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Maxime Sauvanet (Buildr Investment Group) : "Le coliving, une réponse à la crise du logement" #882

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08min |19/05/2024
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Description

Vous avez toujours voulu comprendre comment se développe le coliving en France ? Au micro d'Ariane Artinian, le directeur d'investissement chez Buildr Investment Group, une filiale de M-Capital explique pourquoi le coliving est devenu une solution populaire pour divers publics, des jeunes actifs aux seniors ? "Le marché du co-living commence à être très segmenté, avec des offres pour les étudiants, les jeunes actifs, et même les seniors", explique Maxime Sauvanet. Avis aux professionnels de l'immobilier, Buildr Investment Group recherche activement de nouveaux actifs à réhabiliter, notamment à Paris, en Île-de-France, et dans les principales métropoles françaises.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Maxime Sauvanet

    Mon podcast immo

  • Ariane Artinian

    Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode de mon podcast immo. Je suis Ariane Artinian et tous les jours je reçois les acteurs de l'IMO. Et aujourd'hui, on va parler co-living avec Maxime Sauvanet. Bonjour.

  • Maxime Sauvanet

    Bonjour Ariane.

  • Ariane Artinian

    Maxime, vous êtes directeur d'investissement Buildr Investment Group, une filiale de M-Capital.

  • Maxime Sauvanet

    Tout à fait.

  • Ariane Artinian

    Alors, vous nous racontez ce que vous faites au quotidien ?

  • Maxime Sauvanet

    dans l'acquisition de leurs murs pour qu'ils puissent développer leurs marques d'exploitation et accueillir soit des étudiants, soit des jeunes actifs, soit des seniors.

  • Ariane Artinian

    Parce que le marché du co-living aujourd'hui commence à être très segmenté.

  • Maxime Sauvanet

    Le marché du co-living commence à être très segmenté, oui, parce qu'il y a quelques années, on parlait beaucoup de co-living jeunes actifs, voire étudiants, qui remplaçaient l'ancien format de la colocation qu'on a pu connaître nous quand on était un peu plus jeunes. Depuis, effectivement, on a du co-living senior. qui est la deuxième branche principale du co-living, mais on a aussi des verticales un peu plus segmentées, à savoir du solidaire, avec par exemple de l'accueil de réfugiés politiques ou de l'accueil de familles monoparentales, format un peu plus inclusif sur l'accueil de personnes handicapées.

  • Ariane Artinian

    Alors pour qu'on comprenne bien, vous, vous achetez des maisons, des immeubles, vous les restructurez ?

  • Maxime Sauvanet

    Oui, alors chez Builder, on a la particularité de faire de la réhabilitation d'actifs, la régénération d'actifs, même on appelle ça en interne. On ne fait pas de neuf, c'est-à-dire que... Un, c'est une volonté d'aller consommer moins de carbone parce qu'on sait que la réhabilitation d'actifs consomme moins de carbone que faire du neuf. Et ensuite, on aime cette idée de donner une seconde vie à des actifs obsolètes en centre-ville pour, un, les améliorer sur le plan énergétique et, deux, surtout leur donner une nouvelle fonction parce que très souvent, on achète ses actifs à un coût. C'est un couple plutôt âgé dont les enfants sont partis, les petits-enfants viennent moins souvent. Et quand vous avez des maisons de 300, 400, 500 m², il est compliqué aujourd'hui de les maintenir, de les chauffer, etc. Et donc quand vous mettez sur 300 m² et que vous accueillez après une quinzaine de personnes, c'est vrai que la maison est une nouvelle vie, ça participe aussi au renouveau des centres urbains. Parce que de deux personnes qui habitent 300 m², tout de suite on passe à 15 personnes.

  • Ariane Artinian

    Donc le bien type, c'est la maison de centre-ville. J'arrive pas à la vente, je suis un particulier, je vous contacte et vous venez me dire si vous pouvez éventuellement faire quelque chose pour moi.

  • Maxime Sauvanet

    Exactement, avec tout le charme de la réhabilitation parce qu'une maison n'est pas l'autre, donc il y a aussi des contraintes techniques qu'on doit prendre en compte, que ce soit sur les murs porteurs ou même dans le collier d'ingénieur, on doit installer des ascenseurs, en tout cas un. et on ne peut pas le faire dans toutes les maisons.

  • Ariane Artinian

    Donc vous achetez évidemment au particulier, vous restructurez, ensuite comment ça se passe ?

  • Maxime Sauvanet

    Et ensuite, en fait, on travaille tout le projet main dans la main avec un exploitant partenaire, qu'il fasse du co-living jeune actif ou du co-living senior, on travaille vraiment tout le projet ensemble. Et une fois qu'on a livré les travaux, on signe un bail ou un mandat de gestion avec cet exploitant qui va pouvoir accueillir ensuite ses locataires, donc eux, ils soulouent. Et nous, côté builder, on a un locataire unique qui est l'exploitant.

  • Ariane Artinian

    Et côté usagers, les plus pour le senior ou le jeune actif qui habite vos résidences par rapport aux autres formules d'habitat ?

  • Maxime Sauvanet

    Alors, il y a plusieurs plus. Le premier plus, c'est qu'évidemment, il y a tout un côté sociétal, que ce soit pour la personne senior qui est souvent sujet à la solitude ou pour les jeunes actifs et étudiants qui arrivent souvent d'autres villes, voire de l'étranger. Quand vous arrivez dans une maison avec 10-12 personnes, c'est tout de suite plus facile de se créer un cercle social. Deuxièmement, c'est un clé en main, c'est-à-dire que vous arrivez avec votre valise. C'est meublé, les services sont compris, comme le ménage, comme Internet, il n'y a pas toutes ces démarches administratives à faire auprès d'EDF par exemple. Vous arrivez vraiment avec votre valise. Et le dernier aspect, surtout sur les actifs que l'on achète, c'est qu'on est proche métro tout le temps, en tout cas en Ile-de-France, proche transport. et dans les centres-villes, donc à proximité des commerces. Et vous avez cette vie de quartier toujours aux alentours qui est hyper agréable.

  • Ariane Artinian

    Donc ça c'est plutôt pour les seniors. Il y a des services médicalisés ?

  • Maxime Sauvanet

    Ça dépend de l'exploitant. Encore une fois, nous on est investisseurs immobiliers. Ça dépend de la cible de l'exploitant. Est-ce que ce sont des seniors qui sont plutôt autonomes ? Est-ce que ce sont des seniors qui sont en perte d'autonomie ? Toujours est-il que sur un socle commun, on a toujours des auxiliaires de vie qui sont là, ou des coachs de maison, chacun à sa terminologie, avec très souvent de la présence 24-7. de l'animation, de l'aide à la cuisine, de l'aide au ménage. Et donc derrière cette animation, le but n'est pas de vivre en vase clos. C'est-à-dire qu'on doit aussi être tourné vers la cité, et la cité doit être tournée vers les habitants de Co-Living Senior. Et puis pour ce qui est des jeunes actifs et étudiants, il faut aussi qu'ils puissent aller facilement au bureau. puissent aller facilement voir leurs amis ou participer à la vie nocturne par exemple. Et donc c'est pour ça que l'accessibilité est quelque chose de très important. Et moi, côté investisseur, pour la liquidité de l'actif et la valorisation de mon actif, évidemment c'est plus rassurant d'être à côté d'un métro que d'être à côté d'un actif qui est simplement desservi par une ligne de bus.

  • Ariane Artinian

    On n'a pas parlé du coût aussi de tout ça pour le client. C'est aussi une réponse à la crise du logement, notamment pour les jeunes actifs qui n'arrivent pas à louer.

  • Maxime Sauvanet

    Oui, aujourd'hui, on estime à 250 000 logements étudiants qui manquent en France. Il y a une crise évidente du logement, alors dû à plusieurs facteurs qu'on ne va pas détailler ici, parce qu'on n'a pas non plus deux heures. Sur l'étudiant, ce qu'on ne sait pas forcément, c'est qu'on va accueillir 300 000 étudiants de plus dans les prochaines années, alors qu'on est déjà en déficit de 250 000 logements. Donc la colocation, le co-living est une réponse. Ce n'est pas la réponse, mais est une réponse. Il faut savoir qu'on est passé d'environ 2000 lits en 2020 à 24 000 lits fin 2024 de co-living en France. C'est une belle augmentation, mais il y a toujours plus de demandes que d'offres. On n'arrive pas à suivre la demande. Et côté senior, sur le co-living, on estime à 150 000 lits la demande d'ici 2030. Et aujourd'hui, on est à quelques milliers, donc il y a énormément de travail devant nous. Pour ce qui est du prix, évidemment, ça varie selon la localisation. On n'a pas les mêmes prix en région qu'en Ile-de-France ou à Paris-à-Tremuros. Sur le co-living jeune actif, on peut estimer qu'on va être en Ile-de-France sur la première courante entre 800 et 1000 euros. Donc là, quand je dis 800 000 euros, c'est services compris, ménage compris, tout compris. Au-delà de 1000 euros, plus 1200, 1300 à Paris-Entremuros. Et pour ce qui est du co-living senior, on va commencer aux alentours de 2500 euros en région. Et pareil, là, c'est évidemment le logement, le ménage, les auxiliaires de vie 24-7, la préparation des repas. Alors... Donc voilà, il faut comparer ce qui est comparable quand on connaît d'autres solutions d'habitat. Mais voilà pour ce qui est des prix.

  • Ariane Artinian

    Il y a combien de résidences aujourd'hui qui sont passées par

  • Maxime Sauvanet

    Builder ? Alors aujourd'hui, sur le co-living jeune actif, on a une grosse vingtaine d'actifs, avec une forte accélération sur les derniers mois, parce que depuis le mois de janvier dernier, on est à six acquisitions et plusieurs sous-promesses. Pour ce qui est du Coliving Senior, on vient d'acquérir notre première opération à Orléans, un superbe hôtel particulier de 460 m² en plein centre-ville, qui accueillera 10 seniors et un étudiant, avec une volonté de développement très forte sur cette catégorie d'actifs.

  • Ariane Artinian

    Et donc c'est pour ça que vous recherchez des vendeurs ?

  • Maxime Sauvanet

    Exactement, on recherche des vendeurs, on recherche des actifs, Paris, Ile-de-France et dans les principales villes métropoles.

  • Ariane Artinian

    Merci Maxime Sauvanet. Je rappelle que vous êtes directeur d'investissement chez Buildr Investment Groupe.

  • Maxime Sauvanet

    Merci Ariane.

  • Ariane Artinian

    Et je vous dis à très vite pour un nouvel épisode de Mon Podcast Immo, à écouter tous les jours sur MySweetImmo et sur toutes les plateformes.

  • Mon Podcast Immo.

Description

Vous avez toujours voulu comprendre comment se développe le coliving en France ? Au micro d'Ariane Artinian, le directeur d'investissement chez Buildr Investment Group, une filiale de M-Capital explique pourquoi le coliving est devenu une solution populaire pour divers publics, des jeunes actifs aux seniors ? "Le marché du co-living commence à être très segmenté, avec des offres pour les étudiants, les jeunes actifs, et même les seniors", explique Maxime Sauvanet. Avis aux professionnels de l'immobilier, Buildr Investment Group recherche activement de nouveaux actifs à réhabiliter, notamment à Paris, en Île-de-France, et dans les principales métropoles françaises.


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  • Maxime Sauvanet

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  • Ariane Artinian

    Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode de mon podcast immo. Je suis Ariane Artinian et tous les jours je reçois les acteurs de l'IMO. Et aujourd'hui, on va parler co-living avec Maxime Sauvanet. Bonjour.

  • Maxime Sauvanet

    Bonjour Ariane.

  • Ariane Artinian

    Maxime, vous êtes directeur d'investissement Buildr Investment Group, une filiale de M-Capital.

  • Maxime Sauvanet

    Tout à fait.

  • Ariane Artinian

    Alors, vous nous racontez ce que vous faites au quotidien ?

  • Maxime Sauvanet

    dans l'acquisition de leurs murs pour qu'ils puissent développer leurs marques d'exploitation et accueillir soit des étudiants, soit des jeunes actifs, soit des seniors.

  • Ariane Artinian

    Parce que le marché du co-living aujourd'hui commence à être très segmenté.

  • Maxime Sauvanet

    Le marché du co-living commence à être très segmenté, oui, parce qu'il y a quelques années, on parlait beaucoup de co-living jeunes actifs, voire étudiants, qui remplaçaient l'ancien format de la colocation qu'on a pu connaître nous quand on était un peu plus jeunes. Depuis, effectivement, on a du co-living senior. qui est la deuxième branche principale du co-living, mais on a aussi des verticales un peu plus segmentées, à savoir du solidaire, avec par exemple de l'accueil de réfugiés politiques ou de l'accueil de familles monoparentales, format un peu plus inclusif sur l'accueil de personnes handicapées.

  • Ariane Artinian

    Alors pour qu'on comprenne bien, vous, vous achetez des maisons, des immeubles, vous les restructurez ?

  • Maxime Sauvanet

    Oui, alors chez Builder, on a la particularité de faire de la réhabilitation d'actifs, la régénération d'actifs, même on appelle ça en interne. On ne fait pas de neuf, c'est-à-dire que... Un, c'est une volonté d'aller consommer moins de carbone parce qu'on sait que la réhabilitation d'actifs consomme moins de carbone que faire du neuf. Et ensuite, on aime cette idée de donner une seconde vie à des actifs obsolètes en centre-ville pour, un, les améliorer sur le plan énergétique et, deux, surtout leur donner une nouvelle fonction parce que très souvent, on achète ses actifs à un coût. C'est un couple plutôt âgé dont les enfants sont partis, les petits-enfants viennent moins souvent. Et quand vous avez des maisons de 300, 400, 500 m², il est compliqué aujourd'hui de les maintenir, de les chauffer, etc. Et donc quand vous mettez sur 300 m² et que vous accueillez après une quinzaine de personnes, c'est vrai que la maison est une nouvelle vie, ça participe aussi au renouveau des centres urbains. Parce que de deux personnes qui habitent 300 m², tout de suite on passe à 15 personnes.

  • Ariane Artinian

    Donc le bien type, c'est la maison de centre-ville. J'arrive pas à la vente, je suis un particulier, je vous contacte et vous venez me dire si vous pouvez éventuellement faire quelque chose pour moi.

  • Maxime Sauvanet

    Exactement, avec tout le charme de la réhabilitation parce qu'une maison n'est pas l'autre, donc il y a aussi des contraintes techniques qu'on doit prendre en compte, que ce soit sur les murs porteurs ou même dans le collier d'ingénieur, on doit installer des ascenseurs, en tout cas un. et on ne peut pas le faire dans toutes les maisons.

  • Ariane Artinian

    Donc vous achetez évidemment au particulier, vous restructurez, ensuite comment ça se passe ?

  • Maxime Sauvanet

    Et ensuite, en fait, on travaille tout le projet main dans la main avec un exploitant partenaire, qu'il fasse du co-living jeune actif ou du co-living senior, on travaille vraiment tout le projet ensemble. Et une fois qu'on a livré les travaux, on signe un bail ou un mandat de gestion avec cet exploitant qui va pouvoir accueillir ensuite ses locataires, donc eux, ils soulouent. Et nous, côté builder, on a un locataire unique qui est l'exploitant.

  • Ariane Artinian

    Et côté usagers, les plus pour le senior ou le jeune actif qui habite vos résidences par rapport aux autres formules d'habitat ?

  • Maxime Sauvanet

    Alors, il y a plusieurs plus. Le premier plus, c'est qu'évidemment, il y a tout un côté sociétal, que ce soit pour la personne senior qui est souvent sujet à la solitude ou pour les jeunes actifs et étudiants qui arrivent souvent d'autres villes, voire de l'étranger. Quand vous arrivez dans une maison avec 10-12 personnes, c'est tout de suite plus facile de se créer un cercle social. Deuxièmement, c'est un clé en main, c'est-à-dire que vous arrivez avec votre valise. C'est meublé, les services sont compris, comme le ménage, comme Internet, il n'y a pas toutes ces démarches administratives à faire auprès d'EDF par exemple. Vous arrivez vraiment avec votre valise. Et le dernier aspect, surtout sur les actifs que l'on achète, c'est qu'on est proche métro tout le temps, en tout cas en Ile-de-France, proche transport. et dans les centres-villes, donc à proximité des commerces. Et vous avez cette vie de quartier toujours aux alentours qui est hyper agréable.

  • Ariane Artinian

    Donc ça c'est plutôt pour les seniors. Il y a des services médicalisés ?

  • Maxime Sauvanet

    Ça dépend de l'exploitant. Encore une fois, nous on est investisseurs immobiliers. Ça dépend de la cible de l'exploitant. Est-ce que ce sont des seniors qui sont plutôt autonomes ? Est-ce que ce sont des seniors qui sont en perte d'autonomie ? Toujours est-il que sur un socle commun, on a toujours des auxiliaires de vie qui sont là, ou des coachs de maison, chacun à sa terminologie, avec très souvent de la présence 24-7. de l'animation, de l'aide à la cuisine, de l'aide au ménage. Et donc derrière cette animation, le but n'est pas de vivre en vase clos. C'est-à-dire qu'on doit aussi être tourné vers la cité, et la cité doit être tournée vers les habitants de Co-Living Senior. Et puis pour ce qui est des jeunes actifs et étudiants, il faut aussi qu'ils puissent aller facilement au bureau. puissent aller facilement voir leurs amis ou participer à la vie nocturne par exemple. Et donc c'est pour ça que l'accessibilité est quelque chose de très important. Et moi, côté investisseur, pour la liquidité de l'actif et la valorisation de mon actif, évidemment c'est plus rassurant d'être à côté d'un métro que d'être à côté d'un actif qui est simplement desservi par une ligne de bus.

  • Ariane Artinian

    On n'a pas parlé du coût aussi de tout ça pour le client. C'est aussi une réponse à la crise du logement, notamment pour les jeunes actifs qui n'arrivent pas à louer.

  • Maxime Sauvanet

    Oui, aujourd'hui, on estime à 250 000 logements étudiants qui manquent en France. Il y a une crise évidente du logement, alors dû à plusieurs facteurs qu'on ne va pas détailler ici, parce qu'on n'a pas non plus deux heures. Sur l'étudiant, ce qu'on ne sait pas forcément, c'est qu'on va accueillir 300 000 étudiants de plus dans les prochaines années, alors qu'on est déjà en déficit de 250 000 logements. Donc la colocation, le co-living est une réponse. Ce n'est pas la réponse, mais est une réponse. Il faut savoir qu'on est passé d'environ 2000 lits en 2020 à 24 000 lits fin 2024 de co-living en France. C'est une belle augmentation, mais il y a toujours plus de demandes que d'offres. On n'arrive pas à suivre la demande. Et côté senior, sur le co-living, on estime à 150 000 lits la demande d'ici 2030. Et aujourd'hui, on est à quelques milliers, donc il y a énormément de travail devant nous. Pour ce qui est du prix, évidemment, ça varie selon la localisation. On n'a pas les mêmes prix en région qu'en Ile-de-France ou à Paris-à-Tremuros. Sur le co-living jeune actif, on peut estimer qu'on va être en Ile-de-France sur la première courante entre 800 et 1000 euros. Donc là, quand je dis 800 000 euros, c'est services compris, ménage compris, tout compris. Au-delà de 1000 euros, plus 1200, 1300 à Paris-Entremuros. Et pour ce qui est du co-living senior, on va commencer aux alentours de 2500 euros en région. Et pareil, là, c'est évidemment le logement, le ménage, les auxiliaires de vie 24-7, la préparation des repas. Alors... Donc voilà, il faut comparer ce qui est comparable quand on connaît d'autres solutions d'habitat. Mais voilà pour ce qui est des prix.

  • Ariane Artinian

    Il y a combien de résidences aujourd'hui qui sont passées par

  • Maxime Sauvanet

    Builder ? Alors aujourd'hui, sur le co-living jeune actif, on a une grosse vingtaine d'actifs, avec une forte accélération sur les derniers mois, parce que depuis le mois de janvier dernier, on est à six acquisitions et plusieurs sous-promesses. Pour ce qui est du Coliving Senior, on vient d'acquérir notre première opération à Orléans, un superbe hôtel particulier de 460 m² en plein centre-ville, qui accueillera 10 seniors et un étudiant, avec une volonté de développement très forte sur cette catégorie d'actifs.

  • Ariane Artinian

    Et donc c'est pour ça que vous recherchez des vendeurs ?

  • Maxime Sauvanet

    Exactement, on recherche des vendeurs, on recherche des actifs, Paris, Ile-de-France et dans les principales villes métropoles.

  • Ariane Artinian

    Merci Maxime Sauvanet. Je rappelle que vous êtes directeur d'investissement chez Buildr Investment Groupe.

  • Maxime Sauvanet

    Merci Ariane.

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    Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode de mon podcast immo. Je suis Ariane Artinian et tous les jours je reçois les acteurs de l'IMO. Et aujourd'hui, on va parler co-living avec Maxime Sauvanet. Bonjour.

  • Maxime Sauvanet

    Bonjour Ariane.

  • Ariane Artinian

    Maxime, vous êtes directeur d'investissement Buildr Investment Group, une filiale de M-Capital.

  • Maxime Sauvanet

    Tout à fait.

  • Ariane Artinian

    Alors, vous nous racontez ce que vous faites au quotidien ?

  • Maxime Sauvanet

    dans l'acquisition de leurs murs pour qu'ils puissent développer leurs marques d'exploitation et accueillir soit des étudiants, soit des jeunes actifs, soit des seniors.

  • Ariane Artinian

    Parce que le marché du co-living aujourd'hui commence à être très segmenté.

  • Maxime Sauvanet

    Le marché du co-living commence à être très segmenté, oui, parce qu'il y a quelques années, on parlait beaucoup de co-living jeunes actifs, voire étudiants, qui remplaçaient l'ancien format de la colocation qu'on a pu connaître nous quand on était un peu plus jeunes. Depuis, effectivement, on a du co-living senior. qui est la deuxième branche principale du co-living, mais on a aussi des verticales un peu plus segmentées, à savoir du solidaire, avec par exemple de l'accueil de réfugiés politiques ou de l'accueil de familles monoparentales, format un peu plus inclusif sur l'accueil de personnes handicapées.

  • Ariane Artinian

    Alors pour qu'on comprenne bien, vous, vous achetez des maisons, des immeubles, vous les restructurez ?

  • Maxime Sauvanet

    Oui, alors chez Builder, on a la particularité de faire de la réhabilitation d'actifs, la régénération d'actifs, même on appelle ça en interne. On ne fait pas de neuf, c'est-à-dire que... Un, c'est une volonté d'aller consommer moins de carbone parce qu'on sait que la réhabilitation d'actifs consomme moins de carbone que faire du neuf. Et ensuite, on aime cette idée de donner une seconde vie à des actifs obsolètes en centre-ville pour, un, les améliorer sur le plan énergétique et, deux, surtout leur donner une nouvelle fonction parce que très souvent, on achète ses actifs à un coût. C'est un couple plutôt âgé dont les enfants sont partis, les petits-enfants viennent moins souvent. Et quand vous avez des maisons de 300, 400, 500 m², il est compliqué aujourd'hui de les maintenir, de les chauffer, etc. Et donc quand vous mettez sur 300 m² et que vous accueillez après une quinzaine de personnes, c'est vrai que la maison est une nouvelle vie, ça participe aussi au renouveau des centres urbains. Parce que de deux personnes qui habitent 300 m², tout de suite on passe à 15 personnes.

  • Ariane Artinian

    Donc le bien type, c'est la maison de centre-ville. J'arrive pas à la vente, je suis un particulier, je vous contacte et vous venez me dire si vous pouvez éventuellement faire quelque chose pour moi.

  • Maxime Sauvanet

    Exactement, avec tout le charme de la réhabilitation parce qu'une maison n'est pas l'autre, donc il y a aussi des contraintes techniques qu'on doit prendre en compte, que ce soit sur les murs porteurs ou même dans le collier d'ingénieur, on doit installer des ascenseurs, en tout cas un. et on ne peut pas le faire dans toutes les maisons.

  • Ariane Artinian

    Donc vous achetez évidemment au particulier, vous restructurez, ensuite comment ça se passe ?

  • Maxime Sauvanet

    Et ensuite, en fait, on travaille tout le projet main dans la main avec un exploitant partenaire, qu'il fasse du co-living jeune actif ou du co-living senior, on travaille vraiment tout le projet ensemble. Et une fois qu'on a livré les travaux, on signe un bail ou un mandat de gestion avec cet exploitant qui va pouvoir accueillir ensuite ses locataires, donc eux, ils soulouent. Et nous, côté builder, on a un locataire unique qui est l'exploitant.

  • Ariane Artinian

    Et côté usagers, les plus pour le senior ou le jeune actif qui habite vos résidences par rapport aux autres formules d'habitat ?

  • Maxime Sauvanet

    Alors, il y a plusieurs plus. Le premier plus, c'est qu'évidemment, il y a tout un côté sociétal, que ce soit pour la personne senior qui est souvent sujet à la solitude ou pour les jeunes actifs et étudiants qui arrivent souvent d'autres villes, voire de l'étranger. Quand vous arrivez dans une maison avec 10-12 personnes, c'est tout de suite plus facile de se créer un cercle social. Deuxièmement, c'est un clé en main, c'est-à-dire que vous arrivez avec votre valise. C'est meublé, les services sont compris, comme le ménage, comme Internet, il n'y a pas toutes ces démarches administratives à faire auprès d'EDF par exemple. Vous arrivez vraiment avec votre valise. Et le dernier aspect, surtout sur les actifs que l'on achète, c'est qu'on est proche métro tout le temps, en tout cas en Ile-de-France, proche transport. et dans les centres-villes, donc à proximité des commerces. Et vous avez cette vie de quartier toujours aux alentours qui est hyper agréable.

  • Ariane Artinian

    Donc ça c'est plutôt pour les seniors. Il y a des services médicalisés ?

  • Maxime Sauvanet

    Ça dépend de l'exploitant. Encore une fois, nous on est investisseurs immobiliers. Ça dépend de la cible de l'exploitant. Est-ce que ce sont des seniors qui sont plutôt autonomes ? Est-ce que ce sont des seniors qui sont en perte d'autonomie ? Toujours est-il que sur un socle commun, on a toujours des auxiliaires de vie qui sont là, ou des coachs de maison, chacun à sa terminologie, avec très souvent de la présence 24-7. de l'animation, de l'aide à la cuisine, de l'aide au ménage. Et donc derrière cette animation, le but n'est pas de vivre en vase clos. C'est-à-dire qu'on doit aussi être tourné vers la cité, et la cité doit être tournée vers les habitants de Co-Living Senior. Et puis pour ce qui est des jeunes actifs et étudiants, il faut aussi qu'ils puissent aller facilement au bureau. puissent aller facilement voir leurs amis ou participer à la vie nocturne par exemple. Et donc c'est pour ça que l'accessibilité est quelque chose de très important. Et moi, côté investisseur, pour la liquidité de l'actif et la valorisation de mon actif, évidemment c'est plus rassurant d'être à côté d'un métro que d'être à côté d'un actif qui est simplement desservi par une ligne de bus.

  • Ariane Artinian

    On n'a pas parlé du coût aussi de tout ça pour le client. C'est aussi une réponse à la crise du logement, notamment pour les jeunes actifs qui n'arrivent pas à louer.

  • Maxime Sauvanet

    Oui, aujourd'hui, on estime à 250 000 logements étudiants qui manquent en France. Il y a une crise évidente du logement, alors dû à plusieurs facteurs qu'on ne va pas détailler ici, parce qu'on n'a pas non plus deux heures. Sur l'étudiant, ce qu'on ne sait pas forcément, c'est qu'on va accueillir 300 000 étudiants de plus dans les prochaines années, alors qu'on est déjà en déficit de 250 000 logements. Donc la colocation, le co-living est une réponse. Ce n'est pas la réponse, mais est une réponse. Il faut savoir qu'on est passé d'environ 2000 lits en 2020 à 24 000 lits fin 2024 de co-living en France. C'est une belle augmentation, mais il y a toujours plus de demandes que d'offres. On n'arrive pas à suivre la demande. Et côté senior, sur le co-living, on estime à 150 000 lits la demande d'ici 2030. Et aujourd'hui, on est à quelques milliers, donc il y a énormément de travail devant nous. Pour ce qui est du prix, évidemment, ça varie selon la localisation. On n'a pas les mêmes prix en région qu'en Ile-de-France ou à Paris-à-Tremuros. Sur le co-living jeune actif, on peut estimer qu'on va être en Ile-de-France sur la première courante entre 800 et 1000 euros. Donc là, quand je dis 800 000 euros, c'est services compris, ménage compris, tout compris. Au-delà de 1000 euros, plus 1200, 1300 à Paris-Entremuros. Et pour ce qui est du co-living senior, on va commencer aux alentours de 2500 euros en région. Et pareil, là, c'est évidemment le logement, le ménage, les auxiliaires de vie 24-7, la préparation des repas. Alors... Donc voilà, il faut comparer ce qui est comparable quand on connaît d'autres solutions d'habitat. Mais voilà pour ce qui est des prix.

  • Ariane Artinian

    Il y a combien de résidences aujourd'hui qui sont passées par

  • Maxime Sauvanet

    Builder ? Alors aujourd'hui, sur le co-living jeune actif, on a une grosse vingtaine d'actifs, avec une forte accélération sur les derniers mois, parce que depuis le mois de janvier dernier, on est à six acquisitions et plusieurs sous-promesses. Pour ce qui est du Coliving Senior, on vient d'acquérir notre première opération à Orléans, un superbe hôtel particulier de 460 m² en plein centre-ville, qui accueillera 10 seniors et un étudiant, avec une volonté de développement très forte sur cette catégorie d'actifs.

  • Ariane Artinian

    Et donc c'est pour ça que vous recherchez des vendeurs ?

  • Maxime Sauvanet

    Exactement, on recherche des vendeurs, on recherche des actifs, Paris, Ile-de-France et dans les principales villes métropoles.

  • Ariane Artinian

    Merci Maxime Sauvanet. Je rappelle que vous êtes directeur d'investissement chez Buildr Investment Groupe.

  • Maxime Sauvanet

    Merci Ariane.

  • Ariane Artinian

    Et je vous dis à très vite pour un nouvel épisode de Mon Podcast Immo, à écouter tous les jours sur MySweetImmo et sur toutes les plateformes.

  • Mon Podcast Immo.

Description

Vous avez toujours voulu comprendre comment se développe le coliving en France ? Au micro d'Ariane Artinian, le directeur d'investissement chez Buildr Investment Group, une filiale de M-Capital explique pourquoi le coliving est devenu une solution populaire pour divers publics, des jeunes actifs aux seniors ? "Le marché du co-living commence à être très segmenté, avec des offres pour les étudiants, les jeunes actifs, et même les seniors", explique Maxime Sauvanet. Avis aux professionnels de l'immobilier, Buildr Investment Group recherche activement de nouveaux actifs à réhabiliter, notamment à Paris, en Île-de-France, et dans les principales métropoles françaises.


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Transcription

  • Maxime Sauvanet

    Mon podcast immo

  • Ariane Artinian

    Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode de mon podcast immo. Je suis Ariane Artinian et tous les jours je reçois les acteurs de l'IMO. Et aujourd'hui, on va parler co-living avec Maxime Sauvanet. Bonjour.

  • Maxime Sauvanet

    Bonjour Ariane.

  • Ariane Artinian

    Maxime, vous êtes directeur d'investissement Buildr Investment Group, une filiale de M-Capital.

  • Maxime Sauvanet

    Tout à fait.

  • Ariane Artinian

    Alors, vous nous racontez ce que vous faites au quotidien ?

  • Maxime Sauvanet

    dans l'acquisition de leurs murs pour qu'ils puissent développer leurs marques d'exploitation et accueillir soit des étudiants, soit des jeunes actifs, soit des seniors.

  • Ariane Artinian

    Parce que le marché du co-living aujourd'hui commence à être très segmenté.

  • Maxime Sauvanet

    Le marché du co-living commence à être très segmenté, oui, parce qu'il y a quelques années, on parlait beaucoup de co-living jeunes actifs, voire étudiants, qui remplaçaient l'ancien format de la colocation qu'on a pu connaître nous quand on était un peu plus jeunes. Depuis, effectivement, on a du co-living senior. qui est la deuxième branche principale du co-living, mais on a aussi des verticales un peu plus segmentées, à savoir du solidaire, avec par exemple de l'accueil de réfugiés politiques ou de l'accueil de familles monoparentales, format un peu plus inclusif sur l'accueil de personnes handicapées.

  • Ariane Artinian

    Alors pour qu'on comprenne bien, vous, vous achetez des maisons, des immeubles, vous les restructurez ?

  • Maxime Sauvanet

    Oui, alors chez Builder, on a la particularité de faire de la réhabilitation d'actifs, la régénération d'actifs, même on appelle ça en interne. On ne fait pas de neuf, c'est-à-dire que... Un, c'est une volonté d'aller consommer moins de carbone parce qu'on sait que la réhabilitation d'actifs consomme moins de carbone que faire du neuf. Et ensuite, on aime cette idée de donner une seconde vie à des actifs obsolètes en centre-ville pour, un, les améliorer sur le plan énergétique et, deux, surtout leur donner une nouvelle fonction parce que très souvent, on achète ses actifs à un coût. C'est un couple plutôt âgé dont les enfants sont partis, les petits-enfants viennent moins souvent. Et quand vous avez des maisons de 300, 400, 500 m², il est compliqué aujourd'hui de les maintenir, de les chauffer, etc. Et donc quand vous mettez sur 300 m² et que vous accueillez après une quinzaine de personnes, c'est vrai que la maison est une nouvelle vie, ça participe aussi au renouveau des centres urbains. Parce que de deux personnes qui habitent 300 m², tout de suite on passe à 15 personnes.

  • Ariane Artinian

    Donc le bien type, c'est la maison de centre-ville. J'arrive pas à la vente, je suis un particulier, je vous contacte et vous venez me dire si vous pouvez éventuellement faire quelque chose pour moi.

  • Maxime Sauvanet

    Exactement, avec tout le charme de la réhabilitation parce qu'une maison n'est pas l'autre, donc il y a aussi des contraintes techniques qu'on doit prendre en compte, que ce soit sur les murs porteurs ou même dans le collier d'ingénieur, on doit installer des ascenseurs, en tout cas un. et on ne peut pas le faire dans toutes les maisons.

  • Ariane Artinian

    Donc vous achetez évidemment au particulier, vous restructurez, ensuite comment ça se passe ?

  • Maxime Sauvanet

    Et ensuite, en fait, on travaille tout le projet main dans la main avec un exploitant partenaire, qu'il fasse du co-living jeune actif ou du co-living senior, on travaille vraiment tout le projet ensemble. Et une fois qu'on a livré les travaux, on signe un bail ou un mandat de gestion avec cet exploitant qui va pouvoir accueillir ensuite ses locataires, donc eux, ils soulouent. Et nous, côté builder, on a un locataire unique qui est l'exploitant.

  • Ariane Artinian

    Et côté usagers, les plus pour le senior ou le jeune actif qui habite vos résidences par rapport aux autres formules d'habitat ?

  • Maxime Sauvanet

    Alors, il y a plusieurs plus. Le premier plus, c'est qu'évidemment, il y a tout un côté sociétal, que ce soit pour la personne senior qui est souvent sujet à la solitude ou pour les jeunes actifs et étudiants qui arrivent souvent d'autres villes, voire de l'étranger. Quand vous arrivez dans une maison avec 10-12 personnes, c'est tout de suite plus facile de se créer un cercle social. Deuxièmement, c'est un clé en main, c'est-à-dire que vous arrivez avec votre valise. C'est meublé, les services sont compris, comme le ménage, comme Internet, il n'y a pas toutes ces démarches administratives à faire auprès d'EDF par exemple. Vous arrivez vraiment avec votre valise. Et le dernier aspect, surtout sur les actifs que l'on achète, c'est qu'on est proche métro tout le temps, en tout cas en Ile-de-France, proche transport. et dans les centres-villes, donc à proximité des commerces. Et vous avez cette vie de quartier toujours aux alentours qui est hyper agréable.

  • Ariane Artinian

    Donc ça c'est plutôt pour les seniors. Il y a des services médicalisés ?

  • Maxime Sauvanet

    Ça dépend de l'exploitant. Encore une fois, nous on est investisseurs immobiliers. Ça dépend de la cible de l'exploitant. Est-ce que ce sont des seniors qui sont plutôt autonomes ? Est-ce que ce sont des seniors qui sont en perte d'autonomie ? Toujours est-il que sur un socle commun, on a toujours des auxiliaires de vie qui sont là, ou des coachs de maison, chacun à sa terminologie, avec très souvent de la présence 24-7. de l'animation, de l'aide à la cuisine, de l'aide au ménage. Et donc derrière cette animation, le but n'est pas de vivre en vase clos. C'est-à-dire qu'on doit aussi être tourné vers la cité, et la cité doit être tournée vers les habitants de Co-Living Senior. Et puis pour ce qui est des jeunes actifs et étudiants, il faut aussi qu'ils puissent aller facilement au bureau. puissent aller facilement voir leurs amis ou participer à la vie nocturne par exemple. Et donc c'est pour ça que l'accessibilité est quelque chose de très important. Et moi, côté investisseur, pour la liquidité de l'actif et la valorisation de mon actif, évidemment c'est plus rassurant d'être à côté d'un métro que d'être à côté d'un actif qui est simplement desservi par une ligne de bus.

  • Ariane Artinian

    On n'a pas parlé du coût aussi de tout ça pour le client. C'est aussi une réponse à la crise du logement, notamment pour les jeunes actifs qui n'arrivent pas à louer.

  • Maxime Sauvanet

    Oui, aujourd'hui, on estime à 250 000 logements étudiants qui manquent en France. Il y a une crise évidente du logement, alors dû à plusieurs facteurs qu'on ne va pas détailler ici, parce qu'on n'a pas non plus deux heures. Sur l'étudiant, ce qu'on ne sait pas forcément, c'est qu'on va accueillir 300 000 étudiants de plus dans les prochaines années, alors qu'on est déjà en déficit de 250 000 logements. Donc la colocation, le co-living est une réponse. Ce n'est pas la réponse, mais est une réponse. Il faut savoir qu'on est passé d'environ 2000 lits en 2020 à 24 000 lits fin 2024 de co-living en France. C'est une belle augmentation, mais il y a toujours plus de demandes que d'offres. On n'arrive pas à suivre la demande. Et côté senior, sur le co-living, on estime à 150 000 lits la demande d'ici 2030. Et aujourd'hui, on est à quelques milliers, donc il y a énormément de travail devant nous. Pour ce qui est du prix, évidemment, ça varie selon la localisation. On n'a pas les mêmes prix en région qu'en Ile-de-France ou à Paris-à-Tremuros. Sur le co-living jeune actif, on peut estimer qu'on va être en Ile-de-France sur la première courante entre 800 et 1000 euros. Donc là, quand je dis 800 000 euros, c'est services compris, ménage compris, tout compris. Au-delà de 1000 euros, plus 1200, 1300 à Paris-Entremuros. Et pour ce qui est du co-living senior, on va commencer aux alentours de 2500 euros en région. Et pareil, là, c'est évidemment le logement, le ménage, les auxiliaires de vie 24-7, la préparation des repas. Alors... Donc voilà, il faut comparer ce qui est comparable quand on connaît d'autres solutions d'habitat. Mais voilà pour ce qui est des prix.

  • Ariane Artinian

    Il y a combien de résidences aujourd'hui qui sont passées par

  • Maxime Sauvanet

    Builder ? Alors aujourd'hui, sur le co-living jeune actif, on a une grosse vingtaine d'actifs, avec une forte accélération sur les derniers mois, parce que depuis le mois de janvier dernier, on est à six acquisitions et plusieurs sous-promesses. Pour ce qui est du Coliving Senior, on vient d'acquérir notre première opération à Orléans, un superbe hôtel particulier de 460 m² en plein centre-ville, qui accueillera 10 seniors et un étudiant, avec une volonté de développement très forte sur cette catégorie d'actifs.

  • Ariane Artinian

    Et donc c'est pour ça que vous recherchez des vendeurs ?

  • Maxime Sauvanet

    Exactement, on recherche des vendeurs, on recherche des actifs, Paris, Ile-de-France et dans les principales villes métropoles.

  • Ariane Artinian

    Merci Maxime Sauvanet. Je rappelle que vous êtes directeur d'investissement chez Buildr Investment Groupe.

  • Maxime Sauvanet

    Merci Ariane.

  • Ariane Artinian

    Et je vous dis à très vite pour un nouvel épisode de Mon Podcast Immo, à écouter tous les jours sur MySweetImmo et sur toutes les plateformes.

  • Mon Podcast Immo.

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