- Speaker #0
Mon podcast imo
- Speaker #1
Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode de mon podcast IMO. Je suis Ariane Artignan et tous les jours je reçois celles et ceux qui font l'immobilier, celles et ceux qui nous font du bien. Et aujourd'hui je suis avec Martial Michaud. Bonjour.
- Speaker #0
Bonjour Ariane.
- Speaker #1
Vous êtes directeur Paris et directeur du développement de la maison Émile Garcin. Vous nous présentez votre groupe ?
- Speaker #0
Oui, bien sûr. La maison Émile Garcin, c'est une des plus jolies maisons qui existe sur le marché parisien et national et en partie internationale. C'est une maison familiale qui existe depuis 60 ans. Nous avons fêté les 60 ans l'année dernière. C'est une maison vraiment familiale en entité Émile Garcin, qui a été le fondateur et qui était un monsieur extrêmement influent sur le marché de l'immobilier. Dans le sud-est qui est notre berceau et plus particulièrement toute la partie Luberon et Alpi. Puis ensuite Nathalie a énormément suivi les traces de son papa en développant toute la partie avec Emmanuel Garcin et Antoine Garcin, toute la partie de nos régions et Paris particulièrement pour Nathalie Garcin. Voilà, et moi je représente en effet la Maison Emile Garcin pour toutes les agences parisiennes et toutes les futures nouvelles agences qu'on prévoit d'ouvrir évidemment sur Paris.
- Speaker #1
Racontez-nous un petit peu, c'est quoi votre plan de développement ?
- Speaker #0
Notre plan de développement, c'est qu'on est extrêmement développé sur la partie des régions, même si on vient encore d'ouvrir une agence sur Marseille. On a d'autres perspectives d'évolution sur les régions, mais il était important pour nous, compte tenu de notre notoriété, puisqu'on est vraiment maintenant la dernière maison familiale spécialisée dans le luxe. Elle est toujours indépendante sur ce marché et il s'avère évidemment que Paris s'est énormément uniformisé. Alors il y a certes, on a toujours le Triangle d'Or, on a toujours Saint-Germain-des-Prés, on a toujours le centre de Paris avec le Marais par exemple. Mais c'est vrai qu'on s'est rendu compte ces dernières années qu'on était amené à faire de nombreuses ventes sur des marchés un peu parallèles, des marchés de report. C'est-à-dire que certains arrondissements étant devenus très élitistes. Comme Saint-Germain-des-Prés, comme le Marais, comme Edotre, comme le Triangle d'Or, les arrondissements voisins ont énormément été impactés dans le bon sens. C'est-à-dire que les gens se sont dit que c'était bien peut-être de passer une frontière, de passer dans un 11e arrondissement, dans un 10e, dans un 9e, dans un 8e peut-être plus proche, Madeleine dans un 17e. Donc il y a vraiment eu un besoin d'avancer. de se développer dans Paris pour justement répondre à cette demande à laquelle on répond aujourd'hui simplement parce que évidemment notre notoriété et notre marque, puisqu'on est une marque évidemment depuis 60 ans, fait qu'aujourd'hui en fait on vend dans tout Paris. Mais on a besoin d'être physiquement installé. Donc c'est pour ça qu'on ouvre le Palais Royal au printemps-été prochain qui est une adresse exceptionnelle dans Paris et qui aussi nous permettra de rayonner sur d'autres arrondissements frontaliers Sur lesquels nous sommes présents, puisqu'on réalise de très belles ventes, dans ces arrondissements notamment. Et puis on a évidemment d'autres perspectives qui sont le 9e, le 16e et d'autres, puisque l'idée c'est vraiment à terme d'avoir une agence quasiment dans tous les arrondissements parisiens.
- Speaker #1
Et alors là vous y allez, c'est la maison mère qui y va. Vous ne vous développez pas en franchise ?
- Speaker #0
On ne sera jamais franchisé parce que vraiment, on est une maison familiale, comme je le disais, et que les valeurs de la famille de 1000 Garçins aussi, c'est justement de gérer et d'être autonome dans son organisation. Mais c'est aussi ce qui crée énormément de fidélité avec notre clientèle, clientèle qui nous suit depuis 60 ans. Alors évidemment, on a eu les parents, les grands-parents, les petits-enfants aujourd'hui, qui est notre clientèle. Donc c'est vrai qu'on a une clientèle qui s'est rajeunie. Et cette clientèle rajeunie va dans ces arrondissements frontaliers à là où nous étions physiquement très présents. Et c'est une clientèle fidèle. Donc, on se doit justement de respecter nos valeurs, notre éthique, nos codes. Et la Maison Émile Garcin a des vrais codes.
- Speaker #1
C'est quoi les codes ? C'est quoi l'esprit Émile Garcin ? La maison de famille ?
- Speaker #0
Oui, c'est la maison de famille. Donc, c'est quelque chose qui parle à tout le monde depuis le Covid. On s'est recentré, il y a la famille, il y a les enfants. Et en fait, il y a son chez-soi. Et son chez-soi, et particulièrement en France, en fait, être propriétaire est important. La transmission est importante. Et nous, c'est nos valeurs. Le fondamental, c'est la transmission. Emile Garcin a transmis à ses enfants. Nous, chacun de nos collaborateurs, transmettent aussi des valeurs, des valeurs de partage, des valeurs de confidentialité aussi, des valeurs d'échange. C'est l'humain qui prime, et puis à côté de ça, c'est une rencontre qu'on amène avec la pierre, avec l'histoire d'un lieu, avec une vue, avec une adresse. Ça, c'est vraiment les valeurs, Emile Garcin, même si on réalise les plus belles ventes de Paris. On ne va jamais s'amuser, même si on a très envie de le dire, qu'on réalise les plus belles ventes et qu'on fait les plus belles successions qui existent.
- Speaker #1
Vous ne voulez pas nous les raconter là ? C'est très frustrant quand même.
- Speaker #0
Je sais que c'est très frustrant, même pour nous, mais en fait, ce que notre clientèle attend de nous, c'est justement la confidentialité.
- Speaker #1
Martial Michaud, quel est votre regard sur la crise ? Elle est impactée aussi par la conjoncture. Comment ça se manifeste sur le terrain ?
- Speaker #0
Alors je dirais que c'est un peu particulier de parler crise pour nous, parce que c'est vrai qu'on a la chance d'avoir une clientèle qui est évidemment un peu différente du marché global. C'est vrai qu'on a cette clientèle qui a vraiment des moyens, parce que c'est des gens du 440, donc c'est des grands chefs d'entreprise, c'est des gens connus, c'est des gens qui ont une réussite professionnelle, sociale, c'est des grandes familles françaises, donc c'est vrai que j'ai envie de dire qu'on a deux marchés. Nous, la crise, on l'a subie, mais d'une manière différente peut-être de certains de nos confrères, dans la mesure où nous, on n'est pas impacté par les taux de crédit, puisque la majorité de nos dossiers en fait sont... passer sans condition de prêt ou avec un renoncement de la condition suspensive de prêt. Donc en fait, le vrai sujet, c'est qu'on sent bien que c'est difficile pour nos concurrents. Nous, on a gagné par exemple, je dirais, un portefeuille de biens qu'on n'avait pas trop. Les gens ne venaient pas naturellement nous voir en fait sur des petites surfaces. Et comme on a ce savoir-faire avec les outils de travail que nous offre la Maison Émile Garcin et notre positionnement en France et à l'étranger, et ses clients qui sont français et aussi, très étrangers, font qu'ils sont venus nous voir. Donc on a développé une partie de notre fichier sur des petites surfaces, parce que ces vendeurs sont en attente et ont beaucoup d'espoir sur le fait qu'on arrive à mieux vendre du fait de notre positionnement et de notre fichier client, justement à essayer et à réussir à vendre leur appartement dans les meilleures conditions, là où malheureusement nos confrères ont peut-être eu plus de difficultés. Donc ça c'est vraiment le marché le plus dur, c'est vraiment le marché du primo-excédent, c'est vraiment le marché de la petite surface parce qu'il y a eu beaucoup de mise en vente de petites surfaces et le DPE, le Diagnostic des Performances Énergétiques, nous a énormément impacté sur les petites surfaces. Donc ça c'est le premier, je dirais, la première tendance, elle est là, ça c'est un marché vraiment difficile mais nous ce n'est pas notre cœur de marché en fait, notre cœur de marché, eh bien c'est les très beaux appartements, les très belles adresses. Ce sont des lieux d'exception et ça c'est notre savoir-faire. Ces gens-là malheureusement profitent de la crise et parfois on dit toujours que dans les périodes de crise, certains s'enrichissent et c'est un peu la vérité, donc l'immobilier reste un refuge. Pour beaucoup de nos clients et de ces clients-là, en fait, qui sont en attente de lieux d'exception.
- Speaker #1
Et pourtant, d'autres spécialistes du luxe prennent la parole en ce moment en disant que le marché est à la baisse. Vous êtes un des rares à rester sur cette ligne singulière.
- Speaker #0
Alors, je ne reste pas sur cette ligne singulière. Évidemment qu'on a un réajustement des prix. Le vrai sujet, c'est de faire des comparaisons sur l'année 2022, qui est une année record pour tout le monde, en fait, mais ce n'est pas une année de référence, en fait. Je pense qu'on doit parler aussi, on doit recadrer, resituer un peu le marché sur des années plutôt de 2009-2020, par exemple. 2020, à mon avis, est une bonne année de référence. Et par exemple, la Maison Émile Garcin a fait plus 10% par rapport à ces années-là, qui sont des années de croisière, en fait. Donc, évidemment qu'il y a un flottement, évidemment que le délai de commercialisation est plus long. Évidemment que tous ceux qui ont loupé l'opportunité de vendre leur appartement en 2022 sont des gens déçus et on les accompagne en fait dans cette déception.
- Speaker #1
Ah ben voilà ce que je voulais vous entendre dire.
- Speaker #0
Mais les nouveaux mandats qui rentrent en fait, autant en 2022 notre profession était faite de combien vous voulez messieurs dames et on les vendait. Aujourd'hui notre profession qui est très technique en fait, Nous sommes enfin écoutés par justement nos vendeurs qui ont conscience et qui sont extrêmement informés par vous, les journalistes, par les outils de travail qu'on peut avoir par ailleurs. Donc c'est vrai qu'ils sont très à l'écoute et on se sent enfin vivant et professionnellement intéressant. Mais les appartements se vendent. Je peux vous citer des exemples d'appartements qu'on a vendus en une visite par exemple, parce que le prix était justifié, que la qualité du bien l'a vu. Donc c'est possible encore de se retrouver dans ce cas de figure, mais ce n'est pas une généralité, bien évidemment.
- Speaker #1
Merci beaucoup, Martial Michaud.
- Speaker #0
Merci beaucoup, Ariane.
- Speaker #1
Je rappelle que vous êtes directeur de la Maison Émile Garcin, Paris, et directeur du développement.
- Speaker #0
C'est exact.
- Speaker #1
Et je vous dis à très vite pour un nouvel épisode de Mon Podcast Imo, à écouter tous les jours sur MySuite Imo et sur toutes les plateformes. Mon Podcast Imo.