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Santé féminine et microbiote : naturopathie, émotions et résilience avec Julie Pradine cover
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Flammes des années 80. Le podcast qui allume la femme.

Santé féminine et microbiote : naturopathie, émotions et résilience avec Julie Pradine

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41min |30/10/2024
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Flammes des années 80. Le podcast qui allume la femme.

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Description

Et si notre santé intestinale détenait les clés de notre bien-être féminin ?

Dans cet épisode lumineux du podcast Flammes des Années 80, on reçoit Julie Pradines, naturopathe, formatrice et autrice engagée. Avec passion et clarté, elle nous parle du microbiote, de la santé mentale, de l’alimentation et du lien entre émotions et résilience. Un épisode essentiel pour toutes celles qui veulent mieux comprendre leur corps, renforcer leur confiance en soi, et s’aligner à une hygiène de vie plus douce, plus incarnée.

Julie partage avec générosité son parcours de transformation, né d’un choc émotionnel, et son chemin de reconversion vers la naturopathie. Elle nous parle d’alimentation anti-inflammatoire, du lien puissant cerveau-intestin, de médecine fonctionnelle, mais aussi de comment retrouver énergie, clarté et amour de soi grâce à des piliers simples : manger de saison, bouger, s’hydrater, respirer, ralentir.

Elle évoque aussi ses deux ouvrages inspirants :
📘 365 jours en pleine santé – un almanach bien-être pour toutes les saisons
🍲 Kitchen Therapy – un livre de recettes et de conseils pour désenflammer le corps et l’esprit

Un épisode fort pour toutes les femmes en quête de révélation, de reconnexion à leur corps, de prévention et d’empowerment féminin. Julie déconstruit les fausses croyances sur le gras, la viande, les régimes et invite à une nouvelle écoute de soi.

🌿 Ce que vous allez découvrir :

  • Pourquoi le microbiote est peut-être votre meilleur allié santé

  • Le rôle central de l’alimentation émotionnelle

  • Comment les hormones influencent notre énergie et notre rapport au monde

  • L’importance du petit-déjeuner salé, des omégas 3 et de l’alimentation vivante

  • Le lien profond entre santé mentale et immunité

  • Et pourquoi être douce avec soi-même, c’est aussi un acte de révolution intérieure

Un épisode à écouter, à partager, à réécouter, pour mieux comprendre ton corps, et allumer ta flamme intérieure.

🎧 Flammes des Années 80, le podcast qui accompagne les femmes dans leur développement personnel, leur bien-être et leur liberté d’être.

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🎙️ Flammes des Années 80 – Le podcast qui allume la femme.
Chaque semaine, des conversations autour du développement personnel féminin, de la confiance en soi, du bien-être féminin, de l’introspection et des témoignages inspirants.
Pour écouter votre flamme intérieure grandir. 🔥


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Transcription

  • Speaker #0

    Flamme des années 80.

  • Speaker #1

    Le podcast qui allume la femme.

  • Speaker #0

    Bonjour, nous sommes toujours en mois d'octobre, on parle toujours de nutrition et aujourd'hui on a la chance de recevoir Julie Pradine.

  • Speaker #1

    Salut les filles !

  • Speaker #0

    Est-ce que tu veux te présenter Julie ?

  • Speaker #1

    Alors moi c'est Julie Pradine, je suis naturopathe, conférencière, formatrice, autrice. de livres. J'essaie d'accompagner au maximum durant mes consultations que je réalise en visio mes consultants pour les apporter au mieux dans la santé globale, avec plein de petites astuces, alimentation, hydratation, hygiène de vie, mouvements. J'ai la chance de pouvoir travailler avec pas mal de médecins aussi et ça c'est chouette parce que du coup c'est vraiment quelque chose que je peux... proposer aussi à mes consultations de d'abord passer vers un médecin fonctionnel avant de venir me voir pour établir une hygiène de vie parce qu'on sait très bien que quand on va chez le médecin, on a quand même des symptômes. Et c'est vrai que moi, en complément, pour moi, la naturopathie, c'est pas forcément, j'aime pas tout ce qui est médecine parallèle, on n'est pas du tout alternatif de rien du tout en fait, on est vraiment médecine complémentaire. Donc la naturopathie, c'est bien en complément, quand on a besoin, quand on a des vraies pathologies, etc. Je pense que ça peut être une vraie force. d'avoir une hygiène de vie globale. Parce qu'en fait, ce n'est pas en prenant juste des médicaments qu'on va voir la santé d'un coup qui va se renouveler toute seule. Donc, c'est parce que mode de vie, qu'il y a quelque chose à travailler. Donc, c'est pour ça que la naturopathie, c'est bien. On est une médecine préventive avant tout, mais hyper complémentaire avec tout ce qui existe dans la médecine sans aucun problème. Mais on ne substitue en rien la médecine allopathique. Donc, la naturopathie, ça fait partie des... Trois médecines qui existent traditionnelles, donc il y a la médecine chinoise, dont je suis formée au Vietnam, la médecine ayurvédique, dont je me suis formée aussi en Inde, durant mes voyages, et la naturopathie, donc j'essaie d'utiliser ces cordes à mon arc pour accompagner au mieux mes consultations, et puis sur les réseaux sociaux. J'ai une petite communauté sympa, où j'essaie de vulgariser le plus possible, pareil que montrer que la naturopathie c'est cool, c'est fun, on se fait plaisir, on peut très bien manger une petite raclette le samedi soir. avec les copains. Et le lendemain, je donne les clés pour vaincre la gueule de bois ou le trop plein de fromage. Et on va bouger, on va se prendre un bon petit déj protéiné, on va aller marcher, on va bien boire, on va s'hydrater. On n'est pas là pour être dans la frustration, dans la restriction. C'est non, parce qu'en plus, on va parler du microbe tout à l'heure, donc on va parler vraiment de l'axe cerveau-intestin, intestin-cerveau. Donc la frustration, c'est non, parce que ça va jouer sur nos émotions et les émotions, ça va jouer sur notre digestion. Donc, du coup, voilà.

  • Speaker #0

    Super. Et du coup, tu mixes ces trois casquettes, entre guillemets, ces trois médecines ? Oui.

  • Speaker #1

    Alors, je ne le dis pas forcément. D'accord. Nous, on ne le savait pas. Mes consultations, elles ne savent pas forcément. Mais du coup, quand ils ont... Moi, j'envoie un questionnaire en amont pour préparer bien mes consultations. Je prends une bulle pendant une heure, une heure et demie pour préparer chacune de mes consultations pour qu'elles soient uniques. Après, les consultations, ça dure entre une heure et demie, une heure quarante-cinq. Mais j'ai déjà fait un travail de une heure. donc je connais quand même un petit peu plus la personne pour les questions. Ça crée quand même... Je connais un petit peu le parcours, etc. Et ce bilan-là, il dure... Le questionnaire dure entre 15 et 20 minutes parce que je m'appuie sur tout ce que j'ai appris en Ayurveda en Inde, tout ce que j'ai appris en médecine chinoise et tout ce que j'ai appris en naturopathie. Donc, c'est un peu ma signature. Ce n'est pas que de... Ce n'est que pas un bilan vitalité de naturopathie. C'est vraiment très, très global. Parce que vu que j'ai beaucoup de consultations qui sont à l'étranger, je m'adapte aussi à ma patientèle. j'ai beaucoup de gens qui habitent en Asie, d'expats Donc là, en médecine chinoise, ça peut être cool parce que c'est plus simple pour trouver des compléments alimentaires. Il y en a beaucoup qui vivent à Los Angeles ou à l'étranger. Là, ça va être plus naturopathie parce qu'il y a des complexes de micronutrition qu'on va plus facilement trouver. Donc en fait, j'arrive à m'adapter parce que grâce au voyage, je sais ce qu'on peut trouver aussi. Donc ça, pareil, je garde toujours les WhatsApp de toutes mes consultations. Donc j'ai 1600 consultations sur WhatsApp. et qui m'envoie les photos. Est-ce que tu penses que c'est bon ? Il faut se traduire en anglais, il faut regarder un petit peu ce qu'il y a, etc. En fait, chaque consultation se ressemble sans se ressembler parce qu'on va voir que le lien du microbiote, 90%, 95% de mes consultations ont toujours un lien avec le microbiote, que ce soit hormonal, émotionnel, digestif, thyroïde, etc. Mais c'est vrai qu'au moins, on peut voyager en restant chez soi et je peux voir un petit peu ce qu'il y a. En vrai, la naturopathie, on peut vraiment l'exercer ou le vivre n'importe où dans le monde. On peut carrément s'adapter.

  • Speaker #0

    C'est marrant, ça t'anime énormément.

  • Speaker #1

    T'es quand même passionnée de tout ça.

  • Speaker #0

    C'est génial. Et d'où ça t'est venu, cette passion, cette flamme ? On va l'appeler comme ça, on ose aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Ouais, non, sacrée flamme. Le classique, le choc émotionnel, il y a 12 ans que j'ai subi m'a offert ce syndrome de l'intestin irritable sur un plateau d'argent où j'ai dû apprendre à dompter ma pathologie et je ne comprenais pas grand-chose. J'ai eu une errance médicale classique, tu fais des gastros, tu vas à l'hôpital, tu fais des urgences, je faisais des œdèmes, je ne savais plus quoi manger, j'arrêtais certains aliments, j'avais toujours plein de symptômes, des eczémas, les yeux gonflés c'était horrible Donc du coup, dans l'allopathie, à chaque fois, on me disait, c'est le stress, restez chez vous, détendez-vous. Oui, alors déjà que je ne suis pas forcément en forme, vu que choc émotionnel. Si on me dit de ne pas stresser, être à la maison, je ne sais pas si c'est trop la réponse que je cherchais. Donc les voyages sont arrivés et j'ai eu l'opportunité de partir en Inde quelques temps pour apprendre d'abord moi-même à me guérir. Et en fait, je me suis dit, mais attends, mais c'est trop génial ça, il faut que je ramène ça. Je vais apprendre le maximum. Donc je suis passée de patient à étudiant. Donc j'ai étudié là-bas, je suis partie être directement en clinique avec des médecins ayurvéniques. Et c'est là où j'ai découvert, donc il y a huit ans maintenant, la médecine, maintenant qu'on appelle la médecine fonctionnelle, la médecine intégrative, où on intègre d'autres professions avec les médecins. Donc il y a le centre, par exemple, Ressources Aix-en-Provence, du docteur Jean-Loup Mousset, qui est spécialiste dans l'oncologie intégrative, qui a un centre avec... des esthéticiens, des dététiciens, lui qui est onco, etc., des psychologues. Donc vraiment, la médecine intégrative, en fait, elle existe depuis des années à l'étranger. C'est-à-dire que le français découvre que, ah oui, on peut peut-être faire un travail ensemble parce que tout est lié. Donc moi, quand j'ai découvert la médecine intégrative là-bas, avec le médecin ayurvédique collé au médecin allopathe, en mode, qu'est-ce que vous avez aujourd'hui ? Ok, on va travailler sur ça. Toi, tu prends quoi ? Tu fais les massages, le mouvement yoga ? Nous, on va mettre tel traitement, etc. Je me suis dit, en fait... c'est ça qu'il faut qu'on ramène à France. Donc quand je suis rentrée en France, je me suis dit, moi dans mon rêve ultime, c'était de pratiquer la médecine complémentaire et de trouver vraiment mon binôme santé que j'ai la chance de pouvoir avoir dans ma vie, Claire Berardi, qui est vraiment mon binôme numéro un. J'ai plein d'autres médecins avec qui je travaille, le docteur Franck Gigaud, le docteur Vincent Renaud, des personnes qui sont très qualifiées dans le domaine de la médecine fonctionnelle. Mais c'est vrai que Claire, ça a été un peu mon éveil de me dire, tellement visualisée, mais en fait, elle est là. Elle est là, ma soeur, ma sister en binôme parce qu'elle est médecin généraliste, médecine fonctionnelle. Donc du coup, quand j'ai appris la Ayurveda, en fait, je me suis dit ok, médecine chinoise, elle va m'aider aussi. Je suis partie au Vietnam et au Vietnam, je me suis formée à la médecine chinoise. En parallèle, je me suis formée à la naturopathie et quand je suis rentrée en France, je me suis dit ok, là, j'ai tout le background. Je visualise, j'ai essayé de... de faire un petit compte Instagram. Je me suis dit, bon, moi, j'habite à Avignon, je reviens avec mon background, j'ai trop envie maintenant que j'ai les clés pour aller mieux, etc. Je vais pouvoir accompagner un petit peu autour de moi. Et en fait, le virus est arrivé, le Covid était là, donc on s'est retrouvés tous chez nous. Et en fait, je me suis dit, je vais encore plus partager sur mon réseau social de comment éviter de tomber malade. marcher, manger, la prévention, etc. Et en fait, c'est là où Instagram, les gens étaient sur les réseaux sociaux, les gens avaient envie de prendre soin d'eux. Et c'est là où... En fait, ce n'était pas du tout calculé, mon Instagram. Moi, là-bas, c'était pour avoir des clients à Avignon, des bouches à oreilles, des mamans de mes cops, vraiment autour. Ce n'était vraiment pas du tout dans la démarche de toucher un grand public. Et en fait, maintenant, on se retrouve à... J'ai l'impression qu'on connaît beaucoup plus la naturopathie qu'en 2018. Parce que quand on dit naturopathe, on dit naturo... Quoi ? Naturo... Comment ça ? Naturiste ? Comment ça ? Vous allez sur les plages ? Oui, non, c'est naturopathe. Je reste habillée. Je reste habillée. Est-ce que j'en ai eu ? Vous êtes des druides, c'est ça ? Vous ramassez le thème dans les forêts ? Voilà, en quelque sorte, si vous voulez. Donc là, ça y est, je pense qu'on a un peu plus cerné la naturopathie. Donc, d'un côté, c'est... Cool, je suis contente de faire partie de l'équipe à vouloir faire bien connaître la naturopathie, de déterminer les limites, de savoir comment on exerce la naturopathie sans empiéter la médecine allopathique qu'il y a d'aujourd'hui. Parce qu'en fait, en rien, nous, on est éducateur santé, point barre. On n'a pas à se substituer à un médecin ou à quoi que ce soit. Donc j'aime bien le rappeler et montrer, c'est par des choses simples et ludiques, alimentation, les petites choses, etc., qu'on peut entretenir sa santé. En complément, mais toujours, on reste dans sa position et c'est chouette.

  • Speaker #0

    Génial, donc du coup, en plus, tu sors un livre. C'est un livre ou c'est un peu plus spécial qu'un livre ?

  • Speaker #1

    L'Almanach, 365 jours en pleine santé. Donc ça, c'est un beau livre de chez Tana Éditions. J'en suis très fière. Vraiment, celui-là, il est très, très beau. C'est quelque chose où on m'a toujours réclamé un agenda, quelque chose de suivre un fil conducteur pour s'accompagner dans le mieux-être, etc. Donc là, 365 jours, vous avez un conseil par jour, au fil des saisons. En fonction des mois, bien sûr, parce que vous avez la saisonnalité qui est importante. On est des mammifères, on doit vivre. Pourquoi on hiberne plus l'hiver ? Pourquoi on a mangé plus gras à l'hiver ? Pourquoi à l'été, on n'a pas envie d'une raclette en plein soleil ? Parce qu'on est des mammifères qui, on doit vivre selon les saisons. On a des besoins qui sont propres à chacun, mais on reste des êtres humains. Donc, on a des besoins primordiaux. Donc, c'est super important. Et donc, dans cette almana, hop ! Petits conseils par jour, faciles à faire, toujours vulgarisés, des petites recettes, des conseils et toujours en fonction des mois. Par exemple, on va parler de la détox en avril, on va parler de l'immunité au début de l'hiver. Là,

  • Speaker #0

    on est en plein dedans. On vient de changer d'heure.

  • Speaker #1

    Tout à fait.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu as des petits conseils à nous donner de ce qu'on doit faire ? Et puis, on est presque au mois de novembre. C'est quoi les petits conseils ? Déjà,

  • Speaker #1

    travaille sur sa santé mentale parce qu'on va avoir moins de soleil. Le soleil, on sait, c'est la vitamine D qui est naturelle. qui est la mieux synthétisée par le corps, c'est vraiment le soleil. On va être tous en mode, on sort pour aller travailler, il fait nuit, on rentre, il fait nuit. Donc il faut vraiment songer à ne pas rendre soin de sa santé mentale parce que la vitamine D a un vrai rôle à jouer sur la santé du cerveau et on le sait, axe cerveau-intestin, intestin-cerveau. Quand on ne se sent pas bien, on a l'immunité dans les chaussettes. Donc on peut prendre toutes les vitamines qu'on veut pour booster son système immunitaire, ça ne s'occupe pas. pas de sa santé mentale, franchement, ça ne sert pas à grand-chose. Donc déjà, de vraiment avoir des notions de « Ok, en hiver, on est plus fragile, on a moins de soleil, il y a plus de virus l'hiver, c'est prouvé. Qu'est-ce que je vais mettre en place ? » Et c'est là où « Qu'est-ce qu'on va mettre en place ? » C'est prendre soin de soi par l'alimentation, toujours songer à manger de saison. Les tomates en hiver, stop, on n'en peut plus. Et surtout qu'en plus, il n'y aura pas les vitamines escomptées parce que, comme nous, les légumes et les fruits Merci. ont besoin de soleil, d'eau, d'engrais, de leur saison pour être au top de leur forme. Donc une tomate en hiver, elle a l'écharpe, elle a le bonnet, elle n'est pas en forme pour bien nous nourrir. Donc vraiment profitez du calendrier pour manger de saison. Pensez à bien, bien, bien manger des protéines, parce que c'est vrai que souvent on mange des petits potages le soir, on fait des jeûnes intermittents, on saute des repas, on mange sur le pouce. Le rôle des protéines, moi c'est un peu mon cheval de bataille avec le microbiote. Parce que les protéines, c'est vraiment la base de nos hormones. Les hormones, ça fait partie du système endocrinien. Notre corps est régi. Moi, j'adore dire, et comme j'ai appris par mes confrères médecins que j'adore, une symphonie hormonale. Cette symphonie hormonale, c'est que vous avez des hormones qui vont communiquer entre les organes. Et c'est comme des petits instruments de musique, des groupes d'instruments de musique. S'il y en a un qui souffle moins bien dans le clairon, ça va se sentir dans la musique. Donc si vous êtes fatigué, vous allez avoir votre dopamine qui va être en bas, votre stress qui va être en haut. L'insuline avec le pancréas, vous allez manger plus sucré parce que l'alimentation émotionnelle, ça va augmenter l'insuline qui va augmenter votre stress, qui va baisser la dopamine. Quand votre cerveau n'est pas là, les hormones sexuelles, elles sont en bas. On sait très bien que quand une femme a un très bon système hormonal, on se sent belle, on se sent bien, on a envie de bouger, on a envie de mettre du rouge à lèvres, de se faire belle, etc. Le système endocrinien, il apprend dans sa globalité. Donc, manger des protéines, un gramme de protéines par kilo de poids de corps par jour, c'est le minimum du minimum. Après, on est sur une alimentation qui, de base, on devrait mettre une astuce. Aller pour démarrer l'hiver, c'est petit-déj, salé le matin. Pourquoi ? Parce que si on démarre avec du sucre de bon matin, ça va jouer sur l'insuline. On n'oublie pas le système endocrinien, la symphonie hormonale. Si direct, on tape dans notre insuline, ... qui va sécréter un peu plus de sucre dans notre sang, qui va accélérer le rythme cardiaque, qui va augmenter le stress, de bon matin, effet boule de neige, on n'est pas bien. On rappelle que l'immunité, ça joue de la santé mentale et de notre microbiote. Si déjà on a des petits gestes de petit-déj protéiné de bon matin avec du bon gras, arrêtez de diaboliser le gras. Arrêtez de dire que le gras, ça fait grossir. Stop ! Le cholestérol, c'est le précurseur des hormones sexuelles. Tu... coupes le gras, tu coupes tes hormones sexuelles. Donc, problème de libido, problème érectile chez l'homme, fertilité chez la femme, SOPK, etc. Donc il faut arrêter de croire des trucs, des mythes. On sait très bien que maintenant, Les maladies de civilisation, ça part de quoi ? Ça part de la consommation de sucre, où notre alimentation est ultra transformée, avec que des sucres partout, les burgers c'est sucré, les pizzas c'est sucré, parce que tout a un indice glycémique haut, et c'est quand on consomme trop de sucre, qui va se transformer en gras, qui va poser problème, mais pas le gras tout court. Donc c'est pour ça que vraiment, repartir, casser ces croyances-là, arrêter de diaboliser, la raclette le samedi, le gras ça fait grossir, le sucre, dès que j'ai une petite fringale, etc. Il faut comprendre aussi cette alimentation-là, de pourquoi j'ai envie de sucre à ce moment-là, de retourner à, on nie des mammifères. Donc pourquoi, quand on a eu un coup de barre, pourquoi on a envie de sucre ? Parce que le sucre, c'est l'énergie. Donc si on est tout le temps fatigué, on va tout le temps manger sucré, et du coup, hop, on n'oublie pas, système endocrinien. Vraiment, pour travailler sur l'immunité, c'est bien manger. continuer à s'hydrater, même si on n'a pas forcément soif, le corps est fait trois quarts d'eau, en fait. Donc, il faut boire. Donc, même si votre corps ne vous envoie pas l'envie de boire de l'eau, il faut boire. Parce que si, même si vous avez un petit peu la pâteuse, vous n'envoyez pas l'eau, hop, il va vous envoyer l'alimentation. Parce qu'il y a de l'alimentation. Donc, je ne comprends pas, j'ai tout le temps des fringues là, je suis toujours en train de manger. Mais en fait, tu as juste peut-être envie de boire, en fait. Donc ça, c'est hyper important pour l'immunité. Mouvement, bouger. S'étirer, le corps est fait pour bouger. Moins on bouge, plus on va être fatigué, parce que le corps s'habitue à ne pas bouger. On n'est pas fait pour ne pas bouger. Donc vraiment, s'étirer, pas besoin d'aller faire des cardio-heats, des prépas, crossfit, on peut finir. Vraiment, on marche, on s'étire, on bouge. Et après, quand on a cette base des piliers de la naturopathie, alimentation, hydratation, mouvement, hygiène de vie, là, on peut s'intéresser à, point bonus, alimentation spéciale microbiote. Comment on va réensemencer le microbiote avec des probiotiques qui sont des bactéries vivantes qu'on va retrouver dans la lactofermentation, plus prébiotiques qui sont les aliments préférés des bonnes bactéries intestinales. Fruits, légumes, tubercules, céréales légumineuses. Mais comme on dit, étape par étape pour pas... Qu'est-ce qu'on fait pour l'immunité ? Il y a trop d'informations. Et à partir de là, ok, on chouchoute son microbiote par l'alimentation, et après on a la micronutrition avec les vitamines où on peut se supplémenter. Mais en fait, on peut se supplémenter de ce qu'on veut. Si on n'a pas les piliers où on fait un petit peu attention à l'assiette, on bouge un petit peu, on passe à bien s'hydrater, il n'y a rien de magique. Il n'y a pas de pilule magique. Bien sûr, il n'y a rien. Surtout que si on n'a pas l'intestin qui est capable d'assimiler les nutriments, parce que ce n'est pas parce qu'on mange une salade multicolores qu'on va récupérer toutes les vitamines multicolores. Parce que si l'intestin, axervo-intestin, intestin-cerveau, mentalement Il se passe des choses, vous ne travaillez pas forcément sur votre état de stress, etc. Problèmes digestifs, constipation, diarrhée, ballonnement, flatulence, etc. Si vous ne prenez pas soin, un intestin malade n'assimile rien. Donc ce n'est pas parce que vous mangez coloré avec des vitamines ou même en gélules, parce qu'on peut avoir une alimentation ultra transformée, en pensant qu'en se rajoutant des complexes multivitamines, on va aller bien. Non, le corps est constitué de jonctions. Donc si on étale l'intestin, les jonctions, c'est comme un acte. accordéon. Cet accordéon-là, s'il n'est pas soudé, il y a des petites voies de sortie qui se font et quand les aliments vont passer dans l'intestin, en fait, il y a des voies de sortie, ils chutent. Donc, ils ne sont pas assimilés par lévilosité. Lévilosité, ce sont comme des petits cheveux qui sont collés aux jonctions, donc l'accordéon de l'intestin qui, eux, aspirent. Ils sont là, ils sont des milliers, des milliers à aspirer, sauf que s'ils ne sont pas dans la capacité à bien aspirer parce que le microbiote, c'est le deuxième cerveau du corps, Vous pouvez manger ce que vous voulez, les compléments alimentaires que vous voulez, vous perdez votre argent pour rien. Ça ne sert à rien. Donc, il faut partir de la base de, comme on dit depuis tout à l'heure, santé mentale, qui est en lien avec le microbiote. Et après, je travaille sur l'alimentation, hydratation, mouvement, alimentation microbiotique et les compléments. Après, quand j'y suis arrivée, à mettre un petit peu tout ça en place. Est-ce que tu peux bien définir qu'est-ce que le microbiote, pour les gens qu'on entend de plus en plus parler ? Donc, tu as des gens qui... On est plus ou moins. Le microbiote, on en a partout. On en a de la salive, la bouche, l'estomac, l'intestin, la peau est un microbiote, le vagin est un microbiote. Tout le monde est constitué de microbiotes partout. La star des microbiotes, c'est la fameuse microbiote intestinale ou aussi appelée flore intestinale. Le microbiote, c'est un microcosme vivant. Donc, c'est une empreinte propre à chacun. Vraiment, c'est comme quand on prend l'empreinte des doigts, votre microbiote est unique. Pourquoi ? Parce que vous avez votre vécu. Votre expérience, votre alimentation, votre gestion émotionnelle, ce que vous prenez, tout rend votre microbiote unique. Ce microbiote, il est constitué d'un microcosme vivant, peuplé de mauvaises bactéries, mais aussi de bonnes bactéries, de champignons et de levions. Ce microcosme vivant, c'est comme, je compare toujours à Game of Thrones, un château fort, où il va y avoir des jardiniers, des soldats. des petits travailleurs qui vont entretenir votre village. C'est un château fort, village, qu'on doit entretenir au quotidien. Au quotidien, on va trouver des bonnes bactéries partout. C'est-à-dire que votre système immunitaire, il est régi de trois quarts du microbiote. Donc plus on a un microbiote pauvre parce qu'on ne l'entretient pas, on prend des médicaments, par exemple des antibiotiques, on ne réenseigne pas la flore, on mange ultra transformé, on ne soutient pas axe cerveau, intestin cerveau, On ne soutient pas tout ça. appauvri, le système immunitaire il peut pas en plus vaincre et avoir de bons soldats en bonne santé pour pouvoir vous défendre donc c'est pour ça qu'on part du principe que pour travailler sur le système immunitaire, si on ne travaille pas sur le microbiote, ça sert à rien et du coup, axe cerveau-intestin intestin-cerveau le microbiote, la flore intestinale est reliée par le nervague à notre cerveau donc il y a quand même 70% des messages qui partent de bas en haut, intestin-cerveau ... et 30% du cerveau à l'intestin. Donc on appelle l'intestin le deuxième cerveau, mais c'est quand même plus de messages qui partent de l'intestin au cerveau. Ça laisse poser un petit peu des questions.

  • Speaker #0

    C'est peut-être le premier en fait.

  • Speaker #1

    C'est peut-être le premier. Pour ma part, en tout cas, vu que tout est régi, on a la peur au ventre, selon ce qu'on vit, c'est vrai qu'on va s'accompagner, on a des décès, etc. On s'accompagne avec des thérapies psychologiques, etc. En fait, on ne s'entretient pas l'intestin, c'est dommage. Ça va en binôme. en fait. Notre intestin, il faut vraiment le visualiser comme sa meilleure amie et se dire en fait, ok, qu'est-ce qui ne va pas aujourd'hui ? Si ta meilleure amie, elle ne va pas bien, tu as de l'empathie, tu ne vas pas aller bien. Eh bien, l'intestin et le cerveau, c'est exactement la même chose. L'intestin ne peut pas être bien si le cerveau n'est pas là. Et si on donne des choses qui ne sont pas forcément très nutritives, qui n'entretiennent pas notre beau château, notre Game of Thrones, pour avoir de bonnes bactéries et pas des mauvaises bactéries qui font la misère aux autres, et bien en fait on va avoir du brouillard mental, des pressions. problème d'écoute active, on va se sentir dans une soirée mais en fait on se sent pas là, on n'est pas complètement présente et opérationnelle avec ses proches, avec ses enfants, on a envie d'être seul, ça ça peut aussi venir du microbiote, tout est en ligne. Alors comment on sait quand on a un microbiote qui est déséquilibré ? Généralement on va parler de la dysbiose. La dysbiose intestinale c'est quand on a un dérèglement du château fort qui fait qu'on a plus de mauvaises bactéries que de bonnes bactéries dans notre château fort. Donc, les symptômes, ils sont multiples. Ça va de tout ce qui va être maladie inflammatoire, mais pas que directement digestive. Ça peut aussi jouer sur les troubles de la thyroïde, le diabète, tout ce qui est problème métabolique, problème hormono. Il y a un vrai lien avec, par exemple, le SOPK chez la femme avec le microbiote. La thyroïde, pareil, et tout ce qui est hypothyroïdie, on fait toujours des accompagnements microbiote, diabète, on voit une vraie corrélation, études PubMed qui le prouvent, ils ont tous un microbiote qui est déséquilibré donc en fait tout est toujours en lien avec le microbiote, donc c'est pour ça que quand on a un microbiote déséquilibré c'est pas forcément parce qu'on a des ballonnements, des flatulences, une constipation une diarrhée, ça peut venir d'intolérances alimentaires très fortes eczéma, psoriasis problèmes de peau, ça peut venir de pas mal de choses, donc c'est pour ça que c'est Merci. hyper important de se faire accompagner avec des médecins qui s'y connaissent, quand on sent qu'il y a quand même de l'émotionnel. C'est-à-dire que si vraiment on voit que dans le cadre de notre vie, bon, on a un parcours classique, ça va, etc., on sait que bon, ok, c'est l'hygiène de vie, on va pouvoir travailler ça avec des spécialistes parce que j'ai tel ou tel symptôme. Mais par contre, quand on a vraiment quelque chose de global, comme par exemple pour moi le syndrome de l'intestin irritable, il faut vraiment avoir quelqu'un qui soit spécialisé dans le microbiote et qui nous écoute. Parce que ce n'est pas parce qu'on nous dit, oui, on a compris, vous êtes restés rentrés chez vous. Non, ce n'est pas ce qu'on a besoin. En fait, des fois, on se rend compte que beaucoup dans le microbiote, on peut se gaver de compléments. Et parce que les personnes attendent le remède miracle pour remettre le microbiote d'aplomb, j'ai une dysbiose, comment on fait pour vaincre ? Parce qu'ils vont se gaver de compléments. En fait, la chose la plus importante, c'est comment tu prends soin de ta santé mentale. Moi, je connais plein de gens qui ont une super santé mentale, qui mangent moins bien. Ils sont en meilleure santé que des gens... qui vont avoir des assiettes multicolores, qui vont boire, qui vont faire du sport, mais qu'en fait, leur santé mentale, ils sont hyper stressés, et que le Kunkib plutôt pisse et qui va peut-être moins se prendre la tête avec l'alimentation, mais j'ai franchement strictement rien à voir. Et on le sait, le stress et l'anxiété, c'est le mal du siècle. C'est le déclencheur des maladies de civilisation, on le sait. Le diabète type 1, toujours choc émotionnel. Donc pourquoi y aller avec le microbiote ? Parce qu'il y a toujours un choc émotionnel. Pour tout ce qui en est avec le microbiote, demander à quelqu'un son parcours, il n'y aura jamais oui. Super enfance, j'ai grandi, super bien passé. Là, je me suis mariée, ça fait 35 ans que je suis mariée. Mes enfants se supèrent. Pas de crise d'ado. Tout se passe bien. Mes études, sans aucun problème. Donc, en fait, ce qu'il fait, c'est qu'on a toutes des expériences. On a tous des vécus. Donc, il y a un vrai rôle à jouer sur santé microbiote, santé mentale et microbiote. C'est sûr, certain.

  • Speaker #0

    Et tu as des petits conseils à donner, par exemple, pour le microbiote ? Qu'est-ce que, après tout ce que tu as dit, mais être plus précis, par exemple, des maladies inflammatoires, comme tu as écrit dans ce bouquin, justement, sur anti-inflammatoires ?

  • Speaker #1

    Oui, avec le livre anti-inflammatoires. Donc, déjà, avec ces recettes. Kitchen Therapy, aux éditions Solar que j'ai fait, ça peut aider à désinflammer toutes les pathologies inflammatoires. Parce qu'en fait, on revient à l'alimentation de nos besoins avec les protéines, moins d'alimentation ultra transformée, moins d'inflammation au niveau intestinal, au niveau des articulations, au niveau des hormones, parce que tout est lié. Et le microbiote, ça peut paraître bête, mais on ne va pas directement prendre des compléments pour travailler. Moi, je dirais qu'il faudrait... Vraiment avoir une bonne alimentation avec 1 g de protéines par kg de poids de corps par jour. Varier ses protes, arrêter la viande tous les jours, arrêter les oeufs tous les jours. Varier. On peut faire du végétal, on peut faire un jour viande, on peut faire un jour poisson. Reprendre le plaisir à manger. Que ce ne soit pas je mange parce que j'ai besoin de manger. Régalez-vous. Faites-vous des trucs un peu sympas. Ça ne dure pas 3h30 pour se régaler. Franchement, il y a des recettes. Moi, j'en fais beaucoup sur mon compte Instagram. franchement, ça dure 20 minutes à tout casser. Et on a les protéines. Donc, premier, protéines. Deuxième, bon gras. Comme on le sait, ça booste les hormones. Donc, ça ne va pas avoir une action directe sur l'intestin. Ça va agir sur les hormones et notre cerveau numéro un, qui va jouer sur notre microbiote. Parce que si on a les hormones dans les chaussettes, le microbiote, il est dans les chaussettes aussi. Donc, en fait, on va aller chercher les nutriments ailleurs pour que les autres usines autour, elles fonctionnent bien.

  • Speaker #0

    Du coup, le gras, par exemple, c'est quoi ? Du beurre, de la crème fraîche ?

  • Speaker #1

    On va parler beaucoup des oméga-3. Dans la famille des oméga-3, les acides gras, on va avoir les EPA et les DHA. C'est la grosse famille des oméga-3 qui sont anti-inflammatoires, qui travaillent sur la vision, l'alimentation préférée de notre cerveau, c'est le gras. Il est vraiment nourri par les EPA, DHA, qu'on va retrouver dans tout ce qui est... Je n'aime pas dire bon gras, mauvais gras, parce que je t'explique pourquoi après. si on va retrouver dans... Je ne sais pas moi, l'huile d'olive, l'huile de chambre, l'huile de coco, le gui qui est un beurre sans lactose. On va retrouver dans l'avocat, les noix, les graines de courge, les graines de tournesol, les graines de chambre. On va retrouver le thon, le maquereau, le thon, le saumon, tous les poissons gras, les œufs. Ça, c'est on va dire, je n'aime pas dire ça, le bon gras. Parce qu'en fait, le mauvais gras, il nous en faut aussi. C'est-à-dire que si on va chez le boucher, moi je ne mange pas de viande, mais moi je recommande toujours. de manger la charcuterie du boucher, pas sous plastique, avec des bulles d'eau, où il y a du nitrite à l'intérieur. Une bonne charcuterie au boucher, une bonne viande au boucher, un bon produit laitier chez le fromager, où l'animal a vraiment été élevé en plein air, vraiment embrouté de l'herbe, pour qu'on profite des bienfaits escomptés du produit laitier en question. Ça, on appelle ça le mauvais gras, et du coup, dès qu'on a du cholestérol, les gens l'arrêtent. Pour moi, c'est faux, en fait. En fait, il faut... Il vaut mieux moins, mais de bonne qualité. Exactement. Et ça revient dans la fourchette des prix, ça revient au même. Ça revient totalement au même. On ne digérera pas un steak qu'on achète vite-œuf à côté au supermarché, qu'un steak du boucher où on sait où on a acheté la viande. Faites le test, ça n'a strictement rien à voir sur la digestion parce que l'animal n'a pas été dans ces conditions-là. En fait, il ne faut pas oublier que nous, êtres humains, on est des animaux. On se reproduit de la même manière. On a un système hormonal comme les animaux. On a des besoins que si on ne mange pas, on meurt en fait. Si on ne boit pas, on meurt aussi. C'est vraiment un même combat. Donc si on part de ce principe-là, l'animal, nous, quand on mange, on a des peurs. On a des émotions. Qu'est-ce que ça fait dans le corps ? Ça libère des toxines. Si un animal a peur, souffre, ça libère des toxines. Ça veut dire qu'on va manger.

  • Speaker #0

    La souffrance d'un animal, tourne-retourne, c'est pas bon. C'est-à-dire qu'il faut vraiment avoir conscience de plus. L'animal a été levé dans un bon élevage, a eu une alimentation primaire, c'est-à-dire juste manger de l'herbe en fait, parce que c'est des herbivores. Sauf que de nos jours, l'industrie, on va retrouver dans l'industrie, l'alimentation par exemple pour tout ce qui est bovin, du blé, du soja, du maïs, des OGM. Ils ne sont pas faits pour manger ça. Et du coup, qu'est-ce qu'on a dans les céréales ? On a des glucides et ça va rajouter des choses différentes dans l'alimentation. Parce que du coup, vu qu'ils apportent des choses différentes, nous, ça va nous apporter des choses différentes. Et si un animal n'a pas brouté de l'herbe, on n'a pas de B12. Parce qu'en fait, on dit toujours qu'il faut manger de la viande pour avoir de la B12, sinon on est carencé, etc. Moi, j'ai des accompagnants. Ce n'est pas des végétariens qui sont 45 B12, c'est des gens qui mangent de la viande au quotidien. Pourquoi ? Parce que si l'animal n'a pas mangé de l'herbe, l'animal ne va pas créer des vitamines et des minéraux. En fait, il est comme nous. Si nous, on n'en crée pas, eux non plus. Donc, il faut vraiment... Et pareil avec les produits laitiers. Quand on a une femme enceinte, on fait attention, comme le lait, on va dire, sur le feu, justement, à ce qu'elle va manger. On ne peut pas manger ça, ne boit pas ci, ne boit pas ça, ne fait attention à ça, hyper dangereux, etc. Et on va manger des produits laitiers. C'est exactement pareil. Ça veut dire que s'il n'a pas mangé son alimentation, qu'il doit théoriquement manger, qu'il a eu des supplémentations parce qu'il n'a pas vu le soleil, parce qu'il a eu des antibiotiques, parce qu'il est tombé malade, les produits laitiers, c'est le même combat. Donc c'est pour ça qu'il vaut peut-être moins à manger, se faire des plus petits plateaux au lieu d'en prendre 6-7 qu'on peut trouver dans les frigos. On en prend moins, mais par contre, on sait que la chèvre, elle a vraiment brouté de l'herbe et son lait va avoir les vrais. bien faits et escomptés, qu'on peut voir le bon calcium, la bonne B12, etc. Parce que sinon, ça ne peut pas inventer la B12. S'il n'a pas brouté l'herbe qu'on retrouve essentiellement dans la terre et dans l'herbe, il n'y a pas de B12. C'est entièrement faux.

  • Speaker #1

    Ça, c'est hyper important et je pense notamment à tous les parents qui se disent, il faut absolument que je lui donne de la viande pour, mais si tu lui donnes de la mauvaise viande, effectivement, on ne part pas avec les bons.

  • Speaker #0

    On donne moins ? Mais mieux ? Sauf qu'en plus, il y a l'OMS qui signale qu'il ne faut pas dépasser 500 grammes par adulte de viande par semaine. Les 500, du coup, ça réduit parce que de plus en plus, on mange quand même moins de viande. Il faut absolument déjà, de un, les remplacer par autre chose. Surtout, ne pas rester avec un repas sans protéines parce que c'est catastrophique. Mais on peut le remplacer par d'autres choses, passer aux poissons, aux œufs, aux céréales complètes avec les légumineuses pour avoir... Les bonnes protéines.

  • Speaker #1

    Tout ce qui est lentilles, quinoa, c'est de la protéine ?

  • Speaker #0

    Voilà, c'est de la protéine. Il faut toujours associer légumineuses et céréales ensemble pour avoir les 22 acides aminés, pour bien rentrer dans le système hormonal et dans nos muscles. Il faut vraiment les 22 acides aminés, comme il y a dans la viande, le poisson, les œufs, le tofu et le tempeh. Dans les céréales, il n'y en a que 9. Les légumineuses, il n'y en a que 11. C'est pour ça qu'on a de très mauvais exemples chez les végétariens. et moi-même je ne mange pas de viande, donc je sais ce que c'est, je ne blâme pas, mais il y a un vrai... permis de végétarien à avoir parce qu'on peut que avoir des carences si on ne sait pas comment bien manger en étant végétarien. Parce que normalement, on est omnivore. Donc, on peut très bien arrêter de manger la viande, mais il faut se renseigner et s'éduquer. Il ne faut pas rester juste manger des lentilles en pensant que ça va nous apporter du fer et des protéines. C'est archi faux. C'est archi, archi faux. Et du coup, on devient végétarien, on a l'impression qu'on va être en meilleure santé parce que ça ne fait plus celle-ci. Pas du tout ! Parce que là, j'ai beaucoup de végétariens et on a des troubles métaboliques, des troubles hormonaux, des problèmes digestifs. Je ne comprends pas. Pourtant, j'ai arrêté la viande. Ça m'a l'air un peu plus sain. Pas forcément.

  • Speaker #2

    Donc, on en a parlé de l'almana. Est-ce que tu as une petite recette pour le mois de novembre à nous confier ?

  • Speaker #0

    Petite recette gourmande, boisson. On a parlé des lattés. Moi, j'adore les lattés bienfaisants. J'appelle ça les lattés bienfaisants parce que je trouve que c'est un moyen ludique de pouvoir s'apporter des bienfaits à l'organisme. En plus, c'est bon. Et c'est vrai que le Golden Latte, le lait d'or, qui est d'origine indienne, c'est un lait qui est anti-inflammatoire, qui est très bon, autant pour le microbiote, pour les inflammations, pour les arthroses, pour la ménope, pour le système hormonal, SOPK, etc. C'est très très cool parce qu'on va retrouver dedans toujours lait végétal, comme ça on n'a pas d'intolérance ou quoi que ce soit, et c'est un bon petit lait végétal, amande ou coco. à l'intérieur on a rajouté de l'huile de coco pour rester dans la recette traditionnelle indienne. Pareil, on va rajouter curcuma anti-inflammatoire, gingembre hyper important avec le curcuma, parce que c'est grâce au gingembre qu'on va bien assimiler la curcumine, l'actif du curcuma. Moi, je ramène la cannelle à l'intérieur de ma recette. Alors, ce n'est pas tout le monde qui le fait, mais la cannelle, c'est un régulateur glycémique. Comme on disait tout à l'heure, ça peut être cool de jouer aussi sur son insuline. Ça régule la glycémie, ça évite les fringales, ça évite les ballonnements, etc. Il y a de vraies vertus avec la cannelle. Moi, j'aime beaucoup. Et si on veut quelque chose, une petite touche sucrée un petit peu gourmande, on peut rajouter du sucre de coco, qui a quand même un indice glycémique plus bas que les sucres industriels. Et comme ça, on reste avec une boisson qui va être riche, gourmande, qui va nous apporter des bienfaits. Et en vrai, pour un petit goûter, ça peut être sympa. Même pour un petit déj en accompagnant avec trois oeufs, avec un bon pain, un petit peu de beurre, etc. Moi, je trouve que c'est très cool.

  • Speaker #2

    Mais ça, même le matin, s'il y a un peu de sucre, ce n'est pas grave.

  • Speaker #0

    Bien sûr, aucun problème. L'essentiel, c'est quand on mange sucré, idéalement, ou qu'on boit sucré. C'est vrai que si on a la petite protéine à côté ou un repas, en fait notre corps va moins avoir d'impact au niveau de l'insuline si on mange un cookie ou une boisson extrêmement sucrée seule, où il n'y a rien qui va déguiser le sucre et du coup, ça va créer un pic de glucose dans notre sang, pic insuline, que si on mange ou qu'on boit une boisson comme un chai latté ou un golden latté sucré avec un petit déjeuner riche en protéines et en bon gras, avec un gramme de protéines par kilo de poids de corps, donc vraiment ce qu'on a besoin au niveau des protéines, et quand bien même, on a mangé assez de protéines à midi, une petite entrée avec des crudités, vinaigre de citron, huile d'olive, et un dessert, je ne sais pas, un petit gâteau avec un café ou un thé, etc. Ce n'est pas ça qui fait grossir. C'est de prendre le sucre seul qui va poser un petit peu problème au niveau de l'insuline et du glucose, mais votre estomac, lui, va faire le calcul de tout ce qu'il a ingéré au moment du repas. Donc si vous avez mangé équilibré et que vous craquez pour un cookie et du chocolat trempé dans le café, ce n'est pas quelque chose qui va poser problème si... Vous avez mangé, je vous dis n'importe quoi, je ne sais pas moi, un bon poulet rôti avec des haricots verts persillés, avec un petit beurre fondu par-dessus, une purée de patates douces, une entrée avec des carottes râpées, avec des noix, vinaigre de cidre, etc. Ce n'est pas les trois carrés de chocolat noir ou un cookie avec le café en fin de repas qui vont poser problème. Absolument pas.

  • Speaker #2

    Et souvent, on dit que même dans les régimes, plus on mange des fois et plus on n'est pas forcément obligé de... C'est parce qu'on a... Évidemment, si on ne mange plus rien, parce qu'on a fait quand même pas mal d'émissions sur justement les troubles alimentaires, forcément on va maigrir. Mais quand on fait des régimes, on n'est pas forcément obligé de maigrir si on mange sainement. Mais on peut aussi manger plus et réguler son poids.

  • Speaker #0

    Moi, j'ai plus des accompagnants que j'ai en consultation, beaucoup dans le sport, où on perd du poids parce qu'on mange plus. Parce que le corps, lui, il va essayer de calculer le fait que, OK, on est en sous-calorie, je suis en train de crever de faim, faisons des réserves. parce qu'en fait, je ne sais pas ce qui se passe à l'extérieur parce que c'est des organes, donc ils n'ont pas la notion de ce qui se passe. Donc, on va créer des réserves. Et c'est là où on a l'effet yo-yo où je ne comprends pas. Moins je mange et plus je grossis, je gonfle. Je fais la rétention d'eau, je suis pleine d'eau. Je ne comprends pas. Parce que le corps, en fait, il vous protège. Il se dit, mais enfin, attends, on ne boit plus. Il n'y a plus à manger. On se tape une soupe par jour de chou. Ça sort d'où ? OK, on va rétentionner parce qu'il y a la guerre, en fait. On est en post-guerre. Donc, faisons attention. Donc, plus on va donner les nutriments... Au quotidien, le corps ne va pas stocker parce qu'il sait que vous donnez les nutriments et les macronutriments qu'il a besoin chaque jour. Donc c'est ça qu'il faut comprendre. C'est pourquoi je prends du poids. C'est parce que le corps, il métabolise pas de la bonne manière. Peut-être qu'il y a une alimentation qui lui convient pas. Du coup, ça dérègle les hormones. Donc ça fait une réaction. Mais attention, c'est pas parce qu'on est en sous-alimentation qu'on va maigrir. Moi, franchement, je le vois. Et on les fait yo-yo. Garanti, parce qu'enfin, quand on ouvre les vannes, c'est là où le corps va se dire « Ah, ça y est, vite, récupérons tout ce qui se passe. Oh là là, elles mangent plus. Vite, vite, vite. On va garder parce qu'autant il y a la guerre qui va revenir. Donc faisons des réserves. »

  • Speaker #2

    Et combien on met de temps pour réguler tout ça ?

  • Speaker #0

    Pour pas chacun. Il y a des personnes, c'est très, très long. Il y a des métabolismes qui sont plus lents. Donc ça, il faut voir aussi au niveau des hormones. Il y a des métabolismes qui sont très rapides où on peut voir un changement en 15 jours. il y en a ça peut être sur des mois mais il faut comprendre que l'être humain comme le microbiote, ça a vraiment une empreinte digitale propre à soi, un corps est propre à soi, soyez doux envers vous, parce que plus vous êtes durs, plus vous allez vous fouetter, plus le corps va dire, ah ouais, t'es pas sympa ? Eh bien, vas-y. Vas-y, tout seul, là. Vas-y, va galérer tout seul. Eh bien, non. En fait, c'est pour ça qu'il faut être doux, il faut travailler en équipe, il faut vraiment s'accompagner dans la globalité, parce que s'il veut, il n'a pas envie de vous avancer, en fait. On ne met pas la carotte devant l'âne. À quoi bon ? Pourquoi faire ? T'as envie que je perde du poids ? Pourquoi ? Ça va m'apporter quoi, moi ? Rien du tout. Donc t'auras pas ce que tu veux. Donc, c'est une dualité qu'il y a. Donc, vraiment, meilleur ami, main dans la main, corps et esprit. Qu'est-ce que je m'apporte pour être en symbiose, pour être en bonne santé ?

  • Speaker #2

    Trop bien, on va prendre un rendez-vous,

  • Speaker #0

    je crois.

  • Speaker #2

    En tout cas, on arrive bientôt à la fin. Est-ce que tu as un petit mot de la fin ?

  • Speaker #0

    Petit mot de la fin, prenez soin de vous, quoi. Prenez soin de vous, c'est important. Vous ne pouvez pas demander à votre corps de rouler comme vous avez envie, sans vous lui apporter ce que lui, il a besoin. Soyez doux envers vous-même. La naturopathie, c'est cool. Ce n'est pas de la frustration, on n'est pas en train de se gaver de jus, de choucroute, de soupe de chou. C'est entièrement faux. Vous faites peut-être de la naturopathie sans même le savoir. Moi, je suis là vraiment avec tous les naturopathes, justement pour décrasser tout ça. On est dans l'innovation, il faut vivre avec son temps. Il y a les enjeux qui sont colossaux de prendre soin de soi parce que... Vous en parlez beaucoup, santé mentale, microbiote, tout le monde en parle, etc. C'est important, même autant pour soi, mais pour les générations futures aussi. Parce que plus on tombe malade, plus ces générations vont être plus malades aussi. Parce qu'on ne peut pas faire des enfants en bonne santé si nous-mêmes, on n'est pas en bonne santé. Donc rien qu'en conception, il faut être à fond microbiote, bon système immunitaire, bon système hormonal, je ne suis pas en carence, etc. pour être bon. pour que nos générations du futur, elles défoncent tout. Et qu'elles soient en forme et qu'elles fassent encore plus bouger les sols. Parce que je sais qu'il y en a quand même pas mal qui font bouger les choses. On compte beaucoup sur eux. C'est vrai que cette génération-là. Mais voilà, je pense que tout le monde est capable. On n'a pas besoin d'avoir des études de naturopathie pour mettre des choses en application. Comme je dis depuis tout à l'heure, franchement, petit déjeuner salé, petit golden latte, marcher un petit peu, s'étirer. Enfin, on reste sur des trucs qui sont vachement abordables. Et vraiment, j'essaie au maximum de motiver tous les auditeurs pour essayer de mettre le pied à l'étrier et de prendre soin d'eux parce que hyper important, on est la personne la plus importante de son vie, ça nous, rien n'est possible.

  • Speaker #2

    Merci pour tous ces conseils.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup Julie.

  • Speaker #0

    Merci à vous les filles.

  • Speaker #2

    Et les filles, à la semaine prochaine. Flamme des années 80.

  • Speaker #1

    Le podcast qui allume la femme.

Chapters

  • Introduction et présentation de Julie Pradine

    00:11

  • Le parcours personnel de Julie et son approche de la santé

    00:21

  • Comprendre la naturopathie et son rôle complémentaire

    00:45

  • L'importance du microbiote et son impact sur la santé

    01:50

  • Conseils pratiques pour une alimentation équilibrée

    05:01

  • Présentation de l'Almanach et conseils saisonniers

    09:50

  • Conseils pour l'hiver et la santé mentale

    11:06

  • Conclusion et message final de Julie

    39:44

Description

Et si notre santé intestinale détenait les clés de notre bien-être féminin ?

Dans cet épisode lumineux du podcast Flammes des Années 80, on reçoit Julie Pradines, naturopathe, formatrice et autrice engagée. Avec passion et clarté, elle nous parle du microbiote, de la santé mentale, de l’alimentation et du lien entre émotions et résilience. Un épisode essentiel pour toutes celles qui veulent mieux comprendre leur corps, renforcer leur confiance en soi, et s’aligner à une hygiène de vie plus douce, plus incarnée.

Julie partage avec générosité son parcours de transformation, né d’un choc émotionnel, et son chemin de reconversion vers la naturopathie. Elle nous parle d’alimentation anti-inflammatoire, du lien puissant cerveau-intestin, de médecine fonctionnelle, mais aussi de comment retrouver énergie, clarté et amour de soi grâce à des piliers simples : manger de saison, bouger, s’hydrater, respirer, ralentir.

Elle évoque aussi ses deux ouvrages inspirants :
📘 365 jours en pleine santé – un almanach bien-être pour toutes les saisons
🍲 Kitchen Therapy – un livre de recettes et de conseils pour désenflammer le corps et l’esprit

Un épisode fort pour toutes les femmes en quête de révélation, de reconnexion à leur corps, de prévention et d’empowerment féminin. Julie déconstruit les fausses croyances sur le gras, la viande, les régimes et invite à une nouvelle écoute de soi.

🌿 Ce que vous allez découvrir :

  • Pourquoi le microbiote est peut-être votre meilleur allié santé

  • Le rôle central de l’alimentation émotionnelle

  • Comment les hormones influencent notre énergie et notre rapport au monde

  • L’importance du petit-déjeuner salé, des omégas 3 et de l’alimentation vivante

  • Le lien profond entre santé mentale et immunité

  • Et pourquoi être douce avec soi-même, c’est aussi un acte de révolution intérieure

Un épisode à écouter, à partager, à réécouter, pour mieux comprendre ton corps, et allumer ta flamme intérieure.

🎧 Flammes des Années 80, le podcast qui accompagne les femmes dans leur développement personnel, leur bien-être et leur liberté d’être.

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Transcription

  • Speaker #0

    Flamme des années 80.

  • Speaker #1

    Le podcast qui allume la femme.

  • Speaker #0

    Bonjour, nous sommes toujours en mois d'octobre, on parle toujours de nutrition et aujourd'hui on a la chance de recevoir Julie Pradine.

  • Speaker #1

    Salut les filles !

  • Speaker #0

    Est-ce que tu veux te présenter Julie ?

  • Speaker #1

    Alors moi c'est Julie Pradine, je suis naturopathe, conférencière, formatrice, autrice. de livres. J'essaie d'accompagner au maximum durant mes consultations que je réalise en visio mes consultants pour les apporter au mieux dans la santé globale, avec plein de petites astuces, alimentation, hydratation, hygiène de vie, mouvements. J'ai la chance de pouvoir travailler avec pas mal de médecins aussi et ça c'est chouette parce que du coup c'est vraiment quelque chose que je peux... proposer aussi à mes consultations de d'abord passer vers un médecin fonctionnel avant de venir me voir pour établir une hygiène de vie parce qu'on sait très bien que quand on va chez le médecin, on a quand même des symptômes. Et c'est vrai que moi, en complément, pour moi, la naturopathie, c'est pas forcément, j'aime pas tout ce qui est médecine parallèle, on n'est pas du tout alternatif de rien du tout en fait, on est vraiment médecine complémentaire. Donc la naturopathie, c'est bien en complément, quand on a besoin, quand on a des vraies pathologies, etc. Je pense que ça peut être une vraie force. d'avoir une hygiène de vie globale. Parce qu'en fait, ce n'est pas en prenant juste des médicaments qu'on va voir la santé d'un coup qui va se renouveler toute seule. Donc, c'est parce que mode de vie, qu'il y a quelque chose à travailler. Donc, c'est pour ça que la naturopathie, c'est bien. On est une médecine préventive avant tout, mais hyper complémentaire avec tout ce qui existe dans la médecine sans aucun problème. Mais on ne substitue en rien la médecine allopathique. Donc, la naturopathie, ça fait partie des... Trois médecines qui existent traditionnelles, donc il y a la médecine chinoise, dont je suis formée au Vietnam, la médecine ayurvédique, dont je me suis formée aussi en Inde, durant mes voyages, et la naturopathie, donc j'essaie d'utiliser ces cordes à mon arc pour accompagner au mieux mes consultations, et puis sur les réseaux sociaux. J'ai une petite communauté sympa, où j'essaie de vulgariser le plus possible, pareil que montrer que la naturopathie c'est cool, c'est fun, on se fait plaisir, on peut très bien manger une petite raclette le samedi soir. avec les copains. Et le lendemain, je donne les clés pour vaincre la gueule de bois ou le trop plein de fromage. Et on va bouger, on va se prendre un bon petit déj protéiné, on va aller marcher, on va bien boire, on va s'hydrater. On n'est pas là pour être dans la frustration, dans la restriction. C'est non, parce qu'en plus, on va parler du microbe tout à l'heure, donc on va parler vraiment de l'axe cerveau-intestin, intestin-cerveau. Donc la frustration, c'est non, parce que ça va jouer sur nos émotions et les émotions, ça va jouer sur notre digestion. Donc, du coup, voilà.

  • Speaker #0

    Super. Et du coup, tu mixes ces trois casquettes, entre guillemets, ces trois médecines ? Oui.

  • Speaker #1

    Alors, je ne le dis pas forcément. D'accord. Nous, on ne le savait pas. Mes consultations, elles ne savent pas forcément. Mais du coup, quand ils ont... Moi, j'envoie un questionnaire en amont pour préparer bien mes consultations. Je prends une bulle pendant une heure, une heure et demie pour préparer chacune de mes consultations pour qu'elles soient uniques. Après, les consultations, ça dure entre une heure et demie, une heure quarante-cinq. Mais j'ai déjà fait un travail de une heure. donc je connais quand même un petit peu plus la personne pour les questions. Ça crée quand même... Je connais un petit peu le parcours, etc. Et ce bilan-là, il dure... Le questionnaire dure entre 15 et 20 minutes parce que je m'appuie sur tout ce que j'ai appris en Ayurveda en Inde, tout ce que j'ai appris en médecine chinoise et tout ce que j'ai appris en naturopathie. Donc, c'est un peu ma signature. Ce n'est pas que de... Ce n'est que pas un bilan vitalité de naturopathie. C'est vraiment très, très global. Parce que vu que j'ai beaucoup de consultations qui sont à l'étranger, je m'adapte aussi à ma patientèle. j'ai beaucoup de gens qui habitent en Asie, d'expats Donc là, en médecine chinoise, ça peut être cool parce que c'est plus simple pour trouver des compléments alimentaires. Il y en a beaucoup qui vivent à Los Angeles ou à l'étranger. Là, ça va être plus naturopathie parce qu'il y a des complexes de micronutrition qu'on va plus facilement trouver. Donc en fait, j'arrive à m'adapter parce que grâce au voyage, je sais ce qu'on peut trouver aussi. Donc ça, pareil, je garde toujours les WhatsApp de toutes mes consultations. Donc j'ai 1600 consultations sur WhatsApp. et qui m'envoie les photos. Est-ce que tu penses que c'est bon ? Il faut se traduire en anglais, il faut regarder un petit peu ce qu'il y a, etc. En fait, chaque consultation se ressemble sans se ressembler parce qu'on va voir que le lien du microbiote, 90%, 95% de mes consultations ont toujours un lien avec le microbiote, que ce soit hormonal, émotionnel, digestif, thyroïde, etc. Mais c'est vrai qu'au moins, on peut voyager en restant chez soi et je peux voir un petit peu ce qu'il y a. En vrai, la naturopathie, on peut vraiment l'exercer ou le vivre n'importe où dans le monde. On peut carrément s'adapter.

  • Speaker #0

    C'est marrant, ça t'anime énormément.

  • Speaker #1

    T'es quand même passionnée de tout ça.

  • Speaker #0

    C'est génial. Et d'où ça t'est venu, cette passion, cette flamme ? On va l'appeler comme ça, on ose aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Ouais, non, sacrée flamme. Le classique, le choc émotionnel, il y a 12 ans que j'ai subi m'a offert ce syndrome de l'intestin irritable sur un plateau d'argent où j'ai dû apprendre à dompter ma pathologie et je ne comprenais pas grand-chose. J'ai eu une errance médicale classique, tu fais des gastros, tu vas à l'hôpital, tu fais des urgences, je faisais des œdèmes, je ne savais plus quoi manger, j'arrêtais certains aliments, j'avais toujours plein de symptômes, des eczémas, les yeux gonflés c'était horrible Donc du coup, dans l'allopathie, à chaque fois, on me disait, c'est le stress, restez chez vous, détendez-vous. Oui, alors déjà que je ne suis pas forcément en forme, vu que choc émotionnel. Si on me dit de ne pas stresser, être à la maison, je ne sais pas si c'est trop la réponse que je cherchais. Donc les voyages sont arrivés et j'ai eu l'opportunité de partir en Inde quelques temps pour apprendre d'abord moi-même à me guérir. Et en fait, je me suis dit, mais attends, mais c'est trop génial ça, il faut que je ramène ça. Je vais apprendre le maximum. Donc je suis passée de patient à étudiant. Donc j'ai étudié là-bas, je suis partie être directement en clinique avec des médecins ayurvéniques. Et c'est là où j'ai découvert, donc il y a huit ans maintenant, la médecine, maintenant qu'on appelle la médecine fonctionnelle, la médecine intégrative, où on intègre d'autres professions avec les médecins. Donc il y a le centre, par exemple, Ressources Aix-en-Provence, du docteur Jean-Loup Mousset, qui est spécialiste dans l'oncologie intégrative, qui a un centre avec... des esthéticiens, des dététiciens, lui qui est onco, etc., des psychologues. Donc vraiment, la médecine intégrative, en fait, elle existe depuis des années à l'étranger. C'est-à-dire que le français découvre que, ah oui, on peut peut-être faire un travail ensemble parce que tout est lié. Donc moi, quand j'ai découvert la médecine intégrative là-bas, avec le médecin ayurvédique collé au médecin allopathe, en mode, qu'est-ce que vous avez aujourd'hui ? Ok, on va travailler sur ça. Toi, tu prends quoi ? Tu fais les massages, le mouvement yoga ? Nous, on va mettre tel traitement, etc. Je me suis dit, en fait... c'est ça qu'il faut qu'on ramène à France. Donc quand je suis rentrée en France, je me suis dit, moi dans mon rêve ultime, c'était de pratiquer la médecine complémentaire et de trouver vraiment mon binôme santé que j'ai la chance de pouvoir avoir dans ma vie, Claire Berardi, qui est vraiment mon binôme numéro un. J'ai plein d'autres médecins avec qui je travaille, le docteur Franck Gigaud, le docteur Vincent Renaud, des personnes qui sont très qualifiées dans le domaine de la médecine fonctionnelle. Mais c'est vrai que Claire, ça a été un peu mon éveil de me dire, tellement visualisée, mais en fait, elle est là. Elle est là, ma soeur, ma sister en binôme parce qu'elle est médecin généraliste, médecine fonctionnelle. Donc du coup, quand j'ai appris la Ayurveda, en fait, je me suis dit ok, médecine chinoise, elle va m'aider aussi. Je suis partie au Vietnam et au Vietnam, je me suis formée à la médecine chinoise. En parallèle, je me suis formée à la naturopathie et quand je suis rentrée en France, je me suis dit ok, là, j'ai tout le background. Je visualise, j'ai essayé de... de faire un petit compte Instagram. Je me suis dit, bon, moi, j'habite à Avignon, je reviens avec mon background, j'ai trop envie maintenant que j'ai les clés pour aller mieux, etc. Je vais pouvoir accompagner un petit peu autour de moi. Et en fait, le virus est arrivé, le Covid était là, donc on s'est retrouvés tous chez nous. Et en fait, je me suis dit, je vais encore plus partager sur mon réseau social de comment éviter de tomber malade. marcher, manger, la prévention, etc. Et en fait, c'est là où Instagram, les gens étaient sur les réseaux sociaux, les gens avaient envie de prendre soin d'eux. Et c'est là où... En fait, ce n'était pas du tout calculé, mon Instagram. Moi, là-bas, c'était pour avoir des clients à Avignon, des bouches à oreilles, des mamans de mes cops, vraiment autour. Ce n'était vraiment pas du tout dans la démarche de toucher un grand public. Et en fait, maintenant, on se retrouve à... J'ai l'impression qu'on connaît beaucoup plus la naturopathie qu'en 2018. Parce que quand on dit naturopathe, on dit naturo... Quoi ? Naturo... Comment ça ? Naturiste ? Comment ça ? Vous allez sur les plages ? Oui, non, c'est naturopathe. Je reste habillée. Je reste habillée. Est-ce que j'en ai eu ? Vous êtes des druides, c'est ça ? Vous ramassez le thème dans les forêts ? Voilà, en quelque sorte, si vous voulez. Donc là, ça y est, je pense qu'on a un peu plus cerné la naturopathie. Donc, d'un côté, c'est... Cool, je suis contente de faire partie de l'équipe à vouloir faire bien connaître la naturopathie, de déterminer les limites, de savoir comment on exerce la naturopathie sans empiéter la médecine allopathique qu'il y a d'aujourd'hui. Parce qu'en fait, en rien, nous, on est éducateur santé, point barre. On n'a pas à se substituer à un médecin ou à quoi que ce soit. Donc j'aime bien le rappeler et montrer, c'est par des choses simples et ludiques, alimentation, les petites choses, etc., qu'on peut entretenir sa santé. En complément, mais toujours, on reste dans sa position et c'est chouette.

  • Speaker #0

    Génial, donc du coup, en plus, tu sors un livre. C'est un livre ou c'est un peu plus spécial qu'un livre ?

  • Speaker #1

    L'Almanach, 365 jours en pleine santé. Donc ça, c'est un beau livre de chez Tana Éditions. J'en suis très fière. Vraiment, celui-là, il est très, très beau. C'est quelque chose où on m'a toujours réclamé un agenda, quelque chose de suivre un fil conducteur pour s'accompagner dans le mieux-être, etc. Donc là, 365 jours, vous avez un conseil par jour, au fil des saisons. En fonction des mois, bien sûr, parce que vous avez la saisonnalité qui est importante. On est des mammifères, on doit vivre. Pourquoi on hiberne plus l'hiver ? Pourquoi on a mangé plus gras à l'hiver ? Pourquoi à l'été, on n'a pas envie d'une raclette en plein soleil ? Parce qu'on est des mammifères qui, on doit vivre selon les saisons. On a des besoins qui sont propres à chacun, mais on reste des êtres humains. Donc, on a des besoins primordiaux. Donc, c'est super important. Et donc, dans cette almana, hop ! Petits conseils par jour, faciles à faire, toujours vulgarisés, des petites recettes, des conseils et toujours en fonction des mois. Par exemple, on va parler de la détox en avril, on va parler de l'immunité au début de l'hiver. Là,

  • Speaker #0

    on est en plein dedans. On vient de changer d'heure.

  • Speaker #1

    Tout à fait.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu as des petits conseils à nous donner de ce qu'on doit faire ? Et puis, on est presque au mois de novembre. C'est quoi les petits conseils ? Déjà,

  • Speaker #1

    travaille sur sa santé mentale parce qu'on va avoir moins de soleil. Le soleil, on sait, c'est la vitamine D qui est naturelle. qui est la mieux synthétisée par le corps, c'est vraiment le soleil. On va être tous en mode, on sort pour aller travailler, il fait nuit, on rentre, il fait nuit. Donc il faut vraiment songer à ne pas rendre soin de sa santé mentale parce que la vitamine D a un vrai rôle à jouer sur la santé du cerveau et on le sait, axe cerveau-intestin, intestin-cerveau. Quand on ne se sent pas bien, on a l'immunité dans les chaussettes. Donc on peut prendre toutes les vitamines qu'on veut pour booster son système immunitaire, ça ne s'occupe pas. pas de sa santé mentale, franchement, ça ne sert pas à grand-chose. Donc déjà, de vraiment avoir des notions de « Ok, en hiver, on est plus fragile, on a moins de soleil, il y a plus de virus l'hiver, c'est prouvé. Qu'est-ce que je vais mettre en place ? » Et c'est là où « Qu'est-ce qu'on va mettre en place ? » C'est prendre soin de soi par l'alimentation, toujours songer à manger de saison. Les tomates en hiver, stop, on n'en peut plus. Et surtout qu'en plus, il n'y aura pas les vitamines escomptées parce que, comme nous, les légumes et les fruits Merci. ont besoin de soleil, d'eau, d'engrais, de leur saison pour être au top de leur forme. Donc une tomate en hiver, elle a l'écharpe, elle a le bonnet, elle n'est pas en forme pour bien nous nourrir. Donc vraiment profitez du calendrier pour manger de saison. Pensez à bien, bien, bien manger des protéines, parce que c'est vrai que souvent on mange des petits potages le soir, on fait des jeûnes intermittents, on saute des repas, on mange sur le pouce. Le rôle des protéines, moi c'est un peu mon cheval de bataille avec le microbiote. Parce que les protéines, c'est vraiment la base de nos hormones. Les hormones, ça fait partie du système endocrinien. Notre corps est régi. Moi, j'adore dire, et comme j'ai appris par mes confrères médecins que j'adore, une symphonie hormonale. Cette symphonie hormonale, c'est que vous avez des hormones qui vont communiquer entre les organes. Et c'est comme des petits instruments de musique, des groupes d'instruments de musique. S'il y en a un qui souffle moins bien dans le clairon, ça va se sentir dans la musique. Donc si vous êtes fatigué, vous allez avoir votre dopamine qui va être en bas, votre stress qui va être en haut. L'insuline avec le pancréas, vous allez manger plus sucré parce que l'alimentation émotionnelle, ça va augmenter l'insuline qui va augmenter votre stress, qui va baisser la dopamine. Quand votre cerveau n'est pas là, les hormones sexuelles, elles sont en bas. On sait très bien que quand une femme a un très bon système hormonal, on se sent belle, on se sent bien, on a envie de bouger, on a envie de mettre du rouge à lèvres, de se faire belle, etc. Le système endocrinien, il apprend dans sa globalité. Donc, manger des protéines, un gramme de protéines par kilo de poids de corps par jour, c'est le minimum du minimum. Après, on est sur une alimentation qui, de base, on devrait mettre une astuce. Aller pour démarrer l'hiver, c'est petit-déj, salé le matin. Pourquoi ? Parce que si on démarre avec du sucre de bon matin, ça va jouer sur l'insuline. On n'oublie pas le système endocrinien, la symphonie hormonale. Si direct, on tape dans notre insuline, ... qui va sécréter un peu plus de sucre dans notre sang, qui va accélérer le rythme cardiaque, qui va augmenter le stress, de bon matin, effet boule de neige, on n'est pas bien. On rappelle que l'immunité, ça joue de la santé mentale et de notre microbiote. Si déjà on a des petits gestes de petit-déj protéiné de bon matin avec du bon gras, arrêtez de diaboliser le gras. Arrêtez de dire que le gras, ça fait grossir. Stop ! Le cholestérol, c'est le précurseur des hormones sexuelles. Tu... coupes le gras, tu coupes tes hormones sexuelles. Donc, problème de libido, problème érectile chez l'homme, fertilité chez la femme, SOPK, etc. Donc il faut arrêter de croire des trucs, des mythes. On sait très bien que maintenant, Les maladies de civilisation, ça part de quoi ? Ça part de la consommation de sucre, où notre alimentation est ultra transformée, avec que des sucres partout, les burgers c'est sucré, les pizzas c'est sucré, parce que tout a un indice glycémique haut, et c'est quand on consomme trop de sucre, qui va se transformer en gras, qui va poser problème, mais pas le gras tout court. Donc c'est pour ça que vraiment, repartir, casser ces croyances-là, arrêter de diaboliser, la raclette le samedi, le gras ça fait grossir, le sucre, dès que j'ai une petite fringale, etc. Il faut comprendre aussi cette alimentation-là, de pourquoi j'ai envie de sucre à ce moment-là, de retourner à, on nie des mammifères. Donc pourquoi, quand on a eu un coup de barre, pourquoi on a envie de sucre ? Parce que le sucre, c'est l'énergie. Donc si on est tout le temps fatigué, on va tout le temps manger sucré, et du coup, hop, on n'oublie pas, système endocrinien. Vraiment, pour travailler sur l'immunité, c'est bien manger. continuer à s'hydrater, même si on n'a pas forcément soif, le corps est fait trois quarts d'eau, en fait. Donc, il faut boire. Donc, même si votre corps ne vous envoie pas l'envie de boire de l'eau, il faut boire. Parce que si, même si vous avez un petit peu la pâteuse, vous n'envoyez pas l'eau, hop, il va vous envoyer l'alimentation. Parce qu'il y a de l'alimentation. Donc, je ne comprends pas, j'ai tout le temps des fringues là, je suis toujours en train de manger. Mais en fait, tu as juste peut-être envie de boire, en fait. Donc ça, c'est hyper important pour l'immunité. Mouvement, bouger. S'étirer, le corps est fait pour bouger. Moins on bouge, plus on va être fatigué, parce que le corps s'habitue à ne pas bouger. On n'est pas fait pour ne pas bouger. Donc vraiment, s'étirer, pas besoin d'aller faire des cardio-heats, des prépas, crossfit, on peut finir. Vraiment, on marche, on s'étire, on bouge. Et après, quand on a cette base des piliers de la naturopathie, alimentation, hydratation, mouvement, hygiène de vie, là, on peut s'intéresser à, point bonus, alimentation spéciale microbiote. Comment on va réensemencer le microbiote avec des probiotiques qui sont des bactéries vivantes qu'on va retrouver dans la lactofermentation, plus prébiotiques qui sont les aliments préférés des bonnes bactéries intestinales. Fruits, légumes, tubercules, céréales légumineuses. Mais comme on dit, étape par étape pour pas... Qu'est-ce qu'on fait pour l'immunité ? Il y a trop d'informations. Et à partir de là, ok, on chouchoute son microbiote par l'alimentation, et après on a la micronutrition avec les vitamines où on peut se supplémenter. Mais en fait, on peut se supplémenter de ce qu'on veut. Si on n'a pas les piliers où on fait un petit peu attention à l'assiette, on bouge un petit peu, on passe à bien s'hydrater, il n'y a rien de magique. Il n'y a pas de pilule magique. Bien sûr, il n'y a rien. Surtout que si on n'a pas l'intestin qui est capable d'assimiler les nutriments, parce que ce n'est pas parce qu'on mange une salade multicolores qu'on va récupérer toutes les vitamines multicolores. Parce que si l'intestin, axervo-intestin, intestin-cerveau, mentalement Il se passe des choses, vous ne travaillez pas forcément sur votre état de stress, etc. Problèmes digestifs, constipation, diarrhée, ballonnement, flatulence, etc. Si vous ne prenez pas soin, un intestin malade n'assimile rien. Donc ce n'est pas parce que vous mangez coloré avec des vitamines ou même en gélules, parce qu'on peut avoir une alimentation ultra transformée, en pensant qu'en se rajoutant des complexes multivitamines, on va aller bien. Non, le corps est constitué de jonctions. Donc si on étale l'intestin, les jonctions, c'est comme un acte. accordéon. Cet accordéon-là, s'il n'est pas soudé, il y a des petites voies de sortie qui se font et quand les aliments vont passer dans l'intestin, en fait, il y a des voies de sortie, ils chutent. Donc, ils ne sont pas assimilés par lévilosité. Lévilosité, ce sont comme des petits cheveux qui sont collés aux jonctions, donc l'accordéon de l'intestin qui, eux, aspirent. Ils sont là, ils sont des milliers, des milliers à aspirer, sauf que s'ils ne sont pas dans la capacité à bien aspirer parce que le microbiote, c'est le deuxième cerveau du corps, Vous pouvez manger ce que vous voulez, les compléments alimentaires que vous voulez, vous perdez votre argent pour rien. Ça ne sert à rien. Donc, il faut partir de la base de, comme on dit depuis tout à l'heure, santé mentale, qui est en lien avec le microbiote. Et après, je travaille sur l'alimentation, hydratation, mouvement, alimentation microbiotique et les compléments. Après, quand j'y suis arrivée, à mettre un petit peu tout ça en place. Est-ce que tu peux bien définir qu'est-ce que le microbiote, pour les gens qu'on entend de plus en plus parler ? Donc, tu as des gens qui... On est plus ou moins. Le microbiote, on en a partout. On en a de la salive, la bouche, l'estomac, l'intestin, la peau est un microbiote, le vagin est un microbiote. Tout le monde est constitué de microbiotes partout. La star des microbiotes, c'est la fameuse microbiote intestinale ou aussi appelée flore intestinale. Le microbiote, c'est un microcosme vivant. Donc, c'est une empreinte propre à chacun. Vraiment, c'est comme quand on prend l'empreinte des doigts, votre microbiote est unique. Pourquoi ? Parce que vous avez votre vécu. Votre expérience, votre alimentation, votre gestion émotionnelle, ce que vous prenez, tout rend votre microbiote unique. Ce microbiote, il est constitué d'un microcosme vivant, peuplé de mauvaises bactéries, mais aussi de bonnes bactéries, de champignons et de levions. Ce microcosme vivant, c'est comme, je compare toujours à Game of Thrones, un château fort, où il va y avoir des jardiniers, des soldats. des petits travailleurs qui vont entretenir votre village. C'est un château fort, village, qu'on doit entretenir au quotidien. Au quotidien, on va trouver des bonnes bactéries partout. C'est-à-dire que votre système immunitaire, il est régi de trois quarts du microbiote. Donc plus on a un microbiote pauvre parce qu'on ne l'entretient pas, on prend des médicaments, par exemple des antibiotiques, on ne réenseigne pas la flore, on mange ultra transformé, on ne soutient pas axe cerveau, intestin cerveau, On ne soutient pas tout ça. appauvri, le système immunitaire il peut pas en plus vaincre et avoir de bons soldats en bonne santé pour pouvoir vous défendre donc c'est pour ça qu'on part du principe que pour travailler sur le système immunitaire, si on ne travaille pas sur le microbiote, ça sert à rien et du coup, axe cerveau-intestin intestin-cerveau le microbiote, la flore intestinale est reliée par le nervague à notre cerveau donc il y a quand même 70% des messages qui partent de bas en haut, intestin-cerveau ... et 30% du cerveau à l'intestin. Donc on appelle l'intestin le deuxième cerveau, mais c'est quand même plus de messages qui partent de l'intestin au cerveau. Ça laisse poser un petit peu des questions.

  • Speaker #0

    C'est peut-être le premier en fait.

  • Speaker #1

    C'est peut-être le premier. Pour ma part, en tout cas, vu que tout est régi, on a la peur au ventre, selon ce qu'on vit, c'est vrai qu'on va s'accompagner, on a des décès, etc. On s'accompagne avec des thérapies psychologiques, etc. En fait, on ne s'entretient pas l'intestin, c'est dommage. Ça va en binôme. en fait. Notre intestin, il faut vraiment le visualiser comme sa meilleure amie et se dire en fait, ok, qu'est-ce qui ne va pas aujourd'hui ? Si ta meilleure amie, elle ne va pas bien, tu as de l'empathie, tu ne vas pas aller bien. Eh bien, l'intestin et le cerveau, c'est exactement la même chose. L'intestin ne peut pas être bien si le cerveau n'est pas là. Et si on donne des choses qui ne sont pas forcément très nutritives, qui n'entretiennent pas notre beau château, notre Game of Thrones, pour avoir de bonnes bactéries et pas des mauvaises bactéries qui font la misère aux autres, et bien en fait on va avoir du brouillard mental, des pressions. problème d'écoute active, on va se sentir dans une soirée mais en fait on se sent pas là, on n'est pas complètement présente et opérationnelle avec ses proches, avec ses enfants, on a envie d'être seul, ça ça peut aussi venir du microbiote, tout est en ligne. Alors comment on sait quand on a un microbiote qui est déséquilibré ? Généralement on va parler de la dysbiose. La dysbiose intestinale c'est quand on a un dérèglement du château fort qui fait qu'on a plus de mauvaises bactéries que de bonnes bactéries dans notre château fort. Donc, les symptômes, ils sont multiples. Ça va de tout ce qui va être maladie inflammatoire, mais pas que directement digestive. Ça peut aussi jouer sur les troubles de la thyroïde, le diabète, tout ce qui est problème métabolique, problème hormono. Il y a un vrai lien avec, par exemple, le SOPK chez la femme avec le microbiote. La thyroïde, pareil, et tout ce qui est hypothyroïdie, on fait toujours des accompagnements microbiote, diabète, on voit une vraie corrélation, études PubMed qui le prouvent, ils ont tous un microbiote qui est déséquilibré donc en fait tout est toujours en lien avec le microbiote, donc c'est pour ça que quand on a un microbiote déséquilibré c'est pas forcément parce qu'on a des ballonnements, des flatulences, une constipation une diarrhée, ça peut venir d'intolérances alimentaires très fortes eczéma, psoriasis problèmes de peau, ça peut venir de pas mal de choses, donc c'est pour ça que c'est Merci. hyper important de se faire accompagner avec des médecins qui s'y connaissent, quand on sent qu'il y a quand même de l'émotionnel. C'est-à-dire que si vraiment on voit que dans le cadre de notre vie, bon, on a un parcours classique, ça va, etc., on sait que bon, ok, c'est l'hygiène de vie, on va pouvoir travailler ça avec des spécialistes parce que j'ai tel ou tel symptôme. Mais par contre, quand on a vraiment quelque chose de global, comme par exemple pour moi le syndrome de l'intestin irritable, il faut vraiment avoir quelqu'un qui soit spécialisé dans le microbiote et qui nous écoute. Parce que ce n'est pas parce qu'on nous dit, oui, on a compris, vous êtes restés rentrés chez vous. Non, ce n'est pas ce qu'on a besoin. En fait, des fois, on se rend compte que beaucoup dans le microbiote, on peut se gaver de compléments. Et parce que les personnes attendent le remède miracle pour remettre le microbiote d'aplomb, j'ai une dysbiose, comment on fait pour vaincre ? Parce qu'ils vont se gaver de compléments. En fait, la chose la plus importante, c'est comment tu prends soin de ta santé mentale. Moi, je connais plein de gens qui ont une super santé mentale, qui mangent moins bien. Ils sont en meilleure santé que des gens... qui vont avoir des assiettes multicolores, qui vont boire, qui vont faire du sport, mais qu'en fait, leur santé mentale, ils sont hyper stressés, et que le Kunkib plutôt pisse et qui va peut-être moins se prendre la tête avec l'alimentation, mais j'ai franchement strictement rien à voir. Et on le sait, le stress et l'anxiété, c'est le mal du siècle. C'est le déclencheur des maladies de civilisation, on le sait. Le diabète type 1, toujours choc émotionnel. Donc pourquoi y aller avec le microbiote ? Parce qu'il y a toujours un choc émotionnel. Pour tout ce qui en est avec le microbiote, demander à quelqu'un son parcours, il n'y aura jamais oui. Super enfance, j'ai grandi, super bien passé. Là, je me suis mariée, ça fait 35 ans que je suis mariée. Mes enfants se supèrent. Pas de crise d'ado. Tout se passe bien. Mes études, sans aucun problème. Donc, en fait, ce qu'il fait, c'est qu'on a toutes des expériences. On a tous des vécus. Donc, il y a un vrai rôle à jouer sur santé microbiote, santé mentale et microbiote. C'est sûr, certain.

  • Speaker #0

    Et tu as des petits conseils à donner, par exemple, pour le microbiote ? Qu'est-ce que, après tout ce que tu as dit, mais être plus précis, par exemple, des maladies inflammatoires, comme tu as écrit dans ce bouquin, justement, sur anti-inflammatoires ?

  • Speaker #1

    Oui, avec le livre anti-inflammatoires. Donc, déjà, avec ces recettes. Kitchen Therapy, aux éditions Solar que j'ai fait, ça peut aider à désinflammer toutes les pathologies inflammatoires. Parce qu'en fait, on revient à l'alimentation de nos besoins avec les protéines, moins d'alimentation ultra transformée, moins d'inflammation au niveau intestinal, au niveau des articulations, au niveau des hormones, parce que tout est lié. Et le microbiote, ça peut paraître bête, mais on ne va pas directement prendre des compléments pour travailler. Moi, je dirais qu'il faudrait... Vraiment avoir une bonne alimentation avec 1 g de protéines par kg de poids de corps par jour. Varier ses protes, arrêter la viande tous les jours, arrêter les oeufs tous les jours. Varier. On peut faire du végétal, on peut faire un jour viande, on peut faire un jour poisson. Reprendre le plaisir à manger. Que ce ne soit pas je mange parce que j'ai besoin de manger. Régalez-vous. Faites-vous des trucs un peu sympas. Ça ne dure pas 3h30 pour se régaler. Franchement, il y a des recettes. Moi, j'en fais beaucoup sur mon compte Instagram. franchement, ça dure 20 minutes à tout casser. Et on a les protéines. Donc, premier, protéines. Deuxième, bon gras. Comme on le sait, ça booste les hormones. Donc, ça ne va pas avoir une action directe sur l'intestin. Ça va agir sur les hormones et notre cerveau numéro un, qui va jouer sur notre microbiote. Parce que si on a les hormones dans les chaussettes, le microbiote, il est dans les chaussettes aussi. Donc, en fait, on va aller chercher les nutriments ailleurs pour que les autres usines autour, elles fonctionnent bien.

  • Speaker #0

    Du coup, le gras, par exemple, c'est quoi ? Du beurre, de la crème fraîche ?

  • Speaker #1

    On va parler beaucoup des oméga-3. Dans la famille des oméga-3, les acides gras, on va avoir les EPA et les DHA. C'est la grosse famille des oméga-3 qui sont anti-inflammatoires, qui travaillent sur la vision, l'alimentation préférée de notre cerveau, c'est le gras. Il est vraiment nourri par les EPA, DHA, qu'on va retrouver dans tout ce qui est... Je n'aime pas dire bon gras, mauvais gras, parce que je t'explique pourquoi après. si on va retrouver dans... Je ne sais pas moi, l'huile d'olive, l'huile de chambre, l'huile de coco, le gui qui est un beurre sans lactose. On va retrouver dans l'avocat, les noix, les graines de courge, les graines de tournesol, les graines de chambre. On va retrouver le thon, le maquereau, le thon, le saumon, tous les poissons gras, les œufs. Ça, c'est on va dire, je n'aime pas dire ça, le bon gras. Parce qu'en fait, le mauvais gras, il nous en faut aussi. C'est-à-dire que si on va chez le boucher, moi je ne mange pas de viande, mais moi je recommande toujours. de manger la charcuterie du boucher, pas sous plastique, avec des bulles d'eau, où il y a du nitrite à l'intérieur. Une bonne charcuterie au boucher, une bonne viande au boucher, un bon produit laitier chez le fromager, où l'animal a vraiment été élevé en plein air, vraiment embrouté de l'herbe, pour qu'on profite des bienfaits escomptés du produit laitier en question. Ça, on appelle ça le mauvais gras, et du coup, dès qu'on a du cholestérol, les gens l'arrêtent. Pour moi, c'est faux, en fait. En fait, il faut... Il vaut mieux moins, mais de bonne qualité. Exactement. Et ça revient dans la fourchette des prix, ça revient au même. Ça revient totalement au même. On ne digérera pas un steak qu'on achète vite-œuf à côté au supermarché, qu'un steak du boucher où on sait où on a acheté la viande. Faites le test, ça n'a strictement rien à voir sur la digestion parce que l'animal n'a pas été dans ces conditions-là. En fait, il ne faut pas oublier que nous, êtres humains, on est des animaux. On se reproduit de la même manière. On a un système hormonal comme les animaux. On a des besoins que si on ne mange pas, on meurt en fait. Si on ne boit pas, on meurt aussi. C'est vraiment un même combat. Donc si on part de ce principe-là, l'animal, nous, quand on mange, on a des peurs. On a des émotions. Qu'est-ce que ça fait dans le corps ? Ça libère des toxines. Si un animal a peur, souffre, ça libère des toxines. Ça veut dire qu'on va manger.

  • Speaker #0

    La souffrance d'un animal, tourne-retourne, c'est pas bon. C'est-à-dire qu'il faut vraiment avoir conscience de plus. L'animal a été levé dans un bon élevage, a eu une alimentation primaire, c'est-à-dire juste manger de l'herbe en fait, parce que c'est des herbivores. Sauf que de nos jours, l'industrie, on va retrouver dans l'industrie, l'alimentation par exemple pour tout ce qui est bovin, du blé, du soja, du maïs, des OGM. Ils ne sont pas faits pour manger ça. Et du coup, qu'est-ce qu'on a dans les céréales ? On a des glucides et ça va rajouter des choses différentes dans l'alimentation. Parce que du coup, vu qu'ils apportent des choses différentes, nous, ça va nous apporter des choses différentes. Et si un animal n'a pas brouté de l'herbe, on n'a pas de B12. Parce qu'en fait, on dit toujours qu'il faut manger de la viande pour avoir de la B12, sinon on est carencé, etc. Moi, j'ai des accompagnants. Ce n'est pas des végétariens qui sont 45 B12, c'est des gens qui mangent de la viande au quotidien. Pourquoi ? Parce que si l'animal n'a pas mangé de l'herbe, l'animal ne va pas créer des vitamines et des minéraux. En fait, il est comme nous. Si nous, on n'en crée pas, eux non plus. Donc, il faut vraiment... Et pareil avec les produits laitiers. Quand on a une femme enceinte, on fait attention, comme le lait, on va dire, sur le feu, justement, à ce qu'elle va manger. On ne peut pas manger ça, ne boit pas ci, ne boit pas ça, ne fait attention à ça, hyper dangereux, etc. Et on va manger des produits laitiers. C'est exactement pareil. Ça veut dire que s'il n'a pas mangé son alimentation, qu'il doit théoriquement manger, qu'il a eu des supplémentations parce qu'il n'a pas vu le soleil, parce qu'il a eu des antibiotiques, parce qu'il est tombé malade, les produits laitiers, c'est le même combat. Donc c'est pour ça qu'il vaut peut-être moins à manger, se faire des plus petits plateaux au lieu d'en prendre 6-7 qu'on peut trouver dans les frigos. On en prend moins, mais par contre, on sait que la chèvre, elle a vraiment brouté de l'herbe et son lait va avoir les vrais. bien faits et escomptés, qu'on peut voir le bon calcium, la bonne B12, etc. Parce que sinon, ça ne peut pas inventer la B12. S'il n'a pas brouté l'herbe qu'on retrouve essentiellement dans la terre et dans l'herbe, il n'y a pas de B12. C'est entièrement faux.

  • Speaker #1

    Ça, c'est hyper important et je pense notamment à tous les parents qui se disent, il faut absolument que je lui donne de la viande pour, mais si tu lui donnes de la mauvaise viande, effectivement, on ne part pas avec les bons.

  • Speaker #0

    On donne moins ? Mais mieux ? Sauf qu'en plus, il y a l'OMS qui signale qu'il ne faut pas dépasser 500 grammes par adulte de viande par semaine. Les 500, du coup, ça réduit parce que de plus en plus, on mange quand même moins de viande. Il faut absolument déjà, de un, les remplacer par autre chose. Surtout, ne pas rester avec un repas sans protéines parce que c'est catastrophique. Mais on peut le remplacer par d'autres choses, passer aux poissons, aux œufs, aux céréales complètes avec les légumineuses pour avoir... Les bonnes protéines.

  • Speaker #1

    Tout ce qui est lentilles, quinoa, c'est de la protéine ?

  • Speaker #0

    Voilà, c'est de la protéine. Il faut toujours associer légumineuses et céréales ensemble pour avoir les 22 acides aminés, pour bien rentrer dans le système hormonal et dans nos muscles. Il faut vraiment les 22 acides aminés, comme il y a dans la viande, le poisson, les œufs, le tofu et le tempeh. Dans les céréales, il n'y en a que 9. Les légumineuses, il n'y en a que 11. C'est pour ça qu'on a de très mauvais exemples chez les végétariens. et moi-même je ne mange pas de viande, donc je sais ce que c'est, je ne blâme pas, mais il y a un vrai... permis de végétarien à avoir parce qu'on peut que avoir des carences si on ne sait pas comment bien manger en étant végétarien. Parce que normalement, on est omnivore. Donc, on peut très bien arrêter de manger la viande, mais il faut se renseigner et s'éduquer. Il ne faut pas rester juste manger des lentilles en pensant que ça va nous apporter du fer et des protéines. C'est archi faux. C'est archi, archi faux. Et du coup, on devient végétarien, on a l'impression qu'on va être en meilleure santé parce que ça ne fait plus celle-ci. Pas du tout ! Parce que là, j'ai beaucoup de végétariens et on a des troubles métaboliques, des troubles hormonaux, des problèmes digestifs. Je ne comprends pas. Pourtant, j'ai arrêté la viande. Ça m'a l'air un peu plus sain. Pas forcément.

  • Speaker #2

    Donc, on en a parlé de l'almana. Est-ce que tu as une petite recette pour le mois de novembre à nous confier ?

  • Speaker #0

    Petite recette gourmande, boisson. On a parlé des lattés. Moi, j'adore les lattés bienfaisants. J'appelle ça les lattés bienfaisants parce que je trouve que c'est un moyen ludique de pouvoir s'apporter des bienfaits à l'organisme. En plus, c'est bon. Et c'est vrai que le Golden Latte, le lait d'or, qui est d'origine indienne, c'est un lait qui est anti-inflammatoire, qui est très bon, autant pour le microbiote, pour les inflammations, pour les arthroses, pour la ménope, pour le système hormonal, SOPK, etc. C'est très très cool parce qu'on va retrouver dedans toujours lait végétal, comme ça on n'a pas d'intolérance ou quoi que ce soit, et c'est un bon petit lait végétal, amande ou coco. à l'intérieur on a rajouté de l'huile de coco pour rester dans la recette traditionnelle indienne. Pareil, on va rajouter curcuma anti-inflammatoire, gingembre hyper important avec le curcuma, parce que c'est grâce au gingembre qu'on va bien assimiler la curcumine, l'actif du curcuma. Moi, je ramène la cannelle à l'intérieur de ma recette. Alors, ce n'est pas tout le monde qui le fait, mais la cannelle, c'est un régulateur glycémique. Comme on disait tout à l'heure, ça peut être cool de jouer aussi sur son insuline. Ça régule la glycémie, ça évite les fringales, ça évite les ballonnements, etc. Il y a de vraies vertus avec la cannelle. Moi, j'aime beaucoup. Et si on veut quelque chose, une petite touche sucrée un petit peu gourmande, on peut rajouter du sucre de coco, qui a quand même un indice glycémique plus bas que les sucres industriels. Et comme ça, on reste avec une boisson qui va être riche, gourmande, qui va nous apporter des bienfaits. Et en vrai, pour un petit goûter, ça peut être sympa. Même pour un petit déj en accompagnant avec trois oeufs, avec un bon pain, un petit peu de beurre, etc. Moi, je trouve que c'est très cool.

  • Speaker #2

    Mais ça, même le matin, s'il y a un peu de sucre, ce n'est pas grave.

  • Speaker #0

    Bien sûr, aucun problème. L'essentiel, c'est quand on mange sucré, idéalement, ou qu'on boit sucré. C'est vrai que si on a la petite protéine à côté ou un repas, en fait notre corps va moins avoir d'impact au niveau de l'insuline si on mange un cookie ou une boisson extrêmement sucrée seule, où il n'y a rien qui va déguiser le sucre et du coup, ça va créer un pic de glucose dans notre sang, pic insuline, que si on mange ou qu'on boit une boisson comme un chai latté ou un golden latté sucré avec un petit déjeuner riche en protéines et en bon gras, avec un gramme de protéines par kilo de poids de corps, donc vraiment ce qu'on a besoin au niveau des protéines, et quand bien même, on a mangé assez de protéines à midi, une petite entrée avec des crudités, vinaigre de citron, huile d'olive, et un dessert, je ne sais pas, un petit gâteau avec un café ou un thé, etc. Ce n'est pas ça qui fait grossir. C'est de prendre le sucre seul qui va poser un petit peu problème au niveau de l'insuline et du glucose, mais votre estomac, lui, va faire le calcul de tout ce qu'il a ingéré au moment du repas. Donc si vous avez mangé équilibré et que vous craquez pour un cookie et du chocolat trempé dans le café, ce n'est pas quelque chose qui va poser problème si... Vous avez mangé, je vous dis n'importe quoi, je ne sais pas moi, un bon poulet rôti avec des haricots verts persillés, avec un petit beurre fondu par-dessus, une purée de patates douces, une entrée avec des carottes râpées, avec des noix, vinaigre de cidre, etc. Ce n'est pas les trois carrés de chocolat noir ou un cookie avec le café en fin de repas qui vont poser problème. Absolument pas.

  • Speaker #2

    Et souvent, on dit que même dans les régimes, plus on mange des fois et plus on n'est pas forcément obligé de... C'est parce qu'on a... Évidemment, si on ne mange plus rien, parce qu'on a fait quand même pas mal d'émissions sur justement les troubles alimentaires, forcément on va maigrir. Mais quand on fait des régimes, on n'est pas forcément obligé de maigrir si on mange sainement. Mais on peut aussi manger plus et réguler son poids.

  • Speaker #0

    Moi, j'ai plus des accompagnants que j'ai en consultation, beaucoup dans le sport, où on perd du poids parce qu'on mange plus. Parce que le corps, lui, il va essayer de calculer le fait que, OK, on est en sous-calorie, je suis en train de crever de faim, faisons des réserves. parce qu'en fait, je ne sais pas ce qui se passe à l'extérieur parce que c'est des organes, donc ils n'ont pas la notion de ce qui se passe. Donc, on va créer des réserves. Et c'est là où on a l'effet yo-yo où je ne comprends pas. Moins je mange et plus je grossis, je gonfle. Je fais la rétention d'eau, je suis pleine d'eau. Je ne comprends pas. Parce que le corps, en fait, il vous protège. Il se dit, mais enfin, attends, on ne boit plus. Il n'y a plus à manger. On se tape une soupe par jour de chou. Ça sort d'où ? OK, on va rétentionner parce qu'il y a la guerre, en fait. On est en post-guerre. Donc, faisons attention. Donc, plus on va donner les nutriments... Au quotidien, le corps ne va pas stocker parce qu'il sait que vous donnez les nutriments et les macronutriments qu'il a besoin chaque jour. Donc c'est ça qu'il faut comprendre. C'est pourquoi je prends du poids. C'est parce que le corps, il métabolise pas de la bonne manière. Peut-être qu'il y a une alimentation qui lui convient pas. Du coup, ça dérègle les hormones. Donc ça fait une réaction. Mais attention, c'est pas parce qu'on est en sous-alimentation qu'on va maigrir. Moi, franchement, je le vois. Et on les fait yo-yo. Garanti, parce qu'enfin, quand on ouvre les vannes, c'est là où le corps va se dire « Ah, ça y est, vite, récupérons tout ce qui se passe. Oh là là, elles mangent plus. Vite, vite, vite. On va garder parce qu'autant il y a la guerre qui va revenir. Donc faisons des réserves. »

  • Speaker #2

    Et combien on met de temps pour réguler tout ça ?

  • Speaker #0

    Pour pas chacun. Il y a des personnes, c'est très, très long. Il y a des métabolismes qui sont plus lents. Donc ça, il faut voir aussi au niveau des hormones. Il y a des métabolismes qui sont très rapides où on peut voir un changement en 15 jours. il y en a ça peut être sur des mois mais il faut comprendre que l'être humain comme le microbiote, ça a vraiment une empreinte digitale propre à soi, un corps est propre à soi, soyez doux envers vous, parce que plus vous êtes durs, plus vous allez vous fouetter, plus le corps va dire, ah ouais, t'es pas sympa ? Eh bien, vas-y. Vas-y, tout seul, là. Vas-y, va galérer tout seul. Eh bien, non. En fait, c'est pour ça qu'il faut être doux, il faut travailler en équipe, il faut vraiment s'accompagner dans la globalité, parce que s'il veut, il n'a pas envie de vous avancer, en fait. On ne met pas la carotte devant l'âne. À quoi bon ? Pourquoi faire ? T'as envie que je perde du poids ? Pourquoi ? Ça va m'apporter quoi, moi ? Rien du tout. Donc t'auras pas ce que tu veux. Donc, c'est une dualité qu'il y a. Donc, vraiment, meilleur ami, main dans la main, corps et esprit. Qu'est-ce que je m'apporte pour être en symbiose, pour être en bonne santé ?

  • Speaker #2

    Trop bien, on va prendre un rendez-vous,

  • Speaker #0

    je crois.

  • Speaker #2

    En tout cas, on arrive bientôt à la fin. Est-ce que tu as un petit mot de la fin ?

  • Speaker #0

    Petit mot de la fin, prenez soin de vous, quoi. Prenez soin de vous, c'est important. Vous ne pouvez pas demander à votre corps de rouler comme vous avez envie, sans vous lui apporter ce que lui, il a besoin. Soyez doux envers vous-même. La naturopathie, c'est cool. Ce n'est pas de la frustration, on n'est pas en train de se gaver de jus, de choucroute, de soupe de chou. C'est entièrement faux. Vous faites peut-être de la naturopathie sans même le savoir. Moi, je suis là vraiment avec tous les naturopathes, justement pour décrasser tout ça. On est dans l'innovation, il faut vivre avec son temps. Il y a les enjeux qui sont colossaux de prendre soin de soi parce que... Vous en parlez beaucoup, santé mentale, microbiote, tout le monde en parle, etc. C'est important, même autant pour soi, mais pour les générations futures aussi. Parce que plus on tombe malade, plus ces générations vont être plus malades aussi. Parce qu'on ne peut pas faire des enfants en bonne santé si nous-mêmes, on n'est pas en bonne santé. Donc rien qu'en conception, il faut être à fond microbiote, bon système immunitaire, bon système hormonal, je ne suis pas en carence, etc. pour être bon. pour que nos générations du futur, elles défoncent tout. Et qu'elles soient en forme et qu'elles fassent encore plus bouger les sols. Parce que je sais qu'il y en a quand même pas mal qui font bouger les choses. On compte beaucoup sur eux. C'est vrai que cette génération-là. Mais voilà, je pense que tout le monde est capable. On n'a pas besoin d'avoir des études de naturopathie pour mettre des choses en application. Comme je dis depuis tout à l'heure, franchement, petit déjeuner salé, petit golden latte, marcher un petit peu, s'étirer. Enfin, on reste sur des trucs qui sont vachement abordables. Et vraiment, j'essaie au maximum de motiver tous les auditeurs pour essayer de mettre le pied à l'étrier et de prendre soin d'eux parce que hyper important, on est la personne la plus importante de son vie, ça nous, rien n'est possible.

  • Speaker #2

    Merci pour tous ces conseils.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup Julie.

  • Speaker #0

    Merci à vous les filles.

  • Speaker #2

    Et les filles, à la semaine prochaine. Flamme des années 80.

  • Speaker #1

    Le podcast qui allume la femme.

Chapters

  • Introduction et présentation de Julie Pradine

    00:11

  • Le parcours personnel de Julie et son approche de la santé

    00:21

  • Comprendre la naturopathie et son rôle complémentaire

    00:45

  • L'importance du microbiote et son impact sur la santé

    01:50

  • Conseils pratiques pour une alimentation équilibrée

    05:01

  • Présentation de l'Almanach et conseils saisonniers

    09:50

  • Conseils pour l'hiver et la santé mentale

    11:06

  • Conclusion et message final de Julie

    39:44

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Description

Et si notre santé intestinale détenait les clés de notre bien-être féminin ?

Dans cet épisode lumineux du podcast Flammes des Années 80, on reçoit Julie Pradines, naturopathe, formatrice et autrice engagée. Avec passion et clarté, elle nous parle du microbiote, de la santé mentale, de l’alimentation et du lien entre émotions et résilience. Un épisode essentiel pour toutes celles qui veulent mieux comprendre leur corps, renforcer leur confiance en soi, et s’aligner à une hygiène de vie plus douce, plus incarnée.

Julie partage avec générosité son parcours de transformation, né d’un choc émotionnel, et son chemin de reconversion vers la naturopathie. Elle nous parle d’alimentation anti-inflammatoire, du lien puissant cerveau-intestin, de médecine fonctionnelle, mais aussi de comment retrouver énergie, clarté et amour de soi grâce à des piliers simples : manger de saison, bouger, s’hydrater, respirer, ralentir.

Elle évoque aussi ses deux ouvrages inspirants :
📘 365 jours en pleine santé – un almanach bien-être pour toutes les saisons
🍲 Kitchen Therapy – un livre de recettes et de conseils pour désenflammer le corps et l’esprit

Un épisode fort pour toutes les femmes en quête de révélation, de reconnexion à leur corps, de prévention et d’empowerment féminin. Julie déconstruit les fausses croyances sur le gras, la viande, les régimes et invite à une nouvelle écoute de soi.

🌿 Ce que vous allez découvrir :

  • Pourquoi le microbiote est peut-être votre meilleur allié santé

  • Le rôle central de l’alimentation émotionnelle

  • Comment les hormones influencent notre énergie et notre rapport au monde

  • L’importance du petit-déjeuner salé, des omégas 3 et de l’alimentation vivante

  • Le lien profond entre santé mentale et immunité

  • Et pourquoi être douce avec soi-même, c’est aussi un acte de révolution intérieure

Un épisode à écouter, à partager, à réécouter, pour mieux comprendre ton corps, et allumer ta flamme intérieure.

🎧 Flammes des Années 80, le podcast qui accompagne les femmes dans leur développement personnel, leur bien-être et leur liberté d’être.

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Transcription

  • Speaker #0

    Flamme des années 80.

  • Speaker #1

    Le podcast qui allume la femme.

  • Speaker #0

    Bonjour, nous sommes toujours en mois d'octobre, on parle toujours de nutrition et aujourd'hui on a la chance de recevoir Julie Pradine.

  • Speaker #1

    Salut les filles !

  • Speaker #0

    Est-ce que tu veux te présenter Julie ?

  • Speaker #1

    Alors moi c'est Julie Pradine, je suis naturopathe, conférencière, formatrice, autrice. de livres. J'essaie d'accompagner au maximum durant mes consultations que je réalise en visio mes consultants pour les apporter au mieux dans la santé globale, avec plein de petites astuces, alimentation, hydratation, hygiène de vie, mouvements. J'ai la chance de pouvoir travailler avec pas mal de médecins aussi et ça c'est chouette parce que du coup c'est vraiment quelque chose que je peux... proposer aussi à mes consultations de d'abord passer vers un médecin fonctionnel avant de venir me voir pour établir une hygiène de vie parce qu'on sait très bien que quand on va chez le médecin, on a quand même des symptômes. Et c'est vrai que moi, en complément, pour moi, la naturopathie, c'est pas forcément, j'aime pas tout ce qui est médecine parallèle, on n'est pas du tout alternatif de rien du tout en fait, on est vraiment médecine complémentaire. Donc la naturopathie, c'est bien en complément, quand on a besoin, quand on a des vraies pathologies, etc. Je pense que ça peut être une vraie force. d'avoir une hygiène de vie globale. Parce qu'en fait, ce n'est pas en prenant juste des médicaments qu'on va voir la santé d'un coup qui va se renouveler toute seule. Donc, c'est parce que mode de vie, qu'il y a quelque chose à travailler. Donc, c'est pour ça que la naturopathie, c'est bien. On est une médecine préventive avant tout, mais hyper complémentaire avec tout ce qui existe dans la médecine sans aucun problème. Mais on ne substitue en rien la médecine allopathique. Donc, la naturopathie, ça fait partie des... Trois médecines qui existent traditionnelles, donc il y a la médecine chinoise, dont je suis formée au Vietnam, la médecine ayurvédique, dont je me suis formée aussi en Inde, durant mes voyages, et la naturopathie, donc j'essaie d'utiliser ces cordes à mon arc pour accompagner au mieux mes consultations, et puis sur les réseaux sociaux. J'ai une petite communauté sympa, où j'essaie de vulgariser le plus possible, pareil que montrer que la naturopathie c'est cool, c'est fun, on se fait plaisir, on peut très bien manger une petite raclette le samedi soir. avec les copains. Et le lendemain, je donne les clés pour vaincre la gueule de bois ou le trop plein de fromage. Et on va bouger, on va se prendre un bon petit déj protéiné, on va aller marcher, on va bien boire, on va s'hydrater. On n'est pas là pour être dans la frustration, dans la restriction. C'est non, parce qu'en plus, on va parler du microbe tout à l'heure, donc on va parler vraiment de l'axe cerveau-intestin, intestin-cerveau. Donc la frustration, c'est non, parce que ça va jouer sur nos émotions et les émotions, ça va jouer sur notre digestion. Donc, du coup, voilà.

  • Speaker #0

    Super. Et du coup, tu mixes ces trois casquettes, entre guillemets, ces trois médecines ? Oui.

  • Speaker #1

    Alors, je ne le dis pas forcément. D'accord. Nous, on ne le savait pas. Mes consultations, elles ne savent pas forcément. Mais du coup, quand ils ont... Moi, j'envoie un questionnaire en amont pour préparer bien mes consultations. Je prends une bulle pendant une heure, une heure et demie pour préparer chacune de mes consultations pour qu'elles soient uniques. Après, les consultations, ça dure entre une heure et demie, une heure quarante-cinq. Mais j'ai déjà fait un travail de une heure. donc je connais quand même un petit peu plus la personne pour les questions. Ça crée quand même... Je connais un petit peu le parcours, etc. Et ce bilan-là, il dure... Le questionnaire dure entre 15 et 20 minutes parce que je m'appuie sur tout ce que j'ai appris en Ayurveda en Inde, tout ce que j'ai appris en médecine chinoise et tout ce que j'ai appris en naturopathie. Donc, c'est un peu ma signature. Ce n'est pas que de... Ce n'est que pas un bilan vitalité de naturopathie. C'est vraiment très, très global. Parce que vu que j'ai beaucoup de consultations qui sont à l'étranger, je m'adapte aussi à ma patientèle. j'ai beaucoup de gens qui habitent en Asie, d'expats Donc là, en médecine chinoise, ça peut être cool parce que c'est plus simple pour trouver des compléments alimentaires. Il y en a beaucoup qui vivent à Los Angeles ou à l'étranger. Là, ça va être plus naturopathie parce qu'il y a des complexes de micronutrition qu'on va plus facilement trouver. Donc en fait, j'arrive à m'adapter parce que grâce au voyage, je sais ce qu'on peut trouver aussi. Donc ça, pareil, je garde toujours les WhatsApp de toutes mes consultations. Donc j'ai 1600 consultations sur WhatsApp. et qui m'envoie les photos. Est-ce que tu penses que c'est bon ? Il faut se traduire en anglais, il faut regarder un petit peu ce qu'il y a, etc. En fait, chaque consultation se ressemble sans se ressembler parce qu'on va voir que le lien du microbiote, 90%, 95% de mes consultations ont toujours un lien avec le microbiote, que ce soit hormonal, émotionnel, digestif, thyroïde, etc. Mais c'est vrai qu'au moins, on peut voyager en restant chez soi et je peux voir un petit peu ce qu'il y a. En vrai, la naturopathie, on peut vraiment l'exercer ou le vivre n'importe où dans le monde. On peut carrément s'adapter.

  • Speaker #0

    C'est marrant, ça t'anime énormément.

  • Speaker #1

    T'es quand même passionnée de tout ça.

  • Speaker #0

    C'est génial. Et d'où ça t'est venu, cette passion, cette flamme ? On va l'appeler comme ça, on ose aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Ouais, non, sacrée flamme. Le classique, le choc émotionnel, il y a 12 ans que j'ai subi m'a offert ce syndrome de l'intestin irritable sur un plateau d'argent où j'ai dû apprendre à dompter ma pathologie et je ne comprenais pas grand-chose. J'ai eu une errance médicale classique, tu fais des gastros, tu vas à l'hôpital, tu fais des urgences, je faisais des œdèmes, je ne savais plus quoi manger, j'arrêtais certains aliments, j'avais toujours plein de symptômes, des eczémas, les yeux gonflés c'était horrible Donc du coup, dans l'allopathie, à chaque fois, on me disait, c'est le stress, restez chez vous, détendez-vous. Oui, alors déjà que je ne suis pas forcément en forme, vu que choc émotionnel. Si on me dit de ne pas stresser, être à la maison, je ne sais pas si c'est trop la réponse que je cherchais. Donc les voyages sont arrivés et j'ai eu l'opportunité de partir en Inde quelques temps pour apprendre d'abord moi-même à me guérir. Et en fait, je me suis dit, mais attends, mais c'est trop génial ça, il faut que je ramène ça. Je vais apprendre le maximum. Donc je suis passée de patient à étudiant. Donc j'ai étudié là-bas, je suis partie être directement en clinique avec des médecins ayurvéniques. Et c'est là où j'ai découvert, donc il y a huit ans maintenant, la médecine, maintenant qu'on appelle la médecine fonctionnelle, la médecine intégrative, où on intègre d'autres professions avec les médecins. Donc il y a le centre, par exemple, Ressources Aix-en-Provence, du docteur Jean-Loup Mousset, qui est spécialiste dans l'oncologie intégrative, qui a un centre avec... des esthéticiens, des dététiciens, lui qui est onco, etc., des psychologues. Donc vraiment, la médecine intégrative, en fait, elle existe depuis des années à l'étranger. C'est-à-dire que le français découvre que, ah oui, on peut peut-être faire un travail ensemble parce que tout est lié. Donc moi, quand j'ai découvert la médecine intégrative là-bas, avec le médecin ayurvédique collé au médecin allopathe, en mode, qu'est-ce que vous avez aujourd'hui ? Ok, on va travailler sur ça. Toi, tu prends quoi ? Tu fais les massages, le mouvement yoga ? Nous, on va mettre tel traitement, etc. Je me suis dit, en fait... c'est ça qu'il faut qu'on ramène à France. Donc quand je suis rentrée en France, je me suis dit, moi dans mon rêve ultime, c'était de pratiquer la médecine complémentaire et de trouver vraiment mon binôme santé que j'ai la chance de pouvoir avoir dans ma vie, Claire Berardi, qui est vraiment mon binôme numéro un. J'ai plein d'autres médecins avec qui je travaille, le docteur Franck Gigaud, le docteur Vincent Renaud, des personnes qui sont très qualifiées dans le domaine de la médecine fonctionnelle. Mais c'est vrai que Claire, ça a été un peu mon éveil de me dire, tellement visualisée, mais en fait, elle est là. Elle est là, ma soeur, ma sister en binôme parce qu'elle est médecin généraliste, médecine fonctionnelle. Donc du coup, quand j'ai appris la Ayurveda, en fait, je me suis dit ok, médecine chinoise, elle va m'aider aussi. Je suis partie au Vietnam et au Vietnam, je me suis formée à la médecine chinoise. En parallèle, je me suis formée à la naturopathie et quand je suis rentrée en France, je me suis dit ok, là, j'ai tout le background. Je visualise, j'ai essayé de... de faire un petit compte Instagram. Je me suis dit, bon, moi, j'habite à Avignon, je reviens avec mon background, j'ai trop envie maintenant que j'ai les clés pour aller mieux, etc. Je vais pouvoir accompagner un petit peu autour de moi. Et en fait, le virus est arrivé, le Covid était là, donc on s'est retrouvés tous chez nous. Et en fait, je me suis dit, je vais encore plus partager sur mon réseau social de comment éviter de tomber malade. marcher, manger, la prévention, etc. Et en fait, c'est là où Instagram, les gens étaient sur les réseaux sociaux, les gens avaient envie de prendre soin d'eux. Et c'est là où... En fait, ce n'était pas du tout calculé, mon Instagram. Moi, là-bas, c'était pour avoir des clients à Avignon, des bouches à oreilles, des mamans de mes cops, vraiment autour. Ce n'était vraiment pas du tout dans la démarche de toucher un grand public. Et en fait, maintenant, on se retrouve à... J'ai l'impression qu'on connaît beaucoup plus la naturopathie qu'en 2018. Parce que quand on dit naturopathe, on dit naturo... Quoi ? Naturo... Comment ça ? Naturiste ? Comment ça ? Vous allez sur les plages ? Oui, non, c'est naturopathe. Je reste habillée. Je reste habillée. Est-ce que j'en ai eu ? Vous êtes des druides, c'est ça ? Vous ramassez le thème dans les forêts ? Voilà, en quelque sorte, si vous voulez. Donc là, ça y est, je pense qu'on a un peu plus cerné la naturopathie. Donc, d'un côté, c'est... Cool, je suis contente de faire partie de l'équipe à vouloir faire bien connaître la naturopathie, de déterminer les limites, de savoir comment on exerce la naturopathie sans empiéter la médecine allopathique qu'il y a d'aujourd'hui. Parce qu'en fait, en rien, nous, on est éducateur santé, point barre. On n'a pas à se substituer à un médecin ou à quoi que ce soit. Donc j'aime bien le rappeler et montrer, c'est par des choses simples et ludiques, alimentation, les petites choses, etc., qu'on peut entretenir sa santé. En complément, mais toujours, on reste dans sa position et c'est chouette.

  • Speaker #0

    Génial, donc du coup, en plus, tu sors un livre. C'est un livre ou c'est un peu plus spécial qu'un livre ?

  • Speaker #1

    L'Almanach, 365 jours en pleine santé. Donc ça, c'est un beau livre de chez Tana Éditions. J'en suis très fière. Vraiment, celui-là, il est très, très beau. C'est quelque chose où on m'a toujours réclamé un agenda, quelque chose de suivre un fil conducteur pour s'accompagner dans le mieux-être, etc. Donc là, 365 jours, vous avez un conseil par jour, au fil des saisons. En fonction des mois, bien sûr, parce que vous avez la saisonnalité qui est importante. On est des mammifères, on doit vivre. Pourquoi on hiberne plus l'hiver ? Pourquoi on a mangé plus gras à l'hiver ? Pourquoi à l'été, on n'a pas envie d'une raclette en plein soleil ? Parce qu'on est des mammifères qui, on doit vivre selon les saisons. On a des besoins qui sont propres à chacun, mais on reste des êtres humains. Donc, on a des besoins primordiaux. Donc, c'est super important. Et donc, dans cette almana, hop ! Petits conseils par jour, faciles à faire, toujours vulgarisés, des petites recettes, des conseils et toujours en fonction des mois. Par exemple, on va parler de la détox en avril, on va parler de l'immunité au début de l'hiver. Là,

  • Speaker #0

    on est en plein dedans. On vient de changer d'heure.

  • Speaker #1

    Tout à fait.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu as des petits conseils à nous donner de ce qu'on doit faire ? Et puis, on est presque au mois de novembre. C'est quoi les petits conseils ? Déjà,

  • Speaker #1

    travaille sur sa santé mentale parce qu'on va avoir moins de soleil. Le soleil, on sait, c'est la vitamine D qui est naturelle. qui est la mieux synthétisée par le corps, c'est vraiment le soleil. On va être tous en mode, on sort pour aller travailler, il fait nuit, on rentre, il fait nuit. Donc il faut vraiment songer à ne pas rendre soin de sa santé mentale parce que la vitamine D a un vrai rôle à jouer sur la santé du cerveau et on le sait, axe cerveau-intestin, intestin-cerveau. Quand on ne se sent pas bien, on a l'immunité dans les chaussettes. Donc on peut prendre toutes les vitamines qu'on veut pour booster son système immunitaire, ça ne s'occupe pas. pas de sa santé mentale, franchement, ça ne sert pas à grand-chose. Donc déjà, de vraiment avoir des notions de « Ok, en hiver, on est plus fragile, on a moins de soleil, il y a plus de virus l'hiver, c'est prouvé. Qu'est-ce que je vais mettre en place ? » Et c'est là où « Qu'est-ce qu'on va mettre en place ? » C'est prendre soin de soi par l'alimentation, toujours songer à manger de saison. Les tomates en hiver, stop, on n'en peut plus. Et surtout qu'en plus, il n'y aura pas les vitamines escomptées parce que, comme nous, les légumes et les fruits Merci. ont besoin de soleil, d'eau, d'engrais, de leur saison pour être au top de leur forme. Donc une tomate en hiver, elle a l'écharpe, elle a le bonnet, elle n'est pas en forme pour bien nous nourrir. Donc vraiment profitez du calendrier pour manger de saison. Pensez à bien, bien, bien manger des protéines, parce que c'est vrai que souvent on mange des petits potages le soir, on fait des jeûnes intermittents, on saute des repas, on mange sur le pouce. Le rôle des protéines, moi c'est un peu mon cheval de bataille avec le microbiote. Parce que les protéines, c'est vraiment la base de nos hormones. Les hormones, ça fait partie du système endocrinien. Notre corps est régi. Moi, j'adore dire, et comme j'ai appris par mes confrères médecins que j'adore, une symphonie hormonale. Cette symphonie hormonale, c'est que vous avez des hormones qui vont communiquer entre les organes. Et c'est comme des petits instruments de musique, des groupes d'instruments de musique. S'il y en a un qui souffle moins bien dans le clairon, ça va se sentir dans la musique. Donc si vous êtes fatigué, vous allez avoir votre dopamine qui va être en bas, votre stress qui va être en haut. L'insuline avec le pancréas, vous allez manger plus sucré parce que l'alimentation émotionnelle, ça va augmenter l'insuline qui va augmenter votre stress, qui va baisser la dopamine. Quand votre cerveau n'est pas là, les hormones sexuelles, elles sont en bas. On sait très bien que quand une femme a un très bon système hormonal, on se sent belle, on se sent bien, on a envie de bouger, on a envie de mettre du rouge à lèvres, de se faire belle, etc. Le système endocrinien, il apprend dans sa globalité. Donc, manger des protéines, un gramme de protéines par kilo de poids de corps par jour, c'est le minimum du minimum. Après, on est sur une alimentation qui, de base, on devrait mettre une astuce. Aller pour démarrer l'hiver, c'est petit-déj, salé le matin. Pourquoi ? Parce que si on démarre avec du sucre de bon matin, ça va jouer sur l'insuline. On n'oublie pas le système endocrinien, la symphonie hormonale. Si direct, on tape dans notre insuline, ... qui va sécréter un peu plus de sucre dans notre sang, qui va accélérer le rythme cardiaque, qui va augmenter le stress, de bon matin, effet boule de neige, on n'est pas bien. On rappelle que l'immunité, ça joue de la santé mentale et de notre microbiote. Si déjà on a des petits gestes de petit-déj protéiné de bon matin avec du bon gras, arrêtez de diaboliser le gras. Arrêtez de dire que le gras, ça fait grossir. Stop ! Le cholestérol, c'est le précurseur des hormones sexuelles. Tu... coupes le gras, tu coupes tes hormones sexuelles. Donc, problème de libido, problème érectile chez l'homme, fertilité chez la femme, SOPK, etc. Donc il faut arrêter de croire des trucs, des mythes. On sait très bien que maintenant, Les maladies de civilisation, ça part de quoi ? Ça part de la consommation de sucre, où notre alimentation est ultra transformée, avec que des sucres partout, les burgers c'est sucré, les pizzas c'est sucré, parce que tout a un indice glycémique haut, et c'est quand on consomme trop de sucre, qui va se transformer en gras, qui va poser problème, mais pas le gras tout court. Donc c'est pour ça que vraiment, repartir, casser ces croyances-là, arrêter de diaboliser, la raclette le samedi, le gras ça fait grossir, le sucre, dès que j'ai une petite fringale, etc. Il faut comprendre aussi cette alimentation-là, de pourquoi j'ai envie de sucre à ce moment-là, de retourner à, on nie des mammifères. Donc pourquoi, quand on a eu un coup de barre, pourquoi on a envie de sucre ? Parce que le sucre, c'est l'énergie. Donc si on est tout le temps fatigué, on va tout le temps manger sucré, et du coup, hop, on n'oublie pas, système endocrinien. Vraiment, pour travailler sur l'immunité, c'est bien manger. continuer à s'hydrater, même si on n'a pas forcément soif, le corps est fait trois quarts d'eau, en fait. Donc, il faut boire. Donc, même si votre corps ne vous envoie pas l'envie de boire de l'eau, il faut boire. Parce que si, même si vous avez un petit peu la pâteuse, vous n'envoyez pas l'eau, hop, il va vous envoyer l'alimentation. Parce qu'il y a de l'alimentation. Donc, je ne comprends pas, j'ai tout le temps des fringues là, je suis toujours en train de manger. Mais en fait, tu as juste peut-être envie de boire, en fait. Donc ça, c'est hyper important pour l'immunité. Mouvement, bouger. S'étirer, le corps est fait pour bouger. Moins on bouge, plus on va être fatigué, parce que le corps s'habitue à ne pas bouger. On n'est pas fait pour ne pas bouger. Donc vraiment, s'étirer, pas besoin d'aller faire des cardio-heats, des prépas, crossfit, on peut finir. Vraiment, on marche, on s'étire, on bouge. Et après, quand on a cette base des piliers de la naturopathie, alimentation, hydratation, mouvement, hygiène de vie, là, on peut s'intéresser à, point bonus, alimentation spéciale microbiote. Comment on va réensemencer le microbiote avec des probiotiques qui sont des bactéries vivantes qu'on va retrouver dans la lactofermentation, plus prébiotiques qui sont les aliments préférés des bonnes bactéries intestinales. Fruits, légumes, tubercules, céréales légumineuses. Mais comme on dit, étape par étape pour pas... Qu'est-ce qu'on fait pour l'immunité ? Il y a trop d'informations. Et à partir de là, ok, on chouchoute son microbiote par l'alimentation, et après on a la micronutrition avec les vitamines où on peut se supplémenter. Mais en fait, on peut se supplémenter de ce qu'on veut. Si on n'a pas les piliers où on fait un petit peu attention à l'assiette, on bouge un petit peu, on passe à bien s'hydrater, il n'y a rien de magique. Il n'y a pas de pilule magique. Bien sûr, il n'y a rien. Surtout que si on n'a pas l'intestin qui est capable d'assimiler les nutriments, parce que ce n'est pas parce qu'on mange une salade multicolores qu'on va récupérer toutes les vitamines multicolores. Parce que si l'intestin, axervo-intestin, intestin-cerveau, mentalement Il se passe des choses, vous ne travaillez pas forcément sur votre état de stress, etc. Problèmes digestifs, constipation, diarrhée, ballonnement, flatulence, etc. Si vous ne prenez pas soin, un intestin malade n'assimile rien. Donc ce n'est pas parce que vous mangez coloré avec des vitamines ou même en gélules, parce qu'on peut avoir une alimentation ultra transformée, en pensant qu'en se rajoutant des complexes multivitamines, on va aller bien. Non, le corps est constitué de jonctions. Donc si on étale l'intestin, les jonctions, c'est comme un acte. accordéon. Cet accordéon-là, s'il n'est pas soudé, il y a des petites voies de sortie qui se font et quand les aliments vont passer dans l'intestin, en fait, il y a des voies de sortie, ils chutent. Donc, ils ne sont pas assimilés par lévilosité. Lévilosité, ce sont comme des petits cheveux qui sont collés aux jonctions, donc l'accordéon de l'intestin qui, eux, aspirent. Ils sont là, ils sont des milliers, des milliers à aspirer, sauf que s'ils ne sont pas dans la capacité à bien aspirer parce que le microbiote, c'est le deuxième cerveau du corps, Vous pouvez manger ce que vous voulez, les compléments alimentaires que vous voulez, vous perdez votre argent pour rien. Ça ne sert à rien. Donc, il faut partir de la base de, comme on dit depuis tout à l'heure, santé mentale, qui est en lien avec le microbiote. Et après, je travaille sur l'alimentation, hydratation, mouvement, alimentation microbiotique et les compléments. Après, quand j'y suis arrivée, à mettre un petit peu tout ça en place. Est-ce que tu peux bien définir qu'est-ce que le microbiote, pour les gens qu'on entend de plus en plus parler ? Donc, tu as des gens qui... On est plus ou moins. Le microbiote, on en a partout. On en a de la salive, la bouche, l'estomac, l'intestin, la peau est un microbiote, le vagin est un microbiote. Tout le monde est constitué de microbiotes partout. La star des microbiotes, c'est la fameuse microbiote intestinale ou aussi appelée flore intestinale. Le microbiote, c'est un microcosme vivant. Donc, c'est une empreinte propre à chacun. Vraiment, c'est comme quand on prend l'empreinte des doigts, votre microbiote est unique. Pourquoi ? Parce que vous avez votre vécu. Votre expérience, votre alimentation, votre gestion émotionnelle, ce que vous prenez, tout rend votre microbiote unique. Ce microbiote, il est constitué d'un microcosme vivant, peuplé de mauvaises bactéries, mais aussi de bonnes bactéries, de champignons et de levions. Ce microcosme vivant, c'est comme, je compare toujours à Game of Thrones, un château fort, où il va y avoir des jardiniers, des soldats. des petits travailleurs qui vont entretenir votre village. C'est un château fort, village, qu'on doit entretenir au quotidien. Au quotidien, on va trouver des bonnes bactéries partout. C'est-à-dire que votre système immunitaire, il est régi de trois quarts du microbiote. Donc plus on a un microbiote pauvre parce qu'on ne l'entretient pas, on prend des médicaments, par exemple des antibiotiques, on ne réenseigne pas la flore, on mange ultra transformé, on ne soutient pas axe cerveau, intestin cerveau, On ne soutient pas tout ça. appauvri, le système immunitaire il peut pas en plus vaincre et avoir de bons soldats en bonne santé pour pouvoir vous défendre donc c'est pour ça qu'on part du principe que pour travailler sur le système immunitaire, si on ne travaille pas sur le microbiote, ça sert à rien et du coup, axe cerveau-intestin intestin-cerveau le microbiote, la flore intestinale est reliée par le nervague à notre cerveau donc il y a quand même 70% des messages qui partent de bas en haut, intestin-cerveau ... et 30% du cerveau à l'intestin. Donc on appelle l'intestin le deuxième cerveau, mais c'est quand même plus de messages qui partent de l'intestin au cerveau. Ça laisse poser un petit peu des questions.

  • Speaker #0

    C'est peut-être le premier en fait.

  • Speaker #1

    C'est peut-être le premier. Pour ma part, en tout cas, vu que tout est régi, on a la peur au ventre, selon ce qu'on vit, c'est vrai qu'on va s'accompagner, on a des décès, etc. On s'accompagne avec des thérapies psychologiques, etc. En fait, on ne s'entretient pas l'intestin, c'est dommage. Ça va en binôme. en fait. Notre intestin, il faut vraiment le visualiser comme sa meilleure amie et se dire en fait, ok, qu'est-ce qui ne va pas aujourd'hui ? Si ta meilleure amie, elle ne va pas bien, tu as de l'empathie, tu ne vas pas aller bien. Eh bien, l'intestin et le cerveau, c'est exactement la même chose. L'intestin ne peut pas être bien si le cerveau n'est pas là. Et si on donne des choses qui ne sont pas forcément très nutritives, qui n'entretiennent pas notre beau château, notre Game of Thrones, pour avoir de bonnes bactéries et pas des mauvaises bactéries qui font la misère aux autres, et bien en fait on va avoir du brouillard mental, des pressions. problème d'écoute active, on va se sentir dans une soirée mais en fait on se sent pas là, on n'est pas complètement présente et opérationnelle avec ses proches, avec ses enfants, on a envie d'être seul, ça ça peut aussi venir du microbiote, tout est en ligne. Alors comment on sait quand on a un microbiote qui est déséquilibré ? Généralement on va parler de la dysbiose. La dysbiose intestinale c'est quand on a un dérèglement du château fort qui fait qu'on a plus de mauvaises bactéries que de bonnes bactéries dans notre château fort. Donc, les symptômes, ils sont multiples. Ça va de tout ce qui va être maladie inflammatoire, mais pas que directement digestive. Ça peut aussi jouer sur les troubles de la thyroïde, le diabète, tout ce qui est problème métabolique, problème hormono. Il y a un vrai lien avec, par exemple, le SOPK chez la femme avec le microbiote. La thyroïde, pareil, et tout ce qui est hypothyroïdie, on fait toujours des accompagnements microbiote, diabète, on voit une vraie corrélation, études PubMed qui le prouvent, ils ont tous un microbiote qui est déséquilibré donc en fait tout est toujours en lien avec le microbiote, donc c'est pour ça que quand on a un microbiote déséquilibré c'est pas forcément parce qu'on a des ballonnements, des flatulences, une constipation une diarrhée, ça peut venir d'intolérances alimentaires très fortes eczéma, psoriasis problèmes de peau, ça peut venir de pas mal de choses, donc c'est pour ça que c'est Merci. hyper important de se faire accompagner avec des médecins qui s'y connaissent, quand on sent qu'il y a quand même de l'émotionnel. C'est-à-dire que si vraiment on voit que dans le cadre de notre vie, bon, on a un parcours classique, ça va, etc., on sait que bon, ok, c'est l'hygiène de vie, on va pouvoir travailler ça avec des spécialistes parce que j'ai tel ou tel symptôme. Mais par contre, quand on a vraiment quelque chose de global, comme par exemple pour moi le syndrome de l'intestin irritable, il faut vraiment avoir quelqu'un qui soit spécialisé dans le microbiote et qui nous écoute. Parce que ce n'est pas parce qu'on nous dit, oui, on a compris, vous êtes restés rentrés chez vous. Non, ce n'est pas ce qu'on a besoin. En fait, des fois, on se rend compte que beaucoup dans le microbiote, on peut se gaver de compléments. Et parce que les personnes attendent le remède miracle pour remettre le microbiote d'aplomb, j'ai une dysbiose, comment on fait pour vaincre ? Parce qu'ils vont se gaver de compléments. En fait, la chose la plus importante, c'est comment tu prends soin de ta santé mentale. Moi, je connais plein de gens qui ont une super santé mentale, qui mangent moins bien. Ils sont en meilleure santé que des gens... qui vont avoir des assiettes multicolores, qui vont boire, qui vont faire du sport, mais qu'en fait, leur santé mentale, ils sont hyper stressés, et que le Kunkib plutôt pisse et qui va peut-être moins se prendre la tête avec l'alimentation, mais j'ai franchement strictement rien à voir. Et on le sait, le stress et l'anxiété, c'est le mal du siècle. C'est le déclencheur des maladies de civilisation, on le sait. Le diabète type 1, toujours choc émotionnel. Donc pourquoi y aller avec le microbiote ? Parce qu'il y a toujours un choc émotionnel. Pour tout ce qui en est avec le microbiote, demander à quelqu'un son parcours, il n'y aura jamais oui. Super enfance, j'ai grandi, super bien passé. Là, je me suis mariée, ça fait 35 ans que je suis mariée. Mes enfants se supèrent. Pas de crise d'ado. Tout se passe bien. Mes études, sans aucun problème. Donc, en fait, ce qu'il fait, c'est qu'on a toutes des expériences. On a tous des vécus. Donc, il y a un vrai rôle à jouer sur santé microbiote, santé mentale et microbiote. C'est sûr, certain.

  • Speaker #0

    Et tu as des petits conseils à donner, par exemple, pour le microbiote ? Qu'est-ce que, après tout ce que tu as dit, mais être plus précis, par exemple, des maladies inflammatoires, comme tu as écrit dans ce bouquin, justement, sur anti-inflammatoires ?

  • Speaker #1

    Oui, avec le livre anti-inflammatoires. Donc, déjà, avec ces recettes. Kitchen Therapy, aux éditions Solar que j'ai fait, ça peut aider à désinflammer toutes les pathologies inflammatoires. Parce qu'en fait, on revient à l'alimentation de nos besoins avec les protéines, moins d'alimentation ultra transformée, moins d'inflammation au niveau intestinal, au niveau des articulations, au niveau des hormones, parce que tout est lié. Et le microbiote, ça peut paraître bête, mais on ne va pas directement prendre des compléments pour travailler. Moi, je dirais qu'il faudrait... Vraiment avoir une bonne alimentation avec 1 g de protéines par kg de poids de corps par jour. Varier ses protes, arrêter la viande tous les jours, arrêter les oeufs tous les jours. Varier. On peut faire du végétal, on peut faire un jour viande, on peut faire un jour poisson. Reprendre le plaisir à manger. Que ce ne soit pas je mange parce que j'ai besoin de manger. Régalez-vous. Faites-vous des trucs un peu sympas. Ça ne dure pas 3h30 pour se régaler. Franchement, il y a des recettes. Moi, j'en fais beaucoup sur mon compte Instagram. franchement, ça dure 20 minutes à tout casser. Et on a les protéines. Donc, premier, protéines. Deuxième, bon gras. Comme on le sait, ça booste les hormones. Donc, ça ne va pas avoir une action directe sur l'intestin. Ça va agir sur les hormones et notre cerveau numéro un, qui va jouer sur notre microbiote. Parce que si on a les hormones dans les chaussettes, le microbiote, il est dans les chaussettes aussi. Donc, en fait, on va aller chercher les nutriments ailleurs pour que les autres usines autour, elles fonctionnent bien.

  • Speaker #0

    Du coup, le gras, par exemple, c'est quoi ? Du beurre, de la crème fraîche ?

  • Speaker #1

    On va parler beaucoup des oméga-3. Dans la famille des oméga-3, les acides gras, on va avoir les EPA et les DHA. C'est la grosse famille des oméga-3 qui sont anti-inflammatoires, qui travaillent sur la vision, l'alimentation préférée de notre cerveau, c'est le gras. Il est vraiment nourri par les EPA, DHA, qu'on va retrouver dans tout ce qui est... Je n'aime pas dire bon gras, mauvais gras, parce que je t'explique pourquoi après. si on va retrouver dans... Je ne sais pas moi, l'huile d'olive, l'huile de chambre, l'huile de coco, le gui qui est un beurre sans lactose. On va retrouver dans l'avocat, les noix, les graines de courge, les graines de tournesol, les graines de chambre. On va retrouver le thon, le maquereau, le thon, le saumon, tous les poissons gras, les œufs. Ça, c'est on va dire, je n'aime pas dire ça, le bon gras. Parce qu'en fait, le mauvais gras, il nous en faut aussi. C'est-à-dire que si on va chez le boucher, moi je ne mange pas de viande, mais moi je recommande toujours. de manger la charcuterie du boucher, pas sous plastique, avec des bulles d'eau, où il y a du nitrite à l'intérieur. Une bonne charcuterie au boucher, une bonne viande au boucher, un bon produit laitier chez le fromager, où l'animal a vraiment été élevé en plein air, vraiment embrouté de l'herbe, pour qu'on profite des bienfaits escomptés du produit laitier en question. Ça, on appelle ça le mauvais gras, et du coup, dès qu'on a du cholestérol, les gens l'arrêtent. Pour moi, c'est faux, en fait. En fait, il faut... Il vaut mieux moins, mais de bonne qualité. Exactement. Et ça revient dans la fourchette des prix, ça revient au même. Ça revient totalement au même. On ne digérera pas un steak qu'on achète vite-œuf à côté au supermarché, qu'un steak du boucher où on sait où on a acheté la viande. Faites le test, ça n'a strictement rien à voir sur la digestion parce que l'animal n'a pas été dans ces conditions-là. En fait, il ne faut pas oublier que nous, êtres humains, on est des animaux. On se reproduit de la même manière. On a un système hormonal comme les animaux. On a des besoins que si on ne mange pas, on meurt en fait. Si on ne boit pas, on meurt aussi. C'est vraiment un même combat. Donc si on part de ce principe-là, l'animal, nous, quand on mange, on a des peurs. On a des émotions. Qu'est-ce que ça fait dans le corps ? Ça libère des toxines. Si un animal a peur, souffre, ça libère des toxines. Ça veut dire qu'on va manger.

  • Speaker #0

    La souffrance d'un animal, tourne-retourne, c'est pas bon. C'est-à-dire qu'il faut vraiment avoir conscience de plus. L'animal a été levé dans un bon élevage, a eu une alimentation primaire, c'est-à-dire juste manger de l'herbe en fait, parce que c'est des herbivores. Sauf que de nos jours, l'industrie, on va retrouver dans l'industrie, l'alimentation par exemple pour tout ce qui est bovin, du blé, du soja, du maïs, des OGM. Ils ne sont pas faits pour manger ça. Et du coup, qu'est-ce qu'on a dans les céréales ? On a des glucides et ça va rajouter des choses différentes dans l'alimentation. Parce que du coup, vu qu'ils apportent des choses différentes, nous, ça va nous apporter des choses différentes. Et si un animal n'a pas brouté de l'herbe, on n'a pas de B12. Parce qu'en fait, on dit toujours qu'il faut manger de la viande pour avoir de la B12, sinon on est carencé, etc. Moi, j'ai des accompagnants. Ce n'est pas des végétariens qui sont 45 B12, c'est des gens qui mangent de la viande au quotidien. Pourquoi ? Parce que si l'animal n'a pas mangé de l'herbe, l'animal ne va pas créer des vitamines et des minéraux. En fait, il est comme nous. Si nous, on n'en crée pas, eux non plus. Donc, il faut vraiment... Et pareil avec les produits laitiers. Quand on a une femme enceinte, on fait attention, comme le lait, on va dire, sur le feu, justement, à ce qu'elle va manger. On ne peut pas manger ça, ne boit pas ci, ne boit pas ça, ne fait attention à ça, hyper dangereux, etc. Et on va manger des produits laitiers. C'est exactement pareil. Ça veut dire que s'il n'a pas mangé son alimentation, qu'il doit théoriquement manger, qu'il a eu des supplémentations parce qu'il n'a pas vu le soleil, parce qu'il a eu des antibiotiques, parce qu'il est tombé malade, les produits laitiers, c'est le même combat. Donc c'est pour ça qu'il vaut peut-être moins à manger, se faire des plus petits plateaux au lieu d'en prendre 6-7 qu'on peut trouver dans les frigos. On en prend moins, mais par contre, on sait que la chèvre, elle a vraiment brouté de l'herbe et son lait va avoir les vrais. bien faits et escomptés, qu'on peut voir le bon calcium, la bonne B12, etc. Parce que sinon, ça ne peut pas inventer la B12. S'il n'a pas brouté l'herbe qu'on retrouve essentiellement dans la terre et dans l'herbe, il n'y a pas de B12. C'est entièrement faux.

  • Speaker #1

    Ça, c'est hyper important et je pense notamment à tous les parents qui se disent, il faut absolument que je lui donne de la viande pour, mais si tu lui donnes de la mauvaise viande, effectivement, on ne part pas avec les bons.

  • Speaker #0

    On donne moins ? Mais mieux ? Sauf qu'en plus, il y a l'OMS qui signale qu'il ne faut pas dépasser 500 grammes par adulte de viande par semaine. Les 500, du coup, ça réduit parce que de plus en plus, on mange quand même moins de viande. Il faut absolument déjà, de un, les remplacer par autre chose. Surtout, ne pas rester avec un repas sans protéines parce que c'est catastrophique. Mais on peut le remplacer par d'autres choses, passer aux poissons, aux œufs, aux céréales complètes avec les légumineuses pour avoir... Les bonnes protéines.

  • Speaker #1

    Tout ce qui est lentilles, quinoa, c'est de la protéine ?

  • Speaker #0

    Voilà, c'est de la protéine. Il faut toujours associer légumineuses et céréales ensemble pour avoir les 22 acides aminés, pour bien rentrer dans le système hormonal et dans nos muscles. Il faut vraiment les 22 acides aminés, comme il y a dans la viande, le poisson, les œufs, le tofu et le tempeh. Dans les céréales, il n'y en a que 9. Les légumineuses, il n'y en a que 11. C'est pour ça qu'on a de très mauvais exemples chez les végétariens. et moi-même je ne mange pas de viande, donc je sais ce que c'est, je ne blâme pas, mais il y a un vrai... permis de végétarien à avoir parce qu'on peut que avoir des carences si on ne sait pas comment bien manger en étant végétarien. Parce que normalement, on est omnivore. Donc, on peut très bien arrêter de manger la viande, mais il faut se renseigner et s'éduquer. Il ne faut pas rester juste manger des lentilles en pensant que ça va nous apporter du fer et des protéines. C'est archi faux. C'est archi, archi faux. Et du coup, on devient végétarien, on a l'impression qu'on va être en meilleure santé parce que ça ne fait plus celle-ci. Pas du tout ! Parce que là, j'ai beaucoup de végétariens et on a des troubles métaboliques, des troubles hormonaux, des problèmes digestifs. Je ne comprends pas. Pourtant, j'ai arrêté la viande. Ça m'a l'air un peu plus sain. Pas forcément.

  • Speaker #2

    Donc, on en a parlé de l'almana. Est-ce que tu as une petite recette pour le mois de novembre à nous confier ?

  • Speaker #0

    Petite recette gourmande, boisson. On a parlé des lattés. Moi, j'adore les lattés bienfaisants. J'appelle ça les lattés bienfaisants parce que je trouve que c'est un moyen ludique de pouvoir s'apporter des bienfaits à l'organisme. En plus, c'est bon. Et c'est vrai que le Golden Latte, le lait d'or, qui est d'origine indienne, c'est un lait qui est anti-inflammatoire, qui est très bon, autant pour le microbiote, pour les inflammations, pour les arthroses, pour la ménope, pour le système hormonal, SOPK, etc. C'est très très cool parce qu'on va retrouver dedans toujours lait végétal, comme ça on n'a pas d'intolérance ou quoi que ce soit, et c'est un bon petit lait végétal, amande ou coco. à l'intérieur on a rajouté de l'huile de coco pour rester dans la recette traditionnelle indienne. Pareil, on va rajouter curcuma anti-inflammatoire, gingembre hyper important avec le curcuma, parce que c'est grâce au gingembre qu'on va bien assimiler la curcumine, l'actif du curcuma. Moi, je ramène la cannelle à l'intérieur de ma recette. Alors, ce n'est pas tout le monde qui le fait, mais la cannelle, c'est un régulateur glycémique. Comme on disait tout à l'heure, ça peut être cool de jouer aussi sur son insuline. Ça régule la glycémie, ça évite les fringales, ça évite les ballonnements, etc. Il y a de vraies vertus avec la cannelle. Moi, j'aime beaucoup. Et si on veut quelque chose, une petite touche sucrée un petit peu gourmande, on peut rajouter du sucre de coco, qui a quand même un indice glycémique plus bas que les sucres industriels. Et comme ça, on reste avec une boisson qui va être riche, gourmande, qui va nous apporter des bienfaits. Et en vrai, pour un petit goûter, ça peut être sympa. Même pour un petit déj en accompagnant avec trois oeufs, avec un bon pain, un petit peu de beurre, etc. Moi, je trouve que c'est très cool.

  • Speaker #2

    Mais ça, même le matin, s'il y a un peu de sucre, ce n'est pas grave.

  • Speaker #0

    Bien sûr, aucun problème. L'essentiel, c'est quand on mange sucré, idéalement, ou qu'on boit sucré. C'est vrai que si on a la petite protéine à côté ou un repas, en fait notre corps va moins avoir d'impact au niveau de l'insuline si on mange un cookie ou une boisson extrêmement sucrée seule, où il n'y a rien qui va déguiser le sucre et du coup, ça va créer un pic de glucose dans notre sang, pic insuline, que si on mange ou qu'on boit une boisson comme un chai latté ou un golden latté sucré avec un petit déjeuner riche en protéines et en bon gras, avec un gramme de protéines par kilo de poids de corps, donc vraiment ce qu'on a besoin au niveau des protéines, et quand bien même, on a mangé assez de protéines à midi, une petite entrée avec des crudités, vinaigre de citron, huile d'olive, et un dessert, je ne sais pas, un petit gâteau avec un café ou un thé, etc. Ce n'est pas ça qui fait grossir. C'est de prendre le sucre seul qui va poser un petit peu problème au niveau de l'insuline et du glucose, mais votre estomac, lui, va faire le calcul de tout ce qu'il a ingéré au moment du repas. Donc si vous avez mangé équilibré et que vous craquez pour un cookie et du chocolat trempé dans le café, ce n'est pas quelque chose qui va poser problème si... Vous avez mangé, je vous dis n'importe quoi, je ne sais pas moi, un bon poulet rôti avec des haricots verts persillés, avec un petit beurre fondu par-dessus, une purée de patates douces, une entrée avec des carottes râpées, avec des noix, vinaigre de cidre, etc. Ce n'est pas les trois carrés de chocolat noir ou un cookie avec le café en fin de repas qui vont poser problème. Absolument pas.

  • Speaker #2

    Et souvent, on dit que même dans les régimes, plus on mange des fois et plus on n'est pas forcément obligé de... C'est parce qu'on a... Évidemment, si on ne mange plus rien, parce qu'on a fait quand même pas mal d'émissions sur justement les troubles alimentaires, forcément on va maigrir. Mais quand on fait des régimes, on n'est pas forcément obligé de maigrir si on mange sainement. Mais on peut aussi manger plus et réguler son poids.

  • Speaker #0

    Moi, j'ai plus des accompagnants que j'ai en consultation, beaucoup dans le sport, où on perd du poids parce qu'on mange plus. Parce que le corps, lui, il va essayer de calculer le fait que, OK, on est en sous-calorie, je suis en train de crever de faim, faisons des réserves. parce qu'en fait, je ne sais pas ce qui se passe à l'extérieur parce que c'est des organes, donc ils n'ont pas la notion de ce qui se passe. Donc, on va créer des réserves. Et c'est là où on a l'effet yo-yo où je ne comprends pas. Moins je mange et plus je grossis, je gonfle. Je fais la rétention d'eau, je suis pleine d'eau. Je ne comprends pas. Parce que le corps, en fait, il vous protège. Il se dit, mais enfin, attends, on ne boit plus. Il n'y a plus à manger. On se tape une soupe par jour de chou. Ça sort d'où ? OK, on va rétentionner parce qu'il y a la guerre, en fait. On est en post-guerre. Donc, faisons attention. Donc, plus on va donner les nutriments... Au quotidien, le corps ne va pas stocker parce qu'il sait que vous donnez les nutriments et les macronutriments qu'il a besoin chaque jour. Donc c'est ça qu'il faut comprendre. C'est pourquoi je prends du poids. C'est parce que le corps, il métabolise pas de la bonne manière. Peut-être qu'il y a une alimentation qui lui convient pas. Du coup, ça dérègle les hormones. Donc ça fait une réaction. Mais attention, c'est pas parce qu'on est en sous-alimentation qu'on va maigrir. Moi, franchement, je le vois. Et on les fait yo-yo. Garanti, parce qu'enfin, quand on ouvre les vannes, c'est là où le corps va se dire « Ah, ça y est, vite, récupérons tout ce qui se passe. Oh là là, elles mangent plus. Vite, vite, vite. On va garder parce qu'autant il y a la guerre qui va revenir. Donc faisons des réserves. »

  • Speaker #2

    Et combien on met de temps pour réguler tout ça ?

  • Speaker #0

    Pour pas chacun. Il y a des personnes, c'est très, très long. Il y a des métabolismes qui sont plus lents. Donc ça, il faut voir aussi au niveau des hormones. Il y a des métabolismes qui sont très rapides où on peut voir un changement en 15 jours. il y en a ça peut être sur des mois mais il faut comprendre que l'être humain comme le microbiote, ça a vraiment une empreinte digitale propre à soi, un corps est propre à soi, soyez doux envers vous, parce que plus vous êtes durs, plus vous allez vous fouetter, plus le corps va dire, ah ouais, t'es pas sympa ? Eh bien, vas-y. Vas-y, tout seul, là. Vas-y, va galérer tout seul. Eh bien, non. En fait, c'est pour ça qu'il faut être doux, il faut travailler en équipe, il faut vraiment s'accompagner dans la globalité, parce que s'il veut, il n'a pas envie de vous avancer, en fait. On ne met pas la carotte devant l'âne. À quoi bon ? Pourquoi faire ? T'as envie que je perde du poids ? Pourquoi ? Ça va m'apporter quoi, moi ? Rien du tout. Donc t'auras pas ce que tu veux. Donc, c'est une dualité qu'il y a. Donc, vraiment, meilleur ami, main dans la main, corps et esprit. Qu'est-ce que je m'apporte pour être en symbiose, pour être en bonne santé ?

  • Speaker #2

    Trop bien, on va prendre un rendez-vous,

  • Speaker #0

    je crois.

  • Speaker #2

    En tout cas, on arrive bientôt à la fin. Est-ce que tu as un petit mot de la fin ?

  • Speaker #0

    Petit mot de la fin, prenez soin de vous, quoi. Prenez soin de vous, c'est important. Vous ne pouvez pas demander à votre corps de rouler comme vous avez envie, sans vous lui apporter ce que lui, il a besoin. Soyez doux envers vous-même. La naturopathie, c'est cool. Ce n'est pas de la frustration, on n'est pas en train de se gaver de jus, de choucroute, de soupe de chou. C'est entièrement faux. Vous faites peut-être de la naturopathie sans même le savoir. Moi, je suis là vraiment avec tous les naturopathes, justement pour décrasser tout ça. On est dans l'innovation, il faut vivre avec son temps. Il y a les enjeux qui sont colossaux de prendre soin de soi parce que... Vous en parlez beaucoup, santé mentale, microbiote, tout le monde en parle, etc. C'est important, même autant pour soi, mais pour les générations futures aussi. Parce que plus on tombe malade, plus ces générations vont être plus malades aussi. Parce qu'on ne peut pas faire des enfants en bonne santé si nous-mêmes, on n'est pas en bonne santé. Donc rien qu'en conception, il faut être à fond microbiote, bon système immunitaire, bon système hormonal, je ne suis pas en carence, etc. pour être bon. pour que nos générations du futur, elles défoncent tout. Et qu'elles soient en forme et qu'elles fassent encore plus bouger les sols. Parce que je sais qu'il y en a quand même pas mal qui font bouger les choses. On compte beaucoup sur eux. C'est vrai que cette génération-là. Mais voilà, je pense que tout le monde est capable. On n'a pas besoin d'avoir des études de naturopathie pour mettre des choses en application. Comme je dis depuis tout à l'heure, franchement, petit déjeuner salé, petit golden latte, marcher un petit peu, s'étirer. Enfin, on reste sur des trucs qui sont vachement abordables. Et vraiment, j'essaie au maximum de motiver tous les auditeurs pour essayer de mettre le pied à l'étrier et de prendre soin d'eux parce que hyper important, on est la personne la plus importante de son vie, ça nous, rien n'est possible.

  • Speaker #2

    Merci pour tous ces conseils.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup Julie.

  • Speaker #0

    Merci à vous les filles.

  • Speaker #2

    Et les filles, à la semaine prochaine. Flamme des années 80.

  • Speaker #1

    Le podcast qui allume la femme.

Chapters

  • Introduction et présentation de Julie Pradine

    00:11

  • Le parcours personnel de Julie et son approche de la santé

    00:21

  • Comprendre la naturopathie et son rôle complémentaire

    00:45

  • L'importance du microbiote et son impact sur la santé

    01:50

  • Conseils pratiques pour une alimentation équilibrée

    05:01

  • Présentation de l'Almanach et conseils saisonniers

    09:50

  • Conseils pour l'hiver et la santé mentale

    11:06

  • Conclusion et message final de Julie

    39:44

Description

Et si notre santé intestinale détenait les clés de notre bien-être féminin ?

Dans cet épisode lumineux du podcast Flammes des Années 80, on reçoit Julie Pradines, naturopathe, formatrice et autrice engagée. Avec passion et clarté, elle nous parle du microbiote, de la santé mentale, de l’alimentation et du lien entre émotions et résilience. Un épisode essentiel pour toutes celles qui veulent mieux comprendre leur corps, renforcer leur confiance en soi, et s’aligner à une hygiène de vie plus douce, plus incarnée.

Julie partage avec générosité son parcours de transformation, né d’un choc émotionnel, et son chemin de reconversion vers la naturopathie. Elle nous parle d’alimentation anti-inflammatoire, du lien puissant cerveau-intestin, de médecine fonctionnelle, mais aussi de comment retrouver énergie, clarté et amour de soi grâce à des piliers simples : manger de saison, bouger, s’hydrater, respirer, ralentir.

Elle évoque aussi ses deux ouvrages inspirants :
📘 365 jours en pleine santé – un almanach bien-être pour toutes les saisons
🍲 Kitchen Therapy – un livre de recettes et de conseils pour désenflammer le corps et l’esprit

Un épisode fort pour toutes les femmes en quête de révélation, de reconnexion à leur corps, de prévention et d’empowerment féminin. Julie déconstruit les fausses croyances sur le gras, la viande, les régimes et invite à une nouvelle écoute de soi.

🌿 Ce que vous allez découvrir :

  • Pourquoi le microbiote est peut-être votre meilleur allié santé

  • Le rôle central de l’alimentation émotionnelle

  • Comment les hormones influencent notre énergie et notre rapport au monde

  • L’importance du petit-déjeuner salé, des omégas 3 et de l’alimentation vivante

  • Le lien profond entre santé mentale et immunité

  • Et pourquoi être douce avec soi-même, c’est aussi un acte de révolution intérieure

Un épisode à écouter, à partager, à réécouter, pour mieux comprendre ton corps, et allumer ta flamme intérieure.

🎧 Flammes des Années 80, le podcast qui accompagne les femmes dans leur développement personnel, leur bien-être et leur liberté d’être.

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Transcription

  • Speaker #0

    Flamme des années 80.

  • Speaker #1

    Le podcast qui allume la femme.

  • Speaker #0

    Bonjour, nous sommes toujours en mois d'octobre, on parle toujours de nutrition et aujourd'hui on a la chance de recevoir Julie Pradine.

  • Speaker #1

    Salut les filles !

  • Speaker #0

    Est-ce que tu veux te présenter Julie ?

  • Speaker #1

    Alors moi c'est Julie Pradine, je suis naturopathe, conférencière, formatrice, autrice. de livres. J'essaie d'accompagner au maximum durant mes consultations que je réalise en visio mes consultants pour les apporter au mieux dans la santé globale, avec plein de petites astuces, alimentation, hydratation, hygiène de vie, mouvements. J'ai la chance de pouvoir travailler avec pas mal de médecins aussi et ça c'est chouette parce que du coup c'est vraiment quelque chose que je peux... proposer aussi à mes consultations de d'abord passer vers un médecin fonctionnel avant de venir me voir pour établir une hygiène de vie parce qu'on sait très bien que quand on va chez le médecin, on a quand même des symptômes. Et c'est vrai que moi, en complément, pour moi, la naturopathie, c'est pas forcément, j'aime pas tout ce qui est médecine parallèle, on n'est pas du tout alternatif de rien du tout en fait, on est vraiment médecine complémentaire. Donc la naturopathie, c'est bien en complément, quand on a besoin, quand on a des vraies pathologies, etc. Je pense que ça peut être une vraie force. d'avoir une hygiène de vie globale. Parce qu'en fait, ce n'est pas en prenant juste des médicaments qu'on va voir la santé d'un coup qui va se renouveler toute seule. Donc, c'est parce que mode de vie, qu'il y a quelque chose à travailler. Donc, c'est pour ça que la naturopathie, c'est bien. On est une médecine préventive avant tout, mais hyper complémentaire avec tout ce qui existe dans la médecine sans aucun problème. Mais on ne substitue en rien la médecine allopathique. Donc, la naturopathie, ça fait partie des... Trois médecines qui existent traditionnelles, donc il y a la médecine chinoise, dont je suis formée au Vietnam, la médecine ayurvédique, dont je me suis formée aussi en Inde, durant mes voyages, et la naturopathie, donc j'essaie d'utiliser ces cordes à mon arc pour accompagner au mieux mes consultations, et puis sur les réseaux sociaux. J'ai une petite communauté sympa, où j'essaie de vulgariser le plus possible, pareil que montrer que la naturopathie c'est cool, c'est fun, on se fait plaisir, on peut très bien manger une petite raclette le samedi soir. avec les copains. Et le lendemain, je donne les clés pour vaincre la gueule de bois ou le trop plein de fromage. Et on va bouger, on va se prendre un bon petit déj protéiné, on va aller marcher, on va bien boire, on va s'hydrater. On n'est pas là pour être dans la frustration, dans la restriction. C'est non, parce qu'en plus, on va parler du microbe tout à l'heure, donc on va parler vraiment de l'axe cerveau-intestin, intestin-cerveau. Donc la frustration, c'est non, parce que ça va jouer sur nos émotions et les émotions, ça va jouer sur notre digestion. Donc, du coup, voilà.

  • Speaker #0

    Super. Et du coup, tu mixes ces trois casquettes, entre guillemets, ces trois médecines ? Oui.

  • Speaker #1

    Alors, je ne le dis pas forcément. D'accord. Nous, on ne le savait pas. Mes consultations, elles ne savent pas forcément. Mais du coup, quand ils ont... Moi, j'envoie un questionnaire en amont pour préparer bien mes consultations. Je prends une bulle pendant une heure, une heure et demie pour préparer chacune de mes consultations pour qu'elles soient uniques. Après, les consultations, ça dure entre une heure et demie, une heure quarante-cinq. Mais j'ai déjà fait un travail de une heure. donc je connais quand même un petit peu plus la personne pour les questions. Ça crée quand même... Je connais un petit peu le parcours, etc. Et ce bilan-là, il dure... Le questionnaire dure entre 15 et 20 minutes parce que je m'appuie sur tout ce que j'ai appris en Ayurveda en Inde, tout ce que j'ai appris en médecine chinoise et tout ce que j'ai appris en naturopathie. Donc, c'est un peu ma signature. Ce n'est pas que de... Ce n'est que pas un bilan vitalité de naturopathie. C'est vraiment très, très global. Parce que vu que j'ai beaucoup de consultations qui sont à l'étranger, je m'adapte aussi à ma patientèle. j'ai beaucoup de gens qui habitent en Asie, d'expats Donc là, en médecine chinoise, ça peut être cool parce que c'est plus simple pour trouver des compléments alimentaires. Il y en a beaucoup qui vivent à Los Angeles ou à l'étranger. Là, ça va être plus naturopathie parce qu'il y a des complexes de micronutrition qu'on va plus facilement trouver. Donc en fait, j'arrive à m'adapter parce que grâce au voyage, je sais ce qu'on peut trouver aussi. Donc ça, pareil, je garde toujours les WhatsApp de toutes mes consultations. Donc j'ai 1600 consultations sur WhatsApp. et qui m'envoie les photos. Est-ce que tu penses que c'est bon ? Il faut se traduire en anglais, il faut regarder un petit peu ce qu'il y a, etc. En fait, chaque consultation se ressemble sans se ressembler parce qu'on va voir que le lien du microbiote, 90%, 95% de mes consultations ont toujours un lien avec le microbiote, que ce soit hormonal, émotionnel, digestif, thyroïde, etc. Mais c'est vrai qu'au moins, on peut voyager en restant chez soi et je peux voir un petit peu ce qu'il y a. En vrai, la naturopathie, on peut vraiment l'exercer ou le vivre n'importe où dans le monde. On peut carrément s'adapter.

  • Speaker #0

    C'est marrant, ça t'anime énormément.

  • Speaker #1

    T'es quand même passionnée de tout ça.

  • Speaker #0

    C'est génial. Et d'où ça t'est venu, cette passion, cette flamme ? On va l'appeler comme ça, on ose aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Ouais, non, sacrée flamme. Le classique, le choc émotionnel, il y a 12 ans que j'ai subi m'a offert ce syndrome de l'intestin irritable sur un plateau d'argent où j'ai dû apprendre à dompter ma pathologie et je ne comprenais pas grand-chose. J'ai eu une errance médicale classique, tu fais des gastros, tu vas à l'hôpital, tu fais des urgences, je faisais des œdèmes, je ne savais plus quoi manger, j'arrêtais certains aliments, j'avais toujours plein de symptômes, des eczémas, les yeux gonflés c'était horrible Donc du coup, dans l'allopathie, à chaque fois, on me disait, c'est le stress, restez chez vous, détendez-vous. Oui, alors déjà que je ne suis pas forcément en forme, vu que choc émotionnel. Si on me dit de ne pas stresser, être à la maison, je ne sais pas si c'est trop la réponse que je cherchais. Donc les voyages sont arrivés et j'ai eu l'opportunité de partir en Inde quelques temps pour apprendre d'abord moi-même à me guérir. Et en fait, je me suis dit, mais attends, mais c'est trop génial ça, il faut que je ramène ça. Je vais apprendre le maximum. Donc je suis passée de patient à étudiant. Donc j'ai étudié là-bas, je suis partie être directement en clinique avec des médecins ayurvéniques. Et c'est là où j'ai découvert, donc il y a huit ans maintenant, la médecine, maintenant qu'on appelle la médecine fonctionnelle, la médecine intégrative, où on intègre d'autres professions avec les médecins. Donc il y a le centre, par exemple, Ressources Aix-en-Provence, du docteur Jean-Loup Mousset, qui est spécialiste dans l'oncologie intégrative, qui a un centre avec... des esthéticiens, des dététiciens, lui qui est onco, etc., des psychologues. Donc vraiment, la médecine intégrative, en fait, elle existe depuis des années à l'étranger. C'est-à-dire que le français découvre que, ah oui, on peut peut-être faire un travail ensemble parce que tout est lié. Donc moi, quand j'ai découvert la médecine intégrative là-bas, avec le médecin ayurvédique collé au médecin allopathe, en mode, qu'est-ce que vous avez aujourd'hui ? Ok, on va travailler sur ça. Toi, tu prends quoi ? Tu fais les massages, le mouvement yoga ? Nous, on va mettre tel traitement, etc. Je me suis dit, en fait... c'est ça qu'il faut qu'on ramène à France. Donc quand je suis rentrée en France, je me suis dit, moi dans mon rêve ultime, c'était de pratiquer la médecine complémentaire et de trouver vraiment mon binôme santé que j'ai la chance de pouvoir avoir dans ma vie, Claire Berardi, qui est vraiment mon binôme numéro un. J'ai plein d'autres médecins avec qui je travaille, le docteur Franck Gigaud, le docteur Vincent Renaud, des personnes qui sont très qualifiées dans le domaine de la médecine fonctionnelle. Mais c'est vrai que Claire, ça a été un peu mon éveil de me dire, tellement visualisée, mais en fait, elle est là. Elle est là, ma soeur, ma sister en binôme parce qu'elle est médecin généraliste, médecine fonctionnelle. Donc du coup, quand j'ai appris la Ayurveda, en fait, je me suis dit ok, médecine chinoise, elle va m'aider aussi. Je suis partie au Vietnam et au Vietnam, je me suis formée à la médecine chinoise. En parallèle, je me suis formée à la naturopathie et quand je suis rentrée en France, je me suis dit ok, là, j'ai tout le background. Je visualise, j'ai essayé de... de faire un petit compte Instagram. Je me suis dit, bon, moi, j'habite à Avignon, je reviens avec mon background, j'ai trop envie maintenant que j'ai les clés pour aller mieux, etc. Je vais pouvoir accompagner un petit peu autour de moi. Et en fait, le virus est arrivé, le Covid était là, donc on s'est retrouvés tous chez nous. Et en fait, je me suis dit, je vais encore plus partager sur mon réseau social de comment éviter de tomber malade. marcher, manger, la prévention, etc. Et en fait, c'est là où Instagram, les gens étaient sur les réseaux sociaux, les gens avaient envie de prendre soin d'eux. Et c'est là où... En fait, ce n'était pas du tout calculé, mon Instagram. Moi, là-bas, c'était pour avoir des clients à Avignon, des bouches à oreilles, des mamans de mes cops, vraiment autour. Ce n'était vraiment pas du tout dans la démarche de toucher un grand public. Et en fait, maintenant, on se retrouve à... J'ai l'impression qu'on connaît beaucoup plus la naturopathie qu'en 2018. Parce que quand on dit naturopathe, on dit naturo... Quoi ? Naturo... Comment ça ? Naturiste ? Comment ça ? Vous allez sur les plages ? Oui, non, c'est naturopathe. Je reste habillée. Je reste habillée. Est-ce que j'en ai eu ? Vous êtes des druides, c'est ça ? Vous ramassez le thème dans les forêts ? Voilà, en quelque sorte, si vous voulez. Donc là, ça y est, je pense qu'on a un peu plus cerné la naturopathie. Donc, d'un côté, c'est... Cool, je suis contente de faire partie de l'équipe à vouloir faire bien connaître la naturopathie, de déterminer les limites, de savoir comment on exerce la naturopathie sans empiéter la médecine allopathique qu'il y a d'aujourd'hui. Parce qu'en fait, en rien, nous, on est éducateur santé, point barre. On n'a pas à se substituer à un médecin ou à quoi que ce soit. Donc j'aime bien le rappeler et montrer, c'est par des choses simples et ludiques, alimentation, les petites choses, etc., qu'on peut entretenir sa santé. En complément, mais toujours, on reste dans sa position et c'est chouette.

  • Speaker #0

    Génial, donc du coup, en plus, tu sors un livre. C'est un livre ou c'est un peu plus spécial qu'un livre ?

  • Speaker #1

    L'Almanach, 365 jours en pleine santé. Donc ça, c'est un beau livre de chez Tana Éditions. J'en suis très fière. Vraiment, celui-là, il est très, très beau. C'est quelque chose où on m'a toujours réclamé un agenda, quelque chose de suivre un fil conducteur pour s'accompagner dans le mieux-être, etc. Donc là, 365 jours, vous avez un conseil par jour, au fil des saisons. En fonction des mois, bien sûr, parce que vous avez la saisonnalité qui est importante. On est des mammifères, on doit vivre. Pourquoi on hiberne plus l'hiver ? Pourquoi on a mangé plus gras à l'hiver ? Pourquoi à l'été, on n'a pas envie d'une raclette en plein soleil ? Parce qu'on est des mammifères qui, on doit vivre selon les saisons. On a des besoins qui sont propres à chacun, mais on reste des êtres humains. Donc, on a des besoins primordiaux. Donc, c'est super important. Et donc, dans cette almana, hop ! Petits conseils par jour, faciles à faire, toujours vulgarisés, des petites recettes, des conseils et toujours en fonction des mois. Par exemple, on va parler de la détox en avril, on va parler de l'immunité au début de l'hiver. Là,

  • Speaker #0

    on est en plein dedans. On vient de changer d'heure.

  • Speaker #1

    Tout à fait.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu as des petits conseils à nous donner de ce qu'on doit faire ? Et puis, on est presque au mois de novembre. C'est quoi les petits conseils ? Déjà,

  • Speaker #1

    travaille sur sa santé mentale parce qu'on va avoir moins de soleil. Le soleil, on sait, c'est la vitamine D qui est naturelle. qui est la mieux synthétisée par le corps, c'est vraiment le soleil. On va être tous en mode, on sort pour aller travailler, il fait nuit, on rentre, il fait nuit. Donc il faut vraiment songer à ne pas rendre soin de sa santé mentale parce que la vitamine D a un vrai rôle à jouer sur la santé du cerveau et on le sait, axe cerveau-intestin, intestin-cerveau. Quand on ne se sent pas bien, on a l'immunité dans les chaussettes. Donc on peut prendre toutes les vitamines qu'on veut pour booster son système immunitaire, ça ne s'occupe pas. pas de sa santé mentale, franchement, ça ne sert pas à grand-chose. Donc déjà, de vraiment avoir des notions de « Ok, en hiver, on est plus fragile, on a moins de soleil, il y a plus de virus l'hiver, c'est prouvé. Qu'est-ce que je vais mettre en place ? » Et c'est là où « Qu'est-ce qu'on va mettre en place ? » C'est prendre soin de soi par l'alimentation, toujours songer à manger de saison. Les tomates en hiver, stop, on n'en peut plus. Et surtout qu'en plus, il n'y aura pas les vitamines escomptées parce que, comme nous, les légumes et les fruits Merci. ont besoin de soleil, d'eau, d'engrais, de leur saison pour être au top de leur forme. Donc une tomate en hiver, elle a l'écharpe, elle a le bonnet, elle n'est pas en forme pour bien nous nourrir. Donc vraiment profitez du calendrier pour manger de saison. Pensez à bien, bien, bien manger des protéines, parce que c'est vrai que souvent on mange des petits potages le soir, on fait des jeûnes intermittents, on saute des repas, on mange sur le pouce. Le rôle des protéines, moi c'est un peu mon cheval de bataille avec le microbiote. Parce que les protéines, c'est vraiment la base de nos hormones. Les hormones, ça fait partie du système endocrinien. Notre corps est régi. Moi, j'adore dire, et comme j'ai appris par mes confrères médecins que j'adore, une symphonie hormonale. Cette symphonie hormonale, c'est que vous avez des hormones qui vont communiquer entre les organes. Et c'est comme des petits instruments de musique, des groupes d'instruments de musique. S'il y en a un qui souffle moins bien dans le clairon, ça va se sentir dans la musique. Donc si vous êtes fatigué, vous allez avoir votre dopamine qui va être en bas, votre stress qui va être en haut. L'insuline avec le pancréas, vous allez manger plus sucré parce que l'alimentation émotionnelle, ça va augmenter l'insuline qui va augmenter votre stress, qui va baisser la dopamine. Quand votre cerveau n'est pas là, les hormones sexuelles, elles sont en bas. On sait très bien que quand une femme a un très bon système hormonal, on se sent belle, on se sent bien, on a envie de bouger, on a envie de mettre du rouge à lèvres, de se faire belle, etc. Le système endocrinien, il apprend dans sa globalité. Donc, manger des protéines, un gramme de protéines par kilo de poids de corps par jour, c'est le minimum du minimum. Après, on est sur une alimentation qui, de base, on devrait mettre une astuce. Aller pour démarrer l'hiver, c'est petit-déj, salé le matin. Pourquoi ? Parce que si on démarre avec du sucre de bon matin, ça va jouer sur l'insuline. On n'oublie pas le système endocrinien, la symphonie hormonale. Si direct, on tape dans notre insuline, ... qui va sécréter un peu plus de sucre dans notre sang, qui va accélérer le rythme cardiaque, qui va augmenter le stress, de bon matin, effet boule de neige, on n'est pas bien. On rappelle que l'immunité, ça joue de la santé mentale et de notre microbiote. Si déjà on a des petits gestes de petit-déj protéiné de bon matin avec du bon gras, arrêtez de diaboliser le gras. Arrêtez de dire que le gras, ça fait grossir. Stop ! Le cholestérol, c'est le précurseur des hormones sexuelles. Tu... coupes le gras, tu coupes tes hormones sexuelles. Donc, problème de libido, problème érectile chez l'homme, fertilité chez la femme, SOPK, etc. Donc il faut arrêter de croire des trucs, des mythes. On sait très bien que maintenant, Les maladies de civilisation, ça part de quoi ? Ça part de la consommation de sucre, où notre alimentation est ultra transformée, avec que des sucres partout, les burgers c'est sucré, les pizzas c'est sucré, parce que tout a un indice glycémique haut, et c'est quand on consomme trop de sucre, qui va se transformer en gras, qui va poser problème, mais pas le gras tout court. Donc c'est pour ça que vraiment, repartir, casser ces croyances-là, arrêter de diaboliser, la raclette le samedi, le gras ça fait grossir, le sucre, dès que j'ai une petite fringale, etc. Il faut comprendre aussi cette alimentation-là, de pourquoi j'ai envie de sucre à ce moment-là, de retourner à, on nie des mammifères. Donc pourquoi, quand on a eu un coup de barre, pourquoi on a envie de sucre ? Parce que le sucre, c'est l'énergie. Donc si on est tout le temps fatigué, on va tout le temps manger sucré, et du coup, hop, on n'oublie pas, système endocrinien. Vraiment, pour travailler sur l'immunité, c'est bien manger. continuer à s'hydrater, même si on n'a pas forcément soif, le corps est fait trois quarts d'eau, en fait. Donc, il faut boire. Donc, même si votre corps ne vous envoie pas l'envie de boire de l'eau, il faut boire. Parce que si, même si vous avez un petit peu la pâteuse, vous n'envoyez pas l'eau, hop, il va vous envoyer l'alimentation. Parce qu'il y a de l'alimentation. Donc, je ne comprends pas, j'ai tout le temps des fringues là, je suis toujours en train de manger. Mais en fait, tu as juste peut-être envie de boire, en fait. Donc ça, c'est hyper important pour l'immunité. Mouvement, bouger. S'étirer, le corps est fait pour bouger. Moins on bouge, plus on va être fatigué, parce que le corps s'habitue à ne pas bouger. On n'est pas fait pour ne pas bouger. Donc vraiment, s'étirer, pas besoin d'aller faire des cardio-heats, des prépas, crossfit, on peut finir. Vraiment, on marche, on s'étire, on bouge. Et après, quand on a cette base des piliers de la naturopathie, alimentation, hydratation, mouvement, hygiène de vie, là, on peut s'intéresser à, point bonus, alimentation spéciale microbiote. Comment on va réensemencer le microbiote avec des probiotiques qui sont des bactéries vivantes qu'on va retrouver dans la lactofermentation, plus prébiotiques qui sont les aliments préférés des bonnes bactéries intestinales. Fruits, légumes, tubercules, céréales légumineuses. Mais comme on dit, étape par étape pour pas... Qu'est-ce qu'on fait pour l'immunité ? Il y a trop d'informations. Et à partir de là, ok, on chouchoute son microbiote par l'alimentation, et après on a la micronutrition avec les vitamines où on peut se supplémenter. Mais en fait, on peut se supplémenter de ce qu'on veut. Si on n'a pas les piliers où on fait un petit peu attention à l'assiette, on bouge un petit peu, on passe à bien s'hydrater, il n'y a rien de magique. Il n'y a pas de pilule magique. Bien sûr, il n'y a rien. Surtout que si on n'a pas l'intestin qui est capable d'assimiler les nutriments, parce que ce n'est pas parce qu'on mange une salade multicolores qu'on va récupérer toutes les vitamines multicolores. Parce que si l'intestin, axervo-intestin, intestin-cerveau, mentalement Il se passe des choses, vous ne travaillez pas forcément sur votre état de stress, etc. Problèmes digestifs, constipation, diarrhée, ballonnement, flatulence, etc. Si vous ne prenez pas soin, un intestin malade n'assimile rien. Donc ce n'est pas parce que vous mangez coloré avec des vitamines ou même en gélules, parce qu'on peut avoir une alimentation ultra transformée, en pensant qu'en se rajoutant des complexes multivitamines, on va aller bien. Non, le corps est constitué de jonctions. Donc si on étale l'intestin, les jonctions, c'est comme un acte. accordéon. Cet accordéon-là, s'il n'est pas soudé, il y a des petites voies de sortie qui se font et quand les aliments vont passer dans l'intestin, en fait, il y a des voies de sortie, ils chutent. Donc, ils ne sont pas assimilés par lévilosité. Lévilosité, ce sont comme des petits cheveux qui sont collés aux jonctions, donc l'accordéon de l'intestin qui, eux, aspirent. Ils sont là, ils sont des milliers, des milliers à aspirer, sauf que s'ils ne sont pas dans la capacité à bien aspirer parce que le microbiote, c'est le deuxième cerveau du corps, Vous pouvez manger ce que vous voulez, les compléments alimentaires que vous voulez, vous perdez votre argent pour rien. Ça ne sert à rien. Donc, il faut partir de la base de, comme on dit depuis tout à l'heure, santé mentale, qui est en lien avec le microbiote. Et après, je travaille sur l'alimentation, hydratation, mouvement, alimentation microbiotique et les compléments. Après, quand j'y suis arrivée, à mettre un petit peu tout ça en place. Est-ce que tu peux bien définir qu'est-ce que le microbiote, pour les gens qu'on entend de plus en plus parler ? Donc, tu as des gens qui... On est plus ou moins. Le microbiote, on en a partout. On en a de la salive, la bouche, l'estomac, l'intestin, la peau est un microbiote, le vagin est un microbiote. Tout le monde est constitué de microbiotes partout. La star des microbiotes, c'est la fameuse microbiote intestinale ou aussi appelée flore intestinale. Le microbiote, c'est un microcosme vivant. Donc, c'est une empreinte propre à chacun. Vraiment, c'est comme quand on prend l'empreinte des doigts, votre microbiote est unique. Pourquoi ? Parce que vous avez votre vécu. Votre expérience, votre alimentation, votre gestion émotionnelle, ce que vous prenez, tout rend votre microbiote unique. Ce microbiote, il est constitué d'un microcosme vivant, peuplé de mauvaises bactéries, mais aussi de bonnes bactéries, de champignons et de levions. Ce microcosme vivant, c'est comme, je compare toujours à Game of Thrones, un château fort, où il va y avoir des jardiniers, des soldats. des petits travailleurs qui vont entretenir votre village. C'est un château fort, village, qu'on doit entretenir au quotidien. Au quotidien, on va trouver des bonnes bactéries partout. C'est-à-dire que votre système immunitaire, il est régi de trois quarts du microbiote. Donc plus on a un microbiote pauvre parce qu'on ne l'entretient pas, on prend des médicaments, par exemple des antibiotiques, on ne réenseigne pas la flore, on mange ultra transformé, on ne soutient pas axe cerveau, intestin cerveau, On ne soutient pas tout ça. appauvri, le système immunitaire il peut pas en plus vaincre et avoir de bons soldats en bonne santé pour pouvoir vous défendre donc c'est pour ça qu'on part du principe que pour travailler sur le système immunitaire, si on ne travaille pas sur le microbiote, ça sert à rien et du coup, axe cerveau-intestin intestin-cerveau le microbiote, la flore intestinale est reliée par le nervague à notre cerveau donc il y a quand même 70% des messages qui partent de bas en haut, intestin-cerveau ... et 30% du cerveau à l'intestin. Donc on appelle l'intestin le deuxième cerveau, mais c'est quand même plus de messages qui partent de l'intestin au cerveau. Ça laisse poser un petit peu des questions.

  • Speaker #0

    C'est peut-être le premier en fait.

  • Speaker #1

    C'est peut-être le premier. Pour ma part, en tout cas, vu que tout est régi, on a la peur au ventre, selon ce qu'on vit, c'est vrai qu'on va s'accompagner, on a des décès, etc. On s'accompagne avec des thérapies psychologiques, etc. En fait, on ne s'entretient pas l'intestin, c'est dommage. Ça va en binôme. en fait. Notre intestin, il faut vraiment le visualiser comme sa meilleure amie et se dire en fait, ok, qu'est-ce qui ne va pas aujourd'hui ? Si ta meilleure amie, elle ne va pas bien, tu as de l'empathie, tu ne vas pas aller bien. Eh bien, l'intestin et le cerveau, c'est exactement la même chose. L'intestin ne peut pas être bien si le cerveau n'est pas là. Et si on donne des choses qui ne sont pas forcément très nutritives, qui n'entretiennent pas notre beau château, notre Game of Thrones, pour avoir de bonnes bactéries et pas des mauvaises bactéries qui font la misère aux autres, et bien en fait on va avoir du brouillard mental, des pressions. problème d'écoute active, on va se sentir dans une soirée mais en fait on se sent pas là, on n'est pas complètement présente et opérationnelle avec ses proches, avec ses enfants, on a envie d'être seul, ça ça peut aussi venir du microbiote, tout est en ligne. Alors comment on sait quand on a un microbiote qui est déséquilibré ? Généralement on va parler de la dysbiose. La dysbiose intestinale c'est quand on a un dérèglement du château fort qui fait qu'on a plus de mauvaises bactéries que de bonnes bactéries dans notre château fort. Donc, les symptômes, ils sont multiples. Ça va de tout ce qui va être maladie inflammatoire, mais pas que directement digestive. Ça peut aussi jouer sur les troubles de la thyroïde, le diabète, tout ce qui est problème métabolique, problème hormono. Il y a un vrai lien avec, par exemple, le SOPK chez la femme avec le microbiote. La thyroïde, pareil, et tout ce qui est hypothyroïdie, on fait toujours des accompagnements microbiote, diabète, on voit une vraie corrélation, études PubMed qui le prouvent, ils ont tous un microbiote qui est déséquilibré donc en fait tout est toujours en lien avec le microbiote, donc c'est pour ça que quand on a un microbiote déséquilibré c'est pas forcément parce qu'on a des ballonnements, des flatulences, une constipation une diarrhée, ça peut venir d'intolérances alimentaires très fortes eczéma, psoriasis problèmes de peau, ça peut venir de pas mal de choses, donc c'est pour ça que c'est Merci. hyper important de se faire accompagner avec des médecins qui s'y connaissent, quand on sent qu'il y a quand même de l'émotionnel. C'est-à-dire que si vraiment on voit que dans le cadre de notre vie, bon, on a un parcours classique, ça va, etc., on sait que bon, ok, c'est l'hygiène de vie, on va pouvoir travailler ça avec des spécialistes parce que j'ai tel ou tel symptôme. Mais par contre, quand on a vraiment quelque chose de global, comme par exemple pour moi le syndrome de l'intestin irritable, il faut vraiment avoir quelqu'un qui soit spécialisé dans le microbiote et qui nous écoute. Parce que ce n'est pas parce qu'on nous dit, oui, on a compris, vous êtes restés rentrés chez vous. Non, ce n'est pas ce qu'on a besoin. En fait, des fois, on se rend compte que beaucoup dans le microbiote, on peut se gaver de compléments. Et parce que les personnes attendent le remède miracle pour remettre le microbiote d'aplomb, j'ai une dysbiose, comment on fait pour vaincre ? Parce qu'ils vont se gaver de compléments. En fait, la chose la plus importante, c'est comment tu prends soin de ta santé mentale. Moi, je connais plein de gens qui ont une super santé mentale, qui mangent moins bien. Ils sont en meilleure santé que des gens... qui vont avoir des assiettes multicolores, qui vont boire, qui vont faire du sport, mais qu'en fait, leur santé mentale, ils sont hyper stressés, et que le Kunkib plutôt pisse et qui va peut-être moins se prendre la tête avec l'alimentation, mais j'ai franchement strictement rien à voir. Et on le sait, le stress et l'anxiété, c'est le mal du siècle. C'est le déclencheur des maladies de civilisation, on le sait. Le diabète type 1, toujours choc émotionnel. Donc pourquoi y aller avec le microbiote ? Parce qu'il y a toujours un choc émotionnel. Pour tout ce qui en est avec le microbiote, demander à quelqu'un son parcours, il n'y aura jamais oui. Super enfance, j'ai grandi, super bien passé. Là, je me suis mariée, ça fait 35 ans que je suis mariée. Mes enfants se supèrent. Pas de crise d'ado. Tout se passe bien. Mes études, sans aucun problème. Donc, en fait, ce qu'il fait, c'est qu'on a toutes des expériences. On a tous des vécus. Donc, il y a un vrai rôle à jouer sur santé microbiote, santé mentale et microbiote. C'est sûr, certain.

  • Speaker #0

    Et tu as des petits conseils à donner, par exemple, pour le microbiote ? Qu'est-ce que, après tout ce que tu as dit, mais être plus précis, par exemple, des maladies inflammatoires, comme tu as écrit dans ce bouquin, justement, sur anti-inflammatoires ?

  • Speaker #1

    Oui, avec le livre anti-inflammatoires. Donc, déjà, avec ces recettes. Kitchen Therapy, aux éditions Solar que j'ai fait, ça peut aider à désinflammer toutes les pathologies inflammatoires. Parce qu'en fait, on revient à l'alimentation de nos besoins avec les protéines, moins d'alimentation ultra transformée, moins d'inflammation au niveau intestinal, au niveau des articulations, au niveau des hormones, parce que tout est lié. Et le microbiote, ça peut paraître bête, mais on ne va pas directement prendre des compléments pour travailler. Moi, je dirais qu'il faudrait... Vraiment avoir une bonne alimentation avec 1 g de protéines par kg de poids de corps par jour. Varier ses protes, arrêter la viande tous les jours, arrêter les oeufs tous les jours. Varier. On peut faire du végétal, on peut faire un jour viande, on peut faire un jour poisson. Reprendre le plaisir à manger. Que ce ne soit pas je mange parce que j'ai besoin de manger. Régalez-vous. Faites-vous des trucs un peu sympas. Ça ne dure pas 3h30 pour se régaler. Franchement, il y a des recettes. Moi, j'en fais beaucoup sur mon compte Instagram. franchement, ça dure 20 minutes à tout casser. Et on a les protéines. Donc, premier, protéines. Deuxième, bon gras. Comme on le sait, ça booste les hormones. Donc, ça ne va pas avoir une action directe sur l'intestin. Ça va agir sur les hormones et notre cerveau numéro un, qui va jouer sur notre microbiote. Parce que si on a les hormones dans les chaussettes, le microbiote, il est dans les chaussettes aussi. Donc, en fait, on va aller chercher les nutriments ailleurs pour que les autres usines autour, elles fonctionnent bien.

  • Speaker #0

    Du coup, le gras, par exemple, c'est quoi ? Du beurre, de la crème fraîche ?

  • Speaker #1

    On va parler beaucoup des oméga-3. Dans la famille des oméga-3, les acides gras, on va avoir les EPA et les DHA. C'est la grosse famille des oméga-3 qui sont anti-inflammatoires, qui travaillent sur la vision, l'alimentation préférée de notre cerveau, c'est le gras. Il est vraiment nourri par les EPA, DHA, qu'on va retrouver dans tout ce qui est... Je n'aime pas dire bon gras, mauvais gras, parce que je t'explique pourquoi après. si on va retrouver dans... Je ne sais pas moi, l'huile d'olive, l'huile de chambre, l'huile de coco, le gui qui est un beurre sans lactose. On va retrouver dans l'avocat, les noix, les graines de courge, les graines de tournesol, les graines de chambre. On va retrouver le thon, le maquereau, le thon, le saumon, tous les poissons gras, les œufs. Ça, c'est on va dire, je n'aime pas dire ça, le bon gras. Parce qu'en fait, le mauvais gras, il nous en faut aussi. C'est-à-dire que si on va chez le boucher, moi je ne mange pas de viande, mais moi je recommande toujours. de manger la charcuterie du boucher, pas sous plastique, avec des bulles d'eau, où il y a du nitrite à l'intérieur. Une bonne charcuterie au boucher, une bonne viande au boucher, un bon produit laitier chez le fromager, où l'animal a vraiment été élevé en plein air, vraiment embrouté de l'herbe, pour qu'on profite des bienfaits escomptés du produit laitier en question. Ça, on appelle ça le mauvais gras, et du coup, dès qu'on a du cholestérol, les gens l'arrêtent. Pour moi, c'est faux, en fait. En fait, il faut... Il vaut mieux moins, mais de bonne qualité. Exactement. Et ça revient dans la fourchette des prix, ça revient au même. Ça revient totalement au même. On ne digérera pas un steak qu'on achète vite-œuf à côté au supermarché, qu'un steak du boucher où on sait où on a acheté la viande. Faites le test, ça n'a strictement rien à voir sur la digestion parce que l'animal n'a pas été dans ces conditions-là. En fait, il ne faut pas oublier que nous, êtres humains, on est des animaux. On se reproduit de la même manière. On a un système hormonal comme les animaux. On a des besoins que si on ne mange pas, on meurt en fait. Si on ne boit pas, on meurt aussi. C'est vraiment un même combat. Donc si on part de ce principe-là, l'animal, nous, quand on mange, on a des peurs. On a des émotions. Qu'est-ce que ça fait dans le corps ? Ça libère des toxines. Si un animal a peur, souffre, ça libère des toxines. Ça veut dire qu'on va manger.

  • Speaker #0

    La souffrance d'un animal, tourne-retourne, c'est pas bon. C'est-à-dire qu'il faut vraiment avoir conscience de plus. L'animal a été levé dans un bon élevage, a eu une alimentation primaire, c'est-à-dire juste manger de l'herbe en fait, parce que c'est des herbivores. Sauf que de nos jours, l'industrie, on va retrouver dans l'industrie, l'alimentation par exemple pour tout ce qui est bovin, du blé, du soja, du maïs, des OGM. Ils ne sont pas faits pour manger ça. Et du coup, qu'est-ce qu'on a dans les céréales ? On a des glucides et ça va rajouter des choses différentes dans l'alimentation. Parce que du coup, vu qu'ils apportent des choses différentes, nous, ça va nous apporter des choses différentes. Et si un animal n'a pas brouté de l'herbe, on n'a pas de B12. Parce qu'en fait, on dit toujours qu'il faut manger de la viande pour avoir de la B12, sinon on est carencé, etc. Moi, j'ai des accompagnants. Ce n'est pas des végétariens qui sont 45 B12, c'est des gens qui mangent de la viande au quotidien. Pourquoi ? Parce que si l'animal n'a pas mangé de l'herbe, l'animal ne va pas créer des vitamines et des minéraux. En fait, il est comme nous. Si nous, on n'en crée pas, eux non plus. Donc, il faut vraiment... Et pareil avec les produits laitiers. Quand on a une femme enceinte, on fait attention, comme le lait, on va dire, sur le feu, justement, à ce qu'elle va manger. On ne peut pas manger ça, ne boit pas ci, ne boit pas ça, ne fait attention à ça, hyper dangereux, etc. Et on va manger des produits laitiers. C'est exactement pareil. Ça veut dire que s'il n'a pas mangé son alimentation, qu'il doit théoriquement manger, qu'il a eu des supplémentations parce qu'il n'a pas vu le soleil, parce qu'il a eu des antibiotiques, parce qu'il est tombé malade, les produits laitiers, c'est le même combat. Donc c'est pour ça qu'il vaut peut-être moins à manger, se faire des plus petits plateaux au lieu d'en prendre 6-7 qu'on peut trouver dans les frigos. On en prend moins, mais par contre, on sait que la chèvre, elle a vraiment brouté de l'herbe et son lait va avoir les vrais. bien faits et escomptés, qu'on peut voir le bon calcium, la bonne B12, etc. Parce que sinon, ça ne peut pas inventer la B12. S'il n'a pas brouté l'herbe qu'on retrouve essentiellement dans la terre et dans l'herbe, il n'y a pas de B12. C'est entièrement faux.

  • Speaker #1

    Ça, c'est hyper important et je pense notamment à tous les parents qui se disent, il faut absolument que je lui donne de la viande pour, mais si tu lui donnes de la mauvaise viande, effectivement, on ne part pas avec les bons.

  • Speaker #0

    On donne moins ? Mais mieux ? Sauf qu'en plus, il y a l'OMS qui signale qu'il ne faut pas dépasser 500 grammes par adulte de viande par semaine. Les 500, du coup, ça réduit parce que de plus en plus, on mange quand même moins de viande. Il faut absolument déjà, de un, les remplacer par autre chose. Surtout, ne pas rester avec un repas sans protéines parce que c'est catastrophique. Mais on peut le remplacer par d'autres choses, passer aux poissons, aux œufs, aux céréales complètes avec les légumineuses pour avoir... Les bonnes protéines.

  • Speaker #1

    Tout ce qui est lentilles, quinoa, c'est de la protéine ?

  • Speaker #0

    Voilà, c'est de la protéine. Il faut toujours associer légumineuses et céréales ensemble pour avoir les 22 acides aminés, pour bien rentrer dans le système hormonal et dans nos muscles. Il faut vraiment les 22 acides aminés, comme il y a dans la viande, le poisson, les œufs, le tofu et le tempeh. Dans les céréales, il n'y en a que 9. Les légumineuses, il n'y en a que 11. C'est pour ça qu'on a de très mauvais exemples chez les végétariens. et moi-même je ne mange pas de viande, donc je sais ce que c'est, je ne blâme pas, mais il y a un vrai... permis de végétarien à avoir parce qu'on peut que avoir des carences si on ne sait pas comment bien manger en étant végétarien. Parce que normalement, on est omnivore. Donc, on peut très bien arrêter de manger la viande, mais il faut se renseigner et s'éduquer. Il ne faut pas rester juste manger des lentilles en pensant que ça va nous apporter du fer et des protéines. C'est archi faux. C'est archi, archi faux. Et du coup, on devient végétarien, on a l'impression qu'on va être en meilleure santé parce que ça ne fait plus celle-ci. Pas du tout ! Parce que là, j'ai beaucoup de végétariens et on a des troubles métaboliques, des troubles hormonaux, des problèmes digestifs. Je ne comprends pas. Pourtant, j'ai arrêté la viande. Ça m'a l'air un peu plus sain. Pas forcément.

  • Speaker #2

    Donc, on en a parlé de l'almana. Est-ce que tu as une petite recette pour le mois de novembre à nous confier ?

  • Speaker #0

    Petite recette gourmande, boisson. On a parlé des lattés. Moi, j'adore les lattés bienfaisants. J'appelle ça les lattés bienfaisants parce que je trouve que c'est un moyen ludique de pouvoir s'apporter des bienfaits à l'organisme. En plus, c'est bon. Et c'est vrai que le Golden Latte, le lait d'or, qui est d'origine indienne, c'est un lait qui est anti-inflammatoire, qui est très bon, autant pour le microbiote, pour les inflammations, pour les arthroses, pour la ménope, pour le système hormonal, SOPK, etc. C'est très très cool parce qu'on va retrouver dedans toujours lait végétal, comme ça on n'a pas d'intolérance ou quoi que ce soit, et c'est un bon petit lait végétal, amande ou coco. à l'intérieur on a rajouté de l'huile de coco pour rester dans la recette traditionnelle indienne. Pareil, on va rajouter curcuma anti-inflammatoire, gingembre hyper important avec le curcuma, parce que c'est grâce au gingembre qu'on va bien assimiler la curcumine, l'actif du curcuma. Moi, je ramène la cannelle à l'intérieur de ma recette. Alors, ce n'est pas tout le monde qui le fait, mais la cannelle, c'est un régulateur glycémique. Comme on disait tout à l'heure, ça peut être cool de jouer aussi sur son insuline. Ça régule la glycémie, ça évite les fringales, ça évite les ballonnements, etc. Il y a de vraies vertus avec la cannelle. Moi, j'aime beaucoup. Et si on veut quelque chose, une petite touche sucrée un petit peu gourmande, on peut rajouter du sucre de coco, qui a quand même un indice glycémique plus bas que les sucres industriels. Et comme ça, on reste avec une boisson qui va être riche, gourmande, qui va nous apporter des bienfaits. Et en vrai, pour un petit goûter, ça peut être sympa. Même pour un petit déj en accompagnant avec trois oeufs, avec un bon pain, un petit peu de beurre, etc. Moi, je trouve que c'est très cool.

  • Speaker #2

    Mais ça, même le matin, s'il y a un peu de sucre, ce n'est pas grave.

  • Speaker #0

    Bien sûr, aucun problème. L'essentiel, c'est quand on mange sucré, idéalement, ou qu'on boit sucré. C'est vrai que si on a la petite protéine à côté ou un repas, en fait notre corps va moins avoir d'impact au niveau de l'insuline si on mange un cookie ou une boisson extrêmement sucrée seule, où il n'y a rien qui va déguiser le sucre et du coup, ça va créer un pic de glucose dans notre sang, pic insuline, que si on mange ou qu'on boit une boisson comme un chai latté ou un golden latté sucré avec un petit déjeuner riche en protéines et en bon gras, avec un gramme de protéines par kilo de poids de corps, donc vraiment ce qu'on a besoin au niveau des protéines, et quand bien même, on a mangé assez de protéines à midi, une petite entrée avec des crudités, vinaigre de citron, huile d'olive, et un dessert, je ne sais pas, un petit gâteau avec un café ou un thé, etc. Ce n'est pas ça qui fait grossir. C'est de prendre le sucre seul qui va poser un petit peu problème au niveau de l'insuline et du glucose, mais votre estomac, lui, va faire le calcul de tout ce qu'il a ingéré au moment du repas. Donc si vous avez mangé équilibré et que vous craquez pour un cookie et du chocolat trempé dans le café, ce n'est pas quelque chose qui va poser problème si... Vous avez mangé, je vous dis n'importe quoi, je ne sais pas moi, un bon poulet rôti avec des haricots verts persillés, avec un petit beurre fondu par-dessus, une purée de patates douces, une entrée avec des carottes râpées, avec des noix, vinaigre de cidre, etc. Ce n'est pas les trois carrés de chocolat noir ou un cookie avec le café en fin de repas qui vont poser problème. Absolument pas.

  • Speaker #2

    Et souvent, on dit que même dans les régimes, plus on mange des fois et plus on n'est pas forcément obligé de... C'est parce qu'on a... Évidemment, si on ne mange plus rien, parce qu'on a fait quand même pas mal d'émissions sur justement les troubles alimentaires, forcément on va maigrir. Mais quand on fait des régimes, on n'est pas forcément obligé de maigrir si on mange sainement. Mais on peut aussi manger plus et réguler son poids.

  • Speaker #0

    Moi, j'ai plus des accompagnants que j'ai en consultation, beaucoup dans le sport, où on perd du poids parce qu'on mange plus. Parce que le corps, lui, il va essayer de calculer le fait que, OK, on est en sous-calorie, je suis en train de crever de faim, faisons des réserves. parce qu'en fait, je ne sais pas ce qui se passe à l'extérieur parce que c'est des organes, donc ils n'ont pas la notion de ce qui se passe. Donc, on va créer des réserves. Et c'est là où on a l'effet yo-yo où je ne comprends pas. Moins je mange et plus je grossis, je gonfle. Je fais la rétention d'eau, je suis pleine d'eau. Je ne comprends pas. Parce que le corps, en fait, il vous protège. Il se dit, mais enfin, attends, on ne boit plus. Il n'y a plus à manger. On se tape une soupe par jour de chou. Ça sort d'où ? OK, on va rétentionner parce qu'il y a la guerre, en fait. On est en post-guerre. Donc, faisons attention. Donc, plus on va donner les nutriments... Au quotidien, le corps ne va pas stocker parce qu'il sait que vous donnez les nutriments et les macronutriments qu'il a besoin chaque jour. Donc c'est ça qu'il faut comprendre. C'est pourquoi je prends du poids. C'est parce que le corps, il métabolise pas de la bonne manière. Peut-être qu'il y a une alimentation qui lui convient pas. Du coup, ça dérègle les hormones. Donc ça fait une réaction. Mais attention, c'est pas parce qu'on est en sous-alimentation qu'on va maigrir. Moi, franchement, je le vois. Et on les fait yo-yo. Garanti, parce qu'enfin, quand on ouvre les vannes, c'est là où le corps va se dire « Ah, ça y est, vite, récupérons tout ce qui se passe. Oh là là, elles mangent plus. Vite, vite, vite. On va garder parce qu'autant il y a la guerre qui va revenir. Donc faisons des réserves. »

  • Speaker #2

    Et combien on met de temps pour réguler tout ça ?

  • Speaker #0

    Pour pas chacun. Il y a des personnes, c'est très, très long. Il y a des métabolismes qui sont plus lents. Donc ça, il faut voir aussi au niveau des hormones. Il y a des métabolismes qui sont très rapides où on peut voir un changement en 15 jours. il y en a ça peut être sur des mois mais il faut comprendre que l'être humain comme le microbiote, ça a vraiment une empreinte digitale propre à soi, un corps est propre à soi, soyez doux envers vous, parce que plus vous êtes durs, plus vous allez vous fouetter, plus le corps va dire, ah ouais, t'es pas sympa ? Eh bien, vas-y. Vas-y, tout seul, là. Vas-y, va galérer tout seul. Eh bien, non. En fait, c'est pour ça qu'il faut être doux, il faut travailler en équipe, il faut vraiment s'accompagner dans la globalité, parce que s'il veut, il n'a pas envie de vous avancer, en fait. On ne met pas la carotte devant l'âne. À quoi bon ? Pourquoi faire ? T'as envie que je perde du poids ? Pourquoi ? Ça va m'apporter quoi, moi ? Rien du tout. Donc t'auras pas ce que tu veux. Donc, c'est une dualité qu'il y a. Donc, vraiment, meilleur ami, main dans la main, corps et esprit. Qu'est-ce que je m'apporte pour être en symbiose, pour être en bonne santé ?

  • Speaker #2

    Trop bien, on va prendre un rendez-vous,

  • Speaker #0

    je crois.

  • Speaker #2

    En tout cas, on arrive bientôt à la fin. Est-ce que tu as un petit mot de la fin ?

  • Speaker #0

    Petit mot de la fin, prenez soin de vous, quoi. Prenez soin de vous, c'est important. Vous ne pouvez pas demander à votre corps de rouler comme vous avez envie, sans vous lui apporter ce que lui, il a besoin. Soyez doux envers vous-même. La naturopathie, c'est cool. Ce n'est pas de la frustration, on n'est pas en train de se gaver de jus, de choucroute, de soupe de chou. C'est entièrement faux. Vous faites peut-être de la naturopathie sans même le savoir. Moi, je suis là vraiment avec tous les naturopathes, justement pour décrasser tout ça. On est dans l'innovation, il faut vivre avec son temps. Il y a les enjeux qui sont colossaux de prendre soin de soi parce que... Vous en parlez beaucoup, santé mentale, microbiote, tout le monde en parle, etc. C'est important, même autant pour soi, mais pour les générations futures aussi. Parce que plus on tombe malade, plus ces générations vont être plus malades aussi. Parce qu'on ne peut pas faire des enfants en bonne santé si nous-mêmes, on n'est pas en bonne santé. Donc rien qu'en conception, il faut être à fond microbiote, bon système immunitaire, bon système hormonal, je ne suis pas en carence, etc. pour être bon. pour que nos générations du futur, elles défoncent tout. Et qu'elles soient en forme et qu'elles fassent encore plus bouger les sols. Parce que je sais qu'il y en a quand même pas mal qui font bouger les choses. On compte beaucoup sur eux. C'est vrai que cette génération-là. Mais voilà, je pense que tout le monde est capable. On n'a pas besoin d'avoir des études de naturopathie pour mettre des choses en application. Comme je dis depuis tout à l'heure, franchement, petit déjeuner salé, petit golden latte, marcher un petit peu, s'étirer. Enfin, on reste sur des trucs qui sont vachement abordables. Et vraiment, j'essaie au maximum de motiver tous les auditeurs pour essayer de mettre le pied à l'étrier et de prendre soin d'eux parce que hyper important, on est la personne la plus importante de son vie, ça nous, rien n'est possible.

  • Speaker #2

    Merci pour tous ces conseils.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup Julie.

  • Speaker #0

    Merci à vous les filles.

  • Speaker #2

    Et les filles, à la semaine prochaine. Flamme des années 80.

  • Speaker #1

    Le podcast qui allume la femme.

Chapters

  • Introduction et présentation de Julie Pradine

    00:11

  • Le parcours personnel de Julie et son approche de la santé

    00:21

  • Comprendre la naturopathie et son rôle complémentaire

    00:45

  • L'importance du microbiote et son impact sur la santé

    01:50

  • Conseils pratiques pour une alimentation équilibrée

    05:01

  • Présentation de l'Almanach et conseils saisonniers

    09:50

  • Conseils pour l'hiver et la santé mentale

    11:06

  • Conclusion et message final de Julie

    39:44

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