider à mieux dépasser leur handicap.

  • Speaker #1

    Alors moi, j'ai bien connu les Dare Day. Et j'ai vu le résultat d'un derdé. Est-ce que tu peux nous parler d'un derdé ?

  • Speaker #0

    Ah, le derdé, le fameux derdé. Donc ça, c'est l'idée, et je suis coach, donc je sais le pouvoir de la transformation longue, mais c'est l'idée qu'on peut décapsuler l'audace chez les femmes avec une transformation très rapide. Donc le derdé, on l'a fait quatre fois déjà, c'est pendant une journée, on offre à 50 femmes la possibilité de larguer les amarres. Et larguer les amarres, c'est larguer ses peurs. C'est larguer, elles nous écrivent d'ailleurs, toutes les peurs. Et pendant une journée, quatre coachs vont... les avoir en atelier, des ateliers pour prendre sa place, savoir parler en public, savoir se raconter, oser prendre confiance, dépasser ses peurs. On a des moments de ce que j'appelle d'intelligence, enthousiasme, de collective, où je leur explique c'est quoi l'audace et pourquoi est-ce qu'il faut être audacieuse. Et puis des ateliers surprises où on les fait danser, chanter, parce que l'audace ça peut être aussi holistique, ce n'est pas que dans la tête, c'est aussi dans le cœur et c'est aussi dans le corps. Donc ces ateliers, c'est magique parce qu'on les voit arriver le matin, elles sont à... évidemment on priorise des femmes qui ont besoin de retrouver confiance en elles et quand on reçoit leur mail ou leur message le lendemain de la journée, on voit bien qu'on a décapsulé l'audace chez ces femmes-là. Elles ont osé poser la première pierre pour monter leur entreprise. Il y en a une qui a osé changer de travail pour devenir VP d'une société. D'autres qui ont osé demander à leur manager de prendre plus de responsabilités dans leur entreprise. Enfin des tas de changements comme ça qu'on réussit à faire. de façon très courte parce que ça se passe sur une journée.

  • Speaker #1

    Il y a un aspect très important que j'ai appris au sujet des femmes et que j'ai découvert, c'est qu'on est moins forte en networking. Quel est ton point de vue et quelle est ta proposition de valeur à travers Dare Woman pour nous pousser à améliorer le networking ?

  • Speaker #0

    Oui, et ça c'est vrai Bérengère, tu as tout à fait raison. C'est un point super important, il suffit de se rendre dans les grands hôtels parisiens le matin et tu ne verras que des costumes, il y a peu de femmes. Alors la première raison, c'est les contraintes familiales. C'est qu'à cette heure-là, nous, on est plutôt en train d'emmener les enfants à l'école et qu'on n'a pas été éduqués à faire du network, nous les femmes. Donc avec Dair Women, c'est vraiment un leitmotiv. C'est pour ça qu'on a, je crois, plus de 40 occasions de se rencontrer par an chez Dair Women. Demain, on a un déjeuner. Samedi soir, on a une table ronde où toutes les Dair Women sont invitées. La semaine prochaine, on a le Dair Show, une soirée pour briller sous les spotlights et avoir de l'audace. Et l'idée, c'est vraiment sortir de chez vous. allez à la rencontre, networker, échanger vos coordonnées, vos cartes de visite. C'est très important. C'est comme ça que se fait la vie professionnelle. C'est comme ça que vous allez décupler vos chances de passer à l'action et de réussir. Donc, on fait des booster café, on fait des dare lunch, on fait même des voyages pour que les femmes se rencontrent. Là, on part dans le désert dans trois semaines. Et l'idée, c'est vraiment de mettre ensemble des femmes qui vont s'apporter leur réseau, qui vont s'apporter leurs compétences, qui vont s'apporter toutes les connaissances et ça marche très très bien. On a créé quelque chose qui s'appelle le Derelp. ou dans notre réseau, il y a des moments où on va demander de l'aide au réseau. 99% des DERELP sont positifs. Voilà, donc oui, femmes, réseauter. Moi, j'ai toujours, ayez des cartes de visite. Même si c'est old fashion, aux États-Unis, elles ont toutes des cartes de visite. Et moi, j'en ai, et je peux te dire que j'en consomme énormément. Donc, ayez le réflexe de sortir de chez vous et ce réflexe de la carte de visite.

  • Speaker #1

    Merci. Il y a un autre pilier très important chez DERWOMAN, et tu en as parlé un petit peu en début, c'est le mentorat. Mentorat. Qu'est-ce que ça apporte aux femmes qui sont mentorées et aux mentors aussi ?

  • Speaker #0

    Alors le mentorat, je l'ai monté chez Deroumen il y a 4 ans maintenant, parce que là aussi ça rejoint un petit peu le derdet, c'est-à-dire que le fait d'avoir, moi je dis toujours, la confiance en soi, elle se crée dans le regard de l'autre. Vous avez beau trouver formidable ce que vous faites, si on vous dit jamais, vas-y, c'est bien, continue, va un peu plus haut, fais un peu plus fort, et bien à un moment donné, on s'essouffle un petit peu. Le mentorat c'est ça, ça va permettre à la femme qui se fait mentorée de retrouver du souffle, de retrouver confiance en elle et de pouvoir passer à l'étape d'après. Donc chez Dare Woman, on a deux styles de mentorat. Un mentorat flash qui rejoint exactement la philosophie du DERDE, c'est-à-dire de la transformation sur une période très courte puisque c'est une séance d'une heure trente et du mentorat deep sur quatre séances. Pour nous, c'est devenu un levier majeur chez Dare Woman. On va atteindre bientôt les mille séances. On est accompagné par L'Oréal depuis à peu près un an et demi. qui a reconnu la force de notre process, parce que c'est un mentorat qui est processé, c'est-à-dire avec de la méthode, on forme nos mentors, on évalue chaque séance de mentorat, ce qui nous permet d'évaluer la pertinence de notre méthode. Là, on vient de créer de la supervision pour les mentors. Les mentors sont guidés. pas à pas et ça rassure les mentors parce qu'ils ne sont pas jetés dans le grand bain sans outils et ça rassure les mentis qui savent que le mentor ne va pas être freestyle, qui savent que le mentor va suivre une méthode. Donc ça, c'est très important. On a des résultats incroyables puisque aujourd'hui, on a une note globale de satisfaction de 4,8 sur 5 de l'ensemble des sessions. Donc, c'est un vrai succès. On vient de signer un contrat avec France Travail. Les écoles s'intéressent à nous. Nous, ça nous intéresse de mentorer des jeunes femmes puisque l'ambition c'est que toutes les femmes se fassent mentorer et le plus jeune possible qu'elles comprennent la force du mentorat très jeune. Donc c'est un outil qu'on développe et les femmes ont compris puisque tous les jours on accueille des mentiers et des mentors chez nous. Donc on voit que les mentis qui sont passés par le mentorat d'Airwoman en parlent autour d'elles et ça fait boule de neige et c'est formidable.

  • Speaker #1

    Alors on entend beaucoup parler de mentorat, c'est même un mot à la mode, notamment dans les entreprises. Quelle différence y a-t-il entre le mentorat proposé par d'Airwoman et celui qui peut être proposé en interne justement dans les entreprises ?

  • Speaker #0

    Alors nous, on en a vu deux, parce que tu te doutes bien, je vois pas mal d'entreprises. Et en fait, souvent, on me dit, ah mais nous, ça fait longtemps qu'on fait du mentorat. L'autre jour, j'étais dans une grosse société du CAC 40 et qui me disait, mais ça marche pas chez nous. Et alors, je leur demandais, qu'est-ce que vous avez mis en place ? Et en fait, ils n'ont rien mis en place. C'est-à-dire que le mentorat, pour qu'il soit réussi, et nous, avec toute l'expérience qu'on a maintenant, on connaît les facteurs clés de succès d'un mentorat réussi. La première chose, c'est de ne pas laisser le menti choisir son mentor. Déjà, ça, c'est la première chose, parce qu'on a expérimenté le menti choisissant son mentor et on sait que les résultats sont beaucoup moins bons. La deuxième chose, c'est la capacité du mentor à pouvoir bien guider son menti. Donc, il faut qu'il soit formé. C'est lié à l'engagement du menti qui doit lui aussi bien préparer son mentorat. Donc, c'est tout le process et tout l'apprentissage de « on ne devient pas mentor comme ça, ce n'est pas de la conversation du mentorat » . C'est vraiment une méthode et nous, on a une méthode chez Dauman qui fait que notre mentorat, il est professionnalisé. La troisième chose, c'est... Et je l'ai dit tout à l'heure, le fait que chaque session est évaluée et par le mentor et par le menti, ce qui nous permet, nous, de suivre et de pouvoir corriger au cas où un mentor serait moins bien évalué, ce qui n'est quasiment jamais arrivé. Mais surtout, la différence, et quand on rentre dans les entreprises, c'est qu'on propose du mentorat avec des mentors externes. Et ça, ça fait la différence parce qu'en fait, c'est assez difficile de se retrouver avec un mentor dans son entreprise et de vraiment dire ce qu'on a au fond du cœur parce que peut-être que dans deux ans, dans trois ans, ce sera notre manager. Je ne sais pas. Donc, je ne vais pas me livrer comme je vais me livrer à une mentor qui ne fait pas partie de l'entreprise. Et ça, c'est vrai, c'est mesuré. Et on a donc un impact de notre puissance de mentorat qui est beaucoup plus forte. Et ça, je pense que c'est vraiment l'aspect qui fait la différence pour le mentorat en entreprise.

  • Speaker #1

    Alors, tu nous as parlé de France Travail, peut-être bientôt l'APEC, mais tu commences à être rapprochée par des entreprises. Il y a une entreprise qui a été pilote avec laquelle... d'Airwoman à travailler. Est-ce que tu peux nous en parler un petit peu ?

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr. Alors, c'est un cabinet de conseil qui s'appelle Artimon, qui avait entendu parler de notre mentorat par une d'Airwoman. Et l'idée, c'était de proposer ce mentorat à leurs salariés et de faire un test pour voir comment ça allait fonctionner. En fait, ça a marché beaucoup plus qu'espéré, puisque l'associé qui nous a fait rentrer chez Artimon n'espérait pas autant. tant de femmes qui allaient s'engager dans le mentorat. Je pense que sur le nombre de consultantes, on en a aujourd'hui quasiment 40% qui se sont engagées dans le mentorat. Donc pour nous, c'est avec des notes toujours excellentes et ça continue chez eux. Donc on a démarré au mois de septembre et on continue à avoir des femmes qui viennent se faire mentorer. Et ça, c'est intéressant parce que ça veut dire quoi ? Ça veut dire que l'entreprise, donc ce cabinet, Artimon, a compris que pour garder ses talents, il faut appuyer sur l'empowerment au féminin. Il faut que nos femmes... C'était un peu le brief. Il faut que les femmes se sentent entendues, qu'elles aient un espace où elles puissent être comprises et qu'on puisse les booster. Donc, rien de mieux que le mentorat, parce que c'est ça qu'on demande à nos mentors. Une séance de mentorat réussie, c'est une séance de mentorat où la femme repart totalement boostée. Et c'est là-dessus qu'est évalué le mentor. Je dis toujours, le mentorat, ce n'est pas du coaching. On peut sortir d'une séance de coaching un petit peu ébranlée. On ne sort jamais d'une séance de mentorat ébranlée. On ressort avec l'envie de déplacer des montagnes. Donc, c'est bénéfique pour l'entreprise. évidemment, puisque ces femmes-là, elles ont repris confiance en elles, elles ont envie d'aller plus loin, donc elles sont remotivées, elles sont redynamisées pour développer le plus d'efficacité possible dans leur travail.

  • Speaker #1

    Alors pour finir Fred, quel est ton vœu le plus cher aujourd'hui ?

  • Speaker #0

    Alors j'en ai deux. Le premier c'est...

  • Speaker #1

    Accorder.

  • Speaker #0

    Accorder, merci. Que toutes les femmes se fassent mentorer au moins une fois dans leur vie. Et on a nous. Alors mon vœu associé à ça, mais ça reste dans le premier vœu, c'est de devenir avec Dare Woman l'expert français numéro un du mentorat féminin. Et mon deuxième vœu, c'est que toutes les femmes comprennent que le collectif pousse la réussite individuelle. Et ça, c'est très important pour moi parce que je ne suis pas sûre qu'on ait encore compris ça. Et c'est pour ça que j'ai lancé Dare Woman, pour que chaque femme comprenne que c'est ensemble, que individuellement, on va aller beaucoup plus loin et pas l'inverse. Donc le collectif, ça démultiplie. la puissance des réussites individuelles. Et pour moi, ça, c'est important qu'on comprenne bien ça pour bien mesurer pourquoi est-ce qu'il faut s'entourer, pourquoi est-ce qu'on doit ne jamais rester seul dans sa vie professionnelle.

  • Speaker #1

    Et j'aime bien depuis quelque temps que mon invitée partage quelque chose, qu'il ou elle voudrait transmettre aux jeunes femmes, aux jeunes hommes qui écoutent le podcast. Ça serait quoi pour toi ?

  • Speaker #0

    Alors moi, c'est mon secret, mon petit secret que je fais tous les matins. En fait, chaque matin, je me demande... Ce que je ferais aujourd'hui si je n'avais pas peur ? Eh bien, je peux te dire que ça m'a fait faire des sacrés trucs. Parce que ça te fait appeler des contacts. Ça m'a fait appeler des présidents de société. Dernière en date, j'ai écrit à Amanda Stier. Parce qu'on m'en avait parlé, elle a écrit des bouquins formidables. C'était une sacrée personnalité pour l'inviter à un dare lunch. Elle m'a répondu oui. Voilà, donc elle est à Los Angeles. Elle m'a dit oui, je viendrai avec plaisir à un dare lunch. Donc voilà, c'est si je n'ai pas peur. Après, il y en a qui ne m'ont jamais répondu. évidemment, mais c'est pas grave c'est si j'ai pas peur là maintenant qu'est-ce que je fais ? Et bien fais-le

  • Speaker #1

    Un grand merci Fred pour cet épisode que j'ai fait avec beaucoup de joie.

  • Speaker #0

    Merci Bérangère toujours un plaisir d'être avec toi et de participer cette fois en actrice donc à ton merveilleux podcast et merci de donner la parole aux femmes

  • Speaker #1

    Si vous aussi vous voulez soutenir l'audace chez les femmes, vous pouvez rejoindre l'association DARE Women comme adhérent ou comme bénévole Le programme de Mentora s'adresse aux femmes de tout profil et vous pouvez aussi choisir de devenir une mentor. C'est d'ailleurs mon cas et je fais un coucou à celles que j'ai déjà accompagnées. Je vous mets le lien vers le site de Dare Woman dans les notes du podcast. Vous pouvez également faire un don à l'association pour la soutenir. Et je vous mets aussi un lien vers le site du podcaston où vous retrouverez tous les podcasts qui ont participé cette année à cet événement mondial. La mise en avant des associations par les podcasteurs leur permet de mieux se faire connaître, alors n'hésitez pas, allez faire un tour sur le site et écoutez d'autres épisodes avec des associations incroyables. C'est la fin de cet épisode de Dino Sapiens, à très bientôt pour le prochain, et d'ici là, je vous dis, évitons l'extinction !

Description

Dans cet épisode de DinoSapiens, Bérangère Ducimetière reçoit Frédérique Picard-Le Bihan, présidente de l’association Dare Women depuis 2019. À l’occasion du Podcasthon 2025, Fred partage son parcours hors du commun et l’histoire de Dare Women, une association qui encourage l’audace et la solidarité entre femmes.

Frédérique a découvert la puissance du mentorat et du soutien féminin lors de son expatriation en Californie, où la question « What can I do for you? » résonnait comme un mantra. De retour en France, elle décide de fonder Dare Women pour offrir cet élan positif à toutes les femmes, qu’elles soient étudiantes, entrepreneures / business women, salariées ou en reconversion. L’association s’appuie sur trois valeurs essentielles : solidarité, engagement et audace. Son ambition : aider chaque femme à franchir les obstacles qui se dressent sur sa route.

Fred décrit plusieurs initiatives emblématiques :

  • Les “Dare Day” : des journées immersives qui “décapsulent” l’audace. Pendant une journée, une cinquantaine de participantes enchaînent ateliers de développement personnel, prises de parole et exercices créatifs pour dépasser leurs peurs et oser aller plus loin.

  • Les événements de networking (Dare Lunch, Dare Show, voyages thématiques) : indispensables pour sortir de l’isolement et créer un réseau solide.

  • Le mentorat, pierre angulaire de l’association : proposé en version « flash » (une séance unique) ou « deep » (quatre séances). Chaque mentor est formé à une méthode précise et évaluée, ce qui garantit la qualité de l’accompagnement. Dare Women a déjà réalisé près de 1 000 séances, avec un taux de satisfaction de 4,8/5.

  • La “Dare philosophie” (Décider, Apprendre, Rencontrer, Entreprendre) : un cadre qui encourage à passer à l’action et à faire preuve de courage dans tous les domaines, y compris la tech, l’IA ou encore l’entrepreneuriat.


En écoutant cet épisode, vous découvrirez comment Dare Women crée un écosystème d’entraide, de confiance et de partage. Une démarche essentielle pour transformer l’avenir professionnel des femmes et, plus largement, celui des organisations.


Retrouvez le site de Dare Women : https://www.dare-women.org/

Et visitez celui du Podcasthon, pour découvrir 1700 épisodes dédiés à des associations! https://podcasthon.org/fr

Lien vers Artimon, pilote du programme de mentorat : https://artimon.fr/


Merci à Rebecca Ibghi du studio Make my day by Lonsdale!


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Générique : Clean Success by Boomer.








Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Les mentis qui sont passés par le mentorat d'Air Women en parlent autour d'elle et ça fait boule de neige et c'est formidable.

  • Speaker #1

    Je suis vraiment super heureuse à plusieurs titres de recevoir aujourd'hui Frédérique Picard-Lebihan, présidente de l'association d'Air Women depuis 2019. D'abord parce qu'on célèbre cet événement mondial qu'est le podcaston pour mettre en avant les associations de notre choix. Ensuite, on est en mars qui est le mois de la journée internationale des droits des femmes. et enfin parce que je suis adhérente depuis deux ans à DesRoman, reconnue d'intérêt général. Je crois sincèrement que cette association a toute sa place dans Dino Sapiens, où je vous parle de la transformation des organisations. Vous allez vite comprendre pourquoi. Fred est une femme aux multiples talents qu'elle a cultivés très tôt. Le sport, avec le judo et la voile en compétition depuis son enfance. Le marketing, qu'il a bercé dès son école de commerce. L'entrepreneuriat et l'action, qui sont des constantes dans son parcours. Peu après avoir créé sa première entreprise, Frédérique Picard-Lebihan rejoint Paris, où elle rentre en stage de marketing chez Heineken. À peine les pieds dans l'entreprise, elle est embauchée, puis mène ensuite des aventures dans le marketing dans différentes sociétés. Elle gravit par la suite les échelons pendant 10 ans chez Heinz, jusqu'à co-diriger la filiale française. Puis, les conditions changent, les relations deviennent complexes et trop tendancieuses, pour ne pas dire autre chose. Fred prend son envol. s'inscrit à un master de l'ESCP qui lui permet de prendre du recul. Malgré les appels du pied de plusieurs entreprises pour reprendre du service, elle monte sa propre société de marketing et s'associe avec une autre structure qu'elle développe fortement. Après une année 2008 particulièrement difficile, faite de trahison et de problèmes de santé de proches, Fred remonte la pente et développe ses affaires et sa vie personnelle. Elle suit un chemin tout tracé, mais un jour, elle tombe sur une phrase de Robert Frost qui la remue profondément. De deux chemins, tu prendras le moins encombré. Huit mois plus tard, elle part faire le tour du monde à la voile avec son mari et ses quatre enfants. Un voyage qui se poursuit ensuite par deux expatriations en Turquie et en Californie pendant sept ans. Elle arrive depuis l'étranger à continuer à développer ses activités. Marketing digital, journalisme, événementiel, conseil et elle tombe dans la marmite du coaching. Aux États-Unis, Fred découvre l'audace, la solidarité. Le mentorat est le pragmatisme de ne pas considérer son niveau d'études comme une fin en soi. L'apprentissage d'assumer son parcours et de prendre sa place. C'est ainsi, et en miroir à toutes les femmes qu'elle a coachées et qui n'osaient pas, que Frédérique Picard-Lebihan crée l'association DARE Women en 2019. Elle nous raconte aujourd'hui la naissance et l'évolution de DARE Women et l'impact positif du mentorat pour les femmes qui ont l'audace de se lancer. Bonjour Frédéric !

  • Speaker #0

    Bonjour Bérangère !

  • Speaker #1

    Quelle merveilleuse opportunité que le podcast on pour se retrouver sur Dino Sapiens ! Je suis très heureuse d'avoir cet échange avec toi aujourd'hui !

  • Speaker #0

    Moi aussi surtout que je suis une fan de Dino Sapiens que j'écoute depuis le premier jour donc je suis très heureuse et très flattée que tu m'aies invité à répondre à tes questions sur ton podcast !

  • Speaker #1

    Pourrais-tu nous raconter la naissance de Derwomen et ce qui t'a amené à créer l'association ?

  • Speaker #0

    Alors la naissance de Dare Woman, comme tu l'as dit, elle est née, cette association, l'idée de Dare Woman, elle est née aux Etats-Unis. J'ai habité à San Diego pendant quelques années où j'ai monté une start-up et là-bas, j'ai découvert un double effet waouh. Quand j'ai monté cette start-up aux Etats-Unis, la première chose, c'est les femmes qui sont venues vers moi et qui m'ont proposé leur aide. What can I do for you ? Et ça, je l'ai entendu plusieurs fois. Qu'est-ce que je peux faire pour toi ? Ça, j'avoue que c'était nouveau parce qu'en France, quand on monte une société... les gens ne sont pas toujours si positifs que ça quant à l'aventure que vous allez mener. Aux États-Unis, c'est on va vous aider. On sait très bien qu'il faudra rendre l'appareil un peu plus tard, mais quelque part, c'est une main tendue et ça fait du bien. Première chose. Deuxième chose, j'ai eu un mentor, une mentor, très vite, et qui m'a tout de suite poussé à avoir plus d'audace. En me disant, mais pourquoi tu mets ces chiffres-là ? Et pourquoi pas plus haut ? Et pourquoi tu ne vises pas un marché un peu plus grand ? Et là, pareil, je me suis dit, mais incroyable, le fait de... d'oser se projeter dans des aventures qu'on n'avait pas imaginées, c'est ce que m'a permis la Californie. Et... Pour moi, vivre ça aux Etats-Unis a presque été une renaissance. C'est-à-dire que j'étais entourée de femmes qui ne portaient pas de jugement. La seule chose importante, c'est « What are you doing now ? » Qu'est-ce que tu fais maintenant ? Pas ce que tu as fait avant, pas les études que tu as faites. C'est quoi ton action ? Et si tu es en action aujourd'hui, on va t'aider. Sans jugement, sans critique, la seule chose, c'est on va te porter pour que tu ailles un peu plus loin. Donc c'est ça que j'ai voulu importer et j'ai créé l'idée, le concept d'Airwoman aux Etats-Unis. Et quand je suis rentrée en France, j'ai posé les pierres de l'association. La première action que j'ai faite, puisque moi j'ai été modelée par le voyage les dernières années de ma vie et j'ai vu la transformation que ça avait eu sur moi avec la richesse des rencontres que j'avais pu faire, j'ai initié Dairwoman avec des voyages, des dare trips au Liban. à la rencontre de femmes audacieuses. Donc j'emmenais des groupes de 12 femmes à la rencontre d'autres femmes. Une ministre qui avait eu un attentat, plus de bras, plus de jambes. Sarah Beydoun, qui est une palestinienne entrepreneuse qui fait travailler des prisonnières. On allait voir Maï dans un camp palestinien qui est né dans le camp, 45 ans, et qui a développé plusieurs entreprises. Aline Kamakian, entrepreneuse homosexuelle qui a des restaurants très connus à Beyrouth. Et toutes ces rencontres, en fait, nous mettent en regard que nous, quand on voit des femmes capables de développer de tels business dans des pays qui sont très contraints pour les femmes, eh bien nous, en fait, monter son entreprise, vouloir être un peu plus ambitieuse dans sa vie professionnelle, prendre un poste de manager ou d'associé, changer de travail, finalement, ça ne devrait pas être si difficile.

  • Speaker #1

    C'est un très beau début d'histoire,

  • Speaker #0

    en fait.

  • Speaker #1

    Il y a beaucoup de puissance. Et quelles sont les valeurs que tu retiens pour des Romane et les motos de l'association ?

  • Speaker #0

    Alors, les valeurs, elles sont très claires. Depuis le début, il y en a trois. Solidarité. engagement, audace. Toutes les actions qu'on fait, c'est très important, doivent au moins porter deux de ces valeurs. On ne doit jamais s'éloigner de ces valeurs, c'est ça qui fait la cohérence de nos actions depuis le début. Un autre trait qui est très signifiant pour des women, c'est la richesse des singularités, la différence. On a une vraie particularité, c'est que chez nous, on a toutes les femmes, de 18 ans à 65 ans, voire 70 ans. Je crois que non, notre adhérente la plus âgée doit même avoir 85 ans, elle nous soutient. On a toutes les femmes, c'est-à-dire qu'on s'adresse à toutes, qu'elles soient salariées, étudiantes, en début de carrière, en milieu, au comex, chefs d'entreprise, de grandes entreprises ou sous l'eau entrepreneur, artistes, en transition, reconversion ou en recherche d'emploi. L'audace, ça doit accompagner la vie de toutes les femmes.

  • Speaker #1

    Justement, quelles sont les actions que propose l'association ? Quels sont les ateliers ?

  • Speaker #0

    Alors les actions, elles sont aussi, elles, dans une philosophie qui est la DARE philosophie. Donc D-A-R-E, ça veut dire oser. et la philosophie d'Air, c'est décider de son changement, apprendre autrement, rencontrer des rôles modèles ou des rôles apprenants et entreprendre son chemin. Donc, autour de cette philosophie, on propose des ateliers qui sont des ateliers qui renforcent la confiance en soi et qui permettent d'avancer un peu plus loin dans l'action et du développement personnel, mais aussi des choses très pragmatiques. Je sors à l'instant d'un atelier sur l'intelligence artificielle qui me tient très à cœur parce qu'il faut... oser aller dans l'intelligence artificielle. La semaine dernière, exemple, j'étais une journée sur l'intelligence artificielle, nous n'étions que 30% de femmes. Et c'est à peu près le chiffre aujourd'hui des femmes dans l'intelligence artificielle. C'est pas normal. Donc je pousse les darewomen à plonger dans le bain de l'intelligence artificielle. Ce soir, nous avons un atelier sur oser passer à l'action en brisant ses limites. Donc ça, c'est du développement personnel en présentiel. On a à peu près 30 ateliers par an, donc en présentiel et en distanciel, qui s'adressent à toutes les femmes avec... parfois des colorations un peu plus marquées pour l'entrepreneuriat ou aussi pour le handicap, puisqu'on a 20% de nos adhérentes qui sont en situation de handicap, qui sont entrepreneurs, salariés, artistes, mais parfois qui ont besoin d'avoir un peu plus d'audace pour affronter la vie professionnelle. Donc, on les met dans des ateliers spécifiques pour les aider à mieux dépasser leur handicap.

  • Speaker #1

    Alors moi, j'ai bien connu les Dare Day. Et j'ai vu le résultat d'un derdé. Est-ce que tu peux nous parler d'un derdé ?

  • Speaker #0

    Ah, le derdé, le fameux derdé. Donc ça, c'est l'idée, et je suis coach, donc je sais le pouvoir de la transformation longue, mais c'est l'idée qu'on peut décapsuler l'audace chez les femmes avec une transformation très rapide. Donc le derdé, on l'a fait quatre fois déjà, c'est pendant une journée, on offre à 50 femmes la possibilité de larguer les amarres. Et larguer les amarres, c'est larguer ses peurs. C'est larguer, elles nous écrivent d'ailleurs, toutes les peurs. Et pendant une journée, quatre coachs vont... les avoir en atelier, des ateliers pour prendre sa place, savoir parler en public, savoir se raconter, oser prendre confiance, dépasser ses peurs. On a des moments de ce que j'appelle d'intelligence, enthousiasme, de collective, où je leur explique c'est quoi l'audace et pourquoi est-ce qu'il faut être audacieuse. Et puis des ateliers surprises où on les fait danser, chanter, parce que l'audace ça peut être aussi holistique, ce n'est pas que dans la tête, c'est aussi dans le cœur et c'est aussi dans le corps. Donc ces ateliers, c'est magique parce qu'on les voit arriver le matin, elles sont à... évidemment on priorise des femmes qui ont besoin de retrouver confiance en elles et quand on reçoit leur mail ou leur message le lendemain de la journée, on voit bien qu'on a décapsulé l'audace chez ces femmes-là. Elles ont osé poser la première pierre pour monter leur entreprise. Il y en a une qui a osé changer de travail pour devenir VP d'une société. D'autres qui ont osé demander à leur manager de prendre plus de responsabilités dans leur entreprise. Enfin des tas de changements comme ça qu'on réussit à faire. de façon très courte parce que ça se passe sur une journée.

  • Speaker #1

    Il y a un aspect très important que j'ai appris au sujet des femmes et que j'ai découvert, c'est qu'on est moins forte en networking. Quel est ton point de vue et quelle est ta proposition de valeur à travers Dare Woman pour nous pousser à améliorer le networking ?

  • Speaker #0

    Oui, et ça c'est vrai Bérengère, tu as tout à fait raison. C'est un point super important, il suffit de se rendre dans les grands hôtels parisiens le matin et tu ne verras que des costumes, il y a peu de femmes. Alors la première raison, c'est les contraintes familiales. C'est qu'à cette heure-là, nous, on est plutôt en train d'emmener les enfants à l'école et qu'on n'a pas été éduqués à faire du network, nous les femmes. Donc avec Dair Women, c'est vraiment un leitmotiv. C'est pour ça qu'on a, je crois, plus de 40 occasions de se rencontrer par an chez Dair Women. Demain, on a un déjeuner. Samedi soir, on a une table ronde où toutes les Dair Women sont invitées. La semaine prochaine, on a le Dair Show, une soirée pour briller sous les spotlights et avoir de l'audace. Et l'idée, c'est vraiment sortir de chez vous. allez à la rencontre, networker, échanger vos coordonnées, vos cartes de visite. C'est très important. C'est comme ça que se fait la vie professionnelle. C'est comme ça que vous allez décupler vos chances de passer à l'action et de réussir. Donc, on fait des booster café, on fait des dare lunch, on fait même des voyages pour que les femmes se rencontrent. Là, on part dans le désert dans trois semaines. Et l'idée, c'est vraiment de mettre ensemble des femmes qui vont s'apporter leur réseau, qui vont s'apporter leurs compétences, qui vont s'apporter toutes les connaissances et ça marche très très bien. On a créé quelque chose qui s'appelle le Derelp. ou dans notre réseau, il y a des moments où on va demander de l'aide au réseau. 99% des DERELP sont positifs. Voilà, donc oui, femmes, réseauter. Moi, j'ai toujours, ayez des cartes de visite. Même si c'est old fashion, aux États-Unis, elles ont toutes des cartes de visite. Et moi, j'en ai, et je peux te dire que j'en consomme énormément. Donc, ayez le réflexe de sortir de chez vous et ce réflexe de la carte de visite.

  • Speaker #1

    Merci. Il y a un autre pilier très important chez DERWOMAN, et tu en as parlé un petit peu en début, c'est le mentorat. Mentorat. Qu'est-ce que ça apporte aux femmes qui sont mentorées et aux mentors aussi ?

  • Speaker #0

    Alors le mentorat, je l'ai monté chez Deroumen il y a 4 ans maintenant, parce que là aussi ça rejoint un petit peu le derdet, c'est-à-dire que le fait d'avoir, moi je dis toujours, la confiance en soi, elle se crée dans le regard de l'autre. Vous avez beau trouver formidable ce que vous faites, si on vous dit jamais, vas-y, c'est bien, continue, va un peu plus haut, fais un peu plus fort, et bien à un moment donné, on s'essouffle un petit peu. Le mentorat c'est ça, ça va permettre à la femme qui se fait mentorée de retrouver du souffle, de retrouver confiance en elle et de pouvoir passer à l'étape d'après. Donc chez Dare Woman, on a deux styles de mentorat. Un mentorat flash qui rejoint exactement la philosophie du DERDE, c'est-à-dire de la transformation sur une période très courte puisque c'est une séance d'une heure trente et du mentorat deep sur quatre séances. Pour nous, c'est devenu un levier majeur chez Dare Woman. On va atteindre bientôt les mille séances. On est accompagné par L'Oréal depuis à peu près un an et demi. qui a reconnu la force de notre process, parce que c'est un mentorat qui est processé, c'est-à-dire avec de la méthode, on forme nos mentors, on évalue chaque séance de mentorat, ce qui nous permet d'évaluer la pertinence de notre méthode. Là, on vient de créer de la supervision pour les mentors. Les mentors sont guidés. pas à pas et ça rassure les mentors parce qu'ils ne sont pas jetés dans le grand bain sans outils et ça rassure les mentis qui savent que le mentor ne va pas être freestyle, qui savent que le mentor va suivre une méthode. Donc ça, c'est très important. On a des résultats incroyables puisque aujourd'hui, on a une note globale de satisfaction de 4,8 sur 5 de l'ensemble des sessions. Donc, c'est un vrai succès. On vient de signer un contrat avec France Travail. Les écoles s'intéressent à nous. Nous, ça nous intéresse de mentorer des jeunes femmes puisque l'ambition c'est que toutes les femmes se fassent mentorer et le plus jeune possible qu'elles comprennent la force du mentorat très jeune. Donc c'est un outil qu'on développe et les femmes ont compris puisque tous les jours on accueille des mentiers et des mentors chez nous. Donc on voit que les mentis qui sont passés par le mentorat d'Airwoman en parlent autour d'elles et ça fait boule de neige et c'est formidable.

  • Speaker #1

    Alors on entend beaucoup parler de mentorat, c'est même un mot à la mode, notamment dans les entreprises. Quelle différence y a-t-il entre le mentorat proposé par d'Airwoman et celui qui peut être proposé en interne justement dans les entreprises ?

  • Speaker #0

    Alors nous, on en a vu deux, parce que tu te doutes bien, je vois pas mal d'entreprises. Et en fait, souvent, on me dit, ah mais nous, ça fait longtemps qu'on fait du mentorat. L'autre jour, j'étais dans une grosse société du CAC 40 et qui me disait, mais ça marche pas chez nous. Et alors, je leur demandais, qu'est-ce que vous avez mis en place ? Et en fait, ils n'ont rien mis en place. C'est-à-dire que le mentorat, pour qu'il soit réussi, et nous, avec toute l'expérience qu'on a maintenant, on connaît les facteurs clés de succès d'un mentorat réussi. La première chose, c'est de ne pas laisser le menti choisir son mentor. Déjà, ça, c'est la première chose, parce qu'on a expérimenté le menti choisissant son mentor et on sait que les résultats sont beaucoup moins bons. La deuxième chose, c'est la capacité du mentor à pouvoir bien guider son menti. Donc, il faut qu'il soit formé. C'est lié à l'engagement du menti qui doit lui aussi bien préparer son mentorat. Donc, c'est tout le process et tout l'apprentissage de « on ne devient pas mentor comme ça, ce n'est pas de la conversation du mentorat » . C'est vraiment une méthode et nous, on a une méthode chez Dauman qui fait que notre mentorat, il est professionnalisé. La troisième chose, c'est... Et je l'ai dit tout à l'heure, le fait que chaque session est évaluée et par le mentor et par le menti, ce qui nous permet, nous, de suivre et de pouvoir corriger au cas où un mentor serait moins bien évalué, ce qui n'est quasiment jamais arrivé. Mais surtout, la différence, et quand on rentre dans les entreprises, c'est qu'on propose du mentorat avec des mentors externes. Et ça, ça fait la différence parce qu'en fait, c'est assez difficile de se retrouver avec un mentor dans son entreprise et de vraiment dire ce qu'on a au fond du cœur parce que peut-être que dans deux ans, dans trois ans, ce sera notre manager. Je ne sais pas. Donc, je ne vais pas me livrer comme je vais me livrer à une mentor qui ne fait pas partie de l'entreprise. Et ça, c'est vrai, c'est mesuré. Et on a donc un impact de notre puissance de mentorat qui est beaucoup plus forte. Et ça, je pense que c'est vraiment l'aspect qui fait la différence pour le mentorat en entreprise.

  • Speaker #1

    Alors, tu nous as parlé de France Travail, peut-être bientôt l'APEC, mais tu commences à être rapprochée par des entreprises. Il y a une entreprise qui a été pilote avec laquelle... d'Airwoman à travailler. Est-ce que tu peux nous en parler un petit peu ?

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr. Alors, c'est un cabinet de conseil qui s'appelle Artimon, qui avait entendu parler de notre mentorat par une d'Airwoman. Et l'idée, c'était de proposer ce mentorat à leurs salariés et de faire un test pour voir comment ça allait fonctionner. En fait, ça a marché beaucoup plus qu'espéré, puisque l'associé qui nous a fait rentrer chez Artimon n'espérait pas autant. tant de femmes qui allaient s'engager dans le mentorat. Je pense que sur le nombre de consultantes, on en a aujourd'hui quasiment 40% qui se sont engagées dans le mentorat. Donc pour nous, c'est avec des notes toujours excellentes et ça continue chez eux. Donc on a démarré au mois de septembre et on continue à avoir des femmes qui viennent se faire mentorer. Et ça, c'est intéressant parce que ça veut dire quoi ? Ça veut dire que l'entreprise, donc ce cabinet, Artimon, a compris que pour garder ses talents, il faut appuyer sur l'empowerment au féminin. Il faut que nos femmes... C'était un peu le brief. Il faut que les femmes se sentent entendues, qu'elles aient un espace où elles puissent être comprises et qu'on puisse les booster. Donc, rien de mieux que le mentorat, parce que c'est ça qu'on demande à nos mentors. Une séance de mentorat réussie, c'est une séance de mentorat où la femme repart totalement boostée. Et c'est là-dessus qu'est évalué le mentor. Je dis toujours, le mentorat, ce n'est pas du coaching. On peut sortir d'une séance de coaching un petit peu ébranlée. On ne sort jamais d'une séance de mentorat ébranlée. On ressort avec l'envie de déplacer des montagnes. Donc, c'est bénéfique pour l'entreprise. évidemment, puisque ces femmes-là, elles ont repris confiance en elles, elles ont envie d'aller plus loin, donc elles sont remotivées, elles sont redynamisées pour développer le plus d'efficacité possible dans leur travail.

  • Speaker #1

    Alors pour finir Fred, quel est ton vœu le plus cher aujourd'hui ?

  • Speaker #0

    Alors j'en ai deux. Le premier c'est...

  • Speaker #1

    Accorder.

  • Speaker #0

    Accorder, merci. Que toutes les femmes se fassent mentorer au moins une fois dans leur vie. Et on a nous. Alors mon vœu associé à ça, mais ça reste dans le premier vœu, c'est de devenir avec Dare Woman l'expert français numéro un du mentorat féminin. Et mon deuxième vœu, c'est que toutes les femmes comprennent que le collectif pousse la réussite individuelle. Et ça, c'est très important pour moi parce que je ne suis pas sûre qu'on ait encore compris ça. Et c'est pour ça que j'ai lancé Dare Woman, pour que chaque femme comprenne que c'est ensemble, que individuellement, on va aller beaucoup plus loin et pas l'inverse. Donc le collectif, ça démultiplie. la puissance des réussites individuelles. Et pour moi, ça, c'est important qu'on comprenne bien ça pour bien mesurer pourquoi est-ce qu'il faut s'entourer, pourquoi est-ce qu'on doit ne jamais rester seul dans sa vie professionnelle.

  • Speaker #1

    Et j'aime bien depuis quelque temps que mon invitée partage quelque chose, qu'il ou elle voudrait transmettre aux jeunes femmes, aux jeunes hommes qui écoutent le podcast. Ça serait quoi pour toi ?

  • Speaker #0

    Alors moi, c'est mon secret, mon petit secret que je fais tous les matins. En fait, chaque matin, je me demande... Ce que je ferais aujourd'hui si je n'avais pas peur ? Eh bien, je peux te dire que ça m'a fait faire des sacrés trucs. Parce que ça te fait appeler des contacts. Ça m'a fait appeler des présidents de société. Dernière en date, j'ai écrit à Amanda Stier. Parce qu'on m'en avait parlé, elle a écrit des bouquins formidables. C'était une sacrée personnalité pour l'inviter à un dare lunch. Elle m'a répondu oui. Voilà, donc elle est à Los Angeles. Elle m'a dit oui, je viendrai avec plaisir à un dare lunch. Donc voilà, c'est si je n'ai pas peur. Après, il y en a qui ne m'ont jamais répondu. évidemment, mais c'est pas grave c'est si j'ai pas peur là maintenant qu'est-ce que je fais ? Et bien fais-le

  • Speaker #1

    Un grand merci Fred pour cet épisode que j'ai fait avec beaucoup de joie.

  • Speaker #0

    Merci Bérangère toujours un plaisir d'être avec toi et de participer cette fois en actrice donc à ton merveilleux podcast et merci de donner la parole aux femmes

  • Speaker #1

    Si vous aussi vous voulez soutenir l'audace chez les femmes, vous pouvez rejoindre l'association DARE Women comme adhérent ou comme bénévole Le programme de Mentora s'adresse aux femmes de tout profil et vous pouvez aussi choisir de devenir une mentor. C'est d'ailleurs mon cas et je fais un coucou à celles que j'ai déjà accompagnées. Je vous mets le lien vers le site de Dare Woman dans les notes du podcast. Vous pouvez également faire un don à l'association pour la soutenir. Et je vous mets aussi un lien vers le site du podcaston où vous retrouverez tous les podcasts qui ont participé cette année à cet événement mondial. La mise en avant des associations par les podcasteurs leur permet de mieux se faire connaître, alors n'hésitez pas, allez faire un tour sur le site et écoutez d'autres épisodes avec des associations incroyables. C'est la fin de cet épisode de Dino Sapiens, à très bientôt pour le prochain, et d'ici là, je vous dis, évitons l'extinction !

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