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Vincent Garnier (Émile Garcin):  "Je reste tout à fait confiant pour cette année 2024" #876 cover
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Mon Podcast Immo

Vincent Garnier (Émile Garcin): "Je reste tout à fait confiant pour cette année 2024" #876

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06min |23/04/2024
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06min |23/04/2024
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Description

Plongez au cœur de l'immobilier régional avec Vincent Garnier, dans ce nouvel épisode de Mon Podcast Immo. Au micro d'Ariane Artinian, le directeur régional de la maison Émile Garcin partage son expertise sur les dynamiques actuelles du marché immobilier français, de la Normandie jusqu'au Pays Basque, en passant par Biarritz et Megeve.

Vincent Garnier nous offre un aperçu rassurant du marché, malgré un contexte qui pourrait sembler anxiogène à première vue. "Malgré les apparences, le marché ne se porte pas si mal" explique-t-il, rejetant le terme de crise pour préférer parler d'un "marché au ralenti".

.Une vision particulièrement intéressante en ces temps incertains, où les acheteurs et investisseurs cherchent des signaux stables.

"Privilégier l'emplacement" ,rappelle Vincent Garnier, une règle d'or en immobilier, que ce soit sur la côte ou à la montagne. C'est une perspective essentielle pour ceux qui envisagent d'acquérir des biens dans des zones hautement prisées. Sa connaissance approfondie des tendances locales, notamment le regain d'intérêt pour les résidences secondaires qui deviennent principales, ajoute une couche de profondeur à la discussion.

Vous vous demandez ce qui attire les acheteurs sur la côte atlantique ou sur la méditerranée ? Vincent distingue clairement les attentes des acheteurs entre ces deux régions.

L'épisode s'illumine avec des conseils pratiques pour les futurs acheteurs, une analyse des marchés spécifiques comme celui de Megève et un regard sur l'évolution de la clientèle, notamment le rajeunissement notable des acheteurs et la forte présence d'expatriés.

Vous avez toujours voulu savoir comment se comportent les prix sur le marché de luxe face à la mer à Dinard ou sur les pistes à Megève ? Vincent Garnier fournit des insights précieux qui peuvent guider les décisions d'achat.

Rejoignez Ariane Artinian pour ce riche échange avec Vincent Garnier, et demeurez à l'écoute de Mon Podcast Immo pour plus d'éclairages professionnels sur le monde de l'immobilier. Un épisode indispensable pour tous ceux qui cherchent à comprendre les rouages du marché immobilier régional en 2024.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Ariane Artinian

    Mon podcast imo Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode de mon podcast IMO. Je suis Ariane Artinian et tous les jours je reçois celles et ceux qui font l'immobilier, celles et ceux qui nous font du bien. Et aujourd'hui je suis avec Vincent Garnier. Bonjour.

  • Vincent Garnier

    Bonjour Ariane.

  • Ariane Artinian

    Vous êtes directeur régional de la maison Émile Garcin.

  • Vincent Garnier

    Exactement. Je rayonne sur tous les bureaux de province, enfin une grande partie des bureaux de province pour Nathalie Garcin. Donc. La façade ouest qui s'étend de la Normandie en passant par la Bretagne jusqu'au Pays Basque, avec des bureaux également à Bordeaux, Cap Ferré, La Baule, Pente-Palais-Cité. Et également sur la façade est, Meugeve, à la montagne, Genève et Bruxelles.

  • Ariane Artinian

    Comment il se porte le marché, Vincent Garnier ?

  • Vincent Garnier

    Malgré les apparences, le marché ne se porte pas si mal.

  • Ariane Artinian

    Je sais que vous n'aimez pas du tout le mot crise.

  • Vincent Garnier

    Crise, c'est un mot un peu anxiogène. Je pense qu'on est plutôt face à un marché au ralenti, avec un phénomène de pénurie de biens, puisqu'on est sur la traînée des années Covid, où il y a eu la flambée des prix et surtout la frénésie d'achat. Il faut donc un certain temps pour qu'on retrouve ce turnover de biens. et que malgré tout les prix deviennent un peu plus raisonnables qu'ils ne l'ont été par le passé.

  • Ariane Artinian

    Ces dernières années, elles ont été marquées par l'explosion, par l'engouement sur la côte ouest.

  • Vincent Garnier

    Oui, c'est vrai que la côte ouest, toute la façade atlantique et la zone nord, notamment la Bretagne, ont été particulièrement prisées. La Bretagne est un marché que je maîtrise bien pour y travailler depuis 16 ans. Nous étions déjà sur des prix relativement hauts. Mais là, on a atteint quand même quelques sommets, oui.

  • Ariane Artinian

    Vous pensez à Dinard, à Saint-Malo ?

  • Vincent Garnier

    Principalement Dinard. Après, tous les marchés ont pris. Cancale a également pris en valeur. Saint-Malo, tout le littoral jusqu'à, on va dire, en fait, la Côte d'Emeraude dans son ensemble. Tous les prix, dès l'instant qu'on est face à la mer, on a pris, oui, entre... 80 et 25% peut-être par endroit même.

  • Ariane Artinian

    Qu'est-ce qui recherche ceux qui achètent sur la côte atlantique, schématiquement, par rapport à ceux qui seraient attirés par la Méditerranée ?

  • Vincent Garnier

    Alors, je maîtrise moins le marché méditerranéen. En revanche, ce que recherchent les gens, ce sont les propriétés ou les appartements, donc les biens avec des vues, majoritairement. Et ce qui est aujourd'hui très prégnant, c'est le tout-fer-à-pied. Minimum à vélo, mais le tout-fer-à-pied.

  • Ariane Artinian

    Comme en ville ?

  • Vincent Garnier

    Comme en ville, la proximité immédiate à moins de 5 minutes des plages et des commerces.

  • Ariane Artinian

    Vos clients achètent essentiellement des résidences secondaires. Est-ce que ce marché continue à se développer ?

  • Vincent Garnier

    Grande majorité de résidences secondaires. On a un marché qui se développe, je ne sais pas, j'ai toujours connu plus ou moins cette tendance d'une grande majorité de résidences secondaires qui deviennent après des résidences principales puisqu'on avait... Plutôt une catégorie d'âge de gens pré-retraités ou retraités. Aujourd'hui, on constate un rajeunissement de la clientèle d'une manière générale sur tout le littoral. Des gens qui ont entre 30, 40, 45 ans, 50 ans, avec des budgets plutôt confortables. Souvent des expatriés, grosse clientèle d'expatriés.

  • Ariane Artinian

    Un budget confortable, c'est quoi ?

  • Vincent Garnier

    Entre 2,5 millions et 5, 6, 7, 8 et des fois plus.

  • Ariane Artinian

    Et là, on va où ? On va à Biarritz ?

  • Vincent Garnier

    On va à Biarritz, on va à Saint-Jean-de-Luz, on va au Cap-Ferré. Marché très secret, mais malgré tout dynamique. Et en Bretagne, les ventes aujourd'hui. Trouver une maison sur la mer, face à la mer, sur la pointe de la Malouine ou dans le centre de Dinard. Tout de suite, on avoisine sur des prix à plus de 11 000-12 000 le mètre.

  • Ariane Artinian

    Est-ce que vous avez des conseils à donner aux candidats acquéreurs aujourd'hui ?

  • Vincent Garnier

    Privilégier l'emplacement. C'est un conseil que j'ai toujours donné et que je donnerai toujours. Privilégier l'emplacement, puisque quand on achète, même si on est dans une logique plutôt de long terme, on ne sait jamais ce qu'il peut arriver et si on doit revendre, l'emplacement sera toujours le critère le plus recherché. Donc, privilégier l'emplacement.

  • Ariane Artinian

    Privilégiez l'emplacement, c'est vrai, sur le littoral dont on vient de parler. C'est vrai aussi à la montagne. Vous nous faites un petit focus sur le marché de la montagne ?

  • Vincent Garnier

    Alors le marché de la montagne, je suis le bureau de Meugev. Malgré le contexte du défaut d'enneigement ou du peu d'enneigement, nous avons fait une année... Tout à fait remarquable. Nous avons vendu quelques chalets sur des montants importants, voire pour une ou deux mutations très importants, des budgets au-delà de 15-20 millions. Donc c'est un marché qui reste porteur.

  • Ariane Artinian

    Et une clientèle étrangère ?

  • Vincent Garnier

    En fait non, clientèle française, franco-française, mais qui ne vit pas forcément en France. Encore une fois des expatriés. Et on a des connexions avec notre bureau de Genève qui nous amène aussi pas mal de clients via la Suisse.

  • Ariane Artinian

    Donc ils achètent à Meuget, pas pour... Le ski, pas pour la neige ?

  • Vincent Garnier

    Si, voilà, il y a quand même du... L'activité ski est quand même dominante. Il y a un domaine skiable, même s'il n'est pas très haut, qui est très agréable et très bien fourni. Mais il est vrai que c'est une station où il fait bon vivre avant et surtout après le ski. Et je pense que c'est aussi ce qui est recherché, c'est ce côté familial, malgré tout, que recherchent nos clients, et le tout faire à pied, parce qu'à Meuget, on peut tout faire à pied.

  • Ariane Artinian

    Et là, les prix sont orientés comment ?

  • Vincent Garnier

    Les prix vont stagner. Enfin, ils stagnent sur des valeurs relativement hautes. Je ne pense pas qu'il y aura de baisse. Aujourd'hui, on n'est pas sur un marché encore suffisamment fourni en biens pour qu'il y ait des baisses. Les biens recherchés, vraiment bien localisés, les jolis chalets avec des jolies vues au pied des pistes restent quand même relativement rares. D'ailleurs, on les vend sans même qu'on les passe en publicité en règle générale. Donc ça montre aussi le dynamisme et le fait qu'il y ait une vraie recherche autour des chalets à Meugeve.

  • Ariane Artinian

    Merci beaucoup Vincent Garnier. Ce qu'on retient, c'est qu'on ne parle pas de crise, on parle de ralentissement du marché, mais qu'en même temps, sur le littoral breton, du côté de Biarritz, du Cap-Ferré et de Megeve, finalement tout va encore bien.

  • Vincent Garnier

    Tout va encore bien et je reste convaincu avec tous les indicateurs que nous avons en début d'année, les contacts que l'on génère et les dossiers que nous avons actuellement en cours sur des jolies propriétés avec des budgets assez importants. Je reste tout à fait confiant pour cette année 2024 qui sera... Je pense meilleur que 2023.

  • Ariane Artinian

    Merci à vous. Je rappelle que vous êtes directeur régional de la maison Émile Garcin.

  • Vincent Garnier

    Merci Ariane.

  • Ariane Artinian

    Et je vous dis à très vite pour un nouvel épisode de Mon Podcast Imo à écouter tous les jours MySweetImmo et sur toutes les plateformes. Mon Podcast Immo.

Description

Plongez au cœur de l'immobilier régional avec Vincent Garnier, dans ce nouvel épisode de Mon Podcast Immo. Au micro d'Ariane Artinian, le directeur régional de la maison Émile Garcin partage son expertise sur les dynamiques actuelles du marché immobilier français, de la Normandie jusqu'au Pays Basque, en passant par Biarritz et Megeve.

Vincent Garnier nous offre un aperçu rassurant du marché, malgré un contexte qui pourrait sembler anxiogène à première vue. "Malgré les apparences, le marché ne se porte pas si mal" explique-t-il, rejetant le terme de crise pour préférer parler d'un "marché au ralenti".

.Une vision particulièrement intéressante en ces temps incertains, où les acheteurs et investisseurs cherchent des signaux stables.

"Privilégier l'emplacement" ,rappelle Vincent Garnier, une règle d'or en immobilier, que ce soit sur la côte ou à la montagne. C'est une perspective essentielle pour ceux qui envisagent d'acquérir des biens dans des zones hautement prisées. Sa connaissance approfondie des tendances locales, notamment le regain d'intérêt pour les résidences secondaires qui deviennent principales, ajoute une couche de profondeur à la discussion.

Vous vous demandez ce qui attire les acheteurs sur la côte atlantique ou sur la méditerranée ? Vincent distingue clairement les attentes des acheteurs entre ces deux régions.

L'épisode s'illumine avec des conseils pratiques pour les futurs acheteurs, une analyse des marchés spécifiques comme celui de Megève et un regard sur l'évolution de la clientèle, notamment le rajeunissement notable des acheteurs et la forte présence d'expatriés.

Vous avez toujours voulu savoir comment se comportent les prix sur le marché de luxe face à la mer à Dinard ou sur les pistes à Megève ? Vincent Garnier fournit des insights précieux qui peuvent guider les décisions d'achat.

Rejoignez Ariane Artinian pour ce riche échange avec Vincent Garnier, et demeurez à l'écoute de Mon Podcast Immo pour plus d'éclairages professionnels sur le monde de l'immobilier. Un épisode indispensable pour tous ceux qui cherchent à comprendre les rouages du marché immobilier régional en 2024.


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Transcription

  • Ariane Artinian

    Mon podcast imo Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode de mon podcast IMO. Je suis Ariane Artinian et tous les jours je reçois celles et ceux qui font l'immobilier, celles et ceux qui nous font du bien. Et aujourd'hui je suis avec Vincent Garnier. Bonjour.

  • Vincent Garnier

    Bonjour Ariane.

  • Ariane Artinian

    Vous êtes directeur régional de la maison Émile Garcin.

  • Vincent Garnier

    Exactement. Je rayonne sur tous les bureaux de province, enfin une grande partie des bureaux de province pour Nathalie Garcin. Donc. La façade ouest qui s'étend de la Normandie en passant par la Bretagne jusqu'au Pays Basque, avec des bureaux également à Bordeaux, Cap Ferré, La Baule, Pente-Palais-Cité. Et également sur la façade est, Meugeve, à la montagne, Genève et Bruxelles.

  • Ariane Artinian

    Comment il se porte le marché, Vincent Garnier ?

  • Vincent Garnier

    Malgré les apparences, le marché ne se porte pas si mal.

  • Ariane Artinian

    Je sais que vous n'aimez pas du tout le mot crise.

  • Vincent Garnier

    Crise, c'est un mot un peu anxiogène. Je pense qu'on est plutôt face à un marché au ralenti, avec un phénomène de pénurie de biens, puisqu'on est sur la traînée des années Covid, où il y a eu la flambée des prix et surtout la frénésie d'achat. Il faut donc un certain temps pour qu'on retrouve ce turnover de biens. et que malgré tout les prix deviennent un peu plus raisonnables qu'ils ne l'ont été par le passé.

  • Ariane Artinian

    Ces dernières années, elles ont été marquées par l'explosion, par l'engouement sur la côte ouest.

  • Vincent Garnier

    Oui, c'est vrai que la côte ouest, toute la façade atlantique et la zone nord, notamment la Bretagne, ont été particulièrement prisées. La Bretagne est un marché que je maîtrise bien pour y travailler depuis 16 ans. Nous étions déjà sur des prix relativement hauts. Mais là, on a atteint quand même quelques sommets, oui.

  • Ariane Artinian

    Vous pensez à Dinard, à Saint-Malo ?

  • Vincent Garnier

    Principalement Dinard. Après, tous les marchés ont pris. Cancale a également pris en valeur. Saint-Malo, tout le littoral jusqu'à, on va dire, en fait, la Côte d'Emeraude dans son ensemble. Tous les prix, dès l'instant qu'on est face à la mer, on a pris, oui, entre... 80 et 25% peut-être par endroit même.

  • Ariane Artinian

    Qu'est-ce qui recherche ceux qui achètent sur la côte atlantique, schématiquement, par rapport à ceux qui seraient attirés par la Méditerranée ?

  • Vincent Garnier

    Alors, je maîtrise moins le marché méditerranéen. En revanche, ce que recherchent les gens, ce sont les propriétés ou les appartements, donc les biens avec des vues, majoritairement. Et ce qui est aujourd'hui très prégnant, c'est le tout-fer-à-pied. Minimum à vélo, mais le tout-fer-à-pied.

  • Ariane Artinian

    Comme en ville ?

  • Vincent Garnier

    Comme en ville, la proximité immédiate à moins de 5 minutes des plages et des commerces.

  • Ariane Artinian

    Vos clients achètent essentiellement des résidences secondaires. Est-ce que ce marché continue à se développer ?

  • Vincent Garnier

    Grande majorité de résidences secondaires. On a un marché qui se développe, je ne sais pas, j'ai toujours connu plus ou moins cette tendance d'une grande majorité de résidences secondaires qui deviennent après des résidences principales puisqu'on avait... Plutôt une catégorie d'âge de gens pré-retraités ou retraités. Aujourd'hui, on constate un rajeunissement de la clientèle d'une manière générale sur tout le littoral. Des gens qui ont entre 30, 40, 45 ans, 50 ans, avec des budgets plutôt confortables. Souvent des expatriés, grosse clientèle d'expatriés.

  • Ariane Artinian

    Un budget confortable, c'est quoi ?

  • Vincent Garnier

    Entre 2,5 millions et 5, 6, 7, 8 et des fois plus.

  • Ariane Artinian

    Et là, on va où ? On va à Biarritz ?

  • Vincent Garnier

    On va à Biarritz, on va à Saint-Jean-de-Luz, on va au Cap-Ferré. Marché très secret, mais malgré tout dynamique. Et en Bretagne, les ventes aujourd'hui. Trouver une maison sur la mer, face à la mer, sur la pointe de la Malouine ou dans le centre de Dinard. Tout de suite, on avoisine sur des prix à plus de 11 000-12 000 le mètre.

  • Ariane Artinian

    Est-ce que vous avez des conseils à donner aux candidats acquéreurs aujourd'hui ?

  • Vincent Garnier

    Privilégier l'emplacement. C'est un conseil que j'ai toujours donné et que je donnerai toujours. Privilégier l'emplacement, puisque quand on achète, même si on est dans une logique plutôt de long terme, on ne sait jamais ce qu'il peut arriver et si on doit revendre, l'emplacement sera toujours le critère le plus recherché. Donc, privilégier l'emplacement.

  • Ariane Artinian

    Privilégiez l'emplacement, c'est vrai, sur le littoral dont on vient de parler. C'est vrai aussi à la montagne. Vous nous faites un petit focus sur le marché de la montagne ?

  • Vincent Garnier

    Alors le marché de la montagne, je suis le bureau de Meugev. Malgré le contexte du défaut d'enneigement ou du peu d'enneigement, nous avons fait une année... Tout à fait remarquable. Nous avons vendu quelques chalets sur des montants importants, voire pour une ou deux mutations très importants, des budgets au-delà de 15-20 millions. Donc c'est un marché qui reste porteur.

  • Ariane Artinian

    Et une clientèle étrangère ?

  • Vincent Garnier

    En fait non, clientèle française, franco-française, mais qui ne vit pas forcément en France. Encore une fois des expatriés. Et on a des connexions avec notre bureau de Genève qui nous amène aussi pas mal de clients via la Suisse.

  • Ariane Artinian

    Donc ils achètent à Meuget, pas pour... Le ski, pas pour la neige ?

  • Vincent Garnier

    Si, voilà, il y a quand même du... L'activité ski est quand même dominante. Il y a un domaine skiable, même s'il n'est pas très haut, qui est très agréable et très bien fourni. Mais il est vrai que c'est une station où il fait bon vivre avant et surtout après le ski. Et je pense que c'est aussi ce qui est recherché, c'est ce côté familial, malgré tout, que recherchent nos clients, et le tout faire à pied, parce qu'à Meuget, on peut tout faire à pied.

  • Ariane Artinian

    Et là, les prix sont orientés comment ?

  • Vincent Garnier

    Les prix vont stagner. Enfin, ils stagnent sur des valeurs relativement hautes. Je ne pense pas qu'il y aura de baisse. Aujourd'hui, on n'est pas sur un marché encore suffisamment fourni en biens pour qu'il y ait des baisses. Les biens recherchés, vraiment bien localisés, les jolis chalets avec des jolies vues au pied des pistes restent quand même relativement rares. D'ailleurs, on les vend sans même qu'on les passe en publicité en règle générale. Donc ça montre aussi le dynamisme et le fait qu'il y ait une vraie recherche autour des chalets à Meugeve.

  • Ariane Artinian

    Merci beaucoup Vincent Garnier. Ce qu'on retient, c'est qu'on ne parle pas de crise, on parle de ralentissement du marché, mais qu'en même temps, sur le littoral breton, du côté de Biarritz, du Cap-Ferré et de Megeve, finalement tout va encore bien.

  • Vincent Garnier

    Tout va encore bien et je reste convaincu avec tous les indicateurs que nous avons en début d'année, les contacts que l'on génère et les dossiers que nous avons actuellement en cours sur des jolies propriétés avec des budgets assez importants. Je reste tout à fait confiant pour cette année 2024 qui sera... Je pense meilleur que 2023.

  • Ariane Artinian

    Merci à vous. Je rappelle que vous êtes directeur régional de la maison Émile Garcin.

  • Vincent Garnier

    Merci Ariane.

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    Et je vous dis à très vite pour un nouvel épisode de Mon Podcast Imo à écouter tous les jours MySweetImmo et sur toutes les plateformes. Mon Podcast Immo.

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Plongez au cœur de l'immobilier régional avec Vincent Garnier, dans ce nouvel épisode de Mon Podcast Immo. Au micro d'Ariane Artinian, le directeur régional de la maison Émile Garcin partage son expertise sur les dynamiques actuelles du marché immobilier français, de la Normandie jusqu'au Pays Basque, en passant par Biarritz et Megeve.

Vincent Garnier nous offre un aperçu rassurant du marché, malgré un contexte qui pourrait sembler anxiogène à première vue. "Malgré les apparences, le marché ne se porte pas si mal" explique-t-il, rejetant le terme de crise pour préférer parler d'un "marché au ralenti".

.Une vision particulièrement intéressante en ces temps incertains, où les acheteurs et investisseurs cherchent des signaux stables.

"Privilégier l'emplacement" ,rappelle Vincent Garnier, une règle d'or en immobilier, que ce soit sur la côte ou à la montagne. C'est une perspective essentielle pour ceux qui envisagent d'acquérir des biens dans des zones hautement prisées. Sa connaissance approfondie des tendances locales, notamment le regain d'intérêt pour les résidences secondaires qui deviennent principales, ajoute une couche de profondeur à la discussion.

Vous vous demandez ce qui attire les acheteurs sur la côte atlantique ou sur la méditerranée ? Vincent distingue clairement les attentes des acheteurs entre ces deux régions.

L'épisode s'illumine avec des conseils pratiques pour les futurs acheteurs, une analyse des marchés spécifiques comme celui de Megève et un regard sur l'évolution de la clientèle, notamment le rajeunissement notable des acheteurs et la forte présence d'expatriés.

Vous avez toujours voulu savoir comment se comportent les prix sur le marché de luxe face à la mer à Dinard ou sur les pistes à Megève ? Vincent Garnier fournit des insights précieux qui peuvent guider les décisions d'achat.

Rejoignez Ariane Artinian pour ce riche échange avec Vincent Garnier, et demeurez à l'écoute de Mon Podcast Immo pour plus d'éclairages professionnels sur le monde de l'immobilier. Un épisode indispensable pour tous ceux qui cherchent à comprendre les rouages du marché immobilier régional en 2024.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Ariane Artinian

    Mon podcast imo Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode de mon podcast IMO. Je suis Ariane Artinian et tous les jours je reçois celles et ceux qui font l'immobilier, celles et ceux qui nous font du bien. Et aujourd'hui je suis avec Vincent Garnier. Bonjour.

  • Vincent Garnier

    Bonjour Ariane.

  • Ariane Artinian

    Vous êtes directeur régional de la maison Émile Garcin.

  • Vincent Garnier

    Exactement. Je rayonne sur tous les bureaux de province, enfin une grande partie des bureaux de province pour Nathalie Garcin. Donc. La façade ouest qui s'étend de la Normandie en passant par la Bretagne jusqu'au Pays Basque, avec des bureaux également à Bordeaux, Cap Ferré, La Baule, Pente-Palais-Cité. Et également sur la façade est, Meugeve, à la montagne, Genève et Bruxelles.

  • Ariane Artinian

    Comment il se porte le marché, Vincent Garnier ?

  • Vincent Garnier

    Malgré les apparences, le marché ne se porte pas si mal.

  • Ariane Artinian

    Je sais que vous n'aimez pas du tout le mot crise.

  • Vincent Garnier

    Crise, c'est un mot un peu anxiogène. Je pense qu'on est plutôt face à un marché au ralenti, avec un phénomène de pénurie de biens, puisqu'on est sur la traînée des années Covid, où il y a eu la flambée des prix et surtout la frénésie d'achat. Il faut donc un certain temps pour qu'on retrouve ce turnover de biens. et que malgré tout les prix deviennent un peu plus raisonnables qu'ils ne l'ont été par le passé.

  • Ariane Artinian

    Ces dernières années, elles ont été marquées par l'explosion, par l'engouement sur la côte ouest.

  • Vincent Garnier

    Oui, c'est vrai que la côte ouest, toute la façade atlantique et la zone nord, notamment la Bretagne, ont été particulièrement prisées. La Bretagne est un marché que je maîtrise bien pour y travailler depuis 16 ans. Nous étions déjà sur des prix relativement hauts. Mais là, on a atteint quand même quelques sommets, oui.

  • Ariane Artinian

    Vous pensez à Dinard, à Saint-Malo ?

  • Vincent Garnier

    Principalement Dinard. Après, tous les marchés ont pris. Cancale a également pris en valeur. Saint-Malo, tout le littoral jusqu'à, on va dire, en fait, la Côte d'Emeraude dans son ensemble. Tous les prix, dès l'instant qu'on est face à la mer, on a pris, oui, entre... 80 et 25% peut-être par endroit même.

  • Ariane Artinian

    Qu'est-ce qui recherche ceux qui achètent sur la côte atlantique, schématiquement, par rapport à ceux qui seraient attirés par la Méditerranée ?

  • Vincent Garnier

    Alors, je maîtrise moins le marché méditerranéen. En revanche, ce que recherchent les gens, ce sont les propriétés ou les appartements, donc les biens avec des vues, majoritairement. Et ce qui est aujourd'hui très prégnant, c'est le tout-fer-à-pied. Minimum à vélo, mais le tout-fer-à-pied.

  • Ariane Artinian

    Comme en ville ?

  • Vincent Garnier

    Comme en ville, la proximité immédiate à moins de 5 minutes des plages et des commerces.

  • Ariane Artinian

    Vos clients achètent essentiellement des résidences secondaires. Est-ce que ce marché continue à se développer ?

  • Vincent Garnier

    Grande majorité de résidences secondaires. On a un marché qui se développe, je ne sais pas, j'ai toujours connu plus ou moins cette tendance d'une grande majorité de résidences secondaires qui deviennent après des résidences principales puisqu'on avait... Plutôt une catégorie d'âge de gens pré-retraités ou retraités. Aujourd'hui, on constate un rajeunissement de la clientèle d'une manière générale sur tout le littoral. Des gens qui ont entre 30, 40, 45 ans, 50 ans, avec des budgets plutôt confortables. Souvent des expatriés, grosse clientèle d'expatriés.

  • Ariane Artinian

    Un budget confortable, c'est quoi ?

  • Vincent Garnier

    Entre 2,5 millions et 5, 6, 7, 8 et des fois plus.

  • Ariane Artinian

    Et là, on va où ? On va à Biarritz ?

  • Vincent Garnier

    On va à Biarritz, on va à Saint-Jean-de-Luz, on va au Cap-Ferré. Marché très secret, mais malgré tout dynamique. Et en Bretagne, les ventes aujourd'hui. Trouver une maison sur la mer, face à la mer, sur la pointe de la Malouine ou dans le centre de Dinard. Tout de suite, on avoisine sur des prix à plus de 11 000-12 000 le mètre.

  • Ariane Artinian

    Est-ce que vous avez des conseils à donner aux candidats acquéreurs aujourd'hui ?

  • Vincent Garnier

    Privilégier l'emplacement. C'est un conseil que j'ai toujours donné et que je donnerai toujours. Privilégier l'emplacement, puisque quand on achète, même si on est dans une logique plutôt de long terme, on ne sait jamais ce qu'il peut arriver et si on doit revendre, l'emplacement sera toujours le critère le plus recherché. Donc, privilégier l'emplacement.

  • Ariane Artinian

    Privilégiez l'emplacement, c'est vrai, sur le littoral dont on vient de parler. C'est vrai aussi à la montagne. Vous nous faites un petit focus sur le marché de la montagne ?

  • Vincent Garnier

    Alors le marché de la montagne, je suis le bureau de Meugev. Malgré le contexte du défaut d'enneigement ou du peu d'enneigement, nous avons fait une année... Tout à fait remarquable. Nous avons vendu quelques chalets sur des montants importants, voire pour une ou deux mutations très importants, des budgets au-delà de 15-20 millions. Donc c'est un marché qui reste porteur.

  • Ariane Artinian

    Et une clientèle étrangère ?

  • Vincent Garnier

    En fait non, clientèle française, franco-française, mais qui ne vit pas forcément en France. Encore une fois des expatriés. Et on a des connexions avec notre bureau de Genève qui nous amène aussi pas mal de clients via la Suisse.

  • Ariane Artinian

    Donc ils achètent à Meuget, pas pour... Le ski, pas pour la neige ?

  • Vincent Garnier

    Si, voilà, il y a quand même du... L'activité ski est quand même dominante. Il y a un domaine skiable, même s'il n'est pas très haut, qui est très agréable et très bien fourni. Mais il est vrai que c'est une station où il fait bon vivre avant et surtout après le ski. Et je pense que c'est aussi ce qui est recherché, c'est ce côté familial, malgré tout, que recherchent nos clients, et le tout faire à pied, parce qu'à Meuget, on peut tout faire à pied.

  • Ariane Artinian

    Et là, les prix sont orientés comment ?

  • Vincent Garnier

    Les prix vont stagner. Enfin, ils stagnent sur des valeurs relativement hautes. Je ne pense pas qu'il y aura de baisse. Aujourd'hui, on n'est pas sur un marché encore suffisamment fourni en biens pour qu'il y ait des baisses. Les biens recherchés, vraiment bien localisés, les jolis chalets avec des jolies vues au pied des pistes restent quand même relativement rares. D'ailleurs, on les vend sans même qu'on les passe en publicité en règle générale. Donc ça montre aussi le dynamisme et le fait qu'il y ait une vraie recherche autour des chalets à Meugeve.

  • Ariane Artinian

    Merci beaucoup Vincent Garnier. Ce qu'on retient, c'est qu'on ne parle pas de crise, on parle de ralentissement du marché, mais qu'en même temps, sur le littoral breton, du côté de Biarritz, du Cap-Ferré et de Megeve, finalement tout va encore bien.

  • Vincent Garnier

    Tout va encore bien et je reste convaincu avec tous les indicateurs que nous avons en début d'année, les contacts que l'on génère et les dossiers que nous avons actuellement en cours sur des jolies propriétés avec des budgets assez importants. Je reste tout à fait confiant pour cette année 2024 qui sera... Je pense meilleur que 2023.

  • Ariane Artinian

    Merci à vous. Je rappelle que vous êtes directeur régional de la maison Émile Garcin.

  • Vincent Garnier

    Merci Ariane.

  • Ariane Artinian

    Et je vous dis à très vite pour un nouvel épisode de Mon Podcast Imo à écouter tous les jours MySweetImmo et sur toutes les plateformes. Mon Podcast Immo.

Description

Plongez au cœur de l'immobilier régional avec Vincent Garnier, dans ce nouvel épisode de Mon Podcast Immo. Au micro d'Ariane Artinian, le directeur régional de la maison Émile Garcin partage son expertise sur les dynamiques actuelles du marché immobilier français, de la Normandie jusqu'au Pays Basque, en passant par Biarritz et Megeve.

Vincent Garnier nous offre un aperçu rassurant du marché, malgré un contexte qui pourrait sembler anxiogène à première vue. "Malgré les apparences, le marché ne se porte pas si mal" explique-t-il, rejetant le terme de crise pour préférer parler d'un "marché au ralenti".

.Une vision particulièrement intéressante en ces temps incertains, où les acheteurs et investisseurs cherchent des signaux stables.

"Privilégier l'emplacement" ,rappelle Vincent Garnier, une règle d'or en immobilier, que ce soit sur la côte ou à la montagne. C'est une perspective essentielle pour ceux qui envisagent d'acquérir des biens dans des zones hautement prisées. Sa connaissance approfondie des tendances locales, notamment le regain d'intérêt pour les résidences secondaires qui deviennent principales, ajoute une couche de profondeur à la discussion.

Vous vous demandez ce qui attire les acheteurs sur la côte atlantique ou sur la méditerranée ? Vincent distingue clairement les attentes des acheteurs entre ces deux régions.

L'épisode s'illumine avec des conseils pratiques pour les futurs acheteurs, une analyse des marchés spécifiques comme celui de Megève et un regard sur l'évolution de la clientèle, notamment le rajeunissement notable des acheteurs et la forte présence d'expatriés.

Vous avez toujours voulu savoir comment se comportent les prix sur le marché de luxe face à la mer à Dinard ou sur les pistes à Megève ? Vincent Garnier fournit des insights précieux qui peuvent guider les décisions d'achat.

Rejoignez Ariane Artinian pour ce riche échange avec Vincent Garnier, et demeurez à l'écoute de Mon Podcast Immo pour plus d'éclairages professionnels sur le monde de l'immobilier. Un épisode indispensable pour tous ceux qui cherchent à comprendre les rouages du marché immobilier régional en 2024.


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Transcription

  • Ariane Artinian

    Mon podcast imo Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode de mon podcast IMO. Je suis Ariane Artinian et tous les jours je reçois celles et ceux qui font l'immobilier, celles et ceux qui nous font du bien. Et aujourd'hui je suis avec Vincent Garnier. Bonjour.

  • Vincent Garnier

    Bonjour Ariane.

  • Ariane Artinian

    Vous êtes directeur régional de la maison Émile Garcin.

  • Vincent Garnier

    Exactement. Je rayonne sur tous les bureaux de province, enfin une grande partie des bureaux de province pour Nathalie Garcin. Donc. La façade ouest qui s'étend de la Normandie en passant par la Bretagne jusqu'au Pays Basque, avec des bureaux également à Bordeaux, Cap Ferré, La Baule, Pente-Palais-Cité. Et également sur la façade est, Meugeve, à la montagne, Genève et Bruxelles.

  • Ariane Artinian

    Comment il se porte le marché, Vincent Garnier ?

  • Vincent Garnier

    Malgré les apparences, le marché ne se porte pas si mal.

  • Ariane Artinian

    Je sais que vous n'aimez pas du tout le mot crise.

  • Vincent Garnier

    Crise, c'est un mot un peu anxiogène. Je pense qu'on est plutôt face à un marché au ralenti, avec un phénomène de pénurie de biens, puisqu'on est sur la traînée des années Covid, où il y a eu la flambée des prix et surtout la frénésie d'achat. Il faut donc un certain temps pour qu'on retrouve ce turnover de biens. et que malgré tout les prix deviennent un peu plus raisonnables qu'ils ne l'ont été par le passé.

  • Ariane Artinian

    Ces dernières années, elles ont été marquées par l'explosion, par l'engouement sur la côte ouest.

  • Vincent Garnier

    Oui, c'est vrai que la côte ouest, toute la façade atlantique et la zone nord, notamment la Bretagne, ont été particulièrement prisées. La Bretagne est un marché que je maîtrise bien pour y travailler depuis 16 ans. Nous étions déjà sur des prix relativement hauts. Mais là, on a atteint quand même quelques sommets, oui.

  • Ariane Artinian

    Vous pensez à Dinard, à Saint-Malo ?

  • Vincent Garnier

    Principalement Dinard. Après, tous les marchés ont pris. Cancale a également pris en valeur. Saint-Malo, tout le littoral jusqu'à, on va dire, en fait, la Côte d'Emeraude dans son ensemble. Tous les prix, dès l'instant qu'on est face à la mer, on a pris, oui, entre... 80 et 25% peut-être par endroit même.

  • Ariane Artinian

    Qu'est-ce qui recherche ceux qui achètent sur la côte atlantique, schématiquement, par rapport à ceux qui seraient attirés par la Méditerranée ?

  • Vincent Garnier

    Alors, je maîtrise moins le marché méditerranéen. En revanche, ce que recherchent les gens, ce sont les propriétés ou les appartements, donc les biens avec des vues, majoritairement. Et ce qui est aujourd'hui très prégnant, c'est le tout-fer-à-pied. Minimum à vélo, mais le tout-fer-à-pied.

  • Ariane Artinian

    Comme en ville ?

  • Vincent Garnier

    Comme en ville, la proximité immédiate à moins de 5 minutes des plages et des commerces.

  • Ariane Artinian

    Vos clients achètent essentiellement des résidences secondaires. Est-ce que ce marché continue à se développer ?

  • Vincent Garnier

    Grande majorité de résidences secondaires. On a un marché qui se développe, je ne sais pas, j'ai toujours connu plus ou moins cette tendance d'une grande majorité de résidences secondaires qui deviennent après des résidences principales puisqu'on avait... Plutôt une catégorie d'âge de gens pré-retraités ou retraités. Aujourd'hui, on constate un rajeunissement de la clientèle d'une manière générale sur tout le littoral. Des gens qui ont entre 30, 40, 45 ans, 50 ans, avec des budgets plutôt confortables. Souvent des expatriés, grosse clientèle d'expatriés.

  • Ariane Artinian

    Un budget confortable, c'est quoi ?

  • Vincent Garnier

    Entre 2,5 millions et 5, 6, 7, 8 et des fois plus.

  • Ariane Artinian

    Et là, on va où ? On va à Biarritz ?

  • Vincent Garnier

    On va à Biarritz, on va à Saint-Jean-de-Luz, on va au Cap-Ferré. Marché très secret, mais malgré tout dynamique. Et en Bretagne, les ventes aujourd'hui. Trouver une maison sur la mer, face à la mer, sur la pointe de la Malouine ou dans le centre de Dinard. Tout de suite, on avoisine sur des prix à plus de 11 000-12 000 le mètre.

  • Ariane Artinian

    Est-ce que vous avez des conseils à donner aux candidats acquéreurs aujourd'hui ?

  • Vincent Garnier

    Privilégier l'emplacement. C'est un conseil que j'ai toujours donné et que je donnerai toujours. Privilégier l'emplacement, puisque quand on achète, même si on est dans une logique plutôt de long terme, on ne sait jamais ce qu'il peut arriver et si on doit revendre, l'emplacement sera toujours le critère le plus recherché. Donc, privilégier l'emplacement.

  • Ariane Artinian

    Privilégiez l'emplacement, c'est vrai, sur le littoral dont on vient de parler. C'est vrai aussi à la montagne. Vous nous faites un petit focus sur le marché de la montagne ?

  • Vincent Garnier

    Alors le marché de la montagne, je suis le bureau de Meugev. Malgré le contexte du défaut d'enneigement ou du peu d'enneigement, nous avons fait une année... Tout à fait remarquable. Nous avons vendu quelques chalets sur des montants importants, voire pour une ou deux mutations très importants, des budgets au-delà de 15-20 millions. Donc c'est un marché qui reste porteur.

  • Ariane Artinian

    Et une clientèle étrangère ?

  • Vincent Garnier

    En fait non, clientèle française, franco-française, mais qui ne vit pas forcément en France. Encore une fois des expatriés. Et on a des connexions avec notre bureau de Genève qui nous amène aussi pas mal de clients via la Suisse.

  • Ariane Artinian

    Donc ils achètent à Meuget, pas pour... Le ski, pas pour la neige ?

  • Vincent Garnier

    Si, voilà, il y a quand même du... L'activité ski est quand même dominante. Il y a un domaine skiable, même s'il n'est pas très haut, qui est très agréable et très bien fourni. Mais il est vrai que c'est une station où il fait bon vivre avant et surtout après le ski. Et je pense que c'est aussi ce qui est recherché, c'est ce côté familial, malgré tout, que recherchent nos clients, et le tout faire à pied, parce qu'à Meuget, on peut tout faire à pied.

  • Ariane Artinian

    Et là, les prix sont orientés comment ?

  • Vincent Garnier

    Les prix vont stagner. Enfin, ils stagnent sur des valeurs relativement hautes. Je ne pense pas qu'il y aura de baisse. Aujourd'hui, on n'est pas sur un marché encore suffisamment fourni en biens pour qu'il y ait des baisses. Les biens recherchés, vraiment bien localisés, les jolis chalets avec des jolies vues au pied des pistes restent quand même relativement rares. D'ailleurs, on les vend sans même qu'on les passe en publicité en règle générale. Donc ça montre aussi le dynamisme et le fait qu'il y ait une vraie recherche autour des chalets à Meugeve.

  • Ariane Artinian

    Merci beaucoup Vincent Garnier. Ce qu'on retient, c'est qu'on ne parle pas de crise, on parle de ralentissement du marché, mais qu'en même temps, sur le littoral breton, du côté de Biarritz, du Cap-Ferré et de Megeve, finalement tout va encore bien.

  • Vincent Garnier

    Tout va encore bien et je reste convaincu avec tous les indicateurs que nous avons en début d'année, les contacts que l'on génère et les dossiers que nous avons actuellement en cours sur des jolies propriétés avec des budgets assez importants. Je reste tout à fait confiant pour cette année 2024 qui sera... Je pense meilleur que 2023.

  • Ariane Artinian

    Merci à vous. Je rappelle que vous êtes directeur régional de la maison Émile Garcin.

  • Vincent Garnier

    Merci Ariane.

  • Ariane Artinian

    Et je vous dis à très vite pour un nouvel épisode de Mon Podcast Imo à écouter tous les jours MySweetImmo et sur toutes les plateformes. Mon Podcast Immo.

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