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Boris Intini et Hugo Baillet (PraxiFinance) :  "La vente à réméré, une solution sécurisée pour monétiser son bien immobilier" #893 cover
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Mon Podcast Immo, le podcast immobilier by MySweetImmo🦋

Boris Intini et Hugo Baillet (PraxiFinance) : "La vente à réméré, une solution sécurisée pour monétiser son bien immobilier" #893

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08min |16/07/2024
Play
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Description

Vous êtes propriétaire d'un bien immobilier et vous avez besoin de liquidités ? Écoutez vite ce nouvel épisode de Mon Podcast Immo avec Boris Intini, directeur général de PraxiFinance et Hugo Baillet, directeur marketing et communication et vous saurez tout sur la vente a réméré.

"La vente à réméré permet à un propriétaire ayant besoin de liquidités de vendre temporairement son bien à un investisseur, avec la possibilité de le racheter dans un délai de cinq ans au même prix, explique Boris Intini. Ce montage est bénéfique, il est encadré par la loi, signé devant notaire, et permet de libérer des liquidités rapidement ».

Et si les choses ne se passent pas comme prévu ? « Le propriétaire a toujours la possibilité de vendre le bien sur le marché à un tiers acquéreur à 100% de sa valeur et de rembourser l'investisseur. Il n'est pas pieds et poings liés ».


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode de mon podcast imo, votre rendez-vous avec l'immobilier. Aujourd'hui, on s'intéresse à la vente à rémérée avec mes invités de Praxi Finance, Boris Intini, directeur général. Bonjour.

  • Boris Intini (PraxiFinance)

    Bonjour.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Hugo Baillet, directeur marketing et communication. Bonjour.

  • Hugo Baillet (PraxiFinance)

    Bonjour Ariane.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Pour qu'on comprenne clairement de quoi on parle, c'est... quoi la vente à Réméré?

  • Boris Intini (PraxiFinance)

    La vente à Rémeré, c'est une solution qui permet à un propriétaire qui a besoin de liquidités, de vendre temporairement son bien immobilier à un investisseur. C'est une solution qui permet de céder temporairement son bien à 60% de sa valeur et de bénéficier d'un délai maximum de 5 ans pour racheter son bien au même prix qu'on l'a vendu.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Alors, je vends mon bien et je sais que dans les 5 années, j'aurai la possibilité de le racheter. Donc, je pars avec ce dispositif en tête quand je m'intéresse à l'inventaire émérite.

  • Boris Intini (PraxiFinance)

    Exactement. On n'a pas inventé ce montage. Il existe depuis. Il était inscrit dans le Code civil sous Napoléon. Il permettait déjà à l'époque à des traders, il a été dans le temps fortement utilisé, mais il permettait ensuite, dans les années 90, à des traders de pouvoir vendre leurs actions et puis de les racheter dans un délai imparti. Aujourd'hui, on s'adresse à des propriétaires, des propriétaires qui ont besoin d'argent et qui se disent, qui... qui se disent grâce à mon bien immobilier, je vais pouvoir le monétiser pour en récupérer des liquidités Alors oui, on se dit que ce montage vise à vendre un bien immobilier, parfois c'est la résidence principale, parfois c'est la résidence secondaire. On s'adresse à des propriétaires qui ont un pincement de trésorerie urgent, mais qui ont déjà l'horizon, la visibilité de se dire oui, j'aurai les moyens de racheter mon bien Donc je le cède à 60% de sa valeur, avec l'idée en tête de me dire Dans un délai maximum de 5 ans, ça peut être demain, dans 6 mois, dans 2 ans ou dans 5 ans maximum, je dois racheter ce bien immobilier coûte que coûte.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Alors à vous écouter, c'était extrêmement clair et avantageux. Pourtant, c'est un produit qui n'a pas très bonne presse.

  • Boris Intini (PraxiFinance)

    Depuis nombreuses années, ce produit est largement diffusé par des officines qui prospéraient auprès de propriétaires faisant l'objet, disons-le, de ces immobilières. Ils proposaient ce montage avec des conditions qui leur appartenaient, des conditions difficiles. avec des investisseurs avides et des frais qui étaient complètement démesurés. Il est toujours facile de proposer des montages très chers à des personnes étant dans une détresse financière. Nous, aujourd'hui, ce qu'on veut, c'est redorer l'image de ce produit, parce qu'il est bon, parce qu'on est persuadé, et on le voit au quotidien avec tous les clients qu'on accompagne, qu'il peut être utile, intéressant et qu'il est surtout sécurisé, puisque, rappelons-le, c'est un acte qui est encadré par la loi, bien évidemment, signé devant notaire et faisant l'objet d'un acte authentique.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Hugo Bayer, vous avez un cas concret Ă  nous raconter, Ă  nous expliquer ?

  • Hugo Baillet (PraxiFinance)

    Je pense à un chef d'entreprise qu'on a accompagné il y a quelques mois. Il avait un pincement de trésorerie. Il devait réinjecter du cash dans son entreprise pour poursuivre l'activité le temps que de nouvelles commandes arrivent. Il était propriétaire et donc on lui a proposé ce montage sur sa résidence personnelle. On a trouvé un investisseur qui lui a racheté pour 60% de la valeur de son bien. Et aujourd'hui ? continue de vivre dans son bien, il n'a pas changé ses habitudes, il paye effectivement une indemnité d'occupation, mais qui n'est que temporaire, et il va pouvoir, quand son activité sera repartie, qu'il se sera versé de nouveau des dividendes, il pourra racheter son bien au même prix auquel il l'aura vendu à l'investisseur. Donc, c'est un montage extrêmement simple. Évidemment, il est... En tant que propriétaire le seul à avoir cette capacité de rachat, l'investisseur ne va pas vendre le bien à autrui, en profiter, etc. Tout ça est bien encadré par la loi.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Et si je ne suis pas chef d'entreprise, c'est une formule intéressante quand même pour un particulier lambda, le remerai ?

  • Boris Intini (PraxiFinance)

    La vente à remerai, elle s'adresse à tous les propriétaires de biens immobiliers. Elle permet de libérer de la trésorerie importante, un capital important, de la valeur d'un bien. Aujourd'hui, les principaux propriétaires ou clients qui nous viennent... L'entreprise, depuis maintenant quelques années, ils viennent avec des besoins qui leur sont personnels, que ce soit le remboursement de dettes, des frais de succession à payer, une donation à faire. Ils ont parfois besoin de liquidités pour acheter un bien immobilier, comme disait Hugo, faire des apports en compte courant dans leur société. Ou encore, ils ont simplement besoin de trésorerie pour profiter de la vie. Il faut bien comprendre le fond de ce montage. Il vise à proposer à un propriétaire qui a eu généralement un refus de sa banque pour obtenir des liquidités. Il permet... Un montage qui est très simple en soi, c'est de se dire, bon, je cède temporairement mon bien. Un investisseur qui est identifié, que je rencontre. Cet investisseur, il va faire une expertise de mon bien immobilier. Une fois qu'on s'est mis d'accord sur le besoin, le bien est généralement vendu. à 60% de sa valeur. Sur ces 60% de valeur, on va enlever les frais qui sont nos honoraires, les frais de notaire à 2% et on va directement enlever une année de loyer. Le loyer, si vous voulez, c'est une indemnité d'occupation, c'est le rendement de l'investisseur. En définitive, quand on achète un bien à 60% de sa valeur, il reste en gros 50% de la valeur du bien. Je sais que devant moi, si je suis propriétaire, j'ai une année, deux, trois, quatre, cinq, mais cinq au maximum pour acheter mon bien. Je sais par avance... que je vais avoir les moyens de le racheter. Ça peut être une succession qui arrive, ça peut être un emprunt bancaire, ça peut être se mobiliser des capitaux propres pour le racheter, mais j'ai 5 ans pour le racheter. Alors il n'y a pas de plus-value, c'est-à-dire qu'aux yeux de la loi, c'est une annulation de vente, je rachète mon bien à l'investisseur, je paye un droit fixe de 135 euros, mais par exemple sur un bien d'un million d'euros, si je l'ai vendu à l'investisseur 600 000, moi les frais vont me rester 500 000 euros net vendeur dans la poche, je sais que j'ai 5 années pour le lui racheter 600 000. Il me l'achète 600, je le lui rachète. 600 000.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Alors ça, Boris, c'est le scénario où tout se passe bien. Si les choses ne se passent pas exactement comme prévu, ce qui peut arriver dans la vie, si je n'arrive pas à le racheter, qu'est-ce qui se passe ?

  • Hugo Baillet (PraxiFinance)

    La loi le prévoit aussi. Le propriétaire a la possibilité de vendre le bien, finalement, sur le marché à un tiers acquéreur, à 100% de sa valeur. Et dans ce cas-là, une fois que le bien sera vendu... Il remboursera l'investisseur, dans l'exemple de Boris, de ses 600 000, les fameux 60 et il garde pour lui le différentiel entre le prix de vente. Donc, de toute façon, le propriétaire, il n'est pas à pieds et poings liés. Il a toujours la possibilité de vendre son lien sur le marché, si jamais il n'a plus la capacité de le racheter lui-même.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Ce qu'on comprend, c'est que le système est parfaitement encadré par la loi, et vous êtes là tous les deux pour redorer l'image du remerai. C'est votre combat, Boris Antigny.

  • Boris Intini (PraxiFinance)

    On s'emploie à ça au quotidien. Nous, on est persuadés que ce montage est bénéfique. On le voit, on signe des dossiers, on a des demandes au quotidien. Que ce soit des propriétaires d'ailleurs ou des notaires, parfois certains experts comptables, je pense aux chefs d'entreprise, ou des agents immobiliers qui viennent nous voir en nous disant j'ai un bien qui ne se vend pas, il faut que je trouve une solution pour que le client puisse monétiser son bien, il a besoin de liquidité rapidement et de rembourser un prêt ou je ne sais quoi Nous, on est là simplement pour dire voilà, il y a un cadre juridique Il y a une façon de travailler, il y a des notaires qui sont spécialisés. On dispose d'investisseurs qui ne sont pas des investisseurs avides, qui ont le goût du rendement, c'est une chose, mais qui ne sont pas usuriers. Et je pense qu'on peut, dans ces conditions, proposer un montage sain, puisqu'il est encadré par la loi, sinon il aurait été interdit. Mais je veux dire aux propriétaires que cette solution est avant tout une solution, un dispositif qui permet de dégager des liquidités.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Merci beaucoup à vous deux. Merci Hugo Bayet, directeur marketing de Praxifinance. Et merci Boris Intigny, CEO de PraxiFinance. Merci. Quant à moi, je vous retrouve très vite pour un nouvel épisode de mon podcast IMO. À écouter tous les jours sur MySweetImmo et sur toutes les plateformes.

  • Boris Intini (PraxiFinance)

    Mon podcast IMO.

Description

Vous êtes propriétaire d'un bien immobilier et vous avez besoin de liquidités ? Écoutez vite ce nouvel épisode de Mon Podcast Immo avec Boris Intini, directeur général de PraxiFinance et Hugo Baillet, directeur marketing et communication et vous saurez tout sur la vente a réméré.

"La vente à réméré permet à un propriétaire ayant besoin de liquidités de vendre temporairement son bien à un investisseur, avec la possibilité de le racheter dans un délai de cinq ans au même prix, explique Boris Intini. Ce montage est bénéfique, il est encadré par la loi, signé devant notaire, et permet de libérer des liquidités rapidement ».

Et si les choses ne se passent pas comme prévu ? « Le propriétaire a toujours la possibilité de vendre le bien sur le marché à un tiers acquéreur à 100% de sa valeur et de rembourser l'investisseur. Il n'est pas pieds et poings liés ».


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode de mon podcast imo, votre rendez-vous avec l'immobilier. Aujourd'hui, on s'intéresse à la vente à rémérée avec mes invités de Praxi Finance, Boris Intini, directeur général. Bonjour.

  • Boris Intini (PraxiFinance)

    Bonjour.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Hugo Baillet, directeur marketing et communication. Bonjour.

  • Hugo Baillet (PraxiFinance)

    Bonjour Ariane.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Pour qu'on comprenne clairement de quoi on parle, c'est... quoi la vente à Réméré?

  • Boris Intini (PraxiFinance)

    La vente à Rémeré, c'est une solution qui permet à un propriétaire qui a besoin de liquidités, de vendre temporairement son bien immobilier à un investisseur. C'est une solution qui permet de céder temporairement son bien à 60% de sa valeur et de bénéficier d'un délai maximum de 5 ans pour racheter son bien au même prix qu'on l'a vendu.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Alors, je vends mon bien et je sais que dans les 5 années, j'aurai la possibilité de le racheter. Donc, je pars avec ce dispositif en tête quand je m'intéresse à l'inventaire émérite.

  • Boris Intini (PraxiFinance)

    Exactement. On n'a pas inventé ce montage. Il existe depuis. Il était inscrit dans le Code civil sous Napoléon. Il permettait déjà à l'époque à des traders, il a été dans le temps fortement utilisé, mais il permettait ensuite, dans les années 90, à des traders de pouvoir vendre leurs actions et puis de les racheter dans un délai imparti. Aujourd'hui, on s'adresse à des propriétaires, des propriétaires qui ont besoin d'argent et qui se disent, qui... qui se disent grâce à mon bien immobilier, je vais pouvoir le monétiser pour en récupérer des liquidités Alors oui, on se dit que ce montage vise à vendre un bien immobilier, parfois c'est la résidence principale, parfois c'est la résidence secondaire. On s'adresse à des propriétaires qui ont un pincement de trésorerie urgent, mais qui ont déjà l'horizon, la visibilité de se dire oui, j'aurai les moyens de racheter mon bien Donc je le cède à 60% de sa valeur, avec l'idée en tête de me dire Dans un délai maximum de 5 ans, ça peut être demain, dans 6 mois, dans 2 ans ou dans 5 ans maximum, je dois racheter ce bien immobilier coûte que coûte.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Alors à vous écouter, c'était extrêmement clair et avantageux. Pourtant, c'est un produit qui n'a pas très bonne presse.

  • Boris Intini (PraxiFinance)

    Depuis nombreuses années, ce produit est largement diffusé par des officines qui prospéraient auprès de propriétaires faisant l'objet, disons-le, de ces immobilières. Ils proposaient ce montage avec des conditions qui leur appartenaient, des conditions difficiles. avec des investisseurs avides et des frais qui étaient complètement démesurés. Il est toujours facile de proposer des montages très chers à des personnes étant dans une détresse financière. Nous, aujourd'hui, ce qu'on veut, c'est redorer l'image de ce produit, parce qu'il est bon, parce qu'on est persuadé, et on le voit au quotidien avec tous les clients qu'on accompagne, qu'il peut être utile, intéressant et qu'il est surtout sécurisé, puisque, rappelons-le, c'est un acte qui est encadré par la loi, bien évidemment, signé devant notaire et faisant l'objet d'un acte authentique.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Hugo Bayer, vous avez un cas concret Ă  nous raconter, Ă  nous expliquer ?

  • Hugo Baillet (PraxiFinance)

    Je pense à un chef d'entreprise qu'on a accompagné il y a quelques mois. Il avait un pincement de trésorerie. Il devait réinjecter du cash dans son entreprise pour poursuivre l'activité le temps que de nouvelles commandes arrivent. Il était propriétaire et donc on lui a proposé ce montage sur sa résidence personnelle. On a trouvé un investisseur qui lui a racheté pour 60% de la valeur de son bien. Et aujourd'hui ? continue de vivre dans son bien, il n'a pas changé ses habitudes, il paye effectivement une indemnité d'occupation, mais qui n'est que temporaire, et il va pouvoir, quand son activité sera repartie, qu'il se sera versé de nouveau des dividendes, il pourra racheter son bien au même prix auquel il l'aura vendu à l'investisseur. Donc, c'est un montage extrêmement simple. Évidemment, il est... En tant que propriétaire le seul à avoir cette capacité de rachat, l'investisseur ne va pas vendre le bien à autrui, en profiter, etc. Tout ça est bien encadré par la loi.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Et si je ne suis pas chef d'entreprise, c'est une formule intéressante quand même pour un particulier lambda, le remerai ?

  • Boris Intini (PraxiFinance)

    La vente à remerai, elle s'adresse à tous les propriétaires de biens immobiliers. Elle permet de libérer de la trésorerie importante, un capital important, de la valeur d'un bien. Aujourd'hui, les principaux propriétaires ou clients qui nous viennent... L'entreprise, depuis maintenant quelques années, ils viennent avec des besoins qui leur sont personnels, que ce soit le remboursement de dettes, des frais de succession à payer, une donation à faire. Ils ont parfois besoin de liquidités pour acheter un bien immobilier, comme disait Hugo, faire des apports en compte courant dans leur société. Ou encore, ils ont simplement besoin de trésorerie pour profiter de la vie. Il faut bien comprendre le fond de ce montage. Il vise à proposer à un propriétaire qui a eu généralement un refus de sa banque pour obtenir des liquidités. Il permet... Un montage qui est très simple en soi, c'est de se dire, bon, je cède temporairement mon bien. Un investisseur qui est identifié, que je rencontre. Cet investisseur, il va faire une expertise de mon bien immobilier. Une fois qu'on s'est mis d'accord sur le besoin, le bien est généralement vendu. à 60% de sa valeur. Sur ces 60% de valeur, on va enlever les frais qui sont nos honoraires, les frais de notaire à 2% et on va directement enlever une année de loyer. Le loyer, si vous voulez, c'est une indemnité d'occupation, c'est le rendement de l'investisseur. En définitive, quand on achète un bien à 60% de sa valeur, il reste en gros 50% de la valeur du bien. Je sais que devant moi, si je suis propriétaire, j'ai une année, deux, trois, quatre, cinq, mais cinq au maximum pour acheter mon bien. Je sais par avance... que je vais avoir les moyens de le racheter. Ça peut être une succession qui arrive, ça peut être un emprunt bancaire, ça peut être se mobiliser des capitaux propres pour le racheter, mais j'ai 5 ans pour le racheter. Alors il n'y a pas de plus-value, c'est-à-dire qu'aux yeux de la loi, c'est une annulation de vente, je rachète mon bien à l'investisseur, je paye un droit fixe de 135 euros, mais par exemple sur un bien d'un million d'euros, si je l'ai vendu à l'investisseur 600 000, moi les frais vont me rester 500 000 euros net vendeur dans la poche, je sais que j'ai 5 années pour le lui racheter 600 000. Il me l'achète 600, je le lui rachète. 600 000.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Alors ça, Boris, c'est le scénario où tout se passe bien. Si les choses ne se passent pas exactement comme prévu, ce qui peut arriver dans la vie, si je n'arrive pas à le racheter, qu'est-ce qui se passe ?

  • Hugo Baillet (PraxiFinance)

    La loi le prévoit aussi. Le propriétaire a la possibilité de vendre le bien, finalement, sur le marché à un tiers acquéreur, à 100% de sa valeur. Et dans ce cas-là, une fois que le bien sera vendu... Il remboursera l'investisseur, dans l'exemple de Boris, de ses 600 000, les fameux 60 et il garde pour lui le différentiel entre le prix de vente. Donc, de toute façon, le propriétaire, il n'est pas à pieds et poings liés. Il a toujours la possibilité de vendre son lien sur le marché, si jamais il n'a plus la capacité de le racheter lui-même.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Ce qu'on comprend, c'est que le système est parfaitement encadré par la loi, et vous êtes là tous les deux pour redorer l'image du remerai. C'est votre combat, Boris Antigny.

  • Boris Intini (PraxiFinance)

    On s'emploie à ça au quotidien. Nous, on est persuadés que ce montage est bénéfique. On le voit, on signe des dossiers, on a des demandes au quotidien. Que ce soit des propriétaires d'ailleurs ou des notaires, parfois certains experts comptables, je pense aux chefs d'entreprise, ou des agents immobiliers qui viennent nous voir en nous disant j'ai un bien qui ne se vend pas, il faut que je trouve une solution pour que le client puisse monétiser son bien, il a besoin de liquidité rapidement et de rembourser un prêt ou je ne sais quoi Nous, on est là simplement pour dire voilà, il y a un cadre juridique Il y a une façon de travailler, il y a des notaires qui sont spécialisés. On dispose d'investisseurs qui ne sont pas des investisseurs avides, qui ont le goût du rendement, c'est une chose, mais qui ne sont pas usuriers. Et je pense qu'on peut, dans ces conditions, proposer un montage sain, puisqu'il est encadré par la loi, sinon il aurait été interdit. Mais je veux dire aux propriétaires que cette solution est avant tout une solution, un dispositif qui permet de dégager des liquidités.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Merci beaucoup à vous deux. Merci Hugo Bayet, directeur marketing de Praxifinance. Et merci Boris Intigny, CEO de PraxiFinance. Merci. Quant à moi, je vous retrouve très vite pour un nouvel épisode de mon podcast IMO. À écouter tous les jours sur MySweetImmo et sur toutes les plateformes.

  • Boris Intini (PraxiFinance)

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"La vente à réméré permet à un propriétaire ayant besoin de liquidités de vendre temporairement son bien à un investisseur, avec la possibilité de le racheter dans un délai de cinq ans au même prix, explique Boris Intini. Ce montage est bénéfique, il est encadré par la loi, signé devant notaire, et permet de libérer des liquidités rapidement ».

Et si les choses ne se passent pas comme prévu ? « Le propriétaire a toujours la possibilité de vendre le bien sur le marché à un tiers acquéreur à 100% de sa valeur et de rembourser l'investisseur. Il n'est pas pieds et poings liés ».


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  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode de mon podcast imo, votre rendez-vous avec l'immobilier. Aujourd'hui, on s'intéresse à la vente à rémérée avec mes invités de Praxi Finance, Boris Intini, directeur général. Bonjour.

  • Boris Intini (PraxiFinance)

    Bonjour.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Hugo Baillet, directeur marketing et communication. Bonjour.

  • Hugo Baillet (PraxiFinance)

    Bonjour Ariane.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Pour qu'on comprenne clairement de quoi on parle, c'est... quoi la vente à Réméré?

  • Boris Intini (PraxiFinance)

    La vente à Rémeré, c'est une solution qui permet à un propriétaire qui a besoin de liquidités, de vendre temporairement son bien immobilier à un investisseur. C'est une solution qui permet de céder temporairement son bien à 60% de sa valeur et de bénéficier d'un délai maximum de 5 ans pour racheter son bien au même prix qu'on l'a vendu.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Alors, je vends mon bien et je sais que dans les 5 années, j'aurai la possibilité de le racheter. Donc, je pars avec ce dispositif en tête quand je m'intéresse à l'inventaire émérite.

  • Boris Intini (PraxiFinance)

    Exactement. On n'a pas inventé ce montage. Il existe depuis. Il était inscrit dans le Code civil sous Napoléon. Il permettait déjà à l'époque à des traders, il a été dans le temps fortement utilisé, mais il permettait ensuite, dans les années 90, à des traders de pouvoir vendre leurs actions et puis de les racheter dans un délai imparti. Aujourd'hui, on s'adresse à des propriétaires, des propriétaires qui ont besoin d'argent et qui se disent, qui... qui se disent grâce à mon bien immobilier, je vais pouvoir le monétiser pour en récupérer des liquidités Alors oui, on se dit que ce montage vise à vendre un bien immobilier, parfois c'est la résidence principale, parfois c'est la résidence secondaire. On s'adresse à des propriétaires qui ont un pincement de trésorerie urgent, mais qui ont déjà l'horizon, la visibilité de se dire oui, j'aurai les moyens de racheter mon bien Donc je le cède à 60% de sa valeur, avec l'idée en tête de me dire Dans un délai maximum de 5 ans, ça peut être demain, dans 6 mois, dans 2 ans ou dans 5 ans maximum, je dois racheter ce bien immobilier coûte que coûte.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Alors à vous écouter, c'était extrêmement clair et avantageux. Pourtant, c'est un produit qui n'a pas très bonne presse.

  • Boris Intini (PraxiFinance)

    Depuis nombreuses années, ce produit est largement diffusé par des officines qui prospéraient auprès de propriétaires faisant l'objet, disons-le, de ces immobilières. Ils proposaient ce montage avec des conditions qui leur appartenaient, des conditions difficiles. avec des investisseurs avides et des frais qui étaient complètement démesurés. Il est toujours facile de proposer des montages très chers à des personnes étant dans une détresse financière. Nous, aujourd'hui, ce qu'on veut, c'est redorer l'image de ce produit, parce qu'il est bon, parce qu'on est persuadé, et on le voit au quotidien avec tous les clients qu'on accompagne, qu'il peut être utile, intéressant et qu'il est surtout sécurisé, puisque, rappelons-le, c'est un acte qui est encadré par la loi, bien évidemment, signé devant notaire et faisant l'objet d'un acte authentique.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Hugo Bayer, vous avez un cas concret Ă  nous raconter, Ă  nous expliquer ?

  • Hugo Baillet (PraxiFinance)

    Je pense à un chef d'entreprise qu'on a accompagné il y a quelques mois. Il avait un pincement de trésorerie. Il devait réinjecter du cash dans son entreprise pour poursuivre l'activité le temps que de nouvelles commandes arrivent. Il était propriétaire et donc on lui a proposé ce montage sur sa résidence personnelle. On a trouvé un investisseur qui lui a racheté pour 60% de la valeur de son bien. Et aujourd'hui ? continue de vivre dans son bien, il n'a pas changé ses habitudes, il paye effectivement une indemnité d'occupation, mais qui n'est que temporaire, et il va pouvoir, quand son activité sera repartie, qu'il se sera versé de nouveau des dividendes, il pourra racheter son bien au même prix auquel il l'aura vendu à l'investisseur. Donc, c'est un montage extrêmement simple. Évidemment, il est... En tant que propriétaire le seul à avoir cette capacité de rachat, l'investisseur ne va pas vendre le bien à autrui, en profiter, etc. Tout ça est bien encadré par la loi.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Et si je ne suis pas chef d'entreprise, c'est une formule intéressante quand même pour un particulier lambda, le remerai ?

  • Boris Intini (PraxiFinance)

    La vente à remerai, elle s'adresse à tous les propriétaires de biens immobiliers. Elle permet de libérer de la trésorerie importante, un capital important, de la valeur d'un bien. Aujourd'hui, les principaux propriétaires ou clients qui nous viennent... L'entreprise, depuis maintenant quelques années, ils viennent avec des besoins qui leur sont personnels, que ce soit le remboursement de dettes, des frais de succession à payer, une donation à faire. Ils ont parfois besoin de liquidités pour acheter un bien immobilier, comme disait Hugo, faire des apports en compte courant dans leur société. Ou encore, ils ont simplement besoin de trésorerie pour profiter de la vie. Il faut bien comprendre le fond de ce montage. Il vise à proposer à un propriétaire qui a eu généralement un refus de sa banque pour obtenir des liquidités. Il permet... Un montage qui est très simple en soi, c'est de se dire, bon, je cède temporairement mon bien. Un investisseur qui est identifié, que je rencontre. Cet investisseur, il va faire une expertise de mon bien immobilier. Une fois qu'on s'est mis d'accord sur le besoin, le bien est généralement vendu. à 60% de sa valeur. Sur ces 60% de valeur, on va enlever les frais qui sont nos honoraires, les frais de notaire à 2% et on va directement enlever une année de loyer. Le loyer, si vous voulez, c'est une indemnité d'occupation, c'est le rendement de l'investisseur. En définitive, quand on achète un bien à 60% de sa valeur, il reste en gros 50% de la valeur du bien. Je sais que devant moi, si je suis propriétaire, j'ai une année, deux, trois, quatre, cinq, mais cinq au maximum pour acheter mon bien. Je sais par avance... que je vais avoir les moyens de le racheter. Ça peut être une succession qui arrive, ça peut être un emprunt bancaire, ça peut être se mobiliser des capitaux propres pour le racheter, mais j'ai 5 ans pour le racheter. Alors il n'y a pas de plus-value, c'est-à-dire qu'aux yeux de la loi, c'est une annulation de vente, je rachète mon bien à l'investisseur, je paye un droit fixe de 135 euros, mais par exemple sur un bien d'un million d'euros, si je l'ai vendu à l'investisseur 600 000, moi les frais vont me rester 500 000 euros net vendeur dans la poche, je sais que j'ai 5 années pour le lui racheter 600 000. Il me l'achète 600, je le lui rachète. 600 000.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Alors ça, Boris, c'est le scénario où tout se passe bien. Si les choses ne se passent pas exactement comme prévu, ce qui peut arriver dans la vie, si je n'arrive pas à le racheter, qu'est-ce qui se passe ?

  • Hugo Baillet (PraxiFinance)

    La loi le prévoit aussi. Le propriétaire a la possibilité de vendre le bien, finalement, sur le marché à un tiers acquéreur, à 100% de sa valeur. Et dans ce cas-là, une fois que le bien sera vendu... Il remboursera l'investisseur, dans l'exemple de Boris, de ses 600 000, les fameux 60 et il garde pour lui le différentiel entre le prix de vente. Donc, de toute façon, le propriétaire, il n'est pas à pieds et poings liés. Il a toujours la possibilité de vendre son lien sur le marché, si jamais il n'a plus la capacité de le racheter lui-même.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Ce qu'on comprend, c'est que le système est parfaitement encadré par la loi, et vous êtes là tous les deux pour redorer l'image du remerai. C'est votre combat, Boris Antigny.

  • Boris Intini (PraxiFinance)

    On s'emploie à ça au quotidien. Nous, on est persuadés que ce montage est bénéfique. On le voit, on signe des dossiers, on a des demandes au quotidien. Que ce soit des propriétaires d'ailleurs ou des notaires, parfois certains experts comptables, je pense aux chefs d'entreprise, ou des agents immobiliers qui viennent nous voir en nous disant j'ai un bien qui ne se vend pas, il faut que je trouve une solution pour que le client puisse monétiser son bien, il a besoin de liquidité rapidement et de rembourser un prêt ou je ne sais quoi Nous, on est là simplement pour dire voilà, il y a un cadre juridique Il y a une façon de travailler, il y a des notaires qui sont spécialisés. On dispose d'investisseurs qui ne sont pas des investisseurs avides, qui ont le goût du rendement, c'est une chose, mais qui ne sont pas usuriers. Et je pense qu'on peut, dans ces conditions, proposer un montage sain, puisqu'il est encadré par la loi, sinon il aurait été interdit. Mais je veux dire aux propriétaires que cette solution est avant tout une solution, un dispositif qui permet de dégager des liquidités.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Merci beaucoup à vous deux. Merci Hugo Bayet, directeur marketing de Praxifinance. Et merci Boris Intigny, CEO de PraxiFinance. Merci. Quant à moi, je vous retrouve très vite pour un nouvel épisode de mon podcast IMO. À écouter tous les jours sur MySweetImmo et sur toutes les plateformes.

  • Boris Intini (PraxiFinance)

    Mon podcast IMO.

Description

Vous êtes propriétaire d'un bien immobilier et vous avez besoin de liquidités ? Écoutez vite ce nouvel épisode de Mon Podcast Immo avec Boris Intini, directeur général de PraxiFinance et Hugo Baillet, directeur marketing et communication et vous saurez tout sur la vente a réméré.

"La vente à réméré permet à un propriétaire ayant besoin de liquidités de vendre temporairement son bien à un investisseur, avec la possibilité de le racheter dans un délai de cinq ans au même prix, explique Boris Intini. Ce montage est bénéfique, il est encadré par la loi, signé devant notaire, et permet de libérer des liquidités rapidement ».

Et si les choses ne se passent pas comme prévu ? « Le propriétaire a toujours la possibilité de vendre le bien sur le marché à un tiers acquéreur à 100% de sa valeur et de rembourser l'investisseur. Il n'est pas pieds et poings liés ».


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Transcription

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode de mon podcast imo, votre rendez-vous avec l'immobilier. Aujourd'hui, on s'intéresse à la vente à rémérée avec mes invités de Praxi Finance, Boris Intini, directeur général. Bonjour.

  • Boris Intini (PraxiFinance)

    Bonjour.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Hugo Baillet, directeur marketing et communication. Bonjour.

  • Hugo Baillet (PraxiFinance)

    Bonjour Ariane.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Pour qu'on comprenne clairement de quoi on parle, c'est... quoi la vente à Réméré?

  • Boris Intini (PraxiFinance)

    La vente à Rémeré, c'est une solution qui permet à un propriétaire qui a besoin de liquidités, de vendre temporairement son bien immobilier à un investisseur. C'est une solution qui permet de céder temporairement son bien à 60% de sa valeur et de bénéficier d'un délai maximum de 5 ans pour racheter son bien au même prix qu'on l'a vendu.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Alors, je vends mon bien et je sais que dans les 5 années, j'aurai la possibilité de le racheter. Donc, je pars avec ce dispositif en tête quand je m'intéresse à l'inventaire émérite.

  • Boris Intini (PraxiFinance)

    Exactement. On n'a pas inventé ce montage. Il existe depuis. Il était inscrit dans le Code civil sous Napoléon. Il permettait déjà à l'époque à des traders, il a été dans le temps fortement utilisé, mais il permettait ensuite, dans les années 90, à des traders de pouvoir vendre leurs actions et puis de les racheter dans un délai imparti. Aujourd'hui, on s'adresse à des propriétaires, des propriétaires qui ont besoin d'argent et qui se disent, qui... qui se disent grâce à mon bien immobilier, je vais pouvoir le monétiser pour en récupérer des liquidités Alors oui, on se dit que ce montage vise à vendre un bien immobilier, parfois c'est la résidence principale, parfois c'est la résidence secondaire. On s'adresse à des propriétaires qui ont un pincement de trésorerie urgent, mais qui ont déjà l'horizon, la visibilité de se dire oui, j'aurai les moyens de racheter mon bien Donc je le cède à 60% de sa valeur, avec l'idée en tête de me dire Dans un délai maximum de 5 ans, ça peut être demain, dans 6 mois, dans 2 ans ou dans 5 ans maximum, je dois racheter ce bien immobilier coûte que coûte.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Alors à vous écouter, c'était extrêmement clair et avantageux. Pourtant, c'est un produit qui n'a pas très bonne presse.

  • Boris Intini (PraxiFinance)

    Depuis nombreuses années, ce produit est largement diffusé par des officines qui prospéraient auprès de propriétaires faisant l'objet, disons-le, de ces immobilières. Ils proposaient ce montage avec des conditions qui leur appartenaient, des conditions difficiles. avec des investisseurs avides et des frais qui étaient complètement démesurés. Il est toujours facile de proposer des montages très chers à des personnes étant dans une détresse financière. Nous, aujourd'hui, ce qu'on veut, c'est redorer l'image de ce produit, parce qu'il est bon, parce qu'on est persuadé, et on le voit au quotidien avec tous les clients qu'on accompagne, qu'il peut être utile, intéressant et qu'il est surtout sécurisé, puisque, rappelons-le, c'est un acte qui est encadré par la loi, bien évidemment, signé devant notaire et faisant l'objet d'un acte authentique.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Hugo Bayer, vous avez un cas concret Ă  nous raconter, Ă  nous expliquer ?

  • Hugo Baillet (PraxiFinance)

    Je pense à un chef d'entreprise qu'on a accompagné il y a quelques mois. Il avait un pincement de trésorerie. Il devait réinjecter du cash dans son entreprise pour poursuivre l'activité le temps que de nouvelles commandes arrivent. Il était propriétaire et donc on lui a proposé ce montage sur sa résidence personnelle. On a trouvé un investisseur qui lui a racheté pour 60% de la valeur de son bien. Et aujourd'hui ? continue de vivre dans son bien, il n'a pas changé ses habitudes, il paye effectivement une indemnité d'occupation, mais qui n'est que temporaire, et il va pouvoir, quand son activité sera repartie, qu'il se sera versé de nouveau des dividendes, il pourra racheter son bien au même prix auquel il l'aura vendu à l'investisseur. Donc, c'est un montage extrêmement simple. Évidemment, il est... En tant que propriétaire le seul à avoir cette capacité de rachat, l'investisseur ne va pas vendre le bien à autrui, en profiter, etc. Tout ça est bien encadré par la loi.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Et si je ne suis pas chef d'entreprise, c'est une formule intéressante quand même pour un particulier lambda, le remerai ?

  • Boris Intini (PraxiFinance)

    La vente à remerai, elle s'adresse à tous les propriétaires de biens immobiliers. Elle permet de libérer de la trésorerie importante, un capital important, de la valeur d'un bien. Aujourd'hui, les principaux propriétaires ou clients qui nous viennent... L'entreprise, depuis maintenant quelques années, ils viennent avec des besoins qui leur sont personnels, que ce soit le remboursement de dettes, des frais de succession à payer, une donation à faire. Ils ont parfois besoin de liquidités pour acheter un bien immobilier, comme disait Hugo, faire des apports en compte courant dans leur société. Ou encore, ils ont simplement besoin de trésorerie pour profiter de la vie. Il faut bien comprendre le fond de ce montage. Il vise à proposer à un propriétaire qui a eu généralement un refus de sa banque pour obtenir des liquidités. Il permet... Un montage qui est très simple en soi, c'est de se dire, bon, je cède temporairement mon bien. Un investisseur qui est identifié, que je rencontre. Cet investisseur, il va faire une expertise de mon bien immobilier. Une fois qu'on s'est mis d'accord sur le besoin, le bien est généralement vendu. à 60% de sa valeur. Sur ces 60% de valeur, on va enlever les frais qui sont nos honoraires, les frais de notaire à 2% et on va directement enlever une année de loyer. Le loyer, si vous voulez, c'est une indemnité d'occupation, c'est le rendement de l'investisseur. En définitive, quand on achète un bien à 60% de sa valeur, il reste en gros 50% de la valeur du bien. Je sais que devant moi, si je suis propriétaire, j'ai une année, deux, trois, quatre, cinq, mais cinq au maximum pour acheter mon bien. Je sais par avance... que je vais avoir les moyens de le racheter. Ça peut être une succession qui arrive, ça peut être un emprunt bancaire, ça peut être se mobiliser des capitaux propres pour le racheter, mais j'ai 5 ans pour le racheter. Alors il n'y a pas de plus-value, c'est-à-dire qu'aux yeux de la loi, c'est une annulation de vente, je rachète mon bien à l'investisseur, je paye un droit fixe de 135 euros, mais par exemple sur un bien d'un million d'euros, si je l'ai vendu à l'investisseur 600 000, moi les frais vont me rester 500 000 euros net vendeur dans la poche, je sais que j'ai 5 années pour le lui racheter 600 000. Il me l'achète 600, je le lui rachète. 600 000.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Alors ça, Boris, c'est le scénario où tout se passe bien. Si les choses ne se passent pas exactement comme prévu, ce qui peut arriver dans la vie, si je n'arrive pas à le racheter, qu'est-ce qui se passe ?

  • Hugo Baillet (PraxiFinance)

    La loi le prévoit aussi. Le propriétaire a la possibilité de vendre le bien, finalement, sur le marché à un tiers acquéreur, à 100% de sa valeur. Et dans ce cas-là, une fois que le bien sera vendu... Il remboursera l'investisseur, dans l'exemple de Boris, de ses 600 000, les fameux 60 et il garde pour lui le différentiel entre le prix de vente. Donc, de toute façon, le propriétaire, il n'est pas à pieds et poings liés. Il a toujours la possibilité de vendre son lien sur le marché, si jamais il n'a plus la capacité de le racheter lui-même.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Ce qu'on comprend, c'est que le système est parfaitement encadré par la loi, et vous êtes là tous les deux pour redorer l'image du remerai. C'est votre combat, Boris Antigny.

  • Boris Intini (PraxiFinance)

    On s'emploie à ça au quotidien. Nous, on est persuadés que ce montage est bénéfique. On le voit, on signe des dossiers, on a des demandes au quotidien. Que ce soit des propriétaires d'ailleurs ou des notaires, parfois certains experts comptables, je pense aux chefs d'entreprise, ou des agents immobiliers qui viennent nous voir en nous disant j'ai un bien qui ne se vend pas, il faut que je trouve une solution pour que le client puisse monétiser son bien, il a besoin de liquidité rapidement et de rembourser un prêt ou je ne sais quoi Nous, on est là simplement pour dire voilà, il y a un cadre juridique Il y a une façon de travailler, il y a des notaires qui sont spécialisés. On dispose d'investisseurs qui ne sont pas des investisseurs avides, qui ont le goût du rendement, c'est une chose, mais qui ne sont pas usuriers. Et je pense qu'on peut, dans ces conditions, proposer un montage sain, puisqu'il est encadré par la loi, sinon il aurait été interdit. Mais je veux dire aux propriétaires que cette solution est avant tout une solution, un dispositif qui permet de dégager des liquidités.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Merci beaucoup à vous deux. Merci Hugo Bayet, directeur marketing de Praxifinance. Et merci Boris Intigny, CEO de PraxiFinance. Merci. Quant à moi, je vous retrouve très vite pour un nouvel épisode de mon podcast IMO. À écouter tous les jours sur MySweetImmo et sur toutes les plateformes.

  • Boris Intini (PraxiFinance)

    Mon podcast IMO.

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