- Speaker #0
Bienvenue sur le podcast Les émotions de Sophie, le podcast qui prend soin de toi. Si tu recherches des conseils pratiques pour un bien-être quotidien, tu es au bon endroit. Bonjour Nancy, merci du temps que tu m'accordes aujourd'hui. Je vais te laisser te présenter.
- Speaker #1
Bonjour Sophie, je suis Neslie. J'ai 31 ans. Je suis maman d'une petite fille qui a deux ans et demi. Et depuis deux ans, je fais vraiment un chemin, je chemine sur cette libération un peu émotionnelle et en quête de donner un nouveau sens, de penser à ma vie.
- Speaker #0
D'accord. Moi, je pense que c'est vraiment une quête. C'est vrai que quand je discute avec mes clientes, un chemin par lequel moi-même, je suis passée, c'est vraiment un peu la quête du héros qu'on voit dans les deux années pour enfants. On rencontre des obstacles tout au long pour après normalement avoir le Graal ou le cadeau en banque. Je peux me parler un petit peu aujourd'hui, donc tu as 21 ans, donc tu as quand même déjà cheminé dans la vie, même si j'espère que tu auras une longue vie. Quelle est ta relation avec tes émotions aujourd'hui ?
- Speaker #1
Alors du coup, je dirais que déjà depuis deux ans, tout ça a un petit point, tout ça a un peu changé. Parce que je suis quelqu'un à la base de très rationnel, sans le cartésien. Mais pour moi, c'était vraiment… Enfin, j'avais des émotions, mais surtout j'étais guidée par la société, on va dire. Donc faire des études, avoir un copain, me marier, etc. Et depuis deux ans, au final, je crois que je me suis demandé ce que je voulais. Donc forcément, ça a émergé des émotions que je n'avais pas forcément suggérées. Auparavant, on peut le cacher. je pense, que je cachais, qui était dans la valise. Donc, depuis deux ans, je me retrouvais avec moi-même à devoir gérer les émotions en fluide. Et voilà, grâce à ce cheminement, j'apprends petit à petit, mais comme tu dis, j'espère que j'aurai une longue vie.
- Speaker #0
Là, tu m'as parlé des émotions avant que finalement tu n'exprimais pas ou que tu ne voyais pas, un peu cachées sous le tapis, si ça me permet. Et maintenant, tu me parles d'émotions qui étaient de gérer. Donc moi, j'entends ça plutôt comme accueillir ses émotions et voir un peu ce qu'elles viennent chercher, parce que tu es quand même une femme, tu es une fille de tes parents, tu es aussi maman, et tu es aussi salariée ou entrepreneuse. Et finalement, comment aujourd'hui ça se passe, l'accueil de ces émotions ? Quand on dit émotions, ça peut être des émotions agréables ou désagréables, un des deux côtés. Comment tu accueilles ça ?
- Speaker #1
Alors, comment j'accueille ça ? Je dirais que tu as un avant et un après. Donc, avant, ça sortait dans tous les sens parce que je les avais tellement accumulés. Donc, ça sortait quand même, mais de manière pas structurée, sans que je m'attende, on va dire. Et depuis deux ans, j'ai appris justement à structurer des moments où ça ne va pas, mais c'est OK que ça ne va pas, mais que ça ne dure pas. J'essaie en tout cas de... de passer l'émotion, de la vivre l'émotion. Au final, ce n'est pas important de la vivre l'émotion et pour que justement je savoure aussi quand ça va bien. Et j'apprends et quelquefois, c'est toujours aussi complexe, je dirais, mais j'apprends à la vivre et avant de la vivre. Je pense que c'est surtout ça.
- Speaker #0
C'est super intéressant et moi, je te rejoins et je le dis tout le temps à mes clientes comme tu sais, on en parlera après. que c'est OK de ne pas aller bien. La vie, elle n'est pas un long fleuve tranquille. C'est OK de ne pas aller bien. Tout est, comme je dis toujours, OK, ça ne va pas. J'accueille la tristesse, j'accueille la colère. Je m'enferme deux jours dans ma chambre, si il faut, par contre, le troisième jour, on fait quelque chose, on se bouge, on va arracher, je perds le chaussure à talons, on sort pour... Donc, accueillir et surtout, tu sais, savoir que ça va passer.
- Speaker #1
C'est très beau.
- Speaker #0
que tout n'est pas à la fin du monde, on sait que c'est dur, mais ça va passer.
- Speaker #1
Complètement, et seul qu'avant, je voulais surtout vite aller mieux. Vite aller mieux et chercher surtout la solution où il faut que j'aille mieux, où ce n'est pas très grave, et je ne la vivais pas. Et l'important de la vivre, pour que je puisse mieux la digérer, c'est bon, je passe à autre chose, et ça va passer, comme tu le dis. ça peut paraître dur et insurmontable.
- Speaker #0
Moi, j'entends pleinement qu'en tant que femme, on veuille aller mieux rapidement. Et c'est pas moi qui le dis, les études sont le sujet. C'est que souvent, le ménage repose sur nous, la gestion des enfants repose sur nous, la gestion peut-être financière repose sur nous. Et on se dit, OK, mon mec va m'aider, parce que souvent, on a des hommes qui aident. Je ne dis pas que les mecs n'aident pas. On voit sa maison en désordre. On voit, tu vois, tout le cadre, en fait, où tu es sans sécurité, partir en effet dans tout ça. Tu te dis, non, mais en fait, il faut que j'aille mieux pour gérer ça. Sauf que je dis tout le temps, si maman va mal, il n'y a rien qui va, en fait. Et si maman va bien, tout le reste va. Ça, c'est la première chose. Et l'autre chose que je trouve importante, c'est ce que tu as dit, c'est que vive l'émotion et acceptez que ça prenne du temps. Parce que l'émotion, c'est cyclique. Et on le voit, par exemple, la peur. elle est évacuée par des maux de ventre la colère, on a le coeur qui s'accélère on a les mains qui moitent on a la chaleur qui monte en nous et souvent on ne s'accorde pas ce temps d'évacuation physique de l'émotion et ça fait que l'émotion elle n'a pas fini son cycle et elle reste en arrière-plan à traiter et c'est là en tout cas dans ma casquette de naturopathe que les problèmes s'accumulent parce qu'elle n'est pas traitée elle reste à traiter plus une autre plus une autre à traiter et finalement ça fait une tout doux impossible et un jour on craque. On craque mentalement, physiquement, émotionnellement, on court ça. Ça court circuit. Pour savoir que tu dises que prendre le temps, qu'elle s'évacue, c'est comme ça.
- Speaker #1
Oui, complètement. Et comme tu disais, heureusement là-dessus, nous, en tant que femmes, largement dans le monde, on joue. On ne veut plus le verrer. Effectivement, c'est important de se dire Moi aussi, j'ai le droit de... Là, maman, elle prend cinq minutes, ou elle prend une demi-journée, ou une demi-journée. Et quand elle revient, ça va mieux, déjà. Et moi, j'essaie, en tout cas, depuis que je suis devenue maman, de me prendre au moins ce temps-là pour aller mieux. Parce que du coup, sinon, ça part dans tous les sens. Il n'y a plus aucune gestion, ni des émotions, ni du ménage, etc.
- Speaker #0
Et est-ce que ce temps-là, tu te l'accordes, aujourd'hui, sans culpabilité ? c'était ça, ça s'est passé comment de se dire ok en fait il faut ce temps là et je veux l'accord et le reste c'est pas grave ?
- Speaker #1
Je te dis ça mais en vrai c'est encore pas évident parce que du coup j'essayais de me forcer au début déjà c'était vraiment une contrainte mais je me disais non je peux pas aller ici etc mais quand j'y étais déjà ça allait mieux, j'allais bien, je passais un bon moment, je revenais, ça allait bien. Mais je ne cache pas qu'encore aujourd'hui, par exemple ce matin, je suis sortie, j'ai fait un truc pour moi et j'ai quand même le petit pincement au cœur de la culpabilité. Je me dis que je laisse mon bébé avec son papa, mais par contre, je me le pense. Je me le pense parce que je sais que quand je reviens,
- Speaker #0
je vais mieux. Il faut avoir ces rendez-vous avec moi et je dis toujours, quand on est en phase de guérison, on est en phase de changement parce qu'on a aussi des saisons différentes de notre vie. Il faut avoir ces rendez-vous avec moi et pas forcément quand on va mal. Parfois, c'est juste aller bien, se prendre un café toute seule et juste ne pas stresser que le gamin renverse son chocolat pour la deuxième fois dans le restaurant parce qu'on n'est juste pas paisible quand ça se passe. On sait que c'est comme ça. C'est juste prendre un café sans bruit ou en tout cas sans être en hypervigilance et sans finalement avoir de masque. Même quand on va bien, on peut le faire.
- Speaker #1
Oui, effectivement. Et je ne te cache pas que moi, en fait, je ne me prenais même pas ce temps-là, même avant quand je n'avais pas d'enfant, parce que je crois que j'avais même peur de me retrouver toute seule. Au final, j'avais peur d'être avec moi-même et me dire comment tu vas ? ou déjà, si ça n'allait pas, j'avais pas envie de me retrouver toute seule et de me dire là, ça ne va pas, donc vive l'émotion Et même quand ça allait bien. Et or qu'actuellement et maintenant... J'adore passer ce moment-là parce qu'au final, on se retombe et ça me permet de... Là, ça n'allait pas. Pourquoi j'ai vécu ça comme ça ? Et ça me fait du bien au final. Et je pense que c'est un peu essentiel.
- Speaker #0
Je ne suis pas pas avec toi. Mais tu sais, moi, je vais souvent tout seul au resto. Il y a des choses que j'aime manger, mais on ne réinhalte pas. Des fois, les gens ne sont pas disponibles. Et des fois, tu crois à cette partie. Mais tu manges tout seul, oui. Mais pourquoi ? J'ai envie d'être toute seule, en fait. Tu cherches un beau resto face à la mer, où tu vois, t'as le Saint-Gilles qui est bien, Saint-Gilles que j'aime beaucoup. T'as aussi le resto du Golfe de Beau Séjour. Et en fait, t'es juste, ok, tu manges un truc qui te fait plaisir, ça te coûte pas une blinde, t'es pas obligé d'écouter quelqu'un parler en face de toi. Non, mais c'est pas que j'aime pas, mais c'est que des fois, t'as juste pas la place, en fait. T'as juste pas la bande passante pour encaisser quelqu'un d'autre. Et les gens trouvent ça bizarre, mais moi en fait je me dis, une fois que tu arrives à des ressources toute seule, ben t'as tout gagné. Complètement. Y'a plus rien qui te déroge, t'es toi bien avec toi-même en fait.
- Speaker #1
C'est ça, et ça permet justement, moi, de... J'adore faire ça au final maintenant, un resto, un café, toute seule. Parce que ça recharge, je trouve, au niveau de choix des... Ça me fait du bien. Et ça, avant, je disais, je suis souvent peut-être trop solitaire. En fait, pas du tout. Je viens, moi aussi, recharger ma batterie sociale, mais je pense qu'il est important de se retrouver. Pour moi, ça fait partie des routines ou des habitudes que j'ai dans ma vie maintenant.
- Speaker #0
Ok. Et est-ce que cette routine, on t'a dit, tu te fais viser encore un petit peu aujourd'hui, quand tu prends du temps pour toi, Elle a été bien acceptée par son conjoint ?
- Speaker #1
Alors, je pense qu'il a surtout lu que j'en avais besoin. Parce qu'on ne va pas se le cacher, après une semaine ou une journée de boulot, quand j'arrive, où il faut gérer et la petite et tout ce qui s'en suit. Donc forcément, il voit très bien que c'est une mauvaise gestion des émotions. Et je sais qu'il sait en tout cas que j'en ai besoin, parce que quand je reviens, je suis mieux. Et donc ça, c'est top. c'est qu'il a su dès le début de la parentalité parce qu'on va pas se cacher que c'est un peu ça aussi dans ces nouvelles organisations il a toujours bien pris et il a surtout vu que quand je revenais ça allait mieux qu'on passait un bon moment que ça allait mieux pour tout le monde génial,
- Speaker #0
la prochaine étape c'est que tu diras c'est bien que tu sortes un peu la peut-être tout de suite non parce que là tu vois rien mais je te rassure
- Speaker #1
ça fait un moment que t'as fait un petit ministère où je pense qu'il faut que tu prennes un petit peu de temps pour toi et ça c'est top qu'il comprenne mais je dis que pour l'instant ça enlève pas toute la culpabilité non
- Speaker #0
mais je pense qu'on culpabilise toujours parce que des fois tu te dis je passe un bon moment mais ça trouve qu'il pourrait kiffer aussi mais en fait non parce que s'ils sont là t'en es pire vigilance et tu te détends pas complètement et comme tu disais oui t'es chaud
- Speaker #1
Je ne profite pas du moment. Et donc, l'art est essentiel.
- Speaker #0
Toi, tu as fait plusieurs ateliers. On travaille ensemble, je ne sais plus comment ça a daté, sur les libérations émotionnelles. Comment tu décrirais l'impact du travail, que ce soit la technique, des libérations émotionnelles sur ta vie, en fait, pro et perso ?
- Speaker #1
Ça m'a tout simplement appris à gérer qu'une émotion était OK. Parce qu'avant, c'est des pleurs, de la colère. Ah oui, mais qu'est-ce qui t'arrive ? Il faut juste que tu te sois bien. Déjà, ça m'a juste appris que c'est OK, et surtout de la vivre. Au final, je dis oui, il faut la vivre l'émotion, mais c'est parce que je l'ai appris, grâce aux ateliers. Parce qu'avant, je me disais non, le but étant d'aller mieux au plus vite, mais grâce à ces ateliers, où je vois l'émotion, etc., qui commence un peu à me dépasser, j'arrive maintenant à me dire que là, ça ne va pas. ou que là, il faut que je revienne un peu à moi, que je me ressens. Et c'est grâce à ces ateliers. Parce qu'au final, j'ai dû un peu déconstruire pour reconstruire à nouveau. Et je pense que ça m'a aidée dans ma gestion des émotions. Maintenant, j'arrive et j'analyse plus. Avant, je l'analysais complètement. Et grâce à ces ateliers, j'ai appris à construire du coup ce schéma de je vais analyser la situation, je vais analyser pourquoi au final ça me déplait. ou pourquoi j'ai réalisé de telle ou telle façon. Et ensuite, je fais un peu un débrief de tout ça et je remets les petites choses en place. Et je pense que c'est grâce à ces ateliers-là. Et pourtant, comme tu disais, ça remonte un petit peu quand ça date de plus d'un an, je pense. Mais encore aujourd'hui, tu sais, ça m'arrive de re-regarder justement, tu vois, le book que tu nous avais envoyé, d'écouter, je suis très forcément en méditation, etc., de protocoles. Et ça m'arrive très souvent de repioter dedans quand je me sens déplacée, par la routine de la vie, tout simplement. Et je dis non, non, non, on revient, ça y est. Et je me remets dedans et ça fait du bien.
- Speaker #0
Oui, clairement. De toute façon, dans tous les outils que moi j'offre, en tout cas en séance ou que ce soit l'intérieur, le but, c'est qu'à la fin, chaque femme soit autonome et qu'elle pioche dans ce qui lui convient le mieux à l'instant T. Il n'y a pas de recette magique et c'est vrai que pour moi, ce sont des choses qu'on intègre par la répétition. Pour que ce soit quelque chose qui domaine un réflexe, que le protocole, que la méthode soient vraiment de source pour que le jour J, où c'est vraiment finalement la crise, on sait comment ça fonctionne. On a éprouvé le process, là on est prête, on y va. Mais si le jour où ça pète, tu cherches ton book, tu cherches ton process, tu cherches ton login, non, il n'y a rien qui va. On s'entraide d'abord et un peu de prête-soi.
- Speaker #1
Complètement, c'est une petite page, j'ai des petites favoris et à chaque fois, je repioche dedans en fonction de la situation, de ce qui va, de ce qui ne va pas dans ma vie. Et c'est en fait, c'est cool parce que ça me permet et aussi de me rassurer parce que quelquefois, on se dit, mais je suis totalement perdue, je fais quoi ? Ça ne va pas. Et surtout, ça fait un petit moment aussi à toi.
- Speaker #0
La question, c'est vraiment dans quelle situation j'utilise quelle pratique et toi, quelle pratique tu as gardée dans ton quotidien ?
- Speaker #1
Déjà, je dirais la méditation, tout simplement. Déjà, je le fais matin, enfin, quand je peux le matin, je m'en... mes soirs, quasiment tous les soirs, parce que ça me permet justement d'avoir un moment pour moi et de me vider la tête. J'écoute pas mal de podcasts aussi à ce niveau-là, même si ça n'a, on va dire que c'est annexe à tout ça. Et aussi, ce que je fais, je suis un peu de FT, des petits... De ce que tu m'as appris, en tout cas. Et ça, je trouve que ça permet de retomber. Et aussi je fais un protocole de nettoyage, protection des énergies, quand je vois que ça y est, j'ai l'impression d'être à 200% et de ne plus aller, je ne sais plus où je vais. Je ne les fais plus rarement, le nettoyage et protection, mais ça m'arrive de les faire. Quand je vois que ça ne va pas, en tout cas, c'est devenu un automatique de le faire.
- Speaker #0
De toute façon, avec le temps, À force de faire ce genre de protocole, de l'atelier ancrage, protection, nettoyage énergétique, tu sens que l'énergie, ce n'est pas la tienne.
- Speaker #1
Oui, c'est ça qui est dingue. Parce que je disais, je suis très rationnelle. Moi, mais d'où ? D'où je pourrais savoir ? Et en fait, si, parce que quelquefois, je vais dans un endroit, au travail, etc. Et je suis épuisée. Et tu le sens. Et en fait, c'est au fil de l'eau.
- Speaker #0
et au fil de la vie je pense qu'on se rend compte de ah bah oui et là petit nettoyage parce que je crois que je n'ai plus quand même les énergies qui ne sont pas les mêmes voilà c'est ça et bah franchement je suis trop contente d'entendre ça je pense que c'est ce qui est important donc toi tu as quand même bien cheminé qu'est-ce qui t'a le plus surpris ou marqué dans ce processus tu sais des fois on se tend dans une suite où c'est pas de pas à s'attendre Mais tu sais qu'on a besoin, tu dis, on y va, on est courageuse, on y va.
- Speaker #1
Oui, c'était ça, c'était complètement ça. Parce que je me suis... C'était, j'ai écouté un bout de live, en fait, dans mon appartement parisien. Et sans savoir, au final, ce que j'écoutais. Et pourtant, en fait, je pense qu'un petit peu au long de notre vie, il y a des méthodes plus ou moins adaptées. Et je ne te gâche pas, forcément, de se lancer dans des trucs comme ça. Ah oui, bon, bah, on court, et à demain. Mais je suis un peu hésitante. Vers où je vais ? Et au final, j'ai pris mon courage. Mais je suis allée par étapes, tout doucement. Donc j'ai écouté d'abord des lives, pour essayer de comprendre un petit peu, etc. Et au final, je suis vraiment allée par étapes. C'est expliquant et je me suis écoutée. C'est pas important. Au moment où je me dis que je ne suis pas encore prête à passer ce cap-là, non, je ne l'ai pas fait au final. Et par exemple, la séance individuelle, ça, je me sentais prête parce que j'allais parler et je savais que ça allait forcément, si je ne voulais pas, j'allais être écoutée. Et ensuite, forcément, après, il y a forcément des étapes, après les ateliers, je me suis vraiment écoutée. Et si, en fait, je dirais qu'au final, je préfère vraiment les ateliers parce qu'on en apprend déjà des autres. Et c'est bien plus profond. Moi, je ne sais pas, en tout cas, ça me remue. L'apprentissage est plus important.
- Speaker #0
Je te rejoins en partie sur que dans les ateliers, c'est vraiment, comme je t'ai dit, tu repars avec un peu ta boîte à outils. Alors, quand c'est ence individuelle, c'est souvent à l'instant T, on traite un sujet. pour que tu puisses aller bosser le lendemain matin, pour que tu puisses aller mieux, pour que tu puisses processer toi. Même si j'essaie de donner des outils en sens individuel, la passation n'est pas dans une logique d'apprentissage. En séance, tu viens pour toi pour aller mieux. En atelier, tu viens pour apprendre un truc. Donc déjà, l'intention de départ n'est pas la même. Et c'est aussi, en effet, comme tu l'as dit, pour ça que c'est complémentaire. Et parfois, il y en a qui font l'inverse, qui vont dans l'atelier et qui se rendent compte qu'ils sont coincés sur un sujet. et qui prennent un rendez-vous individuel pour compléter, pour aller au bout du processus, pour poser d'autres questions, faire autre chose, aller plus loin. Donc ça dépend dans quel sens on prend le truc. Aujourd'hui, du coup, quels conseils tu donnerais à quelqu'un qui hésite à se lancer dans une démarche de libération émotionnelle, de prendre ce temps pour soi, finalement ?
- Speaker #1
Alors, je trouve que c'est toujours compliqué, au final, parce que j'essaie justement de comprendre quels conseils je pourrais donner à quelqu'un d'autre, mais je dirais juste de s'écouter, de s'écouter et de se dire, je prends vraiment un temps pour moi, parce qu'on se dit, oui, mais je n'ai pas le temps, pas le budget, en fait, on se cherche toujours des excuses, et ça, c'est le but. de s'écouter pour justement pouvoir être et vivre, vivre ces émotions, parce qu'on doit les vivre justement, et je dirais s'écouter, tout simplement. En tout cas, si on ressent le besoin, ou si on commence à se poser la question, c'est qu'il faut au moins commencer à cheminer, d'une petite étape, mais au moins commencer et s'écouter.
- Speaker #0
Moi, je suis absolument consciente. Se poser des questions, c'est qu'il y a un truc à faire. Et souvent, on veut s'écouter, mais il y a des peurs qui viennent. Qu'est-ce que vont penser de moi les autres ? Essayez de me faire naquer. Et ça va me prendre combien de temps ? Et si je suis encore plus mal après ? Mais à ce moment-là, c'est vraiment, ok, non, ça, ça me titille. Si en ce moment, je vais aller creuser et je prends mon courage, j'y vais. Et voilà. Moi, c'est vraiment ce que je trouve important. S'écouter et surtout, à un moment donné, il faut y aller.
- Speaker #1
Complètement. Et je pense qu'il est important de s'écouter. Oui, comme on dit, forcément, on ne sait pas trop au début, mais d'essayer d'avoir plusieurs avis, plusieurs méthodes, etc. Sans pour autant se lancer, mais de s'enseigner sur le sujet. Et je suis convaincue qu'on trouve la méthode qui est adaptée, en tout cas à l'instant T ou au moment de sa vie. Pour mon exemple. J'ai commencé par écouter des lives, me renseigner, des publications Instagram. Et je ne me faisais pas me lancer ou apprendre une séance. Parce que voilà, oui, mais qu'est-ce que tu es en train de faire ? Et au final, d'aller par étapes. Et le fait de pouvoir comprendre, se renseigner, écouter, et vous dire, allez, je me lance. Je pense qu'il ne faut pas non plus précipiter les choses, mais continuer à faire son petit chemin, à se renseigner. Et c'est important. Mais comme je le répète, si la question se pose, ou s'il y a une petite idée dans la tête, ou si j'en ai peut-être besoin, c'est que oui, c'est sur moi.
- Speaker #0
Est-ce que toi, tu as une question à me poser ?
- Speaker #1
J'ai juste envie de te demander comment tu vas en ce moment.
- Speaker #0
Moi, je vais bien. Parce que je fais ce que j'aime et je me rends compte qu'à La Réunion, on a vraiment besoin de cette reconnexion avec qui on est de manière intrinsèque. Et les émotions, ce n'est pas quelque chose de mal. Je ne sais pas pour toi, dans ta famille, comment ça se passe. Mais en tout cas, c'est vrai que moi, je dis toujours que la génération de nos parents, c'est la génération qui était en mode survie pour que nous, on puisse vivre. Et nous, on est la génération qui guérit. Mais pour ça, il faut sortir du schéma, tu sais. Ah, ben, répuré, qu'est-ce qu'on en a, qu'est-ce qu'on veut. Parce que, finalement, c'est aussi une manière qu'on a dans notre culture d'étouffer les émotions et de ne pas être à l'écoute de soi parce qu'il n'y a pas le temps, en fait. Aujourd'hui, je pense qu'il est important qu'on prenne ce temps pour nous et pour nos enfants. Tu sais, moi, je dis souvent que je pleure devant mes enfants. Il y a plein de gens qui sont choqués de ça. Comme quoi, ce serait mal de montrer ces émotions à ses enfants. Mais moi, je pleure devant eux et je pleure avec eux quand ils ne vont pas bien parce que c'est quelque chose pour moi de normal, en fait. Et c'est ok de dire, maman, elle est triste parce qu'elle a perdu une amie aujourd'hui, qu'on ne va plus la revoir. Et je dis, maman, elle a beaucoup de chagrin. Et se rendre compte par là que la tristesse, ce n'est pas beau à voir, peut-être. Ça peut faire peur. Mais c'est quelque chose de normal. Et que ça arrive. Il faut avoir besoin de se cacher pour pleurer. Tiens, mon mari, au début, il avait peur.
- Speaker #1
Il pleurait.
- Speaker #0
En plus, je pleure fort, mais maintenant, on est habitués.
- Speaker #1
C'est hyper important, parce que justement, on est d'accord. Je pense qu'on fait partie un peu de la même génération. Il faut qu'on pleure, en fait. Il faut qu'on pleure, si ce n'est pas grave, par exemple. En bref, au final, qu'est-ce qui est grave ? Mais on n'avait pas le droit de pleurer comme ça. On sait être avec ma fille en plein dans les émotions. Moi aussi, je n'hésite pas. Quand ça va pas, je lui dis pas oui. Ma maman, elle est triste. Il faut l'accueillir, l'émotion. Ce n'est pas tabou d'être triste ou de pleurer. Je veux que ce soit normal. Et quand on est heureux, quand on est joyeux aussi. on se rend, on danse, et que ce soit pas un bloc. Et je veux que ce soit un bloc, déjà, juste ça, et que je ne les garde pas, les émotions que ça sorte. Parce que quand, justement, je ne faisais pas ça, ça sortait, dans tous les cas, mais de bonne manière.
- Speaker #0
Jamais au bon moment, jamais quand on s'y attend, parce que c'est clairement une bombe à retardement. Mais de la même manière que mes enfants sont parfois frustrés quand je dis non pour quelque chose, je dis, tu as le droit d'être frustré. Par contre, tu n'as pas le droit de t'appeler ton frère. Tu as le droit de prendre un oreiller écrit dedans, tu as le droit de bouder, il n'y a pas de problème. Tu as le droit de ne pas être d'accord avec maman, mais ça ne va pas être possible. Tu n'as pas ton frère.
- Speaker #1
C'est encore un peu... Il y a quand même des règles de vie. C'est important, je pense. Si justement, je peux arriver à nos enfants, oui. allons vivre nos émotions, vivons nos émotions, pleurons, vivons, parce qu'on sait bien aussi exprimer notre joie. Et ouais, quelques fois, ça peut arriver qu'on se raclite.
- Speaker #0
Et c'est ok. Oui. Très bien. J'ai prévu un petit jeu. Est-ce que tu pourrais toi me dire une chanson qui t'aimait de bon humour ?
- Speaker #1
Alors, en ce moment, parce que je change, et au fait, je voulais juste faire une petite parenthèse là-dessus, que maintenant, j'ai appris que la vie était cyclique, et que c'est OK que ça change, que mon mood, comme on dirait, change, que voilà, avant, non. Et forcément, donc maintenant, si je change ma vie, c'est OK. Et pour le coup, forcément, mes goûts musicaux changent. Et en ce moment, je dirais que c'est le retour de Secteur 410. Donc, avec leur chanton un peu engavé. Et quand je l'écoute, c'est le chanton là. Pour l'instant, je n'ai pas de favoris.
- Speaker #0
Alors, leur chanson de grand-mère est belle, hein ?
- Speaker #1
Ouais, elle est magnifique. Pour l'instant, en tout cas, quand j'écoute leur chanson, je suis transcendée. Et ça me met dingue, j'écoute le matin. Pour être sûre que je commence...
- Speaker #0
Dans la joie, en tout cas. Je te rejoins là-dessus. Leurs chansons, ça change un peu des chansons qu'on entend en ce moment, les PLL, tout ça, où il n'y a pas trop de sens, pas trop de valeur dedans. Là, c'est...
- Speaker #1
J'aime bien que ce soit un peu engagé comme ça. Ça fait du bien et j'aime beaucoup.
- Speaker #0
Ça, j'ai des valeurs. Très, très bien. Tu pourrais me donner une icône féminine qui t'inspire.
- Speaker #1
Alors... Figure-toi que je prenais un peu le j'en ai pas Parce que j'ai décidé d'être celle que je veux être. Et sincèrement, même si c'est flisson, je n'en ai pas comme ça. Michelle Obama. Michelle Obama, Kamala Harris qui va bientôt se présenter auprès de l'hôtel. J'aime, oui, c'est des femmes au pouvoir.
- Speaker #0
Ok, intéressante. Les femmes noires au pouvoir. Et pour finir, si tu peux nous partager, si tu as bien sûr, une routine pour les jours où ça ne va pas.
- Speaker #1
Pour les jours où ça ne va pas, je fais déjà le protocole nettoyage et protection des énergies. Donc une petite méditation, ou un petit protocole où je me nettoie. Et je suis assez rapide. Je ne peux pas prendre 10 ans, je ne prends pas une heure de protocole. Donc, je fais ce protocole-là, si ça va reprendre déjà, pour essayer de ne plus pas enlever. Et ensuite, une petite méditation où je me retrouve avec moi-même. Et peu importe, ça varie en fonction de l'humeur. J'ai une application qui m'a été donnée sous tes conseils. Donc, en écoutant tous tes... Tout est live, donc Insight.
- Speaker #0
Insight Timer.
- Speaker #1
Insight Timer, où c'est vraiment en fait, tu mets ton humeur et il te propose en fonction. Donc je regarde un petit peu, ou j'ai des favoris. Et voilà, les deux. Et ensuite, je vis les mots.
- Speaker #0
Quand est-ce que ça fonctionne ?
- Speaker #1
Je sais que ça fonctionne parce que du coup, vu que je la vis l'émotion, en faisant ça, je trouve que déjà, ça permet de... vraiment la vie, l'émotion, c'est ok, ça va pas, et je me retrouve avec moi-même, et ensuite, le fait d'avoir vécu l'émotion et d'avoir accepté aussi, surtout, accepté que ça n'aille pas. Et on se tend le cheminement de gérer ses émotions, parce que la méditation nous permet ça, et de nettoyer, de protéger un petit peu de toutes les énergies que j'ai pu accumuler. Je trouve que ça fait un risette, en fait.
- Speaker #0
C'est clairement ça.
- Speaker #1
Sans déformer, ça fait un risette et ça fait du bien. Et le lentement général.
- Speaker #0
Qu'est-ce que tu entends par risette ? T'entends un peu revenir à ce point de neutralité, à cette légèreté ? Qu'est-ce que tu entends par risette ?
- Speaker #1
Complètement. Depuis que j'ai fait le cheminement, depuis deux ans, quand je prends un reset, je dirais que je reviens à moi-même. Je reviens à mon pays, je suis ici et j'ai décidé d'être celle que je suis. Généralement, j'essaie de tenir un désaccord solitaire, ce n'est pas une affaire personnelle. Et du coup, ça fait du bien, juste au moral, à soi. et surtout revenir à moi. Je ne sais pas à quelle valeur je prône, ce que je veux et ce que je ne veux pas, et m'écouter. Et pour que je puisse justement revenir à moi-même. Et c'est ça pour moi le reset. Parce que les gens se laissent écouter par la société ou influencer par tel ou tel avis ou telle conversation que j'ai pu entendre ou réflexion que j'ai pu me prendre. Et non, non, dire non, je reviens et prendre ce moment-là pour justement...
- Speaker #0
pour revenir à moi-même. Ok, génial. En tout cas, merci du temps que tu m'as accordé.
- Speaker #1
Je te remercie, Sophie, en tout cas, de m'avoir invitée.
- Speaker #0
Avec plaisir. Et je te dis à bientôt.
- Speaker #1
À bientôt. Merci.
- Speaker #0
Nous voilà arrivés à la fin de cet épisode. Merci de m'avoir écoutée jusqu'à la fin. Si l'épisode t'a plu, je t'invite à t'abonner au podcast. les émotions de Sophie, de partager cet épisode à quelqu'un qui en a besoin. Je te dis à très vite !