Speaker #0Si tu as envie d'apprendre à prendre plus de recul quand il s'agit d'aborder tes problèmes, si tu sens que tu as tendance à foncer droit devant, tête dans le guidon dès qu'il y a des choses à régler dans ta vie, cet épisode est pour toi. Nous allons voir neuf questions puissantes à te poser quand il s'agit d'aborder tes problèmes. D'ailleurs, pour te simplifier l'écoute, j'ai fait un petit résumé de ces neuf questions pour toi. tu les retrouveras dans les notes de cet épisode. Donc, tu peux te mettre en pleine écoute les neuf questions t 'attendent dans les notes. Welcome dans les bienvAillantes, ce petit coin du monde qui est le nôtre, un endroit où nous, femmes pleines d'ambition et mamans au grand cœur, venons échanger, s'inspirer et grandir ensemble. Moi, c'est Rozenn, coach certifiée spécialisée dans l'accompagnement de l'équilibre de vie des femmes. Je suis ta compagne de route sur ce chemin, parfois chaotique, mais ô combien enrichissant quand on veut marier nos rêves professionnels, personnels et nos joies familiales. Hello, j'espère que tu vas bien. Aujourd'hui, on clôture cette série sur "comment ne plus se laisser submerger par ses problèmes" avec ce quatrième épisode. Et je vais te proposer dans cet épisode neuf questions puissantes qui vont t'aider à déboulonner tous tes problèmes. L'objectif avec ces neuf questions, c'est de prendre un pas de recul avant de prendre sur soi et d'aborder un problème. Parce que très souvent, on est bien sûr très courageuse, bien sûr on a envie d'aider. Et on est surtout habituée à se positionner d'une certaine manière face aux difficultés ou aux problèmes. Et en fait, on ne se pose pas les bonnes questions. Donc, le but de revoir avec toi ces neuf questions puissantes, c'est de permettre de t'éclairer, d'avoir la bonne posture face à tes problèmes et aussi de prendre les choses avec leur juste gravité. J'espère que tout ça t'a rendue bien curieuse. Et donc, sans attendre, les voici. La première question, c'est est-ce que c'est mon problème ? Ça peut paraître bête, mais je t'assure, regarde le nombre de choses que tu prends en charge dans ta vie alors que ce n'est pas exactement tes affaires. Et ça, ça nous concerne particulièrement quand il s'agit des problèmes des gens qu'on aime. Notre mari, nos enfants, parce qu'on les aime, parce qu'on aime prendre en charge, parce qu'on aime prendre soin d'eux, aussi parce que quelquefois on veut leur épargner une douleur, une difficulté, alors on prend le problème. Mais il y a une réalité, c'est que le problème de ton mari, Le problème de ton enfant, c'est son problème. Alors, bien évidemment, je mets des petits guillemets en fonction de l'âge de ton enfant. Mais à partir d'un certain âge, ton enfant qui revient de l'école avec un souci, une difficulté qu'il a eue avec un camarade, tu peux l'aider, tu peux le soutenir, mais peut-être que ce n'est pas directement ton problème. Et de respecter que c'est le problème de ton enfant et pas le tien, c'est déjà l'aider lui. C'est te soulager toi à ne pas prendre sur tes épaules tous les problèmes de la terre. Et c'est améliorer aussi votre relation parce que si tu vois un peu plus loin, si ton enfant est ado, il n'a absolument pas envie d'une mère qui vient régler ses problèmes à sa place. Mais c'est vrai aussi par exemple avec tes collègues. Quelquefois, tes collègues ont un problème. Tu peux être à l'écoute, tu peux les soutenir, tu peux les aider s'ils demandent de l'aide, mais vraiment, ce n'est pas une bonne idée de prendre en charge spontanément le problème alors que ce n'est pas directement tes affaires et ton problème. Donc, cette première question, est-ce que c'est mon problème ? C'est une manière d'avoir la bonne posture et cette bonne posture n'est pas forcément de résoudre le problème toi directement. La deuxième question, c'est est-ce que je peux agir ? Parce que plein de fois, on se fait du souci, on gamberge, on veut résoudre des trucs sur lesquels on ne peut pas agir. Par exemple ? Moi, je me souviens de vacances, on devait partir à Ibiza et ma fille, la veille du départ, a déclaré la varicelle. À un moment donné, c'est tout. Les vacances sont annulées, ma fille fait la varicelle, on va rester à la maison. Il n'y a plus à gamberger tellement sur le problème. Ou bien, il y a quelque chose qui casse chez toi et vous n'avez pas les sous à ce moment-là. C'est tout, on ne peut pas agir. Il y a d'ailleurs un proverbe tibétain qui résume ça très bien. Il dit, "si le problème a une solution. Il ne sert à rien de s'inquiéter, mais s'il n'en a pas, alors s'inquiéter ne change rien". Et c'est vraiment l'idée derrière cette question, est-ce que je peux agir ? Et de savoir lâcher quand on ne peut pas agir. Et bien sûr d'agir quand on le peut. La troisième question, c'est est-ce que je veux agir ? Alors ça paraît peut-être bizarre comme ça et c'est peut-être très très loin de ton monde, mais je t'assure que quelquefois c'est tout à fait ok de ne rien faire. C'est ok de ne pas forcément résoudre tous nos problèmes. C'est ok. de laisser tomber. Alors je sais que quelquefois on a nos valeurs qui vont nous dire que c'est pas acceptable de lâcher ou de laisser aller. C'est vrai, mais je pense que l'intelligence et la flexibilité, c'est de savoir reconsidérer aussi nos valeurs selon les contextes. Par exemple, tu peux avoir un conflit avec une entreprise que tu as quittée et décider, même si la situation était très injuste, de ne pas aller aux prud'hommes. Parce que c'est ton choix, parce que tu décides de ne pas agir. Et c'est OK. Si c'est OK pour toi, si c'est ce qu'il y a de mieux, alors tout va bien. Sur un exemple plus léger, j'habite dans le sud, c'est très difficile d'avoir un gazon. On a fait en plus quelques travaux à l'extérieur. honnêtement pendant très longtemps mon extérieur c'était extrêmement moche. Ma pelouse ressemblait plus à de la savane et encore vraiment une savane très très laide et j'aurais pu rentrer tous les jours chez moi en me disant "ah c'est moche, ah vraiment il faut que je fasse mon jardin ah il faut qu'on fasse quelque chose là-dessus" mais non! parce que, à ce moment-là, moi j'ai décidé de ne pas agir. D'agir un jour, plus tard, très tard. En tout cas je l'ai sorti de ma zone de préoccupation. Donc, c'est extrêmement intéressant de te demander, mais est-ce que je veux vraiment agir ? La quatrième question, qui est d'ailleurs très en lien avec celle que je viens de te proposer, c'est et si je ne fais rien ? Et si je ne fais rien ? est une question très puissante. Parce que ça va venir contredire et questionner tous les "il faut que je gère", "je dois faire ça". Et plus tu as d'options dans ta vie, plus tu as des possibilités, moins tu es coincée dans "il faut, je dois". Et plus tu vas te sentir responsable, te sentir puissante, te sentir libre de faire ce que tu veux et dois faire. Et ça, c'est hyper important. Donc, ouvrir cette question et ce dialogue avec toi-même. Et si je ne fais rien, qu'est-ce qui se passe ? Quelles sont les conséquences ? Est-ce que c'est si grave ? C'est grave pour qui ? Et c'est vraiment intéressant de se poser les questions avant de foncer dans la résolution de problème, parce que cette perspective-là, elle nous donne de la respiration. Elle nous permet d'aborder les choses. de la manière la plus juste pour nous. La cinquième question, c'est Est-ce que j'y penserai encore dans cinq ans ? Alors ça, c'est vraiment une excellente question pour les angoissées, parce que ça aide à relativiser. Cette question, elle, toute seule, en 30 secondes, elle aide à se rendre compte de la réelle gravité des choses. Et ça, c'est super précieux. La sixième question, c'est Combien de temps ai-je pour résoudre ce problème ? Ça, c'est une très bonne question. Elle est très en lien, d'ailleurs. avec la boîte à problèmes dont je t'ai parlé dans l'épisode 8. C'est une question qui est puissante parce qu'elle permet de sortir de l'urgence. L'urgence émotionnelle, on l'a vu quelquefois, on apprend quelque chose et ça nous met tout en émoi. On peut sortir de cette urgence émotionnelle et on peut aussi sortir de cette urgence d'action. Une fois qu'on s'est posé cette question, combien de temps ai-je pour résoudre le problème ? Tout d'un coup, c'est un horizon qui s'ouvre. C'est diverses options qui s'ouvrent. Et ça, ça permet de mieux aborder les problèmes ensuite. La septième question est un classique en coaching. C'est, quelles sont tes options ? Et quand tu en as déterminé quelques-unes, de continuer de te demander : "mais encore". Tu peux même aller plus loin en te demandant, "et si j'avais une baguette magique ? Et si tout était possible ?" Encore une fois, plus tu as d'options, plus tu as de choix, plus tes problèmes paraissent accessibles, réglables et paraissent plus légers. Donc cette question, quelles sont mes options encore et encore ? C'est une question en or. La huitième question, c'est qui peut m'aider ? Qui peut être un soutien ou un guide ? Alors, peut-être qu'elle paraît évidente comme ça, alors que tu es détendue en train de m'écouter. Mais la réalité, c'est que quand on est en mode stress, quand on est en mode truc qui vient de nous tomber dessus ou souci du quotidien, on est souvent enfermée dans ce qui nous arrive. On se coupe des autres. Et c'est pour ça que cette question, elle est intéressante. Parce que souvent, r""ien que d'ouvrir de ce côté-là sur qui peut nous aider, ça nous aide à trouver des solutions qui sont au final beaucoup plus faciles et en même temps beaucoup plus agréables. Parce que résoudre des soucis ensemble, c'est quand même tellement plus chouette. Et puis, on se rend compte que l'être humain aime beaucoup en général aider et soutenir les autres. Donc, j'aime bien cette question. Pour moi, c'est un super joker à dégainer et qui aide vraiment à aborder les choses d'une manière beaucoup plus agréable et beaucoup plus ouverte. Et enfin, la neuvième question, c'est probablement celle que je préfère, qui a été pour moi la plus difficile aussi, parce que j'étais le type de personne qui réfléchissait beaucoup, beaucoup, tout le temps d'ailleurs, habituée à over-réfléchir. Et cette question, c'est qu'est-ce que je décide ? Je ne sais pas si c'est pareil pour toi, mais moi, j'étais capable de réfléchir hyper longtemps sur est-ce que c'est la bonne décision ? Est-ce que j'ai bien pesé le pour et le contre ?" A peser un temps incroyable à réfléchir à tout, à toutes les options. à faire des plus et des moins et à tourner dans tous les sens ces problèmes. Mais quelquefois, il n'y a pas de bonne solution. Il n'y en a pas. Il y a juste des solutions. Et il y a surtout celle que tu vas prendre, celles que tu vas décider et surtout celles que tu vas assumer ensuite. Le fait de décider, ça vient clôturer quelque chose, ça vient arrêter le débat. Moi, je me souviens un jour, avec mon mari, on a acheté un appartement et alors, j'ai pendant des jours et des jours réfléchi, est-ce que c'est le bon achat, est-ce que c'est la bonne solution, tatatatata. Jusqu'à ce jour où j'ai acté :" ok,quoi qu'il arrive, aujourd'hui, c'est ce qu'on a décidé et quoi qu'il arrive, cette décision, je l'assume et je l'assumerai parce que c'est la meilleure décision. que je puisse prendre aujourd'hui en fonction de ce que je sais aujourd'hui". Voilà pourquoi je t'invite à faire tienne cette question qu'est-ce que je décide ? et à parfois arriver à cette question-là et à cette décision le plus rapidement possible, consciente que toute cette réflexion sans fin à trouver la bonne solution ne va te mener à rien qu'à plus de stress. Voilà pour les neuf questions puissantes à se poser avant d'aborder un problème. Je serais très curieuse de savoir celle qui t'a le plus marquée. Viens me rejoindre sur Instagram pour qu'on puisse échanger ensemble. N'oublie pas que je les ai synthétisées pour toi. Elles se retrouvent dans les notes du podcast. Si ce n'est pas encore fait, je t'invite à t'abonner pour ne rien louper des prochains épisodes. Et si tu aimes mon travail, si tu as envie de me soutenir, il y a quelque chose de très, très simple et pourtant extrêmement utile pour moi, c'est de partager autour de toi, de parler de ce podcast. Tu peux aussi me mettre un avis. Je serai hyper contente de le lire. N'hésite pas aussi à me mettre 5 étoiles. C'est extrêmement utile, en fait, pour faire connaître mon podcast. Voilà, je t'embrasse bien fort. Porte-toi bien. Je te dis à la semaine prochaine. Ciao, ciao !