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LES LOIS NATURELLES - Le podcast de la naturopathie holistique & de la santé naturelle

41- "La magie du pollen: un superaliment aux 1000 vertus" avec Fabienne VELOZO de Pollenergie

41- "La magie du pollen: un superaliment aux 1000 vertus" avec Fabienne VELOZO de Pollenergie

37min |30/01/2025
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37min |30/01/2025
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Description

Découvrez la magie du pollen, un trésor naturel aux multiples bienfaits ! 🐝


Dans cet épisode des Lois Naturelles, plongez dans l’univers fascinant des abeilles et de l’apithérapie, cette pratique millénaire qui utilise les produits de la ruche pour prévenir et rétablir la santé. Parmi eux, le pollen se distingue comme un véritable superaliment, riche en nutriments et vertus thérapeutiques.


Fabienne Velozo, coordinatrice du pôle prescription chez Pollenergie, nous éclaire sur les propriétés incroyables de ces pollens, dont les bienfaits ont été recensés dans l’ouvrage "Ces pollens qui nous soignent " de Patrice Percy du Sert, apiculteur et fondateur de Pollenergie.


🎁 Exclusivité pour nos auditeurs : bénéficiez de -10 % sur votre commande sur le site Pollenergie avec le code promo LLN10.


Explorez la magie du vivant et les bienfaits du pollen dans cet épisode captivant. Bonne écoute ! 🌱


C’est en transformant mon hygiène de vie, en particulier mon alimentation, que j’ai découvert toute l’énergie et la vitalité dont mon corps disposait. J'ai ainsi compris à quel point notre corps peut être puissant lorsqu'on lui donne ce dont il a besoin. Cette révélation a changé ma vie, et c'est cette même transformation, basée sur des habitudes saines, que je souhaite vous offrir. 💫


Je suis Camille LANGLET, naturopathe passionnée de santé naturelle et créatrice du podcast LES LOIS NATURELLES.


Ce podcast s'adresse à toutes celles et ceux qui sont prêts à reprendre leur santé en main : que vous soyez épuisé par le stress, que vous cherchiez à améliorer votre bien-être, ou que vous souhaitiez offrir à vos enfants le meilleur départ possible dans la vie en leur inculquant des habitudes de vie saines, et notamment une cuisine santé riche en fruits et légumes variés de saison.


À travers des épisodes en solo ou avec des invités experts et des témoignages inspirants, je vous montre comment la naturopathie peut vous aider à atteindre votre plein potentiel, tant sur le plan physique que sur tous les autres plans de l'être. Ensemble, nous aborderons des sujets comme la santé holistique, la relaxation, la gestion du stress, et comment intégrer une routine de santé intégrative dans votre quotidien.

Convaincue que les meilleures habitudes se cultivent dès le plus jeune âge, je consacre une partie de mon activité à accompagner les parents soucieux de guider leurs enfants, de la petite enfance à l’adolescence, vers une vie saine et équilibrée.


Si vous aimez le podcast Les Lois Naturelles, laisser un avis sur votre plateforme d'écoute, 5 ⭐ de préférence, ou un commentaire sur ApplePodcast. En plus de diffuser et valoriser mon travail, cela aide à faire connaître la naturopathie et la santé naturelle, afin de promouvoir une approche intégrative du bien-être et de la santé.


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Métamorphose • Live from the heart Podcast • Healthy Living • Bionutrition • 


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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans le podcast Les Lois Naturelles. Je suis Camille Langlet, naturopathe et fondatrice de ce podcast. C'est en transformant mon hygiène de vie, et particulièrement mon alimentation, que j'ai découvert toute l'énergie dont mon corps disposait. J'ai ainsi compris à quel point notre corps peut être puissant lorsqu'on lui donne ce dont il a besoin. Cette révélation a changé ma vie, et c'est cette même transformation que je souhaite vous offrir. Ce podcast s'adresse à toutes celles et ceux qui sont prêts à reprendre leur santé en main, que vous soyez fatigué de vous sentir constamment épuisé, que vous cherchiez à améliorer votre bien-être ou encore que vous souhaitiez offrir à vos enfants le meilleur départ possible dans la vie. A travers des épisodes en solo ou avec des invités experts, je vous montre comment la naturopathie peut vous aider à atteindre votre plein potentiel, tant sur le plan physique que sur tous les autres plans de l'être. Et comme je suis convaincue que les meilleures habitudes se cultivent dès le plus jeune âge, Je dédie une partie de mon activité aux parents soucieux d'accompagner leurs enfants, de la petite enfance à l'adolescence, vers une vie saine et équilibrée. Si vous êtes prêt à transformer votre vie ou celle de vos enfants, vous êtes au bon endroit. Si vous aimez le podcast et que vous souhaitez soutenir les lois naturelles, n'oubliez pas de laisser un avis sur votre plateforme d'écoute, 5 étoiles de préférence ou un commentaire sur Apple Podcast. Cela m'aide énormément à faire découvrir la naturopathie au plus grand nombre. Bonne écoute ! Bonjour et bienvenue dans un nouvel épisode des Lois naturelles. Plus j'avance dans la vie et plus je suis fascinée par la magie du vivant. Et s'il y a bien un monde absolument fascinant qui n'échappe pas à cette magie, c'est celui des abeilles. L'apithérapie consiste à soigner avec les produits de la ruche. Cette pratique millénaire utilise les propriétés des produits des abeilles afin de prévenir et de rétablir la santé. L'apithérapie propose d'utiliser les propriétés du miel, de la propolis, de la gelée royale et du pollen. Dans cet épisode, nous nous intéresserons plus particulièrement aux pollens, un super aliment aux vertus multiples dont les propriétés ont été étudiées et recensées dans un ouvrage intitulé Ces pollens qui nous soignent par Patrice Percy-Dussert, apiculteur et fondateur de l'entreprise Pollenergie. Pour nous parler des merveilles de ce fabuleux produit que sont les pollens, j'ai le plaisir d'accueillir Fabienne Velozo, coordinatrice du pôle prescription chez Pollenergie. Bonjour Fabienne.

  • Speaker #1

    Bonjour Camille.

  • Speaker #0

    Merci pour ta présence et ton temps que tu nous accordes pour le podcast.

  • Speaker #1

    Avec mon plaisir.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu pourrais vraiment revenir sur ce qu'est le pollen précisément ? Est-ce que tu pourrais nous rappeler comment il est récolté par les abeilles et comment on en fait le produit qu'on peut consommer ? Oui,

  • Speaker #1

    tout à fait. Alors, en fait, le pollen, d'abord, c'est la semence mâle des plantes. Voilà. Et comme elles ont besoin, en fait, ces plantes qui ont un fort brassage génétique, elles émettent, en fait, des grains de pollen qui vont être transportés soit par le vent, soit par les abeilles. On parle de pollen soit anémophile, soit entomophile. Ces grains de pollen qui vont être pris en charge par les abeilles, ils ont un intérêt nutritionnel très marqué dans la ruche, puisqu'ils vont permettre de nourrir le couvain, c'est-à-dire de nourrir les larves, notamment des abeilles prières et des mâles, après l'éclosion. trois jours où elles sont nourries de gelée royale, elles vont être nourries, ces larves, exclusivement de pollen. C'est vraiment la ressource protéinée, le steak de la ruche, avec en moyenne plus de 20% de protéines végétales. On peut même aller jusqu'à 24% pour le pollen d'aubépine, ce qui est vraiment conséquent. Et même les jeunes abeilles, une fois qu'elles ont passé le stade larvaire, elles vont en consommer durant les premiers jours aussi de leur existence. en tant qu'abeille, en fait, elles vont en consommer encore un petit peu pour ensuite avoir une nourriture exclusivement chargée en glucides avec le miel. Mais vraiment, le pollen, on peut dire que c'est la ressource protéinée de la ruche qui va permettre un bon développement du couvain et un bon renouvellement des générations. Mais c'est vraiment essentiel à la ruche, comme peut l'être le miel. Sans pollen, le couvain ne pourrait pas correctement se renouveler, grandir. Et donc, ça serait signé la mort de la colonie. Parce qu'il faut savoir qu'au printemps, notamment, la ruche, en fait, elle est en pleine effervescence. Et les ouvrières vivent entre 30 et 45 jours au maximum, tellement elles ont affaire à une activité effrénée. Et donc, il y a beaucoup d'abeilles qui meurent. Donc, il faut un renouvellement continuel, en fait. C'est pour ça que la reine, aussi, à cette saison, peut pondre plus de 1000 œufs par jour. Et il se convainc vraiment Sa ressource principale, c'est le pollen. Et donc, les apiculteurs qui souhaitent récolter ce pollen, ils vont devoir disposer d'un système de récolte. On va le capter avant qu'il soit entreposé dans la ruche, pour que la récolte ne soit pas trop intrusive. Et donc, ils vont mettre, soit en façade, soit sous les ruches, un système de grille. C'est des petites grilles plastiques qui vont occuper la place d'un trou d'envol. et les abeilles vont être obligées de passer par ces petites grilles, et donc elles vont se contorsionner. Comme elles ont deux pelotes dans chaque corbeille à pollen qui sont situées sur leur troisième paire de pattes, elles vont laisser échapper en moyenne une pelote sur trois qui va tomber dans un tiroir, et le contenu de ce tiroir va être récolté. Alors pour nous, pour le pollen congelé, puisqu'on parle vraiment essentiellement de pollen congelé, la récolte se fait toutes les 48 heures. C'est important parce que... Le pollen, une fois qu'il est récolté, il ne peut pas rester. C'est un aliment très fragile, le pollen. Très vivant, c'est ce qui fait sa force et toute sa fragilité. Soit les apiculteurs le sèchent ou le congèlent. En tout cas, on ne peut pas le laisser tel quel, parce que ça évolue très vite. Et si on le laisse comme ça, sans protection ou sans modification, eh bien, rapidement, on peut voir des levures, des moisissures qui vont venir gâter le pollen et le rendre impropre à la conservation. Pour nous, les apiculteurs vont récolter le pollen et le placer immédiatement en température négative. Ils vont le stocker et ensuite, il va être acheminé chez Polénergie, là aussi en transport frigorifique, pour assurer une température négative également pendant le transport. Et c'est entreposé en chambre froide chez Polénergie. Cette congélation, c'est l'alternative au séchage. Voilà, c'est parce que les apiculteurs, en fait, ce n'est pas du tout... parce qu'ils veulent mal faire ou quoi que ce soit, mais c'est parce qu'ils n'avaient pas d'autre choix que de le sécher, justement pour détruire ces micronutriments vivants qui font son instabilité et permettre de rendre ce pollen inerte, mais qui puisse être commercialisé en bocal. Et on s'est rendu compte que ce séchage a détruisé de précieux micronutriments qui sont hyper importants pour nous, pour notre organisme, et en plus... ça change aussi sa biodisponibilité. Le fait d'être séché, ça va nous rendre le pollen moins biodisponible. Donc c'est pour ça que nous, avec Patrice Percy-Dussert, l'inventeur du procédé breveté, a trouvé le fait de congeler le pollen dès la récolte et de superposer à la congélation la mise sous atmosphère contrôlée. Et c'est comme ça qu'a débuté l'histoire de Polénergie et du pollen congelé à l'état frais aux alentours de 1995. Et en 1998, Pollénergie a été créée. Voilà, un petit peu pour notre aventure, le début de notre aventure.

  • Speaker #0

    On va aborder la différence entre le pollen congelé et le pollen séché. Mais avant, j'aimerais bien revenir sur la récolte du pollen. Est-ce que tu peux nous expliquer en quoi ce n'est pas un procédé qui est intrusif et qui ne prive pas les abeilles de leur alimentation ?

  • Speaker #1

    Quand l'apiculteur décide de récolter... du pollen, en fait, il va d'abord s'intéresser au moment des floraisons, puisqu'on va voir qu'on a une gamme de pollens monofloraux. Donc, en fonction des écosystèmes, l'apiculteur, par exemple, il va poser ses grilles au moment de la floraison des cystes, mais il ne va pas les laisser en permanence. Une fois la floraison finie, il va débarrasser la ruche de ce système pour laisser libre cours aux abeilles et qu'elles puissent reprendre une activité normale. Ce qui se passe, en fait, c'est que Les abeilles, comme on va leur prélever du pollen, c'est avant que le pollen soit stocké autour du couvain. Parce que normalement, si on ne le prélève pas, elles vont disposer le pollen tout autour du couvain, dans des alvéoles. Et quelquefois, il y a des gens qui prélèvent ensuite ce pollen-là qui a été stocké. Mais là, c'est très intrusif pour la ruche, puisqu'on va aller directement prélever dans les cadres de ruche. Nous, on va prélever avant et en fait, les abeilles vont s'organiser. Du coup, elles vont mobiliser plus de pollinisatrices pour aller chercher du pollen. Et effectivement, à cette ruche, on ne va pas lui demander en plus de produire du miel en excédent. C'est pour ça que c'est un véritable choix de production aussi. L'apiculteur qui va poser les grilles, vraiment sur ce temps de pause, la ruche sera vraiment consacrée à la récolte du pollen et pas à la récolte de miel. D'accord.

  • Speaker #0

    Donc on peut dire qu'il y a une saisonnalité du pollen alors ?

  • Speaker #1

    Oui, oui, oui. Mais alors du coup, c'est une grande saisonnalité parce qu'on commence par les saules très tôt en février-mars et puis on va finir par le châtaignier souvent. C'est plus tard, en juillet, juin-juillet. Et donc, on a toute cette période qui va s'échelonner avec différents pollens récoltés.

  • Speaker #0

    D'accord. Tu parlais tout à l'heure de steak végétal quand tu parlais du pollen. Ça m'a fait penser à une question. Est-ce qu'on peut considérer que le pollen est un aliment qui convient aux véganes ?

  • Speaker #1

    Alors, ça convient aux végétariens. Les véganes, en fait, c'est plus compliqué par rapport à l'exploitation animale. D'accord. Alors, c'est vrai que du coup, nous, en fait, il n'y a pas de maltraitance animale. Mais malgré tout, ça reste un élevage, l'apiculture. D'accord. Donc c'est vrai que des personnes véganes considèrent que, comme le miel, le pollen ne doit pas faire partie de leur régime alimentaire. En tout cas, ça convient très bien aux personnes végétariennes, en sachant que les pollens, en plus, contiennent tous les acides aminés essentiels. Et ça, c'est formidable parce que c'est un aminogramme très équilibré et ça va permettre vraiment une absorption maximale des protéines. Et même quand on le prend, le pollen, alors bien sûr, une cuillerée à soupe. par jour de pollen ne va pas combler les besoins en protéines journaliers, mais déjà c'est l'absorption de protéines de qualité qui va vraiment permettre ensuite de mieux, au contraire, digérer les autres protéines à gérer au cours de la journée. Donc c'est vraiment un aliment aussi très intéressant de ce point de vue-là.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu peux revenir sur la distinction entre pollen séché et pollen congelé ? Oui. Quels sont les bénéfices à aller plutôt vers du pollen congelé ?

  • Speaker #1

    Alors, le pollen congelé, on va figer le produit grâce au froid négatif. Comme c'est un produit qui contient très peu d'eau, ça n'altère pas du tout sa matrice naturelle. Donc, ce n'est pas du tout destructeur ou ça n'apporte pas de modification au pollen, ça le fige. C'est vraiment comme si la personne goûtait du pollen directement récolté dans les tiroirs, ces fameux tiroirs où le pollen est recueilli. Ça va permettre de garder notamment ce qu'apportent les abeilles au pollen. Parce que quand elles forment les pelotes de pollen, quand elles font ça, elles vont colmater les grains de pollen entre eux, former des pelotes, et elles vont régurgiter des gouttes de nectar. Et dans ces gouttes de nectar, ce qui est merveilleux, c'est qu'elles élèvent des lactoferments. Et on va retrouver dans le pollen des lactoferments, des bifidobactéries, qui sont ensemencées par l'abeille. Elle fait un vrai travail de biochimiste. Et donc ces micronutriments vont être précieux pour nous, notamment. pour notre équilibre intestinal. Donc ça, ça va apporter de nombreux bienfaits. Et puis le fait aussi que ça ferait que toutes les enzymes du pollen vont être conservées. En fait, ça va garder toute la dynamique. C'est vraiment l'aliment vivant par excellence, le pollen. Voilà, c'est porteur de vie, forcément, puisqu'il est conçu pour la reproduction des plantes. Et c'est toute cette richesse vivante qui va être restituée et ingérée par le consommateur. Et quand on sèche, C'est le fait de sécher, le fait de la chaleur, ça va vraiment détruire tous les lactoferments, les enzymes, une partie des vitamines sensibles à la chaleur, et ça va beaucoup durcir aussi les fibres du pollen. Le pollen est un aliment très riche en fibres insolubles. Et en fait, le durcissement de ces fibres, ça va faire que le pollen sec est moins digeste. Et donc, une partie du pollen ne va pas être correctement assimilée. Alors que le pollen frais… il n'y a pas du tout ce phénomène de durcissement des fibres et l'enveloppe va se rompre très facilement et les grains de pollen vont vraiment délivrer tout leur potentiel. Et puis, il faut savoir que le pollen sec est conservé dans des bocaux transparents. Donc, au fil du temps, les antioxydants naturellement présents dans le pollen, c'est très chargé en antioxydants les pollens, eh bien, ils vont petit à petit disparaître. Donc, c'est pour ça que le froid... et la superposition d'une atmosphère contrôlée, protectrice, ça va vraiment permettre d'envoyer même le pollen à l'autre bout de la France ou même en Europe. Il peut voyager comme ça jusqu'à 7 jours et les gens ensuite le remettent au congélateur chez eux et là, ils goûtent vraiment l'intégrité du pollen.

  • Speaker #0

    D'ailleurs, c'est vrai que c'est assez étonnant parce que ça ne semble même pas être un produit congelé puisque les pelotes de pollen, moi je l'utilise tout de suite sortie du congélateur, je le mets dans un pot. dans un porridge ou dans des graines de chia, et on n'a vraiment pas forcément besoin de le décongeler.

  • Speaker #1

    Non, pas du tout. Il n'y a pas ce phénomène de durcissement parce que c'est dû au fait de la faible teneur en eau.

  • Speaker #0

    Je me demandais si la perte de toutes ces qualités nutritionnelles valait également pour un séchage à basse température.

  • Speaker #1

    Alors, il y aura sûrement moins de pertes, mais en tout cas, même les lactoferments ou autres, les enzymes vont disparaître. Ça va peut-être changer au niveau de la texture. Le pollen restera peut-être plus onctueux que du pollen séché à une température plus forte, mais il y aura quand même une partie des richesses qui vont quand même disparaître lors de ce traitement.

  • Speaker #0

    Puis en termes de goût également, j'ai des personnes qui quand même m'ont rapporté qu'elles préféraient vraiment le pollen congelé par rapport à un pollen sec. Ce n'est pas du tout la même chose.

  • Speaker #1

    Oui, ce n'est pas du tout la même chose. Alors c'est plein de saveurs différentes selon les origines florales, mais c'est vrai que ça n'a pas du tout cet arrière-goût de foin que peut avoir quelquefois le pollen séché.

  • Speaker #0

    Donc d'après ce que tu nous dis, on peut considérer que le pollen c'est un aliment lactofermenté ?

  • Speaker #1

    Voilà, exactement, c'est un aliment lactofermenté. lactofermenté, le pollen. Et selon les origines florales ou de périodes de récolte, il y a plus ou moins de lactoferments selon les pollens, selon les fleurs.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu peux revenir sur les apports nutritionnels des pollens, voire même selon les pollens, pollens monofloraux ou multifleurs ?

  • Speaker #1

    Oui, les pollens ont tous un tronc nutritionnel commun très marqué. C'est logique. Toutes les richesses, la plupart des richesses bien sûr, sont créées par les plantes. Et donc, On a cette richesse en protéines végétales dont on a parlé tout à l'heure, qui fait que le pollen est très attractif pour les abeilles. Les plantes ont dû mettre en place des trésors de séduction pour que le pollen soit pris en charge par ces insectes pollinisateurs. Il y a cette richesse en protéines, cet aminogramme très équilibré. Ensuite, la plante a conçu ces grains de pollen pour qu'ils puissent voyager en toute sécurité sur le corps du pollinisateur. Donc, elles ont entouré leur gamètes mâles d'une enveloppe en fibre insoluble très solide. C'est ça qui va faire l'apport en fibre pour ne pas que le pollen soit écrasé sur le corps du pollinisateur. Et tout autour, il y a un film gras, très riche en acides gras, d'ailleurs avec un très bon équilibre entre oméga-3 et oméga-6. Et dans ce film protecteur, on va retrouver des caroténoïdes. des antioxydants, des vitamines également antioxydantes qui vont protéger les gamètes mâles qui jouent, c'est l'objectif premier, du dessèchement et du rayonnement UV. Et ensuite, l'abeille va à son insu laisser échapper des grains de pollen. Et ce grain de pollen, s'il a par bonheur et par chance, il tombe sur l'organe femelle reproducteur d'une fleur de la même espèce, eh bien, lui... est en mesure, dès qu'il est reconnu comme étant compatible, il y a un échange entre la plante réceptrice et le grain de pollen. Et ce grain de pollen va, parce qu'il est vivant, parce qu'il est riche en enzymes, il va émettre, gonfler et émettre un tube pollinique. Et ça, ce n'est possible que parce que ce grain de pollen est riche en enzymes, en minéraux et en vitamines du groupe B. Sinon, ce grain de pollen ne serait plus fécond. ça n'amènerait à rien, il serait stérile. Donc on a déjà ce panorama de deux richesses, protéines végétales, aminogrammes équilibrés, fibres insolubles, antioxydants, caroténoïdes, vitamines du groupe B, minéraux, enzymes, et ça c'est vraiment, on peut le retrouver dans tous nos pollens monofloraux. Et après, l'abeille va... Elle, quand elle va confectionner les pelotes, comme elle régurgite des gouttes de nectar, et ce nectar est lactofermenté, eh bien, elle va ensemencer des bifidobactéries, des lactobacillus, qui vont vraiment venir nourrir notre microbiote. Selon les plantes, il y a des petites variations et qui font qu'on va positionner telle pollen plutôt sur tel axe de besoin. Au départ, ce n'était pas forcément une volonté de faire une gamme. mais il y a eu un vrai travail de pionnier qui a été fait. Par rapport à la connaissance des pollens, il y avait très peu de choses existantes. Et c'est vraiment à travers cette exploitation des données nutritionnelles qu'on a positionné les pollens. Par exemple, il y a des pollens comme le sol fruitier qui vont contenir naturellement de la luthéine et de la zéaxanthine et qui sont particulièrement intéressants pour nourrir les tissus de l'œil. On a un pollen de saule qui va contenir un peu plus de... plus de zinc, de phytostérol et on s'est rendu compte qu'au fil des années, ça fait maintenant plus de 25 ans que Polynergie existe, qu'il convenait particulièrement pour les messieurs seniors, pour les problèmes d'adénome de la prostate. Le cyste, lui, il va regorger de lactoferments et il est très intéressant, c'est le plus adapté pour le rééquilibrage du microbiote intestinal. Ça nous a permis de décliner les qualités. selon les origines botaniques ?

  • Speaker #0

    Je ne sais pas si les auditeurs se poseront cette question, mais moi, je me la pose. Alors, je vois très bien, on voit très bien des fois dans les champs, je pense aux champs de lavande, mais je me dis quand même... Comment faire des pollens monofloraux ? Comment être certain que l'abeille ne va pas butiner à d'autres endroits ?

  • Speaker #1

    Oui, effectivement. Pour les pollens certifiés bio et fleurs sauvages, en fait, chez nous, la ruche est implantée à 3 km de toute source possible de pollution, c'est-à-dire de monocultures intensives, de grands axes routiers, d'usines d'incinération. Ce rayon de 3 km, en fait, l'abeille, elle ne va pas. elle va rarement au-delà. Il faut vraiment qu'il y ait une pénurie de ressources autour de la ruche, puisque aller-retour, ça fait quand même 6 km, et on arrive aux limites de ce que peut endurer une abeille en termes de vol et d'endurance. D'accord. Et du coup, ça va permettre que l'abeille se polarise sur ce rayon de 3 km. Et l'avantage, c'est que l'apiculteur va poser l'aiguille à la floraison qui l'intéresse. Par exemple, pour le ciste, l'apiculteur vient poser les dispositifs au moment de la floraison des cistes. Là, ça va donner un pollen très monofloral. C'est une plante arbustive de maquis et de garigue, et ça donne un pollen très abondant. Et donc, les abeilles ne vont pas chercher ailleurs. On voit quelquefois des petits grains plus violets, bien sûr, elles vont prendre de la vipérine en même temps sur leur chemin de butinage. Mais ça reste un pollen très homogène. Et du coup, ce pollen-là, il est particulièrement intéressant pour donner aux personnes qui auraient de grosses allergies avec les graminées. C'est mieux de donner un pollen très monofloral comme ça. Parce qu'à l'inverse, par exemple, si on prend l'extrême inverse, le mille-fleurs, eh bien, on va avoir un pollen beaucoup plus hétérogène. Et même si les abeilles ne vont pas directement rechercher du pollen de graminée, comme c'est disséminé, en fait, voilà, c'est très... Il y a beaucoup de grains de pollen qui sont disséminés par les graminées et ça peut retomber sur d'autres plantes et les abeilles peuvent en récolter malgré elles, même si ça n'a aucun intérêt nutritionnel. Bien sûr, ça va rester une part infime, mais pour des personnes très allergiques aux pollens de graminées, ça peut quand même apporter des petits inconforts, des petits gratouillis dans la gorge ou autre, alors que le pollen de ciste, lui, n'aura pas du tout de graminées. Et en plus, il a beaucoup d'atouts, notamment par rapport à son intérêt aussi pour l'épithélium intestinal. Il va faire ce travail aussi de resserrement des jonctions des parois de l'intestin. Et donc, il va limiter la porosité et l'inflammation. Donc, même les personnes allergiques, finalement, ont intérêt à consommer du pollen de ciste pour que ça participe à les désensibiliser.

  • Speaker #0

    D'accord. Justement, c'est une question que j'allais te poser, si tout le monde pouvait consommer du pollen.

  • Speaker #1

    Alors, effectivement, les personnes allergiques aux pollens atmosphériques, qui souffrent de rhumes, de foins, de rhinites, quand elles entendent le mot pollen elles se sont rentrées sur leur garde. Eh bien, elles peuvent consommer du pollen avec cette petite précaution de ne pas donner forcément du mille-fleurs, mais des pollens plus monofloraux, comme le ciste, le châtaignier, le bruyère. On n'ira pas sur le mille-fleurs, mais au contraire, ça peut vraiment les aider. Il n'y a aucun souci. Alors, le gros bémol, c'est pour des personnes qui seraient allergiques aux produits de la ruche. Alors là, ça, ce n'est pas possible. Même si une personne se sait allergique au miel, il ne faut pas qu'elle consomme de pollen. Puisque tout est un petit peu mélangé dans la ruche, donc voilà, il ne faut pas prendre de pollen à ce moment-là. Par contre, des personnes qui réagissent aux piqûres d'abeilles peuvent consommer du pollen. D'accord. Ou du miel, voilà, ça n'a rien à voir. Ce ne sont pas les mêmes molécules qui sont en jeu. Et après, la contre-indication majeure, c'est pour les personnes qui présentent de multiples allergies alimentaires. Là, on ne conseille pas le pollen. Parce que dans une cuillerée à soupe de pollen, on peut avoir beaucoup d'origines florales diverses. Et par un phénomène d'allergie croisée, ça peut réactiver certaines allergies chez la personne. Donc voilà, c'est dommage, mais... Pour ce profil, on ne conseille pas le pollen, vraiment.

  • Speaker #0

    Et il y a peut-être un test à faire au moment des premières consommations pour voir comment on réagit ?

  • Speaker #1

    Oui, par exemple, sur les salons, on fait goûter les pollens. Les gens qui ont des problèmes sont souvent très prudents. On leur fait goûter quelques pelotes, ils le gardent en bouche. Et s'ils ressentent des picotements au niveau de la langue ou à l'intérieur des joues, la prise de pollen est déconseillée. D'accord.

  • Speaker #0

    Voilà. Sinon, pour les personnes qui ne sont pas allergiques, il n'y a pas de contre-indication particulière ?

  • Speaker #1

    Aucune contre-indication, vraiment, vraiment. Il n'y a vraiment aucun problème. Alors, on est plutôt sur un adulte pour une cuillère à soupe par jour. C'est vrai que les personnes végétariennes ont tendance à en consommer plus. On peut aller jusqu'à 3 ou 4. Au-delà, le transit est quand même peut-être accéléré avec le pollen. Au-delà, je ne conseille pas. Et pour des personnes qui ont des troubles intestinaux importants, qui ont plutôt tendance à avoir des diarrhées ou autre, il vaut mieux qu'elles s'habituent avec le pollen de ciste en priorité, mais qu'elles prennent au départ une cuillerée à café. et elle passe tout doucement ensuite à une cuillerée à soupe. Et vraiment, ma recommandation, c'est de vraiment prendre le pollen au cours d'un repas léger. Nous, on conseille beaucoup au cours du petit déjeuner, mais surtout pas à jeun. Pour que l'expérience pollen soit hyper positive, c'est toujours quand on n'a pas l'estomac vide. Et nous, on adore conseiller des supports avec soit des légumes, mais il faut qu'ils soient plutôt froids. On ne prend pas le pollen avec un aliment tiède ou chaud, ou avec des fruits, par exemple. Ça, c'est un très bon support. Vraiment, les prébiotiques des fruits, avec le pollen qui est un symbiotique, ça permet vraiment de bien l'assimiler, que la digestion soit parfaite pour bien agérer les bienfaits des pollens.

  • Speaker #0

    Le fait qu'il ne faille pas le prendre à jeun, c'est pour sa biodisponibilité ?

  • Speaker #1

    C'est surtout parce que c'est un peu en dehors du bon alimentaire. Ça peut être un peu irritant pour les intestins. Et pour des personnes sensibles, ça peut provoquer... des ballonnements, des flatulences. Ce n'est pas grave en fait, mais ce n'est pas agréable. Surtout quand l'objectif, c'est d'aller mieux de ce point de vue-là, c'est très dommage. Donc vraiment, l'expérience est beaucoup plus réussie quand c'est pris au cours d'un repas ou à la fin.

  • Speaker #0

    D'accord. Est-ce que tu saurais nous dire, dans une cuillère à soupe de pollen, combien il y a de protéines ?

  • Speaker #1

    Il y a 20 de protéines. Une bonne cuillère à soupe, c'est 15 grammes en fait. Donc voilà, on est sur 3 grammes de protéines.

  • Speaker #0

    Je me posais la question également parce qu'on dit que le miel est déconseillé aux enfants de moins de 1 an. Est-ce que les enfants peuvent consommer du pollen ? Et à partir de quel âge, s'ils peuvent ?

  • Speaker #1

    Oui, les enfants peuvent consommer du pollen. Alors nous, on le recommande plutôt à partir de 18-24 mois, quand les enfants ont une flore intestinale mature, une alimentation suffisamment diversifiée. Et pareil, toujours on est prudent avec l'introduction d'un nouvel aliment. On fait goûter quelques pelotes. pour voir si tout se passe bien. Sur les nobarkettes de Kidou Pollen, qui est vraiment la recette dédiée aux enfants, on a mis à partir de 6 ans. C'est par principe de précaution. C'est comme, voilà, là on n'est pas là forcément toujours pour donner le bon conseil. Donc, pour pas que si l'enfant a une quelconque réaction, pour qu'il puisse communiquer et en faire part à ses parents. D'accord. Voilà, donc c'est pour ça. Mais c'est vrai que ça peut être donné beaucoup plus tôt. Et souvent, les petits-enfants ont beaucoup d'appétence. pour le pollen. Et on peut facilement leur donner en le mélangeant une compote. C'est très bénéfique aussi pour le renforcement des défenses naturelles.

  • Speaker #0

    J'allais te poser la question justement. Oui, j'imagine que dans ce cas-là, c'est un bon apport les enfants qui sont souvent malades, les rhumes.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça. C'est un très bon fortifiant et pour l'immunité, c'est top.

  • Speaker #0

    Oui, pour accompagner leur immunité. Est-ce que tu recommandes ? la prise de pollen sous forme de cure ou alors on peut le prendre en continu au quotidien ? Qu'est-ce que tu préconises ?

  • Speaker #1

    Je préconise en première, quand on découvre, de faire une cure complète de 6 semaines pour un adulte. Vraiment. C'est important d'aller jusqu'à 6 semaines de cure. Ça représente 2 barquettes de pollen de 250 grammes quand on prend une cuillerée à soupe par jour. Et ça me semble important pour bien mesurer les effets et pour mesurer les effets dans le temps également. parce que c'est vraiment un produit qui va permettre une saine dynamisation, mais ça ne va pas s'arrêter à la cure. Les effets vont se prolonger au-delà et ça peut vraiment se porter sur deux, trois mois très facilement. Comme pour des personnes qui n'ont pas de soucis particuliers, on peut faire trois, quatre cures par an à des moments où on se sent un peu plus faible, où on a besoin d'un soutien plus important même. Par exemple, on peut avoir besoin d'un… à certains moments de la vie de soutien moral, on ira plus vers le pollen de châtaignier à ce moment-là. Ou alors, on se dit pour l'hiver, alors à ce moment-là, on ira plutôt sur le cyst, pour le renforcement du microbiote et bien sûr indirectement des défenses naturelles. Après, pour des problèmes chroniques ou très installés, il vaut mieux prendre le pollen au quotidien.

  • Speaker #0

    Par exemple, pour des phénomènes liés au vieillissement de l'organisme, comme la cataracte ou la vision, il vaut mieux à ce moment-là nourrir les tissus de l'œil sans interruption. Pour les messieurs, pour l'adénome de la prostate passé à un certain âge, la personne peut expérimenter sur six semaines, apprécier les effets du pollen, mais notre recommandation, ça va vraiment être de poursuivre. au quotidien la prise de pollen pour que ces effets soient permanents. Et il faut savoir que le pollen, donc il y a ses spécificités, ses effets particuliers, mais tous les pollens, ce qui est intéressant, vont être très dynamisants et équilibrants même au niveau psychique. Donc il y a vraiment cette sensation de bien-être aussi qu'ils apportent quotidiennement qui est hyper intéressante. Et il y a cet apport protéiné aussi qui n'est pas négligeable, même si ramené à la cuillerée à soupe, ça peut paraître. anecdotique, en fait pas du tout. La qualité de ces protéines fait que le pollen va être intéressant aussi pour aider à maintenir la masse musculaire. Autant chez des seniors que chez des personnes sportives, le pollen a vraiment un impact quotidien sur de nombreux domaines. C'est très polyvalent comme apport. Et souvent les gens même témoignent qu'ils ont envie à nouveau de faire des choses quand ils consomment du pollen.

  • Speaker #1

    C'est passionnant. Comme tu disais qu'ils sont riches en antioxydants, j'imagine que c'est pour cette raison qu'on peut aussi les consommer de façon quotidienne ?

  • Speaker #0

    Oui, parce que c'est vrai que ça permet de prévenir les déséquilibres liés au stress oxydatif, de prévenir aussi les états inflammatoires. Les poulaines peuvent vraiment prendre une place quotidienne en tant que super aliments vivants. D'accord.

  • Speaker #1

    Alors ? Pour conclure, est-ce que tu peux nous rappeler la meilleure façon de le consommer au cours de la journée et en quantité ?

  • Speaker #0

    Alors nous, on adore recommander le pollen au cours du petit déjeuner, de préférence avec des fruits. On peut aussi le prendre, on adore conseiller avec des bananes ou même des avocats. Et si on prend d'autres fruits de saison, on peut même ajouter un petit peu d'une source de lipides à la préparation. Par exemple, on peut se faire à cette saison un bol de pommes, de raisins coupés, saupoudrés de pollen. Et on peut ajouter, soit avec un peu d'huile de lin ou d'huile de colza, ou même des amandes ou des noisettes. Cet apport-là, ça va permettre de maximiser l'absorption des caroténoïdes du pollen. C'est une ressource vraiment importante en caroténoïdes. Et donc, on va encore mieux les absorber et on va encore mieux en profiter. plutôt en fin de petit déjeuner. Pour des personnes qui ne déjeunent pas, elles peuvent aussi, même pour le bureau, il n'y a pas de problème, on peut emmener. Moi, j'ai pour habitude de prendre un petit pot en verre, là où on trouve les petites confitures. Je remplis ce petit pot de pollen et je l'emmène avec moi, en fait, dans ma gamelle du midi et je le prends avec une compote, souvent à la fin du déjeuner. Voilà, donc il n'y a pas de problème. Si on ne déjeune pas, on peut consommer du pollen. Il y a un pollen qu'on déconseille de consommer en fin de journée ou le soir, c'est le ciste. Le ciste, c'est vraiment un pollen très dynamisant. Pour des personnes à tempérament un petit peu nerveux, ça peut gêner un petit peu le sommeil. Les autres pollens, on peut décaler la prise. Si on prend une collation l'après-midi avec des fruits, on peut prendre vers 17h, par exemple, le pollen de châtaignier. Il est précurseur de la sérotonine, donc ça peut même aider à influencer ces réserves de sérotonine. pour induire un bon sommeil le soir. Le saule, on peut le prendre à la fin du dîner. Il n'y a pas de souci. Ça va dynamiser, mais moins quand même que le pollen de cisse.

  • Speaker #1

    Oui, donc ça va vraiment dépendre du pollen en question. Et la précaution importante à prendre, c'est, tu le disais tout à l'heure, de ne surtout pas le faire chauffer ou le consommer avec des aliments chauffés pour ne pas altérer ses propriétés.

  • Speaker #0

    Voilà, c'est ça. Parce que ça va altérer justement toutes ces petites particules vivantes. qui font aussi la force des pollens.

  • Speaker #1

    C'est vraiment un monde passionnant, je trouve.

  • Speaker #0

    Oui, oui, oui. Et puis, c'est surtout le fait que ce qu'on aime particulièrement, c'est qu'on n'a aucune intervention finalement sur le pollen lui-même. On ne fait que le protéger au maximum pour restituer toute sa richesse nutritionnelle aux personnes. Voilà, c'est ça qui est formidable. C'est vraiment un aliment à la fois très polyvalent, mais aussi brut, sans modification. Et ça, c'est rare maintenant dans notre alimentation. Donc, c'est vraiment très intéressant aussi de ce point de vue-là.

  • Speaker #1

    Oui, j'avais une dernière question. Sur l'origine des pollens, est-ce que ce sont des pollens qui sont tous issus de récoltes françaises ?

  • Speaker #0

    En fait, on a dû élargir notre sourcing à l'Europe, parce qu'en fait, comme on va chercher des plantes spécifiques, en quantité suffisante, parce que nous, en plus, on ne se contente pas de la labellisation bio des producteurs. Chaque lot est analysé ensuite en interne chez Pollénergie pour vérifier sa qualité. Et donc, on ne peut pas démultiplier les approvisionnements en petites quantités. Ce serait impossible à supporter en termes de coûts pour notre structure. Et donc, on va auprès d'apiculteurs ou de coopératives d'apiculteurs. Et c'est essentiellement en Europe. Par exemple, le pollen de Cis et l'Espagne. Voilà, c'est dans des régions particulièrement protégées, puisque ce sont des ruchers fixes qu'on va retrouver dans des parcs nationaux, en Extrémadour, en Andalousie. On va chercher nos pollens de cistes dans ces régions, le bruyère également. Et le pollen de saules, saules fruitiers, on s'est tourné vers la Roumanie, où on a notre propre filiale d'approvisionnement. On récolte les pollens dans des zones où il y a une agriculture de type vivrière, c'est dans les zones des Carpathes et de Transylvanie. Et là, il y a des petites unités de production familiales. Et là, il n'y a pas d'utilisation d'intrants chimiques. Donc, on a des abeilles vraiment en pleine forme. Et c'est surtout pour les sols, sols fruitiers, même l'aubépine. Ça va être donc dans ces régions qu'on va récolter ces pollens.

  • Speaker #1

    Merci pour ces précisions.

  • Speaker #0

    Avec plaisir.

  • Speaker #1

    J'invite aussi les auditeurs à consulter le site Pollenergie, qui est vraiment très riche. Il y a beaucoup d'explications sur les produits qui sont commercialisés par Pollenergie. C'est une mine d'informations assez précieuse. Pollenergie a la gentillesse de... d'avoir donné un code promo pour les auditeurs qui souhaiteraient découvrir le pollen ou les autres produits qui sont proposés par Polynergie, comme la gelée royale, le miel, tous les produits fantastiques que les abeilles nous offrent. Je te remercie beaucoup Fabienne pour toutes ces informations.

  • Speaker #0

    Avec plaisir Camille, merci beaucoup ma tante.

  • Speaker #1

    Et puis à bientôt.

  • Speaker #0

    À bientôt.

  • Speaker #2

    Merci d'avoir écouté cet épisode. rejoignez la communauté des lois naturelles en vous abonnant au podcast et découvrez comment mettre en place des changements simples mais puissants dans votre quotidien. Et si vous souhaitez aller plus loin, je vous invite à prendre rendez-vous pour une consultation en naturopathie où je vous accompagnerai personnellement dans votre démarche de santé naturelle. Ensemble, nous explorerons comment la naturopathie peut transformer votre bien-être et celui de votre famille. Pour prendre rendez-vous, contactez-moi directement via mon compte Instagram lesloisnaturelles. ou envoyez-moi un mail à l'adresse suivante lesloisnaturelles.com. Je serai ravie de vous accompagner sur votre chemin vers une meilleure santé. A bientôt !

Chapters

  • 1- Qu'est ce le pollen ?

    02:41

  • 2- Le procédé de récolte du pollen

    08:07

  • 3- La saisonnalité du pollen

    09:45

  • 4- Distinction pollen sec et pollen congelé

    11:19

  • 5- Les apports nutritionnels du pollen

    15:45

  • 6- Précaution & contre-indications

    22:52

  • 7- Comment consommer le pollen ?

    28:28

Description

Découvrez la magie du pollen, un trésor naturel aux multiples bienfaits ! 🐝


Dans cet épisode des Lois Naturelles, plongez dans l’univers fascinant des abeilles et de l’apithérapie, cette pratique millénaire qui utilise les produits de la ruche pour prévenir et rétablir la santé. Parmi eux, le pollen se distingue comme un véritable superaliment, riche en nutriments et vertus thérapeutiques.


Fabienne Velozo, coordinatrice du pôle prescription chez Pollenergie, nous éclaire sur les propriétés incroyables de ces pollens, dont les bienfaits ont été recensés dans l’ouvrage "Ces pollens qui nous soignent " de Patrice Percy du Sert, apiculteur et fondateur de Pollenergie.


🎁 Exclusivité pour nos auditeurs : bénéficiez de -10 % sur votre commande sur le site Pollenergie avec le code promo LLN10.


Explorez la magie du vivant et les bienfaits du pollen dans cet épisode captivant. Bonne écoute ! 🌱


C’est en transformant mon hygiène de vie, en particulier mon alimentation, que j’ai découvert toute l’énergie et la vitalité dont mon corps disposait. J'ai ainsi compris à quel point notre corps peut être puissant lorsqu'on lui donne ce dont il a besoin. Cette révélation a changé ma vie, et c'est cette même transformation, basée sur des habitudes saines, que je souhaite vous offrir. 💫


Je suis Camille LANGLET, naturopathe passionnée de santé naturelle et créatrice du podcast LES LOIS NATURELLES.


Ce podcast s'adresse à toutes celles et ceux qui sont prêts à reprendre leur santé en main : que vous soyez épuisé par le stress, que vous cherchiez à améliorer votre bien-être, ou que vous souhaitiez offrir à vos enfants le meilleur départ possible dans la vie en leur inculquant des habitudes de vie saines, et notamment une cuisine santé riche en fruits et légumes variés de saison.


À travers des épisodes en solo ou avec des invités experts et des témoignages inspirants, je vous montre comment la naturopathie peut vous aider à atteindre votre plein potentiel, tant sur le plan physique que sur tous les autres plans de l'être. Ensemble, nous aborderons des sujets comme la santé holistique, la relaxation, la gestion du stress, et comment intégrer une routine de santé intégrative dans votre quotidien.

Convaincue que les meilleures habitudes se cultivent dès le plus jeune âge, je consacre une partie de mon activité à accompagner les parents soucieux de guider leurs enfants, de la petite enfance à l’adolescence, vers une vie saine et équilibrée.


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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans le podcast Les Lois Naturelles. Je suis Camille Langlet, naturopathe et fondatrice de ce podcast. C'est en transformant mon hygiène de vie, et particulièrement mon alimentation, que j'ai découvert toute l'énergie dont mon corps disposait. J'ai ainsi compris à quel point notre corps peut être puissant lorsqu'on lui donne ce dont il a besoin. Cette révélation a changé ma vie, et c'est cette même transformation que je souhaite vous offrir. Ce podcast s'adresse à toutes celles et ceux qui sont prêts à reprendre leur santé en main, que vous soyez fatigué de vous sentir constamment épuisé, que vous cherchiez à améliorer votre bien-être ou encore que vous souhaitiez offrir à vos enfants le meilleur départ possible dans la vie. A travers des épisodes en solo ou avec des invités experts, je vous montre comment la naturopathie peut vous aider à atteindre votre plein potentiel, tant sur le plan physique que sur tous les autres plans de l'être. Et comme je suis convaincue que les meilleures habitudes se cultivent dès le plus jeune âge, Je dédie une partie de mon activité aux parents soucieux d'accompagner leurs enfants, de la petite enfance à l'adolescence, vers une vie saine et équilibrée. Si vous êtes prêt à transformer votre vie ou celle de vos enfants, vous êtes au bon endroit. Si vous aimez le podcast et que vous souhaitez soutenir les lois naturelles, n'oubliez pas de laisser un avis sur votre plateforme d'écoute, 5 étoiles de préférence ou un commentaire sur Apple Podcast. Cela m'aide énormément à faire découvrir la naturopathie au plus grand nombre. Bonne écoute ! Bonjour et bienvenue dans un nouvel épisode des Lois naturelles. Plus j'avance dans la vie et plus je suis fascinée par la magie du vivant. Et s'il y a bien un monde absolument fascinant qui n'échappe pas à cette magie, c'est celui des abeilles. L'apithérapie consiste à soigner avec les produits de la ruche. Cette pratique millénaire utilise les propriétés des produits des abeilles afin de prévenir et de rétablir la santé. L'apithérapie propose d'utiliser les propriétés du miel, de la propolis, de la gelée royale et du pollen. Dans cet épisode, nous nous intéresserons plus particulièrement aux pollens, un super aliment aux vertus multiples dont les propriétés ont été étudiées et recensées dans un ouvrage intitulé Ces pollens qui nous soignent par Patrice Percy-Dussert, apiculteur et fondateur de l'entreprise Pollenergie. Pour nous parler des merveilles de ce fabuleux produit que sont les pollens, j'ai le plaisir d'accueillir Fabienne Velozo, coordinatrice du pôle prescription chez Pollenergie. Bonjour Fabienne.

  • Speaker #1

    Bonjour Camille.

  • Speaker #0

    Merci pour ta présence et ton temps que tu nous accordes pour le podcast.

  • Speaker #1

    Avec mon plaisir.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu pourrais vraiment revenir sur ce qu'est le pollen précisément ? Est-ce que tu pourrais nous rappeler comment il est récolté par les abeilles et comment on en fait le produit qu'on peut consommer ? Oui,

  • Speaker #1

    tout à fait. Alors, en fait, le pollen, d'abord, c'est la semence mâle des plantes. Voilà. Et comme elles ont besoin, en fait, ces plantes qui ont un fort brassage génétique, elles émettent, en fait, des grains de pollen qui vont être transportés soit par le vent, soit par les abeilles. On parle de pollen soit anémophile, soit entomophile. Ces grains de pollen qui vont être pris en charge par les abeilles, ils ont un intérêt nutritionnel très marqué dans la ruche, puisqu'ils vont permettre de nourrir le couvain, c'est-à-dire de nourrir les larves, notamment des abeilles prières et des mâles, après l'éclosion. trois jours où elles sont nourries de gelée royale, elles vont être nourries, ces larves, exclusivement de pollen. C'est vraiment la ressource protéinée, le steak de la ruche, avec en moyenne plus de 20% de protéines végétales. On peut même aller jusqu'à 24% pour le pollen d'aubépine, ce qui est vraiment conséquent. Et même les jeunes abeilles, une fois qu'elles ont passé le stade larvaire, elles vont en consommer durant les premiers jours aussi de leur existence. en tant qu'abeille, en fait, elles vont en consommer encore un petit peu pour ensuite avoir une nourriture exclusivement chargée en glucides avec le miel. Mais vraiment, le pollen, on peut dire que c'est la ressource protéinée de la ruche qui va permettre un bon développement du couvain et un bon renouvellement des générations. Mais c'est vraiment essentiel à la ruche, comme peut l'être le miel. Sans pollen, le couvain ne pourrait pas correctement se renouveler, grandir. Et donc, ça serait signé la mort de la colonie. Parce qu'il faut savoir qu'au printemps, notamment, la ruche, en fait, elle est en pleine effervescence. Et les ouvrières vivent entre 30 et 45 jours au maximum, tellement elles ont affaire à une activité effrénée. Et donc, il y a beaucoup d'abeilles qui meurent. Donc, il faut un renouvellement continuel, en fait. C'est pour ça que la reine, aussi, à cette saison, peut pondre plus de 1000 œufs par jour. Et il se convainc vraiment Sa ressource principale, c'est le pollen. Et donc, les apiculteurs qui souhaitent récolter ce pollen, ils vont devoir disposer d'un système de récolte. On va le capter avant qu'il soit entreposé dans la ruche, pour que la récolte ne soit pas trop intrusive. Et donc, ils vont mettre, soit en façade, soit sous les ruches, un système de grille. C'est des petites grilles plastiques qui vont occuper la place d'un trou d'envol. et les abeilles vont être obligées de passer par ces petites grilles, et donc elles vont se contorsionner. Comme elles ont deux pelotes dans chaque corbeille à pollen qui sont situées sur leur troisième paire de pattes, elles vont laisser échapper en moyenne une pelote sur trois qui va tomber dans un tiroir, et le contenu de ce tiroir va être récolté. Alors pour nous, pour le pollen congelé, puisqu'on parle vraiment essentiellement de pollen congelé, la récolte se fait toutes les 48 heures. C'est important parce que... Le pollen, une fois qu'il est récolté, il ne peut pas rester. C'est un aliment très fragile, le pollen. Très vivant, c'est ce qui fait sa force et toute sa fragilité. Soit les apiculteurs le sèchent ou le congèlent. En tout cas, on ne peut pas le laisser tel quel, parce que ça évolue très vite. Et si on le laisse comme ça, sans protection ou sans modification, eh bien, rapidement, on peut voir des levures, des moisissures qui vont venir gâter le pollen et le rendre impropre à la conservation. Pour nous, les apiculteurs vont récolter le pollen et le placer immédiatement en température négative. Ils vont le stocker et ensuite, il va être acheminé chez Polénergie, là aussi en transport frigorifique, pour assurer une température négative également pendant le transport. Et c'est entreposé en chambre froide chez Polénergie. Cette congélation, c'est l'alternative au séchage. Voilà, c'est parce que les apiculteurs, en fait, ce n'est pas du tout... parce qu'ils veulent mal faire ou quoi que ce soit, mais c'est parce qu'ils n'avaient pas d'autre choix que de le sécher, justement pour détruire ces micronutriments vivants qui font son instabilité et permettre de rendre ce pollen inerte, mais qui puisse être commercialisé en bocal. Et on s'est rendu compte que ce séchage a détruisé de précieux micronutriments qui sont hyper importants pour nous, pour notre organisme, et en plus... ça change aussi sa biodisponibilité. Le fait d'être séché, ça va nous rendre le pollen moins biodisponible. Donc c'est pour ça que nous, avec Patrice Percy-Dussert, l'inventeur du procédé breveté, a trouvé le fait de congeler le pollen dès la récolte et de superposer à la congélation la mise sous atmosphère contrôlée. Et c'est comme ça qu'a débuté l'histoire de Polénergie et du pollen congelé à l'état frais aux alentours de 1995. Et en 1998, Pollénergie a été créée. Voilà, un petit peu pour notre aventure, le début de notre aventure.

  • Speaker #0

    On va aborder la différence entre le pollen congelé et le pollen séché. Mais avant, j'aimerais bien revenir sur la récolte du pollen. Est-ce que tu peux nous expliquer en quoi ce n'est pas un procédé qui est intrusif et qui ne prive pas les abeilles de leur alimentation ?

  • Speaker #1

    Quand l'apiculteur décide de récolter... du pollen, en fait, il va d'abord s'intéresser au moment des floraisons, puisqu'on va voir qu'on a une gamme de pollens monofloraux. Donc, en fonction des écosystèmes, l'apiculteur, par exemple, il va poser ses grilles au moment de la floraison des cystes, mais il ne va pas les laisser en permanence. Une fois la floraison finie, il va débarrasser la ruche de ce système pour laisser libre cours aux abeilles et qu'elles puissent reprendre une activité normale. Ce qui se passe, en fait, c'est que Les abeilles, comme on va leur prélever du pollen, c'est avant que le pollen soit stocké autour du couvain. Parce que normalement, si on ne le prélève pas, elles vont disposer le pollen tout autour du couvain, dans des alvéoles. Et quelquefois, il y a des gens qui prélèvent ensuite ce pollen-là qui a été stocké. Mais là, c'est très intrusif pour la ruche, puisqu'on va aller directement prélever dans les cadres de ruche. Nous, on va prélever avant et en fait, les abeilles vont s'organiser. Du coup, elles vont mobiliser plus de pollinisatrices pour aller chercher du pollen. Et effectivement, à cette ruche, on ne va pas lui demander en plus de produire du miel en excédent. C'est pour ça que c'est un véritable choix de production aussi. L'apiculteur qui va poser les grilles, vraiment sur ce temps de pause, la ruche sera vraiment consacrée à la récolte du pollen et pas à la récolte de miel. D'accord.

  • Speaker #0

    Donc on peut dire qu'il y a une saisonnalité du pollen alors ?

  • Speaker #1

    Oui, oui, oui. Mais alors du coup, c'est une grande saisonnalité parce qu'on commence par les saules très tôt en février-mars et puis on va finir par le châtaignier souvent. C'est plus tard, en juillet, juin-juillet. Et donc, on a toute cette période qui va s'échelonner avec différents pollens récoltés.

  • Speaker #0

    D'accord. Tu parlais tout à l'heure de steak végétal quand tu parlais du pollen. Ça m'a fait penser à une question. Est-ce qu'on peut considérer que le pollen est un aliment qui convient aux véganes ?

  • Speaker #1

    Alors, ça convient aux végétariens. Les véganes, en fait, c'est plus compliqué par rapport à l'exploitation animale. D'accord. Alors, c'est vrai que du coup, nous, en fait, il n'y a pas de maltraitance animale. Mais malgré tout, ça reste un élevage, l'apiculture. D'accord. Donc c'est vrai que des personnes véganes considèrent que, comme le miel, le pollen ne doit pas faire partie de leur régime alimentaire. En tout cas, ça convient très bien aux personnes végétariennes, en sachant que les pollens, en plus, contiennent tous les acides aminés essentiels. Et ça, c'est formidable parce que c'est un aminogramme très équilibré et ça va permettre vraiment une absorption maximale des protéines. Et même quand on le prend, le pollen, alors bien sûr, une cuillerée à soupe. par jour de pollen ne va pas combler les besoins en protéines journaliers, mais déjà c'est l'absorption de protéines de qualité qui va vraiment permettre ensuite de mieux, au contraire, digérer les autres protéines à gérer au cours de la journée. Donc c'est vraiment un aliment aussi très intéressant de ce point de vue-là.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu peux revenir sur la distinction entre pollen séché et pollen congelé ? Oui. Quels sont les bénéfices à aller plutôt vers du pollen congelé ?

  • Speaker #1

    Alors, le pollen congelé, on va figer le produit grâce au froid négatif. Comme c'est un produit qui contient très peu d'eau, ça n'altère pas du tout sa matrice naturelle. Donc, ce n'est pas du tout destructeur ou ça n'apporte pas de modification au pollen, ça le fige. C'est vraiment comme si la personne goûtait du pollen directement récolté dans les tiroirs, ces fameux tiroirs où le pollen est recueilli. Ça va permettre de garder notamment ce qu'apportent les abeilles au pollen. Parce que quand elles forment les pelotes de pollen, quand elles font ça, elles vont colmater les grains de pollen entre eux, former des pelotes, et elles vont régurgiter des gouttes de nectar. Et dans ces gouttes de nectar, ce qui est merveilleux, c'est qu'elles élèvent des lactoferments. Et on va retrouver dans le pollen des lactoferments, des bifidobactéries, qui sont ensemencées par l'abeille. Elle fait un vrai travail de biochimiste. Et donc ces micronutriments vont être précieux pour nous, notamment. pour notre équilibre intestinal. Donc ça, ça va apporter de nombreux bienfaits. Et puis le fait aussi que ça ferait que toutes les enzymes du pollen vont être conservées. En fait, ça va garder toute la dynamique. C'est vraiment l'aliment vivant par excellence, le pollen. Voilà, c'est porteur de vie, forcément, puisqu'il est conçu pour la reproduction des plantes. Et c'est toute cette richesse vivante qui va être restituée et ingérée par le consommateur. Et quand on sèche, C'est le fait de sécher, le fait de la chaleur, ça va vraiment détruire tous les lactoferments, les enzymes, une partie des vitamines sensibles à la chaleur, et ça va beaucoup durcir aussi les fibres du pollen. Le pollen est un aliment très riche en fibres insolubles. Et en fait, le durcissement de ces fibres, ça va faire que le pollen sec est moins digeste. Et donc, une partie du pollen ne va pas être correctement assimilée. Alors que le pollen frais… il n'y a pas du tout ce phénomène de durcissement des fibres et l'enveloppe va se rompre très facilement et les grains de pollen vont vraiment délivrer tout leur potentiel. Et puis, il faut savoir que le pollen sec est conservé dans des bocaux transparents. Donc, au fil du temps, les antioxydants naturellement présents dans le pollen, c'est très chargé en antioxydants les pollens, eh bien, ils vont petit à petit disparaître. Donc, c'est pour ça que le froid... et la superposition d'une atmosphère contrôlée, protectrice, ça va vraiment permettre d'envoyer même le pollen à l'autre bout de la France ou même en Europe. Il peut voyager comme ça jusqu'à 7 jours et les gens ensuite le remettent au congélateur chez eux et là, ils goûtent vraiment l'intégrité du pollen.

  • Speaker #0

    D'ailleurs, c'est vrai que c'est assez étonnant parce que ça ne semble même pas être un produit congelé puisque les pelotes de pollen, moi je l'utilise tout de suite sortie du congélateur, je le mets dans un pot. dans un porridge ou dans des graines de chia, et on n'a vraiment pas forcément besoin de le décongeler.

  • Speaker #1

    Non, pas du tout. Il n'y a pas ce phénomène de durcissement parce que c'est dû au fait de la faible teneur en eau.

  • Speaker #0

    Je me demandais si la perte de toutes ces qualités nutritionnelles valait également pour un séchage à basse température.

  • Speaker #1

    Alors, il y aura sûrement moins de pertes, mais en tout cas, même les lactoferments ou autres, les enzymes vont disparaître. Ça va peut-être changer au niveau de la texture. Le pollen restera peut-être plus onctueux que du pollen séché à une température plus forte, mais il y aura quand même une partie des richesses qui vont quand même disparaître lors de ce traitement.

  • Speaker #0

    Puis en termes de goût également, j'ai des personnes qui quand même m'ont rapporté qu'elles préféraient vraiment le pollen congelé par rapport à un pollen sec. Ce n'est pas du tout la même chose.

  • Speaker #1

    Oui, ce n'est pas du tout la même chose. Alors c'est plein de saveurs différentes selon les origines florales, mais c'est vrai que ça n'a pas du tout cet arrière-goût de foin que peut avoir quelquefois le pollen séché.

  • Speaker #0

    Donc d'après ce que tu nous dis, on peut considérer que le pollen c'est un aliment lactofermenté ?

  • Speaker #1

    Voilà, exactement, c'est un aliment lactofermenté. lactofermenté, le pollen. Et selon les origines florales ou de périodes de récolte, il y a plus ou moins de lactoferments selon les pollens, selon les fleurs.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu peux revenir sur les apports nutritionnels des pollens, voire même selon les pollens, pollens monofloraux ou multifleurs ?

  • Speaker #1

    Oui, les pollens ont tous un tronc nutritionnel commun très marqué. C'est logique. Toutes les richesses, la plupart des richesses bien sûr, sont créées par les plantes. Et donc, On a cette richesse en protéines végétales dont on a parlé tout à l'heure, qui fait que le pollen est très attractif pour les abeilles. Les plantes ont dû mettre en place des trésors de séduction pour que le pollen soit pris en charge par ces insectes pollinisateurs. Il y a cette richesse en protéines, cet aminogramme très équilibré. Ensuite, la plante a conçu ces grains de pollen pour qu'ils puissent voyager en toute sécurité sur le corps du pollinisateur. Donc, elles ont entouré leur gamètes mâles d'une enveloppe en fibre insoluble très solide. C'est ça qui va faire l'apport en fibre pour ne pas que le pollen soit écrasé sur le corps du pollinisateur. Et tout autour, il y a un film gras, très riche en acides gras, d'ailleurs avec un très bon équilibre entre oméga-3 et oméga-6. Et dans ce film protecteur, on va retrouver des caroténoïdes. des antioxydants, des vitamines également antioxydantes qui vont protéger les gamètes mâles qui jouent, c'est l'objectif premier, du dessèchement et du rayonnement UV. Et ensuite, l'abeille va à son insu laisser échapper des grains de pollen. Et ce grain de pollen, s'il a par bonheur et par chance, il tombe sur l'organe femelle reproducteur d'une fleur de la même espèce, eh bien, lui... est en mesure, dès qu'il est reconnu comme étant compatible, il y a un échange entre la plante réceptrice et le grain de pollen. Et ce grain de pollen va, parce qu'il est vivant, parce qu'il est riche en enzymes, il va émettre, gonfler et émettre un tube pollinique. Et ça, ce n'est possible que parce que ce grain de pollen est riche en enzymes, en minéraux et en vitamines du groupe B. Sinon, ce grain de pollen ne serait plus fécond. ça n'amènerait à rien, il serait stérile. Donc on a déjà ce panorama de deux richesses, protéines végétales, aminogrammes équilibrés, fibres insolubles, antioxydants, caroténoïdes, vitamines du groupe B, minéraux, enzymes, et ça c'est vraiment, on peut le retrouver dans tous nos pollens monofloraux. Et après, l'abeille va... Elle, quand elle va confectionner les pelotes, comme elle régurgite des gouttes de nectar, et ce nectar est lactofermenté, eh bien, elle va ensemencer des bifidobactéries, des lactobacillus, qui vont vraiment venir nourrir notre microbiote. Selon les plantes, il y a des petites variations et qui font qu'on va positionner telle pollen plutôt sur tel axe de besoin. Au départ, ce n'était pas forcément une volonté de faire une gamme. mais il y a eu un vrai travail de pionnier qui a été fait. Par rapport à la connaissance des pollens, il y avait très peu de choses existantes. Et c'est vraiment à travers cette exploitation des données nutritionnelles qu'on a positionné les pollens. Par exemple, il y a des pollens comme le sol fruitier qui vont contenir naturellement de la luthéine et de la zéaxanthine et qui sont particulièrement intéressants pour nourrir les tissus de l'œil. On a un pollen de saule qui va contenir un peu plus de... plus de zinc, de phytostérol et on s'est rendu compte qu'au fil des années, ça fait maintenant plus de 25 ans que Polynergie existe, qu'il convenait particulièrement pour les messieurs seniors, pour les problèmes d'adénome de la prostate. Le cyste, lui, il va regorger de lactoferments et il est très intéressant, c'est le plus adapté pour le rééquilibrage du microbiote intestinal. Ça nous a permis de décliner les qualités. selon les origines botaniques ?

  • Speaker #0

    Je ne sais pas si les auditeurs se poseront cette question, mais moi, je me la pose. Alors, je vois très bien, on voit très bien des fois dans les champs, je pense aux champs de lavande, mais je me dis quand même... Comment faire des pollens monofloraux ? Comment être certain que l'abeille ne va pas butiner à d'autres endroits ?

  • Speaker #1

    Oui, effectivement. Pour les pollens certifiés bio et fleurs sauvages, en fait, chez nous, la ruche est implantée à 3 km de toute source possible de pollution, c'est-à-dire de monocultures intensives, de grands axes routiers, d'usines d'incinération. Ce rayon de 3 km, en fait, l'abeille, elle ne va pas. elle va rarement au-delà. Il faut vraiment qu'il y ait une pénurie de ressources autour de la ruche, puisque aller-retour, ça fait quand même 6 km, et on arrive aux limites de ce que peut endurer une abeille en termes de vol et d'endurance. D'accord. Et du coup, ça va permettre que l'abeille se polarise sur ce rayon de 3 km. Et l'avantage, c'est que l'apiculteur va poser l'aiguille à la floraison qui l'intéresse. Par exemple, pour le ciste, l'apiculteur vient poser les dispositifs au moment de la floraison des cistes. Là, ça va donner un pollen très monofloral. C'est une plante arbustive de maquis et de garigue, et ça donne un pollen très abondant. Et donc, les abeilles ne vont pas chercher ailleurs. On voit quelquefois des petits grains plus violets, bien sûr, elles vont prendre de la vipérine en même temps sur leur chemin de butinage. Mais ça reste un pollen très homogène. Et du coup, ce pollen-là, il est particulièrement intéressant pour donner aux personnes qui auraient de grosses allergies avec les graminées. C'est mieux de donner un pollen très monofloral comme ça. Parce qu'à l'inverse, par exemple, si on prend l'extrême inverse, le mille-fleurs, eh bien, on va avoir un pollen beaucoup plus hétérogène. Et même si les abeilles ne vont pas directement rechercher du pollen de graminée, comme c'est disséminé, en fait, voilà, c'est très... Il y a beaucoup de grains de pollen qui sont disséminés par les graminées et ça peut retomber sur d'autres plantes et les abeilles peuvent en récolter malgré elles, même si ça n'a aucun intérêt nutritionnel. Bien sûr, ça va rester une part infime, mais pour des personnes très allergiques aux pollens de graminées, ça peut quand même apporter des petits inconforts, des petits gratouillis dans la gorge ou autre, alors que le pollen de ciste, lui, n'aura pas du tout de graminées. Et en plus, il a beaucoup d'atouts, notamment par rapport à son intérêt aussi pour l'épithélium intestinal. Il va faire ce travail aussi de resserrement des jonctions des parois de l'intestin. Et donc, il va limiter la porosité et l'inflammation. Donc, même les personnes allergiques, finalement, ont intérêt à consommer du pollen de ciste pour que ça participe à les désensibiliser.

  • Speaker #0

    D'accord. Justement, c'est une question que j'allais te poser, si tout le monde pouvait consommer du pollen.

  • Speaker #1

    Alors, effectivement, les personnes allergiques aux pollens atmosphériques, qui souffrent de rhumes, de foins, de rhinites, quand elles entendent le mot pollen elles se sont rentrées sur leur garde. Eh bien, elles peuvent consommer du pollen avec cette petite précaution de ne pas donner forcément du mille-fleurs, mais des pollens plus monofloraux, comme le ciste, le châtaignier, le bruyère. On n'ira pas sur le mille-fleurs, mais au contraire, ça peut vraiment les aider. Il n'y a aucun souci. Alors, le gros bémol, c'est pour des personnes qui seraient allergiques aux produits de la ruche. Alors là, ça, ce n'est pas possible. Même si une personne se sait allergique au miel, il ne faut pas qu'elle consomme de pollen. Puisque tout est un petit peu mélangé dans la ruche, donc voilà, il ne faut pas prendre de pollen à ce moment-là. Par contre, des personnes qui réagissent aux piqûres d'abeilles peuvent consommer du pollen. D'accord. Ou du miel, voilà, ça n'a rien à voir. Ce ne sont pas les mêmes molécules qui sont en jeu. Et après, la contre-indication majeure, c'est pour les personnes qui présentent de multiples allergies alimentaires. Là, on ne conseille pas le pollen. Parce que dans une cuillerée à soupe de pollen, on peut avoir beaucoup d'origines florales diverses. Et par un phénomène d'allergie croisée, ça peut réactiver certaines allergies chez la personne. Donc voilà, c'est dommage, mais... Pour ce profil, on ne conseille pas le pollen, vraiment.

  • Speaker #0

    Et il y a peut-être un test à faire au moment des premières consommations pour voir comment on réagit ?

  • Speaker #1

    Oui, par exemple, sur les salons, on fait goûter les pollens. Les gens qui ont des problèmes sont souvent très prudents. On leur fait goûter quelques pelotes, ils le gardent en bouche. Et s'ils ressentent des picotements au niveau de la langue ou à l'intérieur des joues, la prise de pollen est déconseillée. D'accord.

  • Speaker #0

    Voilà. Sinon, pour les personnes qui ne sont pas allergiques, il n'y a pas de contre-indication particulière ?

  • Speaker #1

    Aucune contre-indication, vraiment, vraiment. Il n'y a vraiment aucun problème. Alors, on est plutôt sur un adulte pour une cuillère à soupe par jour. C'est vrai que les personnes végétariennes ont tendance à en consommer plus. On peut aller jusqu'à 3 ou 4. Au-delà, le transit est quand même peut-être accéléré avec le pollen. Au-delà, je ne conseille pas. Et pour des personnes qui ont des troubles intestinaux importants, qui ont plutôt tendance à avoir des diarrhées ou autre, il vaut mieux qu'elles s'habituent avec le pollen de ciste en priorité, mais qu'elles prennent au départ une cuillerée à café. et elle passe tout doucement ensuite à une cuillerée à soupe. Et vraiment, ma recommandation, c'est de vraiment prendre le pollen au cours d'un repas léger. Nous, on conseille beaucoup au cours du petit déjeuner, mais surtout pas à jeun. Pour que l'expérience pollen soit hyper positive, c'est toujours quand on n'a pas l'estomac vide. Et nous, on adore conseiller des supports avec soit des légumes, mais il faut qu'ils soient plutôt froids. On ne prend pas le pollen avec un aliment tiède ou chaud, ou avec des fruits, par exemple. Ça, c'est un très bon support. Vraiment, les prébiotiques des fruits, avec le pollen qui est un symbiotique, ça permet vraiment de bien l'assimiler, que la digestion soit parfaite pour bien agérer les bienfaits des pollens.

  • Speaker #0

    Le fait qu'il ne faille pas le prendre à jeun, c'est pour sa biodisponibilité ?

  • Speaker #1

    C'est surtout parce que c'est un peu en dehors du bon alimentaire. Ça peut être un peu irritant pour les intestins. Et pour des personnes sensibles, ça peut provoquer... des ballonnements, des flatulences. Ce n'est pas grave en fait, mais ce n'est pas agréable. Surtout quand l'objectif, c'est d'aller mieux de ce point de vue-là, c'est très dommage. Donc vraiment, l'expérience est beaucoup plus réussie quand c'est pris au cours d'un repas ou à la fin.

  • Speaker #0

    D'accord. Est-ce que tu saurais nous dire, dans une cuillère à soupe de pollen, combien il y a de protéines ?

  • Speaker #1

    Il y a 20 de protéines. Une bonne cuillère à soupe, c'est 15 grammes en fait. Donc voilà, on est sur 3 grammes de protéines.

  • Speaker #0

    Je me posais la question également parce qu'on dit que le miel est déconseillé aux enfants de moins de 1 an. Est-ce que les enfants peuvent consommer du pollen ? Et à partir de quel âge, s'ils peuvent ?

  • Speaker #1

    Oui, les enfants peuvent consommer du pollen. Alors nous, on le recommande plutôt à partir de 18-24 mois, quand les enfants ont une flore intestinale mature, une alimentation suffisamment diversifiée. Et pareil, toujours on est prudent avec l'introduction d'un nouvel aliment. On fait goûter quelques pelotes. pour voir si tout se passe bien. Sur les nobarkettes de Kidou Pollen, qui est vraiment la recette dédiée aux enfants, on a mis à partir de 6 ans. C'est par principe de précaution. C'est comme, voilà, là on n'est pas là forcément toujours pour donner le bon conseil. Donc, pour pas que si l'enfant a une quelconque réaction, pour qu'il puisse communiquer et en faire part à ses parents. D'accord. Voilà, donc c'est pour ça. Mais c'est vrai que ça peut être donné beaucoup plus tôt. Et souvent, les petits-enfants ont beaucoup d'appétence. pour le pollen. Et on peut facilement leur donner en le mélangeant une compote. C'est très bénéfique aussi pour le renforcement des défenses naturelles.

  • Speaker #0

    J'allais te poser la question justement. Oui, j'imagine que dans ce cas-là, c'est un bon apport les enfants qui sont souvent malades, les rhumes.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça. C'est un très bon fortifiant et pour l'immunité, c'est top.

  • Speaker #0

    Oui, pour accompagner leur immunité. Est-ce que tu recommandes ? la prise de pollen sous forme de cure ou alors on peut le prendre en continu au quotidien ? Qu'est-ce que tu préconises ?

  • Speaker #1

    Je préconise en première, quand on découvre, de faire une cure complète de 6 semaines pour un adulte. Vraiment. C'est important d'aller jusqu'à 6 semaines de cure. Ça représente 2 barquettes de pollen de 250 grammes quand on prend une cuillerée à soupe par jour. Et ça me semble important pour bien mesurer les effets et pour mesurer les effets dans le temps également. parce que c'est vraiment un produit qui va permettre une saine dynamisation, mais ça ne va pas s'arrêter à la cure. Les effets vont se prolonger au-delà et ça peut vraiment se porter sur deux, trois mois très facilement. Comme pour des personnes qui n'ont pas de soucis particuliers, on peut faire trois, quatre cures par an à des moments où on se sent un peu plus faible, où on a besoin d'un soutien plus important même. Par exemple, on peut avoir besoin d'un… à certains moments de la vie de soutien moral, on ira plus vers le pollen de châtaignier à ce moment-là. Ou alors, on se dit pour l'hiver, alors à ce moment-là, on ira plutôt sur le cyst, pour le renforcement du microbiote et bien sûr indirectement des défenses naturelles. Après, pour des problèmes chroniques ou très installés, il vaut mieux prendre le pollen au quotidien.

  • Speaker #0

    Par exemple, pour des phénomènes liés au vieillissement de l'organisme, comme la cataracte ou la vision, il vaut mieux à ce moment-là nourrir les tissus de l'œil sans interruption. Pour les messieurs, pour l'adénome de la prostate passé à un certain âge, la personne peut expérimenter sur six semaines, apprécier les effets du pollen, mais notre recommandation, ça va vraiment être de poursuivre. au quotidien la prise de pollen pour que ces effets soient permanents. Et il faut savoir que le pollen, donc il y a ses spécificités, ses effets particuliers, mais tous les pollens, ce qui est intéressant, vont être très dynamisants et équilibrants même au niveau psychique. Donc il y a vraiment cette sensation de bien-être aussi qu'ils apportent quotidiennement qui est hyper intéressante. Et il y a cet apport protéiné aussi qui n'est pas négligeable, même si ramené à la cuillerée à soupe, ça peut paraître. anecdotique, en fait pas du tout. La qualité de ces protéines fait que le pollen va être intéressant aussi pour aider à maintenir la masse musculaire. Autant chez des seniors que chez des personnes sportives, le pollen a vraiment un impact quotidien sur de nombreux domaines. C'est très polyvalent comme apport. Et souvent les gens même témoignent qu'ils ont envie à nouveau de faire des choses quand ils consomment du pollen.

  • Speaker #1

    C'est passionnant. Comme tu disais qu'ils sont riches en antioxydants, j'imagine que c'est pour cette raison qu'on peut aussi les consommer de façon quotidienne ?

  • Speaker #0

    Oui, parce que c'est vrai que ça permet de prévenir les déséquilibres liés au stress oxydatif, de prévenir aussi les états inflammatoires. Les poulaines peuvent vraiment prendre une place quotidienne en tant que super aliments vivants. D'accord.

  • Speaker #1

    Alors ? Pour conclure, est-ce que tu peux nous rappeler la meilleure façon de le consommer au cours de la journée et en quantité ?

  • Speaker #0

    Alors nous, on adore recommander le pollen au cours du petit déjeuner, de préférence avec des fruits. On peut aussi le prendre, on adore conseiller avec des bananes ou même des avocats. Et si on prend d'autres fruits de saison, on peut même ajouter un petit peu d'une source de lipides à la préparation. Par exemple, on peut se faire à cette saison un bol de pommes, de raisins coupés, saupoudrés de pollen. Et on peut ajouter, soit avec un peu d'huile de lin ou d'huile de colza, ou même des amandes ou des noisettes. Cet apport-là, ça va permettre de maximiser l'absorption des caroténoïdes du pollen. C'est une ressource vraiment importante en caroténoïdes. Et donc, on va encore mieux les absorber et on va encore mieux en profiter. plutôt en fin de petit déjeuner. Pour des personnes qui ne déjeunent pas, elles peuvent aussi, même pour le bureau, il n'y a pas de problème, on peut emmener. Moi, j'ai pour habitude de prendre un petit pot en verre, là où on trouve les petites confitures. Je remplis ce petit pot de pollen et je l'emmène avec moi, en fait, dans ma gamelle du midi et je le prends avec une compote, souvent à la fin du déjeuner. Voilà, donc il n'y a pas de problème. Si on ne déjeune pas, on peut consommer du pollen. Il y a un pollen qu'on déconseille de consommer en fin de journée ou le soir, c'est le ciste. Le ciste, c'est vraiment un pollen très dynamisant. Pour des personnes à tempérament un petit peu nerveux, ça peut gêner un petit peu le sommeil. Les autres pollens, on peut décaler la prise. Si on prend une collation l'après-midi avec des fruits, on peut prendre vers 17h, par exemple, le pollen de châtaignier. Il est précurseur de la sérotonine, donc ça peut même aider à influencer ces réserves de sérotonine. pour induire un bon sommeil le soir. Le saule, on peut le prendre à la fin du dîner. Il n'y a pas de souci. Ça va dynamiser, mais moins quand même que le pollen de cisse.

  • Speaker #1

    Oui, donc ça va vraiment dépendre du pollen en question. Et la précaution importante à prendre, c'est, tu le disais tout à l'heure, de ne surtout pas le faire chauffer ou le consommer avec des aliments chauffés pour ne pas altérer ses propriétés.

  • Speaker #0

    Voilà, c'est ça. Parce que ça va altérer justement toutes ces petites particules vivantes. qui font aussi la force des pollens.

  • Speaker #1

    C'est vraiment un monde passionnant, je trouve.

  • Speaker #0

    Oui, oui, oui. Et puis, c'est surtout le fait que ce qu'on aime particulièrement, c'est qu'on n'a aucune intervention finalement sur le pollen lui-même. On ne fait que le protéger au maximum pour restituer toute sa richesse nutritionnelle aux personnes. Voilà, c'est ça qui est formidable. C'est vraiment un aliment à la fois très polyvalent, mais aussi brut, sans modification. Et ça, c'est rare maintenant dans notre alimentation. Donc, c'est vraiment très intéressant aussi de ce point de vue-là.

  • Speaker #1

    Oui, j'avais une dernière question. Sur l'origine des pollens, est-ce que ce sont des pollens qui sont tous issus de récoltes françaises ?

  • Speaker #0

    En fait, on a dû élargir notre sourcing à l'Europe, parce qu'en fait, comme on va chercher des plantes spécifiques, en quantité suffisante, parce que nous, en plus, on ne se contente pas de la labellisation bio des producteurs. Chaque lot est analysé ensuite en interne chez Pollénergie pour vérifier sa qualité. Et donc, on ne peut pas démultiplier les approvisionnements en petites quantités. Ce serait impossible à supporter en termes de coûts pour notre structure. Et donc, on va auprès d'apiculteurs ou de coopératives d'apiculteurs. Et c'est essentiellement en Europe. Par exemple, le pollen de Cis et l'Espagne. Voilà, c'est dans des régions particulièrement protégées, puisque ce sont des ruchers fixes qu'on va retrouver dans des parcs nationaux, en Extrémadour, en Andalousie. On va chercher nos pollens de cistes dans ces régions, le bruyère également. Et le pollen de saules, saules fruitiers, on s'est tourné vers la Roumanie, où on a notre propre filiale d'approvisionnement. On récolte les pollens dans des zones où il y a une agriculture de type vivrière, c'est dans les zones des Carpathes et de Transylvanie. Et là, il y a des petites unités de production familiales. Et là, il n'y a pas d'utilisation d'intrants chimiques. Donc, on a des abeilles vraiment en pleine forme. Et c'est surtout pour les sols, sols fruitiers, même l'aubépine. Ça va être donc dans ces régions qu'on va récolter ces pollens.

  • Speaker #1

    Merci pour ces précisions.

  • Speaker #0

    Avec plaisir.

  • Speaker #1

    J'invite aussi les auditeurs à consulter le site Pollenergie, qui est vraiment très riche. Il y a beaucoup d'explications sur les produits qui sont commercialisés par Pollenergie. C'est une mine d'informations assez précieuse. Pollenergie a la gentillesse de... d'avoir donné un code promo pour les auditeurs qui souhaiteraient découvrir le pollen ou les autres produits qui sont proposés par Polynergie, comme la gelée royale, le miel, tous les produits fantastiques que les abeilles nous offrent. Je te remercie beaucoup Fabienne pour toutes ces informations.

  • Speaker #0

    Avec plaisir Camille, merci beaucoup ma tante.

  • Speaker #1

    Et puis à bientôt.

  • Speaker #0

    À bientôt.

  • Speaker #2

    Merci d'avoir écouté cet épisode. rejoignez la communauté des lois naturelles en vous abonnant au podcast et découvrez comment mettre en place des changements simples mais puissants dans votre quotidien. Et si vous souhaitez aller plus loin, je vous invite à prendre rendez-vous pour une consultation en naturopathie où je vous accompagnerai personnellement dans votre démarche de santé naturelle. Ensemble, nous explorerons comment la naturopathie peut transformer votre bien-être et celui de votre famille. Pour prendre rendez-vous, contactez-moi directement via mon compte Instagram lesloisnaturelles. ou envoyez-moi un mail à l'adresse suivante lesloisnaturelles.com. Je serai ravie de vous accompagner sur votre chemin vers une meilleure santé. A bientôt !

Chapters

  • 1- Qu'est ce le pollen ?

    02:41

  • 2- Le procédé de récolte du pollen

    08:07

  • 3- La saisonnalité du pollen

    09:45

  • 4- Distinction pollen sec et pollen congelé

    11:19

  • 5- Les apports nutritionnels du pollen

    15:45

  • 6- Précaution & contre-indications

    22:52

  • 7- Comment consommer le pollen ?

    28:28

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Description

Découvrez la magie du pollen, un trésor naturel aux multiples bienfaits ! 🐝


Dans cet épisode des Lois Naturelles, plongez dans l’univers fascinant des abeilles et de l’apithérapie, cette pratique millénaire qui utilise les produits de la ruche pour prévenir et rétablir la santé. Parmi eux, le pollen se distingue comme un véritable superaliment, riche en nutriments et vertus thérapeutiques.


Fabienne Velozo, coordinatrice du pôle prescription chez Pollenergie, nous éclaire sur les propriétés incroyables de ces pollens, dont les bienfaits ont été recensés dans l’ouvrage "Ces pollens qui nous soignent " de Patrice Percy du Sert, apiculteur et fondateur de Pollenergie.


🎁 Exclusivité pour nos auditeurs : bénéficiez de -10 % sur votre commande sur le site Pollenergie avec le code promo LLN10.


Explorez la magie du vivant et les bienfaits du pollen dans cet épisode captivant. Bonne écoute ! 🌱


C’est en transformant mon hygiène de vie, en particulier mon alimentation, que j’ai découvert toute l’énergie et la vitalité dont mon corps disposait. J'ai ainsi compris à quel point notre corps peut être puissant lorsqu'on lui donne ce dont il a besoin. Cette révélation a changé ma vie, et c'est cette même transformation, basée sur des habitudes saines, que je souhaite vous offrir. 💫


Je suis Camille LANGLET, naturopathe passionnée de santé naturelle et créatrice du podcast LES LOIS NATURELLES.


Ce podcast s'adresse à toutes celles et ceux qui sont prêts à reprendre leur santé en main : que vous soyez épuisé par le stress, que vous cherchiez à améliorer votre bien-être, ou que vous souhaitiez offrir à vos enfants le meilleur départ possible dans la vie en leur inculquant des habitudes de vie saines, et notamment une cuisine santé riche en fruits et légumes variés de saison.


À travers des épisodes en solo ou avec des invités experts et des témoignages inspirants, je vous montre comment la naturopathie peut vous aider à atteindre votre plein potentiel, tant sur le plan physique que sur tous les autres plans de l'être. Ensemble, nous aborderons des sujets comme la santé holistique, la relaxation, la gestion du stress, et comment intégrer une routine de santé intégrative dans votre quotidien.

Convaincue que les meilleures habitudes se cultivent dès le plus jeune âge, je consacre une partie de mon activité à accompagner les parents soucieux de guider leurs enfants, de la petite enfance à l’adolescence, vers une vie saine et équilibrée.


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  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans le podcast Les Lois Naturelles. Je suis Camille Langlet, naturopathe et fondatrice de ce podcast. C'est en transformant mon hygiène de vie, et particulièrement mon alimentation, que j'ai découvert toute l'énergie dont mon corps disposait. J'ai ainsi compris à quel point notre corps peut être puissant lorsqu'on lui donne ce dont il a besoin. Cette révélation a changé ma vie, et c'est cette même transformation que je souhaite vous offrir. Ce podcast s'adresse à toutes celles et ceux qui sont prêts à reprendre leur santé en main, que vous soyez fatigué de vous sentir constamment épuisé, que vous cherchiez à améliorer votre bien-être ou encore que vous souhaitiez offrir à vos enfants le meilleur départ possible dans la vie. A travers des épisodes en solo ou avec des invités experts, je vous montre comment la naturopathie peut vous aider à atteindre votre plein potentiel, tant sur le plan physique que sur tous les autres plans de l'être. Et comme je suis convaincue que les meilleures habitudes se cultivent dès le plus jeune âge, Je dédie une partie de mon activité aux parents soucieux d'accompagner leurs enfants, de la petite enfance à l'adolescence, vers une vie saine et équilibrée. Si vous êtes prêt à transformer votre vie ou celle de vos enfants, vous êtes au bon endroit. Si vous aimez le podcast et que vous souhaitez soutenir les lois naturelles, n'oubliez pas de laisser un avis sur votre plateforme d'écoute, 5 étoiles de préférence ou un commentaire sur Apple Podcast. Cela m'aide énormément à faire découvrir la naturopathie au plus grand nombre. Bonne écoute ! Bonjour et bienvenue dans un nouvel épisode des Lois naturelles. Plus j'avance dans la vie et plus je suis fascinée par la magie du vivant. Et s'il y a bien un monde absolument fascinant qui n'échappe pas à cette magie, c'est celui des abeilles. L'apithérapie consiste à soigner avec les produits de la ruche. Cette pratique millénaire utilise les propriétés des produits des abeilles afin de prévenir et de rétablir la santé. L'apithérapie propose d'utiliser les propriétés du miel, de la propolis, de la gelée royale et du pollen. Dans cet épisode, nous nous intéresserons plus particulièrement aux pollens, un super aliment aux vertus multiples dont les propriétés ont été étudiées et recensées dans un ouvrage intitulé Ces pollens qui nous soignent par Patrice Percy-Dussert, apiculteur et fondateur de l'entreprise Pollenergie. Pour nous parler des merveilles de ce fabuleux produit que sont les pollens, j'ai le plaisir d'accueillir Fabienne Velozo, coordinatrice du pôle prescription chez Pollenergie. Bonjour Fabienne.

  • Speaker #1

    Bonjour Camille.

  • Speaker #0

    Merci pour ta présence et ton temps que tu nous accordes pour le podcast.

  • Speaker #1

    Avec mon plaisir.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu pourrais vraiment revenir sur ce qu'est le pollen précisément ? Est-ce que tu pourrais nous rappeler comment il est récolté par les abeilles et comment on en fait le produit qu'on peut consommer ? Oui,

  • Speaker #1

    tout à fait. Alors, en fait, le pollen, d'abord, c'est la semence mâle des plantes. Voilà. Et comme elles ont besoin, en fait, ces plantes qui ont un fort brassage génétique, elles émettent, en fait, des grains de pollen qui vont être transportés soit par le vent, soit par les abeilles. On parle de pollen soit anémophile, soit entomophile. Ces grains de pollen qui vont être pris en charge par les abeilles, ils ont un intérêt nutritionnel très marqué dans la ruche, puisqu'ils vont permettre de nourrir le couvain, c'est-à-dire de nourrir les larves, notamment des abeilles prières et des mâles, après l'éclosion. trois jours où elles sont nourries de gelée royale, elles vont être nourries, ces larves, exclusivement de pollen. C'est vraiment la ressource protéinée, le steak de la ruche, avec en moyenne plus de 20% de protéines végétales. On peut même aller jusqu'à 24% pour le pollen d'aubépine, ce qui est vraiment conséquent. Et même les jeunes abeilles, une fois qu'elles ont passé le stade larvaire, elles vont en consommer durant les premiers jours aussi de leur existence. en tant qu'abeille, en fait, elles vont en consommer encore un petit peu pour ensuite avoir une nourriture exclusivement chargée en glucides avec le miel. Mais vraiment, le pollen, on peut dire que c'est la ressource protéinée de la ruche qui va permettre un bon développement du couvain et un bon renouvellement des générations. Mais c'est vraiment essentiel à la ruche, comme peut l'être le miel. Sans pollen, le couvain ne pourrait pas correctement se renouveler, grandir. Et donc, ça serait signé la mort de la colonie. Parce qu'il faut savoir qu'au printemps, notamment, la ruche, en fait, elle est en pleine effervescence. Et les ouvrières vivent entre 30 et 45 jours au maximum, tellement elles ont affaire à une activité effrénée. Et donc, il y a beaucoup d'abeilles qui meurent. Donc, il faut un renouvellement continuel, en fait. C'est pour ça que la reine, aussi, à cette saison, peut pondre plus de 1000 œufs par jour. Et il se convainc vraiment Sa ressource principale, c'est le pollen. Et donc, les apiculteurs qui souhaitent récolter ce pollen, ils vont devoir disposer d'un système de récolte. On va le capter avant qu'il soit entreposé dans la ruche, pour que la récolte ne soit pas trop intrusive. Et donc, ils vont mettre, soit en façade, soit sous les ruches, un système de grille. C'est des petites grilles plastiques qui vont occuper la place d'un trou d'envol. et les abeilles vont être obligées de passer par ces petites grilles, et donc elles vont se contorsionner. Comme elles ont deux pelotes dans chaque corbeille à pollen qui sont situées sur leur troisième paire de pattes, elles vont laisser échapper en moyenne une pelote sur trois qui va tomber dans un tiroir, et le contenu de ce tiroir va être récolté. Alors pour nous, pour le pollen congelé, puisqu'on parle vraiment essentiellement de pollen congelé, la récolte se fait toutes les 48 heures. C'est important parce que... Le pollen, une fois qu'il est récolté, il ne peut pas rester. C'est un aliment très fragile, le pollen. Très vivant, c'est ce qui fait sa force et toute sa fragilité. Soit les apiculteurs le sèchent ou le congèlent. En tout cas, on ne peut pas le laisser tel quel, parce que ça évolue très vite. Et si on le laisse comme ça, sans protection ou sans modification, eh bien, rapidement, on peut voir des levures, des moisissures qui vont venir gâter le pollen et le rendre impropre à la conservation. Pour nous, les apiculteurs vont récolter le pollen et le placer immédiatement en température négative. Ils vont le stocker et ensuite, il va être acheminé chez Polénergie, là aussi en transport frigorifique, pour assurer une température négative également pendant le transport. Et c'est entreposé en chambre froide chez Polénergie. Cette congélation, c'est l'alternative au séchage. Voilà, c'est parce que les apiculteurs, en fait, ce n'est pas du tout... parce qu'ils veulent mal faire ou quoi que ce soit, mais c'est parce qu'ils n'avaient pas d'autre choix que de le sécher, justement pour détruire ces micronutriments vivants qui font son instabilité et permettre de rendre ce pollen inerte, mais qui puisse être commercialisé en bocal. Et on s'est rendu compte que ce séchage a détruisé de précieux micronutriments qui sont hyper importants pour nous, pour notre organisme, et en plus... ça change aussi sa biodisponibilité. Le fait d'être séché, ça va nous rendre le pollen moins biodisponible. Donc c'est pour ça que nous, avec Patrice Percy-Dussert, l'inventeur du procédé breveté, a trouvé le fait de congeler le pollen dès la récolte et de superposer à la congélation la mise sous atmosphère contrôlée. Et c'est comme ça qu'a débuté l'histoire de Polénergie et du pollen congelé à l'état frais aux alentours de 1995. Et en 1998, Pollénergie a été créée. Voilà, un petit peu pour notre aventure, le début de notre aventure.

  • Speaker #0

    On va aborder la différence entre le pollen congelé et le pollen séché. Mais avant, j'aimerais bien revenir sur la récolte du pollen. Est-ce que tu peux nous expliquer en quoi ce n'est pas un procédé qui est intrusif et qui ne prive pas les abeilles de leur alimentation ?

  • Speaker #1

    Quand l'apiculteur décide de récolter... du pollen, en fait, il va d'abord s'intéresser au moment des floraisons, puisqu'on va voir qu'on a une gamme de pollens monofloraux. Donc, en fonction des écosystèmes, l'apiculteur, par exemple, il va poser ses grilles au moment de la floraison des cystes, mais il ne va pas les laisser en permanence. Une fois la floraison finie, il va débarrasser la ruche de ce système pour laisser libre cours aux abeilles et qu'elles puissent reprendre une activité normale. Ce qui se passe, en fait, c'est que Les abeilles, comme on va leur prélever du pollen, c'est avant que le pollen soit stocké autour du couvain. Parce que normalement, si on ne le prélève pas, elles vont disposer le pollen tout autour du couvain, dans des alvéoles. Et quelquefois, il y a des gens qui prélèvent ensuite ce pollen-là qui a été stocké. Mais là, c'est très intrusif pour la ruche, puisqu'on va aller directement prélever dans les cadres de ruche. Nous, on va prélever avant et en fait, les abeilles vont s'organiser. Du coup, elles vont mobiliser plus de pollinisatrices pour aller chercher du pollen. Et effectivement, à cette ruche, on ne va pas lui demander en plus de produire du miel en excédent. C'est pour ça que c'est un véritable choix de production aussi. L'apiculteur qui va poser les grilles, vraiment sur ce temps de pause, la ruche sera vraiment consacrée à la récolte du pollen et pas à la récolte de miel. D'accord.

  • Speaker #0

    Donc on peut dire qu'il y a une saisonnalité du pollen alors ?

  • Speaker #1

    Oui, oui, oui. Mais alors du coup, c'est une grande saisonnalité parce qu'on commence par les saules très tôt en février-mars et puis on va finir par le châtaignier souvent. C'est plus tard, en juillet, juin-juillet. Et donc, on a toute cette période qui va s'échelonner avec différents pollens récoltés.

  • Speaker #0

    D'accord. Tu parlais tout à l'heure de steak végétal quand tu parlais du pollen. Ça m'a fait penser à une question. Est-ce qu'on peut considérer que le pollen est un aliment qui convient aux véganes ?

  • Speaker #1

    Alors, ça convient aux végétariens. Les véganes, en fait, c'est plus compliqué par rapport à l'exploitation animale. D'accord. Alors, c'est vrai que du coup, nous, en fait, il n'y a pas de maltraitance animale. Mais malgré tout, ça reste un élevage, l'apiculture. D'accord. Donc c'est vrai que des personnes véganes considèrent que, comme le miel, le pollen ne doit pas faire partie de leur régime alimentaire. En tout cas, ça convient très bien aux personnes végétariennes, en sachant que les pollens, en plus, contiennent tous les acides aminés essentiels. Et ça, c'est formidable parce que c'est un aminogramme très équilibré et ça va permettre vraiment une absorption maximale des protéines. Et même quand on le prend, le pollen, alors bien sûr, une cuillerée à soupe. par jour de pollen ne va pas combler les besoins en protéines journaliers, mais déjà c'est l'absorption de protéines de qualité qui va vraiment permettre ensuite de mieux, au contraire, digérer les autres protéines à gérer au cours de la journée. Donc c'est vraiment un aliment aussi très intéressant de ce point de vue-là.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu peux revenir sur la distinction entre pollen séché et pollen congelé ? Oui. Quels sont les bénéfices à aller plutôt vers du pollen congelé ?

  • Speaker #1

    Alors, le pollen congelé, on va figer le produit grâce au froid négatif. Comme c'est un produit qui contient très peu d'eau, ça n'altère pas du tout sa matrice naturelle. Donc, ce n'est pas du tout destructeur ou ça n'apporte pas de modification au pollen, ça le fige. C'est vraiment comme si la personne goûtait du pollen directement récolté dans les tiroirs, ces fameux tiroirs où le pollen est recueilli. Ça va permettre de garder notamment ce qu'apportent les abeilles au pollen. Parce que quand elles forment les pelotes de pollen, quand elles font ça, elles vont colmater les grains de pollen entre eux, former des pelotes, et elles vont régurgiter des gouttes de nectar. Et dans ces gouttes de nectar, ce qui est merveilleux, c'est qu'elles élèvent des lactoferments. Et on va retrouver dans le pollen des lactoferments, des bifidobactéries, qui sont ensemencées par l'abeille. Elle fait un vrai travail de biochimiste. Et donc ces micronutriments vont être précieux pour nous, notamment. pour notre équilibre intestinal. Donc ça, ça va apporter de nombreux bienfaits. Et puis le fait aussi que ça ferait que toutes les enzymes du pollen vont être conservées. En fait, ça va garder toute la dynamique. C'est vraiment l'aliment vivant par excellence, le pollen. Voilà, c'est porteur de vie, forcément, puisqu'il est conçu pour la reproduction des plantes. Et c'est toute cette richesse vivante qui va être restituée et ingérée par le consommateur. Et quand on sèche, C'est le fait de sécher, le fait de la chaleur, ça va vraiment détruire tous les lactoferments, les enzymes, une partie des vitamines sensibles à la chaleur, et ça va beaucoup durcir aussi les fibres du pollen. Le pollen est un aliment très riche en fibres insolubles. Et en fait, le durcissement de ces fibres, ça va faire que le pollen sec est moins digeste. Et donc, une partie du pollen ne va pas être correctement assimilée. Alors que le pollen frais… il n'y a pas du tout ce phénomène de durcissement des fibres et l'enveloppe va se rompre très facilement et les grains de pollen vont vraiment délivrer tout leur potentiel. Et puis, il faut savoir que le pollen sec est conservé dans des bocaux transparents. Donc, au fil du temps, les antioxydants naturellement présents dans le pollen, c'est très chargé en antioxydants les pollens, eh bien, ils vont petit à petit disparaître. Donc, c'est pour ça que le froid... et la superposition d'une atmosphère contrôlée, protectrice, ça va vraiment permettre d'envoyer même le pollen à l'autre bout de la France ou même en Europe. Il peut voyager comme ça jusqu'à 7 jours et les gens ensuite le remettent au congélateur chez eux et là, ils goûtent vraiment l'intégrité du pollen.

  • Speaker #0

    D'ailleurs, c'est vrai que c'est assez étonnant parce que ça ne semble même pas être un produit congelé puisque les pelotes de pollen, moi je l'utilise tout de suite sortie du congélateur, je le mets dans un pot. dans un porridge ou dans des graines de chia, et on n'a vraiment pas forcément besoin de le décongeler.

  • Speaker #1

    Non, pas du tout. Il n'y a pas ce phénomène de durcissement parce que c'est dû au fait de la faible teneur en eau.

  • Speaker #0

    Je me demandais si la perte de toutes ces qualités nutritionnelles valait également pour un séchage à basse température.

  • Speaker #1

    Alors, il y aura sûrement moins de pertes, mais en tout cas, même les lactoferments ou autres, les enzymes vont disparaître. Ça va peut-être changer au niveau de la texture. Le pollen restera peut-être plus onctueux que du pollen séché à une température plus forte, mais il y aura quand même une partie des richesses qui vont quand même disparaître lors de ce traitement.

  • Speaker #0

    Puis en termes de goût également, j'ai des personnes qui quand même m'ont rapporté qu'elles préféraient vraiment le pollen congelé par rapport à un pollen sec. Ce n'est pas du tout la même chose.

  • Speaker #1

    Oui, ce n'est pas du tout la même chose. Alors c'est plein de saveurs différentes selon les origines florales, mais c'est vrai que ça n'a pas du tout cet arrière-goût de foin que peut avoir quelquefois le pollen séché.

  • Speaker #0

    Donc d'après ce que tu nous dis, on peut considérer que le pollen c'est un aliment lactofermenté ?

  • Speaker #1

    Voilà, exactement, c'est un aliment lactofermenté. lactofermenté, le pollen. Et selon les origines florales ou de périodes de récolte, il y a plus ou moins de lactoferments selon les pollens, selon les fleurs.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu peux revenir sur les apports nutritionnels des pollens, voire même selon les pollens, pollens monofloraux ou multifleurs ?

  • Speaker #1

    Oui, les pollens ont tous un tronc nutritionnel commun très marqué. C'est logique. Toutes les richesses, la plupart des richesses bien sûr, sont créées par les plantes. Et donc, On a cette richesse en protéines végétales dont on a parlé tout à l'heure, qui fait que le pollen est très attractif pour les abeilles. Les plantes ont dû mettre en place des trésors de séduction pour que le pollen soit pris en charge par ces insectes pollinisateurs. Il y a cette richesse en protéines, cet aminogramme très équilibré. Ensuite, la plante a conçu ces grains de pollen pour qu'ils puissent voyager en toute sécurité sur le corps du pollinisateur. Donc, elles ont entouré leur gamètes mâles d'une enveloppe en fibre insoluble très solide. C'est ça qui va faire l'apport en fibre pour ne pas que le pollen soit écrasé sur le corps du pollinisateur. Et tout autour, il y a un film gras, très riche en acides gras, d'ailleurs avec un très bon équilibre entre oméga-3 et oméga-6. Et dans ce film protecteur, on va retrouver des caroténoïdes. des antioxydants, des vitamines également antioxydantes qui vont protéger les gamètes mâles qui jouent, c'est l'objectif premier, du dessèchement et du rayonnement UV. Et ensuite, l'abeille va à son insu laisser échapper des grains de pollen. Et ce grain de pollen, s'il a par bonheur et par chance, il tombe sur l'organe femelle reproducteur d'une fleur de la même espèce, eh bien, lui... est en mesure, dès qu'il est reconnu comme étant compatible, il y a un échange entre la plante réceptrice et le grain de pollen. Et ce grain de pollen va, parce qu'il est vivant, parce qu'il est riche en enzymes, il va émettre, gonfler et émettre un tube pollinique. Et ça, ce n'est possible que parce que ce grain de pollen est riche en enzymes, en minéraux et en vitamines du groupe B. Sinon, ce grain de pollen ne serait plus fécond. ça n'amènerait à rien, il serait stérile. Donc on a déjà ce panorama de deux richesses, protéines végétales, aminogrammes équilibrés, fibres insolubles, antioxydants, caroténoïdes, vitamines du groupe B, minéraux, enzymes, et ça c'est vraiment, on peut le retrouver dans tous nos pollens monofloraux. Et après, l'abeille va... Elle, quand elle va confectionner les pelotes, comme elle régurgite des gouttes de nectar, et ce nectar est lactofermenté, eh bien, elle va ensemencer des bifidobactéries, des lactobacillus, qui vont vraiment venir nourrir notre microbiote. Selon les plantes, il y a des petites variations et qui font qu'on va positionner telle pollen plutôt sur tel axe de besoin. Au départ, ce n'était pas forcément une volonté de faire une gamme. mais il y a eu un vrai travail de pionnier qui a été fait. Par rapport à la connaissance des pollens, il y avait très peu de choses existantes. Et c'est vraiment à travers cette exploitation des données nutritionnelles qu'on a positionné les pollens. Par exemple, il y a des pollens comme le sol fruitier qui vont contenir naturellement de la luthéine et de la zéaxanthine et qui sont particulièrement intéressants pour nourrir les tissus de l'œil. On a un pollen de saule qui va contenir un peu plus de... plus de zinc, de phytostérol et on s'est rendu compte qu'au fil des années, ça fait maintenant plus de 25 ans que Polynergie existe, qu'il convenait particulièrement pour les messieurs seniors, pour les problèmes d'adénome de la prostate. Le cyste, lui, il va regorger de lactoferments et il est très intéressant, c'est le plus adapté pour le rééquilibrage du microbiote intestinal. Ça nous a permis de décliner les qualités. selon les origines botaniques ?

  • Speaker #0

    Je ne sais pas si les auditeurs se poseront cette question, mais moi, je me la pose. Alors, je vois très bien, on voit très bien des fois dans les champs, je pense aux champs de lavande, mais je me dis quand même... Comment faire des pollens monofloraux ? Comment être certain que l'abeille ne va pas butiner à d'autres endroits ?

  • Speaker #1

    Oui, effectivement. Pour les pollens certifiés bio et fleurs sauvages, en fait, chez nous, la ruche est implantée à 3 km de toute source possible de pollution, c'est-à-dire de monocultures intensives, de grands axes routiers, d'usines d'incinération. Ce rayon de 3 km, en fait, l'abeille, elle ne va pas. elle va rarement au-delà. Il faut vraiment qu'il y ait une pénurie de ressources autour de la ruche, puisque aller-retour, ça fait quand même 6 km, et on arrive aux limites de ce que peut endurer une abeille en termes de vol et d'endurance. D'accord. Et du coup, ça va permettre que l'abeille se polarise sur ce rayon de 3 km. Et l'avantage, c'est que l'apiculteur va poser l'aiguille à la floraison qui l'intéresse. Par exemple, pour le ciste, l'apiculteur vient poser les dispositifs au moment de la floraison des cistes. Là, ça va donner un pollen très monofloral. C'est une plante arbustive de maquis et de garigue, et ça donne un pollen très abondant. Et donc, les abeilles ne vont pas chercher ailleurs. On voit quelquefois des petits grains plus violets, bien sûr, elles vont prendre de la vipérine en même temps sur leur chemin de butinage. Mais ça reste un pollen très homogène. Et du coup, ce pollen-là, il est particulièrement intéressant pour donner aux personnes qui auraient de grosses allergies avec les graminées. C'est mieux de donner un pollen très monofloral comme ça. Parce qu'à l'inverse, par exemple, si on prend l'extrême inverse, le mille-fleurs, eh bien, on va avoir un pollen beaucoup plus hétérogène. Et même si les abeilles ne vont pas directement rechercher du pollen de graminée, comme c'est disséminé, en fait, voilà, c'est très... Il y a beaucoup de grains de pollen qui sont disséminés par les graminées et ça peut retomber sur d'autres plantes et les abeilles peuvent en récolter malgré elles, même si ça n'a aucun intérêt nutritionnel. Bien sûr, ça va rester une part infime, mais pour des personnes très allergiques aux pollens de graminées, ça peut quand même apporter des petits inconforts, des petits gratouillis dans la gorge ou autre, alors que le pollen de ciste, lui, n'aura pas du tout de graminées. Et en plus, il a beaucoup d'atouts, notamment par rapport à son intérêt aussi pour l'épithélium intestinal. Il va faire ce travail aussi de resserrement des jonctions des parois de l'intestin. Et donc, il va limiter la porosité et l'inflammation. Donc, même les personnes allergiques, finalement, ont intérêt à consommer du pollen de ciste pour que ça participe à les désensibiliser.

  • Speaker #0

    D'accord. Justement, c'est une question que j'allais te poser, si tout le monde pouvait consommer du pollen.

  • Speaker #1

    Alors, effectivement, les personnes allergiques aux pollens atmosphériques, qui souffrent de rhumes, de foins, de rhinites, quand elles entendent le mot pollen elles se sont rentrées sur leur garde. Eh bien, elles peuvent consommer du pollen avec cette petite précaution de ne pas donner forcément du mille-fleurs, mais des pollens plus monofloraux, comme le ciste, le châtaignier, le bruyère. On n'ira pas sur le mille-fleurs, mais au contraire, ça peut vraiment les aider. Il n'y a aucun souci. Alors, le gros bémol, c'est pour des personnes qui seraient allergiques aux produits de la ruche. Alors là, ça, ce n'est pas possible. Même si une personne se sait allergique au miel, il ne faut pas qu'elle consomme de pollen. Puisque tout est un petit peu mélangé dans la ruche, donc voilà, il ne faut pas prendre de pollen à ce moment-là. Par contre, des personnes qui réagissent aux piqûres d'abeilles peuvent consommer du pollen. D'accord. Ou du miel, voilà, ça n'a rien à voir. Ce ne sont pas les mêmes molécules qui sont en jeu. Et après, la contre-indication majeure, c'est pour les personnes qui présentent de multiples allergies alimentaires. Là, on ne conseille pas le pollen. Parce que dans une cuillerée à soupe de pollen, on peut avoir beaucoup d'origines florales diverses. Et par un phénomène d'allergie croisée, ça peut réactiver certaines allergies chez la personne. Donc voilà, c'est dommage, mais... Pour ce profil, on ne conseille pas le pollen, vraiment.

  • Speaker #0

    Et il y a peut-être un test à faire au moment des premières consommations pour voir comment on réagit ?

  • Speaker #1

    Oui, par exemple, sur les salons, on fait goûter les pollens. Les gens qui ont des problèmes sont souvent très prudents. On leur fait goûter quelques pelotes, ils le gardent en bouche. Et s'ils ressentent des picotements au niveau de la langue ou à l'intérieur des joues, la prise de pollen est déconseillée. D'accord.

  • Speaker #0

    Voilà. Sinon, pour les personnes qui ne sont pas allergiques, il n'y a pas de contre-indication particulière ?

  • Speaker #1

    Aucune contre-indication, vraiment, vraiment. Il n'y a vraiment aucun problème. Alors, on est plutôt sur un adulte pour une cuillère à soupe par jour. C'est vrai que les personnes végétariennes ont tendance à en consommer plus. On peut aller jusqu'à 3 ou 4. Au-delà, le transit est quand même peut-être accéléré avec le pollen. Au-delà, je ne conseille pas. Et pour des personnes qui ont des troubles intestinaux importants, qui ont plutôt tendance à avoir des diarrhées ou autre, il vaut mieux qu'elles s'habituent avec le pollen de ciste en priorité, mais qu'elles prennent au départ une cuillerée à café. et elle passe tout doucement ensuite à une cuillerée à soupe. Et vraiment, ma recommandation, c'est de vraiment prendre le pollen au cours d'un repas léger. Nous, on conseille beaucoup au cours du petit déjeuner, mais surtout pas à jeun. Pour que l'expérience pollen soit hyper positive, c'est toujours quand on n'a pas l'estomac vide. Et nous, on adore conseiller des supports avec soit des légumes, mais il faut qu'ils soient plutôt froids. On ne prend pas le pollen avec un aliment tiède ou chaud, ou avec des fruits, par exemple. Ça, c'est un très bon support. Vraiment, les prébiotiques des fruits, avec le pollen qui est un symbiotique, ça permet vraiment de bien l'assimiler, que la digestion soit parfaite pour bien agérer les bienfaits des pollens.

  • Speaker #0

    Le fait qu'il ne faille pas le prendre à jeun, c'est pour sa biodisponibilité ?

  • Speaker #1

    C'est surtout parce que c'est un peu en dehors du bon alimentaire. Ça peut être un peu irritant pour les intestins. Et pour des personnes sensibles, ça peut provoquer... des ballonnements, des flatulences. Ce n'est pas grave en fait, mais ce n'est pas agréable. Surtout quand l'objectif, c'est d'aller mieux de ce point de vue-là, c'est très dommage. Donc vraiment, l'expérience est beaucoup plus réussie quand c'est pris au cours d'un repas ou à la fin.

  • Speaker #0

    D'accord. Est-ce que tu saurais nous dire, dans une cuillère à soupe de pollen, combien il y a de protéines ?

  • Speaker #1

    Il y a 20 de protéines. Une bonne cuillère à soupe, c'est 15 grammes en fait. Donc voilà, on est sur 3 grammes de protéines.

  • Speaker #0

    Je me posais la question également parce qu'on dit que le miel est déconseillé aux enfants de moins de 1 an. Est-ce que les enfants peuvent consommer du pollen ? Et à partir de quel âge, s'ils peuvent ?

  • Speaker #1

    Oui, les enfants peuvent consommer du pollen. Alors nous, on le recommande plutôt à partir de 18-24 mois, quand les enfants ont une flore intestinale mature, une alimentation suffisamment diversifiée. Et pareil, toujours on est prudent avec l'introduction d'un nouvel aliment. On fait goûter quelques pelotes. pour voir si tout se passe bien. Sur les nobarkettes de Kidou Pollen, qui est vraiment la recette dédiée aux enfants, on a mis à partir de 6 ans. C'est par principe de précaution. C'est comme, voilà, là on n'est pas là forcément toujours pour donner le bon conseil. Donc, pour pas que si l'enfant a une quelconque réaction, pour qu'il puisse communiquer et en faire part à ses parents. D'accord. Voilà, donc c'est pour ça. Mais c'est vrai que ça peut être donné beaucoup plus tôt. Et souvent, les petits-enfants ont beaucoup d'appétence. pour le pollen. Et on peut facilement leur donner en le mélangeant une compote. C'est très bénéfique aussi pour le renforcement des défenses naturelles.

  • Speaker #0

    J'allais te poser la question justement. Oui, j'imagine que dans ce cas-là, c'est un bon apport les enfants qui sont souvent malades, les rhumes.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça. C'est un très bon fortifiant et pour l'immunité, c'est top.

  • Speaker #0

    Oui, pour accompagner leur immunité. Est-ce que tu recommandes ? la prise de pollen sous forme de cure ou alors on peut le prendre en continu au quotidien ? Qu'est-ce que tu préconises ?

  • Speaker #1

    Je préconise en première, quand on découvre, de faire une cure complète de 6 semaines pour un adulte. Vraiment. C'est important d'aller jusqu'à 6 semaines de cure. Ça représente 2 barquettes de pollen de 250 grammes quand on prend une cuillerée à soupe par jour. Et ça me semble important pour bien mesurer les effets et pour mesurer les effets dans le temps également. parce que c'est vraiment un produit qui va permettre une saine dynamisation, mais ça ne va pas s'arrêter à la cure. Les effets vont se prolonger au-delà et ça peut vraiment se porter sur deux, trois mois très facilement. Comme pour des personnes qui n'ont pas de soucis particuliers, on peut faire trois, quatre cures par an à des moments où on se sent un peu plus faible, où on a besoin d'un soutien plus important même. Par exemple, on peut avoir besoin d'un… à certains moments de la vie de soutien moral, on ira plus vers le pollen de châtaignier à ce moment-là. Ou alors, on se dit pour l'hiver, alors à ce moment-là, on ira plutôt sur le cyst, pour le renforcement du microbiote et bien sûr indirectement des défenses naturelles. Après, pour des problèmes chroniques ou très installés, il vaut mieux prendre le pollen au quotidien.

  • Speaker #0

    Par exemple, pour des phénomènes liés au vieillissement de l'organisme, comme la cataracte ou la vision, il vaut mieux à ce moment-là nourrir les tissus de l'œil sans interruption. Pour les messieurs, pour l'adénome de la prostate passé à un certain âge, la personne peut expérimenter sur six semaines, apprécier les effets du pollen, mais notre recommandation, ça va vraiment être de poursuivre. au quotidien la prise de pollen pour que ces effets soient permanents. Et il faut savoir que le pollen, donc il y a ses spécificités, ses effets particuliers, mais tous les pollens, ce qui est intéressant, vont être très dynamisants et équilibrants même au niveau psychique. Donc il y a vraiment cette sensation de bien-être aussi qu'ils apportent quotidiennement qui est hyper intéressante. Et il y a cet apport protéiné aussi qui n'est pas négligeable, même si ramené à la cuillerée à soupe, ça peut paraître. anecdotique, en fait pas du tout. La qualité de ces protéines fait que le pollen va être intéressant aussi pour aider à maintenir la masse musculaire. Autant chez des seniors que chez des personnes sportives, le pollen a vraiment un impact quotidien sur de nombreux domaines. C'est très polyvalent comme apport. Et souvent les gens même témoignent qu'ils ont envie à nouveau de faire des choses quand ils consomment du pollen.

  • Speaker #1

    C'est passionnant. Comme tu disais qu'ils sont riches en antioxydants, j'imagine que c'est pour cette raison qu'on peut aussi les consommer de façon quotidienne ?

  • Speaker #0

    Oui, parce que c'est vrai que ça permet de prévenir les déséquilibres liés au stress oxydatif, de prévenir aussi les états inflammatoires. Les poulaines peuvent vraiment prendre une place quotidienne en tant que super aliments vivants. D'accord.

  • Speaker #1

    Alors ? Pour conclure, est-ce que tu peux nous rappeler la meilleure façon de le consommer au cours de la journée et en quantité ?

  • Speaker #0

    Alors nous, on adore recommander le pollen au cours du petit déjeuner, de préférence avec des fruits. On peut aussi le prendre, on adore conseiller avec des bananes ou même des avocats. Et si on prend d'autres fruits de saison, on peut même ajouter un petit peu d'une source de lipides à la préparation. Par exemple, on peut se faire à cette saison un bol de pommes, de raisins coupés, saupoudrés de pollen. Et on peut ajouter, soit avec un peu d'huile de lin ou d'huile de colza, ou même des amandes ou des noisettes. Cet apport-là, ça va permettre de maximiser l'absorption des caroténoïdes du pollen. C'est une ressource vraiment importante en caroténoïdes. Et donc, on va encore mieux les absorber et on va encore mieux en profiter. plutôt en fin de petit déjeuner. Pour des personnes qui ne déjeunent pas, elles peuvent aussi, même pour le bureau, il n'y a pas de problème, on peut emmener. Moi, j'ai pour habitude de prendre un petit pot en verre, là où on trouve les petites confitures. Je remplis ce petit pot de pollen et je l'emmène avec moi, en fait, dans ma gamelle du midi et je le prends avec une compote, souvent à la fin du déjeuner. Voilà, donc il n'y a pas de problème. Si on ne déjeune pas, on peut consommer du pollen. Il y a un pollen qu'on déconseille de consommer en fin de journée ou le soir, c'est le ciste. Le ciste, c'est vraiment un pollen très dynamisant. Pour des personnes à tempérament un petit peu nerveux, ça peut gêner un petit peu le sommeil. Les autres pollens, on peut décaler la prise. Si on prend une collation l'après-midi avec des fruits, on peut prendre vers 17h, par exemple, le pollen de châtaignier. Il est précurseur de la sérotonine, donc ça peut même aider à influencer ces réserves de sérotonine. pour induire un bon sommeil le soir. Le saule, on peut le prendre à la fin du dîner. Il n'y a pas de souci. Ça va dynamiser, mais moins quand même que le pollen de cisse.

  • Speaker #1

    Oui, donc ça va vraiment dépendre du pollen en question. Et la précaution importante à prendre, c'est, tu le disais tout à l'heure, de ne surtout pas le faire chauffer ou le consommer avec des aliments chauffés pour ne pas altérer ses propriétés.

  • Speaker #0

    Voilà, c'est ça. Parce que ça va altérer justement toutes ces petites particules vivantes. qui font aussi la force des pollens.

  • Speaker #1

    C'est vraiment un monde passionnant, je trouve.

  • Speaker #0

    Oui, oui, oui. Et puis, c'est surtout le fait que ce qu'on aime particulièrement, c'est qu'on n'a aucune intervention finalement sur le pollen lui-même. On ne fait que le protéger au maximum pour restituer toute sa richesse nutritionnelle aux personnes. Voilà, c'est ça qui est formidable. C'est vraiment un aliment à la fois très polyvalent, mais aussi brut, sans modification. Et ça, c'est rare maintenant dans notre alimentation. Donc, c'est vraiment très intéressant aussi de ce point de vue-là.

  • Speaker #1

    Oui, j'avais une dernière question. Sur l'origine des pollens, est-ce que ce sont des pollens qui sont tous issus de récoltes françaises ?

  • Speaker #0

    En fait, on a dû élargir notre sourcing à l'Europe, parce qu'en fait, comme on va chercher des plantes spécifiques, en quantité suffisante, parce que nous, en plus, on ne se contente pas de la labellisation bio des producteurs. Chaque lot est analysé ensuite en interne chez Pollénergie pour vérifier sa qualité. Et donc, on ne peut pas démultiplier les approvisionnements en petites quantités. Ce serait impossible à supporter en termes de coûts pour notre structure. Et donc, on va auprès d'apiculteurs ou de coopératives d'apiculteurs. Et c'est essentiellement en Europe. Par exemple, le pollen de Cis et l'Espagne. Voilà, c'est dans des régions particulièrement protégées, puisque ce sont des ruchers fixes qu'on va retrouver dans des parcs nationaux, en Extrémadour, en Andalousie. On va chercher nos pollens de cistes dans ces régions, le bruyère également. Et le pollen de saules, saules fruitiers, on s'est tourné vers la Roumanie, où on a notre propre filiale d'approvisionnement. On récolte les pollens dans des zones où il y a une agriculture de type vivrière, c'est dans les zones des Carpathes et de Transylvanie. Et là, il y a des petites unités de production familiales. Et là, il n'y a pas d'utilisation d'intrants chimiques. Donc, on a des abeilles vraiment en pleine forme. Et c'est surtout pour les sols, sols fruitiers, même l'aubépine. Ça va être donc dans ces régions qu'on va récolter ces pollens.

  • Speaker #1

    Merci pour ces précisions.

  • Speaker #0

    Avec plaisir.

  • Speaker #1

    J'invite aussi les auditeurs à consulter le site Pollenergie, qui est vraiment très riche. Il y a beaucoup d'explications sur les produits qui sont commercialisés par Pollenergie. C'est une mine d'informations assez précieuse. Pollenergie a la gentillesse de... d'avoir donné un code promo pour les auditeurs qui souhaiteraient découvrir le pollen ou les autres produits qui sont proposés par Polynergie, comme la gelée royale, le miel, tous les produits fantastiques que les abeilles nous offrent. Je te remercie beaucoup Fabienne pour toutes ces informations.

  • Speaker #0

    Avec plaisir Camille, merci beaucoup ma tante.

  • Speaker #1

    Et puis à bientôt.

  • Speaker #0

    À bientôt.

  • Speaker #2

    Merci d'avoir écouté cet épisode. rejoignez la communauté des lois naturelles en vous abonnant au podcast et découvrez comment mettre en place des changements simples mais puissants dans votre quotidien. Et si vous souhaitez aller plus loin, je vous invite à prendre rendez-vous pour une consultation en naturopathie où je vous accompagnerai personnellement dans votre démarche de santé naturelle. Ensemble, nous explorerons comment la naturopathie peut transformer votre bien-être et celui de votre famille. Pour prendre rendez-vous, contactez-moi directement via mon compte Instagram lesloisnaturelles. ou envoyez-moi un mail à l'adresse suivante lesloisnaturelles.com. Je serai ravie de vous accompagner sur votre chemin vers une meilleure santé. A bientôt !

Chapters

  • 1- Qu'est ce le pollen ?

    02:41

  • 2- Le procédé de récolte du pollen

    08:07

  • 3- La saisonnalité du pollen

    09:45

  • 4- Distinction pollen sec et pollen congelé

    11:19

  • 5- Les apports nutritionnels du pollen

    15:45

  • 6- Précaution & contre-indications

    22:52

  • 7- Comment consommer le pollen ?

    28:28

Description

Découvrez la magie du pollen, un trésor naturel aux multiples bienfaits ! 🐝


Dans cet épisode des Lois Naturelles, plongez dans l’univers fascinant des abeilles et de l’apithérapie, cette pratique millénaire qui utilise les produits de la ruche pour prévenir et rétablir la santé. Parmi eux, le pollen se distingue comme un véritable superaliment, riche en nutriments et vertus thérapeutiques.


Fabienne Velozo, coordinatrice du pôle prescription chez Pollenergie, nous éclaire sur les propriétés incroyables de ces pollens, dont les bienfaits ont été recensés dans l’ouvrage "Ces pollens qui nous soignent " de Patrice Percy du Sert, apiculteur et fondateur de Pollenergie.


🎁 Exclusivité pour nos auditeurs : bénéficiez de -10 % sur votre commande sur le site Pollenergie avec le code promo LLN10.


Explorez la magie du vivant et les bienfaits du pollen dans cet épisode captivant. Bonne écoute ! 🌱


C’est en transformant mon hygiène de vie, en particulier mon alimentation, que j’ai découvert toute l’énergie et la vitalité dont mon corps disposait. J'ai ainsi compris à quel point notre corps peut être puissant lorsqu'on lui donne ce dont il a besoin. Cette révélation a changé ma vie, et c'est cette même transformation, basée sur des habitudes saines, que je souhaite vous offrir. 💫


Je suis Camille LANGLET, naturopathe passionnée de santé naturelle et créatrice du podcast LES LOIS NATURELLES.


Ce podcast s'adresse à toutes celles et ceux qui sont prêts à reprendre leur santé en main : que vous soyez épuisé par le stress, que vous cherchiez à améliorer votre bien-être, ou que vous souhaitiez offrir à vos enfants le meilleur départ possible dans la vie en leur inculquant des habitudes de vie saines, et notamment une cuisine santé riche en fruits et légumes variés de saison.


À travers des épisodes en solo ou avec des invités experts et des témoignages inspirants, je vous montre comment la naturopathie peut vous aider à atteindre votre plein potentiel, tant sur le plan physique que sur tous les autres plans de l'être. Ensemble, nous aborderons des sujets comme la santé holistique, la relaxation, la gestion du stress, et comment intégrer une routine de santé intégrative dans votre quotidien.

Convaincue que les meilleures habitudes se cultivent dès le plus jeune âge, je consacre une partie de mon activité à accompagner les parents soucieux de guider leurs enfants, de la petite enfance à l’adolescence, vers une vie saine et équilibrée.


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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans le podcast Les Lois Naturelles. Je suis Camille Langlet, naturopathe et fondatrice de ce podcast. C'est en transformant mon hygiène de vie, et particulièrement mon alimentation, que j'ai découvert toute l'énergie dont mon corps disposait. J'ai ainsi compris à quel point notre corps peut être puissant lorsqu'on lui donne ce dont il a besoin. Cette révélation a changé ma vie, et c'est cette même transformation que je souhaite vous offrir. Ce podcast s'adresse à toutes celles et ceux qui sont prêts à reprendre leur santé en main, que vous soyez fatigué de vous sentir constamment épuisé, que vous cherchiez à améliorer votre bien-être ou encore que vous souhaitiez offrir à vos enfants le meilleur départ possible dans la vie. A travers des épisodes en solo ou avec des invités experts, je vous montre comment la naturopathie peut vous aider à atteindre votre plein potentiel, tant sur le plan physique que sur tous les autres plans de l'être. Et comme je suis convaincue que les meilleures habitudes se cultivent dès le plus jeune âge, Je dédie une partie de mon activité aux parents soucieux d'accompagner leurs enfants, de la petite enfance à l'adolescence, vers une vie saine et équilibrée. Si vous êtes prêt à transformer votre vie ou celle de vos enfants, vous êtes au bon endroit. Si vous aimez le podcast et que vous souhaitez soutenir les lois naturelles, n'oubliez pas de laisser un avis sur votre plateforme d'écoute, 5 étoiles de préférence ou un commentaire sur Apple Podcast. Cela m'aide énormément à faire découvrir la naturopathie au plus grand nombre. Bonne écoute ! Bonjour et bienvenue dans un nouvel épisode des Lois naturelles. Plus j'avance dans la vie et plus je suis fascinée par la magie du vivant. Et s'il y a bien un monde absolument fascinant qui n'échappe pas à cette magie, c'est celui des abeilles. L'apithérapie consiste à soigner avec les produits de la ruche. Cette pratique millénaire utilise les propriétés des produits des abeilles afin de prévenir et de rétablir la santé. L'apithérapie propose d'utiliser les propriétés du miel, de la propolis, de la gelée royale et du pollen. Dans cet épisode, nous nous intéresserons plus particulièrement aux pollens, un super aliment aux vertus multiples dont les propriétés ont été étudiées et recensées dans un ouvrage intitulé Ces pollens qui nous soignent par Patrice Percy-Dussert, apiculteur et fondateur de l'entreprise Pollenergie. Pour nous parler des merveilles de ce fabuleux produit que sont les pollens, j'ai le plaisir d'accueillir Fabienne Velozo, coordinatrice du pôle prescription chez Pollenergie. Bonjour Fabienne.

  • Speaker #1

    Bonjour Camille.

  • Speaker #0

    Merci pour ta présence et ton temps que tu nous accordes pour le podcast.

  • Speaker #1

    Avec mon plaisir.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu pourrais vraiment revenir sur ce qu'est le pollen précisément ? Est-ce que tu pourrais nous rappeler comment il est récolté par les abeilles et comment on en fait le produit qu'on peut consommer ? Oui,

  • Speaker #1

    tout à fait. Alors, en fait, le pollen, d'abord, c'est la semence mâle des plantes. Voilà. Et comme elles ont besoin, en fait, ces plantes qui ont un fort brassage génétique, elles émettent, en fait, des grains de pollen qui vont être transportés soit par le vent, soit par les abeilles. On parle de pollen soit anémophile, soit entomophile. Ces grains de pollen qui vont être pris en charge par les abeilles, ils ont un intérêt nutritionnel très marqué dans la ruche, puisqu'ils vont permettre de nourrir le couvain, c'est-à-dire de nourrir les larves, notamment des abeilles prières et des mâles, après l'éclosion. trois jours où elles sont nourries de gelée royale, elles vont être nourries, ces larves, exclusivement de pollen. C'est vraiment la ressource protéinée, le steak de la ruche, avec en moyenne plus de 20% de protéines végétales. On peut même aller jusqu'à 24% pour le pollen d'aubépine, ce qui est vraiment conséquent. Et même les jeunes abeilles, une fois qu'elles ont passé le stade larvaire, elles vont en consommer durant les premiers jours aussi de leur existence. en tant qu'abeille, en fait, elles vont en consommer encore un petit peu pour ensuite avoir une nourriture exclusivement chargée en glucides avec le miel. Mais vraiment, le pollen, on peut dire que c'est la ressource protéinée de la ruche qui va permettre un bon développement du couvain et un bon renouvellement des générations. Mais c'est vraiment essentiel à la ruche, comme peut l'être le miel. Sans pollen, le couvain ne pourrait pas correctement se renouveler, grandir. Et donc, ça serait signé la mort de la colonie. Parce qu'il faut savoir qu'au printemps, notamment, la ruche, en fait, elle est en pleine effervescence. Et les ouvrières vivent entre 30 et 45 jours au maximum, tellement elles ont affaire à une activité effrénée. Et donc, il y a beaucoup d'abeilles qui meurent. Donc, il faut un renouvellement continuel, en fait. C'est pour ça que la reine, aussi, à cette saison, peut pondre plus de 1000 œufs par jour. Et il se convainc vraiment Sa ressource principale, c'est le pollen. Et donc, les apiculteurs qui souhaitent récolter ce pollen, ils vont devoir disposer d'un système de récolte. On va le capter avant qu'il soit entreposé dans la ruche, pour que la récolte ne soit pas trop intrusive. Et donc, ils vont mettre, soit en façade, soit sous les ruches, un système de grille. C'est des petites grilles plastiques qui vont occuper la place d'un trou d'envol. et les abeilles vont être obligées de passer par ces petites grilles, et donc elles vont se contorsionner. Comme elles ont deux pelotes dans chaque corbeille à pollen qui sont situées sur leur troisième paire de pattes, elles vont laisser échapper en moyenne une pelote sur trois qui va tomber dans un tiroir, et le contenu de ce tiroir va être récolté. Alors pour nous, pour le pollen congelé, puisqu'on parle vraiment essentiellement de pollen congelé, la récolte se fait toutes les 48 heures. C'est important parce que... Le pollen, une fois qu'il est récolté, il ne peut pas rester. C'est un aliment très fragile, le pollen. Très vivant, c'est ce qui fait sa force et toute sa fragilité. Soit les apiculteurs le sèchent ou le congèlent. En tout cas, on ne peut pas le laisser tel quel, parce que ça évolue très vite. Et si on le laisse comme ça, sans protection ou sans modification, eh bien, rapidement, on peut voir des levures, des moisissures qui vont venir gâter le pollen et le rendre impropre à la conservation. Pour nous, les apiculteurs vont récolter le pollen et le placer immédiatement en température négative. Ils vont le stocker et ensuite, il va être acheminé chez Polénergie, là aussi en transport frigorifique, pour assurer une température négative également pendant le transport. Et c'est entreposé en chambre froide chez Polénergie. Cette congélation, c'est l'alternative au séchage. Voilà, c'est parce que les apiculteurs, en fait, ce n'est pas du tout... parce qu'ils veulent mal faire ou quoi que ce soit, mais c'est parce qu'ils n'avaient pas d'autre choix que de le sécher, justement pour détruire ces micronutriments vivants qui font son instabilité et permettre de rendre ce pollen inerte, mais qui puisse être commercialisé en bocal. Et on s'est rendu compte que ce séchage a détruisé de précieux micronutriments qui sont hyper importants pour nous, pour notre organisme, et en plus... ça change aussi sa biodisponibilité. Le fait d'être séché, ça va nous rendre le pollen moins biodisponible. Donc c'est pour ça que nous, avec Patrice Percy-Dussert, l'inventeur du procédé breveté, a trouvé le fait de congeler le pollen dès la récolte et de superposer à la congélation la mise sous atmosphère contrôlée. Et c'est comme ça qu'a débuté l'histoire de Polénergie et du pollen congelé à l'état frais aux alentours de 1995. Et en 1998, Pollénergie a été créée. Voilà, un petit peu pour notre aventure, le début de notre aventure.

  • Speaker #0

    On va aborder la différence entre le pollen congelé et le pollen séché. Mais avant, j'aimerais bien revenir sur la récolte du pollen. Est-ce que tu peux nous expliquer en quoi ce n'est pas un procédé qui est intrusif et qui ne prive pas les abeilles de leur alimentation ?

  • Speaker #1

    Quand l'apiculteur décide de récolter... du pollen, en fait, il va d'abord s'intéresser au moment des floraisons, puisqu'on va voir qu'on a une gamme de pollens monofloraux. Donc, en fonction des écosystèmes, l'apiculteur, par exemple, il va poser ses grilles au moment de la floraison des cystes, mais il ne va pas les laisser en permanence. Une fois la floraison finie, il va débarrasser la ruche de ce système pour laisser libre cours aux abeilles et qu'elles puissent reprendre une activité normale. Ce qui se passe, en fait, c'est que Les abeilles, comme on va leur prélever du pollen, c'est avant que le pollen soit stocké autour du couvain. Parce que normalement, si on ne le prélève pas, elles vont disposer le pollen tout autour du couvain, dans des alvéoles. Et quelquefois, il y a des gens qui prélèvent ensuite ce pollen-là qui a été stocké. Mais là, c'est très intrusif pour la ruche, puisqu'on va aller directement prélever dans les cadres de ruche. Nous, on va prélever avant et en fait, les abeilles vont s'organiser. Du coup, elles vont mobiliser plus de pollinisatrices pour aller chercher du pollen. Et effectivement, à cette ruche, on ne va pas lui demander en plus de produire du miel en excédent. C'est pour ça que c'est un véritable choix de production aussi. L'apiculteur qui va poser les grilles, vraiment sur ce temps de pause, la ruche sera vraiment consacrée à la récolte du pollen et pas à la récolte de miel. D'accord.

  • Speaker #0

    Donc on peut dire qu'il y a une saisonnalité du pollen alors ?

  • Speaker #1

    Oui, oui, oui. Mais alors du coup, c'est une grande saisonnalité parce qu'on commence par les saules très tôt en février-mars et puis on va finir par le châtaignier souvent. C'est plus tard, en juillet, juin-juillet. Et donc, on a toute cette période qui va s'échelonner avec différents pollens récoltés.

  • Speaker #0

    D'accord. Tu parlais tout à l'heure de steak végétal quand tu parlais du pollen. Ça m'a fait penser à une question. Est-ce qu'on peut considérer que le pollen est un aliment qui convient aux véganes ?

  • Speaker #1

    Alors, ça convient aux végétariens. Les véganes, en fait, c'est plus compliqué par rapport à l'exploitation animale. D'accord. Alors, c'est vrai que du coup, nous, en fait, il n'y a pas de maltraitance animale. Mais malgré tout, ça reste un élevage, l'apiculture. D'accord. Donc c'est vrai que des personnes véganes considèrent que, comme le miel, le pollen ne doit pas faire partie de leur régime alimentaire. En tout cas, ça convient très bien aux personnes végétariennes, en sachant que les pollens, en plus, contiennent tous les acides aminés essentiels. Et ça, c'est formidable parce que c'est un aminogramme très équilibré et ça va permettre vraiment une absorption maximale des protéines. Et même quand on le prend, le pollen, alors bien sûr, une cuillerée à soupe. par jour de pollen ne va pas combler les besoins en protéines journaliers, mais déjà c'est l'absorption de protéines de qualité qui va vraiment permettre ensuite de mieux, au contraire, digérer les autres protéines à gérer au cours de la journée. Donc c'est vraiment un aliment aussi très intéressant de ce point de vue-là.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu peux revenir sur la distinction entre pollen séché et pollen congelé ? Oui. Quels sont les bénéfices à aller plutôt vers du pollen congelé ?

  • Speaker #1

    Alors, le pollen congelé, on va figer le produit grâce au froid négatif. Comme c'est un produit qui contient très peu d'eau, ça n'altère pas du tout sa matrice naturelle. Donc, ce n'est pas du tout destructeur ou ça n'apporte pas de modification au pollen, ça le fige. C'est vraiment comme si la personne goûtait du pollen directement récolté dans les tiroirs, ces fameux tiroirs où le pollen est recueilli. Ça va permettre de garder notamment ce qu'apportent les abeilles au pollen. Parce que quand elles forment les pelotes de pollen, quand elles font ça, elles vont colmater les grains de pollen entre eux, former des pelotes, et elles vont régurgiter des gouttes de nectar. Et dans ces gouttes de nectar, ce qui est merveilleux, c'est qu'elles élèvent des lactoferments. Et on va retrouver dans le pollen des lactoferments, des bifidobactéries, qui sont ensemencées par l'abeille. Elle fait un vrai travail de biochimiste. Et donc ces micronutriments vont être précieux pour nous, notamment. pour notre équilibre intestinal. Donc ça, ça va apporter de nombreux bienfaits. Et puis le fait aussi que ça ferait que toutes les enzymes du pollen vont être conservées. En fait, ça va garder toute la dynamique. C'est vraiment l'aliment vivant par excellence, le pollen. Voilà, c'est porteur de vie, forcément, puisqu'il est conçu pour la reproduction des plantes. Et c'est toute cette richesse vivante qui va être restituée et ingérée par le consommateur. Et quand on sèche, C'est le fait de sécher, le fait de la chaleur, ça va vraiment détruire tous les lactoferments, les enzymes, une partie des vitamines sensibles à la chaleur, et ça va beaucoup durcir aussi les fibres du pollen. Le pollen est un aliment très riche en fibres insolubles. Et en fait, le durcissement de ces fibres, ça va faire que le pollen sec est moins digeste. Et donc, une partie du pollen ne va pas être correctement assimilée. Alors que le pollen frais… il n'y a pas du tout ce phénomène de durcissement des fibres et l'enveloppe va se rompre très facilement et les grains de pollen vont vraiment délivrer tout leur potentiel. Et puis, il faut savoir que le pollen sec est conservé dans des bocaux transparents. Donc, au fil du temps, les antioxydants naturellement présents dans le pollen, c'est très chargé en antioxydants les pollens, eh bien, ils vont petit à petit disparaître. Donc, c'est pour ça que le froid... et la superposition d'une atmosphère contrôlée, protectrice, ça va vraiment permettre d'envoyer même le pollen à l'autre bout de la France ou même en Europe. Il peut voyager comme ça jusqu'à 7 jours et les gens ensuite le remettent au congélateur chez eux et là, ils goûtent vraiment l'intégrité du pollen.

  • Speaker #0

    D'ailleurs, c'est vrai que c'est assez étonnant parce que ça ne semble même pas être un produit congelé puisque les pelotes de pollen, moi je l'utilise tout de suite sortie du congélateur, je le mets dans un pot. dans un porridge ou dans des graines de chia, et on n'a vraiment pas forcément besoin de le décongeler.

  • Speaker #1

    Non, pas du tout. Il n'y a pas ce phénomène de durcissement parce que c'est dû au fait de la faible teneur en eau.

  • Speaker #0

    Je me demandais si la perte de toutes ces qualités nutritionnelles valait également pour un séchage à basse température.

  • Speaker #1

    Alors, il y aura sûrement moins de pertes, mais en tout cas, même les lactoferments ou autres, les enzymes vont disparaître. Ça va peut-être changer au niveau de la texture. Le pollen restera peut-être plus onctueux que du pollen séché à une température plus forte, mais il y aura quand même une partie des richesses qui vont quand même disparaître lors de ce traitement.

  • Speaker #0

    Puis en termes de goût également, j'ai des personnes qui quand même m'ont rapporté qu'elles préféraient vraiment le pollen congelé par rapport à un pollen sec. Ce n'est pas du tout la même chose.

  • Speaker #1

    Oui, ce n'est pas du tout la même chose. Alors c'est plein de saveurs différentes selon les origines florales, mais c'est vrai que ça n'a pas du tout cet arrière-goût de foin que peut avoir quelquefois le pollen séché.

  • Speaker #0

    Donc d'après ce que tu nous dis, on peut considérer que le pollen c'est un aliment lactofermenté ?

  • Speaker #1

    Voilà, exactement, c'est un aliment lactofermenté. lactofermenté, le pollen. Et selon les origines florales ou de périodes de récolte, il y a plus ou moins de lactoferments selon les pollens, selon les fleurs.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu peux revenir sur les apports nutritionnels des pollens, voire même selon les pollens, pollens monofloraux ou multifleurs ?

  • Speaker #1

    Oui, les pollens ont tous un tronc nutritionnel commun très marqué. C'est logique. Toutes les richesses, la plupart des richesses bien sûr, sont créées par les plantes. Et donc, On a cette richesse en protéines végétales dont on a parlé tout à l'heure, qui fait que le pollen est très attractif pour les abeilles. Les plantes ont dû mettre en place des trésors de séduction pour que le pollen soit pris en charge par ces insectes pollinisateurs. Il y a cette richesse en protéines, cet aminogramme très équilibré. Ensuite, la plante a conçu ces grains de pollen pour qu'ils puissent voyager en toute sécurité sur le corps du pollinisateur. Donc, elles ont entouré leur gamètes mâles d'une enveloppe en fibre insoluble très solide. C'est ça qui va faire l'apport en fibre pour ne pas que le pollen soit écrasé sur le corps du pollinisateur. Et tout autour, il y a un film gras, très riche en acides gras, d'ailleurs avec un très bon équilibre entre oméga-3 et oméga-6. Et dans ce film protecteur, on va retrouver des caroténoïdes. des antioxydants, des vitamines également antioxydantes qui vont protéger les gamètes mâles qui jouent, c'est l'objectif premier, du dessèchement et du rayonnement UV. Et ensuite, l'abeille va à son insu laisser échapper des grains de pollen. Et ce grain de pollen, s'il a par bonheur et par chance, il tombe sur l'organe femelle reproducteur d'une fleur de la même espèce, eh bien, lui... est en mesure, dès qu'il est reconnu comme étant compatible, il y a un échange entre la plante réceptrice et le grain de pollen. Et ce grain de pollen va, parce qu'il est vivant, parce qu'il est riche en enzymes, il va émettre, gonfler et émettre un tube pollinique. Et ça, ce n'est possible que parce que ce grain de pollen est riche en enzymes, en minéraux et en vitamines du groupe B. Sinon, ce grain de pollen ne serait plus fécond. ça n'amènerait à rien, il serait stérile. Donc on a déjà ce panorama de deux richesses, protéines végétales, aminogrammes équilibrés, fibres insolubles, antioxydants, caroténoïdes, vitamines du groupe B, minéraux, enzymes, et ça c'est vraiment, on peut le retrouver dans tous nos pollens monofloraux. Et après, l'abeille va... Elle, quand elle va confectionner les pelotes, comme elle régurgite des gouttes de nectar, et ce nectar est lactofermenté, eh bien, elle va ensemencer des bifidobactéries, des lactobacillus, qui vont vraiment venir nourrir notre microbiote. Selon les plantes, il y a des petites variations et qui font qu'on va positionner telle pollen plutôt sur tel axe de besoin. Au départ, ce n'était pas forcément une volonté de faire une gamme. mais il y a eu un vrai travail de pionnier qui a été fait. Par rapport à la connaissance des pollens, il y avait très peu de choses existantes. Et c'est vraiment à travers cette exploitation des données nutritionnelles qu'on a positionné les pollens. Par exemple, il y a des pollens comme le sol fruitier qui vont contenir naturellement de la luthéine et de la zéaxanthine et qui sont particulièrement intéressants pour nourrir les tissus de l'œil. On a un pollen de saule qui va contenir un peu plus de... plus de zinc, de phytostérol et on s'est rendu compte qu'au fil des années, ça fait maintenant plus de 25 ans que Polynergie existe, qu'il convenait particulièrement pour les messieurs seniors, pour les problèmes d'adénome de la prostate. Le cyste, lui, il va regorger de lactoferments et il est très intéressant, c'est le plus adapté pour le rééquilibrage du microbiote intestinal. Ça nous a permis de décliner les qualités. selon les origines botaniques ?

  • Speaker #0

    Je ne sais pas si les auditeurs se poseront cette question, mais moi, je me la pose. Alors, je vois très bien, on voit très bien des fois dans les champs, je pense aux champs de lavande, mais je me dis quand même... Comment faire des pollens monofloraux ? Comment être certain que l'abeille ne va pas butiner à d'autres endroits ?

  • Speaker #1

    Oui, effectivement. Pour les pollens certifiés bio et fleurs sauvages, en fait, chez nous, la ruche est implantée à 3 km de toute source possible de pollution, c'est-à-dire de monocultures intensives, de grands axes routiers, d'usines d'incinération. Ce rayon de 3 km, en fait, l'abeille, elle ne va pas. elle va rarement au-delà. Il faut vraiment qu'il y ait une pénurie de ressources autour de la ruche, puisque aller-retour, ça fait quand même 6 km, et on arrive aux limites de ce que peut endurer une abeille en termes de vol et d'endurance. D'accord. Et du coup, ça va permettre que l'abeille se polarise sur ce rayon de 3 km. Et l'avantage, c'est que l'apiculteur va poser l'aiguille à la floraison qui l'intéresse. Par exemple, pour le ciste, l'apiculteur vient poser les dispositifs au moment de la floraison des cistes. Là, ça va donner un pollen très monofloral. C'est une plante arbustive de maquis et de garigue, et ça donne un pollen très abondant. Et donc, les abeilles ne vont pas chercher ailleurs. On voit quelquefois des petits grains plus violets, bien sûr, elles vont prendre de la vipérine en même temps sur leur chemin de butinage. Mais ça reste un pollen très homogène. Et du coup, ce pollen-là, il est particulièrement intéressant pour donner aux personnes qui auraient de grosses allergies avec les graminées. C'est mieux de donner un pollen très monofloral comme ça. Parce qu'à l'inverse, par exemple, si on prend l'extrême inverse, le mille-fleurs, eh bien, on va avoir un pollen beaucoup plus hétérogène. Et même si les abeilles ne vont pas directement rechercher du pollen de graminée, comme c'est disséminé, en fait, voilà, c'est très... Il y a beaucoup de grains de pollen qui sont disséminés par les graminées et ça peut retomber sur d'autres plantes et les abeilles peuvent en récolter malgré elles, même si ça n'a aucun intérêt nutritionnel. Bien sûr, ça va rester une part infime, mais pour des personnes très allergiques aux pollens de graminées, ça peut quand même apporter des petits inconforts, des petits gratouillis dans la gorge ou autre, alors que le pollen de ciste, lui, n'aura pas du tout de graminées. Et en plus, il a beaucoup d'atouts, notamment par rapport à son intérêt aussi pour l'épithélium intestinal. Il va faire ce travail aussi de resserrement des jonctions des parois de l'intestin. Et donc, il va limiter la porosité et l'inflammation. Donc, même les personnes allergiques, finalement, ont intérêt à consommer du pollen de ciste pour que ça participe à les désensibiliser.

  • Speaker #0

    D'accord. Justement, c'est une question que j'allais te poser, si tout le monde pouvait consommer du pollen.

  • Speaker #1

    Alors, effectivement, les personnes allergiques aux pollens atmosphériques, qui souffrent de rhumes, de foins, de rhinites, quand elles entendent le mot pollen elles se sont rentrées sur leur garde. Eh bien, elles peuvent consommer du pollen avec cette petite précaution de ne pas donner forcément du mille-fleurs, mais des pollens plus monofloraux, comme le ciste, le châtaignier, le bruyère. On n'ira pas sur le mille-fleurs, mais au contraire, ça peut vraiment les aider. Il n'y a aucun souci. Alors, le gros bémol, c'est pour des personnes qui seraient allergiques aux produits de la ruche. Alors là, ça, ce n'est pas possible. Même si une personne se sait allergique au miel, il ne faut pas qu'elle consomme de pollen. Puisque tout est un petit peu mélangé dans la ruche, donc voilà, il ne faut pas prendre de pollen à ce moment-là. Par contre, des personnes qui réagissent aux piqûres d'abeilles peuvent consommer du pollen. D'accord. Ou du miel, voilà, ça n'a rien à voir. Ce ne sont pas les mêmes molécules qui sont en jeu. Et après, la contre-indication majeure, c'est pour les personnes qui présentent de multiples allergies alimentaires. Là, on ne conseille pas le pollen. Parce que dans une cuillerée à soupe de pollen, on peut avoir beaucoup d'origines florales diverses. Et par un phénomène d'allergie croisée, ça peut réactiver certaines allergies chez la personne. Donc voilà, c'est dommage, mais... Pour ce profil, on ne conseille pas le pollen, vraiment.

  • Speaker #0

    Et il y a peut-être un test à faire au moment des premières consommations pour voir comment on réagit ?

  • Speaker #1

    Oui, par exemple, sur les salons, on fait goûter les pollens. Les gens qui ont des problèmes sont souvent très prudents. On leur fait goûter quelques pelotes, ils le gardent en bouche. Et s'ils ressentent des picotements au niveau de la langue ou à l'intérieur des joues, la prise de pollen est déconseillée. D'accord.

  • Speaker #0

    Voilà. Sinon, pour les personnes qui ne sont pas allergiques, il n'y a pas de contre-indication particulière ?

  • Speaker #1

    Aucune contre-indication, vraiment, vraiment. Il n'y a vraiment aucun problème. Alors, on est plutôt sur un adulte pour une cuillère à soupe par jour. C'est vrai que les personnes végétariennes ont tendance à en consommer plus. On peut aller jusqu'à 3 ou 4. Au-delà, le transit est quand même peut-être accéléré avec le pollen. Au-delà, je ne conseille pas. Et pour des personnes qui ont des troubles intestinaux importants, qui ont plutôt tendance à avoir des diarrhées ou autre, il vaut mieux qu'elles s'habituent avec le pollen de ciste en priorité, mais qu'elles prennent au départ une cuillerée à café. et elle passe tout doucement ensuite à une cuillerée à soupe. Et vraiment, ma recommandation, c'est de vraiment prendre le pollen au cours d'un repas léger. Nous, on conseille beaucoup au cours du petit déjeuner, mais surtout pas à jeun. Pour que l'expérience pollen soit hyper positive, c'est toujours quand on n'a pas l'estomac vide. Et nous, on adore conseiller des supports avec soit des légumes, mais il faut qu'ils soient plutôt froids. On ne prend pas le pollen avec un aliment tiède ou chaud, ou avec des fruits, par exemple. Ça, c'est un très bon support. Vraiment, les prébiotiques des fruits, avec le pollen qui est un symbiotique, ça permet vraiment de bien l'assimiler, que la digestion soit parfaite pour bien agérer les bienfaits des pollens.

  • Speaker #0

    Le fait qu'il ne faille pas le prendre à jeun, c'est pour sa biodisponibilité ?

  • Speaker #1

    C'est surtout parce que c'est un peu en dehors du bon alimentaire. Ça peut être un peu irritant pour les intestins. Et pour des personnes sensibles, ça peut provoquer... des ballonnements, des flatulences. Ce n'est pas grave en fait, mais ce n'est pas agréable. Surtout quand l'objectif, c'est d'aller mieux de ce point de vue-là, c'est très dommage. Donc vraiment, l'expérience est beaucoup plus réussie quand c'est pris au cours d'un repas ou à la fin.

  • Speaker #0

    D'accord. Est-ce que tu saurais nous dire, dans une cuillère à soupe de pollen, combien il y a de protéines ?

  • Speaker #1

    Il y a 20 de protéines. Une bonne cuillère à soupe, c'est 15 grammes en fait. Donc voilà, on est sur 3 grammes de protéines.

  • Speaker #0

    Je me posais la question également parce qu'on dit que le miel est déconseillé aux enfants de moins de 1 an. Est-ce que les enfants peuvent consommer du pollen ? Et à partir de quel âge, s'ils peuvent ?

  • Speaker #1

    Oui, les enfants peuvent consommer du pollen. Alors nous, on le recommande plutôt à partir de 18-24 mois, quand les enfants ont une flore intestinale mature, une alimentation suffisamment diversifiée. Et pareil, toujours on est prudent avec l'introduction d'un nouvel aliment. On fait goûter quelques pelotes. pour voir si tout se passe bien. Sur les nobarkettes de Kidou Pollen, qui est vraiment la recette dédiée aux enfants, on a mis à partir de 6 ans. C'est par principe de précaution. C'est comme, voilà, là on n'est pas là forcément toujours pour donner le bon conseil. Donc, pour pas que si l'enfant a une quelconque réaction, pour qu'il puisse communiquer et en faire part à ses parents. D'accord. Voilà, donc c'est pour ça. Mais c'est vrai que ça peut être donné beaucoup plus tôt. Et souvent, les petits-enfants ont beaucoup d'appétence. pour le pollen. Et on peut facilement leur donner en le mélangeant une compote. C'est très bénéfique aussi pour le renforcement des défenses naturelles.

  • Speaker #0

    J'allais te poser la question justement. Oui, j'imagine que dans ce cas-là, c'est un bon apport les enfants qui sont souvent malades, les rhumes.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça. C'est un très bon fortifiant et pour l'immunité, c'est top.

  • Speaker #0

    Oui, pour accompagner leur immunité. Est-ce que tu recommandes ? la prise de pollen sous forme de cure ou alors on peut le prendre en continu au quotidien ? Qu'est-ce que tu préconises ?

  • Speaker #1

    Je préconise en première, quand on découvre, de faire une cure complète de 6 semaines pour un adulte. Vraiment. C'est important d'aller jusqu'à 6 semaines de cure. Ça représente 2 barquettes de pollen de 250 grammes quand on prend une cuillerée à soupe par jour. Et ça me semble important pour bien mesurer les effets et pour mesurer les effets dans le temps également. parce que c'est vraiment un produit qui va permettre une saine dynamisation, mais ça ne va pas s'arrêter à la cure. Les effets vont se prolonger au-delà et ça peut vraiment se porter sur deux, trois mois très facilement. Comme pour des personnes qui n'ont pas de soucis particuliers, on peut faire trois, quatre cures par an à des moments où on se sent un peu plus faible, où on a besoin d'un soutien plus important même. Par exemple, on peut avoir besoin d'un… à certains moments de la vie de soutien moral, on ira plus vers le pollen de châtaignier à ce moment-là. Ou alors, on se dit pour l'hiver, alors à ce moment-là, on ira plutôt sur le cyst, pour le renforcement du microbiote et bien sûr indirectement des défenses naturelles. Après, pour des problèmes chroniques ou très installés, il vaut mieux prendre le pollen au quotidien.

  • Speaker #0

    Par exemple, pour des phénomènes liés au vieillissement de l'organisme, comme la cataracte ou la vision, il vaut mieux à ce moment-là nourrir les tissus de l'œil sans interruption. Pour les messieurs, pour l'adénome de la prostate passé à un certain âge, la personne peut expérimenter sur six semaines, apprécier les effets du pollen, mais notre recommandation, ça va vraiment être de poursuivre. au quotidien la prise de pollen pour que ces effets soient permanents. Et il faut savoir que le pollen, donc il y a ses spécificités, ses effets particuliers, mais tous les pollens, ce qui est intéressant, vont être très dynamisants et équilibrants même au niveau psychique. Donc il y a vraiment cette sensation de bien-être aussi qu'ils apportent quotidiennement qui est hyper intéressante. Et il y a cet apport protéiné aussi qui n'est pas négligeable, même si ramené à la cuillerée à soupe, ça peut paraître. anecdotique, en fait pas du tout. La qualité de ces protéines fait que le pollen va être intéressant aussi pour aider à maintenir la masse musculaire. Autant chez des seniors que chez des personnes sportives, le pollen a vraiment un impact quotidien sur de nombreux domaines. C'est très polyvalent comme apport. Et souvent les gens même témoignent qu'ils ont envie à nouveau de faire des choses quand ils consomment du pollen.

  • Speaker #1

    C'est passionnant. Comme tu disais qu'ils sont riches en antioxydants, j'imagine que c'est pour cette raison qu'on peut aussi les consommer de façon quotidienne ?

  • Speaker #0

    Oui, parce que c'est vrai que ça permet de prévenir les déséquilibres liés au stress oxydatif, de prévenir aussi les états inflammatoires. Les poulaines peuvent vraiment prendre une place quotidienne en tant que super aliments vivants. D'accord.

  • Speaker #1

    Alors ? Pour conclure, est-ce que tu peux nous rappeler la meilleure façon de le consommer au cours de la journée et en quantité ?

  • Speaker #0

    Alors nous, on adore recommander le pollen au cours du petit déjeuner, de préférence avec des fruits. On peut aussi le prendre, on adore conseiller avec des bananes ou même des avocats. Et si on prend d'autres fruits de saison, on peut même ajouter un petit peu d'une source de lipides à la préparation. Par exemple, on peut se faire à cette saison un bol de pommes, de raisins coupés, saupoudrés de pollen. Et on peut ajouter, soit avec un peu d'huile de lin ou d'huile de colza, ou même des amandes ou des noisettes. Cet apport-là, ça va permettre de maximiser l'absorption des caroténoïdes du pollen. C'est une ressource vraiment importante en caroténoïdes. Et donc, on va encore mieux les absorber et on va encore mieux en profiter. plutôt en fin de petit déjeuner. Pour des personnes qui ne déjeunent pas, elles peuvent aussi, même pour le bureau, il n'y a pas de problème, on peut emmener. Moi, j'ai pour habitude de prendre un petit pot en verre, là où on trouve les petites confitures. Je remplis ce petit pot de pollen et je l'emmène avec moi, en fait, dans ma gamelle du midi et je le prends avec une compote, souvent à la fin du déjeuner. Voilà, donc il n'y a pas de problème. Si on ne déjeune pas, on peut consommer du pollen. Il y a un pollen qu'on déconseille de consommer en fin de journée ou le soir, c'est le ciste. Le ciste, c'est vraiment un pollen très dynamisant. Pour des personnes à tempérament un petit peu nerveux, ça peut gêner un petit peu le sommeil. Les autres pollens, on peut décaler la prise. Si on prend une collation l'après-midi avec des fruits, on peut prendre vers 17h, par exemple, le pollen de châtaignier. Il est précurseur de la sérotonine, donc ça peut même aider à influencer ces réserves de sérotonine. pour induire un bon sommeil le soir. Le saule, on peut le prendre à la fin du dîner. Il n'y a pas de souci. Ça va dynamiser, mais moins quand même que le pollen de cisse.

  • Speaker #1

    Oui, donc ça va vraiment dépendre du pollen en question. Et la précaution importante à prendre, c'est, tu le disais tout à l'heure, de ne surtout pas le faire chauffer ou le consommer avec des aliments chauffés pour ne pas altérer ses propriétés.

  • Speaker #0

    Voilà, c'est ça. Parce que ça va altérer justement toutes ces petites particules vivantes. qui font aussi la force des pollens.

  • Speaker #1

    C'est vraiment un monde passionnant, je trouve.

  • Speaker #0

    Oui, oui, oui. Et puis, c'est surtout le fait que ce qu'on aime particulièrement, c'est qu'on n'a aucune intervention finalement sur le pollen lui-même. On ne fait que le protéger au maximum pour restituer toute sa richesse nutritionnelle aux personnes. Voilà, c'est ça qui est formidable. C'est vraiment un aliment à la fois très polyvalent, mais aussi brut, sans modification. Et ça, c'est rare maintenant dans notre alimentation. Donc, c'est vraiment très intéressant aussi de ce point de vue-là.

  • Speaker #1

    Oui, j'avais une dernière question. Sur l'origine des pollens, est-ce que ce sont des pollens qui sont tous issus de récoltes françaises ?

  • Speaker #0

    En fait, on a dû élargir notre sourcing à l'Europe, parce qu'en fait, comme on va chercher des plantes spécifiques, en quantité suffisante, parce que nous, en plus, on ne se contente pas de la labellisation bio des producteurs. Chaque lot est analysé ensuite en interne chez Pollénergie pour vérifier sa qualité. Et donc, on ne peut pas démultiplier les approvisionnements en petites quantités. Ce serait impossible à supporter en termes de coûts pour notre structure. Et donc, on va auprès d'apiculteurs ou de coopératives d'apiculteurs. Et c'est essentiellement en Europe. Par exemple, le pollen de Cis et l'Espagne. Voilà, c'est dans des régions particulièrement protégées, puisque ce sont des ruchers fixes qu'on va retrouver dans des parcs nationaux, en Extrémadour, en Andalousie. On va chercher nos pollens de cistes dans ces régions, le bruyère également. Et le pollen de saules, saules fruitiers, on s'est tourné vers la Roumanie, où on a notre propre filiale d'approvisionnement. On récolte les pollens dans des zones où il y a une agriculture de type vivrière, c'est dans les zones des Carpathes et de Transylvanie. Et là, il y a des petites unités de production familiales. Et là, il n'y a pas d'utilisation d'intrants chimiques. Donc, on a des abeilles vraiment en pleine forme. Et c'est surtout pour les sols, sols fruitiers, même l'aubépine. Ça va être donc dans ces régions qu'on va récolter ces pollens.

  • Speaker #1

    Merci pour ces précisions.

  • Speaker #0

    Avec plaisir.

  • Speaker #1

    J'invite aussi les auditeurs à consulter le site Pollenergie, qui est vraiment très riche. Il y a beaucoup d'explications sur les produits qui sont commercialisés par Pollenergie. C'est une mine d'informations assez précieuse. Pollenergie a la gentillesse de... d'avoir donné un code promo pour les auditeurs qui souhaiteraient découvrir le pollen ou les autres produits qui sont proposés par Polynergie, comme la gelée royale, le miel, tous les produits fantastiques que les abeilles nous offrent. Je te remercie beaucoup Fabienne pour toutes ces informations.

  • Speaker #0

    Avec plaisir Camille, merci beaucoup ma tante.

  • Speaker #1

    Et puis à bientôt.

  • Speaker #0

    À bientôt.

  • Speaker #2

    Merci d'avoir écouté cet épisode. rejoignez la communauté des lois naturelles en vous abonnant au podcast et découvrez comment mettre en place des changements simples mais puissants dans votre quotidien. Et si vous souhaitez aller plus loin, je vous invite à prendre rendez-vous pour une consultation en naturopathie où je vous accompagnerai personnellement dans votre démarche de santé naturelle. Ensemble, nous explorerons comment la naturopathie peut transformer votre bien-être et celui de votre famille. Pour prendre rendez-vous, contactez-moi directement via mon compte Instagram lesloisnaturelles. ou envoyez-moi un mail à l'adresse suivante lesloisnaturelles.com. Je serai ravie de vous accompagner sur votre chemin vers une meilleure santé. A bientôt !

Chapters

  • 1- Qu'est ce le pollen ?

    02:41

  • 2- Le procédé de récolte du pollen

    08:07

  • 3- La saisonnalité du pollen

    09:45

  • 4- Distinction pollen sec et pollen congelé

    11:19

  • 5- Les apports nutritionnels du pollen

    15:45

  • 6- Précaution & contre-indications

    22:52

  • 7- Comment consommer le pollen ?

    28:28

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