- Speaker #0
Hello les passionnés d'industrie et de RH, bon ce podcast je l'ai vraiment pensé pour vous. Et son objectif, c'est de vous partager des stratégies, des astuces et de l'actionnable pour redevenir l'industrie qui fait envie. Et moi, je suis Claire Tonaillot, je suis hôte du podcast et fondatrice de Be Wanted. Mon objectif, c'est de faire rayonner l'industrie, enfin surtout la vôtre. Je vous aide à élaborer des stratégies d'attractivité et de fidélisation des talents qui accompagnent la croissance de votre entreprise. Mais je ne suis pas seule à ce micro, puisque chaque mois, je reçois deux invités qui vous présentent chacun quatre thématiques et donc quatre épisodes. Alors, c'est un shot de bonne pratique et de benchmark que vous trouverez dans vos oreilles chaque lundi et jeudi. Allez, j'ai terminé, c'est parti pour l'épisode et bonne écoute ! Salut Anaïs ! Donc, la dernière fois qu'on s'est vues toutes les deux, enfin, qu'on s'est vues... en visio. Tu m'as dit c'est marrant, j'ai l'impression de te connaître. Bon forcément là je me suis dit ok on va bien s'entendre, on a des choses à se dire toutes les deux. Moi j'ai fait ma petite enquête, je t'ai aussi écouté deux trois fois, j'ai lu pas mal de tes articles, bon nombre de tes articles d'ailleurs donc forcément j'avais hâte d'en savoir plus. Je vais d'abord commencer par te poser trois questions, les trois questions habituelles d'introduction du podcast histoire de briser la glace s'il y avait besoin de la briser. Donc déjà, qu'est-ce qui t'anime ? Qu'est-ce qui te révolte et qu'est-ce qui te fait peur ?
- Speaker #1
Wow !
- Speaker #0
Déjà,
- Speaker #1
direct, les questions un peu existentielles. Qu'est-ce qui m'anime ? Plein de choses. Après, si je dois faire un lien avec la vie professionnelle, je vais dire... Moi, ce qui m'anime, c'est de transmettre des messages forts pour faire grandir, pour faire évoluer, et puis aussi pour... redorer, faire un peu briller un peu plus l'écosystème RH et recrutement. Donc tu vois, transmettre des messages forts, avoir un impact dans cet écosystème, c'est ça qui m'anime aujourd'hui. C'est chouette. C'est bien. Ouais,
- Speaker #0
c'est chouette.
- Speaker #1
C'est une révolte. Après, c'est pareil, il y a plein de choses. C'est dur d'en choisir une, mais je crois que peut-être le sujet qui me touche le plus, je pense que c'est tout ce qui relève des... Les inégalités sociales, c'est un sujet qui me touche assez par mon histoire personnelle. J'ai connu la précarité quand j'étais enfant, je l'ai connu aussi une fois adulte. Alors certes, aujourd'hui, je m'en suis sortie, j'ai changé de classe sociale, mais il y a toujours ces petits restes et ces petites révoltes au fond de moi qui fait qu'encore aujourd'hui, j'ai un peu de mal avec les discours du type quand on veut, on peut. où il suffit de traverser la route pour trouver du travail. Je trouve qu'il y a un côté culpabilisant pour les personnes qui vivent ça au quotidien et ça déresponsabilise pas mal la société qui a pourtant un rôle à jouer là-dedans. Donc ça, c'est vraiment un sujet qui me touche beaucoup et qui me révolte assez. Entre autres, il y a plein d'autres sujets, évidemment. Je vais te sortir le truc banal, la guerre, etc. Mais ça, ça me touche parce que c'est aussi mon histoire. Et après, tu avais une autre question, je l'ai oubliée. Je suis désolée, je suis une mauvaise élève.
- Speaker #0
Mais non, t'inquiète pas.
- Speaker #1
J'ai l'impression d'être en thérapie. Oh, salut.
- Speaker #0
Alors, c'est vous.
- Speaker #1
Qu'est-ce qui me fait peur ? Je pense que le truc qui me fait le plus peur, c'est pareil, c'est très lié à moi, à mon histoire et tout. Mais tu sais, des fois, il y a des gens qui disent... Moi, si on ne m'aime pas, je m'en fous. Ça ne m'atteint pas. Je suis comme je suis. On m'aime ou on ne m'aime pas. Ça ne change pas ma vie. Moi, c'est tout le contraire. En fait, j'ai toujours peur qu'on ne m'aime pas. J'ai connu un peu, tu sais, j'étais un peu le vilain petit canard quand j'étais enfant. Je pense que j'ai un peu ce syndrome de, tu sais, la peur de ne pas être aimée, d'être rejetée. Donc, c'est toujours là, constant. J'ai toujours peur de ce qu'on pense de moi. Et ça, ça me fait assez peur. En fait, c'est assez effrayant. Donc, voilà, là, tu avais vraiment la minute psycho, quoi.
- Speaker #0
Oui, mais tu sais, c'est marrant, je vois bien ce que tu veux dire.
- Speaker #1
Ça te parle ?
- Speaker #0
Un petit peu, un petit peu, un petit peu.
- Speaker #1
Je suis sûre que ça parle à plein de monde.
- Speaker #0
Oui, je crois que cette peur-là, après la question, c'est est-ce qu'on s'immobilise avec nos peurs ou pas, mais...
- Speaker #1
Oh là là, ça, c'est un vaste sujet.
- Speaker #0
Ouais, voilà, mais bon...
- Speaker #1
Je travaille en plein, c'est en plein dans le mille, là, je travaille en... Vraiment sur ça, mais c'est un travail qui est passionnant par contre. En vrai, on devrait tous faire une espèce d'introspection, on en aurait tous besoin, mais ce travail, il est passionnant, il est intéressant de se pencher sur soi-même et comprendre ce qui se cache derrière les peurs, pourquoi on en est là, qu'est-ce que je fais ensuite. C'est plutôt intéressant de se plonger comme ça à l'intérieur de soi-même.
- Speaker #0
Mais tous en thérapie, quoi. Je pense que vraiment.
- Speaker #1
C'est ce que je me dis souvent, qu'on aurait tous besoin de ce travail-là. Mais bon, après, chacun est libre de ses choix. Je trouve que c'est assez intéressant d'explorer ça.
- Speaker #0
Je suis d'accord. Tu sais qu'ici, on est sur le podcast L'Industrie qui fait envie. Qu'est-ce que... Spoiler !
- Speaker #1
Non, je croyais que j'étais ailleurs.
- Speaker #0
Ah, c'est vrai ? Désolée de te décevoir. Qu'est-ce que ça t'évoque, en tout cas, cette industrie qui fait envie ?
- Speaker #1
L'industrie qui fait envie ? Alors, moi, j'aime bien peut-être l'idée de prendre la question au sens large, l'industrie qui fait envie ou le monde du travail qui fait envie ou l'entreprise qui fait envie. Bon, moi, aujourd'hui, je suis à mon compte. C'est quand même des réflexions que j'ai assez souvent, parce que des fois, ça m'arrive quand j'ai des moments de flottement, comme ça, dans l'année, où je me dis, tiens, est-ce que je ne reviendrai pas salariée ? Et généralement, c'est là où j'arrive à me poser et me dire, quelles seraient mes attentes et mes envies si je devais à nouveau retourner en entreprise ? Et j'aime bien, je ne sais pas si ça te parlera, mais je pense que ça doit te parler. Tu connais Simon Sinek, ça te parle, Simon Sinek ? Star Trek,
- Speaker #0
ouais.
- Speaker #1
n'est-ce pas ? Et en fait, Simon Sinek, alors, pour une fois, ça va faire une petite variante. Je ne vais pas te parler du UI, mais d'un autre modèle qu'il défend à travers un livre, je ne sais pas si ça te parlera. C'est un livre qui s'appelle Infinite Game, que j'ai lu, je crois, il y a deux ans. Et en fait, il présente tout un modèle un peu différent, à la fois du business, du management, du monde de l'entreprise. C'est assez vaste, mais en fait, c'est assez facile de se le réapproprier et de... d'identifier un peu une espèce de culture d'entreprise qui pour moi serait la culture idéale si demain je devais retourner en entreprise. Et en fait, dans ce modèle, il y a effectivement le why, avec le fait de se réunir autour d'une mission, d'une juste cause, quelque chose qui nous mobilise. Donc déjà, ça c'est la première étape. Pour moi, ça c'est l'industrie qui fait envie. C'est de se sentir investie, impliquée, mobilisée par ce qu'on porte, ce qu'on défend, avoir un impact. Et après, tu as la notion de flexibilité, mais pas forcément comme on l'entend aujourd'hui à travers des dispositifs comme le télétravail, la semaine de quatre jours, etc. Mais vraiment une question d'état d'esprit, plutôt la flexibilité existentielle, c'est-à-dire admettre que rien n'est figé, le changement c'est constant. Et déjà une entreprise qui a compris ça, l'entreprise qui a compris qu'elle est en mouvement constant, déjà pour moi c'est un gros succès. parce que ça dénote des discours parfois du on fait toujours comme ça, et c'est comme ça, et ce n'est pas autrement Donc, j'aime bien cet état d'esprit-là. Et après, tu as trois piliers qui sont essentiels dans le modèle qu'il défend, Simon Sinek. Alors déjà, c'est le droit de partager ses idées, que je trouve être plutôt un basique. Ça, on arrive encore à le faire en entreprise en général. Mais tu as aussi deux notions que je trouve intéressantes, c'est le droit de se tromper. Tu vois... démocratiser le fait de faire des erreurs. C'est normal de faire des erreurs et personne t'en veut si tu en fais, c'est normal. Et tu as le droit de demander de l'aide. Et je trouve que c'est trois piliers hyper intéressants et essentiels qu'on devrait retrouver dans toute entreprise. En tout cas, moi, c'est l'entreprise qui me ferait envie, cette entreprise qui défendrait tous ces piliers-là.
- Speaker #0
Donc, je dois en déduire que pour l'instant, tu ne l'as pas trouvé ou tu ne la cherches pas.
- Speaker #1
Je ne la cherche pas spécialement. En revanche, j'aime bien tenter de l'apercevoir à travers mes clients. J'arrive à travers mes clients à percevoir quelques notions comme ça, assez intéressantes. J'ai beaucoup de chance parce que je travaille quand même avec des boîtes aujourd'hui qui sont très proches de ce modèle-là. Et tu vois, c'est un peu par procuration, je le vis moi aussi. Et puis j'ai fait aussi mon propre modèle avec moi toute seule ou aujourd'hui, avec moi-même en tout cas, j'applique ces préceptes.
- Speaker #0
Mais écoute, c'est important d'être aligné, tu as bien raison. Et puis comme quoi on attire les clients aussi qui nous ressemblent.
- Speaker #1
C'est vrai, ça j'en suis convaincue. Et c'est d'ailleurs aussi, on en parlera peut-être plus tard, mais c'est aussi ça la force de la création de contenu. C'est un des facteurs qui fait que.
- Speaker #0
Clairement. Je te laisse te présenter comme tu le souhaites. Tu es libre de dire ce que tu veux.
- Speaker #1
Dis tout ce que je veux là. Faut pas blanter. T'as pas peur de dire ce genre de phrases avec moi.
- Speaker #0
Je me sens embarquée. Non mais écoute, tu as cassé Blanc.
- Speaker #1
Non, c'est pas vrai. Je suis tellement genre, mais pas du tout. Comment me présenter ? Alors, déjà, pour résumer, moi j'aime bien dire que je suis une ancienne recruteuse devenue créatrice de contenu. Donc déjà, tu vois, ça dit tout en une phrase, mais au-delà de ça... Pour me présenter, j'ai travaillé une petite dizaine d'années dans le milieu de la formation, puis du recrutement. À la base, je suis originaire de Bordeaux et puis j'ai immigré vers Manchester il y a maintenant cinq ans. J'ai travaillé pour une grosse partie de mon temps en cabinet, notamment à Manchester, en cabinet RH. Et puis je me suis lancée à mon compte en 2021. J'ai exploré pas mal de choses avant de me poser plutôt l'aspect formation. et consulting avant de finalement mettre la main à la pâte et vraiment être actrice dans la création de contenu pour mes clients. Donc aujourd'hui, ce que je fais concrètement, c'est je prête ma plume, je prends la parole pour des acteurs et des solutions RH qui veulent devenir des références. Pour moi, l'enjeu, c'est ça, c'est de les accompagner pour devenir des références dans l'écosystème RH. Et ça, ça passe par le contenu. grâce à l'écrit avec des articles, des guides, des newsletters, du contenu pour les réseaux sociaux, entre autres, ou encore du format webinar ou live avec certains de mes clients. Donc voilà pour résumer, je crois que c'est clair, j'espère, tu vas me dire.
- Speaker #0
Bah écoute, c'est très clair, c'est parfait.
- Speaker #1
Ça va ? Bon, j'ai réussi mon pitch.
- Speaker #0
Tu es parfaite, Annelise. Je te propose qu'on commence, on attaque sur notre premier sujet. Aujourd'hui, moi, ce que je constate, c'est qu'il y a beaucoup d'industriels qui sont encore un peu timides sur les sujets de la communication, encore plus sur la création de contenu. Tu vois, il y a encore cet adage de vivons heureux, vivons cachés. Et toi, forcément, la création de contenu, c'est ton job. Tu es un peu la rockstar des contenus RH.
- Speaker #1
Ah ouais,
- Speaker #0
carrément. Mais tu es carrément une rockstar. En plus, je vois que tu as un portrait d'Amy Winehouse derrière. Donc voilà, on est dans le thème.
- Speaker #1
Oui,
- Speaker #0
tu vois. On est dans le thème. Alors, la question finalement principale et un peu l'angle de ce premier épisode, c'est est-ce que créer du contenu pour sa marque, qu'employeur quand on est une industrie c'est vraiment nécessaire et l'idée c'est vraiment d'aller un peu enlever les freins peut-être les clichés et surtout présenter ben voilà les opportunités que ça peut représenter de s'attaquer au sujet de la création de contenus est ce que c'est ok pour toi c'est parti allez go allez alors déjà il faut être influenceur pour créer du contenu
- Speaker #1
Alors, ce fameux mot influenceur, déjà il y a une question un peu sous-jacente, est-ce que c'est un gros mot ? Le terme influenceur, c'est vrai qu'il a tellement plein de connotations différentes. Je ne sais pas toi, même déjà quand tu penses à influenceur, tout de suite tu penses à quoi toi ?
- Speaker #0
Moi je pense à quoi ?
- Speaker #1
C'est horrible ce que je vais te dire,
- Speaker #0
je te préviens direct. Moi je pense plutôt à des canaux type Instagram et donc plutôt effectivement du lifestyle, plutôt je vis à Dubaï et je te présente ma vie de rêve quoi. Moi je suis carrément dans le cliché.
- Speaker #1
On est dans le cliché. Mais après tu sais je pense que c'est la perception de beaucoup de gens. Le mot influenceur il est quand même très connoté à ce que tu viens de décrire. Oui. Oui. Alors moi du coup j'ai la vision plus B2B, plus côté entreprise donc j'ai forcément une vision un peu différente mais comme toi moi aussi quand je pense influenceur je pense à Nabila, je pense à des personnes comme ça, des personnages et cette connotation Instagram aussi qui est très forte. Mais pour moi tu vois la question est-ce qu'il faut être influenceur pour créer du contenu, je pense qu'il faut... Peut-être pas prendre la question comme ça et pas nécessairement se dire, c'est pas est-ce qu'il faut être influenceur, mais plutôt avoir un but et se dire mon but. On peut jouer sur les mots, mais moi j'aime bien dire plutôt mon but c'est d'être vu comme une référence sur mon secteur, ou un influenceur sur mon secteur si on a envie d'employer ce mot. Je le vois plus comme une finalité, comme un but, plutôt qu'il faut être influenceur pour créer du contenu. Non, je pense que n'importe qui peut créer du contenu avec une ambition, effectivement, de devenir une référence dans son secteur. Tu vois un peu la différence de mécanique dans la phrase. Je pense que c'est plus une question de finalité et d'ambition. En tout cas, moi, c'est ce que je promets à mes clients quand je les accompagne. Je leur dis, l'objectif aujourd'hui, c'est de devenir une référence sur son marché avec le contenu.
- Speaker #0
Ok, très clair. Et tu penses que, qu'est-ce qui peut freiner, plutôt appliqué à l'environnement industriel, mais qu'est-ce qui peut freiner, justement, ces... ses prises de parole, qu'est-ce qui peut freiner, d'où viennent ces réticences finalement à communiquer, à créer du contenu. Et tu vois, moi je le vois chaque jour sur les clients que j'accompagne dans l'indice. Et toi, tu le perçois comment ?
- Speaker #1
Alors après, je pense que moi, ce que je perçois, c'est pas forcément que industrie, mais c'est très large, mais c'est très certainement applicable aussi à l'industrie. C'est que... Pour beaucoup, la création de contenu, on a parfois une tendance à se dire moi ça ne me concerne pas en particulier dans l'industrie où il y a un côté très technique, très sérieux, éloigné des codes, des réseaux sociaux, du marketing digital. Donc on peut facilement se dire moi je suis une industrie, ça ne me concerne pas, ce n'est pas mon milieu Et puis c'est peut-être aussi lié avec... Tu vois peut-être les clichés sur le secteur, se dire que l'industrie c'est pas quelque chose de sexy. Tu vois, il y a ce côté-là où on va peut-être se dire, ok la création de contenu c'est que pour les startups, le digital, tous ces secteurs-là. Mais en vrai, je pense que c'est une opportunité pour des entreprises, notamment dans l'industrie, parce que peu y vont. En tout cas, il y a un champ. Un boulevard assez large peut, ose y aller, surtout d'une manière un peu différente, qui changera des codes habituels que tu peux voir sur certaines industries. Je pense qu'après, on citera peut-être plus tard des exemples. Je pense que tu en as en tête. Mais tu as ça, tu as ce frein-là, vraiment très lié au secteur et à l'image que renvoie le secteur. Tu as peut-être aussi, moi, c'est ce que je vois parfois avec mes clients, c'est le manque de ressources internes. C'est quand même du travail, c'est conséquent. Pourquoi ? croiser souvent même des fonctions RH, où des fois c'est un peu entre le service marketing et les RH, on ne sait pas qui se charge de quoi pour créer du contenu marque employeur, et ça se renvoie à la balle, et puis finalement, personne ne le fait trop, et puis on manque de moyens et de ressources. Je pense, grosso modo, tu vois, je réfléchis un peu, mais je pense que c'est ça, les freins principaux qui peuvent intervenir sur ce secteur. Je ne sais pas ce que tu en penses, toi qui les côtoies tous les jours.
- Speaker #0
Ouais, moi je rajouterais à ça un peu cette, tu vois, cette culture assez ancrée de on peut pas communiquer sur nos process, nos procédés, sur notre marché parce que nos concurrents vont le voir ou nos clients vont voir ce qui est moins bien, tu vois ? Un peu aussi ce syndrome du bon élève, quoi, de il faut être parfait. Et j'ajouterais aussi un peu... La vision perf est très héroïste, tu vois ? C'est pas joliment dit, mais...
- Speaker #1
Non, mais je vois,
- Speaker #0
oui. Tu vois, l'orientation, on veut de la mesure. Et cette culture très technique de l'indus, culture ingé, tu vois ? Voilà, on est des pragmatiques. On cherche de la mesure, de la perf dans les actions. Et souvent, les sujets du marketing, de la... comme en général, tu vois, ben, forcément, on peut aller chercher de la mesure, etc. Mais, en tout cas, c'est pas ce qu'ils vont se dire de prime abord, tu vois. Et donc, quelque part, c'est un peu du temps perdu. C'est un peu... Pour parler un peu ce langage, c'est un peu des tâches à non-valeur ajoutée, tu vois. Donc ça, c'est souvent ce que je peux entendre. Et puis du côté plutôt collaborateur, au-delà de l'organisation vraiment individuelle, c'est effectivement forcément, mais ça tu dois l'entendre toi aussi, on n'a rien à raconter.
- Speaker #1
Ça, c'est la classique. J'ai rien à dire, j'ai rien d'intéressant à dire.
- Speaker #0
Exactement, j'ai rien d'intéressant à dire. Et puis quelque part, ça n'intéresse personne parce que comme tu l'as dit, c'est technique. Donc, tu vois, ouais, c'est...
- Speaker #1
Mais effectivement... Alors que justement, c'est aussi une opportunité, tu vois, de vulgariser, d'éduquer sur la partie technique. Et puis, tu vois, pour les discours comme ça, où des personnes me disent, moi, j'ai rien d'intéressant à dire, je leur dis souvent, mais en vrai, si. Déjà, commence par décrire ce que tu fais, dire ce que tu fais. Il y a de grandes chances pour que tes concurrents ne l'aient pas encore fait. Peut-être même qu'ils font des choses différemment et tu ne le sais pas. Mais ça, c'est un peu une croyance individuelle. C'est de s'imaginer que, bon, moi, j'ai rien d'intéressant à dire. Ça a déjà été dit de toute façon, tu vois. Donc, ça, c'est le frein assez classique.
- Speaker #0
On est carrément sur des croyances limitantes. Et après, tu vois, sur effectivement les industriels, il y a aussi ce côté de cette nécessité. en tout cas d'aller créer des nouvelles représentations parce que tu vois c'est une discussion que j'ai très souvent dans l'écosystème indus c'est en gros l'image un peu collective c'est vraiment bloqué un peu dans l'industrie des années 80 et et donc on entend souvent parler de l'industrie quand finalement ça va pas trop quoi donc donc à des périodes un peu plus complexes où il y a eu des gros plans sociaux par exemple tu vois donc on a du mal à se défaire de cette image et donc il ya besoin de représentation de se dire ben non en fait on n'a pas que des vieilles bécane poussiéreuse et hyper dangereuse tu vois donc par contre ouais là il ya une vraie nécessité et pour autant il n'y a pas non plus que des industries qui sont à la pointe de la technologie ultra moderne Et donc, voilà. En tout cas, je trouve qu'effectivement, ça manque de représentation, de rôle modèle aussi, qui prennent la parole, quoi. Justement pour dire, ben non, l'induce, c'est pas que ça. Mais bon, c'est toi qui es là pour parler, c'est pas moi. Non,
- Speaker #1
mais c'est ton podcast.
- Speaker #0
Ouais, t'as raison. Bon, ben en fait, c'est toi qui me poses des questions. Non, je rigole.
- Speaker #1
Mais non, mais ça me fait intéressant. Toi aussi, t'as des choses à dire.
- Speaker #0
et toi tu donnerais quoi ? Clairement une industrie qui se dit bon il faut vraiment que je bosse et qu'on soit actif sur le développement de notre marque employeur et donc on a défini nos objectifs comme tu l'as précisé on travaille notre stratégie quels arguments tu donnerais ? à ces boîtes-là pour leur dire, allez-y, là, il est temps de passer à la création de contenu.
- Speaker #1
Alors, des arguments, il y en a plein, mais déjà, le premier que j'aime bien citer, je ne sais pas si ça te parlera, est-ce que tu as déjà entendu parler de la règle des sept en marketing ? Ça te parle ou pas, cette règle des sept ? Non, ça ne te dit rien ? En fait, la... La règle des sept, c'est une règle en marketing qui nous dit qu'il faut au moins cette exposition à un produit ou à un service, enfin une publicité, un contenu sur un produit et un service, avant de passer à l'acte d'achat. Et en fait, ce que je trouve intéressant, notamment sur le sujet de la marque employeur, c'est de faire un parallèle entre nous en tant que consommateurs et nous en tant que candidats. Pour moi, aujourd'hui, il n'y a plus de barrière, il n'y a plus de limite. C'est-à-dire que les candidats, aujourd'hui, sont des consommateurs. On a tous bouleversé un peu notre usage, ne serait-ce que du smartphone, notre manière de consommer. Maintenant, avant d'aller à un resto, tu vas aller regarder des avis Google, tu vas aller peut-être sur Insta, regarder à quoi ressemblent les chambres d'un hôtel. On a tous ce comportement un peu de consommateur. On va chercher le contenu, on va le consulter. Avant de passer à l'acte d'achat, c'est les mêmes comportements qu'on observe côté candidat. Aujourd'hui, un candidat qui s'intéresse à une entreprise, il va aller chercher l'info, il va aller lire les avis des employés, il va aller voir ce que publie par exemple le RH de la boîte. Pour moi, en tout cas, la limite est très fine entre le comportement de consommateur et le comportement d'un candidat. Donc maintenant, quand c'est ça, si on part du principe qu'il y a cette règle en marketing qui nous dit au moins cette exposition, À partir de là, moi, en tant qu'entreprise, je devrais avoir cette réflexion de me dire Ok, donc il faut que je m'expose, il faut que je sois visible pour qu'effectivement un candidat, demain, soit convaincu que mon entreprise, elle est chouette et il a envie de la rejoindre. D'autres sujets à soulever, c'est qu'aujourd'hui, les clients, d'ailleurs, comme les candidats, ils sont déjà en ligne, ils sont déjà là. Donc, moi, ce que j'aime bien dire, c'est que, de toute façon, les candidats, ils vont venir chercher l'information, ils vont venir chercher le contenu. Donc, autant leur mettre déjà à disposition, l'avoir travaillé, l'avoir réfléchi et le diffuser sur, évidemment, les bons canaux qui correspondent à notre cible. Autant leur apporter les réponses. avant même qu'ils aillent les chercher en fait. Donc en s'exposant. Et puis après, je pense qu'il y a un autre argument intéressant, c'est une manière aussi de se démarquer de la concurrence, la concurrence qui n'est pas forcément là, qui n'est pas forcément visible. C'est ce que je disais tout à l'heure, pour beaucoup d'entreprises encore, sauf si on a des grandes lindus qui maîtrisent bien les codes de la communication et qui sont bien visibles. Je pense qu'il y a quand même matière à faire plein de choses pour se démarquer, pour se dénoter de sa concurrence. Ne serait-ce que... Aujourd'hui, j'aimerais bien voir un peu plus de contenu qui éduque sur les métiers en général, même pas que pour l'industrie, mais il y a ce besoin d'éduquer, d'informer aussi les jeunes de l'école sur à quoi ressemble le métier dans tel secteur. Il y a vraiment une sorte de mission. Ça, c'est un autre argument que j'aime bien, mais il y a un peu un côté... J'ai une mission aussi, c'est de... Promouvoir les métiers de mon entreprise, les métiers de mon secteur. Pour moi, ça, c'est un argument hyper important, même si ce n'est pas forcément le truc le plus vendeur. Mais je me dis, pour quelqu'un qui aime son secteur, qui le chérit, qui a envie d'attirer les gens, qui veut donner envie aux gens de le rejoindre, éduquez, éduquez l'audience. Apprenez-leur à quoi ressemblent les métiers dans votre entreprise. Donc, je n'ai pas compté, mais je pense qu'on a plus de trois arguments là. C'est déjà pas mal. En vrai,
- Speaker #0
3 ou 5 ou 10, je prenais, t'inquiète pas.
- Speaker #1
J'ai pas compté.
- Speaker #0
Mais concrètement, tu commences par quoi ? Je veux dire, on y va, allez, c'est parti. On fait un premier post, on fait un premier article. Comment ? Est-ce qu'on bosse pas un peu sa stratégie avant ? Qui est-ce qu'on embarque ? C'est quoi tes tips là-dessus ?
- Speaker #1
Il y a plein, tu as déjà soulevé plein d'éléments. Déjà pour moi la base, quand on se dit, ok, on a conscience qu'il faut être présent, visible sur le net, sur les réseaux ou ailleurs. Première étape c'est se pencher sur l'interne. Il y a vraiment tout un travail à faire à l'interne, pour moi c'est la priorité. de toute façon, sur les questions de marque employeur, c'est déjà, on en est où ? On en est où avec nos collaborateurs ?
- Speaker #0
C'est moi qui vais te le contredire.
- Speaker #1
Donc ça, ça va te parler. Moi, ce que je conseille toujours, c'est faire un audit, se pencher sur l'interne, où est-ce qu'on en est ? Pour moi, c'est ça la priorité. Quelle est notre culture ? Quelle est notre proposition de valeur ? Tu vois, il y a des petits exercices comme ça que moi, j'aime bien faire. Alors, je le faisais plus avant, quand j'étais plus dans une posture de... de formation maintenant c'est moi qui crée le contenu donc je suis moins amené à mettre les mains dans le dans ce genre de démarche d'audit c'était plus ta partie ou la partie de gens comme je parle nos douanes que tu connais très bien mais des petits exercices comme ça tu vois ne serait ce que mettre à plat la culture tu voyais un atelier que j'aime bien c'est le jeu pas si ça te parle c'est le world café
- Speaker #0
Ça consiste à réunir des personnes. L'idée, c'est de mixer un maximum de personnes de services différents, les réunir dans une pièce, mettre des affiches à différents endroits. Et tu vois, sur le sujet de la culture d'entreprise, on peut se dire, sur une affiche, on va écrire le mot histoire sur une affiche, on va écrire le mot valeur sur l'autre, le mot vision et sur la dernière, on va mettre le mot environnement de travail Et en fait, on va créer des petits groupes, mixer les gens et leur dire, Ok, vous allez faire le tour de chaque table. Et à chaque fois, une équipe va écrire pour elle quelles sont les valeurs de l'entreprise. Donc, une première équipe va écrire les valeurs, pendant que l'autre est en train d'écrire à quoi ressemble l'environnement de travail chez nous. Après, les gens vont tourner d'une table à l'autre. Et à chaque fois, on va masquer les réponses des précédentes équipes. Et à la fin, on va découvrir tout ce que chacun a rempli sur ses affiches, croiser les idées. et vraiment avoir une vision honnête et claire de ce que pensent les personnes de l'entreprise, comment elles la perçoivent à travers ses valeurs, sa vision, son histoire aussi, et son environnement, ce qu'elle propose en termes d'environnement de travail, ça peut comprendre le management, les actions QVT, etc. Déjà, ça c'est un travail hyper intéressant à faire, parce qu'une fois que tu as fait ça, déjà tu as plein de matière à créer du contenu, parce que là déjà, rien qu'en partant de ça, de ces résultats-là, là, tu es capable de dire, OK, les valeurs de mon entreprise aujourd'hui, c'est la solidarité. On en a parlé tous ensemble parce qu'après, l'idée, c'est discuter tous ensemble et se dire, OK, on a la valeur solidarité, c'est beau sur le papier, mais selon vous, dites-nous comment elle s'actionne, cette valeur. La valeur solidarité dans notre entreprise, c'est quoi ? Donc là, un salarié va dire, la valeur solidarité, elle s'exprime, moi je le vois au quotidien, quand des fois j'arrive à la fin de journée et que je n'ai pas fini de faire ce que j'avais à faire, et que j'ai toujours des collègues ou un manager qui vient, qui m'aide à terminer ma tâche, ça c'est de la solidarité, voilà comment ça s'active, et c'est quelque chose qu'on retrouve partout dans l'entreprise. Donc une fois que tu as fait tout ce travail de mise à plat, déjà ça, ça donne une première matière. à créer du contenu derrière. Parce qu'à partir de là, tu peux imaginer plein de contenus différents pour parler de la culture de l'entreprise. Ça, c'est un premier pilier. Et après, tu as un exercice tout bête aussi, c'est le SWOT. Le SWOT, c'est l'exercice très classique. Moi, j'aime bien l'appliquer au service RH parce que je trouve ça intéressant de se dire OK, aujourd'hui, à l'interne, quelles sont nos forces, quelles sont nos faiblesses ? Ça va permettre de mettre à plat OK, quelles sont nos forces et sur quoi on peut communiquer, sur quoi on est bon ? nos faiblesses sur qu'on peut s'améliorer puis peut-être que parmi les faiblesses il ya peut-être des choses qu'on peut aussi oser mettre en évidence tu vois je pense à une entreprise alors paix à son âme ça n'existe plus ça a été racheté par je crois à l'INEA, mais il y avait les magasins Zodio avant, je ne sais pas si ça te parle. Il y a encore deux, trois ans, la marque Zodio avait son site carrière. Et sur son site carrière, elle disait, on n'est pas encore bon sur l'index de parité homme-femme, mais on y travaille et voilà ce qu'on est en train de faire pour rétablir notre index de parité homme-femme. Tu vois, ne serait-ce que ça, moi, si je suis candidat et que je vois ça, je me dis, waouh, bonjour à la transparence, quoi. Ce n'est pas du bullshit, ils osent dire qu'ils ne sont pas bons et qu'ils travaillent dessus. Donc des fois, parler de ses faiblesses... Pour moi, ça a du bon et c'est même ça qui va amener à se différencier. Et après, sur le volet externe, identifier quelles sont les opportunités, ça permet de définir des sujets qui peuvent être des sujets qui vont permettre derrière de se dire Ok, on peut créer du contenu pour parler de ça puisque c'est un sujet dans les tendances. Je pense à l'IA, des sujets comme ça, l'IA à l'industrie aussi. Et puis, quelles sont les menaces ? Là, carrément, tu te dis Ok, on en est où ? On peut remarcher, c'est quoi qui est dangereux pour nous ? Qu'est-ce qu'on peut faire de mieux, de différent ? Qu'est-ce qui peut nous tomber dessus ? Il y a tout ce travail d'introspection. Tu vas en parler d'introspection personnelle en intro. Là, il y a une véritable introspection à faire à l'échelle de l'entreprise. Et vraiment, le mot d'ordre pour moi, c'est impliquer tout le monde. Si tu impliques tout le monde dès cette première étape, tu auras beaucoup plus de facilité derrière à les impliquer pour participer à la création du contenu, voire même à sa diffusion et à sa promotion après. Donc ça, pour moi, c'est vraiment le point de départ. J'ai déjà vu des entreprises qui me sollicitaient, qui me disaient on veut créer du contenu, on voudrait faire ça, ça, ça Mais moi, je leur disais ok, mais attendez, d'abord, on va discuter ensemble. Moi, j'ai besoin de savoir qui vous êtes, ce que vous faites, comment vous le faites, etc. Avant de nous plonger. Pour moi, c'est vraiment l'étape numéro une, c'est ça.
- Speaker #1
Oui, oui, hyper important que ça colle effectivement à l'identité de l'entreprise, que ce soit authentique. et surtout que ce que l'on va dire soit bien opérant et soit bien le reflet de demain je suis candidat, j'intègre et je n'ai pas de surprise enfin j'ai toujours des surprises mais je veux dire en tout cas elles sont plutôt bonnes et ce n'est pas sur la base d'une idée fausse qui a été diffusée et tu vois sur le point que tu disais parler aussi de ses faiblesses toutes ces... de ces projets en cours d'amélioration. Moi, je trouve ça aussi hyper puissant, sous réserve, que ce soit... Sincère, toujours pareil, et qu'on ne dise pas juste qu'on est en train de faire ça, alors qu'effectivement, ce n'est pas le cas. Et ce qui est intéressant dans cette démarche, c'est le bulletin public qui peut être fait, tu vois. Parce que pour le coup, c'est hyper intéressant de se projeter dans les stratégies, dans les raisons pour lesquelles on a travaillé sur ce sujet-là. Et je trouve ça très fédérateur. et pour le coup engageant. Enfin tu vois je trouve que c'est transformé en authenticité, un point voilà un peu de faiblesse. Ok on n'est pas bon là dessus mais on va faire mieux et c'est un moyen aussi de s'engager je trouve tu vois de communiquer là dessus c'est aussi un moyen de s'engager.
- Speaker #0
C'est un double intérêt mais de toute façon pour moi c'est ça la finalité une bonne communication c'est une communication authentique alors après c'est un mot un peu peu. Comme le mot bienveillance, on l'utilise à toutes les sauces. Mais moi, j'y crois naïvement. Pour moi, une bonne communication, c'est vraiment celle qui est alignée avec ce que l'on est, ce que l'on fait. Et pour qu'elle soit efficace, ensuite, il faut qu'elle soit alignée aussi aux préoccupations de notre cible. Il faut trouver un juste équilibre entre l'émetteur et le récepteur, oui. Je pense que c'est ça. Une entreprise qui a compris ça, déjà, elle a déjà fait le plus gros du travail.
- Speaker #1
Et j'ai une question, est-ce qu'il y a des entreprises ou des industries qui ne devraient pas ou qui n'ont pas besoin de publier du contenu ?
- Speaker #0
Bah, je veux dire, à part si t'es Google, mais même Google publie du contenu, tu vois ? Enfin, je veux dire, celles qui n'en ont pas besoin, lesquelles sont-elles ? C'est les géants, les grands, quoi. Tu vois ce que je veux dire ?
- Speaker #1
Ouais.
- Speaker #0
parce qu'ils bénéficient déjà d'une notoriété tellement grande et encore même pas, parce que ces boîtes-là, elles ont des services marketing, elles ont des services com, tout est réfléchi, tout est travaillé. Donc, je pense que ce n'est pas nécessairement un besoin, parce qu'après tout, les entreprises font ce qu'elles veulent. L'entreprise qui ne veut pas et qui est très bien dans ses chaussettes et qui se dit, non, moi, je n'en ai pas besoin, les candidats, ils rentrent tout seuls, les collaborateurs, ils sont fidélisés. Tout se passe bien dans le meilleur des mondes, tu vois, il n'y a pas forcément d'enjeu derrière. Mais à partir du moment où, je crois que toutes les entreprises connaissent ça, mais à partir du moment où tu as ces questionnements-là qui tombent de Ah, on a besoin peut-être davantage fidéliser, on a besoin d'être plus attirant aux yeux des candidats, même côté client, on a des efforts à faire parce qu'on finalement tous se croise. Aujourd'hui, moi ce que j'aime bien dire, c'est que marque commerciale et marque employeur, Même combat. Aujourd'hui, un client, il va être attentif à la marque employeur. Je ne sais pas si tu as suivi ces actus-là, mais il n'y a pas si longtemps, il y a une marque, je ne vais pas la citer, mais qui a fait un bad buzz à travers une annonce qui n'était pas clean. C'est une solution de paiement en ligne. L'annonce n'était pas clean du tout, avec de la discrimination, etc. Ça a fait un bad buzz, ça a été balancé sur... justement, balance ton agency sur Instagram, derrière, ils ont perdu des clients. Parce que les clients sont sensibles à ça, et ça marche dans le sens inverse aussi. Aujourd'hui, les candidats vont être attentifs à la qualité d'un service ou d'un produit avant de postuler dans une entreprise. Donc, pour moi, on en revient tout à l'heure à ce que je disais, la limite est très fine entre consommateurs et candidats, tout comme la limite est très fine entre marques employeurs et marques commerciales, ce sont les mêmes enjeux. Donc à partir du moment où on vend quelque chose et qu'on a besoin de communiquer sur ce qu'on vend, pour moi il y a aussi une nécessité de communiquer sur ce qu'on fait et comment on gère nos équipes, et voilà, tu vois, comment on recrute, etc.
- Speaker #1
Tu vois, si je te posais cette question-là, je pense à... Sur mon bassin, on a des petites industries sous-traitants. de grands donneurs d'ordre avec une implantation très locale, très territoriale, etc. C'est souvent un des freins, en fait. Oui, mais tu sais, nous, pourquoi on serait présents sur les réseaux ? Alors qu'en vrai, on met une annonce à la boulangerie, on a des gens qui viennent chez nous, et puis on vend à nos clients qui sont dans la même zone industrielle. Après, ce à quoi je leur réponds souvent, peut-être aujourd'hui, ce n'est pas forcément une nécessité. Exactement,
- Speaker #0
j'avais fait peur.
- Speaker #1
Mais quid de demain, quoi ?
- Speaker #0
tu sais je te dirais un truc la semaine dernière je discutais avec un consultant recrutement que tu connais très bien d'ailleurs c'est Sébastien il y a deux semaines je crois quelque chose comme ça parce qu'il postait plus du tout sur LinkedIn depuis quelques temps et on a discuté et il me dit oui je poste plus parce que franchement au niveau business ça déroule quoi j'ai pas besoin de mettre du contenu sur LinkedIn tout se passe bien et là je lui ai posé la question je me suis dit Qu'est-ce qui se passe si demain ça ne va pas ? Parce qu'une stratégie de contenu, c'est du long terme. Ça se construit sur du long terme et ça prend du temps, etc. Ce qui fait que peut-être que l'erreur que peuvent faire ces entreprises, c'est de se dire j'en ai pas besoin, tout va bien maintenant Oui, mais quand demain il y aura une crise ou je ne sais quoi, ça ne va pas se construire en deux jours, une stratégie de contenu. C'est quelque chose qui s'anticipe, qui se travaille sur le long terme. Donc autant prendre le train. temps qui fonctionne bien pour éviter le déraillement et de se retrouver avec le train cassé et se dire mince, si j'avais anticipé, j'avais une voix toute propre, ça ne veut rien dire cette métaphore, mais bon, bref. Tu as compris ? J'ai compris l'idée.
- Speaker #1
Moi, je te suis, tu sais,
- Speaker #0
je suis bon public,
- Speaker #1
moi, je suis là,
- Speaker #0
je te suis. J'ai tenté un truc, mais non, j'ai senti, non, attends, ça va pas, ça ne me va pas. Moi, je te suis,
- Speaker #1
pas de problème,
- Speaker #0
je suis là, je te suis. Ça s'anticipe en tout cas.
- Speaker #1
Ouais, ok. Est-ce que tu vois quelque chose à rajouter sur ce sujet-là ? Moi je pense qu'on a pas mal... Bon après, entre nous on peut en parler des heures évidemment, mais je vois qu'on est déjà à 40 minutes.
- Speaker #0
On a encore plein de choses à dire.
- Speaker #1
Oh ouais, on a...
- Speaker #0
Non, je pense que c'est déjà pas mal. Il y a quand même pas mal de choses. Je trouve que c'est intéressant parce que ça a permis, tu vois, de se dire, OK, par quoi je commence ? C'est quoi les bases ? Et pour moi, déjà, acquérir les bases, c'est déjà le meilleur point de départ pour après, effectivement, vraiment prendre le tour au par les cornes et se dire, OK, j'y vais. Maintenant, je sais par quoi je commence, quoi. Bon, maintenant, on est bien. On n'est pas mal. Il n'y a plus qu'à.
- Speaker #1
Donc, dans vos oreilles, peut-être poser vos objectifs sur le papier. commencez par un SWOT, questionnez vos collaborateurs sur ce qu'ils vivent, sur leur quotidien, sur cette fameuse culture d'entreprise. Et puis déjà, vous avez un petit peu de boulot. Et puis si vous êtes en galère, vous appelez Anaïs et vous m'appelez moi.
- Speaker #0
Allez.
- Speaker #1
Mais bon, ce que je te propose, c'est qu'on se retrouve sur jeudi prochain, sur le deuxième épisode. Et sur ce deuxième épisode, on va vraiment faire un focus sur LinkedIn, comment on recrute et est-ce que c'est vraiment un outil pour recruter. Donc, merci Anaïs et puis à jeudi.
- Speaker #0
Merci à toi. Salut.
- Speaker #1
Et oui, nous voilà déjà à la fin de l'épisode, mais merci de nous avoir écoutés. C'était Claire Tenayo, fondatrice de Be Wanted. Si l'épisode vous a plu, on se retrouve jeudi pour l'épisode numéro 2. En attendant, n'oubliez pas... de vous abonner sur Spotify et surtout la meilleure façon de soutenir le podcast c'est de laisser un avis 5 étoiles à bientôt