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Mission Anxiété Zéro - le Podcast

#20 Hypervigilance et anxiété : quand ton cerveau est toujours en alerte

#20 Hypervigilance et anxiété : quand ton cerveau est toujours en alerte

13min |11/03/2025
Play
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#20 Hypervigilance et anxiété : quand ton cerveau est toujours en alerte

#20 Hypervigilance et anxiété : quand ton cerveau est toujours en alerte

13min |11/03/2025
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Description

Hypervigilance et anxiété : quand ton cerveau est toujours en alerte


🧠 Tu captes tout, tout le temps.
📍 Tu scannes ton environnement en permanence, repérant chaque détail insignifiant.
⚠️ Tu analyses les moindres gestes et expressions des autres, persuadé.e qu’ils veulent dire quelque chose.
😮‍💨 Impossible de vraiment relâcher la pression, ton cerveau est toujours "prêt au pire".


Si tu te reconnais, sache que ce n’est pas "juste du stress".


💡 L’hypervigilance est un état où ton cerveau reste en mode alerte constante, même en l’absence de danger réel.Ce n’est pas un choix conscient, c’est une réponse de survie que ton corps a appris à activer… et qui aujourd’hui t’épuise.


🎧 Dans cet épisode, on va voir ensemble :


✔️ Pourquoi l’hypervigilance n’est pas une simple anxiété, mais une mémoire du danger ancrée dans ton système nerveux.
✔️ Les origines possibles de cet état (traumas, environnement instable, stress chronique).
✔️ Comment différencier l’hyperstimulation des profils neuroatypiques (TDAH, TSA) de la vraie hypervigilance.
✔️ 8 stratégies thérapeutiques pour envoyer des messages de sécurité à ton corps et apaiser ton système nerveux.

💛 L’hypervigilance n’a pas à être une fatalité. On ne la combat pas par la force, on l’apaise en créant progressivement une sécurité intérieure.

🎯 Prêt.e à comprendre ce qui se joue en toi et à retrouver de l’apaisement ? Appuie sur ▶️ et explorons ensemble.


➡️ Télécharge gratuitement le Patch Anxiété Zéro, je t'y guide pas à pas pour apprendre à gérer tes crises d'anxiété en autonomie : https://www.s-konsult.com/anxiete-zero/patch-anxiete-zero


➡️ Réserve ton appel découverte gratuit pour rejoindre l'accompagnement Mission Anxiété Zéro - l'Antidote et venir à bout de ton anxiété :

https://bit.ly/3PJohK4


🎧 Si tu as aimé cet épisode, n’oublie pas de me laisser 5 étoiles et de t’abonner pour ne pas manquer les prochains épisodes.


Viens me partager ce que tu as pensé de cet épisode sur les réseaux ! Retrouve moi sur Instagram et LinkedIn

ou visite mon site web


@crédits audio du générique : Anthony Chognard CHS Prod


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Imagine, tu assis dans un café, tout semble normal. Les gens discutent, la machine à espresso, espresso, mais quelqu'un rigole un petit peu trop fort derrière toi. Dans ta tête, c'est pas normal. Tu as déjà repéré trois moyens d'exfiltration. Tu as capté que le serveur avait l'air trop stressé aujourd'hui. Tu es en train d'analyser pourquoi la personne en face de toi a croisé les bras soudainement. Ton cerveau est une antenne géante. Il capte tout, il analyse tout et surtout, il ne s'arrête jamais. Sauf que là où les autres vivent leur vie tranquillement, Toi, tu es en mode espion du FBI en pleine mission. Bienvenue dans l'hypervigilance, cet état où ton cerveau est coincé en mode alerte, même quand tout va bien. Et le pire, tu ne choisis pas d'être comme ça. C'est ton corps qui décide. Parce qu'à un moment donné de ta vie, il a appris que rester en alerte était une question de survie. Dans cet épisode, on va voir pourquoi ton cerveau fait ça, et pourquoi ce n'est pas juste du stress, comment l'hypervigilance épuise ton système nerveux et ton corps, et surtout... Comment réapprendre à t'apaiser et à envoyer un vrai message de sécurité à ton cerveau ? Mais ne t'inquiète pas, je ne pars pas en mission secrète après le jingle, je suis là et on plonge ensemble dans le sujet. Bienvenue dans Mission Anxiété Zéro. Ici, c'est en Safe Space sans langue de bois dans lequel je vais t'aider à questionner tes automatismes émotionnels. Moi c'est Sandra, je suis psychoanalyste et ma mission, c'est d'accompagner mes clients à prendre soin de leur bien-être mental pour être plus heureux, mieux concentrés et mettre plus de sens dans leur quotidien. Alors si toi aussi tu cherches des solutions concrètes et actionnables pour gérer tes émotions et mettre ton anxiété à zéro, installe-toi, tu es au bon endroit. Bonjour et bienvenue dans le 20e épisode de Mission Anxiété Zéro. Aujourd'hui, on va parler d'un état qui touche beaucoup plus de personnes qu'on ne le croit, l'hypervigilance. Tu sais, cette impression de ne jamais pouvoir vraiment baisser ta garde et d'être toujours un cran au-dessus des autres en termes d'alerte. Tu repères immédiatement les tensions dans une pièce, tu sens quand quelqu'un est mal à l'aise même s'il ne dit rien, tu analyses tout et parfois tu aimerais juste pouvoir éteindre ton cerveau. Mais c'est impossible. Et ça ? Ce n'est pas juste de l'anxiété. C'est un mode de fonctionnement qui s'est installé souvent très tôt et qui vient de quelque chose de bien précis. L'hypervigilance, c'est une forme de réponse à un trauma. Pourquoi devient-on hypervigilant ? L'hypervigilance, ce n'est pas un choix. C'est une réponse de survie. Au même titre que le perfectionnisme, exactement. Quand une personne est hypervigilante, c'est qu'à un moment donné de sa vie, elle a appris que l'environnement pouvait être imprévisible. instable, voire dangereux. Cette sensation d'insécurité vient souvent d'un trauma, que ce soit un environnement familial instable, avec des parents anxieux, imprévisibles, exigeants, absents ou dangereux, une enfance marquée par des critiques, des moqueries ou des humiliations, où il fallait toujours anticiper le prochain reproche, un événement marquant, comme un accident, un abus, du harcèlement, un choc émotionnel intense, ou bien une enfance où il fallait faire attention pour éviter les conflits, Si à la maison, par exemple, on devait marcher sur des œufs, ou alors un mélange de plusieurs des causes que je viens de citer. Le résultat, c'est que même quand le danger a disparu, le cerveau continue d'envoyer des signaux d'alerte, comme si le risque était toujours présent. Pour te donner un exemple, j'ai moi-même grandi dans une maison où ma sécurité n'était pas forcément assurée tout le temps, et même si les choses... se sont améliorées lorsque j'ai quitté la maison de mes parents. Mon système d'hypervigilance est toujours resté activé au cas où un danger reviendrait, alors que je savais pertinemment que je ne risquais plus de me retrouver confrontée à ce qui a pu se produire dans mon enfance. Le résultat de tout ça, c'est que même une fois que le danger a disparu, le cerveau continue d'envoyer des signaux d'alerte, comme si le risque était toujours présent. J'aimerais faire une parenthèse maintenant. pour les personnes issues de la neurodiversité, notamment les personnes avec un TDAH, puisque c'est le cas qui me concerne et que je connais le mieux, mais je sais que ça peut aussi parler pour les personnes avec un TSA, donc le trouble du spectre autistique. Pour faire un point, une parenthèse sur hypervigilance et hyperstimulation, à savoir que certains profils neuroatypiques comme les personnes avec un TDAH, Donc le trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivité ou un TSA. troubles du spectre de l'autisme, sont naturellement plus sensibles aux stimuli extérieurs. Ça peut se caractériser notamment par un cerveau qui capte beaucoup d'informations à la fois, avec une attention qui passe rapidement d'un élément à l'autre, donc il scanne très vite un environnement, une pièce, une atmosphère, une sensibilité émotionnelle intense qui peut amplifier la perception des signaux sociaux ou des sensations physiques. et auditives souvent plus intenses que la moyenne ou une difficulté à filtrer les informations inutiles, ce qui peut donner l'impression d'être constamment en surcharge. La différence clé, c'est que tout capter ne signifie pas nécessairement être en hypervigilance. C'est ce que je voulais préciser pour les profils neuroatypiques parce que je sais qu'il y en a beaucoup qui m'écoutent. La différence, c'est la notion de menace, la notion de danger qui active l'hypervigilance. L'important, c'est de ne pas associer cette perception accrue à une menace. L'objectif est d'apprendre à ressentir sans interpréter comme un danger. Donc l'hyperstimulation n'est pas nécessairement synonyme d'hypervigilance. Elle l'est seulement dans le cas où elle est perçue ou associée à du danger. Si tu es concerné par l'état d'hypervigilance qui va accroître ton état d'anxiété, j'aimerais te proposer aujourd'hui 8 stratégies thérapeutiques pour t'aider à prendre de la distance et à apaiser cette hypervigilance. Mon objectif, ce n'est pas de calmer ou d'annuler cet état d'hypervigilance, mais d'envoyer des messages de sécurité à ton corps. La première stratégie que je te propose, c'est d'observer ton état sans lutter. Encore une fois, où est-ce que tu ressens de la tension ? C'est vraiment super important que tu puisses ressentir où dans ton corps tu ressens les tensions. Prends le temps de pouvoir les reconnaître, d'accepter et de regarder ces tensions qui sont générées à toi. On a souvent tendance à vouloir fuir les tensions et les sensations désagréables, mais là je t'invite vraiment à aller regarder avec... Avec un regard bienveillant, toujours en restant gentil avec toi-même naturellement, de pouvoir regarder où tu ressens ces tensions et de quoi elles viennent te parler. C'est juste ok sans te juger d'accueillir ce que tu ressens. La deuxième stratégie que je te propose, c'est de relancer le mode sécurité avec une respiration apaisante. Et je te propose d'inspirer par le nez sur 4 secondes et d'expirer lentement par la bouche. sur 6 secondes. J'inspire sur 4 et puis j'expire sur 6. Prends le temps de faire l'exercice pour apprendre à te calmer par la respiration et à renforcer ta sécurité intérieure. Inspire sur 4 temps et puis expire sur 6 par la bouche. La troisième stratégie, c'est de réduire les stimuli sensoriels. pour calmer justement cette hypervigilance, moins de bruit, moins d'écran et plus de nature. Réduire les stimuli artificiels pour revenir à des échanges plus naturels, à une connexion plus naturelle. La quatrième stratégie que je te propose, c'est de sécuriser ton système nerveux avec l'autocontact. Que ce soit un automassage ou simplement de poser tes mains sur ton ventre, sur ta poitrine ou... de te faire simplement un câlin et de te prendre dans tes bras. Juste de ressentir ce que ça te fait, de te sentir contenu. Sécuriser ton système nerveux en te faisant un câlin. Ça peut paraître très bête comme ça et ça fait souvent sourire mes clients au cabinet, mais quand je leur demande de se prendre dans leurs bras, de se faire un câlin à eux-mêmes, c'est un exercice duquel ils ont du mal, ils ne veulent pas sortir. Parce qu'ils se rendent compte qu'ils se sentent vraiment bien et en sécurité lorsqu'ils sont contenus dans leurs propres bras. Et souvent, ils se serrent, je peux observer qu'ils se serrent très fort. Alors je te propose de te sécuriser, de t'auto-sécuriser en te faisant un câlin. La cinquième stratégie, c'est de sortir de l'analyse mentale en revenant au corps. Plus tu réfléchis, plus tu seras. à côté de la plaque, plus tu vas te créer des scénarios et te poser de questions auxquelles tu n'auras aucune réponse. Reviens dans ton corps. Marche, étire-toi, danse, fais ce que tu veux, mais bouge. Les mouvements sont tes alliés. Tu ne peux pas être à la fois dans tes pensées et dans ton corps. Donc, mets ton corps en mouvement et reviens dans tes ressentis lorsque tu es en mouvement. La sixième stratégie, c'est de rééduquer ton cerveau avec des moments de rien. La personne hyper vigilante, elle a peur du rien. Et l'idée là, c'est d'apprendre à être en repos sans danger. Alors je te propose de prendre, c'est toi qui vois, 10 minutes, un quart d'heure ou une heure si t'es plus à l'aise avec ça, pour vraiment ne faire rien. Simplement, assieds-toi, reste là et ne fais... Et prends le temps de ressentir ce que ça fait. Rééduque ton cerveau en lui apprenant que c'est ok de se sentir en sécurité dans des moments où on ne fait rien. Septièmement, faire confiance à des espaces et des personnes sécurisantes. Et je te propose d'identifier une liste d'endroits et de personnes ressources avec lesquelles tu te sens en sécurité et avec lesquelles tu peux relâcher. ton hyper-vigilance. C'est important que tu puisses aussi identifier les ressentis que provoquent certains endroits ou certaines personnes en toi, celles qui créent des tensions, celles qui créent de l'apaisement, et de cultiver ces liens précieux pour nourrir ta sécurité intérieure. Alors attention, je ne te dis pas de confier les clés de ta sécurité intérieure à les personnes avec lesquelles tu te sens en sécurité. Pas du tout, c'est important que tu prennes tes responsabilités et simplement que tu profites des relations à l'équilibre dans ta vie pour t'aider à nourrir ta sécurité intérieure. En réalité, ce n'est pas la personne, c'est la relation à cette personne ou à ce lieu qui vont t'aider à nourrir ta sécurité intérieure. Dans tous les cas, c'est important que tu comprennes que cette sécurité intérieure ne peut venir que de toi. Et enfin, huitièmement, te faire accompagner pour apaiser la mémoire du trauma. Si malgré toutes ces pistes, tu n'arrives pas à lâcher prise avec ton hypervigilance et que tu souffres encore des répercussions que ça peut avoir dans ta vie, dans Mission Anxiété Zéro, l'antidote, je peux t'accompagner sur quatre mois en thérapie pour aller travailler ces mécanismes en profondeur. Et si tu veux savoir si cet accompagnement est fait pour toi, je te propose de réserver ton appel découverte gratuitement dans le lien en description de cet épisode. Ce que j'aimerais que tu retiennes de tout ce qu'on s'est dit aujourd'hui, c'est que l'hypervigilance, c'est un cerveau bloqué en mode alerte à cause d'un trauma passé. Ce n'est pas juste du stress, c'est une mémoire du danger. Ce n'est pas dans ta tête, c'est inscrit dans ton corps. Et on ne se force pas. pas à se détendre, on crée sa propre sécurité intérieure. J'aimerais te donner un défi aujourd'hui, c'est de prendre cinq minutes par jour, sept semaines, pour pratiquer un exercice de sécurité corporelle. Teste une des huit méthodes que je t'ai données aujourd'hui pour t'aider et viens me raconter comment ça s'est passé pour toi en DM, sur LinkedIn ou sur Insta. Je suis curieuse de savoir comment tu as vécu l'expérience. Nous voilà déjà à la fin de cet épisode et s'il t'a plu, pense à le partager à quelqu'un qui a besoin d'entendre ça cette semaine. Pense aussi à t'abonner et je serai, encore une fois, gratitude que tu me laisses 5 étoiles sur ta plateforme d'écoute préférée pour m'aider à faire connaître le podcast aux personnes qui en ont besoin. Et pour aller plus loin, tu peux toujours encore télécharger le patch Anxiété Zéro dont tu trouveras le lien en description. On se retrouve ! dans un prochain épisode. N'oublie pas, quoi que tu traverses, tu n'es pas seul.

Description

Hypervigilance et anxiété : quand ton cerveau est toujours en alerte


🧠 Tu captes tout, tout le temps.
📍 Tu scannes ton environnement en permanence, repérant chaque détail insignifiant.
⚠️ Tu analyses les moindres gestes et expressions des autres, persuadé.e qu’ils veulent dire quelque chose.
😮‍💨 Impossible de vraiment relâcher la pression, ton cerveau est toujours "prêt au pire".


Si tu te reconnais, sache que ce n’est pas "juste du stress".


💡 L’hypervigilance est un état où ton cerveau reste en mode alerte constante, même en l’absence de danger réel.Ce n’est pas un choix conscient, c’est une réponse de survie que ton corps a appris à activer… et qui aujourd’hui t’épuise.


🎧 Dans cet épisode, on va voir ensemble :


✔️ Pourquoi l’hypervigilance n’est pas une simple anxiété, mais une mémoire du danger ancrée dans ton système nerveux.
✔️ Les origines possibles de cet état (traumas, environnement instable, stress chronique).
✔️ Comment différencier l’hyperstimulation des profils neuroatypiques (TDAH, TSA) de la vraie hypervigilance.
✔️ 8 stratégies thérapeutiques pour envoyer des messages de sécurité à ton corps et apaiser ton système nerveux.

💛 L’hypervigilance n’a pas à être une fatalité. On ne la combat pas par la force, on l’apaise en créant progressivement une sécurité intérieure.

🎯 Prêt.e à comprendre ce qui se joue en toi et à retrouver de l’apaisement ? Appuie sur ▶️ et explorons ensemble.


➡️ Télécharge gratuitement le Patch Anxiété Zéro, je t'y guide pas à pas pour apprendre à gérer tes crises d'anxiété en autonomie : https://www.s-konsult.com/anxiete-zero/patch-anxiete-zero


➡️ Réserve ton appel découverte gratuit pour rejoindre l'accompagnement Mission Anxiété Zéro - l'Antidote et venir à bout de ton anxiété :

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🎧 Si tu as aimé cet épisode, n’oublie pas de me laisser 5 étoiles et de t’abonner pour ne pas manquer les prochains épisodes.


Viens me partager ce que tu as pensé de cet épisode sur les réseaux ! Retrouve moi sur Instagram et LinkedIn

ou visite mon site web


@crédits audio du générique : Anthony Chognard CHS Prod


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Imagine, tu assis dans un café, tout semble normal. Les gens discutent, la machine à espresso, espresso, mais quelqu'un rigole un petit peu trop fort derrière toi. Dans ta tête, c'est pas normal. Tu as déjà repéré trois moyens d'exfiltration. Tu as capté que le serveur avait l'air trop stressé aujourd'hui. Tu es en train d'analyser pourquoi la personne en face de toi a croisé les bras soudainement. Ton cerveau est une antenne géante. Il capte tout, il analyse tout et surtout, il ne s'arrête jamais. Sauf que là où les autres vivent leur vie tranquillement, Toi, tu es en mode espion du FBI en pleine mission. Bienvenue dans l'hypervigilance, cet état où ton cerveau est coincé en mode alerte, même quand tout va bien. Et le pire, tu ne choisis pas d'être comme ça. C'est ton corps qui décide. Parce qu'à un moment donné de ta vie, il a appris que rester en alerte était une question de survie. Dans cet épisode, on va voir pourquoi ton cerveau fait ça, et pourquoi ce n'est pas juste du stress, comment l'hypervigilance épuise ton système nerveux et ton corps, et surtout... Comment réapprendre à t'apaiser et à envoyer un vrai message de sécurité à ton cerveau ? Mais ne t'inquiète pas, je ne pars pas en mission secrète après le jingle, je suis là et on plonge ensemble dans le sujet. Bienvenue dans Mission Anxiété Zéro. Ici, c'est en Safe Space sans langue de bois dans lequel je vais t'aider à questionner tes automatismes émotionnels. Moi c'est Sandra, je suis psychoanalyste et ma mission, c'est d'accompagner mes clients à prendre soin de leur bien-être mental pour être plus heureux, mieux concentrés et mettre plus de sens dans leur quotidien. Alors si toi aussi tu cherches des solutions concrètes et actionnables pour gérer tes émotions et mettre ton anxiété à zéro, installe-toi, tu es au bon endroit. Bonjour et bienvenue dans le 20e épisode de Mission Anxiété Zéro. Aujourd'hui, on va parler d'un état qui touche beaucoup plus de personnes qu'on ne le croit, l'hypervigilance. Tu sais, cette impression de ne jamais pouvoir vraiment baisser ta garde et d'être toujours un cran au-dessus des autres en termes d'alerte. Tu repères immédiatement les tensions dans une pièce, tu sens quand quelqu'un est mal à l'aise même s'il ne dit rien, tu analyses tout et parfois tu aimerais juste pouvoir éteindre ton cerveau. Mais c'est impossible. Et ça ? Ce n'est pas juste de l'anxiété. C'est un mode de fonctionnement qui s'est installé souvent très tôt et qui vient de quelque chose de bien précis. L'hypervigilance, c'est une forme de réponse à un trauma. Pourquoi devient-on hypervigilant ? L'hypervigilance, ce n'est pas un choix. C'est une réponse de survie. Au même titre que le perfectionnisme, exactement. Quand une personne est hypervigilante, c'est qu'à un moment donné de sa vie, elle a appris que l'environnement pouvait être imprévisible. instable, voire dangereux. Cette sensation d'insécurité vient souvent d'un trauma, que ce soit un environnement familial instable, avec des parents anxieux, imprévisibles, exigeants, absents ou dangereux, une enfance marquée par des critiques, des moqueries ou des humiliations, où il fallait toujours anticiper le prochain reproche, un événement marquant, comme un accident, un abus, du harcèlement, un choc émotionnel intense, ou bien une enfance où il fallait faire attention pour éviter les conflits, Si à la maison, par exemple, on devait marcher sur des œufs, ou alors un mélange de plusieurs des causes que je viens de citer. Le résultat, c'est que même quand le danger a disparu, le cerveau continue d'envoyer des signaux d'alerte, comme si le risque était toujours présent. Pour te donner un exemple, j'ai moi-même grandi dans une maison où ma sécurité n'était pas forcément assurée tout le temps, et même si les choses... se sont améliorées lorsque j'ai quitté la maison de mes parents. Mon système d'hypervigilance est toujours resté activé au cas où un danger reviendrait, alors que je savais pertinemment que je ne risquais plus de me retrouver confrontée à ce qui a pu se produire dans mon enfance. Le résultat de tout ça, c'est que même une fois que le danger a disparu, le cerveau continue d'envoyer des signaux d'alerte, comme si le risque était toujours présent. J'aimerais faire une parenthèse maintenant. pour les personnes issues de la neurodiversité, notamment les personnes avec un TDAH, puisque c'est le cas qui me concerne et que je connais le mieux, mais je sais que ça peut aussi parler pour les personnes avec un TSA, donc le trouble du spectre autistique. Pour faire un point, une parenthèse sur hypervigilance et hyperstimulation, à savoir que certains profils neuroatypiques comme les personnes avec un TDAH, Donc le trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivité ou un TSA. troubles du spectre de l'autisme, sont naturellement plus sensibles aux stimuli extérieurs. Ça peut se caractériser notamment par un cerveau qui capte beaucoup d'informations à la fois, avec une attention qui passe rapidement d'un élément à l'autre, donc il scanne très vite un environnement, une pièce, une atmosphère, une sensibilité émotionnelle intense qui peut amplifier la perception des signaux sociaux ou des sensations physiques. et auditives souvent plus intenses que la moyenne ou une difficulté à filtrer les informations inutiles, ce qui peut donner l'impression d'être constamment en surcharge. La différence clé, c'est que tout capter ne signifie pas nécessairement être en hypervigilance. C'est ce que je voulais préciser pour les profils neuroatypiques parce que je sais qu'il y en a beaucoup qui m'écoutent. La différence, c'est la notion de menace, la notion de danger qui active l'hypervigilance. L'important, c'est de ne pas associer cette perception accrue à une menace. L'objectif est d'apprendre à ressentir sans interpréter comme un danger. Donc l'hyperstimulation n'est pas nécessairement synonyme d'hypervigilance. Elle l'est seulement dans le cas où elle est perçue ou associée à du danger. Si tu es concerné par l'état d'hypervigilance qui va accroître ton état d'anxiété, j'aimerais te proposer aujourd'hui 8 stratégies thérapeutiques pour t'aider à prendre de la distance et à apaiser cette hypervigilance. Mon objectif, ce n'est pas de calmer ou d'annuler cet état d'hypervigilance, mais d'envoyer des messages de sécurité à ton corps. La première stratégie que je te propose, c'est d'observer ton état sans lutter. Encore une fois, où est-ce que tu ressens de la tension ? C'est vraiment super important que tu puisses ressentir où dans ton corps tu ressens les tensions. Prends le temps de pouvoir les reconnaître, d'accepter et de regarder ces tensions qui sont générées à toi. On a souvent tendance à vouloir fuir les tensions et les sensations désagréables, mais là je t'invite vraiment à aller regarder avec... Avec un regard bienveillant, toujours en restant gentil avec toi-même naturellement, de pouvoir regarder où tu ressens ces tensions et de quoi elles viennent te parler. C'est juste ok sans te juger d'accueillir ce que tu ressens. La deuxième stratégie que je te propose, c'est de relancer le mode sécurité avec une respiration apaisante. Et je te propose d'inspirer par le nez sur 4 secondes et d'expirer lentement par la bouche. sur 6 secondes. J'inspire sur 4 et puis j'expire sur 6. Prends le temps de faire l'exercice pour apprendre à te calmer par la respiration et à renforcer ta sécurité intérieure. Inspire sur 4 temps et puis expire sur 6 par la bouche. La troisième stratégie, c'est de réduire les stimuli sensoriels. pour calmer justement cette hypervigilance, moins de bruit, moins d'écran et plus de nature. Réduire les stimuli artificiels pour revenir à des échanges plus naturels, à une connexion plus naturelle. La quatrième stratégie que je te propose, c'est de sécuriser ton système nerveux avec l'autocontact. Que ce soit un automassage ou simplement de poser tes mains sur ton ventre, sur ta poitrine ou... de te faire simplement un câlin et de te prendre dans tes bras. Juste de ressentir ce que ça te fait, de te sentir contenu. Sécuriser ton système nerveux en te faisant un câlin. Ça peut paraître très bête comme ça et ça fait souvent sourire mes clients au cabinet, mais quand je leur demande de se prendre dans leurs bras, de se faire un câlin à eux-mêmes, c'est un exercice duquel ils ont du mal, ils ne veulent pas sortir. Parce qu'ils se rendent compte qu'ils se sentent vraiment bien et en sécurité lorsqu'ils sont contenus dans leurs propres bras. Et souvent, ils se serrent, je peux observer qu'ils se serrent très fort. Alors je te propose de te sécuriser, de t'auto-sécuriser en te faisant un câlin. La cinquième stratégie, c'est de sortir de l'analyse mentale en revenant au corps. Plus tu réfléchis, plus tu seras. à côté de la plaque, plus tu vas te créer des scénarios et te poser de questions auxquelles tu n'auras aucune réponse. Reviens dans ton corps. Marche, étire-toi, danse, fais ce que tu veux, mais bouge. Les mouvements sont tes alliés. Tu ne peux pas être à la fois dans tes pensées et dans ton corps. Donc, mets ton corps en mouvement et reviens dans tes ressentis lorsque tu es en mouvement. La sixième stratégie, c'est de rééduquer ton cerveau avec des moments de rien. La personne hyper vigilante, elle a peur du rien. Et l'idée là, c'est d'apprendre à être en repos sans danger. Alors je te propose de prendre, c'est toi qui vois, 10 minutes, un quart d'heure ou une heure si t'es plus à l'aise avec ça, pour vraiment ne faire rien. Simplement, assieds-toi, reste là et ne fais... Et prends le temps de ressentir ce que ça fait. Rééduque ton cerveau en lui apprenant que c'est ok de se sentir en sécurité dans des moments où on ne fait rien. Septièmement, faire confiance à des espaces et des personnes sécurisantes. Et je te propose d'identifier une liste d'endroits et de personnes ressources avec lesquelles tu te sens en sécurité et avec lesquelles tu peux relâcher. ton hyper-vigilance. C'est important que tu puisses aussi identifier les ressentis que provoquent certains endroits ou certaines personnes en toi, celles qui créent des tensions, celles qui créent de l'apaisement, et de cultiver ces liens précieux pour nourrir ta sécurité intérieure. Alors attention, je ne te dis pas de confier les clés de ta sécurité intérieure à les personnes avec lesquelles tu te sens en sécurité. Pas du tout, c'est important que tu prennes tes responsabilités et simplement que tu profites des relations à l'équilibre dans ta vie pour t'aider à nourrir ta sécurité intérieure. En réalité, ce n'est pas la personne, c'est la relation à cette personne ou à ce lieu qui vont t'aider à nourrir ta sécurité intérieure. Dans tous les cas, c'est important que tu comprennes que cette sécurité intérieure ne peut venir que de toi. Et enfin, huitièmement, te faire accompagner pour apaiser la mémoire du trauma. Si malgré toutes ces pistes, tu n'arrives pas à lâcher prise avec ton hypervigilance et que tu souffres encore des répercussions que ça peut avoir dans ta vie, dans Mission Anxiété Zéro, l'antidote, je peux t'accompagner sur quatre mois en thérapie pour aller travailler ces mécanismes en profondeur. Et si tu veux savoir si cet accompagnement est fait pour toi, je te propose de réserver ton appel découverte gratuitement dans le lien en description de cet épisode. Ce que j'aimerais que tu retiennes de tout ce qu'on s'est dit aujourd'hui, c'est que l'hypervigilance, c'est un cerveau bloqué en mode alerte à cause d'un trauma passé. Ce n'est pas juste du stress, c'est une mémoire du danger. Ce n'est pas dans ta tête, c'est inscrit dans ton corps. Et on ne se force pas. pas à se détendre, on crée sa propre sécurité intérieure. J'aimerais te donner un défi aujourd'hui, c'est de prendre cinq minutes par jour, sept semaines, pour pratiquer un exercice de sécurité corporelle. Teste une des huit méthodes que je t'ai données aujourd'hui pour t'aider et viens me raconter comment ça s'est passé pour toi en DM, sur LinkedIn ou sur Insta. Je suis curieuse de savoir comment tu as vécu l'expérience. Nous voilà déjà à la fin de cet épisode et s'il t'a plu, pense à le partager à quelqu'un qui a besoin d'entendre ça cette semaine. Pense aussi à t'abonner et je serai, encore une fois, gratitude que tu me laisses 5 étoiles sur ta plateforme d'écoute préférée pour m'aider à faire connaître le podcast aux personnes qui en ont besoin. Et pour aller plus loin, tu peux toujours encore télécharger le patch Anxiété Zéro dont tu trouveras le lien en description. On se retrouve ! dans un prochain épisode. N'oublie pas, quoi que tu traverses, tu n'es pas seul.

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Hypervigilance et anxiété : quand ton cerveau est toujours en alerte


🧠 Tu captes tout, tout le temps.
📍 Tu scannes ton environnement en permanence, repérant chaque détail insignifiant.
⚠️ Tu analyses les moindres gestes et expressions des autres, persuadé.e qu’ils veulent dire quelque chose.
😮‍💨 Impossible de vraiment relâcher la pression, ton cerveau est toujours "prêt au pire".


Si tu te reconnais, sache que ce n’est pas "juste du stress".


💡 L’hypervigilance est un état où ton cerveau reste en mode alerte constante, même en l’absence de danger réel.Ce n’est pas un choix conscient, c’est une réponse de survie que ton corps a appris à activer… et qui aujourd’hui t’épuise.


🎧 Dans cet épisode, on va voir ensemble :


✔️ Pourquoi l’hypervigilance n’est pas une simple anxiété, mais une mémoire du danger ancrée dans ton système nerveux.
✔️ Les origines possibles de cet état (traumas, environnement instable, stress chronique).
✔️ Comment différencier l’hyperstimulation des profils neuroatypiques (TDAH, TSA) de la vraie hypervigilance.
✔️ 8 stratégies thérapeutiques pour envoyer des messages de sécurité à ton corps et apaiser ton système nerveux.

💛 L’hypervigilance n’a pas à être une fatalité. On ne la combat pas par la force, on l’apaise en créant progressivement une sécurité intérieure.

🎯 Prêt.e à comprendre ce qui se joue en toi et à retrouver de l’apaisement ? Appuie sur ▶️ et explorons ensemble.


➡️ Télécharge gratuitement le Patch Anxiété Zéro, je t'y guide pas à pas pour apprendre à gérer tes crises d'anxiété en autonomie : https://www.s-konsult.com/anxiete-zero/patch-anxiete-zero


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@crédits audio du générique : Anthony Chognard CHS Prod


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Transcription

  • Speaker #0

    Imagine, tu assis dans un café, tout semble normal. Les gens discutent, la machine à espresso, espresso, mais quelqu'un rigole un petit peu trop fort derrière toi. Dans ta tête, c'est pas normal. Tu as déjà repéré trois moyens d'exfiltration. Tu as capté que le serveur avait l'air trop stressé aujourd'hui. Tu es en train d'analyser pourquoi la personne en face de toi a croisé les bras soudainement. Ton cerveau est une antenne géante. Il capte tout, il analyse tout et surtout, il ne s'arrête jamais. Sauf que là où les autres vivent leur vie tranquillement, Toi, tu es en mode espion du FBI en pleine mission. Bienvenue dans l'hypervigilance, cet état où ton cerveau est coincé en mode alerte, même quand tout va bien. Et le pire, tu ne choisis pas d'être comme ça. C'est ton corps qui décide. Parce qu'à un moment donné de ta vie, il a appris que rester en alerte était une question de survie. Dans cet épisode, on va voir pourquoi ton cerveau fait ça, et pourquoi ce n'est pas juste du stress, comment l'hypervigilance épuise ton système nerveux et ton corps, et surtout... Comment réapprendre à t'apaiser et à envoyer un vrai message de sécurité à ton cerveau ? Mais ne t'inquiète pas, je ne pars pas en mission secrète après le jingle, je suis là et on plonge ensemble dans le sujet. Bienvenue dans Mission Anxiété Zéro. Ici, c'est en Safe Space sans langue de bois dans lequel je vais t'aider à questionner tes automatismes émotionnels. Moi c'est Sandra, je suis psychoanalyste et ma mission, c'est d'accompagner mes clients à prendre soin de leur bien-être mental pour être plus heureux, mieux concentrés et mettre plus de sens dans leur quotidien. Alors si toi aussi tu cherches des solutions concrètes et actionnables pour gérer tes émotions et mettre ton anxiété à zéro, installe-toi, tu es au bon endroit. Bonjour et bienvenue dans le 20e épisode de Mission Anxiété Zéro. Aujourd'hui, on va parler d'un état qui touche beaucoup plus de personnes qu'on ne le croit, l'hypervigilance. Tu sais, cette impression de ne jamais pouvoir vraiment baisser ta garde et d'être toujours un cran au-dessus des autres en termes d'alerte. Tu repères immédiatement les tensions dans une pièce, tu sens quand quelqu'un est mal à l'aise même s'il ne dit rien, tu analyses tout et parfois tu aimerais juste pouvoir éteindre ton cerveau. Mais c'est impossible. Et ça ? Ce n'est pas juste de l'anxiété. C'est un mode de fonctionnement qui s'est installé souvent très tôt et qui vient de quelque chose de bien précis. L'hypervigilance, c'est une forme de réponse à un trauma. Pourquoi devient-on hypervigilant ? L'hypervigilance, ce n'est pas un choix. C'est une réponse de survie. Au même titre que le perfectionnisme, exactement. Quand une personne est hypervigilante, c'est qu'à un moment donné de sa vie, elle a appris que l'environnement pouvait être imprévisible. instable, voire dangereux. Cette sensation d'insécurité vient souvent d'un trauma, que ce soit un environnement familial instable, avec des parents anxieux, imprévisibles, exigeants, absents ou dangereux, une enfance marquée par des critiques, des moqueries ou des humiliations, où il fallait toujours anticiper le prochain reproche, un événement marquant, comme un accident, un abus, du harcèlement, un choc émotionnel intense, ou bien une enfance où il fallait faire attention pour éviter les conflits, Si à la maison, par exemple, on devait marcher sur des œufs, ou alors un mélange de plusieurs des causes que je viens de citer. Le résultat, c'est que même quand le danger a disparu, le cerveau continue d'envoyer des signaux d'alerte, comme si le risque était toujours présent. Pour te donner un exemple, j'ai moi-même grandi dans une maison où ma sécurité n'était pas forcément assurée tout le temps, et même si les choses... se sont améliorées lorsque j'ai quitté la maison de mes parents. Mon système d'hypervigilance est toujours resté activé au cas où un danger reviendrait, alors que je savais pertinemment que je ne risquais plus de me retrouver confrontée à ce qui a pu se produire dans mon enfance. Le résultat de tout ça, c'est que même une fois que le danger a disparu, le cerveau continue d'envoyer des signaux d'alerte, comme si le risque était toujours présent. J'aimerais faire une parenthèse maintenant. pour les personnes issues de la neurodiversité, notamment les personnes avec un TDAH, puisque c'est le cas qui me concerne et que je connais le mieux, mais je sais que ça peut aussi parler pour les personnes avec un TSA, donc le trouble du spectre autistique. Pour faire un point, une parenthèse sur hypervigilance et hyperstimulation, à savoir que certains profils neuroatypiques comme les personnes avec un TDAH, Donc le trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivité ou un TSA. troubles du spectre de l'autisme, sont naturellement plus sensibles aux stimuli extérieurs. Ça peut se caractériser notamment par un cerveau qui capte beaucoup d'informations à la fois, avec une attention qui passe rapidement d'un élément à l'autre, donc il scanne très vite un environnement, une pièce, une atmosphère, une sensibilité émotionnelle intense qui peut amplifier la perception des signaux sociaux ou des sensations physiques. et auditives souvent plus intenses que la moyenne ou une difficulté à filtrer les informations inutiles, ce qui peut donner l'impression d'être constamment en surcharge. La différence clé, c'est que tout capter ne signifie pas nécessairement être en hypervigilance. C'est ce que je voulais préciser pour les profils neuroatypiques parce que je sais qu'il y en a beaucoup qui m'écoutent. La différence, c'est la notion de menace, la notion de danger qui active l'hypervigilance. L'important, c'est de ne pas associer cette perception accrue à une menace. L'objectif est d'apprendre à ressentir sans interpréter comme un danger. Donc l'hyperstimulation n'est pas nécessairement synonyme d'hypervigilance. Elle l'est seulement dans le cas où elle est perçue ou associée à du danger. Si tu es concerné par l'état d'hypervigilance qui va accroître ton état d'anxiété, j'aimerais te proposer aujourd'hui 8 stratégies thérapeutiques pour t'aider à prendre de la distance et à apaiser cette hypervigilance. Mon objectif, ce n'est pas de calmer ou d'annuler cet état d'hypervigilance, mais d'envoyer des messages de sécurité à ton corps. La première stratégie que je te propose, c'est d'observer ton état sans lutter. Encore une fois, où est-ce que tu ressens de la tension ? C'est vraiment super important que tu puisses ressentir où dans ton corps tu ressens les tensions. Prends le temps de pouvoir les reconnaître, d'accepter et de regarder ces tensions qui sont générées à toi. On a souvent tendance à vouloir fuir les tensions et les sensations désagréables, mais là je t'invite vraiment à aller regarder avec... Avec un regard bienveillant, toujours en restant gentil avec toi-même naturellement, de pouvoir regarder où tu ressens ces tensions et de quoi elles viennent te parler. C'est juste ok sans te juger d'accueillir ce que tu ressens. La deuxième stratégie que je te propose, c'est de relancer le mode sécurité avec une respiration apaisante. Et je te propose d'inspirer par le nez sur 4 secondes et d'expirer lentement par la bouche. sur 6 secondes. J'inspire sur 4 et puis j'expire sur 6. Prends le temps de faire l'exercice pour apprendre à te calmer par la respiration et à renforcer ta sécurité intérieure. Inspire sur 4 temps et puis expire sur 6 par la bouche. La troisième stratégie, c'est de réduire les stimuli sensoriels. pour calmer justement cette hypervigilance, moins de bruit, moins d'écran et plus de nature. Réduire les stimuli artificiels pour revenir à des échanges plus naturels, à une connexion plus naturelle. La quatrième stratégie que je te propose, c'est de sécuriser ton système nerveux avec l'autocontact. Que ce soit un automassage ou simplement de poser tes mains sur ton ventre, sur ta poitrine ou... de te faire simplement un câlin et de te prendre dans tes bras. Juste de ressentir ce que ça te fait, de te sentir contenu. Sécuriser ton système nerveux en te faisant un câlin. Ça peut paraître très bête comme ça et ça fait souvent sourire mes clients au cabinet, mais quand je leur demande de se prendre dans leurs bras, de se faire un câlin à eux-mêmes, c'est un exercice duquel ils ont du mal, ils ne veulent pas sortir. Parce qu'ils se rendent compte qu'ils se sentent vraiment bien et en sécurité lorsqu'ils sont contenus dans leurs propres bras. Et souvent, ils se serrent, je peux observer qu'ils se serrent très fort. Alors je te propose de te sécuriser, de t'auto-sécuriser en te faisant un câlin. La cinquième stratégie, c'est de sortir de l'analyse mentale en revenant au corps. Plus tu réfléchis, plus tu seras. à côté de la plaque, plus tu vas te créer des scénarios et te poser de questions auxquelles tu n'auras aucune réponse. Reviens dans ton corps. Marche, étire-toi, danse, fais ce que tu veux, mais bouge. Les mouvements sont tes alliés. Tu ne peux pas être à la fois dans tes pensées et dans ton corps. Donc, mets ton corps en mouvement et reviens dans tes ressentis lorsque tu es en mouvement. La sixième stratégie, c'est de rééduquer ton cerveau avec des moments de rien. La personne hyper vigilante, elle a peur du rien. Et l'idée là, c'est d'apprendre à être en repos sans danger. Alors je te propose de prendre, c'est toi qui vois, 10 minutes, un quart d'heure ou une heure si t'es plus à l'aise avec ça, pour vraiment ne faire rien. Simplement, assieds-toi, reste là et ne fais... Et prends le temps de ressentir ce que ça fait. Rééduque ton cerveau en lui apprenant que c'est ok de se sentir en sécurité dans des moments où on ne fait rien. Septièmement, faire confiance à des espaces et des personnes sécurisantes. Et je te propose d'identifier une liste d'endroits et de personnes ressources avec lesquelles tu te sens en sécurité et avec lesquelles tu peux relâcher. ton hyper-vigilance. C'est important que tu puisses aussi identifier les ressentis que provoquent certains endroits ou certaines personnes en toi, celles qui créent des tensions, celles qui créent de l'apaisement, et de cultiver ces liens précieux pour nourrir ta sécurité intérieure. Alors attention, je ne te dis pas de confier les clés de ta sécurité intérieure à les personnes avec lesquelles tu te sens en sécurité. Pas du tout, c'est important que tu prennes tes responsabilités et simplement que tu profites des relations à l'équilibre dans ta vie pour t'aider à nourrir ta sécurité intérieure. En réalité, ce n'est pas la personne, c'est la relation à cette personne ou à ce lieu qui vont t'aider à nourrir ta sécurité intérieure. Dans tous les cas, c'est important que tu comprennes que cette sécurité intérieure ne peut venir que de toi. Et enfin, huitièmement, te faire accompagner pour apaiser la mémoire du trauma. Si malgré toutes ces pistes, tu n'arrives pas à lâcher prise avec ton hypervigilance et que tu souffres encore des répercussions que ça peut avoir dans ta vie, dans Mission Anxiété Zéro, l'antidote, je peux t'accompagner sur quatre mois en thérapie pour aller travailler ces mécanismes en profondeur. Et si tu veux savoir si cet accompagnement est fait pour toi, je te propose de réserver ton appel découverte gratuitement dans le lien en description de cet épisode. Ce que j'aimerais que tu retiennes de tout ce qu'on s'est dit aujourd'hui, c'est que l'hypervigilance, c'est un cerveau bloqué en mode alerte à cause d'un trauma passé. Ce n'est pas juste du stress, c'est une mémoire du danger. Ce n'est pas dans ta tête, c'est inscrit dans ton corps. Et on ne se force pas. pas à se détendre, on crée sa propre sécurité intérieure. J'aimerais te donner un défi aujourd'hui, c'est de prendre cinq minutes par jour, sept semaines, pour pratiquer un exercice de sécurité corporelle. Teste une des huit méthodes que je t'ai données aujourd'hui pour t'aider et viens me raconter comment ça s'est passé pour toi en DM, sur LinkedIn ou sur Insta. Je suis curieuse de savoir comment tu as vécu l'expérience. Nous voilà déjà à la fin de cet épisode et s'il t'a plu, pense à le partager à quelqu'un qui a besoin d'entendre ça cette semaine. Pense aussi à t'abonner et je serai, encore une fois, gratitude que tu me laisses 5 étoiles sur ta plateforme d'écoute préférée pour m'aider à faire connaître le podcast aux personnes qui en ont besoin. Et pour aller plus loin, tu peux toujours encore télécharger le patch Anxiété Zéro dont tu trouveras le lien en description. On se retrouve ! dans un prochain épisode. N'oublie pas, quoi que tu traverses, tu n'es pas seul.

Description

Hypervigilance et anxiété : quand ton cerveau est toujours en alerte


🧠 Tu captes tout, tout le temps.
📍 Tu scannes ton environnement en permanence, repérant chaque détail insignifiant.
⚠️ Tu analyses les moindres gestes et expressions des autres, persuadé.e qu’ils veulent dire quelque chose.
😮‍💨 Impossible de vraiment relâcher la pression, ton cerveau est toujours "prêt au pire".


Si tu te reconnais, sache que ce n’est pas "juste du stress".


💡 L’hypervigilance est un état où ton cerveau reste en mode alerte constante, même en l’absence de danger réel.Ce n’est pas un choix conscient, c’est une réponse de survie que ton corps a appris à activer… et qui aujourd’hui t’épuise.


🎧 Dans cet épisode, on va voir ensemble :


✔️ Pourquoi l’hypervigilance n’est pas une simple anxiété, mais une mémoire du danger ancrée dans ton système nerveux.
✔️ Les origines possibles de cet état (traumas, environnement instable, stress chronique).
✔️ Comment différencier l’hyperstimulation des profils neuroatypiques (TDAH, TSA) de la vraie hypervigilance.
✔️ 8 stratégies thérapeutiques pour envoyer des messages de sécurité à ton corps et apaiser ton système nerveux.

💛 L’hypervigilance n’a pas à être une fatalité. On ne la combat pas par la force, on l’apaise en créant progressivement une sécurité intérieure.

🎯 Prêt.e à comprendre ce qui se joue en toi et à retrouver de l’apaisement ? Appuie sur ▶️ et explorons ensemble.


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➡️ Réserve ton appel découverte gratuit pour rejoindre l'accompagnement Mission Anxiété Zéro - l'Antidote et venir à bout de ton anxiété :

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    Imagine, tu assis dans un café, tout semble normal. Les gens discutent, la machine à espresso, espresso, mais quelqu'un rigole un petit peu trop fort derrière toi. Dans ta tête, c'est pas normal. Tu as déjà repéré trois moyens d'exfiltration. Tu as capté que le serveur avait l'air trop stressé aujourd'hui. Tu es en train d'analyser pourquoi la personne en face de toi a croisé les bras soudainement. Ton cerveau est une antenne géante. Il capte tout, il analyse tout et surtout, il ne s'arrête jamais. Sauf que là où les autres vivent leur vie tranquillement, Toi, tu es en mode espion du FBI en pleine mission. Bienvenue dans l'hypervigilance, cet état où ton cerveau est coincé en mode alerte, même quand tout va bien. Et le pire, tu ne choisis pas d'être comme ça. C'est ton corps qui décide. Parce qu'à un moment donné de ta vie, il a appris que rester en alerte était une question de survie. Dans cet épisode, on va voir pourquoi ton cerveau fait ça, et pourquoi ce n'est pas juste du stress, comment l'hypervigilance épuise ton système nerveux et ton corps, et surtout... Comment réapprendre à t'apaiser et à envoyer un vrai message de sécurité à ton cerveau ? Mais ne t'inquiète pas, je ne pars pas en mission secrète après le jingle, je suis là et on plonge ensemble dans le sujet. Bienvenue dans Mission Anxiété Zéro. Ici, c'est en Safe Space sans langue de bois dans lequel je vais t'aider à questionner tes automatismes émotionnels. Moi c'est Sandra, je suis psychoanalyste et ma mission, c'est d'accompagner mes clients à prendre soin de leur bien-être mental pour être plus heureux, mieux concentrés et mettre plus de sens dans leur quotidien. Alors si toi aussi tu cherches des solutions concrètes et actionnables pour gérer tes émotions et mettre ton anxiété à zéro, installe-toi, tu es au bon endroit. Bonjour et bienvenue dans le 20e épisode de Mission Anxiété Zéro. Aujourd'hui, on va parler d'un état qui touche beaucoup plus de personnes qu'on ne le croit, l'hypervigilance. Tu sais, cette impression de ne jamais pouvoir vraiment baisser ta garde et d'être toujours un cran au-dessus des autres en termes d'alerte. Tu repères immédiatement les tensions dans une pièce, tu sens quand quelqu'un est mal à l'aise même s'il ne dit rien, tu analyses tout et parfois tu aimerais juste pouvoir éteindre ton cerveau. Mais c'est impossible. Et ça ? Ce n'est pas juste de l'anxiété. C'est un mode de fonctionnement qui s'est installé souvent très tôt et qui vient de quelque chose de bien précis. L'hypervigilance, c'est une forme de réponse à un trauma. Pourquoi devient-on hypervigilant ? L'hypervigilance, ce n'est pas un choix. C'est une réponse de survie. Au même titre que le perfectionnisme, exactement. Quand une personne est hypervigilante, c'est qu'à un moment donné de sa vie, elle a appris que l'environnement pouvait être imprévisible. instable, voire dangereux. Cette sensation d'insécurité vient souvent d'un trauma, que ce soit un environnement familial instable, avec des parents anxieux, imprévisibles, exigeants, absents ou dangereux, une enfance marquée par des critiques, des moqueries ou des humiliations, où il fallait toujours anticiper le prochain reproche, un événement marquant, comme un accident, un abus, du harcèlement, un choc émotionnel intense, ou bien une enfance où il fallait faire attention pour éviter les conflits, Si à la maison, par exemple, on devait marcher sur des œufs, ou alors un mélange de plusieurs des causes que je viens de citer. Le résultat, c'est que même quand le danger a disparu, le cerveau continue d'envoyer des signaux d'alerte, comme si le risque était toujours présent. Pour te donner un exemple, j'ai moi-même grandi dans une maison où ma sécurité n'était pas forcément assurée tout le temps, et même si les choses... se sont améliorées lorsque j'ai quitté la maison de mes parents. Mon système d'hypervigilance est toujours resté activé au cas où un danger reviendrait, alors que je savais pertinemment que je ne risquais plus de me retrouver confrontée à ce qui a pu se produire dans mon enfance. Le résultat de tout ça, c'est que même une fois que le danger a disparu, le cerveau continue d'envoyer des signaux d'alerte, comme si le risque était toujours présent. J'aimerais faire une parenthèse maintenant. pour les personnes issues de la neurodiversité, notamment les personnes avec un TDAH, puisque c'est le cas qui me concerne et que je connais le mieux, mais je sais que ça peut aussi parler pour les personnes avec un TSA, donc le trouble du spectre autistique. Pour faire un point, une parenthèse sur hypervigilance et hyperstimulation, à savoir que certains profils neuroatypiques comme les personnes avec un TDAH, Donc le trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivité ou un TSA. troubles du spectre de l'autisme, sont naturellement plus sensibles aux stimuli extérieurs. Ça peut se caractériser notamment par un cerveau qui capte beaucoup d'informations à la fois, avec une attention qui passe rapidement d'un élément à l'autre, donc il scanne très vite un environnement, une pièce, une atmosphère, une sensibilité émotionnelle intense qui peut amplifier la perception des signaux sociaux ou des sensations physiques. et auditives souvent plus intenses que la moyenne ou une difficulté à filtrer les informations inutiles, ce qui peut donner l'impression d'être constamment en surcharge. La différence clé, c'est que tout capter ne signifie pas nécessairement être en hypervigilance. C'est ce que je voulais préciser pour les profils neuroatypiques parce que je sais qu'il y en a beaucoup qui m'écoutent. La différence, c'est la notion de menace, la notion de danger qui active l'hypervigilance. L'important, c'est de ne pas associer cette perception accrue à une menace. L'objectif est d'apprendre à ressentir sans interpréter comme un danger. Donc l'hyperstimulation n'est pas nécessairement synonyme d'hypervigilance. Elle l'est seulement dans le cas où elle est perçue ou associée à du danger. Si tu es concerné par l'état d'hypervigilance qui va accroître ton état d'anxiété, j'aimerais te proposer aujourd'hui 8 stratégies thérapeutiques pour t'aider à prendre de la distance et à apaiser cette hypervigilance. Mon objectif, ce n'est pas de calmer ou d'annuler cet état d'hypervigilance, mais d'envoyer des messages de sécurité à ton corps. La première stratégie que je te propose, c'est d'observer ton état sans lutter. Encore une fois, où est-ce que tu ressens de la tension ? C'est vraiment super important que tu puisses ressentir où dans ton corps tu ressens les tensions. Prends le temps de pouvoir les reconnaître, d'accepter et de regarder ces tensions qui sont générées à toi. On a souvent tendance à vouloir fuir les tensions et les sensations désagréables, mais là je t'invite vraiment à aller regarder avec... Avec un regard bienveillant, toujours en restant gentil avec toi-même naturellement, de pouvoir regarder où tu ressens ces tensions et de quoi elles viennent te parler. C'est juste ok sans te juger d'accueillir ce que tu ressens. La deuxième stratégie que je te propose, c'est de relancer le mode sécurité avec une respiration apaisante. Et je te propose d'inspirer par le nez sur 4 secondes et d'expirer lentement par la bouche. sur 6 secondes. J'inspire sur 4 et puis j'expire sur 6. Prends le temps de faire l'exercice pour apprendre à te calmer par la respiration et à renforcer ta sécurité intérieure. Inspire sur 4 temps et puis expire sur 6 par la bouche. La troisième stratégie, c'est de réduire les stimuli sensoriels. pour calmer justement cette hypervigilance, moins de bruit, moins d'écran et plus de nature. Réduire les stimuli artificiels pour revenir à des échanges plus naturels, à une connexion plus naturelle. La quatrième stratégie que je te propose, c'est de sécuriser ton système nerveux avec l'autocontact. Que ce soit un automassage ou simplement de poser tes mains sur ton ventre, sur ta poitrine ou... de te faire simplement un câlin et de te prendre dans tes bras. Juste de ressentir ce que ça te fait, de te sentir contenu. Sécuriser ton système nerveux en te faisant un câlin. Ça peut paraître très bête comme ça et ça fait souvent sourire mes clients au cabinet, mais quand je leur demande de se prendre dans leurs bras, de se faire un câlin à eux-mêmes, c'est un exercice duquel ils ont du mal, ils ne veulent pas sortir. Parce qu'ils se rendent compte qu'ils se sentent vraiment bien et en sécurité lorsqu'ils sont contenus dans leurs propres bras. Et souvent, ils se serrent, je peux observer qu'ils se serrent très fort. Alors je te propose de te sécuriser, de t'auto-sécuriser en te faisant un câlin. La cinquième stratégie, c'est de sortir de l'analyse mentale en revenant au corps. Plus tu réfléchis, plus tu seras. à côté de la plaque, plus tu vas te créer des scénarios et te poser de questions auxquelles tu n'auras aucune réponse. Reviens dans ton corps. Marche, étire-toi, danse, fais ce que tu veux, mais bouge. Les mouvements sont tes alliés. Tu ne peux pas être à la fois dans tes pensées et dans ton corps. Donc, mets ton corps en mouvement et reviens dans tes ressentis lorsque tu es en mouvement. La sixième stratégie, c'est de rééduquer ton cerveau avec des moments de rien. La personne hyper vigilante, elle a peur du rien. Et l'idée là, c'est d'apprendre à être en repos sans danger. Alors je te propose de prendre, c'est toi qui vois, 10 minutes, un quart d'heure ou une heure si t'es plus à l'aise avec ça, pour vraiment ne faire rien. Simplement, assieds-toi, reste là et ne fais... Et prends le temps de ressentir ce que ça fait. Rééduque ton cerveau en lui apprenant que c'est ok de se sentir en sécurité dans des moments où on ne fait rien. Septièmement, faire confiance à des espaces et des personnes sécurisantes. Et je te propose d'identifier une liste d'endroits et de personnes ressources avec lesquelles tu te sens en sécurité et avec lesquelles tu peux relâcher. ton hyper-vigilance. C'est important que tu puisses aussi identifier les ressentis que provoquent certains endroits ou certaines personnes en toi, celles qui créent des tensions, celles qui créent de l'apaisement, et de cultiver ces liens précieux pour nourrir ta sécurité intérieure. Alors attention, je ne te dis pas de confier les clés de ta sécurité intérieure à les personnes avec lesquelles tu te sens en sécurité. Pas du tout, c'est important que tu prennes tes responsabilités et simplement que tu profites des relations à l'équilibre dans ta vie pour t'aider à nourrir ta sécurité intérieure. En réalité, ce n'est pas la personne, c'est la relation à cette personne ou à ce lieu qui vont t'aider à nourrir ta sécurité intérieure. Dans tous les cas, c'est important que tu comprennes que cette sécurité intérieure ne peut venir que de toi. Et enfin, huitièmement, te faire accompagner pour apaiser la mémoire du trauma. Si malgré toutes ces pistes, tu n'arrives pas à lâcher prise avec ton hypervigilance et que tu souffres encore des répercussions que ça peut avoir dans ta vie, dans Mission Anxiété Zéro, l'antidote, je peux t'accompagner sur quatre mois en thérapie pour aller travailler ces mécanismes en profondeur. Et si tu veux savoir si cet accompagnement est fait pour toi, je te propose de réserver ton appel découverte gratuitement dans le lien en description de cet épisode. Ce que j'aimerais que tu retiennes de tout ce qu'on s'est dit aujourd'hui, c'est que l'hypervigilance, c'est un cerveau bloqué en mode alerte à cause d'un trauma passé. Ce n'est pas juste du stress, c'est une mémoire du danger. Ce n'est pas dans ta tête, c'est inscrit dans ton corps. Et on ne se force pas. pas à se détendre, on crée sa propre sécurité intérieure. J'aimerais te donner un défi aujourd'hui, c'est de prendre cinq minutes par jour, sept semaines, pour pratiquer un exercice de sécurité corporelle. Teste une des huit méthodes que je t'ai données aujourd'hui pour t'aider et viens me raconter comment ça s'est passé pour toi en DM, sur LinkedIn ou sur Insta. Je suis curieuse de savoir comment tu as vécu l'expérience. Nous voilà déjà à la fin de cet épisode et s'il t'a plu, pense à le partager à quelqu'un qui a besoin d'entendre ça cette semaine. Pense aussi à t'abonner et je serai, encore une fois, gratitude que tu me laisses 5 étoiles sur ta plateforme d'écoute préférée pour m'aider à faire connaître le podcast aux personnes qui en ont besoin. Et pour aller plus loin, tu peux toujours encore télécharger le patch Anxiété Zéro dont tu trouveras le lien en description. On se retrouve ! dans un prochain épisode. N'oublie pas, quoi que tu traverses, tu n'es pas seul.

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