- Ariane Artinian
Mon podcast imo Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode de mon podcast IMO. Je suis Ariane Artinian et tous les jours je reçois celles et ceux qui font l'immobilier, celles et ceux qui nous font du bien. Et aujourd'hui je suis avec Vincent Garnier. Bonjour.
- Vincent Garnier
Bonjour Ariane.
- Ariane Artinian
Vous ĂȘtes directeur rĂ©gional de la maison Ămile Garcin.
- Vincent Garnier
Exactement. Je rayonne sur tous les bureaux de province, enfin une grande partie des bureaux de province pour Nathalie Garcin. Donc. La façade ouest qui s'étend de la Normandie en passant par la Bretagne jusqu'au Pays Basque, avec des bureaux également à Bordeaux, Cap Ferré, La Baule, Pente-Palais-Cité. Et également sur la façade est, Meugeve, à la montagne, GenÚve et Bruxelles.
- Ariane Artinian
Comment il se porte le marché, Vincent Garnier ?
- Vincent Garnier
Malgré les apparences, le marché ne se porte pas si mal.
- Ariane Artinian
Je sais que vous n'aimez pas du tout le mot crise.
- Vincent Garnier
Crise, c'est un mot un peu anxiogĂšne. Je pense qu'on est plutĂŽt face Ă un marchĂ© au ralenti, avec un phĂ©nomĂšne de pĂ©nurie de biens, puisqu'on est sur la traĂźnĂ©e des annĂ©es Covid, oĂč il y a eu la flambĂ©e des prix et surtout la frĂ©nĂ©sie d'achat. Il faut donc un certain temps pour qu'on retrouve ce turnover de biens. et que malgrĂ© tout les prix deviennent un peu plus raisonnables qu'ils ne l'ont Ă©tĂ© par le passĂ©.
- Ariane Artinian
Ces derniÚres années, elles ont été marquées par l'explosion, par l'engouement sur la cÎte ouest.
- Vincent Garnier
Oui, c'est vrai que la cĂŽte ouest, toute la façade atlantique et la zone nord, notamment la Bretagne, ont Ă©tĂ© particuliĂšrement prisĂ©es. La Bretagne est un marchĂ© que je maĂźtrise bien pour y travailler depuis 16 ans. Nous Ă©tions dĂ©jĂ sur des prix relativement hauts. Mais lĂ , on a atteint quand mĂȘme quelques sommets, oui.
- Ariane Artinian
Vous pensez Ă Dinard, Ă Saint-Malo ?
- Vincent Garnier
Principalement Dinard. AprĂšs, tous les marchĂ©s ont pris. Cancale a Ă©galement pris en valeur. Saint-Malo, tout le littoral jusqu'Ă , on va dire, en fait, la CĂŽte d'Emeraude dans son ensemble. Tous les prix, dĂšs l'instant qu'on est face Ă la mer, on a pris, oui, entre... 80 et 25% peut-ĂȘtre par endroit mĂȘme.
- Ariane Artinian
Qu'est-ce qui recherche ceux qui achÚtent sur la cÎte atlantique, schématiquement, par rapport à ceux qui seraient attirés par la Méditerranée ?
- Vincent Garnier
Alors, je maßtrise moins le marché méditerranéen. En revanche, ce que recherchent les gens, ce sont les propriétés ou les appartements, donc les biens avec des vues, majoritairement. Et ce qui est aujourd'hui trÚs prégnant, c'est le tout-fer-à -pied. Minimum à vélo, mais le tout-fer-à -pied.
- Ariane Artinian
Comme en ville ?
- Vincent Garnier
Comme en ville, la proximité immédiate à moins de 5 minutes des plages et des commerces.
- Ariane Artinian
Vos clients achÚtent essentiellement des résidences secondaires. Est-ce que ce marché continue à se développer ?
- Vincent Garnier
Grande majorité de résidences secondaires. On a un marché qui se développe, je ne sais pas, j'ai toujours connu plus ou moins cette tendance d'une grande majorité de résidences secondaires qui deviennent aprÚs des résidences principales puisqu'on avait... PlutÎt une catégorie d'ùge de gens pré-retraités ou retraités. Aujourd'hui, on constate un rajeunissement de la clientÚle d'une maniÚre générale sur tout le littoral. Des gens qui ont entre 30, 40, 45 ans, 50 ans, avec des budgets plutÎt confortables. Souvent des expatriés, grosse clientÚle d'expatriés.
- Ariane Artinian
Un budget confortable, c'est quoi ?
- Vincent Garnier
Entre 2,5 millions et 5, 6, 7, 8 et des fois plus.
- Ariane Artinian
Et lĂ , on va oĂč ? On va Ă Biarritz ?
- Vincent Garnier
On va à Biarritz, on va à Saint-Jean-de-Luz, on va au Cap-Ferré. Marché trÚs secret, mais malgré tout dynamique. Et en Bretagne, les ventes aujourd'hui. Trouver une maison sur la mer, face à la mer, sur la pointe de la Malouine ou dans le centre de Dinard. Tout de suite, on avoisine sur des prix à plus de 11 000-12 000 le mÚtre.
- Ariane Artinian
Est-ce que vous avez des conseils à donner aux candidats acquéreurs aujourd'hui ?
- Vincent Garnier
PrivilĂ©gier l'emplacement. C'est un conseil que j'ai toujours donnĂ© et que je donnerai toujours. PrivilĂ©gier l'emplacement, puisque quand on achĂšte, mĂȘme si on est dans une logique plutĂŽt de long terme, on ne sait jamais ce qu'il peut arriver et si on doit revendre, l'emplacement sera toujours le critĂšre le plus recherchĂ©. Donc, privilĂ©gier l'emplacement.
- Ariane Artinian
Privilégiez l'emplacement, c'est vrai, sur le littoral dont on vient de parler. C'est vrai aussi à la montagne. Vous nous faites un petit focus sur le marché de la montagne ?
- Vincent Garnier
Alors le marché de la montagne, je suis le bureau de Meugev. Malgré le contexte du défaut d'enneigement ou du peu d'enneigement, nous avons fait une année... Tout à fait remarquable. Nous avons vendu quelques chalets sur des montants importants, voire pour une ou deux mutations trÚs importants, des budgets au-delà de 15-20 millions. Donc c'est un marché qui reste porteur.
- Ariane Artinian
Et une clientÚle étrangÚre ?
- Vincent Garnier
En fait non, clientÚle française, franco-française, mais qui ne vit pas forcément en France. Encore une fois des expatriés. Et on a des connexions avec notre bureau de GenÚve qui nous amÚne aussi pas mal de clients via la Suisse.
- Ariane Artinian
Donc ils achĂštent Ă Meuget, pas pour... Le ski, pas pour la neige ?
- Vincent Garnier
Si, voilĂ , il y a quand mĂȘme du... L'activitĂ© ski est quand mĂȘme dominante. Il y a un domaine skiable, mĂȘme s'il n'est pas trĂšs haut, qui est trĂšs agrĂ©able et trĂšs bien fourni. Mais il est vrai que c'est une station oĂč il fait bon vivre avant et surtout aprĂšs le ski. Et je pense que c'est aussi ce qui est recherchĂ©, c'est ce cĂŽtĂ© familial, malgrĂ© tout, que recherchent nos clients, et le tout faire Ă pied, parce qu'Ă Meuget, on peut tout faire Ă pied.
- Ariane Artinian
Et là , les prix sont orientés comment ?
- Vincent Garnier
Les prix vont stagner. Enfin, ils stagnent sur des valeurs relativement hautes. Je ne pense pas qu'il y aura de baisse. Aujourd'hui, on n'est pas sur un marchĂ© encore suffisamment fourni en biens pour qu'il y ait des baisses. Les biens recherchĂ©s, vraiment bien localisĂ©s, les jolis chalets avec des jolies vues au pied des pistes restent quand mĂȘme relativement rares. D'ailleurs, on les vend sans mĂȘme qu'on les passe en publicitĂ© en rĂšgle gĂ©nĂ©rale. Donc ça montre aussi le dynamisme et le fait qu'il y ait une vraie recherche autour des chalets Ă Meugeve.
- Ariane Artinian
Merci beaucoup Vincent Garnier. Ce qu'on retient, c'est qu'on ne parle pas de crise, on parle de ralentissement du marchĂ©, mais qu'en mĂȘme temps, sur le littoral breton, du cĂŽtĂ© de Biarritz, du Cap-FerrĂ© et de Megeve, finalement tout va encore bien.
- Vincent Garnier
Tout va encore bien et je reste convaincu avec tous les indicateurs que nous avons en début d'année, les contacts que l'on génÚre et les dossiers que nous avons actuellement en cours sur des jolies propriétés avec des budgets assez importants. Je reste tout à fait confiant pour cette année 2024 qui sera... Je pense meilleur que 2023.
- Ariane Artinian
Merci Ă vous. Je rappelle que vous ĂȘtes directeur rĂ©gional de la maison Ămile Garcin.
- Vincent Garnier
Merci Ariane.
- Ariane Artinian
Et je vous dis à trÚs vite pour un nouvel épisode de Mon Podcast Imo à écouter tous les jours MySweetImmo et sur toutes les plateformes. Mon Podcast Immo.