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Le combat pour le droit à l'avortement s'est-il achevé avec la loi Veil ? « Une autre histoire » des MLAC. Avec Lucile Ruault cover
Le combat pour le droit à l'avortement s'est-il achevé avec la loi Veil ? « Une autre histoire » des MLAC. Avec Lucile Ruault cover
Le sens des mots, un podcast des Éditions de l'ENS de Lyon

Le combat pour le droit à l'avortement s'est-il achevé avec la loi Veil ? « Une autre histoire » des MLAC. Avec Lucile Ruault

Le combat pour le droit à l'avortement s'est-il achevé avec la loi Veil ? « Une autre histoire » des MLAC. Avec Lucile Ruault

13min |04/10/2023
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13min |04/10/2023
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Description

Le sens des mots, un podcast des Éditions de l'ENS de Lyon

En 1973, l’IVG est illégale en France. Les femmes avortent en subissant l’angoisse de la clandestinité, et parfois au péril de leur vie. Des médecins et des militantes non-médecins se battent alors pour légaliser l’avortement et en limiter les risques pour les femmes. Un puissant mouvement social se met alors en marche pour l’accès libre à l’avortement. Le MLAC, Mouvement pour la liberté de l’avortement et de la contraception, en constitua le fer de lance. Des médecins, étudiants, militantes du Planning familial, du MLF et du GIS (Groupe Information Santé), mais aussi des femmes n’ayant jamais milité jusqu’alors vont se regrouper. Ces hommes, ces femmes proposeront un accompagnement inédit, basé sur l'apprentissage et la transmission des gestes abortifs avec un mot d’ordre central : lutter contre l’hégémonie du savoir médical. Ces individus d’horizons divers militeront ensemble pour que l'avortement soit exercé à la simple demande de la femme et remboursé par la sécurité sociale, en tant qu'acte médical. En 1975, la loi Veil est votée, l’avortement est dépénalisé dans les seules conditions prévues par la loi : il ne peut être pratiqué que par des médecins, à l’hôpital.

Aujourd’hui nous parlons du livre de la sociologue Lucile Ruault, Le spéculum, la canule et le miroir. Avorter au MLAC, une histoire entre féminisme et médecine publié dans la collection perspectives genre. Un livre qui retrace la sociohistoire des mouvements pour l’avortement de 1972 à 1984. L’originalité de cet ouvrage est de se pencher sur les MLAC « dissidents », en particulier ceux d’Aix en Provence, de Lille, de Lyon et de Paris Place des Fêtes, ces derniers ayant poursuivi la pratique de l’avortement entre femmes après la loi Veil en 75. Lucile Ruault œuvre ainsi à élaborer « une autre histoire » de l’avortement et des MLAC.

Quels furent ces parcours militants ? Pourquoi le combat pour le droit à l'avortement ne s'est-il pas terminé avec la loi Veil ? Quelle pratique abortive inventer entre médecins et profanes ? Qui former ? Pourquoi l’avortement doit-il être pris en charge par les femmes ? Les MLAC dissidents peuvent-ils être qualifiés de féministes ?

Lucile Ruault a choisi de nous parler de son livre en 3 mots : démédicalisation, utopie et expériences.

Lucile Ruault est chargée de recherche CNRS en sociologie politique, au Centre de recherche médecine, sciences, santé et société (Cermes3), et membre du comité de rédaction de la revue Nouvelles Questions Féministes. Ses travaux portent sur le travail procréatif et les savoirs hétérodoxes en santé.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Description

Le sens des mots, un podcast des Éditions de l'ENS de Lyon

En 1973, l’IVG est illégale en France. Les femmes avortent en subissant l’angoisse de la clandestinité, et parfois au péril de leur vie. Des médecins et des militantes non-médecins se battent alors pour légaliser l’avortement et en limiter les risques pour les femmes. Un puissant mouvement social se met alors en marche pour l’accès libre à l’avortement. Le MLAC, Mouvement pour la liberté de l’avortement et de la contraception, en constitua le fer de lance. Des médecins, étudiants, militantes du Planning familial, du MLF et du GIS (Groupe Information Santé), mais aussi des femmes n’ayant jamais milité jusqu’alors vont se regrouper. Ces hommes, ces femmes proposeront un accompagnement inédit, basé sur l'apprentissage et la transmission des gestes abortifs avec un mot d’ordre central : lutter contre l’hégémonie du savoir médical. Ces individus d’horizons divers militeront ensemble pour que l'avortement soit exercé à la simple demande de la femme et remboursé par la sécurité sociale, en tant qu'acte médical. En 1975, la loi Veil est votée, l’avortement est dépénalisé dans les seules conditions prévues par la loi : il ne peut être pratiqué que par des médecins, à l’hôpital.

Aujourd’hui nous parlons du livre de la sociologue Lucile Ruault, Le spéculum, la canule et le miroir. Avorter au MLAC, une histoire entre féminisme et médecine publié dans la collection perspectives genre. Un livre qui retrace la sociohistoire des mouvements pour l’avortement de 1972 à 1984. L’originalité de cet ouvrage est de se pencher sur les MLAC « dissidents », en particulier ceux d’Aix en Provence, de Lille, de Lyon et de Paris Place des Fêtes, ces derniers ayant poursuivi la pratique de l’avortement entre femmes après la loi Veil en 75. Lucile Ruault œuvre ainsi à élaborer « une autre histoire » de l’avortement et des MLAC.

Quels furent ces parcours militants ? Pourquoi le combat pour le droit à l'avortement ne s'est-il pas terminé avec la loi Veil ? Quelle pratique abortive inventer entre médecins et profanes ? Qui former ? Pourquoi l’avortement doit-il être pris en charge par les femmes ? Les MLAC dissidents peuvent-ils être qualifiés de féministes ?

Lucile Ruault a choisi de nous parler de son livre en 3 mots : démédicalisation, utopie et expériences.

Lucile Ruault est chargée de recherche CNRS en sociologie politique, au Centre de recherche médecine, sciences, santé et société (Cermes3), et membre du comité de rédaction de la revue Nouvelles Questions Féministes. Ses travaux portent sur le travail procréatif et les savoirs hétérodoxes en santé.


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En 1973, l’IVG est illégale en France. Les femmes avortent en subissant l’angoisse de la clandestinité, et parfois au péril de leur vie. Des médecins et des militantes non-médecins se battent alors pour légaliser l’avortement et en limiter les risques pour les femmes. Un puissant mouvement social se met alors en marche pour l’accès libre à l’avortement. Le MLAC, Mouvement pour la liberté de l’avortement et de la contraception, en constitua le fer de lance. Des médecins, étudiants, militantes du Planning familial, du MLF et du GIS (Groupe Information Santé), mais aussi des femmes n’ayant jamais milité jusqu’alors vont se regrouper. Ces hommes, ces femmes proposeront un accompagnement inédit, basé sur l'apprentissage et la transmission des gestes abortifs avec un mot d’ordre central : lutter contre l’hégémonie du savoir médical. Ces individus d’horizons divers militeront ensemble pour que l'avortement soit exercé à la simple demande de la femme et remboursé par la sécurité sociale, en tant qu'acte médical. En 1975, la loi Veil est votée, l’avortement est dépénalisé dans les seules conditions prévues par la loi : il ne peut être pratiqué que par des médecins, à l’hôpital.

Aujourd’hui nous parlons du livre de la sociologue Lucile Ruault, Le spéculum, la canule et le miroir. Avorter au MLAC, une histoire entre féminisme et médecine publié dans la collection perspectives genre. Un livre qui retrace la sociohistoire des mouvements pour l’avortement de 1972 à 1984. L’originalité de cet ouvrage est de se pencher sur les MLAC « dissidents », en particulier ceux d’Aix en Provence, de Lille, de Lyon et de Paris Place des Fêtes, ces derniers ayant poursuivi la pratique de l’avortement entre femmes après la loi Veil en 75. Lucile Ruault œuvre ainsi à élaborer « une autre histoire » de l’avortement et des MLAC.

Quels furent ces parcours militants ? Pourquoi le combat pour le droit à l'avortement ne s'est-il pas terminé avec la loi Veil ? Quelle pratique abortive inventer entre médecins et profanes ? Qui former ? Pourquoi l’avortement doit-il être pris en charge par les femmes ? Les MLAC dissidents peuvent-ils être qualifiés de féministes ?

Lucile Ruault a choisi de nous parler de son livre en 3 mots : démédicalisation, utopie et expériences.

Lucile Ruault est chargée de recherche CNRS en sociologie politique, au Centre de recherche médecine, sciences, santé et société (Cermes3), et membre du comité de rédaction de la revue Nouvelles Questions Féministes. Ses travaux portent sur le travail procréatif et les savoirs hétérodoxes en santé.


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En 1973, l’IVG est illégale en France. Les femmes avortent en subissant l’angoisse de la clandestinité, et parfois au péril de leur vie. Des médecins et des militantes non-médecins se battent alors pour légaliser l’avortement et en limiter les risques pour les femmes. Un puissant mouvement social se met alors en marche pour l’accès libre à l’avortement. Le MLAC, Mouvement pour la liberté de l’avortement et de la contraception, en constitua le fer de lance. Des médecins, étudiants, militantes du Planning familial, du MLF et du GIS (Groupe Information Santé), mais aussi des femmes n’ayant jamais milité jusqu’alors vont se regrouper. Ces hommes, ces femmes proposeront un accompagnement inédit, basé sur l'apprentissage et la transmission des gestes abortifs avec un mot d’ordre central : lutter contre l’hégémonie du savoir médical. Ces individus d’horizons divers militeront ensemble pour que l'avortement soit exercé à la simple demande de la femme et remboursé par la sécurité sociale, en tant qu'acte médical. En 1975, la loi Veil est votée, l’avortement est dépénalisé dans les seules conditions prévues par la loi : il ne peut être pratiqué que par des médecins, à l’hôpital.

Aujourd’hui nous parlons du livre de la sociologue Lucile Ruault, Le spéculum, la canule et le miroir. Avorter au MLAC, une histoire entre féminisme et médecine publié dans la collection perspectives genre. Un livre qui retrace la sociohistoire des mouvements pour l’avortement de 1972 à 1984. L’originalité de cet ouvrage est de se pencher sur les MLAC « dissidents », en particulier ceux d’Aix en Provence, de Lille, de Lyon et de Paris Place des Fêtes, ces derniers ayant poursuivi la pratique de l’avortement entre femmes après la loi Veil en 75. Lucile Ruault œuvre ainsi à élaborer « une autre histoire » de l’avortement et des MLAC.

Quels furent ces parcours militants ? Pourquoi le combat pour le droit à l'avortement ne s'est-il pas terminé avec la loi Veil ? Quelle pratique abortive inventer entre médecins et profanes ? Qui former ? Pourquoi l’avortement doit-il être pris en charge par les femmes ? Les MLAC dissidents peuvent-ils être qualifiés de féministes ?

Lucile Ruault a choisi de nous parler de son livre en 3 mots : démédicalisation, utopie et expériences.

Lucile Ruault est chargée de recherche CNRS en sociologie politique, au Centre de recherche médecine, sciences, santé et société (Cermes3), et membre du comité de rédaction de la revue Nouvelles Questions Féministes. Ses travaux portent sur le travail procréatif et les savoirs hétérodoxes en santé.


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