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Mon podcast immo.
- Ariane Artinian (MySweetImmo)
Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode de Mon podcast Immo, votre rendez-vous avec l'immobilier. Aujourd'hui, je vous propose de prendre le pouls du marché immobilier avec Brice Cardi, président de l'Adresse. Bonjour.
- Brice Cardi (l'Adresse)
Bonjour Ariane.
- Ariane Artinian (MySweetImmo)
L'Adresse est un réseau coopératif de plus de 300 agences immobilières. Comment se porte... Quant à vos agents immobiliers, quelle est votre vision du marché ?
- Brice Cardi (l'Adresse)
On va dire que jusqu'ici, tout va mieux. Si on compare le premier trimestre 2025 avec celui qu'on a connu en 2024, clairement, les signaux sont plutôt rassurants. On parle de reprise. L'idée, c'est bien évidemment, comme on l'a déjà dit plusieurs fois, c'est d'aller chercher cette reprise. Mais clairement, on a eu un très bon mois de janvier, un mois de février un peu plus mitigé, un mois de mars où on pensait qu'on allait avoir vraiment une situation de rattrapage à tous les étages. Ça a été un peu moins fort que ce qu'on imaginait, mais clairement ça se traduit par une augmentation des volumes à plus de 15% si on le compare avec le trimestre de l'année dernière. On est clairement à moins 20% par rapport aux belles années, donc on n'y est pas encore, mais on reste sur ces signaux qui sont rassurants. On reste convaincus, je l'espère, ne pas me tromper, que le plus dur est derrière nous, en rappelant que le retour qu'on peut reconnaître c'est le retour surtout des banques. avec la confirmation de ceux qui avaient été les plus pénalisés par cette crise sans précédent, à savoir les primo-accédants. Donc eux clairement confirment leur retour et on est ravis parce que généralement, ce sont les plus jeunes qui sont concernés, les jeunes actifs, ceux qui démarrent dans la vie tant au niveau professionnel que personnel avec des projets de vie. Donc on est ravis de les accompagner et de pouvoir enfin le faire de manière satisfaisante. Donc clairement, il y a de bons signaux. Et ce qu'on peut peut-être dire pour être un peu plus précis sur les raisons, on va dire, De ce retour, ce sont les grandes agglomérations qui font leur retour. Pour quelles raisons ? Toujours les mêmes. Les grandes agglos, généralement, même si le marché avec le post-confinement et le télétravail, les cartes ont été redistribuées, aujourd'hui, les fondamentaux reviennent, c'est-à-dire que le travail avec les salaires qui sont plus importants reste quand même rattaché aux grandes agglos. Ces grandes agglos qui ont un prix au mètre carré qui est généralement beaucoup plus élevé qu'ailleurs et vu les conditions d'octroi des crédits. En rappelant que les banques, il y a encore quelques mois, demandaient jusqu'à 20-25% d'apport. Toujours paraît être plus compliqué de trouver 25% d'apport quand le prix moyen dans les grandes agglos est environ à 500 000 euros que lorsque l'on est sur un prix moyen en dessous de 200 000. Donc clairement aujourd'hui, on revient avec une normalité des conditions de crédit qui permettent justement d'avoir soit un apport limité à 10%, voire même certaines banques qui aujourd'hui... font du crédit à 100%. Donc, clairement, aujourd'hui, ça facilite les actifs et les autres de pouvoir réaliser leurs projets dans les grandes agglomérations. Et ce sont eux les grands gagnants de ce premier trimestre.
- Ariane Artinian (MySweetImmo)
Ça veut dire que les territoires ruraux se portent moins bien ?
- Brice Cardi (l'Adresse)
Non, ils se portent malgré tout bien. Mais ceux qui ont véritablement été pénalisés, vous savez, on a examiné des décrochages jusqu'à 25% de baisse de volume de vente ces dernières années. Mais ça c'était du macro, si vraiment on rentre dans l'analytique, vous avez des zones où l'immobilier est très cher, notamment la zone francilienne, où vous avez des endroits où l'immobilier est très cher parce que des maisons indépendantes à plus de 600, 800 000 euros, ce marché-là il a complètement disparu. Il y a des endroits, il faut le rappeler pour celles et ceux qui nous écoutent, où il y a eu des moins 50, moins 60% de volume.
- Ariane Artinian (MySweetImmo)
Vous pensez à quel endroit en particulier ? Parce que c'était intéressant de...
- Brice Cardi (l'Adresse)
Je pense à Paris, je pense à...
- Ariane Artinian (MySweetImmo)
Moins 60% de volume ?
- Brice Cardi (l'Adresse)
Il y a certains endroits où ça a été moins 60% de volume. Je pense à tout ce qui va être petite couronne, où vous ne pouvez pas trouver... De toute façon, ce n'est pas compliqué. On parle d'apport à 25% ces dernières années. Clairement, tous les biens qui étaient au-dessus de 300 000 euros ont été pénalisés. Pour 300 000 euros à Paris, à Paris Studio, vous avez quoi ? Donc à part être spécialisé en vente de petites surfaces, ceux qui étaient sur des marchés normaux, du studio jusqu'aux 5 pièces et maisons individuelles, clairement, ils ont dû malheureusement... Arbitrer des décisions qui ont été parfois très compliquées, fermeture d'agences succursales pour certains, revoir finalement l'arbitrage au niveau de la masse salariale. Bref, ne parlons pas du passé parce qu'il est derrière nous, mais clairement aujourd'hui la bonne nouvelle, c'est que ceux qui ont été les plus condamnés ces 24 derniers mois, aujourd'hui sont en train de reprendre des couleurs et je pense qu'en effet ça devrait continuer ces mois qui arrivent.
- Ariane Artinian (MySweetImmo)
Au niveau des prix, qu'est-ce que vous constatez ? Est-ce que tout ça, ça entraîne des tensions sur les prix ?
- Brice Cardi (l'Adresse)
Alors, question. extrêmement intéressantes. Pourquoi ? Parce qu'en effet, on commence à entendre dans des médias que les prix, ça y est, repartent à la hausse, etc. Je ne dis pas que c'est faux. Je dis que nous, on a sondé nos associés du réseau L'Adresse il y a quelques semaines et qu'à 95%, leur réponse, c'est non. Ça veut dire qu'on n'est pas encore à un atterrissage qui soit complètement atteint. En revanche, si on compare Un mois avec le mois précédent, on peut constater en effet sur certains secteurs, sur certains types de biens, qu'on va pouvoir constater qu'en effet, là aujourd'hui, moi je peux vous le dire, je rappelle à celles et ceux qui nous écoutent que le réseau L'Adresse est une coopérative, donc moi j'ai une double casquette. Je suis à la fois président du réseau, mais je suis également patron d'agence immobilière avec une dizaine d'agences à mon compte. En effet, on a des biens, par exemple à Montreuil, on a la chance d'être très bien installé avec trois agences à Montreuil. Un marché en plus qui est un vrai référent lorsque le marché est dynamique. À Montreuil, on a de plus en plus d'offres au prix. Donc en effet, on pourrait dire, tiens, on a de moins en moins de négociations. Mais pareil, il faut rentrer dans le détail. On a des offres au prix sur quel type de biens et sur quel type de prix ? C'est-à-dire sur des biens qui ont été confiés récemment, avec des vendeurs qui ont des vrais projets, avec des vendeurs qui sont à l'écoute, et des vendeurs qui finalement écoutent ce qu'on leur dit. C'est-à-dire qu'on leur dit, voilà, vous n'aurez pas deux fois l'occasion de faire une bonne impression sur la vente de votre bien. et donc une offre au prix sur un bien qui a été mis... au bon prix. Maintenant, si on parle d'augmentation des prix, il faut rappeler que ceux qui ont acheté jusqu'en 2020 sont aujourd'hui encore à date les grands perdants. Si je reviens sur l'exemple de Montreuil, je peux vous donner un exemple qui est très récent. Un couple qui a voulu nous confier la vente de sa maison, qu'ils ont acheté, je crois, aux alentours de 750 000 euros et sur lesquels ils ont réalisé pas loin de 100 000 euros de travaux, je crois qu'ils l'ont acquise en 2020. Aujourd'hui, le constat, c'est que s'ils la vendent demain, ils la vendent maximum 650 000. Qu'est-ce qu'ils font ? Ils reportent leur projet. Comme c'est un départ pour un projet d'expatriation, ils vont mettre en location leur maison, croiser les doigts pour que le marché prenne des couleurs. Et puis quand ils vont revenir dans 3-4 ans, peut-être qu'à ce moment-là, ils mettront en vente leur maison. Mais clairement, ceux-là, on ne peut pas leur dire que le marché, les prix ont augmenté. Ils ont peut-être augmenté avec le trimestre dernier. Si on le compare en revanche sur le marché le plus haut... qu'on a connues jusqu'en 2021, on n'y est pas du tout. Aujourd'hui, il y a encore un équilibrage qui est pratiquement à 10 ou 15% à faire.
- Ariane Artinian (MySweetImmo)
Merci, c'est intéressant d'entendre des paroles qui sonnent justes. Alors, quand on dirige un réseau immobilier en période de crise, comment on s'y prend ? C'est difficile pour le patron que vous êtes ?
- Brice Cardi (l'Adresse)
Je ne veux pas vous dire que c'est facile, parce que ça serait un peu prendre à la légère le rôle que j'occupe. Mais très franchement, je rappelle pour ceux qui nous écoutent, que nous, on a vraiment une structure qui est très, très... qui est très singulière. La première chose déjà à faire quand vous animez un réseau, c'est, alors ça j'ai envie de vous dire, les autres le font. Accompagner, former, mais nous on le fait en étant trois fois moins cher. C'est-à-dire que les autres le font, mais en n'oubliant pas qu'ils contribuent finalement à alimenter, et je ne citerai pas de nom, mais il y a eu quand même pas mal d'affaires aujourd'hui qui montrent qu'il y a des réseaux aujourd'hui de franchise qui prennent beaucoup, beaucoup, beaucoup d'argent. Et je suis bien placé une fois de plus, cette fois-ci je prends ma casquette. de patron d'agence pour vous dire que quand vous faites bien ce travail, que vous rémunérez convenablement les gens, que vous essayez de leur donner les moyens de travailler, je peux vous dire qu'en bas de bilan, c'est limite chirurgical. C'est-à-dire qu'il ne faut pas se planter. Aujourd'hui, pour faire très court, un réseau de franchise prend entre 8 et 10 % sur le chiffre d'affaires, quand nous, on prend 3 %, et pour ceux qui font beaucoup de chiffres, 1,90. Donc, clairement... La seule différence, c'est que nous on apporte plus de services, plus d'accompagnement et qu'on coûte tout simplement deux voire trois fois moins cher que les autres. Il faut vraiment que ceux qui nous écoutent et qui veulent faire ce métier, qui veulent être à leur compte, ne se trompent pas d'adresse sans vouloir jouer avec les mots. Clairement, aujourd'hui, nous la différence avec les autres, c'est que le réseau appartient à ses adhérents. On est associé à la marque. Je peux vous dire que, étant associé à la marque, dans un réseau qui reste un réseau à taille humaine aujourd'hui... un peu plus de 300 agences, mais moins de 250 associés, il est plus facile de pouvoir avancer ensemble, s'exprimer, partager nos forces, partager nos idées à 250, que lorsque de toute façon, on ne vous demande pas votre avis. Et ça se traduit par quoi ? Ça se traduit par le fait d'avoir été le premier réseau à avoir su se réinventer, notamment sur l'accompagnement post-signature. La conciergerie dans l'immobilier, c'est nous. Si les gens ne le savent pas, maintenant ils le savent. La conciergerie dans l'immobilier, c'est l'adresse. l'idée d'être... de porteurs de bonnes causes et pouvoir défendre justement de belles histoires et de belles aventures. La fondation, sous l'égide de la Fondation de France, le premier réseau qui a contribué à le faire, c'est encore l'Adresse. Donc ce que je veux vous dire, c'est qu'on est vraiment dans une forme d'agilité. On essaie vraiment d'essayer de se dire quelles sont les choses qu'on peut changer justement, avec au cœur de nos préoccupations, l'humain, l'humain, l'humain. L'humain avant tout auprès de nos collaborateurs, avec des outils, des services, des formations qui soient extrêmement... clair, net et qui soit complètement adapté à la situation. Et j'en reviens encore sur le fait, et ça c'est pareil, je ne suis pas là pour dire du mal de mes concurrents qui néanmoins sont la plupart des gens que j'apprécie beaucoup. Mais il faut aussi rappeler les choses. La plupart des patrons de réseau n'ont jamais eu d'agence immobilière. Ce n'est pas qu'ils n'en ont pas aujourd'hui, c'est qu'ils n'en ont jamais eu. Moi ce qui me rattrape au quotidien, c'est que dès le moment où on sort un service, un outil qui n'est pas complètement abouti, j'ai des comex que je fais toutes les semaines avec le manager qui me disent « Sabri c'est super, mais est-ce qu'on ne pourrait pas rajouter ça ? » Ça en revanche, il nous manque ça. On a vraiment, si vous voulez, excusez-moi je vais être un peu grossier, mais les doigts dans la prise. Et ça c'est la réalité qui manque justement aux autres, c'est-à-dire qu'en fait soit ils n'ont jamais eu d'agence, donc finalement ils ne savent pas de quoi ils parlent, soit ils en ont eu, mais il y a tellement longtemps, dans un monde qui change tellement vite que finalement ils ne savent pas de quoi ils parlent. Donc très franchement, pour ceux qui nous écoutent, jamais trop tard de venir justement se renseigner dans un réseau qui va vous apporter de l'écoute, de l'accompagnement, de la formation. On tient à formation. Formation. Il y a un réseau que je ne citerai pas, mais s'ils m'écoutent…
- Ariane Artinian (MySweetImmo)
Vous allez vous faire plein d'amis. Oui,
- Brice Cardi (l'Adresse)
je ne suis pas là pour me faire des amis. Je suis là pour satisfaire mes associés et leurs collaborateurs. Comme ça au moins le décor est posé. Vous avez des réseaux aujourd'hui qui mettent en avant la formation illimitée. Pour ce faire, ils ont augmenté de 2,5% leurs cotisations variables. Nous, la formation est limitée chez nous, elle coûte 100 euros, c'est une cotisation militante, que vous pouvez récupérer en plus avec les subventions, en fonction de votre statut, opco, AG FOS, AG FIS, etc. Vous voyez le distinguo ? D'un côté, on vous annonce et on fait de la com, en vous expliquant qu'on fait de la formation, qu'elle est limitée, que limite, limite, si c'est du marketing, si vous ne comprenez pas bien, vous pouvez même croire que c'est gratuit, sauf Vous étiez à 6%, on vient de vous mettre 2,5 de plus dans la figure pour la formation. Quand 2,5, il faut savoir que chez Affaires Moyens, on est à peu près à 400 000 euros. Donc vous calculez 2,5% de 400 000 euros, ça fait cher la formation, quand chez nous, elle est à 100 euros récupérable. Tout est dit. Tout est dit.
- Ariane Artinian (MySweetImmo)
Est-ce que du coup, vous observez aujourd'hui un vent de franchisés, d'autres marques qui viennent chez vous en se disant « mais on va payer moins cher là » . que la redevance de la société.
- Brice Cardi (l'Adresse)
C'est sans appel et je n'écarte pas l'idée que c'est marrant, vous me tendez une perche pour peut-être mettre à l'honneur et peut-être chez vous justement des témoignages. Il n'est jamais trop tard. Vous ne pouvez pas imaginer la réaction justement de ceux qui ont connu le monde ailleurs. Je ne vais vraiment pas me faire des amis, mais le monde ailleurs et le monde d'avant, c'est-à-dire un monde dans lequel on vous prend beaucoup d'argent et on ne vous apporte pas forcément... Alors une fois de plus, attention, il ne faut pas généraliser mon propos. Il y a des marques que je cite très basse, parce que je ne suis pas là pour citer mes concurrents, mais il y a des marques en revanche qui ont un ADN de formation, de performance, etc. sur lesquelles attention, il faut... Voilà. Mais il y en a d'autres dans lesquelles il n'y a pas grand-chose. Quand je dis il n'y a pas grand-chose, je reste poli, il n'y a même rien. Et pour autant, il y a quand même 8% de contribution à la fin. Et bien, je peux vous dire que vous avez en effet certains qui, lorsqu'ils nous rejoignent, hallucinent. Qui hallucinent de savoir qu'on peut apporter autant de choses, des choses non plus qu'on ne trouve que chez nous. des choses qu'on a développées, que ce soit dans le digital, que ce soit dans la formation, dans le training, dans l'accompagnement, des choses qui sont vraiment rattachées à la marque L'Adresse. Qu'on puisse apporter autant de choses et finalement à l'arrivée pour trois fois moins cher. On en revient encore là-dessus parce qu'on a tendance à oublier, on fait un métier qui est passionnant, on fait un métier qui repose une fois de plus derrière un service fait de l'humain. L'humain, il y a la passion en effet de se rendre utile, loger les gens, il n'y a pas de plus passionnant parce qu'en effet les causes et les raisons d'un déménagement ne sont jamais les mêmes. Il n'y a pas deux personnes qui sont identiques, donc c'est toujours passionnant de rencontrer les gens, surtout quand on aime le faire. Mais clairement, le nerf de la guerre, c'est quand même la fin de mois. Et la fin de mois, pour pouvoir apporter service, c'est d'avoir de l'humain et de l'humain compétent, motivé au quotidien dans ses agents. Donc c'est le collaborateur. Si vous voulez arriver à rémunérer, attirer et fidéliser votre collaborateur, il faut avoir les services, les outils, et à la clé, la rémunération justement motivante au quotidien. Mais il ne faut quand même pas que le manager, le responsable, le gérant, on l'appelle comme vous voulez, Il ne faut quand même pas qu'il soit aux oublis absents, lui aussi en fin de mois et surtout en fin d'année en bas de bilan. C'est là que la rentabilité, elle peut faire défaut et que parfois elle se joue à pas grand chose. Elle va se jouer à un service qu'on n'aurait pas dû prendre parce qu'il n'a pas forcément été utilisé ou optimisé, mais pour autant, il a le coup et il faut s'en acquitter. Ou parfois l'embauche d'un salarié qu'on n'a peut-être pas su faire monter en compétence. Ça se cloue parfois à ce genre de détails et clairement, j'en reviens encore. sur la contribution qu'on peut avoir, où d'un côté elle me semble difficilement justifiable, et de l'autre elle est complètement digérée et complètement amortie dans un réseau coopératif comme le nôtre. J'ai beaucoup mis l'accent sur la partie financière, parce qu'aujourd'hui ça reste le nerf de la guerre, et qu'aujourd'hui même si on parle de reprise, la reprise il faut plus aller la chercher que l'attendre, et d'où l'intérêt que le moindre détail... fait la différence. J'ai beaucoup insisté sur le mode franchise et le mode coopératif, c'est vraiment important parce que je le vois moi par rapport à certains prospects, c'est qu'une fois qu'ils sont rentrés dans l'aventure humaine du réseau, qu'il y a plein d'étoiles qui se mettent un peu et plein de papillons qui se mettent dans leur tête en disant « Ah je comprends mieux, je comprends mieux » . Véritablement, distinguer comme ça en quelques mots franchise, coopératif, si vous faites pas de manière, je vais pas dire grossière, mais si réellement vous mettez pas des coups comme je l'ai fait il y a quelques minutes, Ça ne peut pas être forcément évident pour celles et ceux qui nous écoutent. J'insiste encore sur un point. Le principe de la coopérative, au-delà de cette grandeur d'échange, de partage et de capacité à pouvoir s'exprimer, parce que c'est propre à la structure de part sur l'association, c'est aussi deux choses. La première, une centrale d'achat. On est le seul réseau immobilier à être doté d'une centrale d'achat. Centrale d'achat, je le dis haut et fort, parce que je sais justement, vous parlez de mes concurrents en me disant que je ne vais pas me faire des amis, mais je sais très bien qu'ils ne me ménagent pas non plus. On est le seul réseau aujourd'hui à avoir un pack web, j'insiste bien, un pack web, qui permet de diffuser toutes les annonces de manière illimitée. Certains s'amusent à dire que c'est pas possible, je le dis haut et fort, illimitée, vente et location sur tous les portails payants et certains même gratuits, français et échangés. On est le seul, on est le seul. Jusqu'à présent on avait un cousin germain avec une structure équivalente à la nôtre qui avait le même pack web pour des raisons qu'il les regarde. ils ont enlevé certains portails, nous on est le seul à avoir toute l'offre. Donc on ne citera pas les grands portails, parce que je ne suis pas là une fois de plus pour faire leur publicité, mais tous les portails qui sont connus sont dans le pack web. Pour une somme qui devrait être, tenez-vous bien, en illimité, aux environ 5000 euros hors taxes par mois, et qui grâce à la mutualisation est à 799 euros par mois. C'est-à-dire que quand vous êtes adhérent associé de l'adresse, vous payez 799 euros par mois et vous vous assurez d'avoir... l'offre la plus exhaustive du marché pour diffuser les annonces de vos clients. Il y a une chose qu'on ne prend pas en compte, c'est le temps. On ne parle que d'argent, mais le temps. Aller négocier quoi, caisse, etc., ça prend beaucoup de temps. Ce temps, justement, il est porté par la coopérative. Porté un peu par moi, beaucoup par mes collaborateurs qui m'accompagnent depuis quelques années. Voilà, c'est vraiment important. Et cette centrale d'achat, elle permet justement de pouvoir mutualiser un grand nombre de services à prix coûtant. Tout ce qu'on appelle contrat cadre chez les franchises fait l'œuvre d'une majoration. De toute façon, ces structures ne peuvent pas travailler sans avoir une ultra-rentabilité. Nous, c'est tout l'inverse. On négocie, on négocie, c'est la réputation qu'on a, bien, parce que justement, on passe par la centrale. Donc, c'est la centrale qui achète les services et qui permet d'avoir ce qu'on appelle la facturation et l'interlocuteur unique. Donc, c'est extrêmement favorable pour des boîtes historiques ou pour plein de startups qui se créent, en se disant, tiens, je vais avoir Brice Cardi comme interlocuteur et je vais avoir uniquement une facture à émettre et je vais avoir derrière la capacité de pouvoir finalement... J'ai plus de 300 agences. On est les seuls à le faire sur le marché. Il faut que les gens le sachent. Il faut vraiment qu'aujourd'hui, les gens comprennent qu'on a une structure qui est unique. Aujourd'hui, clairement, l'offre à l'adresse, c'est la meilleure offre qu'il peut y avoir sur le marché immobilier français quand vous voulez justement vous lancer à votre compte. Je n'ai pas terminé. Allez-y. Vous montrez, vous me couperez, vous ferez au mieux Ariane. Je n'ai pas terminé. Un dernier point. Quand j'ai dit qu'on serait inventé, On fait un métier où, je ne peux pas le dire par facilité, mais par automatisme, on sait. on s'est finalement figé IMO. Mais il se place plein de choses autour. Une mutation ça peut être jusqu'à 1% de croissance. Amusez-vous à vous rappeler la dernière fois que vous avez changé votre électroménager. Tiens, on parlait des primo-excédents. Quand vous êtes primo-excédent, vous partez de chez papa et maman, vous partez d'une location dans laquelle il y avait tout équipé, vous vous installez, vous devez passer par la case acheter un réfrigérateur, acheter un micro-ondes, acheter... Bon bref, on va pas faire la liste. C'est là que vous passez par une phase de consommation. Eh bien, nous l'idée c'est quoi ? c'est véritablement de se réinventer, mais à chaque fois, la priorité, ce sont les associés. Je ne dis pas que c'est aux dépens et qu'on oublie le réseau. Il faut que le réseau soit suffisamment rentable pour qu'il puisse avoir les moyens d'avancer et de se développer. Mais la priorité sur chaque entreprise, sur chaque projet, c'est toujours les associés. Je donne un exemple très concret. L'assurance. Les banques se sont appropriées le marché de l'assurance. Amusez-vous à regarder aujourd'hui. 80% des gens assurent leur véhicule, leur habitation, etc. auprès de leur banque. Il faut savoir que les banques aujourd'hui gagnent plus d'argent sur les produits annexes, connexes, en assurance que sur le crédit immobilier. Eh bien c'est un marché qu'on est en train de réparer, c'est une part d'un marché qu'on essaie de récupérer et qui clairement aujourd'hui, je crois que c'est chez vous que je l'avais annoncé à l'époque, mais ça y est c'est lancé depuis un an, on est le premier réseau immobilier à être courtier en assurance. c'est à dire que la tête de pont On a racheté une structure d'assurance.
- Ariane Artinian (MySweetImmo)
L'adresse assure.
- Brice Cardi (l'Adresse)
L'adresse assure. Merci de nous en rappeler. Je vous écoute. C'est gentil, Ariane. Eh bien, l'adressation, pour vous donner un exemple très précis. Pour vous dire qu'on a vraiment un modèle qui est unique. L'adresse assure, c'est 90% qu'on le reverse. Donc la commission, la marche sur commission que touchent les courtiers, là où le réseau aurait pu tout garder pour lui, le réseau n'a gardé que 10%. On reverse 90% aux associés justement qui se disent « En effet, je vais apporter un service auprès de mes clients, je vais raccourcir justement les délais de réponse qu'un client peut avoir quand il a un dégât des eaux ou quoi au caisse. » 90% ! du revenu, c'est pour lui. C'est vraiment important parce que ça, c'est clairement quelque chose qui va valoriser le fonds de commerce de nos associés et qui va permettre de pouvoir justement contribuer à mieux résister à la situation encore un peu difficile qu'on vit aujourd'hui.
- Ariane Artinian (MySweetImmo)
Bon alors, dernière question, le profil type de l'associé idéal pour vous ?
- Brice Cardi (l'Adresse)
Quelqu'un qui est extrêmement motivé, extrêmement motivé. De toute façon, toujours pareil, il faut l'envie. Ça, c'est si vous n'avez pas envie, parce que ça, c'est pareil. En revanche, là, je vais avoir un discours un peu paradoxal. L'enseigne ne fait pas tout. L'enseigne, une fois de plus, elle contribue à pouvoir faciliter beaucoup de process, beaucoup de choses qui sont aujourd'hui extrêmement chronophages et qui, grâce à la mutualisation, permettent de consacrer du temps là où il faut. Et notamment beaucoup auprès de leurs collaborateurs pour le manager et de fait auprès de leurs clients pour les collaborateurs. Bref, l'envie. Il faut l'envie. S'il n'y a pas l'envie, parce qu'il ne faut pas qu'il y ait d'amalgame. La marque vient faciliter beaucoup de choses. mais elle ne peut pas faire à la place d'eux. Donc nous, ce qu'on privilégie véritablement quand on a des prospects, c'est s'assurer que l'envie est là. Après, il faut l'énergie, parce que c'est un métier où franchement, il faut avoir un moral d'acier. C'est un métier où vous pouvez avoir le 28 du mois, avoir envie de prendre 3 billets ou 4 billets pour partir en Maldives, et puis finalement le 29, vous annulez tout. Bref, c'est vraiment un métier, rappelons-le, où on n'a pas une obligation de moyens, on est l'un des rares métiers, on n'est payé qu'au résultat. Vous pouvez faire 25 visites sur un bien et ne pas le vendre. C'est là aussi que parfois il y a un amalgame sur les Français qui pensent que nos commissions sont trop importantes. Mais ça, c'est un autre sujet. On n'aura pas le temps d'en parler maintenant. Non, non, clairement, il faut l'envie, l'énergie. Et puis après, bien évidemment, d'être polycompétent. Et c'est là aussi qu'on contribue, nous, à leur faire gagner du temps. Quand je dis polycompétent, c'est un métier où il faut être bon en marketing, il faut être bon en management, il faut être bon en comptabilité, il faut être bon dans beaucoup d'endroits.
- Ariane Artinian (MySweetImmo)
Merci beaucoup, Brice Cardi, président de l'Adresse.
- Brice Cardi (l'Adresse)
Merci, Ariane. Mon podcast immo.