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Hugo Baillet (PraxiFinance) : "Il n'y a pas de reprise de l'immobilier malgrè ce que l'on entend ici et là" #897 cover
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Mon Podcast Immo

Hugo Baillet (PraxiFinance) : "Il n'y a pas de reprise de l'immobilier malgrè ce que l'on entend ici et là" #897

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07min |17/09/2024
Play
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07min |17/09/2024
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Description

Hugo Baillet est l'invité de ce nouvel épisode de Mon Podcast Immo. Au micro d'Ariane Artinian, le directeur marketing et communication de Praxi Finance dresse un constat clair : malgré les discours optimistes de certains acteurs, il n’y a pas de véritable reprise du marché immobilier. Vous vous demandez pourquoi les transactions peinent à décoller alors que les taux d'intérêt semblent s'assouplir ? Pourquoi certains biens ne trouvent plus preneur, même dans des régions prisées comme la Côte d'Azur ou les Hauts-de-Seine ? Hugo Baillet vous éclaire sur une réalité bien différente de celle relayée par les médias.

« Le marché est complètement faussé, seuls les vendeurs qui n'ont pas le choix sont encore actifs », constate-t-il. En effet, avec des prix en chute libre et des acheteurs qui préfèrent attendre de meilleures opportunités, la dynamique de l'immobilier semble bloquée. Les rares transactions concernent des propriétaires contraints de vendre rapidement, souvent pour des raisons personnelles comme un divorce ou une succession.

Dans ce contexte, la solution de vente avec complément de prix proposée par Praxi Finance permet aux vendeurs de toucher jusqu'à 60 % de la valeur de leur bien en avance, tout en leur laissant le temps de finaliser la transaction. « Cela permet de maintenir une relation de confiance entre les agents immobiliers et leurs clients », souligne Hugo Baillet, tout en rappelant que cette solution est particulièrement adaptée aux défis actuels du marché.

Que faire lorsque le marché est au ralenti ? Comment éviter de vendre à perte ? Cet épisode animé par Ariane Artinian apporte des éléments de réponse cruciaux pour les propriétaires et les professionnels de l'immobilier.



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Mon Podcast IMMO. Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode de mon podcast IMO. Je suis Ariane Artinian et tous les jours avec mes invités, on répond à vos questions IMMO. Et aujourd'hui, je suis avec Hugo Baillet. Bonjour.

  • Hugo Baillet (PraxiFinance)

    Bonjour Ariane.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Vous êtes directeur marketing et communication du groupe Praxi Finance qui fait aujourd'hui ses 35 ans. Au mois de mai dernier, vous nous avez présenté la vente avec complément de prix, une solution pour obtenir une avance sur la vente d'un bien. Quel retour vous avez eu après ces quelques mois ?

  • Hugo Baillet (PraxiFinance)

    Quand on a lancé cette communication, on voulait s'adresser aux propriétaires qui avaient un besoin urgent de vendre. Et dans le contexte du marché de l'immobilier d'aujourd'hui, la solution de vente avec complément de prix leur permettait d'avoir une avance qui pouvait aller jusqu'à 60% de la valeur de leur bien. C'est ça ? et de leur laisser un délai confortable de 12, 18 ou 24 mois pour trouver l'acquéreur définitif. Et on a été extrêmement surpris, voire même dépassé, non pas par le nombre de propriétaires qui nous ont appelés, mais par le nombre d'agents immobiliers qui nous ont appelés pour présenter cette solution à leurs clients. Et en discutant avec les agents immobiliers, on s'est rendu compte de quelque chose, c'est que la tendance du discours d'aujourd'hui de certains responsables de réseaux, nationaux immobiliers qui est de dire que le marché repart, en fait, quand on s'arrête aux agents immobiliers sur le terrain, on se rend compte que la réalité, elle est différente. Je prends quelques exemples qui nous ont été remontés et remontés de manière assez large. Dans le 92, dans les Hauts-de-Seine, donc en région parisienne, au-dessus de 500 000 euros, aujourd'hui, plus aucun bien ne se vend. Sur la côte d'Azur, c'est très compliqué. Le marché, notamment sur le prestige et le luxe, est complètement à tonne. On a des secteurs sur toute la côte atlantique, entre Biarritz et La Rochelle, à quelques rares exceptions près, où les prix sont en train de dévisser complètement. Pourquoi ? Parce que d'un côté, on a des vendeurs qui aujourd'hui se disent si je n'ai pas le choix de vendre, je mets en vente Ceux qui ont le temps de se dire on va attendre que la crise passe ils ne mettent pas leur bien en vente. Mais de l'autre côté, les acquéreurs, c'est pareil. Les acquéreurs, ils sont en train de voir les prix baisser. Quand vous êtes acquéreur ? que vous n'avez pas d'urgence, vous voyez les prix baisser, moins 5, moins 6, moins 7, qu'est-ce que vous faites ? Et bien tout simplement vous attendez. Donc aujourd'hui le marché de l'immobilier, il est complètement faussé parce que ne sont sur le marché que les gens qui n'ont pas le choix. Et donc on se retrouve à passer d'années où on a vendu plus d'1,2 million de biens à cette année où on va péniblement passer les 700-800 000.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    On parle de 770 000 les dernières prévisions.

  • Hugo Baillet (PraxiFinance)

    C'est ça, donc ça montre bien qu'il y a quelque chose. Et donc que les solutions de monétisation de patrimoine immobilier pour pouvoir se donner du temps de retrouver une dynamique sur le marché, elles sont complètement appropriées aujourd'hui. Et j'ai même envie de vous dire, on a des agents immobiliers qui ont bien compris qu'en nous apportant leurs clients, un, ils pouvaient les conserver et maintenir une relation de confiance avec leurs clients. Deux, on partage nos honoraires avec eux. Donc ça leur permet aussi de vivre et de financer leur agence immobilière le temps de retrouver des ventes confortables. Et ensuite, ils conservent leur mandat de vente avec leurs clients pour trouver l'acquéreur final. Donc, tout le monde est gagnant avec cette solution. Le propriétaire, l'agent immobilier. Donc, c'est vraiment la solution qui est aujourd'hui la plus adaptée.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Donc, si je vous suis bien, pour vous, il n'y a pas de reprise du marché de l'immobilier, en tout cas dans les médias.

  • Hugo Baillet (PraxiFinance)

    Il n'y a pas de reprise du marché de l'immobilier dans les médias. La petite baisse des taux directeurs de la Banque Centrale Européenne avant l'été n'a pas permis de réenclencher une machine. On a eu une annonce ces derniers jours d'une nouvelle baisse de taux, mais on parle de 0,25. Ce n'est pas ça qui va faire la différence. Et le temps que ça s'applique sur les taux du crédit immobilier, il va se passer plusieurs semaines. Ils ne vont pas descendre de 0,25 en claquant des doigts non plus, parce que les banques, elles ont aussi besoin de faire de la marge et de vivre. Donc non, on ne voit pas d'élément, d'indicateur macroéconomique qui nous permettrait de dire Allez, en claquant des doigts, le marché repart Pourtant,

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    il y a toujours des propriétaires. qui ont besoin de vendre ?

  • Hugo Baillet (PraxiFinance)

    Oui, il y a des propriétaires qui ont besoin de vendre. Il y a des propriétaires qui divorcent. Donc, il faut bien vendre le bien pour séparer le capital et que chacun puisse refaire sa vie. Évidemment, il y a des décès avec des droits de succession qu'il faut payer. Et pour payer des droits de succession, dans la grande majorité des cas, on sépare d'une partie du patrimoine immobilier. On a des gens qui changent de travail, donc qui ont aussi besoin de déménager, des familles qui s'agrandissent. des enfants qui partent faire leurs études et donc il faut retrouver un logement plus petit, notamment aussi pour financer les études. Vous avez des personnes âgées qui ne peuvent plus vivre dans leur logement et qui veulent des maisons de plein pied. Et il y a quelque chose de très étonnant, plusieurs agents immobiliers nous ont fait ce commentaire-là durant l'été. On se souvient en 2020, au lendemain du premier confinement, tout le monde disait, aujourd'hui les gens... ne cherchent plus une maison avec un jardin, mais cherchent un jardin avec une maison. Eh bien, on constate qu'aujourd'hui, c'est fini. Beaucoup de propriétaires qui ont acheté avec un jardin, ils se sont rendus compte que s'occuper du jardin, c'était du temps, que ce n'était pas pour eux, que finalement, c'était loin du centre-ville. Et donc, ils rechangent complètement de projet de vie. Donc, il y a des gens qui n'ont pas le choix.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Qu'est-ce que vous pensez, Hugo Bayet, des solutions d'achat direct en 48 heures ? C'est une alternative aussi quand on veut vendre et qu'on n'y arrive pas ?

  • Hugo Baillet (PraxiFinance)

    Alors, c'est une solution qu'on ne propose pas. au sein du groupe PraxiFinance, qu'on a étudié quand même depuis plusieurs mois et qui nous paraît complètement différente de la vente avec complément de prix.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    C'est ce qu'on appelle le e-buying,

  • Hugo Baillet (PraxiFinance)

    en fait. Exactement. On a des acteurs qui vont acheter directement et qui, eux, vont s'occuper de revendre. Mais si on réfléchit bien, pour qu'eux puissent vendre vite, eux vont vendre en dessous du prix du marché. Et ils vont forcément gagner de l'argent, donc ils vont acheter très en dessous. du prix du marché. Nous, ce qu'on propose avec la vente, avec complément de prix, c'est évidemment, on fait une expertise du bien au regard de l'état actuel du marché, mais on propose une avance. Ensuite, le propriétaire, il est libre de fixer le prix de vente qu'il veut. Et donc, si je prends un bien d'un million d'euros, avec un e-buyer, vous allez peut-être en gagner 600 000 euros. Lui va le vendre 800. Il aura vendu plus vite que le marché. Vous aurez gagné 600. Nous, on vous propose une avance de 600 000 euros. Mais derrière, vous le vendez à un million. Et on vous versera le complément de prix, les 400 000 euros supplémentaires. Donc là, vous avez le moyen de pouvoir encaisser très rapidement une partie du capital de la vente du bien, mais de vous laisser le temps de vendre pour toucher la suite.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Merci beaucoup, Hugo Baillet. Je rappelle que vous êtes directeur marketing et communication du groupe Praxi Finance.

  • Hugo Baillet (PraxiFinance)

    Merci Ariane, à bientôt.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Quant à moi, je vous dis à très vite pour un nouvel épisode de Mon Podcast IMMO. À écouter tous les jours sur MySweetIMMO et sur toutes les plateformes. Si vous n'êtes pas... pas encore abonné, surtout vous le faites illico et puis vous nous posez vos questions, vous nous mettez des commentaires et surtout vous nous laissez des étoiles.

  • Hugo Baillet (PraxiFinance)

    Podcast Timo.

Description

Hugo Baillet est l'invité de ce nouvel épisode de Mon Podcast Immo. Au micro d'Ariane Artinian, le directeur marketing et communication de Praxi Finance dresse un constat clair : malgré les discours optimistes de certains acteurs, il n’y a pas de véritable reprise du marché immobilier. Vous vous demandez pourquoi les transactions peinent à décoller alors que les taux d'intérêt semblent s'assouplir ? Pourquoi certains biens ne trouvent plus preneur, même dans des régions prisées comme la Côte d'Azur ou les Hauts-de-Seine ? Hugo Baillet vous éclaire sur une réalité bien différente de celle relayée par les médias.

« Le marché est complètement faussé, seuls les vendeurs qui n'ont pas le choix sont encore actifs », constate-t-il. En effet, avec des prix en chute libre et des acheteurs qui préfèrent attendre de meilleures opportunités, la dynamique de l'immobilier semble bloquée. Les rares transactions concernent des propriétaires contraints de vendre rapidement, souvent pour des raisons personnelles comme un divorce ou une succession.

Dans ce contexte, la solution de vente avec complément de prix proposée par Praxi Finance permet aux vendeurs de toucher jusqu'à 60 % de la valeur de leur bien en avance, tout en leur laissant le temps de finaliser la transaction. « Cela permet de maintenir une relation de confiance entre les agents immobiliers et leurs clients », souligne Hugo Baillet, tout en rappelant que cette solution est particulièrement adaptée aux défis actuels du marché.

Que faire lorsque le marché est au ralenti ? Comment éviter de vendre à perte ? Cet épisode animé par Ariane Artinian apporte des éléments de réponse cruciaux pour les propriétaires et les professionnels de l'immobilier.



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Mon Podcast IMMO. Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode de mon podcast IMO. Je suis Ariane Artinian et tous les jours avec mes invités, on répond à vos questions IMMO. Et aujourd'hui, je suis avec Hugo Baillet. Bonjour.

  • Hugo Baillet (PraxiFinance)

    Bonjour Ariane.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Vous êtes directeur marketing et communication du groupe Praxi Finance qui fait aujourd'hui ses 35 ans. Au mois de mai dernier, vous nous avez présenté la vente avec complément de prix, une solution pour obtenir une avance sur la vente d'un bien. Quel retour vous avez eu après ces quelques mois ?

  • Hugo Baillet (PraxiFinance)

    Quand on a lancé cette communication, on voulait s'adresser aux propriétaires qui avaient un besoin urgent de vendre. Et dans le contexte du marché de l'immobilier d'aujourd'hui, la solution de vente avec complément de prix leur permettait d'avoir une avance qui pouvait aller jusqu'à 60% de la valeur de leur bien. C'est ça ? et de leur laisser un délai confortable de 12, 18 ou 24 mois pour trouver l'acquéreur définitif. Et on a été extrêmement surpris, voire même dépassé, non pas par le nombre de propriétaires qui nous ont appelés, mais par le nombre d'agents immobiliers qui nous ont appelés pour présenter cette solution à leurs clients. Et en discutant avec les agents immobiliers, on s'est rendu compte de quelque chose, c'est que la tendance du discours d'aujourd'hui de certains responsables de réseaux, nationaux immobiliers qui est de dire que le marché repart, en fait, quand on s'arrête aux agents immobiliers sur le terrain, on se rend compte que la réalité, elle est différente. Je prends quelques exemples qui nous ont été remontés et remontés de manière assez large. Dans le 92, dans les Hauts-de-Seine, donc en région parisienne, au-dessus de 500 000 euros, aujourd'hui, plus aucun bien ne se vend. Sur la côte d'Azur, c'est très compliqué. Le marché, notamment sur le prestige et le luxe, est complètement à tonne. On a des secteurs sur toute la côte atlantique, entre Biarritz et La Rochelle, à quelques rares exceptions près, où les prix sont en train de dévisser complètement. Pourquoi ? Parce que d'un côté, on a des vendeurs qui aujourd'hui se disent si je n'ai pas le choix de vendre, je mets en vente Ceux qui ont le temps de se dire on va attendre que la crise passe ils ne mettent pas leur bien en vente. Mais de l'autre côté, les acquéreurs, c'est pareil. Les acquéreurs, ils sont en train de voir les prix baisser. Quand vous êtes acquéreur ? que vous n'avez pas d'urgence, vous voyez les prix baisser, moins 5, moins 6, moins 7, qu'est-ce que vous faites ? Et bien tout simplement vous attendez. Donc aujourd'hui le marché de l'immobilier, il est complètement faussé parce que ne sont sur le marché que les gens qui n'ont pas le choix. Et donc on se retrouve à passer d'années où on a vendu plus d'1,2 million de biens à cette année où on va péniblement passer les 700-800 000.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    On parle de 770 000 les dernières prévisions.

  • Hugo Baillet (PraxiFinance)

    C'est ça, donc ça montre bien qu'il y a quelque chose. Et donc que les solutions de monétisation de patrimoine immobilier pour pouvoir se donner du temps de retrouver une dynamique sur le marché, elles sont complètement appropriées aujourd'hui. Et j'ai même envie de vous dire, on a des agents immobiliers qui ont bien compris qu'en nous apportant leurs clients, un, ils pouvaient les conserver et maintenir une relation de confiance avec leurs clients. Deux, on partage nos honoraires avec eux. Donc ça leur permet aussi de vivre et de financer leur agence immobilière le temps de retrouver des ventes confortables. Et ensuite, ils conservent leur mandat de vente avec leurs clients pour trouver l'acquéreur final. Donc, tout le monde est gagnant avec cette solution. Le propriétaire, l'agent immobilier. Donc, c'est vraiment la solution qui est aujourd'hui la plus adaptée.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Donc, si je vous suis bien, pour vous, il n'y a pas de reprise du marché de l'immobilier, en tout cas dans les médias.

  • Hugo Baillet (PraxiFinance)

    Il n'y a pas de reprise du marché de l'immobilier dans les médias. La petite baisse des taux directeurs de la Banque Centrale Européenne avant l'été n'a pas permis de réenclencher une machine. On a eu une annonce ces derniers jours d'une nouvelle baisse de taux, mais on parle de 0,25. Ce n'est pas ça qui va faire la différence. Et le temps que ça s'applique sur les taux du crédit immobilier, il va se passer plusieurs semaines. Ils ne vont pas descendre de 0,25 en claquant des doigts non plus, parce que les banques, elles ont aussi besoin de faire de la marge et de vivre. Donc non, on ne voit pas d'élément, d'indicateur macroéconomique qui nous permettrait de dire Allez, en claquant des doigts, le marché repart Pourtant,

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    il y a toujours des propriétaires. qui ont besoin de vendre ?

  • Hugo Baillet (PraxiFinance)

    Oui, il y a des propriétaires qui ont besoin de vendre. Il y a des propriétaires qui divorcent. Donc, il faut bien vendre le bien pour séparer le capital et que chacun puisse refaire sa vie. Évidemment, il y a des décès avec des droits de succession qu'il faut payer. Et pour payer des droits de succession, dans la grande majorité des cas, on sépare d'une partie du patrimoine immobilier. On a des gens qui changent de travail, donc qui ont aussi besoin de déménager, des familles qui s'agrandissent. des enfants qui partent faire leurs études et donc il faut retrouver un logement plus petit, notamment aussi pour financer les études. Vous avez des personnes âgées qui ne peuvent plus vivre dans leur logement et qui veulent des maisons de plein pied. Et il y a quelque chose de très étonnant, plusieurs agents immobiliers nous ont fait ce commentaire-là durant l'été. On se souvient en 2020, au lendemain du premier confinement, tout le monde disait, aujourd'hui les gens... ne cherchent plus une maison avec un jardin, mais cherchent un jardin avec une maison. Eh bien, on constate qu'aujourd'hui, c'est fini. Beaucoup de propriétaires qui ont acheté avec un jardin, ils se sont rendus compte que s'occuper du jardin, c'était du temps, que ce n'était pas pour eux, que finalement, c'était loin du centre-ville. Et donc, ils rechangent complètement de projet de vie. Donc, il y a des gens qui n'ont pas le choix.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Qu'est-ce que vous pensez, Hugo Bayet, des solutions d'achat direct en 48 heures ? C'est une alternative aussi quand on veut vendre et qu'on n'y arrive pas ?

  • Hugo Baillet (PraxiFinance)

    Alors, c'est une solution qu'on ne propose pas. au sein du groupe PraxiFinance, qu'on a étudié quand même depuis plusieurs mois et qui nous paraît complètement différente de la vente avec complément de prix.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    C'est ce qu'on appelle le e-buying,

  • Hugo Baillet (PraxiFinance)

    en fait. Exactement. On a des acteurs qui vont acheter directement et qui, eux, vont s'occuper de revendre. Mais si on réfléchit bien, pour qu'eux puissent vendre vite, eux vont vendre en dessous du prix du marché. Et ils vont forcément gagner de l'argent, donc ils vont acheter très en dessous. du prix du marché. Nous, ce qu'on propose avec la vente, avec complément de prix, c'est évidemment, on fait une expertise du bien au regard de l'état actuel du marché, mais on propose une avance. Ensuite, le propriétaire, il est libre de fixer le prix de vente qu'il veut. Et donc, si je prends un bien d'un million d'euros, avec un e-buyer, vous allez peut-être en gagner 600 000 euros. Lui va le vendre 800. Il aura vendu plus vite que le marché. Vous aurez gagné 600. Nous, on vous propose une avance de 600 000 euros. Mais derrière, vous le vendez à un million. Et on vous versera le complément de prix, les 400 000 euros supplémentaires. Donc là, vous avez le moyen de pouvoir encaisser très rapidement une partie du capital de la vente du bien, mais de vous laisser le temps de vendre pour toucher la suite.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Merci beaucoup, Hugo Baillet. Je rappelle que vous êtes directeur marketing et communication du groupe Praxi Finance.

  • Hugo Baillet (PraxiFinance)

    Merci Ariane, à bientôt.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Quant à moi, je vous dis à très vite pour un nouvel épisode de Mon Podcast IMMO. À écouter tous les jours sur MySweetIMMO et sur toutes les plateformes. Si vous n'êtes pas... pas encore abonné, surtout vous le faites illico et puis vous nous posez vos questions, vous nous mettez des commentaires et surtout vous nous laissez des étoiles.

  • Hugo Baillet (PraxiFinance)

    Podcast Timo.

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Hugo Baillet est l'invité de ce nouvel épisode de Mon Podcast Immo. Au micro d'Ariane Artinian, le directeur marketing et communication de Praxi Finance dresse un constat clair : malgré les discours optimistes de certains acteurs, il n’y a pas de véritable reprise du marché immobilier. Vous vous demandez pourquoi les transactions peinent à décoller alors que les taux d'intérêt semblent s'assouplir ? Pourquoi certains biens ne trouvent plus preneur, même dans des régions prisées comme la Côte d'Azur ou les Hauts-de-Seine ? Hugo Baillet vous éclaire sur une réalité bien différente de celle relayée par les médias.

« Le marché est complètement faussé, seuls les vendeurs qui n'ont pas le choix sont encore actifs », constate-t-il. En effet, avec des prix en chute libre et des acheteurs qui préfèrent attendre de meilleures opportunités, la dynamique de l'immobilier semble bloquée. Les rares transactions concernent des propriétaires contraints de vendre rapidement, souvent pour des raisons personnelles comme un divorce ou une succession.

Dans ce contexte, la solution de vente avec complément de prix proposée par Praxi Finance permet aux vendeurs de toucher jusqu'à 60 % de la valeur de leur bien en avance, tout en leur laissant le temps de finaliser la transaction. « Cela permet de maintenir une relation de confiance entre les agents immobiliers et leurs clients », souligne Hugo Baillet, tout en rappelant que cette solution est particulièrement adaptée aux défis actuels du marché.

Que faire lorsque le marché est au ralenti ? Comment éviter de vendre à perte ? Cet épisode animé par Ariane Artinian apporte des éléments de réponse cruciaux pour les propriétaires et les professionnels de l'immobilier.



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Mon Podcast IMMO. Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode de mon podcast IMO. Je suis Ariane Artinian et tous les jours avec mes invités, on répond à vos questions IMMO. Et aujourd'hui, je suis avec Hugo Baillet. Bonjour.

  • Hugo Baillet (PraxiFinance)

    Bonjour Ariane.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Vous êtes directeur marketing et communication du groupe Praxi Finance qui fait aujourd'hui ses 35 ans. Au mois de mai dernier, vous nous avez présenté la vente avec complément de prix, une solution pour obtenir une avance sur la vente d'un bien. Quel retour vous avez eu après ces quelques mois ?

  • Hugo Baillet (PraxiFinance)

    Quand on a lancé cette communication, on voulait s'adresser aux propriétaires qui avaient un besoin urgent de vendre. Et dans le contexte du marché de l'immobilier d'aujourd'hui, la solution de vente avec complément de prix leur permettait d'avoir une avance qui pouvait aller jusqu'à 60% de la valeur de leur bien. C'est ça ? et de leur laisser un délai confortable de 12, 18 ou 24 mois pour trouver l'acquéreur définitif. Et on a été extrêmement surpris, voire même dépassé, non pas par le nombre de propriétaires qui nous ont appelés, mais par le nombre d'agents immobiliers qui nous ont appelés pour présenter cette solution à leurs clients. Et en discutant avec les agents immobiliers, on s'est rendu compte de quelque chose, c'est que la tendance du discours d'aujourd'hui de certains responsables de réseaux, nationaux immobiliers qui est de dire que le marché repart, en fait, quand on s'arrête aux agents immobiliers sur le terrain, on se rend compte que la réalité, elle est différente. Je prends quelques exemples qui nous ont été remontés et remontés de manière assez large. Dans le 92, dans les Hauts-de-Seine, donc en région parisienne, au-dessus de 500 000 euros, aujourd'hui, plus aucun bien ne se vend. Sur la côte d'Azur, c'est très compliqué. Le marché, notamment sur le prestige et le luxe, est complètement à tonne. On a des secteurs sur toute la côte atlantique, entre Biarritz et La Rochelle, à quelques rares exceptions près, où les prix sont en train de dévisser complètement. Pourquoi ? Parce que d'un côté, on a des vendeurs qui aujourd'hui se disent si je n'ai pas le choix de vendre, je mets en vente Ceux qui ont le temps de se dire on va attendre que la crise passe ils ne mettent pas leur bien en vente. Mais de l'autre côté, les acquéreurs, c'est pareil. Les acquéreurs, ils sont en train de voir les prix baisser. Quand vous êtes acquéreur ? que vous n'avez pas d'urgence, vous voyez les prix baisser, moins 5, moins 6, moins 7, qu'est-ce que vous faites ? Et bien tout simplement vous attendez. Donc aujourd'hui le marché de l'immobilier, il est complètement faussé parce que ne sont sur le marché que les gens qui n'ont pas le choix. Et donc on se retrouve à passer d'années où on a vendu plus d'1,2 million de biens à cette année où on va péniblement passer les 700-800 000.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    On parle de 770 000 les dernières prévisions.

  • Hugo Baillet (PraxiFinance)

    C'est ça, donc ça montre bien qu'il y a quelque chose. Et donc que les solutions de monétisation de patrimoine immobilier pour pouvoir se donner du temps de retrouver une dynamique sur le marché, elles sont complètement appropriées aujourd'hui. Et j'ai même envie de vous dire, on a des agents immobiliers qui ont bien compris qu'en nous apportant leurs clients, un, ils pouvaient les conserver et maintenir une relation de confiance avec leurs clients. Deux, on partage nos honoraires avec eux. Donc ça leur permet aussi de vivre et de financer leur agence immobilière le temps de retrouver des ventes confortables. Et ensuite, ils conservent leur mandat de vente avec leurs clients pour trouver l'acquéreur final. Donc, tout le monde est gagnant avec cette solution. Le propriétaire, l'agent immobilier. Donc, c'est vraiment la solution qui est aujourd'hui la plus adaptée.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Donc, si je vous suis bien, pour vous, il n'y a pas de reprise du marché de l'immobilier, en tout cas dans les médias.

  • Hugo Baillet (PraxiFinance)

    Il n'y a pas de reprise du marché de l'immobilier dans les médias. La petite baisse des taux directeurs de la Banque Centrale Européenne avant l'été n'a pas permis de réenclencher une machine. On a eu une annonce ces derniers jours d'une nouvelle baisse de taux, mais on parle de 0,25. Ce n'est pas ça qui va faire la différence. Et le temps que ça s'applique sur les taux du crédit immobilier, il va se passer plusieurs semaines. Ils ne vont pas descendre de 0,25 en claquant des doigts non plus, parce que les banques, elles ont aussi besoin de faire de la marge et de vivre. Donc non, on ne voit pas d'élément, d'indicateur macroéconomique qui nous permettrait de dire Allez, en claquant des doigts, le marché repart Pourtant,

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    il y a toujours des propriétaires. qui ont besoin de vendre ?

  • Hugo Baillet (PraxiFinance)

    Oui, il y a des propriétaires qui ont besoin de vendre. Il y a des propriétaires qui divorcent. Donc, il faut bien vendre le bien pour séparer le capital et que chacun puisse refaire sa vie. Évidemment, il y a des décès avec des droits de succession qu'il faut payer. Et pour payer des droits de succession, dans la grande majorité des cas, on sépare d'une partie du patrimoine immobilier. On a des gens qui changent de travail, donc qui ont aussi besoin de déménager, des familles qui s'agrandissent. des enfants qui partent faire leurs études et donc il faut retrouver un logement plus petit, notamment aussi pour financer les études. Vous avez des personnes âgées qui ne peuvent plus vivre dans leur logement et qui veulent des maisons de plein pied. Et il y a quelque chose de très étonnant, plusieurs agents immobiliers nous ont fait ce commentaire-là durant l'été. On se souvient en 2020, au lendemain du premier confinement, tout le monde disait, aujourd'hui les gens... ne cherchent plus une maison avec un jardin, mais cherchent un jardin avec une maison. Eh bien, on constate qu'aujourd'hui, c'est fini. Beaucoup de propriétaires qui ont acheté avec un jardin, ils se sont rendus compte que s'occuper du jardin, c'était du temps, que ce n'était pas pour eux, que finalement, c'était loin du centre-ville. Et donc, ils rechangent complètement de projet de vie. Donc, il y a des gens qui n'ont pas le choix.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Qu'est-ce que vous pensez, Hugo Bayet, des solutions d'achat direct en 48 heures ? C'est une alternative aussi quand on veut vendre et qu'on n'y arrive pas ?

  • Hugo Baillet (PraxiFinance)

    Alors, c'est une solution qu'on ne propose pas. au sein du groupe PraxiFinance, qu'on a étudié quand même depuis plusieurs mois et qui nous paraît complètement différente de la vente avec complément de prix.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    C'est ce qu'on appelle le e-buying,

  • Hugo Baillet (PraxiFinance)

    en fait. Exactement. On a des acteurs qui vont acheter directement et qui, eux, vont s'occuper de revendre. Mais si on réfléchit bien, pour qu'eux puissent vendre vite, eux vont vendre en dessous du prix du marché. Et ils vont forcément gagner de l'argent, donc ils vont acheter très en dessous. du prix du marché. Nous, ce qu'on propose avec la vente, avec complément de prix, c'est évidemment, on fait une expertise du bien au regard de l'état actuel du marché, mais on propose une avance. Ensuite, le propriétaire, il est libre de fixer le prix de vente qu'il veut. Et donc, si je prends un bien d'un million d'euros, avec un e-buyer, vous allez peut-être en gagner 600 000 euros. Lui va le vendre 800. Il aura vendu plus vite que le marché. Vous aurez gagné 600. Nous, on vous propose une avance de 600 000 euros. Mais derrière, vous le vendez à un million. Et on vous versera le complément de prix, les 400 000 euros supplémentaires. Donc là, vous avez le moyen de pouvoir encaisser très rapidement une partie du capital de la vente du bien, mais de vous laisser le temps de vendre pour toucher la suite.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Merci beaucoup, Hugo Baillet. Je rappelle que vous êtes directeur marketing et communication du groupe Praxi Finance.

  • Hugo Baillet (PraxiFinance)

    Merci Ariane, à bientôt.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Quant à moi, je vous dis à très vite pour un nouvel épisode de Mon Podcast IMMO. À écouter tous les jours sur MySweetIMMO et sur toutes les plateformes. Si vous n'êtes pas... pas encore abonné, surtout vous le faites illico et puis vous nous posez vos questions, vous nous mettez des commentaires et surtout vous nous laissez des étoiles.

  • Hugo Baillet (PraxiFinance)

    Podcast Timo.

Description

Hugo Baillet est l'invité de ce nouvel épisode de Mon Podcast Immo. Au micro d'Ariane Artinian, le directeur marketing et communication de Praxi Finance dresse un constat clair : malgré les discours optimistes de certains acteurs, il n’y a pas de véritable reprise du marché immobilier. Vous vous demandez pourquoi les transactions peinent à décoller alors que les taux d'intérêt semblent s'assouplir ? Pourquoi certains biens ne trouvent plus preneur, même dans des régions prisées comme la Côte d'Azur ou les Hauts-de-Seine ? Hugo Baillet vous éclaire sur une réalité bien différente de celle relayée par les médias.

« Le marché est complètement faussé, seuls les vendeurs qui n'ont pas le choix sont encore actifs », constate-t-il. En effet, avec des prix en chute libre et des acheteurs qui préfèrent attendre de meilleures opportunités, la dynamique de l'immobilier semble bloquée. Les rares transactions concernent des propriétaires contraints de vendre rapidement, souvent pour des raisons personnelles comme un divorce ou une succession.

Dans ce contexte, la solution de vente avec complément de prix proposée par Praxi Finance permet aux vendeurs de toucher jusqu'à 60 % de la valeur de leur bien en avance, tout en leur laissant le temps de finaliser la transaction. « Cela permet de maintenir une relation de confiance entre les agents immobiliers et leurs clients », souligne Hugo Baillet, tout en rappelant que cette solution est particulièrement adaptée aux défis actuels du marché.

Que faire lorsque le marché est au ralenti ? Comment éviter de vendre à perte ? Cet épisode animé par Ariane Artinian apporte des éléments de réponse cruciaux pour les propriétaires et les professionnels de l'immobilier.



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Mon Podcast IMMO. Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode de mon podcast IMO. Je suis Ariane Artinian et tous les jours avec mes invités, on répond à vos questions IMMO. Et aujourd'hui, je suis avec Hugo Baillet. Bonjour.

  • Hugo Baillet (PraxiFinance)

    Bonjour Ariane.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Vous êtes directeur marketing et communication du groupe Praxi Finance qui fait aujourd'hui ses 35 ans. Au mois de mai dernier, vous nous avez présenté la vente avec complément de prix, une solution pour obtenir une avance sur la vente d'un bien. Quel retour vous avez eu après ces quelques mois ?

  • Hugo Baillet (PraxiFinance)

    Quand on a lancé cette communication, on voulait s'adresser aux propriétaires qui avaient un besoin urgent de vendre. Et dans le contexte du marché de l'immobilier d'aujourd'hui, la solution de vente avec complément de prix leur permettait d'avoir une avance qui pouvait aller jusqu'à 60% de la valeur de leur bien. C'est ça ? et de leur laisser un délai confortable de 12, 18 ou 24 mois pour trouver l'acquéreur définitif. Et on a été extrêmement surpris, voire même dépassé, non pas par le nombre de propriétaires qui nous ont appelés, mais par le nombre d'agents immobiliers qui nous ont appelés pour présenter cette solution à leurs clients. Et en discutant avec les agents immobiliers, on s'est rendu compte de quelque chose, c'est que la tendance du discours d'aujourd'hui de certains responsables de réseaux, nationaux immobiliers qui est de dire que le marché repart, en fait, quand on s'arrête aux agents immobiliers sur le terrain, on se rend compte que la réalité, elle est différente. Je prends quelques exemples qui nous ont été remontés et remontés de manière assez large. Dans le 92, dans les Hauts-de-Seine, donc en région parisienne, au-dessus de 500 000 euros, aujourd'hui, plus aucun bien ne se vend. Sur la côte d'Azur, c'est très compliqué. Le marché, notamment sur le prestige et le luxe, est complètement à tonne. On a des secteurs sur toute la côte atlantique, entre Biarritz et La Rochelle, à quelques rares exceptions près, où les prix sont en train de dévisser complètement. Pourquoi ? Parce que d'un côté, on a des vendeurs qui aujourd'hui se disent si je n'ai pas le choix de vendre, je mets en vente Ceux qui ont le temps de se dire on va attendre que la crise passe ils ne mettent pas leur bien en vente. Mais de l'autre côté, les acquéreurs, c'est pareil. Les acquéreurs, ils sont en train de voir les prix baisser. Quand vous êtes acquéreur ? que vous n'avez pas d'urgence, vous voyez les prix baisser, moins 5, moins 6, moins 7, qu'est-ce que vous faites ? Et bien tout simplement vous attendez. Donc aujourd'hui le marché de l'immobilier, il est complètement faussé parce que ne sont sur le marché que les gens qui n'ont pas le choix. Et donc on se retrouve à passer d'années où on a vendu plus d'1,2 million de biens à cette année où on va péniblement passer les 700-800 000.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    On parle de 770 000 les dernières prévisions.

  • Hugo Baillet (PraxiFinance)

    C'est ça, donc ça montre bien qu'il y a quelque chose. Et donc que les solutions de monétisation de patrimoine immobilier pour pouvoir se donner du temps de retrouver une dynamique sur le marché, elles sont complètement appropriées aujourd'hui. Et j'ai même envie de vous dire, on a des agents immobiliers qui ont bien compris qu'en nous apportant leurs clients, un, ils pouvaient les conserver et maintenir une relation de confiance avec leurs clients. Deux, on partage nos honoraires avec eux. Donc ça leur permet aussi de vivre et de financer leur agence immobilière le temps de retrouver des ventes confortables. Et ensuite, ils conservent leur mandat de vente avec leurs clients pour trouver l'acquéreur final. Donc, tout le monde est gagnant avec cette solution. Le propriétaire, l'agent immobilier. Donc, c'est vraiment la solution qui est aujourd'hui la plus adaptée.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Donc, si je vous suis bien, pour vous, il n'y a pas de reprise du marché de l'immobilier, en tout cas dans les médias.

  • Hugo Baillet (PraxiFinance)

    Il n'y a pas de reprise du marché de l'immobilier dans les médias. La petite baisse des taux directeurs de la Banque Centrale Européenne avant l'été n'a pas permis de réenclencher une machine. On a eu une annonce ces derniers jours d'une nouvelle baisse de taux, mais on parle de 0,25. Ce n'est pas ça qui va faire la différence. Et le temps que ça s'applique sur les taux du crédit immobilier, il va se passer plusieurs semaines. Ils ne vont pas descendre de 0,25 en claquant des doigts non plus, parce que les banques, elles ont aussi besoin de faire de la marge et de vivre. Donc non, on ne voit pas d'élément, d'indicateur macroéconomique qui nous permettrait de dire Allez, en claquant des doigts, le marché repart Pourtant,

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    il y a toujours des propriétaires. qui ont besoin de vendre ?

  • Hugo Baillet (PraxiFinance)

    Oui, il y a des propriétaires qui ont besoin de vendre. Il y a des propriétaires qui divorcent. Donc, il faut bien vendre le bien pour séparer le capital et que chacun puisse refaire sa vie. Évidemment, il y a des décès avec des droits de succession qu'il faut payer. Et pour payer des droits de succession, dans la grande majorité des cas, on sépare d'une partie du patrimoine immobilier. On a des gens qui changent de travail, donc qui ont aussi besoin de déménager, des familles qui s'agrandissent. des enfants qui partent faire leurs études et donc il faut retrouver un logement plus petit, notamment aussi pour financer les études. Vous avez des personnes âgées qui ne peuvent plus vivre dans leur logement et qui veulent des maisons de plein pied. Et il y a quelque chose de très étonnant, plusieurs agents immobiliers nous ont fait ce commentaire-là durant l'été. On se souvient en 2020, au lendemain du premier confinement, tout le monde disait, aujourd'hui les gens... ne cherchent plus une maison avec un jardin, mais cherchent un jardin avec une maison. Eh bien, on constate qu'aujourd'hui, c'est fini. Beaucoup de propriétaires qui ont acheté avec un jardin, ils se sont rendus compte que s'occuper du jardin, c'était du temps, que ce n'était pas pour eux, que finalement, c'était loin du centre-ville. Et donc, ils rechangent complètement de projet de vie. Donc, il y a des gens qui n'ont pas le choix.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Qu'est-ce que vous pensez, Hugo Bayet, des solutions d'achat direct en 48 heures ? C'est une alternative aussi quand on veut vendre et qu'on n'y arrive pas ?

  • Hugo Baillet (PraxiFinance)

    Alors, c'est une solution qu'on ne propose pas. au sein du groupe PraxiFinance, qu'on a étudié quand même depuis plusieurs mois et qui nous paraît complètement différente de la vente avec complément de prix.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    C'est ce qu'on appelle le e-buying,

  • Hugo Baillet (PraxiFinance)

    en fait. Exactement. On a des acteurs qui vont acheter directement et qui, eux, vont s'occuper de revendre. Mais si on réfléchit bien, pour qu'eux puissent vendre vite, eux vont vendre en dessous du prix du marché. Et ils vont forcément gagner de l'argent, donc ils vont acheter très en dessous. du prix du marché. Nous, ce qu'on propose avec la vente, avec complément de prix, c'est évidemment, on fait une expertise du bien au regard de l'état actuel du marché, mais on propose une avance. Ensuite, le propriétaire, il est libre de fixer le prix de vente qu'il veut. Et donc, si je prends un bien d'un million d'euros, avec un e-buyer, vous allez peut-être en gagner 600 000 euros. Lui va le vendre 800. Il aura vendu plus vite que le marché. Vous aurez gagné 600. Nous, on vous propose une avance de 600 000 euros. Mais derrière, vous le vendez à un million. Et on vous versera le complément de prix, les 400 000 euros supplémentaires. Donc là, vous avez le moyen de pouvoir encaisser très rapidement une partie du capital de la vente du bien, mais de vous laisser le temps de vendre pour toucher la suite.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Merci beaucoup, Hugo Baillet. Je rappelle que vous êtes directeur marketing et communication du groupe Praxi Finance.

  • Hugo Baillet (PraxiFinance)

    Merci Ariane, à bientôt.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Quant à moi, je vous dis à très vite pour un nouvel épisode de Mon Podcast IMMO. À écouter tous les jours sur MySweetIMMO et sur toutes les plateformes. Si vous n'êtes pas... pas encore abonné, surtout vous le faites illico et puis vous nous posez vos questions, vous nous mettez des commentaires et surtout vous nous laissez des étoiles.

  • Hugo Baillet (PraxiFinance)

    Podcast Timo.

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