Speaker #0Bonjour et bienvenue dans Beauté et Planète, le podcast où on explore une cosmétique plus consciente et engagée. Aujourd'hui, on voit les filtres solaires, ce qu'on ne vous dit pas et ce que vous devriez vraiment savoir. Bienvenue dans Beauté et Planète, le podcast de celles qui veulent prendre soin d'elles sans en faire trop, ni pour la peau, ni pour la planète. Deux fois par mois, je te parle d'ingrédients, de routines minimalistes, de cosmétiques bio et de réflexions engagées pour une beauté plus simple. plus consciente et profondément alignée. Je m'appelle Delphine, esthéticienne et fondatrice de Greenance, une marque végane et éco-responsable pensée pour les pauvres sensibles, les mamans pressées et toutes celles qui veulent ralentir sans culpabiliser. Des épisodes courts, concrets et doux pour une révolution beauté en douceur. L'été est là et déjà bien chaud et avec lui une question qui revient chaque année, quelle crème solaire choisir ? Bio, conventionnel, avec ou sans nanoparticules ? Dans cet épisode, je t'amène dans les coulisses des filtres solaires. Pas de panique, pas de discours culpabilisant, juste des faits et des pistes concrètes pour faire un choix éclairé et en conscience. Pour info, le marché mondial des solaires se porte très bien avec près de 15 milliards de dollars de chiffre d'affaires par an. Et il est prévu une croissance annuelle de 4 à 6% dans un futur proche. Alors pourquoi on a besoin d'une protection solaire ? Pour se protéger des rayons UV et de leurs effets. Bon, ça c'est sûr. Donc les UVA, eux, ils favorisent le vieillissement prématuré, c'est-à-dire qu'ils vont attaquer les fibres de soutien, qui sont le collagène et l'élastine, et on va perdre de l'hydratation et se flétrir, se marquer de rides profondes. Et la peau n'arrivera plus à réguler son hydratation à long terme. C'est pour ça qu'on voit souvent les accros du soleil avec une peau extrêmement ridée en vieillissant. Et bien sûr, c'est la cause numéro 1 des tâches pigmentaires. UVB, c'est les coups de soleil et le cancer. Alors oui, le soleil est bénéfique, parce qu'il favorise la synthèse de la vitamine D. Il est très bon aussi pour le moral, on ne va pas se mentir. Mais on ne plaisante pas avec l'exposition prolongée. Normalement, pour arriver à synthétiser la vitamine D, il faut environ une exposition régulière de 15 à 20 minutes par jour. Se protéger est un acte de soin, pas juste une tendance. Bon alors ok, mais qu'est-ce qu'on choisit alors ? Alors. Pour t'aider à faire le choix, il faut déjà savoir qu'il y a deux grandes familles de filtres. Premièrement, les filtres minéraux, oxyde de zinc, dioxyde de titane. Ils vont refléter les UV à la surface de la peau. Ils sont autorisés en bio, donc c'est principalement ces filtres que l'on retrouve en bio. Problème, il y a des textures épaisses, des traces blanches, pas toujours faciles à appliquer et pas toujours vraiment confortables en fonction de la formulation. Et puis on peut y retrouver en tout cas des nanoparticules. Pourquoi ? C'est juste pour améliorer la texture. Les nanoparticules sont interdites en bio à part dans les filtres solaires. Et d'ailleurs, il est obligatoire que ça soit noté dans la liste INCI. Exemple, titanium dioxyde entre crochets, il y aura écrit nano. Les filtres chimiques. Donc eux, ils absorbent les UV et les transforment en chaleur. Et ils sont efficaces environ 20 minutes après l'application. C'est-à-dire qu'on doit appliquer sa crème solaire 20 minutes avant d'aller se dorer la pilule. à la plage ou à la piscine. Les textures sont plus fluides, voire invisibles, mais certains sont suspectés d'être perturbateurs endocriniens ou toxiques pour l'environnement. Exemple, octocrylène, oxybenzone, octinoxate... C'est compliqué. On ne peut pas dire que ce soit parfait. Avant d'aller plus loin, je voudrais faire un petit point sur les nanoparticules. C'est quoi une nanoparticule ? Les nanoparticules sont des particules ultra fines mesurant moins de 100 nanomètres. Elles sont utilisées dans certains filtres minéraux pour rendre la crème plus fluide, plus transparente. Attention, il y a une controverse au niveau de l'inhalation, surtout quand on utilise un spray solaire. En fait, avec le spray, on peut inhaler de la crème solaire. C'est pourquoi, lorsque le produit contient des nanoparticules, il est très important de l'utiliser en tube de crème et non pas en spray. Je crois que c'est interdit d'avoir des nanoparticules dans les sprays. Il y a bien sûr un risque pour l'environnement marais, un impact sur les coraux et sur les organismes aquatiques. En cosmétique, les marques sont obligées d'indiquer « nano » dans la liste INKI, que ce soit en bio ou en conventionnel. Alors c'est quoi le plus efficace entre le conventionnel et le bio ? Souvent, les crèmes les plus protectrices ne sont pas bio. Et c'est vrai. Les solaires conventionnels utilisent des filtres chimiques de synthèse, souvent combinés pour couvrir les UVA, les UVB. de façon très performante, sans effet blanc et avec une très bonne résistance à l'eau. Ces filtres sont controversés. Certains sont perturbateurs, endocriniens suspectés, irritants ou nocifs pour l'environnement. Ils sont mal notés sur Yuka et autres applications, car ils contiennent aussi souvent des PEG, des silicones, des parfums allergisants, etc. Les crèmes bio sont-elles moins efficaces ? Non, pas forcément, mais elles sont plus techniques à formuler. Les filtres minéraux autorisés en bio, le dioxyde de titane et l'oxyde de zinc, sont moins couvrants et peuvent laisser un film blanc si mal formulé. Les crèmes bio... très bien notés sont souvent moins agréables à l'application. Textures plus épaisses, mais protègent très bien, si bien appliquées et bien dosées en filtre. Certaines marques bio améliorent la texture en utilisant des nanoparticules. Bon, alors on choisit quoi ? Et comment faire quand on veut protéger sa peau et la planète ? Il y a trois solutions. 1. Bien choisir dans le conventionnel. Certaines marques sont moins pires avec peu d'ingrédients polémiques. Sans parfum, sans oxybenzone, les produits... pour enfants par exemple sont très bons. 2. Choisir un solaire bio non nano même si la texture est moins glamour. 3. Varier les protections chapeau, t-shirt anti UV, éviter les heures les plus chaudes pour limiter la quantité de crème solaire nécessaire. Pour autant une bonne protection c'est aussi un produit qu'on applique en quantité suffisante et régulièrement et des études ont montré qu'il n'y a pas de diminution significative des coûts de soleil pas parce que les produits solaires sont inefficaces. Mais parce que les consommateurs ne réappliquent pas leur crème solaire. Souvent, on oublie et on se brûle la peau. Et aussi parce qu'on n'a pas de t-shirt anti-UV, pas de chapeau, etc. Tu l'as compris, il n'y a pas de réponse unique. Mais choisir en conscience, c'est déjà beaucoup. Si tu veux garder les idées clés, pense à enregistrer l'épisode ou à prendre une petite note. C'est une vraie base pour mieux choisir ta protection solaire. Et si ce sujet t'a intéressé, n'hésite pas à me laisser un avis ou à partager l'épisode à une amie qui hésite. dans le choix de sa crème solaire. J'espère que tu as apprécié l'écouter cet épisode et si tu aimes ce podcast et que tu veux le soutenir tu peux le noter, laisser un commentaire pour donner ton avis et le partager autour de toi. Et pense à t'abonner pour ne pas rater les nouveaux épisodes qui sortent deux fois par mois les jeudis.
