undefined cover
undefined cover
5 - Retrouver un sommeil réparateur REDIFFUSION <Naturopathie traditionnelle holistique> cover
5 - Retrouver un sommeil réparateur REDIFFUSION <Naturopathie traditionnelle holistique> cover
LES LOIS NATURELLES – Podcast de naturopathie, santé naturelle, cuisine vivante et plaisir gourmand pour une vie épanouie plein de vitalité!

5 - Retrouver un sommeil réparateur REDIFFUSION <Naturopathie traditionnelle holistique>

5 - Retrouver un sommeil réparateur REDIFFUSION <Naturopathie traditionnelle holistique>

32min |26/12/2024
Play
undefined cover
undefined cover
5 - Retrouver un sommeil réparateur REDIFFUSION <Naturopathie traditionnelle holistique> cover
5 - Retrouver un sommeil réparateur REDIFFUSION <Naturopathie traditionnelle holistique> cover
LES LOIS NATURELLES – Podcast de naturopathie, santé naturelle, cuisine vivante et plaisir gourmand pour une vie épanouie plein de vitalité!

5 - Retrouver un sommeil réparateur REDIFFUSION <Naturopathie traditionnelle holistique>

5 - Retrouver un sommeil réparateur REDIFFUSION <Naturopathie traditionnelle holistique>

32min |26/12/2024
Play

Description

Le sommeil a une importance capitale sur notre santé. Nous avons donc intérêt à y prêter une attention toute particulière et surtout à le préserver.

Je le dis souvent, un mauvais sommeil fait le lit de la maladie.

Dans cet épisode, nous allons prendre un temps pour définir ce qu'est le sommeil, et comment il fonctionne pour mieux le comprendre car malheureusement il peut être perturbé de différentes façons.

La naturopathie et ses techniques naturelles (phyto, relaxation, hypnose,...) peuvent être d'un précieux soutien pour retrouver un sommeil de qualité. Nous verrons, en fin d'épisode, quelles sont les stratégies à mettre en place pour améliorer la qualité de notre sommeil.


🎧 Chapitres de l'épisode:

  1. (1:33) Définition du someil et de ses cycles

  2. (8:29) Mécanismes de régulation du cycle veille/sommeil

  3. (11:12) Zoom sur le café

  4. (12:31) Le fonctionnement du sommeil

  5. (13:44) Zoom sur l'acidose

  6. (16:40) Les troubles du sommeil et leurs conséquences

  7. (21:38) Les solutions naturopathiques

  8. (25:10) Zoom sur l'alcool et le tabac


📹 Retrouver les vidéos d'autohypnose de Benjamin Lubszinski: https://www.youtube.com/results?search_query=benjamin+lubszynski+sommeil


Et si tomber malade n’était pas une fatalité ? Si vieillir en santé était à notre portée ? S’il était possible de retrouver le sommeil de son enfance, de réduire à néant son anxiété. ou encore de ne plus souffrir de douleurs ou de maladies chroniques ? Bref… en un mot de se sentir bien dans sa tête et dans son corps… et même mieux de décupler son énergie et sa vitalité au quotidien grâce à une hygiène de vie naturelle. Vous faire découvrir les trésors que recèle la naturopathie et la santé naturelle … Telle est l’ambition des lois naturelles.


Dans des épisodes en solo, en donnant la paroles à des thérapeutes experts, ou encore grâce à des témoignages de vie inspirants de personnes dont le parcours a rencontré la naturopathie, vous découvrirez chaque semaine les bienfaits d’une hygiène de vie naturelle. A travers ce podcast santé, mon objectif de coeur est que chacun dispose des connaissances nécessaires pour retrouver sa souveraineté en matière de santé.


La santé sur tous les plans de l’être est à notre portée.


Je suis Camille LANGLET, étudiante en dernière année de naturopathe, passionnée de santé naturelle, et créatrice des lois naturelles.


🎙️Pour ne manquez aucun épisode du podcast, abonnez-vous à la newsletter ou suivez moi sur mon compte instagram @lesloisnaturelles ou facebook @lesloisnaturelles. Si cet épisode vous a plu, n'hésitez pas à laisser une note et un commentaire sur Apple Podcast, Spotify ou votre plateforme d'écoute ainsi qu'à le partager autour de vue. En plus de diffuser et de valoriser mon travail, cela aide à faire connaître la naturopathie traditionnelle holistique et la santé naturelle afin de promouvoir une médecine intégrative.




Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans la première saison des Lois naturelles, le podcast de la naturopathie holistique. Je suis Camille Langlais, étudiante en dernière année de naturopathie au Sénato et fondatrice de ce podcast. Chaque jeudi, je vous invite en solo ou au travers de témoignages inspirants à découvrir les trésors que recèle la naturopathie et comment, grâce à des techniques simples et pleines de bon sens, vous pouvez prendre soin de votre santé et de tout votre être chaque jour un peu plus. La santé sur tous les plans de l'être est à notre portée. Bonne écoute ! Bonjour et bienvenue dans le podcast Les Lois Naturelles. Vous écoutez l'épisode 5 consacré au sommeil. Le sommeil a une importance capitale sur notre santé. Nous avons donc tout intérêt à y prêter une attention particulière et surtout à le préserver. Je le dis souvent, un mauvais sommeil fait le lit de la maladie. Dans cet épisode, nous allons prendre un temps pour définir ce qu'est le sommeil et comment il fonctionne afin de mieux le comprendre. Malheureusement, il peut être perturbé de différentes façons. La naturopathie et ses techniques peuvent être d'un précieux soutien pour retrouver un sommeil de qualité. Nous verrons, en fin d'épisode, quelles sont les stratégies à mettre en place pour améliorer la qualité de notre sommeil. Selon l'INSERM, l'Institut national de la santé et de la recherche médicale, le sommeil correspond à une baisse de l'état de conscience qui sépare deux périodes d'éveil. Il est caractérisé par une perte de la vigilance, une diminution du tonus musculaire et une conservation partielle de la perception sensitive. Selon le docteur Patrick Lemoyne, psychiatre et spécialiste du sommeil, le sommeil est une perte de connaissance cyclique. facilement réversible et réparatrice. Pour faire simple, le sommeil est l'état opposé de l'éveil. Nous passons près du tiers de notre vie endormie, ce qui correspond, selon l'espérance de vie actuelle, à environ 25 000 nuits, soit près de 200 000 heures de sommeil. Nous consacrons près de 22 ans à notre sommeil. C'est dire, au regard du temps passé par notre organisme à dormir, l'importance que doit revêtir le sommeil. C'est la raison pour laquelle il y a lieu de s'y intéresser et de savoir ce qui se passe pendant ces nombreuses heures de sommeil. Chez l'adulte, le sommeil correspond à une succession de 3 à 6 cycles de 90 à 120 minutes chacun. Un cycle est lui-même constitué d'une alternance de différentes phases, une phase de sommeil lent et une phase de sommeil paradoxale. Chacune de ces phases correspond à une activité cérébrale différente. En effet, les ondes électriques qui parcourent le cerveau pendant le sommeil et qui témoignent de l'activité neuronale ont un aspect différent selon la phase de sommeil. Ces ondes sont mises en évidence par électroencéphalogramme, ce que l'on appelle plus communément un EEG. Les ondes cérébrales représentent donc l'activité électrique du cerveau. On distingue notamment quatre types d'ondes émises par le cerveau et caractérisées par leur fréquence. Les ondes bêta, ayant une fréquence de 12 cycles par seconde, correspondent à une activité d'éveil actif. Les ondes alpha, dont la fréquence se situe entre 8 et 12 cycles par seconde, traduisent un état de veille. Les yeux sont fermés, l'organisme est physiologiquement et mentalement au repos. Les ondes theta, dont la fréquence est comprise entre 4 et 7 cycles par seconde, signalent l'installation du sommeil. tandis que les ondes delta, ayant une fréquence de 0,5 à 3 cycles par seconde, caractérisent le sommeil lent et profond. Comme nous venons de le voir, un cycle de sommeil est composé de deux phases, une phase de sommeil lent et une phase de sommeil paradoxal. La phase de sommeil lent est prédominante en première partie de nuit, alors que la phase de sommeil paradoxale, phase au cours de laquelle nous rêvons, arrive plutôt en fin de nuit, voire au petit matin. La phase de sommeil lent se décompose elle-même en quatre temps. Un premier temps de transition entre l'éveil et le sommeil, durant lequel la vigilance baisse. Pendant ce temps, le rythme cardiaque diminue, tout comme le tonus musculaire et l'activité cérébrale. Mais nous continuons à percevoir les bruits. Ce temps dure tout au plus une vingtaine de minutes. A l'issue de ce temps de transition, s'ensuit une période dite de sommeil léger, au cours de laquelle demeure une relative sensibilité aux stimuli extérieurs. Ce temps représente la moitié du temps de sommeil total. C'est ce sommeil pendant lequel on peut avoir l'impression de ne pas dormir. C'est aussi pendant cette phase que l'on peut avoir la sensation parfois de tomber dans le vide, cette sensation de chute étendue à une brusque contraction musculaire. Puis s'installe un temps de sommeil lent profond au cours duquel l'activité cérébrale est ralentie, l'activité musculaire est réduite et les mouvements oculaires quasi inexistants. La température du corps diminue, la respiration est ralentie. Vous êtes littéralement coupé du monde et c'est là que le réveil est le plus difficile. Si vous avez déjà fait l'expérience d'être réveillé à ce stade, notamment par vos enfants, ce temps dure environ 1h40. C'est un temps fondamental pour la récupération de la fatigue physique. C'est au cours de cette phase que se font les divisions cellulaires et qu'est synthétisée l'hormone de croissance. Puis, la phase de sommeil paradoxale succédera à la phase de sommeil lent. Au cours de cette dernière phase du cycle, l'activité cérébrale est intense et caractérisée par des mouvements rapides des yeux appelés REM, Rapid Eyes Movement. La respiration est irrégulière, tout comme les battements du cœur. C'est au cours de cette phase que nous rêvons. Cette phase croît à chaque cycle pour devenir prépondérante en fin de nuit. Des micro-réveils ponctuent chaque fin de cycle, au cours desquels nous changeons de position. D'une durée inférieure à 3 minutes, nous ne les mémorisons pas. Toutefois, leur durée augmente avec l'âge et ils sont plus fréquents passé les deux premiers cycles de sommeil. La durée optimale du sommeil pour un adulte se situe entre 7 et 8 heures. Mais nous n'avons pas tous la même attitude vis-à-vis du sommeil. La raison tient en partie de la génétique qui programme notre typologie. Si une majorité d'entre nous n'est ni du soir ni du matin, certaines personnes seront plutôt de tendance couche-tard avec une flexibilité horaire, voire même des difficultés à respecter les horaires, tandis que d'autres, plutôt lève-tôt, seront plus rigides et généralement très ponctuelles. Une étude récente a fait le constat que les Français dorment en moyenne 1h30 de moins qu'il y a 50 ans. Pour la petite anecdote, sachez que l'expression dormir d'un seul œil a scientifiquement été vérifiée chez les cétacés comme le dauphin amazonien et la baleine pilote qui, véritablement, ne dorment que d'un seul hémisphère de leur cerveau, gardant un œil ouvert afin de conserver un état de vigilance à l'égard de potentiels prédateurs. La régulation du cycle veille-sommeil se fait via deux mécanismes. Le premier mécanisme est un processus circadien via la mélatonine sécrétée par l'épiphyse en fonction de la luminosité. L'épiphyse est une glande endocrine, également appelée glande pinéale, pour sa forme comparable à une pomme de pain. L'épiphyse fait partie de l'épithalamus, une partie de l'encéphale. Elle est donc située dans la partie centrale de la tête. Certains considèrent que l'épiphyse serait un vestige du troisième œil dorsal des vertébrés primitifs. La fonction de l'épiphyse est donc notamment de sécréter un neurotransmetteur, la mélatonine. Celle-ci est impliquée dans l'endormissement et le maintien du sommeil au cours de la nuit. Son taux est à son maximum entre 3 et 6 ans, puis il diminue avec l'âge. La mélatonine est fabriquée par l'épiphyse à partir d'un autre neurotransmetteur, la sérotonine, qui joue un rôle important dans la régulation de l'humeur et de l'anxiété. La sérotonine, quant à elle, est conçue à partir d'un acide aminé essentiel, le L-tryptophan. C'est donc un processus en cascade. Les acides aminés sont les plus petites unités des protéines. Il est donc important de consommer des protéines en quantité suffisante afin de permettre à l'organisme d'être en capacité de fabriquer ses neurotransmetteurs. Nous verrons un peu plus loin dans l'épisode quels sont les aliments riches en tryptophan. Selon le professeur Jean-Bernard Fourtillon, la régulation du sommeil ne dépendrait pas que de la mélatonine, mais aussi d'une autre substance fabriquée par l'épiphyse qu'il aurait découvert et appelée la valentonine. Le second mécanisme de régulation du cycle veille-sommeil est un processus homéostatique via l'adénosine. L'adénosine est une molécule qui s'accumule au cours de la journée en fonction de l'activité cérébrale et qui permet l'endormissement après une période d'éveil prolongée. Pour faire simple, plus nous bougeons et plus nous sommes actifs au cours de la journée, plus notre organisme libérera de l'adénosine qui s'accumulera au fil de la journée. À compter d'un certain seuil dans l'organisme, l'adénosine entraîne l'endormissement. Elle sera éliminée progressivement au cours de la nuit, ce qui entraînera le réveil lorsque son taux sera suffisamment bas. Petit zoom sur le café. Il faut savoir que la caféine, qui est la substance psychoactive du café, entre en concurrence avec l'adénosine. On appelle cela un antagoniste des récepteurs à l'adénosine. Cela signifie que la caféine viendra se fixer sur les mêmes récepteurs que l'adénosine et entrera donc en compétition avec elle. Lorsque l'on consomme trop de caféine, elle empêche l'adénosine de jouer son rôle sur l'endormissement. L'organisme ne perçoit donc pas la somnolence induite par l'accumulation de l'adénosine, ce qui maintient, par voie de conséquence, la période d'éveil sans ressentir la sensation de fatigue. Mais comme l'adénosine continue de s'accumuler dans l'organisme, lors de la disparition des effets de la caféine, notre corps va ressentir de façon plus intense la somnolence liée à cette accumulation d'adénosine. C'est le fameux coup de barre. Il est donc préférable de limiter sa consommation de café et de veiller à ne pas en consommer au-delà du déjeuner pour limiter son impact sur notre sommeil. Le sommeil est une fonction absolument vitale. Le besoin de sommeil est deux fois plus essentiel que celui de se nourrir. Et ce n'est pas pour rien que la privation de sommeil est reconnue à travers le monde comme une des méthodes de torture les plus atroces. Couramment pratiquée sur les prisonniers, cette méthode de torture qui ne laisse aucune marque engendre perte de repères cognitifs et dégradation physique dont une sensibilité accrue à la douleur. Au cours de la nuit, quatre phases organiques se succèdent lors des différents cycles de sommeil. Une première phase qui se déroule en début de nuit, de 21h à minuit, au cours de laquelle se fait la digestion, d'où l'importance de prêter attention au repas du soir pour améliorer son sommeil. Une seconde phase d'élimination et de désacidification. Une troisième phase de réparation qui, elle, a lieu entre 1h et 3h du matin. Enfin, une phase de recharge neuro-hormonale au petit matin, juste avant le réveil. Petit zoom sur l'acidose. Je voudrais prendre un instant pour vous expliciter le terme de désacidification, qui intervient dans la seconde phase du sommeil. Vous le savez, pour rester en vie, le corps doit maintenir son homéostasie. L'homéostasie, c'est l'ensemble des mécanismes de régulation des paramètres physiologiques autour de valeurs optimales favorisant le bon fonctionnement de l'organisme et surtout sa survie. L'un de ces paramètres physiologiques est l'équilibre acido-basique, c'est-à-dire le pH ou potentiel hydrogène. Le pH est dit neutre lorsqu'il est égal à 7. basique lorsque sa valeur se situe au-delà et acide lorsqu'elle se situe en-dessous. L'organisme fait donc le nécessaire afin de maintenir un pH constant. Or, le métabolisme énergétique du corps humain, c'est-à-dire le simple fait de se maintenir en vie, produit des acides auxquels s'ajoutent ceux liés à notre mode de vie, plus ou moins stressant, et à notre alimentation, plus ou moins acidifiante. Étant précisé que le stress est extrêmement acidifiant. beaucoup plus que l'alimentation. Aussi, afin de maintenir son homéostasie et notamment un pH optimal, l'organisme dispose de systèmes tampons de désacidification. Une partie de ce processus, essentiel pour l'organisme, intervient la nuit, pendant le sommeil. Le manque de sommeil favorise donc l'acidose, laquelle perturbe l'équilibre inflammatoire et le système immunitaire. L'acidose chronique est une des causes d'apparition de physiopathologies au niveau osseux, rénale, mais aussi au niveau métabolique et cardiovasculaire. Ainsi, le sommeil est nécessaire à la récupération métabolique de l'organisme, mais aussi à la maturation cérébrale et à la mémoire. Nous le savons, le sommeil favorise la croissance chez les enfants. Il joue également un rôle déterminant dans les phénomènes de concentration. d'apprentissage, de mémorisation et d'orientation. Un nouvel apprentissage est associé au cours de la nuit suivante. Pendant la nuit, l'augmentation du nombre d'épines dendritiques, c'est-à-dire les excroissances qui connectent les neurones entre eux, facilite le passage d'informations d'un neurone à l'autre. Ces mécanismes expliquent probablement pourquoi un nouveau-né a besoin de dormir deux fois plus longtemps qu'un adulte. Le sommeil intervient également dans la régulation des hormones produites par notre corps. La fréquence des troubles du sommeil qui touche bon nombre d'entre nous a augmenté considérablement ces dernières années. En 2022, un Français sur deux se plaignait de problèmes de sommeil. Quel que soit l'âge, les femmes sont environ deux fois plus nombreuses que les hommes à déclarer des symptômes d'insomnie chronique. Chez les 25-45 ans, 45% considèrent qu'ils dorment moins que ce dont ils ont besoin. L'insomnie se définit comme le sentiment d'avoir mal dormi en raison de difficultés d'endormissement, d'un ou de plusieurs réveils nocturnes, ou encore d'un réveil trop précoce le matin. Ces troubles nocturnes donnent l'impression d'avoir un sommeil non récupérateur et non reposant et retentissent sur la qualité de la journée qui suit, avec comme conséquence une fatigue, une somnolence dans la journée, une nervosité, des difficultés de concentration et de mémorisation. L'insomnie a donc un impact non seulement sur nos nuits, mais aussi sur nos journées. L'insomnie peut être ponctuelle et occasionnelle, survenant à la suite d'un événement perturbant, comme une contrariété, un deuil, une maladie physique de courte durée, un environnement bruyant, etc. Ou l'insomnie peut aussi être quelquefois plus durable. On parle d'insomnie chronique lorsque les troubles se produisent plus de 3 fois par semaine depuis plus de 3 mois. L'insomnie est un problème fréquent chez les adultes, mais des troubles du sommeil peuvent également être présents chez les enfants. D'ailleurs, l'insomnie n'est pas le seul trouble du sommeil. D'autres anomalies survenant au cours du sommeil existent et peuvent s'associer aux insomnies, comme les troubles respiratoires du sommeil, type apnée du sommeil, ou le syndrome des jambes sans repos. Des maladies du sommeil qui sont responsables d'hypersomnolence diurne, comme l'hypersomnie ou la narcolepsie. des troubles du rythme veille-sommeil et tout ce qui est parasomnie, c'est-à-dire le somnambulisme, les cauchemars, terreurs nocturnes et le bruxisme, qui sont plus fréquentes chez les enfants. Pour toutes ces pathologies, il est nécessaire de prendre attache auprès d'un médecin. Le sommeil étant crucial pour de nombreuses fonctions biologiques de notre corps, les troubles du sommeil et notamment les insomnies ont des conséquences délétères sur notre santé. Ainsi, dormir moins de 5 heures par nuit augmente le risque d'obésité de 55% à cause de l'insuffisance de sécrétion de l'héptine, l'hormone de la satiété. Dormir moins de 6 heures par nuit augmente de 28% le risque de diabète. La privation de sommeil augmente l'appétit en modulant les hormones qui le régulent, la leptine, la gréline et l'orexine. L'augmentation des apports, combinée à la fatigue et à la somnolence diurne, se traduit par une baisse des dépenses énergétiques durant les phases d'éveil, d'où un risque de prise de poids. Les données épidémiologiques montrent d'ailleurs une corrélation entre la durée de sommeil moyenne d'une population et son IMC, son indice de masse corporelle. Parallèlement, la diminution de la durée du sommeil perturbe le rythme circadien qui régule la synthèse de certaines hormones comme le cortisol ou l'hormone de croissance impliquée dans le métabolisme du glucose. Ce phénomène favoriserait l'apparition d'une intolérance au glucose et l'évolution progressive vers un diabète de type 2, indépendamment de la prise de poids proprement dite. L'implication du sommeil dans d'autres aspects de la santé cardiovasculaire reste, elle, à mieux décrire et comprendre. Le sommeil est également impliqué dans le mécanisme de l'immunité. Les dernières recherches tentent à considérer que la production de certains médiateurs de l'immunité aurait ainsi un rythme circadien. La nature ou le nombre de cellules immunitaires seraient altérées par la privation de sommeil. ce qui corrobore l'idée communément admise selon laquelle les personnes fatiguées ont un risque accru de tomber malade. Un sommeil de mauvaise qualité a un impact physique notoire comme nous venons de le voir, mais également un impact émotionnel. Nous sommes plus émotifs, voire irritables et nerveux. Nous sommes moins patients et plus vulnérables au stress. Sur le plan mental, une insuffisance de sommeil aura pour conséquence une diminution générale des performances avec des troubles de l'attention. Il convient, comme l'impose le raisonnement naturopathique causaliste, de rechercher l'origine d'un mauvais sommeil. Une investigation en ce sens est primordiale. Cette cause peut se situer dans de multiples facteurs, comme une période de surmenage physique ou de stress intense avec sursollicitation du système nerveux, ou encore une digestion trop lourde pour le corps, etc. Nous savons aujourd'hui que plus de la moitié des insomnies sont dues au stress, à l'anxiété et à la dépression. Une hygiène de vie adaptée ainsi que l'usage de techniques naturopathiques choisies pourront être d'un grand secours et permettre une réelle amélioration des difficultés liées au sommeil, qu'il s'agisse de problèmes d'endormissement ou d'insomnie. Ayez bien en tête que la qualité de nos nuits se prépare pendant nos journées. En matière d'alimentation, il peut être intéressant de réduire notre rapport alimentaire du soir afin d'éviter d'alourdir la digestion qui, nous l'avons vu, intervient en première partie de nuit. Évitez une alimentation trop riche en sucre et préférez une alimentation à index glycémique bas en allant vers des céréales complètes ou mi-complètes. L'idée étant d'éviter une hypoglycémie réactionnelle et de faciliter le métabolisme de la sérotonine, le neurotransmetteur du sommeil. Pensez à adopter une alimentation riche en tryptophan, un acide aminé précurseur de la sérotonine et de la mélatonine, l'hormone du sommeil. Nous retrouvons du tryptophan dans le riz complet, les légumineuses, les œufs, la volaille, la viande et le poisson, mais aussi dans les dattes, les cacahuètes, les amandes, les noix de cajou, les bananes et la levure de bière, ainsi que dans les graines de citrouille. Peut-être avez-vous déjà entendu dire que boire une tasse de lait chaud aide à dormir. Il se trouve que l'efficacité de cette bonne vieille recette de grand-mère s'explique par de récentes études scientifiques. Partant du constat de l'état de relaxation ultime du bébé après la tétée, des chercheurs ont décidé de se pencher sur la question et d'étudier le processus physiologique amenant le bébé à un tel état. Les recherches ont abouti à la conclusion suivante. La digestion du lait Grâce à la trypsine, produite en forte quantité par le bébé, produit de la casosepine, une molécule qui interagit avec le GABA, un neurotransmetteur impliqué dans la relaxation. Des études ont montré que l'alpha-casosepine, issue du lait de vache, possède une action anxiolytique et antistress, tout en présentant une bonne tolérance. Une supplémentation en vitamine du groupe B et en magnésium sous forme de cure ponctuelle peut également être envisagée. Les vitamines B sont bénéfiques au système nerveux, tandis que le magnésium intervient dans l'induction du sommeil, sa structuration et sa qualité récupératrice. La vitamine D3 est également impliquée dans la qualité du sommeil. Des études ont fait un lien entre un statut non optimal en vitamine D et un mauvais sommeil. Petit zoom sur l'alcool et le tabac. La consommation d'alcool, contrairement à une idée reçue, n'est pas du tout l'allié du sommeil. Même si à faible dose, la prise d'alcool entraîne une somnolence et provoque un endormissement rapide. La deuxième partie de la nuit sera entrecoupée de nombreux réveils ayant une incidence sur les performances intellectuelles du lendemain. Le tabac impacte aussi le sommeil en augmentant l'éveil. Les fumeurs réguliers peuvent avoir des difficultés pour s'endormir, difficultés dues à l'action stimulante de la nicotine entraînant une somnolence matinale. Lors de l'arrêt du tabac, le sommeil peut être perturbé de manière passagère, le temps que le corps s'habitue à fonctionner sans nicotine. Les anciens fumeurs retrouveront rapidement un sommeil de meilleure qualité. Si la pratique d'une activité sportive stimulante le soir n'est pas favorable à l'endormissement, pratiquer une activité physique régulière est particulièrement indiqué en cas de trouble du sommeil. L'activité physique permet outre une libération des tensions musculaires, mais également et surtout des tensions nerveuses. Et il n'est pas rare, bien au contraire, que les problèmes de sommeil, qu'il s'agisse de difficultés d'endormissement ou d'insomnie, soient liés à une sursollicitation du système nerveux. Posez-vous la question si vous êtes réveillé par une insomnie au milieu de la nuit. de savoir ce que ça vous apporte, quels bénéfices tirez-vous de ce réveil en plein milieu de la nuit. C'est une piste à explorer. Les techniques de relaxation sont d'une aide précieuse pour diminuer le stress. Elles seront donc toujours bénéfiques au sommeil. Qu'il s'agisse de sophrologie, de méditation de pleine conscience, d'auto-hypnose ou encore de techniques de respiration, elles seront toutes utiles. Pour ma part, j'aime beaucoup les vidéos de Benjamin Lubzinski. Il propose des séances d'auto-hypnose dédiées spécifiquement au sommeil. Une autre technique particulièrement indiquée et bénéfique dans les troubles du sommeil est le training autogène de Schulz. Il s'agit d'une méthode de relaxation induisant pesanteur et chaleur au niveau du corps. Cette méthode procure une détente et un apaisement du système nerveux, facilitant le sommeil tout en l'améliorant. Prêtez attention aux signaux du sommeil que sont les baillements, les yeux qui piquent avec l'envie de se les frotter. Il ne faut pas négliger ces signes, mais au contraire être à leur écoute et prendre le train du sommeil quand il se présente. car une fois passé, il faudra attendre le prochain qui peut ne se présenter qu'une heure trente plus tard. Naturellement, les activités du soir sont à prendre en considération si l'on veut prendre des habitudes qui préservent notre sommeil. Bannir les écrans qui repoussent l'heure de notre coucher et perturbe tant notre endormissement que la qualité de notre sommeil est une condition sine qua non. La lumière bleue émise par ces écrans est particulièrement stimulante pour notre cerveau et sa glande pinéale, perturbant la sécrétion de mélatonine, indispensable au sommeil. Préférez la lecture aux séries Netflix qui s'enchaînent et perturbent le sommeil. Le cerveau ne fait pas la différence entre la fiction et la réalité. Aussi, ce que vous avez regardé juste avant de vous coucher peut très fortement perturber la tranquillité de vos nuits Quoi qu'il en soit, diminuez les écrans et stoppez-les complètement au moins une heure avant de vous coucher Pensez-y En matière d'hydrologie, des choses simples peuvent procurer une détente rapide et préparer au sommeil. Une douche chaude ou un bain chaud favorisera la détente, de même qu'un bain de pied chaud ou une bouillotte. On trouve aujourd'hui dans le commerce des chaussons bouillottes à chauffer quelques minutes au micro-ondes. L'environnement dédié au sommeil est important. Il est conseillé d'avoir un espace dédié au sommeil et uniquement au sommeil dans lequel vous ne travaillez pas. Il est privilégié les couleurs claires et plutôt neutres. De ne pas surchauffer cette pièce, la température idéale se situant aux alentours de 19°C, et d'aérer chaque jour suffisamment cette pièce. Un espace rangé et peu encombré sera favorable à un apaisement de l'esprit et un sommeil serein. En phyto, de nombreuses plantes ont des vertus sédatives, bien utiles pour réparer un sommeil perturbé. L'aubépine a un effet calmant, apaisant et relaxant. Son utilisation est préconisée en cas de tension nerveuse. L'escolzia favorise un repos nocturne sain. Elle contribue à l'endormissement et offre un sommeil paisible et réparateur. Elle sera d'une aide précieuse en cas de difficulté d'endormissement, d'insomnie ou d'énurésie chez l'adulte comme chez l'enfant. La griffonia, qui contient du 5-HTP, le précurseur de la sérotonine, aide à retrouver un sommeil de qualité. La mélisse apaise et relaxe. Elle participera à la détente et au retour d'un sommeil sain et réparateur, tout comme la passiflore. Quant au tilleul, il aidera à retrouver un sommeil paisible et réparateur, tout en procurant un repos nocturne bon et sain. Naturellement, ces conseils d'hygiène de vie ne remplacent pas une consultation auprès de votre médecin traitant, mais s'inscrivent en complémentarité et dans une démarche préventive. De même, il ne remplace pas les conseils individualisés qui pourraient vous être délivrés par votre praticien de santé naturelle. Je terminerai en soulignant l'importance du sommeil grâce à une citation d'Honoré de Balzac. Il n'y a pas de douleur que le sommeil ne sache vaincre. Merci pour votre écoute. Je vous retrouve la semaine prochaine pour un nouveau témoignage inspirant et qui aide à trouver la force du changement. À très vite ! Merci pour votre écoute. Pour me retrouver et suivre mes activités et celles du podcast, vous pouvez vous abonner à mon compte Instagram, lesloisnaturelles. Si vous avez aimé cet épisode et que vous souhaitez soutenir mon travail, je vous invite à le noter ou à mettre un commentaire sur votre plateforme d'écoute, ainsi qu'à le partager autour de vous. Ce sera la meilleure façon de valoriser mon travail et de contribuer à faire connaître le podcast. Je vous remercie infiniment. À bientôt !

Chapters

  • Définition du sommeil et de ses cycles

    01:33

  • Mécanismes de régulation du cycle veille/sommeil

    08:29

  • Zoom sur le café

    11:12

  • Le fonctionnement du sommeil

    12:31

  • Zoom sur l'acidose

    13:44

  • Les troubles du sommeil et leurs conséquences

    16:40

  • Les solutions naturopathiques

    21:38

  • Zoom sur l'alcool & le tabac

    25:10

Description

Le sommeil a une importance capitale sur notre santé. Nous avons donc intérêt à y prêter une attention toute particulière et surtout à le préserver.

Je le dis souvent, un mauvais sommeil fait le lit de la maladie.

Dans cet épisode, nous allons prendre un temps pour définir ce qu'est le sommeil, et comment il fonctionne pour mieux le comprendre car malheureusement il peut être perturbé de différentes façons.

La naturopathie et ses techniques naturelles (phyto, relaxation, hypnose,...) peuvent être d'un précieux soutien pour retrouver un sommeil de qualité. Nous verrons, en fin d'épisode, quelles sont les stratégies à mettre en place pour améliorer la qualité de notre sommeil.


🎧 Chapitres de l'épisode:

  1. (1:33) Définition du someil et de ses cycles

  2. (8:29) Mécanismes de régulation du cycle veille/sommeil

  3. (11:12) Zoom sur le café

  4. (12:31) Le fonctionnement du sommeil

  5. (13:44) Zoom sur l'acidose

  6. (16:40) Les troubles du sommeil et leurs conséquences

  7. (21:38) Les solutions naturopathiques

  8. (25:10) Zoom sur l'alcool et le tabac


📹 Retrouver les vidéos d'autohypnose de Benjamin Lubszinski: https://www.youtube.com/results?search_query=benjamin+lubszynski+sommeil


Et si tomber malade n’était pas une fatalité ? Si vieillir en santé était à notre portée ? S’il était possible de retrouver le sommeil de son enfance, de réduire à néant son anxiété. ou encore de ne plus souffrir de douleurs ou de maladies chroniques ? Bref… en un mot de se sentir bien dans sa tête et dans son corps… et même mieux de décupler son énergie et sa vitalité au quotidien grâce à une hygiène de vie naturelle. Vous faire découvrir les trésors que recèle la naturopathie et la santé naturelle … Telle est l’ambition des lois naturelles.


Dans des épisodes en solo, en donnant la paroles à des thérapeutes experts, ou encore grâce à des témoignages de vie inspirants de personnes dont le parcours a rencontré la naturopathie, vous découvrirez chaque semaine les bienfaits d’une hygiène de vie naturelle. A travers ce podcast santé, mon objectif de coeur est que chacun dispose des connaissances nécessaires pour retrouver sa souveraineté en matière de santé.


La santé sur tous les plans de l’être est à notre portée.


Je suis Camille LANGLET, étudiante en dernière année de naturopathe, passionnée de santé naturelle, et créatrice des lois naturelles.


🎙️Pour ne manquez aucun épisode du podcast, abonnez-vous à la newsletter ou suivez moi sur mon compte instagram @lesloisnaturelles ou facebook @lesloisnaturelles. Si cet épisode vous a plu, n'hésitez pas à laisser une note et un commentaire sur Apple Podcast, Spotify ou votre plateforme d'écoute ainsi qu'à le partager autour de vue. En plus de diffuser et de valoriser mon travail, cela aide à faire connaître la naturopathie traditionnelle holistique et la santé naturelle afin de promouvoir une médecine intégrative.




Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans la première saison des Lois naturelles, le podcast de la naturopathie holistique. Je suis Camille Langlais, étudiante en dernière année de naturopathie au Sénato et fondatrice de ce podcast. Chaque jeudi, je vous invite en solo ou au travers de témoignages inspirants à découvrir les trésors que recèle la naturopathie et comment, grâce à des techniques simples et pleines de bon sens, vous pouvez prendre soin de votre santé et de tout votre être chaque jour un peu plus. La santé sur tous les plans de l'être est à notre portée. Bonne écoute ! Bonjour et bienvenue dans le podcast Les Lois Naturelles. Vous écoutez l'épisode 5 consacré au sommeil. Le sommeil a une importance capitale sur notre santé. Nous avons donc tout intérêt à y prêter une attention particulière et surtout à le préserver. Je le dis souvent, un mauvais sommeil fait le lit de la maladie. Dans cet épisode, nous allons prendre un temps pour définir ce qu'est le sommeil et comment il fonctionne afin de mieux le comprendre. Malheureusement, il peut être perturbé de différentes façons. La naturopathie et ses techniques peuvent être d'un précieux soutien pour retrouver un sommeil de qualité. Nous verrons, en fin d'épisode, quelles sont les stratégies à mettre en place pour améliorer la qualité de notre sommeil. Selon l'INSERM, l'Institut national de la santé et de la recherche médicale, le sommeil correspond à une baisse de l'état de conscience qui sépare deux périodes d'éveil. Il est caractérisé par une perte de la vigilance, une diminution du tonus musculaire et une conservation partielle de la perception sensitive. Selon le docteur Patrick Lemoyne, psychiatre et spécialiste du sommeil, le sommeil est une perte de connaissance cyclique. facilement réversible et réparatrice. Pour faire simple, le sommeil est l'état opposé de l'éveil. Nous passons près du tiers de notre vie endormie, ce qui correspond, selon l'espérance de vie actuelle, à environ 25 000 nuits, soit près de 200 000 heures de sommeil. Nous consacrons près de 22 ans à notre sommeil. C'est dire, au regard du temps passé par notre organisme à dormir, l'importance que doit revêtir le sommeil. C'est la raison pour laquelle il y a lieu de s'y intéresser et de savoir ce qui se passe pendant ces nombreuses heures de sommeil. Chez l'adulte, le sommeil correspond à une succession de 3 à 6 cycles de 90 à 120 minutes chacun. Un cycle est lui-même constitué d'une alternance de différentes phases, une phase de sommeil lent et une phase de sommeil paradoxale. Chacune de ces phases correspond à une activité cérébrale différente. En effet, les ondes électriques qui parcourent le cerveau pendant le sommeil et qui témoignent de l'activité neuronale ont un aspect différent selon la phase de sommeil. Ces ondes sont mises en évidence par électroencéphalogramme, ce que l'on appelle plus communément un EEG. Les ondes cérébrales représentent donc l'activité électrique du cerveau. On distingue notamment quatre types d'ondes émises par le cerveau et caractérisées par leur fréquence. Les ondes bêta, ayant une fréquence de 12 cycles par seconde, correspondent à une activité d'éveil actif. Les ondes alpha, dont la fréquence se situe entre 8 et 12 cycles par seconde, traduisent un état de veille. Les yeux sont fermés, l'organisme est physiologiquement et mentalement au repos. Les ondes theta, dont la fréquence est comprise entre 4 et 7 cycles par seconde, signalent l'installation du sommeil. tandis que les ondes delta, ayant une fréquence de 0,5 à 3 cycles par seconde, caractérisent le sommeil lent et profond. Comme nous venons de le voir, un cycle de sommeil est composé de deux phases, une phase de sommeil lent et une phase de sommeil paradoxal. La phase de sommeil lent est prédominante en première partie de nuit, alors que la phase de sommeil paradoxale, phase au cours de laquelle nous rêvons, arrive plutôt en fin de nuit, voire au petit matin. La phase de sommeil lent se décompose elle-même en quatre temps. Un premier temps de transition entre l'éveil et le sommeil, durant lequel la vigilance baisse. Pendant ce temps, le rythme cardiaque diminue, tout comme le tonus musculaire et l'activité cérébrale. Mais nous continuons à percevoir les bruits. Ce temps dure tout au plus une vingtaine de minutes. A l'issue de ce temps de transition, s'ensuit une période dite de sommeil léger, au cours de laquelle demeure une relative sensibilité aux stimuli extérieurs. Ce temps représente la moitié du temps de sommeil total. C'est ce sommeil pendant lequel on peut avoir l'impression de ne pas dormir. C'est aussi pendant cette phase que l'on peut avoir la sensation parfois de tomber dans le vide, cette sensation de chute étendue à une brusque contraction musculaire. Puis s'installe un temps de sommeil lent profond au cours duquel l'activité cérébrale est ralentie, l'activité musculaire est réduite et les mouvements oculaires quasi inexistants. La température du corps diminue, la respiration est ralentie. Vous êtes littéralement coupé du monde et c'est là que le réveil est le plus difficile. Si vous avez déjà fait l'expérience d'être réveillé à ce stade, notamment par vos enfants, ce temps dure environ 1h40. C'est un temps fondamental pour la récupération de la fatigue physique. C'est au cours de cette phase que se font les divisions cellulaires et qu'est synthétisée l'hormone de croissance. Puis, la phase de sommeil paradoxale succédera à la phase de sommeil lent. Au cours de cette dernière phase du cycle, l'activité cérébrale est intense et caractérisée par des mouvements rapides des yeux appelés REM, Rapid Eyes Movement. La respiration est irrégulière, tout comme les battements du cœur. C'est au cours de cette phase que nous rêvons. Cette phase croît à chaque cycle pour devenir prépondérante en fin de nuit. Des micro-réveils ponctuent chaque fin de cycle, au cours desquels nous changeons de position. D'une durée inférieure à 3 minutes, nous ne les mémorisons pas. Toutefois, leur durée augmente avec l'âge et ils sont plus fréquents passé les deux premiers cycles de sommeil. La durée optimale du sommeil pour un adulte se situe entre 7 et 8 heures. Mais nous n'avons pas tous la même attitude vis-à-vis du sommeil. La raison tient en partie de la génétique qui programme notre typologie. Si une majorité d'entre nous n'est ni du soir ni du matin, certaines personnes seront plutôt de tendance couche-tard avec une flexibilité horaire, voire même des difficultés à respecter les horaires, tandis que d'autres, plutôt lève-tôt, seront plus rigides et généralement très ponctuelles. Une étude récente a fait le constat que les Français dorment en moyenne 1h30 de moins qu'il y a 50 ans. Pour la petite anecdote, sachez que l'expression dormir d'un seul œil a scientifiquement été vérifiée chez les cétacés comme le dauphin amazonien et la baleine pilote qui, véritablement, ne dorment que d'un seul hémisphère de leur cerveau, gardant un œil ouvert afin de conserver un état de vigilance à l'égard de potentiels prédateurs. La régulation du cycle veille-sommeil se fait via deux mécanismes. Le premier mécanisme est un processus circadien via la mélatonine sécrétée par l'épiphyse en fonction de la luminosité. L'épiphyse est une glande endocrine, également appelée glande pinéale, pour sa forme comparable à une pomme de pain. L'épiphyse fait partie de l'épithalamus, une partie de l'encéphale. Elle est donc située dans la partie centrale de la tête. Certains considèrent que l'épiphyse serait un vestige du troisième œil dorsal des vertébrés primitifs. La fonction de l'épiphyse est donc notamment de sécréter un neurotransmetteur, la mélatonine. Celle-ci est impliquée dans l'endormissement et le maintien du sommeil au cours de la nuit. Son taux est à son maximum entre 3 et 6 ans, puis il diminue avec l'âge. La mélatonine est fabriquée par l'épiphyse à partir d'un autre neurotransmetteur, la sérotonine, qui joue un rôle important dans la régulation de l'humeur et de l'anxiété. La sérotonine, quant à elle, est conçue à partir d'un acide aminé essentiel, le L-tryptophan. C'est donc un processus en cascade. Les acides aminés sont les plus petites unités des protéines. Il est donc important de consommer des protéines en quantité suffisante afin de permettre à l'organisme d'être en capacité de fabriquer ses neurotransmetteurs. Nous verrons un peu plus loin dans l'épisode quels sont les aliments riches en tryptophan. Selon le professeur Jean-Bernard Fourtillon, la régulation du sommeil ne dépendrait pas que de la mélatonine, mais aussi d'une autre substance fabriquée par l'épiphyse qu'il aurait découvert et appelée la valentonine. Le second mécanisme de régulation du cycle veille-sommeil est un processus homéostatique via l'adénosine. L'adénosine est une molécule qui s'accumule au cours de la journée en fonction de l'activité cérébrale et qui permet l'endormissement après une période d'éveil prolongée. Pour faire simple, plus nous bougeons et plus nous sommes actifs au cours de la journée, plus notre organisme libérera de l'adénosine qui s'accumulera au fil de la journée. À compter d'un certain seuil dans l'organisme, l'adénosine entraîne l'endormissement. Elle sera éliminée progressivement au cours de la nuit, ce qui entraînera le réveil lorsque son taux sera suffisamment bas. Petit zoom sur le café. Il faut savoir que la caféine, qui est la substance psychoactive du café, entre en concurrence avec l'adénosine. On appelle cela un antagoniste des récepteurs à l'adénosine. Cela signifie que la caféine viendra se fixer sur les mêmes récepteurs que l'adénosine et entrera donc en compétition avec elle. Lorsque l'on consomme trop de caféine, elle empêche l'adénosine de jouer son rôle sur l'endormissement. L'organisme ne perçoit donc pas la somnolence induite par l'accumulation de l'adénosine, ce qui maintient, par voie de conséquence, la période d'éveil sans ressentir la sensation de fatigue. Mais comme l'adénosine continue de s'accumuler dans l'organisme, lors de la disparition des effets de la caféine, notre corps va ressentir de façon plus intense la somnolence liée à cette accumulation d'adénosine. C'est le fameux coup de barre. Il est donc préférable de limiter sa consommation de café et de veiller à ne pas en consommer au-delà du déjeuner pour limiter son impact sur notre sommeil. Le sommeil est une fonction absolument vitale. Le besoin de sommeil est deux fois plus essentiel que celui de se nourrir. Et ce n'est pas pour rien que la privation de sommeil est reconnue à travers le monde comme une des méthodes de torture les plus atroces. Couramment pratiquée sur les prisonniers, cette méthode de torture qui ne laisse aucune marque engendre perte de repères cognitifs et dégradation physique dont une sensibilité accrue à la douleur. Au cours de la nuit, quatre phases organiques se succèdent lors des différents cycles de sommeil. Une première phase qui se déroule en début de nuit, de 21h à minuit, au cours de laquelle se fait la digestion, d'où l'importance de prêter attention au repas du soir pour améliorer son sommeil. Une seconde phase d'élimination et de désacidification. Une troisième phase de réparation qui, elle, a lieu entre 1h et 3h du matin. Enfin, une phase de recharge neuro-hormonale au petit matin, juste avant le réveil. Petit zoom sur l'acidose. Je voudrais prendre un instant pour vous expliciter le terme de désacidification, qui intervient dans la seconde phase du sommeil. Vous le savez, pour rester en vie, le corps doit maintenir son homéostasie. L'homéostasie, c'est l'ensemble des mécanismes de régulation des paramètres physiologiques autour de valeurs optimales favorisant le bon fonctionnement de l'organisme et surtout sa survie. L'un de ces paramètres physiologiques est l'équilibre acido-basique, c'est-à-dire le pH ou potentiel hydrogène. Le pH est dit neutre lorsqu'il est égal à 7. basique lorsque sa valeur se situe au-delà et acide lorsqu'elle se situe en-dessous. L'organisme fait donc le nécessaire afin de maintenir un pH constant. Or, le métabolisme énergétique du corps humain, c'est-à-dire le simple fait de se maintenir en vie, produit des acides auxquels s'ajoutent ceux liés à notre mode de vie, plus ou moins stressant, et à notre alimentation, plus ou moins acidifiante. Étant précisé que le stress est extrêmement acidifiant. beaucoup plus que l'alimentation. Aussi, afin de maintenir son homéostasie et notamment un pH optimal, l'organisme dispose de systèmes tampons de désacidification. Une partie de ce processus, essentiel pour l'organisme, intervient la nuit, pendant le sommeil. Le manque de sommeil favorise donc l'acidose, laquelle perturbe l'équilibre inflammatoire et le système immunitaire. L'acidose chronique est une des causes d'apparition de physiopathologies au niveau osseux, rénale, mais aussi au niveau métabolique et cardiovasculaire. Ainsi, le sommeil est nécessaire à la récupération métabolique de l'organisme, mais aussi à la maturation cérébrale et à la mémoire. Nous le savons, le sommeil favorise la croissance chez les enfants. Il joue également un rôle déterminant dans les phénomènes de concentration. d'apprentissage, de mémorisation et d'orientation. Un nouvel apprentissage est associé au cours de la nuit suivante. Pendant la nuit, l'augmentation du nombre d'épines dendritiques, c'est-à-dire les excroissances qui connectent les neurones entre eux, facilite le passage d'informations d'un neurone à l'autre. Ces mécanismes expliquent probablement pourquoi un nouveau-né a besoin de dormir deux fois plus longtemps qu'un adulte. Le sommeil intervient également dans la régulation des hormones produites par notre corps. La fréquence des troubles du sommeil qui touche bon nombre d'entre nous a augmenté considérablement ces dernières années. En 2022, un Français sur deux se plaignait de problèmes de sommeil. Quel que soit l'âge, les femmes sont environ deux fois plus nombreuses que les hommes à déclarer des symptômes d'insomnie chronique. Chez les 25-45 ans, 45% considèrent qu'ils dorment moins que ce dont ils ont besoin. L'insomnie se définit comme le sentiment d'avoir mal dormi en raison de difficultés d'endormissement, d'un ou de plusieurs réveils nocturnes, ou encore d'un réveil trop précoce le matin. Ces troubles nocturnes donnent l'impression d'avoir un sommeil non récupérateur et non reposant et retentissent sur la qualité de la journée qui suit, avec comme conséquence une fatigue, une somnolence dans la journée, une nervosité, des difficultés de concentration et de mémorisation. L'insomnie a donc un impact non seulement sur nos nuits, mais aussi sur nos journées. L'insomnie peut être ponctuelle et occasionnelle, survenant à la suite d'un événement perturbant, comme une contrariété, un deuil, une maladie physique de courte durée, un environnement bruyant, etc. Ou l'insomnie peut aussi être quelquefois plus durable. On parle d'insomnie chronique lorsque les troubles se produisent plus de 3 fois par semaine depuis plus de 3 mois. L'insomnie est un problème fréquent chez les adultes, mais des troubles du sommeil peuvent également être présents chez les enfants. D'ailleurs, l'insomnie n'est pas le seul trouble du sommeil. D'autres anomalies survenant au cours du sommeil existent et peuvent s'associer aux insomnies, comme les troubles respiratoires du sommeil, type apnée du sommeil, ou le syndrome des jambes sans repos. Des maladies du sommeil qui sont responsables d'hypersomnolence diurne, comme l'hypersomnie ou la narcolepsie. des troubles du rythme veille-sommeil et tout ce qui est parasomnie, c'est-à-dire le somnambulisme, les cauchemars, terreurs nocturnes et le bruxisme, qui sont plus fréquentes chez les enfants. Pour toutes ces pathologies, il est nécessaire de prendre attache auprès d'un médecin. Le sommeil étant crucial pour de nombreuses fonctions biologiques de notre corps, les troubles du sommeil et notamment les insomnies ont des conséquences délétères sur notre santé. Ainsi, dormir moins de 5 heures par nuit augmente le risque d'obésité de 55% à cause de l'insuffisance de sécrétion de l'héptine, l'hormone de la satiété. Dormir moins de 6 heures par nuit augmente de 28% le risque de diabète. La privation de sommeil augmente l'appétit en modulant les hormones qui le régulent, la leptine, la gréline et l'orexine. L'augmentation des apports, combinée à la fatigue et à la somnolence diurne, se traduit par une baisse des dépenses énergétiques durant les phases d'éveil, d'où un risque de prise de poids. Les données épidémiologiques montrent d'ailleurs une corrélation entre la durée de sommeil moyenne d'une population et son IMC, son indice de masse corporelle. Parallèlement, la diminution de la durée du sommeil perturbe le rythme circadien qui régule la synthèse de certaines hormones comme le cortisol ou l'hormone de croissance impliquée dans le métabolisme du glucose. Ce phénomène favoriserait l'apparition d'une intolérance au glucose et l'évolution progressive vers un diabète de type 2, indépendamment de la prise de poids proprement dite. L'implication du sommeil dans d'autres aspects de la santé cardiovasculaire reste, elle, à mieux décrire et comprendre. Le sommeil est également impliqué dans le mécanisme de l'immunité. Les dernières recherches tentent à considérer que la production de certains médiateurs de l'immunité aurait ainsi un rythme circadien. La nature ou le nombre de cellules immunitaires seraient altérées par la privation de sommeil. ce qui corrobore l'idée communément admise selon laquelle les personnes fatiguées ont un risque accru de tomber malade. Un sommeil de mauvaise qualité a un impact physique notoire comme nous venons de le voir, mais également un impact émotionnel. Nous sommes plus émotifs, voire irritables et nerveux. Nous sommes moins patients et plus vulnérables au stress. Sur le plan mental, une insuffisance de sommeil aura pour conséquence une diminution générale des performances avec des troubles de l'attention. Il convient, comme l'impose le raisonnement naturopathique causaliste, de rechercher l'origine d'un mauvais sommeil. Une investigation en ce sens est primordiale. Cette cause peut se situer dans de multiples facteurs, comme une période de surmenage physique ou de stress intense avec sursollicitation du système nerveux, ou encore une digestion trop lourde pour le corps, etc. Nous savons aujourd'hui que plus de la moitié des insomnies sont dues au stress, à l'anxiété et à la dépression. Une hygiène de vie adaptée ainsi que l'usage de techniques naturopathiques choisies pourront être d'un grand secours et permettre une réelle amélioration des difficultés liées au sommeil, qu'il s'agisse de problèmes d'endormissement ou d'insomnie. Ayez bien en tête que la qualité de nos nuits se prépare pendant nos journées. En matière d'alimentation, il peut être intéressant de réduire notre rapport alimentaire du soir afin d'éviter d'alourdir la digestion qui, nous l'avons vu, intervient en première partie de nuit. Évitez une alimentation trop riche en sucre et préférez une alimentation à index glycémique bas en allant vers des céréales complètes ou mi-complètes. L'idée étant d'éviter une hypoglycémie réactionnelle et de faciliter le métabolisme de la sérotonine, le neurotransmetteur du sommeil. Pensez à adopter une alimentation riche en tryptophan, un acide aminé précurseur de la sérotonine et de la mélatonine, l'hormone du sommeil. Nous retrouvons du tryptophan dans le riz complet, les légumineuses, les œufs, la volaille, la viande et le poisson, mais aussi dans les dattes, les cacahuètes, les amandes, les noix de cajou, les bananes et la levure de bière, ainsi que dans les graines de citrouille. Peut-être avez-vous déjà entendu dire que boire une tasse de lait chaud aide à dormir. Il se trouve que l'efficacité de cette bonne vieille recette de grand-mère s'explique par de récentes études scientifiques. Partant du constat de l'état de relaxation ultime du bébé après la tétée, des chercheurs ont décidé de se pencher sur la question et d'étudier le processus physiologique amenant le bébé à un tel état. Les recherches ont abouti à la conclusion suivante. La digestion du lait Grâce à la trypsine, produite en forte quantité par le bébé, produit de la casosepine, une molécule qui interagit avec le GABA, un neurotransmetteur impliqué dans la relaxation. Des études ont montré que l'alpha-casosepine, issue du lait de vache, possède une action anxiolytique et antistress, tout en présentant une bonne tolérance. Une supplémentation en vitamine du groupe B et en magnésium sous forme de cure ponctuelle peut également être envisagée. Les vitamines B sont bénéfiques au système nerveux, tandis que le magnésium intervient dans l'induction du sommeil, sa structuration et sa qualité récupératrice. La vitamine D3 est également impliquée dans la qualité du sommeil. Des études ont fait un lien entre un statut non optimal en vitamine D et un mauvais sommeil. Petit zoom sur l'alcool et le tabac. La consommation d'alcool, contrairement à une idée reçue, n'est pas du tout l'allié du sommeil. Même si à faible dose, la prise d'alcool entraîne une somnolence et provoque un endormissement rapide. La deuxième partie de la nuit sera entrecoupée de nombreux réveils ayant une incidence sur les performances intellectuelles du lendemain. Le tabac impacte aussi le sommeil en augmentant l'éveil. Les fumeurs réguliers peuvent avoir des difficultés pour s'endormir, difficultés dues à l'action stimulante de la nicotine entraînant une somnolence matinale. Lors de l'arrêt du tabac, le sommeil peut être perturbé de manière passagère, le temps que le corps s'habitue à fonctionner sans nicotine. Les anciens fumeurs retrouveront rapidement un sommeil de meilleure qualité. Si la pratique d'une activité sportive stimulante le soir n'est pas favorable à l'endormissement, pratiquer une activité physique régulière est particulièrement indiqué en cas de trouble du sommeil. L'activité physique permet outre une libération des tensions musculaires, mais également et surtout des tensions nerveuses. Et il n'est pas rare, bien au contraire, que les problèmes de sommeil, qu'il s'agisse de difficultés d'endormissement ou d'insomnie, soient liés à une sursollicitation du système nerveux. Posez-vous la question si vous êtes réveillé par une insomnie au milieu de la nuit. de savoir ce que ça vous apporte, quels bénéfices tirez-vous de ce réveil en plein milieu de la nuit. C'est une piste à explorer. Les techniques de relaxation sont d'une aide précieuse pour diminuer le stress. Elles seront donc toujours bénéfiques au sommeil. Qu'il s'agisse de sophrologie, de méditation de pleine conscience, d'auto-hypnose ou encore de techniques de respiration, elles seront toutes utiles. Pour ma part, j'aime beaucoup les vidéos de Benjamin Lubzinski. Il propose des séances d'auto-hypnose dédiées spécifiquement au sommeil. Une autre technique particulièrement indiquée et bénéfique dans les troubles du sommeil est le training autogène de Schulz. Il s'agit d'une méthode de relaxation induisant pesanteur et chaleur au niveau du corps. Cette méthode procure une détente et un apaisement du système nerveux, facilitant le sommeil tout en l'améliorant. Prêtez attention aux signaux du sommeil que sont les baillements, les yeux qui piquent avec l'envie de se les frotter. Il ne faut pas négliger ces signes, mais au contraire être à leur écoute et prendre le train du sommeil quand il se présente. car une fois passé, il faudra attendre le prochain qui peut ne se présenter qu'une heure trente plus tard. Naturellement, les activités du soir sont à prendre en considération si l'on veut prendre des habitudes qui préservent notre sommeil. Bannir les écrans qui repoussent l'heure de notre coucher et perturbe tant notre endormissement que la qualité de notre sommeil est une condition sine qua non. La lumière bleue émise par ces écrans est particulièrement stimulante pour notre cerveau et sa glande pinéale, perturbant la sécrétion de mélatonine, indispensable au sommeil. Préférez la lecture aux séries Netflix qui s'enchaînent et perturbent le sommeil. Le cerveau ne fait pas la différence entre la fiction et la réalité. Aussi, ce que vous avez regardé juste avant de vous coucher peut très fortement perturber la tranquillité de vos nuits Quoi qu'il en soit, diminuez les écrans et stoppez-les complètement au moins une heure avant de vous coucher Pensez-y En matière d'hydrologie, des choses simples peuvent procurer une détente rapide et préparer au sommeil. Une douche chaude ou un bain chaud favorisera la détente, de même qu'un bain de pied chaud ou une bouillotte. On trouve aujourd'hui dans le commerce des chaussons bouillottes à chauffer quelques minutes au micro-ondes. L'environnement dédié au sommeil est important. Il est conseillé d'avoir un espace dédié au sommeil et uniquement au sommeil dans lequel vous ne travaillez pas. Il est privilégié les couleurs claires et plutôt neutres. De ne pas surchauffer cette pièce, la température idéale se situant aux alentours de 19°C, et d'aérer chaque jour suffisamment cette pièce. Un espace rangé et peu encombré sera favorable à un apaisement de l'esprit et un sommeil serein. En phyto, de nombreuses plantes ont des vertus sédatives, bien utiles pour réparer un sommeil perturbé. L'aubépine a un effet calmant, apaisant et relaxant. Son utilisation est préconisée en cas de tension nerveuse. L'escolzia favorise un repos nocturne sain. Elle contribue à l'endormissement et offre un sommeil paisible et réparateur. Elle sera d'une aide précieuse en cas de difficulté d'endormissement, d'insomnie ou d'énurésie chez l'adulte comme chez l'enfant. La griffonia, qui contient du 5-HTP, le précurseur de la sérotonine, aide à retrouver un sommeil de qualité. La mélisse apaise et relaxe. Elle participera à la détente et au retour d'un sommeil sain et réparateur, tout comme la passiflore. Quant au tilleul, il aidera à retrouver un sommeil paisible et réparateur, tout en procurant un repos nocturne bon et sain. Naturellement, ces conseils d'hygiène de vie ne remplacent pas une consultation auprès de votre médecin traitant, mais s'inscrivent en complémentarité et dans une démarche préventive. De même, il ne remplace pas les conseils individualisés qui pourraient vous être délivrés par votre praticien de santé naturelle. Je terminerai en soulignant l'importance du sommeil grâce à une citation d'Honoré de Balzac. Il n'y a pas de douleur que le sommeil ne sache vaincre. Merci pour votre écoute. Je vous retrouve la semaine prochaine pour un nouveau témoignage inspirant et qui aide à trouver la force du changement. À très vite ! Merci pour votre écoute. Pour me retrouver et suivre mes activités et celles du podcast, vous pouvez vous abonner à mon compte Instagram, lesloisnaturelles. Si vous avez aimé cet épisode et que vous souhaitez soutenir mon travail, je vous invite à le noter ou à mettre un commentaire sur votre plateforme d'écoute, ainsi qu'à le partager autour de vous. Ce sera la meilleure façon de valoriser mon travail et de contribuer à faire connaître le podcast. Je vous remercie infiniment. À bientôt !

Chapters

  • Définition du sommeil et de ses cycles

    01:33

  • Mécanismes de régulation du cycle veille/sommeil

    08:29

  • Zoom sur le café

    11:12

  • Le fonctionnement du sommeil

    12:31

  • Zoom sur l'acidose

    13:44

  • Les troubles du sommeil et leurs conséquences

    16:40

  • Les solutions naturopathiques

    21:38

  • Zoom sur l'alcool & le tabac

    25:10

Share

Embed

You may also like

Description

Le sommeil a une importance capitale sur notre santé. Nous avons donc intérêt à y prêter une attention toute particulière et surtout à le préserver.

Je le dis souvent, un mauvais sommeil fait le lit de la maladie.

Dans cet épisode, nous allons prendre un temps pour définir ce qu'est le sommeil, et comment il fonctionne pour mieux le comprendre car malheureusement il peut être perturbé de différentes façons.

La naturopathie et ses techniques naturelles (phyto, relaxation, hypnose,...) peuvent être d'un précieux soutien pour retrouver un sommeil de qualité. Nous verrons, en fin d'épisode, quelles sont les stratégies à mettre en place pour améliorer la qualité de notre sommeil.


🎧 Chapitres de l'épisode:

  1. (1:33) Définition du someil et de ses cycles

  2. (8:29) Mécanismes de régulation du cycle veille/sommeil

  3. (11:12) Zoom sur le café

  4. (12:31) Le fonctionnement du sommeil

  5. (13:44) Zoom sur l'acidose

  6. (16:40) Les troubles du sommeil et leurs conséquences

  7. (21:38) Les solutions naturopathiques

  8. (25:10) Zoom sur l'alcool et le tabac


📹 Retrouver les vidéos d'autohypnose de Benjamin Lubszinski: https://www.youtube.com/results?search_query=benjamin+lubszynski+sommeil


Et si tomber malade n’était pas une fatalité ? Si vieillir en santé était à notre portée ? S’il était possible de retrouver le sommeil de son enfance, de réduire à néant son anxiété. ou encore de ne plus souffrir de douleurs ou de maladies chroniques ? Bref… en un mot de se sentir bien dans sa tête et dans son corps… et même mieux de décupler son énergie et sa vitalité au quotidien grâce à une hygiène de vie naturelle. Vous faire découvrir les trésors que recèle la naturopathie et la santé naturelle … Telle est l’ambition des lois naturelles.


Dans des épisodes en solo, en donnant la paroles à des thérapeutes experts, ou encore grâce à des témoignages de vie inspirants de personnes dont le parcours a rencontré la naturopathie, vous découvrirez chaque semaine les bienfaits d’une hygiène de vie naturelle. A travers ce podcast santé, mon objectif de coeur est que chacun dispose des connaissances nécessaires pour retrouver sa souveraineté en matière de santé.


La santé sur tous les plans de l’être est à notre portée.


Je suis Camille LANGLET, étudiante en dernière année de naturopathe, passionnée de santé naturelle, et créatrice des lois naturelles.


🎙️Pour ne manquez aucun épisode du podcast, abonnez-vous à la newsletter ou suivez moi sur mon compte instagram @lesloisnaturelles ou facebook @lesloisnaturelles. Si cet épisode vous a plu, n'hésitez pas à laisser une note et un commentaire sur Apple Podcast, Spotify ou votre plateforme d'écoute ainsi qu'à le partager autour de vue. En plus de diffuser et de valoriser mon travail, cela aide à faire connaître la naturopathie traditionnelle holistique et la santé naturelle afin de promouvoir une médecine intégrative.




Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans la première saison des Lois naturelles, le podcast de la naturopathie holistique. Je suis Camille Langlais, étudiante en dernière année de naturopathie au Sénato et fondatrice de ce podcast. Chaque jeudi, je vous invite en solo ou au travers de témoignages inspirants à découvrir les trésors que recèle la naturopathie et comment, grâce à des techniques simples et pleines de bon sens, vous pouvez prendre soin de votre santé et de tout votre être chaque jour un peu plus. La santé sur tous les plans de l'être est à notre portée. Bonne écoute ! Bonjour et bienvenue dans le podcast Les Lois Naturelles. Vous écoutez l'épisode 5 consacré au sommeil. Le sommeil a une importance capitale sur notre santé. Nous avons donc tout intérêt à y prêter une attention particulière et surtout à le préserver. Je le dis souvent, un mauvais sommeil fait le lit de la maladie. Dans cet épisode, nous allons prendre un temps pour définir ce qu'est le sommeil et comment il fonctionne afin de mieux le comprendre. Malheureusement, il peut être perturbé de différentes façons. La naturopathie et ses techniques peuvent être d'un précieux soutien pour retrouver un sommeil de qualité. Nous verrons, en fin d'épisode, quelles sont les stratégies à mettre en place pour améliorer la qualité de notre sommeil. Selon l'INSERM, l'Institut national de la santé et de la recherche médicale, le sommeil correspond à une baisse de l'état de conscience qui sépare deux périodes d'éveil. Il est caractérisé par une perte de la vigilance, une diminution du tonus musculaire et une conservation partielle de la perception sensitive. Selon le docteur Patrick Lemoyne, psychiatre et spécialiste du sommeil, le sommeil est une perte de connaissance cyclique. facilement réversible et réparatrice. Pour faire simple, le sommeil est l'état opposé de l'éveil. Nous passons près du tiers de notre vie endormie, ce qui correspond, selon l'espérance de vie actuelle, à environ 25 000 nuits, soit près de 200 000 heures de sommeil. Nous consacrons près de 22 ans à notre sommeil. C'est dire, au regard du temps passé par notre organisme à dormir, l'importance que doit revêtir le sommeil. C'est la raison pour laquelle il y a lieu de s'y intéresser et de savoir ce qui se passe pendant ces nombreuses heures de sommeil. Chez l'adulte, le sommeil correspond à une succession de 3 à 6 cycles de 90 à 120 minutes chacun. Un cycle est lui-même constitué d'une alternance de différentes phases, une phase de sommeil lent et une phase de sommeil paradoxale. Chacune de ces phases correspond à une activité cérébrale différente. En effet, les ondes électriques qui parcourent le cerveau pendant le sommeil et qui témoignent de l'activité neuronale ont un aspect différent selon la phase de sommeil. Ces ondes sont mises en évidence par électroencéphalogramme, ce que l'on appelle plus communément un EEG. Les ondes cérébrales représentent donc l'activité électrique du cerveau. On distingue notamment quatre types d'ondes émises par le cerveau et caractérisées par leur fréquence. Les ondes bêta, ayant une fréquence de 12 cycles par seconde, correspondent à une activité d'éveil actif. Les ondes alpha, dont la fréquence se situe entre 8 et 12 cycles par seconde, traduisent un état de veille. Les yeux sont fermés, l'organisme est physiologiquement et mentalement au repos. Les ondes theta, dont la fréquence est comprise entre 4 et 7 cycles par seconde, signalent l'installation du sommeil. tandis que les ondes delta, ayant une fréquence de 0,5 à 3 cycles par seconde, caractérisent le sommeil lent et profond. Comme nous venons de le voir, un cycle de sommeil est composé de deux phases, une phase de sommeil lent et une phase de sommeil paradoxal. La phase de sommeil lent est prédominante en première partie de nuit, alors que la phase de sommeil paradoxale, phase au cours de laquelle nous rêvons, arrive plutôt en fin de nuit, voire au petit matin. La phase de sommeil lent se décompose elle-même en quatre temps. Un premier temps de transition entre l'éveil et le sommeil, durant lequel la vigilance baisse. Pendant ce temps, le rythme cardiaque diminue, tout comme le tonus musculaire et l'activité cérébrale. Mais nous continuons à percevoir les bruits. Ce temps dure tout au plus une vingtaine de minutes. A l'issue de ce temps de transition, s'ensuit une période dite de sommeil léger, au cours de laquelle demeure une relative sensibilité aux stimuli extérieurs. Ce temps représente la moitié du temps de sommeil total. C'est ce sommeil pendant lequel on peut avoir l'impression de ne pas dormir. C'est aussi pendant cette phase que l'on peut avoir la sensation parfois de tomber dans le vide, cette sensation de chute étendue à une brusque contraction musculaire. Puis s'installe un temps de sommeil lent profond au cours duquel l'activité cérébrale est ralentie, l'activité musculaire est réduite et les mouvements oculaires quasi inexistants. La température du corps diminue, la respiration est ralentie. Vous êtes littéralement coupé du monde et c'est là que le réveil est le plus difficile. Si vous avez déjà fait l'expérience d'être réveillé à ce stade, notamment par vos enfants, ce temps dure environ 1h40. C'est un temps fondamental pour la récupération de la fatigue physique. C'est au cours de cette phase que se font les divisions cellulaires et qu'est synthétisée l'hormone de croissance. Puis, la phase de sommeil paradoxale succédera à la phase de sommeil lent. Au cours de cette dernière phase du cycle, l'activité cérébrale est intense et caractérisée par des mouvements rapides des yeux appelés REM, Rapid Eyes Movement. La respiration est irrégulière, tout comme les battements du cœur. C'est au cours de cette phase que nous rêvons. Cette phase croît à chaque cycle pour devenir prépondérante en fin de nuit. Des micro-réveils ponctuent chaque fin de cycle, au cours desquels nous changeons de position. D'une durée inférieure à 3 minutes, nous ne les mémorisons pas. Toutefois, leur durée augmente avec l'âge et ils sont plus fréquents passé les deux premiers cycles de sommeil. La durée optimale du sommeil pour un adulte se situe entre 7 et 8 heures. Mais nous n'avons pas tous la même attitude vis-à-vis du sommeil. La raison tient en partie de la génétique qui programme notre typologie. Si une majorité d'entre nous n'est ni du soir ni du matin, certaines personnes seront plutôt de tendance couche-tard avec une flexibilité horaire, voire même des difficultés à respecter les horaires, tandis que d'autres, plutôt lève-tôt, seront plus rigides et généralement très ponctuelles. Une étude récente a fait le constat que les Français dorment en moyenne 1h30 de moins qu'il y a 50 ans. Pour la petite anecdote, sachez que l'expression dormir d'un seul œil a scientifiquement été vérifiée chez les cétacés comme le dauphin amazonien et la baleine pilote qui, véritablement, ne dorment que d'un seul hémisphère de leur cerveau, gardant un œil ouvert afin de conserver un état de vigilance à l'égard de potentiels prédateurs. La régulation du cycle veille-sommeil se fait via deux mécanismes. Le premier mécanisme est un processus circadien via la mélatonine sécrétée par l'épiphyse en fonction de la luminosité. L'épiphyse est une glande endocrine, également appelée glande pinéale, pour sa forme comparable à une pomme de pain. L'épiphyse fait partie de l'épithalamus, une partie de l'encéphale. Elle est donc située dans la partie centrale de la tête. Certains considèrent que l'épiphyse serait un vestige du troisième œil dorsal des vertébrés primitifs. La fonction de l'épiphyse est donc notamment de sécréter un neurotransmetteur, la mélatonine. Celle-ci est impliquée dans l'endormissement et le maintien du sommeil au cours de la nuit. Son taux est à son maximum entre 3 et 6 ans, puis il diminue avec l'âge. La mélatonine est fabriquée par l'épiphyse à partir d'un autre neurotransmetteur, la sérotonine, qui joue un rôle important dans la régulation de l'humeur et de l'anxiété. La sérotonine, quant à elle, est conçue à partir d'un acide aminé essentiel, le L-tryptophan. C'est donc un processus en cascade. Les acides aminés sont les plus petites unités des protéines. Il est donc important de consommer des protéines en quantité suffisante afin de permettre à l'organisme d'être en capacité de fabriquer ses neurotransmetteurs. Nous verrons un peu plus loin dans l'épisode quels sont les aliments riches en tryptophan. Selon le professeur Jean-Bernard Fourtillon, la régulation du sommeil ne dépendrait pas que de la mélatonine, mais aussi d'une autre substance fabriquée par l'épiphyse qu'il aurait découvert et appelée la valentonine. Le second mécanisme de régulation du cycle veille-sommeil est un processus homéostatique via l'adénosine. L'adénosine est une molécule qui s'accumule au cours de la journée en fonction de l'activité cérébrale et qui permet l'endormissement après une période d'éveil prolongée. Pour faire simple, plus nous bougeons et plus nous sommes actifs au cours de la journée, plus notre organisme libérera de l'adénosine qui s'accumulera au fil de la journée. À compter d'un certain seuil dans l'organisme, l'adénosine entraîne l'endormissement. Elle sera éliminée progressivement au cours de la nuit, ce qui entraînera le réveil lorsque son taux sera suffisamment bas. Petit zoom sur le café. Il faut savoir que la caféine, qui est la substance psychoactive du café, entre en concurrence avec l'adénosine. On appelle cela un antagoniste des récepteurs à l'adénosine. Cela signifie que la caféine viendra se fixer sur les mêmes récepteurs que l'adénosine et entrera donc en compétition avec elle. Lorsque l'on consomme trop de caféine, elle empêche l'adénosine de jouer son rôle sur l'endormissement. L'organisme ne perçoit donc pas la somnolence induite par l'accumulation de l'adénosine, ce qui maintient, par voie de conséquence, la période d'éveil sans ressentir la sensation de fatigue. Mais comme l'adénosine continue de s'accumuler dans l'organisme, lors de la disparition des effets de la caféine, notre corps va ressentir de façon plus intense la somnolence liée à cette accumulation d'adénosine. C'est le fameux coup de barre. Il est donc préférable de limiter sa consommation de café et de veiller à ne pas en consommer au-delà du déjeuner pour limiter son impact sur notre sommeil. Le sommeil est une fonction absolument vitale. Le besoin de sommeil est deux fois plus essentiel que celui de se nourrir. Et ce n'est pas pour rien que la privation de sommeil est reconnue à travers le monde comme une des méthodes de torture les plus atroces. Couramment pratiquée sur les prisonniers, cette méthode de torture qui ne laisse aucune marque engendre perte de repères cognitifs et dégradation physique dont une sensibilité accrue à la douleur. Au cours de la nuit, quatre phases organiques se succèdent lors des différents cycles de sommeil. Une première phase qui se déroule en début de nuit, de 21h à minuit, au cours de laquelle se fait la digestion, d'où l'importance de prêter attention au repas du soir pour améliorer son sommeil. Une seconde phase d'élimination et de désacidification. Une troisième phase de réparation qui, elle, a lieu entre 1h et 3h du matin. Enfin, une phase de recharge neuro-hormonale au petit matin, juste avant le réveil. Petit zoom sur l'acidose. Je voudrais prendre un instant pour vous expliciter le terme de désacidification, qui intervient dans la seconde phase du sommeil. Vous le savez, pour rester en vie, le corps doit maintenir son homéostasie. L'homéostasie, c'est l'ensemble des mécanismes de régulation des paramètres physiologiques autour de valeurs optimales favorisant le bon fonctionnement de l'organisme et surtout sa survie. L'un de ces paramètres physiologiques est l'équilibre acido-basique, c'est-à-dire le pH ou potentiel hydrogène. Le pH est dit neutre lorsqu'il est égal à 7. basique lorsque sa valeur se situe au-delà et acide lorsqu'elle se situe en-dessous. L'organisme fait donc le nécessaire afin de maintenir un pH constant. Or, le métabolisme énergétique du corps humain, c'est-à-dire le simple fait de se maintenir en vie, produit des acides auxquels s'ajoutent ceux liés à notre mode de vie, plus ou moins stressant, et à notre alimentation, plus ou moins acidifiante. Étant précisé que le stress est extrêmement acidifiant. beaucoup plus que l'alimentation. Aussi, afin de maintenir son homéostasie et notamment un pH optimal, l'organisme dispose de systèmes tampons de désacidification. Une partie de ce processus, essentiel pour l'organisme, intervient la nuit, pendant le sommeil. Le manque de sommeil favorise donc l'acidose, laquelle perturbe l'équilibre inflammatoire et le système immunitaire. L'acidose chronique est une des causes d'apparition de physiopathologies au niveau osseux, rénale, mais aussi au niveau métabolique et cardiovasculaire. Ainsi, le sommeil est nécessaire à la récupération métabolique de l'organisme, mais aussi à la maturation cérébrale et à la mémoire. Nous le savons, le sommeil favorise la croissance chez les enfants. Il joue également un rôle déterminant dans les phénomènes de concentration. d'apprentissage, de mémorisation et d'orientation. Un nouvel apprentissage est associé au cours de la nuit suivante. Pendant la nuit, l'augmentation du nombre d'épines dendritiques, c'est-à-dire les excroissances qui connectent les neurones entre eux, facilite le passage d'informations d'un neurone à l'autre. Ces mécanismes expliquent probablement pourquoi un nouveau-né a besoin de dormir deux fois plus longtemps qu'un adulte. Le sommeil intervient également dans la régulation des hormones produites par notre corps. La fréquence des troubles du sommeil qui touche bon nombre d'entre nous a augmenté considérablement ces dernières années. En 2022, un Français sur deux se plaignait de problèmes de sommeil. Quel que soit l'âge, les femmes sont environ deux fois plus nombreuses que les hommes à déclarer des symptômes d'insomnie chronique. Chez les 25-45 ans, 45% considèrent qu'ils dorment moins que ce dont ils ont besoin. L'insomnie se définit comme le sentiment d'avoir mal dormi en raison de difficultés d'endormissement, d'un ou de plusieurs réveils nocturnes, ou encore d'un réveil trop précoce le matin. Ces troubles nocturnes donnent l'impression d'avoir un sommeil non récupérateur et non reposant et retentissent sur la qualité de la journée qui suit, avec comme conséquence une fatigue, une somnolence dans la journée, une nervosité, des difficultés de concentration et de mémorisation. L'insomnie a donc un impact non seulement sur nos nuits, mais aussi sur nos journées. L'insomnie peut être ponctuelle et occasionnelle, survenant à la suite d'un événement perturbant, comme une contrariété, un deuil, une maladie physique de courte durée, un environnement bruyant, etc. Ou l'insomnie peut aussi être quelquefois plus durable. On parle d'insomnie chronique lorsque les troubles se produisent plus de 3 fois par semaine depuis plus de 3 mois. L'insomnie est un problème fréquent chez les adultes, mais des troubles du sommeil peuvent également être présents chez les enfants. D'ailleurs, l'insomnie n'est pas le seul trouble du sommeil. D'autres anomalies survenant au cours du sommeil existent et peuvent s'associer aux insomnies, comme les troubles respiratoires du sommeil, type apnée du sommeil, ou le syndrome des jambes sans repos. Des maladies du sommeil qui sont responsables d'hypersomnolence diurne, comme l'hypersomnie ou la narcolepsie. des troubles du rythme veille-sommeil et tout ce qui est parasomnie, c'est-à-dire le somnambulisme, les cauchemars, terreurs nocturnes et le bruxisme, qui sont plus fréquentes chez les enfants. Pour toutes ces pathologies, il est nécessaire de prendre attache auprès d'un médecin. Le sommeil étant crucial pour de nombreuses fonctions biologiques de notre corps, les troubles du sommeil et notamment les insomnies ont des conséquences délétères sur notre santé. Ainsi, dormir moins de 5 heures par nuit augmente le risque d'obésité de 55% à cause de l'insuffisance de sécrétion de l'héptine, l'hormone de la satiété. Dormir moins de 6 heures par nuit augmente de 28% le risque de diabète. La privation de sommeil augmente l'appétit en modulant les hormones qui le régulent, la leptine, la gréline et l'orexine. L'augmentation des apports, combinée à la fatigue et à la somnolence diurne, se traduit par une baisse des dépenses énergétiques durant les phases d'éveil, d'où un risque de prise de poids. Les données épidémiologiques montrent d'ailleurs une corrélation entre la durée de sommeil moyenne d'une population et son IMC, son indice de masse corporelle. Parallèlement, la diminution de la durée du sommeil perturbe le rythme circadien qui régule la synthèse de certaines hormones comme le cortisol ou l'hormone de croissance impliquée dans le métabolisme du glucose. Ce phénomène favoriserait l'apparition d'une intolérance au glucose et l'évolution progressive vers un diabète de type 2, indépendamment de la prise de poids proprement dite. L'implication du sommeil dans d'autres aspects de la santé cardiovasculaire reste, elle, à mieux décrire et comprendre. Le sommeil est également impliqué dans le mécanisme de l'immunité. Les dernières recherches tentent à considérer que la production de certains médiateurs de l'immunité aurait ainsi un rythme circadien. La nature ou le nombre de cellules immunitaires seraient altérées par la privation de sommeil. ce qui corrobore l'idée communément admise selon laquelle les personnes fatiguées ont un risque accru de tomber malade. Un sommeil de mauvaise qualité a un impact physique notoire comme nous venons de le voir, mais également un impact émotionnel. Nous sommes plus émotifs, voire irritables et nerveux. Nous sommes moins patients et plus vulnérables au stress. Sur le plan mental, une insuffisance de sommeil aura pour conséquence une diminution générale des performances avec des troubles de l'attention. Il convient, comme l'impose le raisonnement naturopathique causaliste, de rechercher l'origine d'un mauvais sommeil. Une investigation en ce sens est primordiale. Cette cause peut se situer dans de multiples facteurs, comme une période de surmenage physique ou de stress intense avec sursollicitation du système nerveux, ou encore une digestion trop lourde pour le corps, etc. Nous savons aujourd'hui que plus de la moitié des insomnies sont dues au stress, à l'anxiété et à la dépression. Une hygiène de vie adaptée ainsi que l'usage de techniques naturopathiques choisies pourront être d'un grand secours et permettre une réelle amélioration des difficultés liées au sommeil, qu'il s'agisse de problèmes d'endormissement ou d'insomnie. Ayez bien en tête que la qualité de nos nuits se prépare pendant nos journées. En matière d'alimentation, il peut être intéressant de réduire notre rapport alimentaire du soir afin d'éviter d'alourdir la digestion qui, nous l'avons vu, intervient en première partie de nuit. Évitez une alimentation trop riche en sucre et préférez une alimentation à index glycémique bas en allant vers des céréales complètes ou mi-complètes. L'idée étant d'éviter une hypoglycémie réactionnelle et de faciliter le métabolisme de la sérotonine, le neurotransmetteur du sommeil. Pensez à adopter une alimentation riche en tryptophan, un acide aminé précurseur de la sérotonine et de la mélatonine, l'hormone du sommeil. Nous retrouvons du tryptophan dans le riz complet, les légumineuses, les œufs, la volaille, la viande et le poisson, mais aussi dans les dattes, les cacahuètes, les amandes, les noix de cajou, les bananes et la levure de bière, ainsi que dans les graines de citrouille. Peut-être avez-vous déjà entendu dire que boire une tasse de lait chaud aide à dormir. Il se trouve que l'efficacité de cette bonne vieille recette de grand-mère s'explique par de récentes études scientifiques. Partant du constat de l'état de relaxation ultime du bébé après la tétée, des chercheurs ont décidé de se pencher sur la question et d'étudier le processus physiologique amenant le bébé à un tel état. Les recherches ont abouti à la conclusion suivante. La digestion du lait Grâce à la trypsine, produite en forte quantité par le bébé, produit de la casosepine, une molécule qui interagit avec le GABA, un neurotransmetteur impliqué dans la relaxation. Des études ont montré que l'alpha-casosepine, issue du lait de vache, possède une action anxiolytique et antistress, tout en présentant une bonne tolérance. Une supplémentation en vitamine du groupe B et en magnésium sous forme de cure ponctuelle peut également être envisagée. Les vitamines B sont bénéfiques au système nerveux, tandis que le magnésium intervient dans l'induction du sommeil, sa structuration et sa qualité récupératrice. La vitamine D3 est également impliquée dans la qualité du sommeil. Des études ont fait un lien entre un statut non optimal en vitamine D et un mauvais sommeil. Petit zoom sur l'alcool et le tabac. La consommation d'alcool, contrairement à une idée reçue, n'est pas du tout l'allié du sommeil. Même si à faible dose, la prise d'alcool entraîne une somnolence et provoque un endormissement rapide. La deuxième partie de la nuit sera entrecoupée de nombreux réveils ayant une incidence sur les performances intellectuelles du lendemain. Le tabac impacte aussi le sommeil en augmentant l'éveil. Les fumeurs réguliers peuvent avoir des difficultés pour s'endormir, difficultés dues à l'action stimulante de la nicotine entraînant une somnolence matinale. Lors de l'arrêt du tabac, le sommeil peut être perturbé de manière passagère, le temps que le corps s'habitue à fonctionner sans nicotine. Les anciens fumeurs retrouveront rapidement un sommeil de meilleure qualité. Si la pratique d'une activité sportive stimulante le soir n'est pas favorable à l'endormissement, pratiquer une activité physique régulière est particulièrement indiqué en cas de trouble du sommeil. L'activité physique permet outre une libération des tensions musculaires, mais également et surtout des tensions nerveuses. Et il n'est pas rare, bien au contraire, que les problèmes de sommeil, qu'il s'agisse de difficultés d'endormissement ou d'insomnie, soient liés à une sursollicitation du système nerveux. Posez-vous la question si vous êtes réveillé par une insomnie au milieu de la nuit. de savoir ce que ça vous apporte, quels bénéfices tirez-vous de ce réveil en plein milieu de la nuit. C'est une piste à explorer. Les techniques de relaxation sont d'une aide précieuse pour diminuer le stress. Elles seront donc toujours bénéfiques au sommeil. Qu'il s'agisse de sophrologie, de méditation de pleine conscience, d'auto-hypnose ou encore de techniques de respiration, elles seront toutes utiles. Pour ma part, j'aime beaucoup les vidéos de Benjamin Lubzinski. Il propose des séances d'auto-hypnose dédiées spécifiquement au sommeil. Une autre technique particulièrement indiquée et bénéfique dans les troubles du sommeil est le training autogène de Schulz. Il s'agit d'une méthode de relaxation induisant pesanteur et chaleur au niveau du corps. Cette méthode procure une détente et un apaisement du système nerveux, facilitant le sommeil tout en l'améliorant. Prêtez attention aux signaux du sommeil que sont les baillements, les yeux qui piquent avec l'envie de se les frotter. Il ne faut pas négliger ces signes, mais au contraire être à leur écoute et prendre le train du sommeil quand il se présente. car une fois passé, il faudra attendre le prochain qui peut ne se présenter qu'une heure trente plus tard. Naturellement, les activités du soir sont à prendre en considération si l'on veut prendre des habitudes qui préservent notre sommeil. Bannir les écrans qui repoussent l'heure de notre coucher et perturbe tant notre endormissement que la qualité de notre sommeil est une condition sine qua non. La lumière bleue émise par ces écrans est particulièrement stimulante pour notre cerveau et sa glande pinéale, perturbant la sécrétion de mélatonine, indispensable au sommeil. Préférez la lecture aux séries Netflix qui s'enchaînent et perturbent le sommeil. Le cerveau ne fait pas la différence entre la fiction et la réalité. Aussi, ce que vous avez regardé juste avant de vous coucher peut très fortement perturber la tranquillité de vos nuits Quoi qu'il en soit, diminuez les écrans et stoppez-les complètement au moins une heure avant de vous coucher Pensez-y En matière d'hydrologie, des choses simples peuvent procurer une détente rapide et préparer au sommeil. Une douche chaude ou un bain chaud favorisera la détente, de même qu'un bain de pied chaud ou une bouillotte. On trouve aujourd'hui dans le commerce des chaussons bouillottes à chauffer quelques minutes au micro-ondes. L'environnement dédié au sommeil est important. Il est conseillé d'avoir un espace dédié au sommeil et uniquement au sommeil dans lequel vous ne travaillez pas. Il est privilégié les couleurs claires et plutôt neutres. De ne pas surchauffer cette pièce, la température idéale se situant aux alentours de 19°C, et d'aérer chaque jour suffisamment cette pièce. Un espace rangé et peu encombré sera favorable à un apaisement de l'esprit et un sommeil serein. En phyto, de nombreuses plantes ont des vertus sédatives, bien utiles pour réparer un sommeil perturbé. L'aubépine a un effet calmant, apaisant et relaxant. Son utilisation est préconisée en cas de tension nerveuse. L'escolzia favorise un repos nocturne sain. Elle contribue à l'endormissement et offre un sommeil paisible et réparateur. Elle sera d'une aide précieuse en cas de difficulté d'endormissement, d'insomnie ou d'énurésie chez l'adulte comme chez l'enfant. La griffonia, qui contient du 5-HTP, le précurseur de la sérotonine, aide à retrouver un sommeil de qualité. La mélisse apaise et relaxe. Elle participera à la détente et au retour d'un sommeil sain et réparateur, tout comme la passiflore. Quant au tilleul, il aidera à retrouver un sommeil paisible et réparateur, tout en procurant un repos nocturne bon et sain. Naturellement, ces conseils d'hygiène de vie ne remplacent pas une consultation auprès de votre médecin traitant, mais s'inscrivent en complémentarité et dans une démarche préventive. De même, il ne remplace pas les conseils individualisés qui pourraient vous être délivrés par votre praticien de santé naturelle. Je terminerai en soulignant l'importance du sommeil grâce à une citation d'Honoré de Balzac. Il n'y a pas de douleur que le sommeil ne sache vaincre. Merci pour votre écoute. Je vous retrouve la semaine prochaine pour un nouveau témoignage inspirant et qui aide à trouver la force du changement. À très vite ! Merci pour votre écoute. Pour me retrouver et suivre mes activités et celles du podcast, vous pouvez vous abonner à mon compte Instagram, lesloisnaturelles. Si vous avez aimé cet épisode et que vous souhaitez soutenir mon travail, je vous invite à le noter ou à mettre un commentaire sur votre plateforme d'écoute, ainsi qu'à le partager autour de vous. Ce sera la meilleure façon de valoriser mon travail et de contribuer à faire connaître le podcast. Je vous remercie infiniment. À bientôt !

Chapters

  • Définition du sommeil et de ses cycles

    01:33

  • Mécanismes de régulation du cycle veille/sommeil

    08:29

  • Zoom sur le café

    11:12

  • Le fonctionnement du sommeil

    12:31

  • Zoom sur l'acidose

    13:44

  • Les troubles du sommeil et leurs conséquences

    16:40

  • Les solutions naturopathiques

    21:38

  • Zoom sur l'alcool & le tabac

    25:10

Description

Le sommeil a une importance capitale sur notre santé. Nous avons donc intérêt à y prêter une attention toute particulière et surtout à le préserver.

Je le dis souvent, un mauvais sommeil fait le lit de la maladie.

Dans cet épisode, nous allons prendre un temps pour définir ce qu'est le sommeil, et comment il fonctionne pour mieux le comprendre car malheureusement il peut être perturbé de différentes façons.

La naturopathie et ses techniques naturelles (phyto, relaxation, hypnose,...) peuvent être d'un précieux soutien pour retrouver un sommeil de qualité. Nous verrons, en fin d'épisode, quelles sont les stratégies à mettre en place pour améliorer la qualité de notre sommeil.


🎧 Chapitres de l'épisode:

  1. (1:33) Définition du someil et de ses cycles

  2. (8:29) Mécanismes de régulation du cycle veille/sommeil

  3. (11:12) Zoom sur le café

  4. (12:31) Le fonctionnement du sommeil

  5. (13:44) Zoom sur l'acidose

  6. (16:40) Les troubles du sommeil et leurs conséquences

  7. (21:38) Les solutions naturopathiques

  8. (25:10) Zoom sur l'alcool et le tabac


📹 Retrouver les vidéos d'autohypnose de Benjamin Lubszinski: https://www.youtube.com/results?search_query=benjamin+lubszynski+sommeil


Et si tomber malade n’était pas une fatalité ? Si vieillir en santé était à notre portée ? S’il était possible de retrouver le sommeil de son enfance, de réduire à néant son anxiété. ou encore de ne plus souffrir de douleurs ou de maladies chroniques ? Bref… en un mot de se sentir bien dans sa tête et dans son corps… et même mieux de décupler son énergie et sa vitalité au quotidien grâce à une hygiène de vie naturelle. Vous faire découvrir les trésors que recèle la naturopathie et la santé naturelle … Telle est l’ambition des lois naturelles.


Dans des épisodes en solo, en donnant la paroles à des thérapeutes experts, ou encore grâce à des témoignages de vie inspirants de personnes dont le parcours a rencontré la naturopathie, vous découvrirez chaque semaine les bienfaits d’une hygiène de vie naturelle. A travers ce podcast santé, mon objectif de coeur est que chacun dispose des connaissances nécessaires pour retrouver sa souveraineté en matière de santé.


La santé sur tous les plans de l’être est à notre portée.


Je suis Camille LANGLET, étudiante en dernière année de naturopathe, passionnée de santé naturelle, et créatrice des lois naturelles.


🎙️Pour ne manquez aucun épisode du podcast, abonnez-vous à la newsletter ou suivez moi sur mon compte instagram @lesloisnaturelles ou facebook @lesloisnaturelles. Si cet épisode vous a plu, n'hésitez pas à laisser une note et un commentaire sur Apple Podcast, Spotify ou votre plateforme d'écoute ainsi qu'à le partager autour de vue. En plus de diffuser et de valoriser mon travail, cela aide à faire connaître la naturopathie traditionnelle holistique et la santé naturelle afin de promouvoir une médecine intégrative.




Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans la première saison des Lois naturelles, le podcast de la naturopathie holistique. Je suis Camille Langlais, étudiante en dernière année de naturopathie au Sénato et fondatrice de ce podcast. Chaque jeudi, je vous invite en solo ou au travers de témoignages inspirants à découvrir les trésors que recèle la naturopathie et comment, grâce à des techniques simples et pleines de bon sens, vous pouvez prendre soin de votre santé et de tout votre être chaque jour un peu plus. La santé sur tous les plans de l'être est à notre portée. Bonne écoute ! Bonjour et bienvenue dans le podcast Les Lois Naturelles. Vous écoutez l'épisode 5 consacré au sommeil. Le sommeil a une importance capitale sur notre santé. Nous avons donc tout intérêt à y prêter une attention particulière et surtout à le préserver. Je le dis souvent, un mauvais sommeil fait le lit de la maladie. Dans cet épisode, nous allons prendre un temps pour définir ce qu'est le sommeil et comment il fonctionne afin de mieux le comprendre. Malheureusement, il peut être perturbé de différentes façons. La naturopathie et ses techniques peuvent être d'un précieux soutien pour retrouver un sommeil de qualité. Nous verrons, en fin d'épisode, quelles sont les stratégies à mettre en place pour améliorer la qualité de notre sommeil. Selon l'INSERM, l'Institut national de la santé et de la recherche médicale, le sommeil correspond à une baisse de l'état de conscience qui sépare deux périodes d'éveil. Il est caractérisé par une perte de la vigilance, une diminution du tonus musculaire et une conservation partielle de la perception sensitive. Selon le docteur Patrick Lemoyne, psychiatre et spécialiste du sommeil, le sommeil est une perte de connaissance cyclique. facilement réversible et réparatrice. Pour faire simple, le sommeil est l'état opposé de l'éveil. Nous passons près du tiers de notre vie endormie, ce qui correspond, selon l'espérance de vie actuelle, à environ 25 000 nuits, soit près de 200 000 heures de sommeil. Nous consacrons près de 22 ans à notre sommeil. C'est dire, au regard du temps passé par notre organisme à dormir, l'importance que doit revêtir le sommeil. C'est la raison pour laquelle il y a lieu de s'y intéresser et de savoir ce qui se passe pendant ces nombreuses heures de sommeil. Chez l'adulte, le sommeil correspond à une succession de 3 à 6 cycles de 90 à 120 minutes chacun. Un cycle est lui-même constitué d'une alternance de différentes phases, une phase de sommeil lent et une phase de sommeil paradoxale. Chacune de ces phases correspond à une activité cérébrale différente. En effet, les ondes électriques qui parcourent le cerveau pendant le sommeil et qui témoignent de l'activité neuronale ont un aspect différent selon la phase de sommeil. Ces ondes sont mises en évidence par électroencéphalogramme, ce que l'on appelle plus communément un EEG. Les ondes cérébrales représentent donc l'activité électrique du cerveau. On distingue notamment quatre types d'ondes émises par le cerveau et caractérisées par leur fréquence. Les ondes bêta, ayant une fréquence de 12 cycles par seconde, correspondent à une activité d'éveil actif. Les ondes alpha, dont la fréquence se situe entre 8 et 12 cycles par seconde, traduisent un état de veille. Les yeux sont fermés, l'organisme est physiologiquement et mentalement au repos. Les ondes theta, dont la fréquence est comprise entre 4 et 7 cycles par seconde, signalent l'installation du sommeil. tandis que les ondes delta, ayant une fréquence de 0,5 à 3 cycles par seconde, caractérisent le sommeil lent et profond. Comme nous venons de le voir, un cycle de sommeil est composé de deux phases, une phase de sommeil lent et une phase de sommeil paradoxal. La phase de sommeil lent est prédominante en première partie de nuit, alors que la phase de sommeil paradoxale, phase au cours de laquelle nous rêvons, arrive plutôt en fin de nuit, voire au petit matin. La phase de sommeil lent se décompose elle-même en quatre temps. Un premier temps de transition entre l'éveil et le sommeil, durant lequel la vigilance baisse. Pendant ce temps, le rythme cardiaque diminue, tout comme le tonus musculaire et l'activité cérébrale. Mais nous continuons à percevoir les bruits. Ce temps dure tout au plus une vingtaine de minutes. A l'issue de ce temps de transition, s'ensuit une période dite de sommeil léger, au cours de laquelle demeure une relative sensibilité aux stimuli extérieurs. Ce temps représente la moitié du temps de sommeil total. C'est ce sommeil pendant lequel on peut avoir l'impression de ne pas dormir. C'est aussi pendant cette phase que l'on peut avoir la sensation parfois de tomber dans le vide, cette sensation de chute étendue à une brusque contraction musculaire. Puis s'installe un temps de sommeil lent profond au cours duquel l'activité cérébrale est ralentie, l'activité musculaire est réduite et les mouvements oculaires quasi inexistants. La température du corps diminue, la respiration est ralentie. Vous êtes littéralement coupé du monde et c'est là que le réveil est le plus difficile. Si vous avez déjà fait l'expérience d'être réveillé à ce stade, notamment par vos enfants, ce temps dure environ 1h40. C'est un temps fondamental pour la récupération de la fatigue physique. C'est au cours de cette phase que se font les divisions cellulaires et qu'est synthétisée l'hormone de croissance. Puis, la phase de sommeil paradoxale succédera à la phase de sommeil lent. Au cours de cette dernière phase du cycle, l'activité cérébrale est intense et caractérisée par des mouvements rapides des yeux appelés REM, Rapid Eyes Movement. La respiration est irrégulière, tout comme les battements du cœur. C'est au cours de cette phase que nous rêvons. Cette phase croît à chaque cycle pour devenir prépondérante en fin de nuit. Des micro-réveils ponctuent chaque fin de cycle, au cours desquels nous changeons de position. D'une durée inférieure à 3 minutes, nous ne les mémorisons pas. Toutefois, leur durée augmente avec l'âge et ils sont plus fréquents passé les deux premiers cycles de sommeil. La durée optimale du sommeil pour un adulte se situe entre 7 et 8 heures. Mais nous n'avons pas tous la même attitude vis-à-vis du sommeil. La raison tient en partie de la génétique qui programme notre typologie. Si une majorité d'entre nous n'est ni du soir ni du matin, certaines personnes seront plutôt de tendance couche-tard avec une flexibilité horaire, voire même des difficultés à respecter les horaires, tandis que d'autres, plutôt lève-tôt, seront plus rigides et généralement très ponctuelles. Une étude récente a fait le constat que les Français dorment en moyenne 1h30 de moins qu'il y a 50 ans. Pour la petite anecdote, sachez que l'expression dormir d'un seul œil a scientifiquement été vérifiée chez les cétacés comme le dauphin amazonien et la baleine pilote qui, véritablement, ne dorment que d'un seul hémisphère de leur cerveau, gardant un œil ouvert afin de conserver un état de vigilance à l'égard de potentiels prédateurs. La régulation du cycle veille-sommeil se fait via deux mécanismes. Le premier mécanisme est un processus circadien via la mélatonine sécrétée par l'épiphyse en fonction de la luminosité. L'épiphyse est une glande endocrine, également appelée glande pinéale, pour sa forme comparable à une pomme de pain. L'épiphyse fait partie de l'épithalamus, une partie de l'encéphale. Elle est donc située dans la partie centrale de la tête. Certains considèrent que l'épiphyse serait un vestige du troisième œil dorsal des vertébrés primitifs. La fonction de l'épiphyse est donc notamment de sécréter un neurotransmetteur, la mélatonine. Celle-ci est impliquée dans l'endormissement et le maintien du sommeil au cours de la nuit. Son taux est à son maximum entre 3 et 6 ans, puis il diminue avec l'âge. La mélatonine est fabriquée par l'épiphyse à partir d'un autre neurotransmetteur, la sérotonine, qui joue un rôle important dans la régulation de l'humeur et de l'anxiété. La sérotonine, quant à elle, est conçue à partir d'un acide aminé essentiel, le L-tryptophan. C'est donc un processus en cascade. Les acides aminés sont les plus petites unités des protéines. Il est donc important de consommer des protéines en quantité suffisante afin de permettre à l'organisme d'être en capacité de fabriquer ses neurotransmetteurs. Nous verrons un peu plus loin dans l'épisode quels sont les aliments riches en tryptophan. Selon le professeur Jean-Bernard Fourtillon, la régulation du sommeil ne dépendrait pas que de la mélatonine, mais aussi d'une autre substance fabriquée par l'épiphyse qu'il aurait découvert et appelée la valentonine. Le second mécanisme de régulation du cycle veille-sommeil est un processus homéostatique via l'adénosine. L'adénosine est une molécule qui s'accumule au cours de la journée en fonction de l'activité cérébrale et qui permet l'endormissement après une période d'éveil prolongée. Pour faire simple, plus nous bougeons et plus nous sommes actifs au cours de la journée, plus notre organisme libérera de l'adénosine qui s'accumulera au fil de la journée. À compter d'un certain seuil dans l'organisme, l'adénosine entraîne l'endormissement. Elle sera éliminée progressivement au cours de la nuit, ce qui entraînera le réveil lorsque son taux sera suffisamment bas. Petit zoom sur le café. Il faut savoir que la caféine, qui est la substance psychoactive du café, entre en concurrence avec l'adénosine. On appelle cela un antagoniste des récepteurs à l'adénosine. Cela signifie que la caféine viendra se fixer sur les mêmes récepteurs que l'adénosine et entrera donc en compétition avec elle. Lorsque l'on consomme trop de caféine, elle empêche l'adénosine de jouer son rôle sur l'endormissement. L'organisme ne perçoit donc pas la somnolence induite par l'accumulation de l'adénosine, ce qui maintient, par voie de conséquence, la période d'éveil sans ressentir la sensation de fatigue. Mais comme l'adénosine continue de s'accumuler dans l'organisme, lors de la disparition des effets de la caféine, notre corps va ressentir de façon plus intense la somnolence liée à cette accumulation d'adénosine. C'est le fameux coup de barre. Il est donc préférable de limiter sa consommation de café et de veiller à ne pas en consommer au-delà du déjeuner pour limiter son impact sur notre sommeil. Le sommeil est une fonction absolument vitale. Le besoin de sommeil est deux fois plus essentiel que celui de se nourrir. Et ce n'est pas pour rien que la privation de sommeil est reconnue à travers le monde comme une des méthodes de torture les plus atroces. Couramment pratiquée sur les prisonniers, cette méthode de torture qui ne laisse aucune marque engendre perte de repères cognitifs et dégradation physique dont une sensibilité accrue à la douleur. Au cours de la nuit, quatre phases organiques se succèdent lors des différents cycles de sommeil. Une première phase qui se déroule en début de nuit, de 21h à minuit, au cours de laquelle se fait la digestion, d'où l'importance de prêter attention au repas du soir pour améliorer son sommeil. Une seconde phase d'élimination et de désacidification. Une troisième phase de réparation qui, elle, a lieu entre 1h et 3h du matin. Enfin, une phase de recharge neuro-hormonale au petit matin, juste avant le réveil. Petit zoom sur l'acidose. Je voudrais prendre un instant pour vous expliciter le terme de désacidification, qui intervient dans la seconde phase du sommeil. Vous le savez, pour rester en vie, le corps doit maintenir son homéostasie. L'homéostasie, c'est l'ensemble des mécanismes de régulation des paramètres physiologiques autour de valeurs optimales favorisant le bon fonctionnement de l'organisme et surtout sa survie. L'un de ces paramètres physiologiques est l'équilibre acido-basique, c'est-à-dire le pH ou potentiel hydrogène. Le pH est dit neutre lorsqu'il est égal à 7. basique lorsque sa valeur se situe au-delà et acide lorsqu'elle se situe en-dessous. L'organisme fait donc le nécessaire afin de maintenir un pH constant. Or, le métabolisme énergétique du corps humain, c'est-à-dire le simple fait de se maintenir en vie, produit des acides auxquels s'ajoutent ceux liés à notre mode de vie, plus ou moins stressant, et à notre alimentation, plus ou moins acidifiante. Étant précisé que le stress est extrêmement acidifiant. beaucoup plus que l'alimentation. Aussi, afin de maintenir son homéostasie et notamment un pH optimal, l'organisme dispose de systèmes tampons de désacidification. Une partie de ce processus, essentiel pour l'organisme, intervient la nuit, pendant le sommeil. Le manque de sommeil favorise donc l'acidose, laquelle perturbe l'équilibre inflammatoire et le système immunitaire. L'acidose chronique est une des causes d'apparition de physiopathologies au niveau osseux, rénale, mais aussi au niveau métabolique et cardiovasculaire. Ainsi, le sommeil est nécessaire à la récupération métabolique de l'organisme, mais aussi à la maturation cérébrale et à la mémoire. Nous le savons, le sommeil favorise la croissance chez les enfants. Il joue également un rôle déterminant dans les phénomènes de concentration. d'apprentissage, de mémorisation et d'orientation. Un nouvel apprentissage est associé au cours de la nuit suivante. Pendant la nuit, l'augmentation du nombre d'épines dendritiques, c'est-à-dire les excroissances qui connectent les neurones entre eux, facilite le passage d'informations d'un neurone à l'autre. Ces mécanismes expliquent probablement pourquoi un nouveau-né a besoin de dormir deux fois plus longtemps qu'un adulte. Le sommeil intervient également dans la régulation des hormones produites par notre corps. La fréquence des troubles du sommeil qui touche bon nombre d'entre nous a augmenté considérablement ces dernières années. En 2022, un Français sur deux se plaignait de problèmes de sommeil. Quel que soit l'âge, les femmes sont environ deux fois plus nombreuses que les hommes à déclarer des symptômes d'insomnie chronique. Chez les 25-45 ans, 45% considèrent qu'ils dorment moins que ce dont ils ont besoin. L'insomnie se définit comme le sentiment d'avoir mal dormi en raison de difficultés d'endormissement, d'un ou de plusieurs réveils nocturnes, ou encore d'un réveil trop précoce le matin. Ces troubles nocturnes donnent l'impression d'avoir un sommeil non récupérateur et non reposant et retentissent sur la qualité de la journée qui suit, avec comme conséquence une fatigue, une somnolence dans la journée, une nervosité, des difficultés de concentration et de mémorisation. L'insomnie a donc un impact non seulement sur nos nuits, mais aussi sur nos journées. L'insomnie peut être ponctuelle et occasionnelle, survenant à la suite d'un événement perturbant, comme une contrariété, un deuil, une maladie physique de courte durée, un environnement bruyant, etc. Ou l'insomnie peut aussi être quelquefois plus durable. On parle d'insomnie chronique lorsque les troubles se produisent plus de 3 fois par semaine depuis plus de 3 mois. L'insomnie est un problème fréquent chez les adultes, mais des troubles du sommeil peuvent également être présents chez les enfants. D'ailleurs, l'insomnie n'est pas le seul trouble du sommeil. D'autres anomalies survenant au cours du sommeil existent et peuvent s'associer aux insomnies, comme les troubles respiratoires du sommeil, type apnée du sommeil, ou le syndrome des jambes sans repos. Des maladies du sommeil qui sont responsables d'hypersomnolence diurne, comme l'hypersomnie ou la narcolepsie. des troubles du rythme veille-sommeil et tout ce qui est parasomnie, c'est-à-dire le somnambulisme, les cauchemars, terreurs nocturnes et le bruxisme, qui sont plus fréquentes chez les enfants. Pour toutes ces pathologies, il est nécessaire de prendre attache auprès d'un médecin. Le sommeil étant crucial pour de nombreuses fonctions biologiques de notre corps, les troubles du sommeil et notamment les insomnies ont des conséquences délétères sur notre santé. Ainsi, dormir moins de 5 heures par nuit augmente le risque d'obésité de 55% à cause de l'insuffisance de sécrétion de l'héptine, l'hormone de la satiété. Dormir moins de 6 heures par nuit augmente de 28% le risque de diabète. La privation de sommeil augmente l'appétit en modulant les hormones qui le régulent, la leptine, la gréline et l'orexine. L'augmentation des apports, combinée à la fatigue et à la somnolence diurne, se traduit par une baisse des dépenses énergétiques durant les phases d'éveil, d'où un risque de prise de poids. Les données épidémiologiques montrent d'ailleurs une corrélation entre la durée de sommeil moyenne d'une population et son IMC, son indice de masse corporelle. Parallèlement, la diminution de la durée du sommeil perturbe le rythme circadien qui régule la synthèse de certaines hormones comme le cortisol ou l'hormone de croissance impliquée dans le métabolisme du glucose. Ce phénomène favoriserait l'apparition d'une intolérance au glucose et l'évolution progressive vers un diabète de type 2, indépendamment de la prise de poids proprement dite. L'implication du sommeil dans d'autres aspects de la santé cardiovasculaire reste, elle, à mieux décrire et comprendre. Le sommeil est également impliqué dans le mécanisme de l'immunité. Les dernières recherches tentent à considérer que la production de certains médiateurs de l'immunité aurait ainsi un rythme circadien. La nature ou le nombre de cellules immunitaires seraient altérées par la privation de sommeil. ce qui corrobore l'idée communément admise selon laquelle les personnes fatiguées ont un risque accru de tomber malade. Un sommeil de mauvaise qualité a un impact physique notoire comme nous venons de le voir, mais également un impact émotionnel. Nous sommes plus émotifs, voire irritables et nerveux. Nous sommes moins patients et plus vulnérables au stress. Sur le plan mental, une insuffisance de sommeil aura pour conséquence une diminution générale des performances avec des troubles de l'attention. Il convient, comme l'impose le raisonnement naturopathique causaliste, de rechercher l'origine d'un mauvais sommeil. Une investigation en ce sens est primordiale. Cette cause peut se situer dans de multiples facteurs, comme une période de surmenage physique ou de stress intense avec sursollicitation du système nerveux, ou encore une digestion trop lourde pour le corps, etc. Nous savons aujourd'hui que plus de la moitié des insomnies sont dues au stress, à l'anxiété et à la dépression. Une hygiène de vie adaptée ainsi que l'usage de techniques naturopathiques choisies pourront être d'un grand secours et permettre une réelle amélioration des difficultés liées au sommeil, qu'il s'agisse de problèmes d'endormissement ou d'insomnie. Ayez bien en tête que la qualité de nos nuits se prépare pendant nos journées. En matière d'alimentation, il peut être intéressant de réduire notre rapport alimentaire du soir afin d'éviter d'alourdir la digestion qui, nous l'avons vu, intervient en première partie de nuit. Évitez une alimentation trop riche en sucre et préférez une alimentation à index glycémique bas en allant vers des céréales complètes ou mi-complètes. L'idée étant d'éviter une hypoglycémie réactionnelle et de faciliter le métabolisme de la sérotonine, le neurotransmetteur du sommeil. Pensez à adopter une alimentation riche en tryptophan, un acide aminé précurseur de la sérotonine et de la mélatonine, l'hormone du sommeil. Nous retrouvons du tryptophan dans le riz complet, les légumineuses, les œufs, la volaille, la viande et le poisson, mais aussi dans les dattes, les cacahuètes, les amandes, les noix de cajou, les bananes et la levure de bière, ainsi que dans les graines de citrouille. Peut-être avez-vous déjà entendu dire que boire une tasse de lait chaud aide à dormir. Il se trouve que l'efficacité de cette bonne vieille recette de grand-mère s'explique par de récentes études scientifiques. Partant du constat de l'état de relaxation ultime du bébé après la tétée, des chercheurs ont décidé de se pencher sur la question et d'étudier le processus physiologique amenant le bébé à un tel état. Les recherches ont abouti à la conclusion suivante. La digestion du lait Grâce à la trypsine, produite en forte quantité par le bébé, produit de la casosepine, une molécule qui interagit avec le GABA, un neurotransmetteur impliqué dans la relaxation. Des études ont montré que l'alpha-casosepine, issue du lait de vache, possède une action anxiolytique et antistress, tout en présentant une bonne tolérance. Une supplémentation en vitamine du groupe B et en magnésium sous forme de cure ponctuelle peut également être envisagée. Les vitamines B sont bénéfiques au système nerveux, tandis que le magnésium intervient dans l'induction du sommeil, sa structuration et sa qualité récupératrice. La vitamine D3 est également impliquée dans la qualité du sommeil. Des études ont fait un lien entre un statut non optimal en vitamine D et un mauvais sommeil. Petit zoom sur l'alcool et le tabac. La consommation d'alcool, contrairement à une idée reçue, n'est pas du tout l'allié du sommeil. Même si à faible dose, la prise d'alcool entraîne une somnolence et provoque un endormissement rapide. La deuxième partie de la nuit sera entrecoupée de nombreux réveils ayant une incidence sur les performances intellectuelles du lendemain. Le tabac impacte aussi le sommeil en augmentant l'éveil. Les fumeurs réguliers peuvent avoir des difficultés pour s'endormir, difficultés dues à l'action stimulante de la nicotine entraînant une somnolence matinale. Lors de l'arrêt du tabac, le sommeil peut être perturbé de manière passagère, le temps que le corps s'habitue à fonctionner sans nicotine. Les anciens fumeurs retrouveront rapidement un sommeil de meilleure qualité. Si la pratique d'une activité sportive stimulante le soir n'est pas favorable à l'endormissement, pratiquer une activité physique régulière est particulièrement indiqué en cas de trouble du sommeil. L'activité physique permet outre une libération des tensions musculaires, mais également et surtout des tensions nerveuses. Et il n'est pas rare, bien au contraire, que les problèmes de sommeil, qu'il s'agisse de difficultés d'endormissement ou d'insomnie, soient liés à une sursollicitation du système nerveux. Posez-vous la question si vous êtes réveillé par une insomnie au milieu de la nuit. de savoir ce que ça vous apporte, quels bénéfices tirez-vous de ce réveil en plein milieu de la nuit. C'est une piste à explorer. Les techniques de relaxation sont d'une aide précieuse pour diminuer le stress. Elles seront donc toujours bénéfiques au sommeil. Qu'il s'agisse de sophrologie, de méditation de pleine conscience, d'auto-hypnose ou encore de techniques de respiration, elles seront toutes utiles. Pour ma part, j'aime beaucoup les vidéos de Benjamin Lubzinski. Il propose des séances d'auto-hypnose dédiées spécifiquement au sommeil. Une autre technique particulièrement indiquée et bénéfique dans les troubles du sommeil est le training autogène de Schulz. Il s'agit d'une méthode de relaxation induisant pesanteur et chaleur au niveau du corps. Cette méthode procure une détente et un apaisement du système nerveux, facilitant le sommeil tout en l'améliorant. Prêtez attention aux signaux du sommeil que sont les baillements, les yeux qui piquent avec l'envie de se les frotter. Il ne faut pas négliger ces signes, mais au contraire être à leur écoute et prendre le train du sommeil quand il se présente. car une fois passé, il faudra attendre le prochain qui peut ne se présenter qu'une heure trente plus tard. Naturellement, les activités du soir sont à prendre en considération si l'on veut prendre des habitudes qui préservent notre sommeil. Bannir les écrans qui repoussent l'heure de notre coucher et perturbe tant notre endormissement que la qualité de notre sommeil est une condition sine qua non. La lumière bleue émise par ces écrans est particulièrement stimulante pour notre cerveau et sa glande pinéale, perturbant la sécrétion de mélatonine, indispensable au sommeil. Préférez la lecture aux séries Netflix qui s'enchaînent et perturbent le sommeil. Le cerveau ne fait pas la différence entre la fiction et la réalité. Aussi, ce que vous avez regardé juste avant de vous coucher peut très fortement perturber la tranquillité de vos nuits Quoi qu'il en soit, diminuez les écrans et stoppez-les complètement au moins une heure avant de vous coucher Pensez-y En matière d'hydrologie, des choses simples peuvent procurer une détente rapide et préparer au sommeil. Une douche chaude ou un bain chaud favorisera la détente, de même qu'un bain de pied chaud ou une bouillotte. On trouve aujourd'hui dans le commerce des chaussons bouillottes à chauffer quelques minutes au micro-ondes. L'environnement dédié au sommeil est important. Il est conseillé d'avoir un espace dédié au sommeil et uniquement au sommeil dans lequel vous ne travaillez pas. Il est privilégié les couleurs claires et plutôt neutres. De ne pas surchauffer cette pièce, la température idéale se situant aux alentours de 19°C, et d'aérer chaque jour suffisamment cette pièce. Un espace rangé et peu encombré sera favorable à un apaisement de l'esprit et un sommeil serein. En phyto, de nombreuses plantes ont des vertus sédatives, bien utiles pour réparer un sommeil perturbé. L'aubépine a un effet calmant, apaisant et relaxant. Son utilisation est préconisée en cas de tension nerveuse. L'escolzia favorise un repos nocturne sain. Elle contribue à l'endormissement et offre un sommeil paisible et réparateur. Elle sera d'une aide précieuse en cas de difficulté d'endormissement, d'insomnie ou d'énurésie chez l'adulte comme chez l'enfant. La griffonia, qui contient du 5-HTP, le précurseur de la sérotonine, aide à retrouver un sommeil de qualité. La mélisse apaise et relaxe. Elle participera à la détente et au retour d'un sommeil sain et réparateur, tout comme la passiflore. Quant au tilleul, il aidera à retrouver un sommeil paisible et réparateur, tout en procurant un repos nocturne bon et sain. Naturellement, ces conseils d'hygiène de vie ne remplacent pas une consultation auprès de votre médecin traitant, mais s'inscrivent en complémentarité et dans une démarche préventive. De même, il ne remplace pas les conseils individualisés qui pourraient vous être délivrés par votre praticien de santé naturelle. Je terminerai en soulignant l'importance du sommeil grâce à une citation d'Honoré de Balzac. Il n'y a pas de douleur que le sommeil ne sache vaincre. Merci pour votre écoute. Je vous retrouve la semaine prochaine pour un nouveau témoignage inspirant et qui aide à trouver la force du changement. À très vite ! Merci pour votre écoute. Pour me retrouver et suivre mes activités et celles du podcast, vous pouvez vous abonner à mon compte Instagram, lesloisnaturelles. Si vous avez aimé cet épisode et que vous souhaitez soutenir mon travail, je vous invite à le noter ou à mettre un commentaire sur votre plateforme d'écoute, ainsi qu'à le partager autour de vous. Ce sera la meilleure façon de valoriser mon travail et de contribuer à faire connaître le podcast. Je vous remercie infiniment. À bientôt !

Chapters

  • Définition du sommeil et de ses cycles

    01:33

  • Mécanismes de régulation du cycle veille/sommeil

    08:29

  • Zoom sur le café

    11:12

  • Le fonctionnement du sommeil

    12:31

  • Zoom sur l'acidose

    13:44

  • Les troubles du sommeil et leurs conséquences

    16:40

  • Les solutions naturopathiques

    21:38

  • Zoom sur l'alcool & le tabac

    25:10

Share

Embed

You may also like