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Brice Cardi (L'Adresse) : 'Le plus dur est derriĂšre nous, les signaux sont rassurants pour l'immobilier" #976

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22min |18/05/2025
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22min |18/05/2025
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Description

Au micro d'Ariane Artinian, le prĂ©sident du rĂ©seau coopĂ©ratif L’Adresse revient sur la conjoncture immobiliĂšre : “Le plus dur est derriĂšre nous, les signaux sont rassurants”.

Les ventes repartent, les primo-accédants reviennent, le crédit se détend.

Mais faut-il croire au retour de la hausse des prix ? “À 95 %, nos associĂ©s disent non.”

Brice Cardi dĂ©fend "un modĂšle coopĂ©ratif plus agile, plus humain et plus rentable que les franchises classiques", qu’il juge "moins efficaces et bien plus coĂ»teuses."

Vous vous demandez pourquoi des agences immobiliĂšres changent d’enseigne ? Ce qu’un rĂ©seau peut vraiment apporter ? Il rĂ©pond, sans filtre, au micro d’Ariane Artinian.

🎧 Mon Podcast Immo, le podcast immobilier Ă  Ă©couter sans modĂ©ration.
📍 AnimĂ© par Ariane Artinian et les journalistes de MySweetImmo.
đŸŽ™ïž Produit par le Studio MySweetImmo.
🩋 Vous voulez vous aussi votre podcast immo ? Contactez-nous : hello@mysweetimmo.com


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Mon podcast immo.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode de Mon podcast Immo, votre rendez-vous avec l'immobilier. Aujourd'hui, je vous propose de prendre le pouls du marché immobilier avec Brice Cardi, président de l'Adresse. Bonjour.

  • Brice Cardi (l'Adresse)

    Bonjour Ariane.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    L'Adresse est un réseau coopératif de plus de 300 agences immobiliÚres. Comment se porte... Quant à vos agents immobiliers, quelle est votre vision du marché ?

  • Brice Cardi (l'Adresse)

    On va dire que jusqu'ici, tout va mieux. Si on compare le premier trimestre 2025 avec celui qu'on a connu en 2024, clairement, les signaux sont plutĂŽt rassurants. On parle de reprise. L'idĂ©e, c'est bien Ă©videmment, comme on l'a dĂ©jĂ  dit plusieurs fois, c'est d'aller chercher cette reprise. Mais clairement, on a eu un trĂšs bon mois de janvier, un mois de fĂ©vrier un peu plus mitigĂ©, un mois de mars oĂč on pensait qu'on allait avoir vraiment une situation de rattrapage Ă  tous les Ă©tages. Ça a Ă©tĂ© un peu moins fort que ce qu'on imaginait, mais clairement ça se traduit par une augmentation des volumes Ă  plus de 15% si on le compare avec le trimestre de l'annĂ©e derniĂšre. On est clairement Ă  moins 20% par rapport aux belles annĂ©es, donc on n'y est pas encore, mais on reste sur ces signaux qui sont rassurants. On reste convaincus, je l'espĂšre, ne pas me tromper, que le plus dur est derriĂšre nous, en rappelant que le retour qu'on peut reconnaĂźtre c'est le retour surtout des banques. avec la confirmation de ceux qui avaient Ă©tĂ© les plus pĂ©nalisĂ©s par cette crise sans prĂ©cĂ©dent, Ă  savoir les primo-accĂ©dants. Donc eux clairement confirment leur retour et on est ravis parce que gĂ©nĂ©ralement, ce sont les plus jeunes qui sont concernĂ©s, les jeunes actifs, ceux qui dĂ©marrent dans la vie tant au niveau professionnel que personnel avec des projets de vie. Donc on est ravis de les accompagner et de pouvoir enfin le faire de maniĂšre satisfaisante. Donc clairement, il y a de bons signaux. Et ce qu'on peut peut-ĂȘtre dire pour ĂȘtre un peu plus prĂ©cis sur les raisons, on va dire, De ce retour, ce sont les grandes agglomĂ©rations qui font leur retour. Pour quelles raisons ? Toujours les mĂȘmes. Les grandes agglos, gĂ©nĂ©ralement, mĂȘme si le marchĂ© avec le post-confinement et le tĂ©lĂ©travail, les cartes ont Ă©tĂ© redistribuĂ©es, aujourd'hui, les fondamentaux reviennent, c'est-Ă -dire que le travail avec les salaires qui sont plus importants reste quand mĂȘme rattachĂ© aux grandes agglos. Ces grandes agglos qui ont un prix au mĂštre carrĂ© qui est gĂ©nĂ©ralement beaucoup plus Ă©levĂ© qu'ailleurs et vu les conditions d'octroi des crĂ©dits. En rappelant que les banques, il y a encore quelques mois, demandaient jusqu'Ă  20-25% d'apport. Toujours paraĂźt ĂȘtre plus compliquĂ© de trouver 25% d'apport quand le prix moyen dans les grandes agglos est environ Ă  500 000 euros que lorsque l'on est sur un prix moyen en dessous de 200 000. Donc clairement aujourd'hui, on revient avec une normalitĂ© des conditions de crĂ©dit qui permettent justement d'avoir soit un apport limitĂ© Ă  10%, voire mĂȘme certaines banques qui aujourd'hui... font du crĂ©dit Ă  100%. Donc, clairement, aujourd'hui, ça facilite les actifs et les autres de pouvoir rĂ©aliser leurs projets dans les grandes agglomĂ©rations. Et ce sont eux les grands gagnants de ce premier trimestre.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Ça veut dire que les territoires ruraux se portent moins bien ?

  • Brice Cardi (l'Adresse)

    Non, ils se portent malgrĂ© tout bien. Mais ceux qui ont vĂ©ritablement Ă©tĂ© pĂ©nalisĂ©s, vous savez, on a examinĂ© des dĂ©crochages jusqu'Ă  25% de baisse de volume de vente ces derniĂšres annĂ©es. Mais ça c'Ă©tait du macro, si vraiment on rentre dans l'analytique, vous avez des zones oĂč l'immobilier est trĂšs cher, notamment la zone francilienne, oĂč vous avez des endroits oĂč l'immobilier est trĂšs cher parce que des maisons indĂ©pendantes Ă  plus de 600, 800 000 euros, ce marchĂ©-lĂ  il a complĂštement disparu. Il y a des endroits, il faut le rappeler pour celles et ceux qui nous Ă©coutent, oĂč il y a eu des moins 50, moins 60% de volume.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Vous pensez à quel endroit en particulier ? Parce que c'était intéressant de...

  • Brice Cardi (l'Adresse)

    Je pense Ă  Paris, je pense Ă ...

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Moins 60% de volume ?

  • Brice Cardi (l'Adresse)

    Il y a certains endroits oĂč ça a Ă©tĂ© moins 60% de volume. Je pense Ă  tout ce qui va ĂȘtre petite couronne, oĂč vous ne pouvez pas trouver... De toute façon, ce n'est pas compliquĂ©. On parle d'apport Ă  25% ces derniĂšres annĂ©es. Clairement, tous les biens qui Ă©taient au-dessus de 300 000 euros ont Ă©tĂ© pĂ©nalisĂ©s. Pour 300 000 euros Ă  Paris, Ă  Paris Studio, vous avez quoi ? Donc Ă  part ĂȘtre spĂ©cialisĂ© en vente de petites surfaces, ceux qui Ă©taient sur des marchĂ©s normaux, du studio jusqu'aux 5 piĂšces et maisons individuelles, clairement, ils ont dĂ» malheureusement... Arbitrer des dĂ©cisions qui ont Ă©tĂ© parfois trĂšs compliquĂ©es, fermeture d'agences succursales pour certains, revoir finalement l'arbitrage au niveau de la masse salariale. Bref, ne parlons pas du passĂ© parce qu'il est derriĂšre nous, mais clairement aujourd'hui la bonne nouvelle, c'est que ceux qui ont Ă©tĂ© les plus condamnĂ©s ces 24 derniers mois, aujourd'hui sont en train de reprendre des couleurs et je pense qu'en effet ça devrait continuer ces mois qui arrivent.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Au niveau des prix, qu'est-ce que vous constatez ? Est-ce que tout ça, ça entraßne des tensions sur les prix ?

  • Brice Cardi (l'Adresse)

    Alors, question. extrĂȘmement intĂ©ressantes. Pourquoi ? Parce qu'en effet, on commence Ă  entendre dans des mĂ©dias que les prix, ça y est, repartent Ă  la hausse, etc. Je ne dis pas que c'est faux. Je dis que nous, on a sondĂ© nos associĂ©s du rĂ©seau L'Adresse il y a quelques semaines et qu'Ă  95%, leur rĂ©ponse, c'est non. Ça veut dire qu'on n'est pas encore Ă  un atterrissage qui soit complĂštement atteint. En revanche, si on compare Un mois avec le mois prĂ©cĂ©dent, on peut constater en effet sur certains secteurs, sur certains types de biens, qu'on va pouvoir constater qu'en effet, lĂ  aujourd'hui, moi je peux vous le dire, je rappelle Ă  celles et ceux qui nous Ă©coutent que le rĂ©seau L'Adresse est une coopĂ©rative, donc moi j'ai une double casquette. Je suis Ă  la fois prĂ©sident du rĂ©seau, mais je suis Ă©galement patron d'agence immobiliĂšre avec une dizaine d'agences Ă  mon compte. En effet, on a des biens, par exemple Ă  Montreuil, on a la chance d'ĂȘtre trĂšs bien installĂ© avec trois agences Ă  Montreuil. Un marchĂ© en plus qui est un vrai rĂ©fĂ©rent lorsque le marchĂ© est dynamique. À Montreuil, on a de plus en plus d'offres au prix. Donc en effet, on pourrait dire, tiens, on a de moins en moins de nĂ©gociations. Mais pareil, il faut rentrer dans le dĂ©tail. On a des offres au prix sur quel type de biens et sur quel type de prix ? C'est-Ă -dire sur des biens qui ont Ă©tĂ© confiĂ©s rĂ©cemment, avec des vendeurs qui ont des vrais projets, avec des vendeurs qui sont Ă  l'Ă©coute, et des vendeurs qui finalement Ă©coutent ce qu'on leur dit. C'est-Ă -dire qu'on leur dit, voilĂ , vous n'aurez pas deux fois l'occasion de faire une bonne impression sur la vente de votre bien. et donc une offre au prix sur un bien qui a Ă©tĂ© mis... au bon prix. Maintenant, si on parle d'augmentation des prix, il faut rappeler que ceux qui ont achetĂ© jusqu'en 2020 sont aujourd'hui encore Ă  date les grands perdants. Si je reviens sur l'exemple de Montreuil, je peux vous donner un exemple qui est trĂšs rĂ©cent. Un couple qui a voulu nous confier la vente de sa maison, qu'ils ont achetĂ©, je crois, aux alentours de 750 000 euros et sur lesquels ils ont rĂ©alisĂ© pas loin de 100 000 euros de travaux, je crois qu'ils l'ont acquise en 2020. Aujourd'hui, le constat, c'est que s'ils la vendent demain, ils la vendent maximum 650 000. Qu'est-ce qu'ils font ? Ils reportent leur projet. Comme c'est un dĂ©part pour un projet d'expatriation, ils vont mettre en location leur maison, croiser les doigts pour que le marchĂ© prenne des couleurs. Et puis quand ils vont revenir dans 3-4 ans, peut-ĂȘtre qu'Ă  ce moment-lĂ , ils mettront en vente leur maison. Mais clairement, ceux-lĂ , on ne peut pas leur dire que le marchĂ©, les prix ont augmentĂ©. Ils ont peut-ĂȘtre augmentĂ© avec le trimestre dernier. Si on le compare en revanche sur le marchĂ© le plus haut... qu'on a connues jusqu'en 2021, on n'y est pas du tout. Aujourd'hui, il y a encore un Ă©quilibrage qui est pratiquement Ă  10 ou 15% Ă  faire.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Merci, c'est intĂ©ressant d'entendre des paroles qui sonnent justes. Alors, quand on dirige un rĂ©seau immobilier en pĂ©riode de crise, comment on s'y prend ? C'est difficile pour le patron que vous ĂȘtes ?

  • Brice Cardi (l'Adresse)

    Je ne veux pas vous dire que c'est facile, parce que ça serait un peu prendre Ă  la lĂ©gĂšre le rĂŽle que j'occupe. Mais trĂšs franchement, je rappelle pour ceux qui nous Ă©coutent, que nous, on a vraiment une structure qui est trĂšs, trĂšs... qui est trĂšs singuliĂšre. La premiĂšre chose dĂ©jĂ  Ă  faire quand vous animez un rĂ©seau, c'est, alors ça j'ai envie de vous dire, les autres le font. Accompagner, former, mais nous on le fait en Ă©tant trois fois moins cher. C'est-Ă -dire que les autres le font, mais en n'oubliant pas qu'ils contribuent finalement Ă  alimenter, et je ne citerai pas de nom, mais il y a eu quand mĂȘme pas mal d'affaires aujourd'hui qui montrent qu'il y a des rĂ©seaux aujourd'hui de franchise qui prennent beaucoup, beaucoup, beaucoup d'argent. Et je suis bien placĂ© une fois de plus, cette fois-ci je prends ma casquette. de patron d'agence pour vous dire que quand vous faites bien ce travail, que vous rĂ©munĂ©rez convenablement les gens, que vous essayez de leur donner les moyens de travailler, je peux vous dire qu'en bas de bilan, c'est limite chirurgical. C'est-Ă -dire qu'il ne faut pas se planter. Aujourd'hui, pour faire trĂšs court, un rĂ©seau de franchise prend entre 8 et 10 % sur le chiffre d'affaires, quand nous, on prend 3 %, et pour ceux qui font beaucoup de chiffres, 1,90. Donc, clairement... La seule diffĂ©rence, c'est que nous on apporte plus de services, plus d'accompagnement et qu'on coĂ»te tout simplement deux voire trois fois moins cher que les autres. Il faut vraiment que ceux qui nous Ă©coutent et qui veulent faire ce mĂ©tier, qui veulent ĂȘtre Ă  leur compte, ne se trompent pas d'adresse sans vouloir jouer avec les mots. Clairement, aujourd'hui, nous la diffĂ©rence avec les autres, c'est que le rĂ©seau appartient Ă  ses adhĂ©rents. On est associĂ© Ă  la marque. Je peux vous dire que, Ă©tant associĂ© Ă  la marque, dans un rĂ©seau qui reste un rĂ©seau Ă  taille humaine aujourd'hui... un peu plus de 300 agences, mais moins de 250 associĂ©s, il est plus facile de pouvoir avancer ensemble, s'exprimer, partager nos forces, partager nos idĂ©es Ă  250, que lorsque de toute façon, on ne vous demande pas votre avis. Et ça se traduit par quoi ? Ça se traduit par le fait d'avoir Ă©tĂ© le premier rĂ©seau Ă  avoir su se rĂ©inventer, notamment sur l'accompagnement post-signature. La conciergerie dans l'immobilier, c'est nous. Si les gens ne le savent pas, maintenant ils le savent. La conciergerie dans l'immobilier, c'est l'adresse. l'idĂ©e d'ĂȘtre... de porteurs de bonnes causes et pouvoir dĂ©fendre justement de belles histoires et de belles aventures. La fondation, sous l'Ă©gide de la Fondation de France, le premier rĂ©seau qui a contribuĂ© Ă  le faire, c'est encore l'Adresse. Donc ce que je veux vous dire, c'est qu'on est vraiment dans une forme d'agilitĂ©. On essaie vraiment d'essayer de se dire quelles sont les choses qu'on peut changer justement, avec au cƓur de nos prĂ©occupations, l'humain, l'humain, l'humain. L'humain avant tout auprĂšs de nos collaborateurs, avec des outils, des services, des formations qui soient extrĂȘmement... clair, net et qui soit complĂštement adaptĂ© Ă  la situation. Et j'en reviens encore sur le fait, et ça c'est pareil, je ne suis pas lĂ  pour dire du mal de mes concurrents qui nĂ©anmoins sont la plupart des gens que j'apprĂ©cie beaucoup. Mais il faut aussi rappeler les choses. La plupart des patrons de rĂ©seau n'ont jamais eu d'agence immobiliĂšre. Ce n'est pas qu'ils n'en ont pas aujourd'hui, c'est qu'ils n'en ont jamais eu. Moi ce qui me rattrape au quotidien, c'est que dĂšs le moment oĂč on sort un service, un outil qui n'est pas complĂštement abouti, j'ai des comex que je fais toutes les semaines avec le manager qui me disent « Sabri c'est super, mais est-ce qu'on ne pourrait pas rajouter ça ? » Ça en revanche, il nous manque ça. On a vraiment, si vous voulez, excusez-moi je vais ĂȘtre un peu grossier, mais les doigts dans la prise. Et ça c'est la rĂ©alitĂ© qui manque justement aux autres, c'est-Ă -dire qu'en fait soit ils n'ont jamais eu d'agence, donc finalement ils ne savent pas de quoi ils parlent, soit ils en ont eu, mais il y a tellement longtemps, dans un monde qui change tellement vite que finalement ils ne savent pas de quoi ils parlent. Donc trĂšs franchement, pour ceux qui nous Ă©coutent, jamais trop tard de venir justement se renseigner dans un rĂ©seau qui va vous apporter de l'Ă©coute, de l'accompagnement, de la formation. On tient Ă  formation. Formation. Il y a un rĂ©seau que je ne citerai pas, mais s'ils m'Ă©coutent


  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Vous allez vous faire plein d'amis. Oui,

  • Brice Cardi (l'Adresse)

    je ne suis pas lĂ  pour me faire des amis. Je suis lĂ  pour satisfaire mes associĂ©s et leurs collaborateurs. Comme ça au moins le dĂ©cor est posĂ©. Vous avez des rĂ©seaux aujourd'hui qui mettent en avant la formation illimitĂ©e. Pour ce faire, ils ont augmentĂ© de 2,5% leurs cotisations variables. Nous, la formation est limitĂ©e chez nous, elle coĂ»te 100 euros, c'est une cotisation militante, que vous pouvez rĂ©cupĂ©rer en plus avec les subventions, en fonction de votre statut, opco, AG FOS, AG FIS, etc. Vous voyez le distinguo ? D'un cĂŽtĂ©, on vous annonce et on fait de la com, en vous expliquant qu'on fait de la formation, qu'elle est limitĂ©e, que limite, limite, si c'est du marketing, si vous ne comprenez pas bien, vous pouvez mĂȘme croire que c'est gratuit, sauf Vous Ă©tiez Ă  6%, on vient de vous mettre 2,5 de plus dans la figure pour la formation. Quand 2,5, il faut savoir que chez Affaires Moyens, on est Ă  peu prĂšs Ă  400 000 euros. Donc vous calculez 2,5% de 400 000 euros, ça fait cher la formation, quand chez nous, elle est Ă  100 euros rĂ©cupĂ©rable. Tout est dit. Tout est dit.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Est-ce que du coup, vous observez aujourd'hui un vent de franchisés, d'autres marques qui viennent chez vous en se disant « mais on va payer moins cher là » . que la redevance de la société.

  • Brice Cardi (l'Adresse)

    C'est sans appel et je n'Ă©carte pas l'idĂ©e que c'est marrant, vous me tendez une perche pour peut-ĂȘtre mettre Ă  l'honneur et peut-ĂȘtre chez vous justement des tĂ©moignages. Il n'est jamais trop tard. Vous ne pouvez pas imaginer la rĂ©action justement de ceux qui ont connu le monde ailleurs. Je ne vais vraiment pas me faire des amis, mais le monde ailleurs et le monde d'avant, c'est-Ă -dire un monde dans lequel on vous prend beaucoup d'argent et on ne vous apporte pas forcĂ©ment... Alors une fois de plus, attention, il ne faut pas gĂ©nĂ©raliser mon propos. Il y a des marques que je cite trĂšs basse, parce que je ne suis pas lĂ  pour citer mes concurrents, mais il y a des marques en revanche qui ont un ADN de formation, de performance, etc. sur lesquelles attention, il faut... VoilĂ . Mais il y en a d'autres dans lesquelles il n'y a pas grand-chose. Quand je dis il n'y a pas grand-chose, je reste poli, il n'y a mĂȘme rien. Et pour autant, il y a quand mĂȘme 8% de contribution Ă  la fin. Et bien, je peux vous dire que vous avez en effet certains qui, lorsqu'ils nous rejoignent, hallucinent. Qui hallucinent de savoir qu'on peut apporter autant de choses, des choses non plus qu'on ne trouve que chez nous. des choses qu'on a dĂ©veloppĂ©es, que ce soit dans le digital, que ce soit dans la formation, dans le training, dans l'accompagnement, des choses qui sont vraiment rattachĂ©es Ă  la marque L'Adresse. Qu'on puisse apporter autant de choses et finalement Ă  l'arrivĂ©e pour trois fois moins cher. On en revient encore lĂ -dessus parce qu'on a tendance Ă  oublier, on fait un mĂ©tier qui est passionnant, on fait un mĂ©tier qui repose une fois de plus derriĂšre un service fait de l'humain. L'humain, il y a la passion en effet de se rendre utile, loger les gens, il n'y a pas de plus passionnant parce qu'en effet les causes et les raisons d'un dĂ©mĂ©nagement ne sont jamais les mĂȘmes. Il n'y a pas deux personnes qui sont identiques, donc c'est toujours passionnant de rencontrer les gens, surtout quand on aime le faire. Mais clairement, le nerf de la guerre, c'est quand mĂȘme la fin de mois. Et la fin de mois, pour pouvoir apporter service, c'est d'avoir de l'humain et de l'humain compĂ©tent, motivĂ© au quotidien dans ses agents. Donc c'est le collaborateur. Si vous voulez arriver Ă  rĂ©munĂ©rer, attirer et fidĂ©liser votre collaborateur, il faut avoir les services, les outils, et Ă  la clĂ©, la rĂ©munĂ©ration justement motivante au quotidien. Mais il ne faut quand mĂȘme pas que le manager, le responsable, le gĂ©rant, on l'appelle comme vous voulez, Il ne faut quand mĂȘme pas qu'il soit aux oublis absents, lui aussi en fin de mois et surtout en fin d'annĂ©e en bas de bilan. C'est lĂ  que la rentabilitĂ©, elle peut faire dĂ©faut et que parfois elle se joue Ă  pas grand chose. Elle va se jouer Ă  un service qu'on n'aurait pas dĂ» prendre parce qu'il n'a pas forcĂ©ment Ă©tĂ© utilisĂ© ou optimisĂ©, mais pour autant, il a le coup et il faut s'en acquitter. Ou parfois l'embauche d'un salariĂ© qu'on n'a peut-ĂȘtre pas su faire monter en compĂ©tence. Ça se cloue parfois Ă  ce genre de dĂ©tails et clairement, j'en reviens encore. sur la contribution qu'on peut avoir, oĂč d'un cĂŽtĂ© elle me semble difficilement justifiable, et de l'autre elle est complĂštement digĂ©rĂ©e et complĂštement amortie dans un rĂ©seau coopĂ©ratif comme le nĂŽtre. J'ai beaucoup mis l'accent sur la partie financiĂšre, parce qu'aujourd'hui ça reste le nerf de la guerre, et qu'aujourd'hui mĂȘme si on parle de reprise, la reprise il faut plus aller la chercher que l'attendre, et d'oĂč l'intĂ©rĂȘt que le moindre dĂ©tail... fait la diffĂ©rence. J'ai beaucoup insistĂ© sur le mode franchise et le mode coopĂ©ratif, c'est vraiment important parce que je le vois moi par rapport Ă  certains prospects, c'est qu'une fois qu'ils sont rentrĂ©s dans l'aventure humaine du rĂ©seau, qu'il y a plein d'Ă©toiles qui se mettent un peu et plein de papillons qui se mettent dans leur tĂȘte en disant « Ah je comprends mieux, je comprends mieux » . VĂ©ritablement, distinguer comme ça en quelques mots franchise, coopĂ©ratif, si vous faites pas de maniĂšre, je vais pas dire grossiĂšre, mais si rĂ©ellement vous mettez pas des coups comme je l'ai fait il y a quelques minutes, Ça ne peut pas ĂȘtre forcĂ©ment Ă©vident pour celles et ceux qui nous Ă©coutent. J'insiste encore sur un point. Le principe de la coopĂ©rative, au-delĂ  de cette grandeur d'Ă©change, de partage et de capacitĂ© Ă  pouvoir s'exprimer, parce que c'est propre Ă  la structure de part sur l'association, c'est aussi deux choses. La premiĂšre, une centrale d'achat. On est le seul rĂ©seau immobilier Ă  ĂȘtre dotĂ© d'une centrale d'achat. Centrale d'achat, je le dis haut et fort, parce que je sais justement, vous parlez de mes concurrents en me disant que je ne vais pas me faire des amis, mais je sais trĂšs bien qu'ils ne me mĂ©nagent pas non plus. On est le seul rĂ©seau aujourd'hui Ă  avoir un pack web, j'insiste bien, un pack web, qui permet de diffuser toutes les annonces de maniĂšre illimitĂ©e. Certains s'amusent Ă  dire que c'est pas possible, je le dis haut et fort, illimitĂ©e, vente et location sur tous les portails payants et certains mĂȘme gratuits, français et Ă©changĂ©s. On est le seul, on est le seul. Jusqu'Ă  prĂ©sent on avait un cousin germain avec une structure Ă©quivalente Ă  la nĂŽtre qui avait le mĂȘme pack web pour des raisons qu'il les regarde. ils ont enlevĂ© certains portails, nous on est le seul Ă  avoir toute l'offre. Donc on ne citera pas les grands portails, parce que je ne suis pas lĂ  une fois de plus pour faire leur publicitĂ©, mais tous les portails qui sont connus sont dans le pack web. Pour une somme qui devrait ĂȘtre, tenez-vous bien, en illimitĂ©, aux environ 5000 euros hors taxes par mois, et qui grĂące Ă  la mutualisation est Ă  799 euros par mois. C'est-Ă -dire que quand vous ĂȘtes adhĂ©rent associĂ© de l'adresse, vous payez 799 euros par mois et vous vous assurez d'avoir... l'offre la plus exhaustive du marchĂ© pour diffuser les annonces de vos clients. Il y a une chose qu'on ne prend pas en compte, c'est le temps. On ne parle que d'argent, mais le temps. Aller nĂ©gocier quoi, caisse, etc., ça prend beaucoup de temps. Ce temps, justement, il est portĂ© par la coopĂ©rative. PortĂ© un peu par moi, beaucoup par mes collaborateurs qui m'accompagnent depuis quelques annĂ©es. VoilĂ , c'est vraiment important. Et cette centrale d'achat, elle permet justement de pouvoir mutualiser un grand nombre de services Ă  prix coĂ»tant. Tout ce qu'on appelle contrat cadre chez les franchises fait l'Ɠuvre d'une majoration. De toute façon, ces structures ne peuvent pas travailler sans avoir une ultra-rentabilitĂ©. Nous, c'est tout l'inverse. On nĂ©gocie, on nĂ©gocie, c'est la rĂ©putation qu'on a, bien, parce que justement, on passe par la centrale. Donc, c'est la centrale qui achĂšte les services et qui permet d'avoir ce qu'on appelle la facturation et l'interlocuteur unique. Donc, c'est extrĂȘmement favorable pour des boĂźtes historiques ou pour plein de startups qui se crĂ©ent, en se disant, tiens, je vais avoir Brice Cardi comme interlocuteur et je vais avoir uniquement une facture Ă  Ă©mettre et je vais avoir derriĂšre la capacitĂ© de pouvoir finalement... J'ai plus de 300 agences. On est les seuls Ă  le faire sur le marchĂ©. Il faut que les gens le sachent. Il faut vraiment qu'aujourd'hui, les gens comprennent qu'on a une structure qui est unique. Aujourd'hui, clairement, l'offre Ă  l'adresse, c'est la meilleure offre qu'il peut y avoir sur le marchĂ© immobilier français quand vous voulez justement vous lancer Ă  votre compte. Je n'ai pas terminĂ©. Allez-y. Vous montrez, vous me couperez, vous ferez au mieux Ariane. Je n'ai pas terminĂ©. Un dernier point. Quand j'ai dit qu'on serait inventĂ©, On fait un mĂ©tier oĂč, je ne peux pas le dire par facilitĂ©, mais par automatisme, on sait. on s'est finalement figĂ© IMO. Mais il se place plein de choses autour. Une mutation ça peut ĂȘtre jusqu'Ă  1% de croissance. Amusez-vous Ă  vous rappeler la derniĂšre fois que vous avez changĂ© votre Ă©lectromĂ©nager. Tiens, on parlait des primo-excĂ©dents. Quand vous ĂȘtes primo-excĂ©dent, vous partez de chez papa et maman, vous partez d'une location dans laquelle il y avait tout Ă©quipĂ©, vous vous installez, vous devez passer par la case acheter un rĂ©frigĂ©rateur, acheter un micro-ondes, acheter... Bon bref, on va pas faire la liste. C'est lĂ  que vous passez par une phase de consommation. Eh bien, nous l'idĂ©e c'est quoi ? c'est vĂ©ritablement de se rĂ©inventer, mais Ă  chaque fois, la prioritĂ©, ce sont les associĂ©s. Je ne dis pas que c'est aux dĂ©pens et qu'on oublie le rĂ©seau. Il faut que le rĂ©seau soit suffisamment rentable pour qu'il puisse avoir les moyens d'avancer et de se dĂ©velopper. Mais la prioritĂ© sur chaque entreprise, sur chaque projet, c'est toujours les associĂ©s. Je donne un exemple trĂšs concret. L'assurance. Les banques se sont appropriĂ©es le marchĂ© de l'assurance. Amusez-vous Ă  regarder aujourd'hui. 80% des gens assurent leur vĂ©hicule, leur habitation, etc. auprĂšs de leur banque. Il faut savoir que les banques aujourd'hui gagnent plus d'argent sur les produits annexes, connexes, en assurance que sur le crĂ©dit immobilier. Eh bien c'est un marchĂ© qu'on est en train de rĂ©parer, c'est une part d'un marchĂ© qu'on essaie de rĂ©cupĂ©rer et qui clairement aujourd'hui, je crois que c'est chez vous que je l'avais annoncĂ© Ă  l'Ă©poque, mais ça y est c'est lancĂ© depuis un an, on est le premier rĂ©seau immobilier Ă  ĂȘtre courtier en assurance. c'est Ă  dire que la tĂȘte de pont On a rachetĂ© une structure d'assurance.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    L'adresse assure.

  • Brice Cardi (l'Adresse)

    L'adresse assure. Merci de nous en rappeler. Je vous Ă©coute. C'est gentil, Ariane. Eh bien, l'adressation, pour vous donner un exemple trĂšs prĂ©cis. Pour vous dire qu'on a vraiment un modĂšle qui est unique. L'adresse assure, c'est 90% qu'on le reverse. Donc la commission, la marche sur commission que touchent les courtiers, lĂ  oĂč le rĂ©seau aurait pu tout garder pour lui, le rĂ©seau n'a gardĂ© que 10%. On reverse 90% aux associĂ©s justement qui se disent « En effet, je vais apporter un service auprĂšs de mes clients, je vais raccourcir justement les dĂ©lais de rĂ©ponse qu'un client peut avoir quand il a un dĂ©gĂąt des eaux ou quoi au caisse. » 90% ! du revenu, c'est pour lui. C'est vraiment important parce que ça, c'est clairement quelque chose qui va valoriser le fonds de commerce de nos associĂ©s et qui va permettre de pouvoir justement contribuer Ă  mieux rĂ©sister Ă  la situation encore un peu difficile qu'on vit aujourd'hui.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Bon alors, derniÚre question, le profil type de l'associé idéal pour vous ?

  • Brice Cardi (l'Adresse)

    Quelqu'un qui est extrĂȘmement motivĂ©, extrĂȘmement motivĂ©. De toute façon, toujours pareil, il faut l'envie. Ça, c'est si vous n'avez pas envie, parce que ça, c'est pareil. En revanche, lĂ , je vais avoir un discours un peu paradoxal. L'enseigne ne fait pas tout. L'enseigne, une fois de plus, elle contribue Ă  pouvoir faciliter beaucoup de process, beaucoup de choses qui sont aujourd'hui extrĂȘmement chronophages et qui, grĂące Ă  la mutualisation, permettent de consacrer du temps lĂ  oĂč il faut. Et notamment beaucoup auprĂšs de leurs collaborateurs pour le manager et de fait auprĂšs de leurs clients pour les collaborateurs. Bref, l'envie. Il faut l'envie. S'il n'y a pas l'envie, parce qu'il ne faut pas qu'il y ait d'amalgame. La marque vient faciliter beaucoup de choses. mais elle ne peut pas faire Ă  la place d'eux. Donc nous, ce qu'on privilĂ©gie vĂ©ritablement quand on a des prospects, c'est s'assurer que l'envie est lĂ . AprĂšs, il faut l'Ă©nergie, parce que c'est un mĂ©tier oĂč franchement, il faut avoir un moral d'acier. C'est un mĂ©tier oĂč vous pouvez avoir le 28 du mois, avoir envie de prendre 3 billets ou 4 billets pour partir en Maldives, et puis finalement le 29, vous annulez tout. Bref, c'est vraiment un mĂ©tier, rappelons-le, oĂč on n'a pas une obligation de moyens, on est l'un des rares mĂ©tiers, on n'est payĂ© qu'au rĂ©sultat. Vous pouvez faire 25 visites sur un bien et ne pas le vendre. C'est lĂ  aussi que parfois il y a un amalgame sur les Français qui pensent que nos commissions sont trop importantes. Mais ça, c'est un autre sujet. On n'aura pas le temps d'en parler maintenant. Non, non, clairement, il faut l'envie, l'Ă©nergie. Et puis aprĂšs, bien Ă©videmment, d'ĂȘtre polycompĂ©tent. Et c'est lĂ  aussi qu'on contribue, nous, Ă  leur faire gagner du temps. Quand je dis polycompĂ©tent, c'est un mĂ©tier oĂč il faut ĂȘtre bon en marketing, il faut ĂȘtre bon en management, il faut ĂȘtre bon en comptabilitĂ©, il faut ĂȘtre bon dans beaucoup d'endroits.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Merci beaucoup, Brice Cardi, président de l'Adresse.

  • Brice Cardi (l'Adresse)

    Merci, Ariane. Mon podcast immo.

Description

Au micro d'Ariane Artinian, le prĂ©sident du rĂ©seau coopĂ©ratif L’Adresse revient sur la conjoncture immobiliĂšre : “Le plus dur est derriĂšre nous, les signaux sont rassurants”.

Les ventes repartent, les primo-accédants reviennent, le crédit se détend.

Mais faut-il croire au retour de la hausse des prix ? “À 95 %, nos associĂ©s disent non.”

Brice Cardi dĂ©fend "un modĂšle coopĂ©ratif plus agile, plus humain et plus rentable que les franchises classiques", qu’il juge "moins efficaces et bien plus coĂ»teuses."

Vous vous demandez pourquoi des agences immobiliĂšres changent d’enseigne ? Ce qu’un rĂ©seau peut vraiment apporter ? Il rĂ©pond, sans filtre, au micro d’Ariane Artinian.

🎧 Mon Podcast Immo, le podcast immobilier Ă  Ă©couter sans modĂ©ration.
📍 AnimĂ© par Ariane Artinian et les journalistes de MySweetImmo.
đŸŽ™ïž Produit par le Studio MySweetImmo.
🩋 Vous voulez vous aussi votre podcast immo ? Contactez-nous : hello@mysweetimmo.com


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Mon podcast immo.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode de Mon podcast Immo, votre rendez-vous avec l'immobilier. Aujourd'hui, je vous propose de prendre le pouls du marché immobilier avec Brice Cardi, président de l'Adresse. Bonjour.

  • Brice Cardi (l'Adresse)

    Bonjour Ariane.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    L'Adresse est un réseau coopératif de plus de 300 agences immobiliÚres. Comment se porte... Quant à vos agents immobiliers, quelle est votre vision du marché ?

  • Brice Cardi (l'Adresse)

    On va dire que jusqu'ici, tout va mieux. Si on compare le premier trimestre 2025 avec celui qu'on a connu en 2024, clairement, les signaux sont plutĂŽt rassurants. On parle de reprise. L'idĂ©e, c'est bien Ă©videmment, comme on l'a dĂ©jĂ  dit plusieurs fois, c'est d'aller chercher cette reprise. Mais clairement, on a eu un trĂšs bon mois de janvier, un mois de fĂ©vrier un peu plus mitigĂ©, un mois de mars oĂč on pensait qu'on allait avoir vraiment une situation de rattrapage Ă  tous les Ă©tages. Ça a Ă©tĂ© un peu moins fort que ce qu'on imaginait, mais clairement ça se traduit par une augmentation des volumes Ă  plus de 15% si on le compare avec le trimestre de l'annĂ©e derniĂšre. On est clairement Ă  moins 20% par rapport aux belles annĂ©es, donc on n'y est pas encore, mais on reste sur ces signaux qui sont rassurants. On reste convaincus, je l'espĂšre, ne pas me tromper, que le plus dur est derriĂšre nous, en rappelant que le retour qu'on peut reconnaĂźtre c'est le retour surtout des banques. avec la confirmation de ceux qui avaient Ă©tĂ© les plus pĂ©nalisĂ©s par cette crise sans prĂ©cĂ©dent, Ă  savoir les primo-accĂ©dants. Donc eux clairement confirment leur retour et on est ravis parce que gĂ©nĂ©ralement, ce sont les plus jeunes qui sont concernĂ©s, les jeunes actifs, ceux qui dĂ©marrent dans la vie tant au niveau professionnel que personnel avec des projets de vie. Donc on est ravis de les accompagner et de pouvoir enfin le faire de maniĂšre satisfaisante. Donc clairement, il y a de bons signaux. Et ce qu'on peut peut-ĂȘtre dire pour ĂȘtre un peu plus prĂ©cis sur les raisons, on va dire, De ce retour, ce sont les grandes agglomĂ©rations qui font leur retour. Pour quelles raisons ? Toujours les mĂȘmes. Les grandes agglos, gĂ©nĂ©ralement, mĂȘme si le marchĂ© avec le post-confinement et le tĂ©lĂ©travail, les cartes ont Ă©tĂ© redistribuĂ©es, aujourd'hui, les fondamentaux reviennent, c'est-Ă -dire que le travail avec les salaires qui sont plus importants reste quand mĂȘme rattachĂ© aux grandes agglos. Ces grandes agglos qui ont un prix au mĂštre carrĂ© qui est gĂ©nĂ©ralement beaucoup plus Ă©levĂ© qu'ailleurs et vu les conditions d'octroi des crĂ©dits. En rappelant que les banques, il y a encore quelques mois, demandaient jusqu'Ă  20-25% d'apport. Toujours paraĂźt ĂȘtre plus compliquĂ© de trouver 25% d'apport quand le prix moyen dans les grandes agglos est environ Ă  500 000 euros que lorsque l'on est sur un prix moyen en dessous de 200 000. Donc clairement aujourd'hui, on revient avec une normalitĂ© des conditions de crĂ©dit qui permettent justement d'avoir soit un apport limitĂ© Ă  10%, voire mĂȘme certaines banques qui aujourd'hui... font du crĂ©dit Ă  100%. Donc, clairement, aujourd'hui, ça facilite les actifs et les autres de pouvoir rĂ©aliser leurs projets dans les grandes agglomĂ©rations. Et ce sont eux les grands gagnants de ce premier trimestre.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Ça veut dire que les territoires ruraux se portent moins bien ?

  • Brice Cardi (l'Adresse)

    Non, ils se portent malgrĂ© tout bien. Mais ceux qui ont vĂ©ritablement Ă©tĂ© pĂ©nalisĂ©s, vous savez, on a examinĂ© des dĂ©crochages jusqu'Ă  25% de baisse de volume de vente ces derniĂšres annĂ©es. Mais ça c'Ă©tait du macro, si vraiment on rentre dans l'analytique, vous avez des zones oĂč l'immobilier est trĂšs cher, notamment la zone francilienne, oĂč vous avez des endroits oĂč l'immobilier est trĂšs cher parce que des maisons indĂ©pendantes Ă  plus de 600, 800 000 euros, ce marchĂ©-lĂ  il a complĂštement disparu. Il y a des endroits, il faut le rappeler pour celles et ceux qui nous Ă©coutent, oĂč il y a eu des moins 50, moins 60% de volume.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Vous pensez à quel endroit en particulier ? Parce que c'était intéressant de...

  • Brice Cardi (l'Adresse)

    Je pense Ă  Paris, je pense Ă ...

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Moins 60% de volume ?

  • Brice Cardi (l'Adresse)

    Il y a certains endroits oĂč ça a Ă©tĂ© moins 60% de volume. Je pense Ă  tout ce qui va ĂȘtre petite couronne, oĂč vous ne pouvez pas trouver... De toute façon, ce n'est pas compliquĂ©. On parle d'apport Ă  25% ces derniĂšres annĂ©es. Clairement, tous les biens qui Ă©taient au-dessus de 300 000 euros ont Ă©tĂ© pĂ©nalisĂ©s. Pour 300 000 euros Ă  Paris, Ă  Paris Studio, vous avez quoi ? Donc Ă  part ĂȘtre spĂ©cialisĂ© en vente de petites surfaces, ceux qui Ă©taient sur des marchĂ©s normaux, du studio jusqu'aux 5 piĂšces et maisons individuelles, clairement, ils ont dĂ» malheureusement... Arbitrer des dĂ©cisions qui ont Ă©tĂ© parfois trĂšs compliquĂ©es, fermeture d'agences succursales pour certains, revoir finalement l'arbitrage au niveau de la masse salariale. Bref, ne parlons pas du passĂ© parce qu'il est derriĂšre nous, mais clairement aujourd'hui la bonne nouvelle, c'est que ceux qui ont Ă©tĂ© les plus condamnĂ©s ces 24 derniers mois, aujourd'hui sont en train de reprendre des couleurs et je pense qu'en effet ça devrait continuer ces mois qui arrivent.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Au niveau des prix, qu'est-ce que vous constatez ? Est-ce que tout ça, ça entraßne des tensions sur les prix ?

  • Brice Cardi (l'Adresse)

    Alors, question. extrĂȘmement intĂ©ressantes. Pourquoi ? Parce qu'en effet, on commence Ă  entendre dans des mĂ©dias que les prix, ça y est, repartent Ă  la hausse, etc. Je ne dis pas que c'est faux. Je dis que nous, on a sondĂ© nos associĂ©s du rĂ©seau L'Adresse il y a quelques semaines et qu'Ă  95%, leur rĂ©ponse, c'est non. Ça veut dire qu'on n'est pas encore Ă  un atterrissage qui soit complĂštement atteint. En revanche, si on compare Un mois avec le mois prĂ©cĂ©dent, on peut constater en effet sur certains secteurs, sur certains types de biens, qu'on va pouvoir constater qu'en effet, lĂ  aujourd'hui, moi je peux vous le dire, je rappelle Ă  celles et ceux qui nous Ă©coutent que le rĂ©seau L'Adresse est une coopĂ©rative, donc moi j'ai une double casquette. Je suis Ă  la fois prĂ©sident du rĂ©seau, mais je suis Ă©galement patron d'agence immobiliĂšre avec une dizaine d'agences Ă  mon compte. En effet, on a des biens, par exemple Ă  Montreuil, on a la chance d'ĂȘtre trĂšs bien installĂ© avec trois agences Ă  Montreuil. Un marchĂ© en plus qui est un vrai rĂ©fĂ©rent lorsque le marchĂ© est dynamique. À Montreuil, on a de plus en plus d'offres au prix. Donc en effet, on pourrait dire, tiens, on a de moins en moins de nĂ©gociations. Mais pareil, il faut rentrer dans le dĂ©tail. On a des offres au prix sur quel type de biens et sur quel type de prix ? C'est-Ă -dire sur des biens qui ont Ă©tĂ© confiĂ©s rĂ©cemment, avec des vendeurs qui ont des vrais projets, avec des vendeurs qui sont Ă  l'Ă©coute, et des vendeurs qui finalement Ă©coutent ce qu'on leur dit. C'est-Ă -dire qu'on leur dit, voilĂ , vous n'aurez pas deux fois l'occasion de faire une bonne impression sur la vente de votre bien. et donc une offre au prix sur un bien qui a Ă©tĂ© mis... au bon prix. Maintenant, si on parle d'augmentation des prix, il faut rappeler que ceux qui ont achetĂ© jusqu'en 2020 sont aujourd'hui encore Ă  date les grands perdants. Si je reviens sur l'exemple de Montreuil, je peux vous donner un exemple qui est trĂšs rĂ©cent. Un couple qui a voulu nous confier la vente de sa maison, qu'ils ont achetĂ©, je crois, aux alentours de 750 000 euros et sur lesquels ils ont rĂ©alisĂ© pas loin de 100 000 euros de travaux, je crois qu'ils l'ont acquise en 2020. Aujourd'hui, le constat, c'est que s'ils la vendent demain, ils la vendent maximum 650 000. Qu'est-ce qu'ils font ? Ils reportent leur projet. Comme c'est un dĂ©part pour un projet d'expatriation, ils vont mettre en location leur maison, croiser les doigts pour que le marchĂ© prenne des couleurs. Et puis quand ils vont revenir dans 3-4 ans, peut-ĂȘtre qu'Ă  ce moment-lĂ , ils mettront en vente leur maison. Mais clairement, ceux-lĂ , on ne peut pas leur dire que le marchĂ©, les prix ont augmentĂ©. Ils ont peut-ĂȘtre augmentĂ© avec le trimestre dernier. Si on le compare en revanche sur le marchĂ© le plus haut... qu'on a connues jusqu'en 2021, on n'y est pas du tout. Aujourd'hui, il y a encore un Ă©quilibrage qui est pratiquement Ă  10 ou 15% Ă  faire.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Merci, c'est intĂ©ressant d'entendre des paroles qui sonnent justes. Alors, quand on dirige un rĂ©seau immobilier en pĂ©riode de crise, comment on s'y prend ? C'est difficile pour le patron que vous ĂȘtes ?

  • Brice Cardi (l'Adresse)

    Je ne veux pas vous dire que c'est facile, parce que ça serait un peu prendre Ă  la lĂ©gĂšre le rĂŽle que j'occupe. Mais trĂšs franchement, je rappelle pour ceux qui nous Ă©coutent, que nous, on a vraiment une structure qui est trĂšs, trĂšs... qui est trĂšs singuliĂšre. La premiĂšre chose dĂ©jĂ  Ă  faire quand vous animez un rĂ©seau, c'est, alors ça j'ai envie de vous dire, les autres le font. Accompagner, former, mais nous on le fait en Ă©tant trois fois moins cher. C'est-Ă -dire que les autres le font, mais en n'oubliant pas qu'ils contribuent finalement Ă  alimenter, et je ne citerai pas de nom, mais il y a eu quand mĂȘme pas mal d'affaires aujourd'hui qui montrent qu'il y a des rĂ©seaux aujourd'hui de franchise qui prennent beaucoup, beaucoup, beaucoup d'argent. Et je suis bien placĂ© une fois de plus, cette fois-ci je prends ma casquette. de patron d'agence pour vous dire que quand vous faites bien ce travail, que vous rĂ©munĂ©rez convenablement les gens, que vous essayez de leur donner les moyens de travailler, je peux vous dire qu'en bas de bilan, c'est limite chirurgical. C'est-Ă -dire qu'il ne faut pas se planter. Aujourd'hui, pour faire trĂšs court, un rĂ©seau de franchise prend entre 8 et 10 % sur le chiffre d'affaires, quand nous, on prend 3 %, et pour ceux qui font beaucoup de chiffres, 1,90. Donc, clairement... La seule diffĂ©rence, c'est que nous on apporte plus de services, plus d'accompagnement et qu'on coĂ»te tout simplement deux voire trois fois moins cher que les autres. Il faut vraiment que ceux qui nous Ă©coutent et qui veulent faire ce mĂ©tier, qui veulent ĂȘtre Ă  leur compte, ne se trompent pas d'adresse sans vouloir jouer avec les mots. Clairement, aujourd'hui, nous la diffĂ©rence avec les autres, c'est que le rĂ©seau appartient Ă  ses adhĂ©rents. On est associĂ© Ă  la marque. Je peux vous dire que, Ă©tant associĂ© Ă  la marque, dans un rĂ©seau qui reste un rĂ©seau Ă  taille humaine aujourd'hui... un peu plus de 300 agences, mais moins de 250 associĂ©s, il est plus facile de pouvoir avancer ensemble, s'exprimer, partager nos forces, partager nos idĂ©es Ă  250, que lorsque de toute façon, on ne vous demande pas votre avis. Et ça se traduit par quoi ? Ça se traduit par le fait d'avoir Ă©tĂ© le premier rĂ©seau Ă  avoir su se rĂ©inventer, notamment sur l'accompagnement post-signature. La conciergerie dans l'immobilier, c'est nous. Si les gens ne le savent pas, maintenant ils le savent. La conciergerie dans l'immobilier, c'est l'adresse. l'idĂ©e d'ĂȘtre... de porteurs de bonnes causes et pouvoir dĂ©fendre justement de belles histoires et de belles aventures. La fondation, sous l'Ă©gide de la Fondation de France, le premier rĂ©seau qui a contribuĂ© Ă  le faire, c'est encore l'Adresse. Donc ce que je veux vous dire, c'est qu'on est vraiment dans une forme d'agilitĂ©. On essaie vraiment d'essayer de se dire quelles sont les choses qu'on peut changer justement, avec au cƓur de nos prĂ©occupations, l'humain, l'humain, l'humain. L'humain avant tout auprĂšs de nos collaborateurs, avec des outils, des services, des formations qui soient extrĂȘmement... clair, net et qui soit complĂštement adaptĂ© Ă  la situation. Et j'en reviens encore sur le fait, et ça c'est pareil, je ne suis pas lĂ  pour dire du mal de mes concurrents qui nĂ©anmoins sont la plupart des gens que j'apprĂ©cie beaucoup. Mais il faut aussi rappeler les choses. La plupart des patrons de rĂ©seau n'ont jamais eu d'agence immobiliĂšre. Ce n'est pas qu'ils n'en ont pas aujourd'hui, c'est qu'ils n'en ont jamais eu. Moi ce qui me rattrape au quotidien, c'est que dĂšs le moment oĂč on sort un service, un outil qui n'est pas complĂštement abouti, j'ai des comex que je fais toutes les semaines avec le manager qui me disent « Sabri c'est super, mais est-ce qu'on ne pourrait pas rajouter ça ? » Ça en revanche, il nous manque ça. On a vraiment, si vous voulez, excusez-moi je vais ĂȘtre un peu grossier, mais les doigts dans la prise. Et ça c'est la rĂ©alitĂ© qui manque justement aux autres, c'est-Ă -dire qu'en fait soit ils n'ont jamais eu d'agence, donc finalement ils ne savent pas de quoi ils parlent, soit ils en ont eu, mais il y a tellement longtemps, dans un monde qui change tellement vite que finalement ils ne savent pas de quoi ils parlent. Donc trĂšs franchement, pour ceux qui nous Ă©coutent, jamais trop tard de venir justement se renseigner dans un rĂ©seau qui va vous apporter de l'Ă©coute, de l'accompagnement, de la formation. On tient Ă  formation. Formation. Il y a un rĂ©seau que je ne citerai pas, mais s'ils m'Ă©coutent


  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Vous allez vous faire plein d'amis. Oui,

  • Brice Cardi (l'Adresse)

    je ne suis pas lĂ  pour me faire des amis. Je suis lĂ  pour satisfaire mes associĂ©s et leurs collaborateurs. Comme ça au moins le dĂ©cor est posĂ©. Vous avez des rĂ©seaux aujourd'hui qui mettent en avant la formation illimitĂ©e. Pour ce faire, ils ont augmentĂ© de 2,5% leurs cotisations variables. Nous, la formation est limitĂ©e chez nous, elle coĂ»te 100 euros, c'est une cotisation militante, que vous pouvez rĂ©cupĂ©rer en plus avec les subventions, en fonction de votre statut, opco, AG FOS, AG FIS, etc. Vous voyez le distinguo ? D'un cĂŽtĂ©, on vous annonce et on fait de la com, en vous expliquant qu'on fait de la formation, qu'elle est limitĂ©e, que limite, limite, si c'est du marketing, si vous ne comprenez pas bien, vous pouvez mĂȘme croire que c'est gratuit, sauf Vous Ă©tiez Ă  6%, on vient de vous mettre 2,5 de plus dans la figure pour la formation. Quand 2,5, il faut savoir que chez Affaires Moyens, on est Ă  peu prĂšs Ă  400 000 euros. Donc vous calculez 2,5% de 400 000 euros, ça fait cher la formation, quand chez nous, elle est Ă  100 euros rĂ©cupĂ©rable. Tout est dit. Tout est dit.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Est-ce que du coup, vous observez aujourd'hui un vent de franchisés, d'autres marques qui viennent chez vous en se disant « mais on va payer moins cher là » . que la redevance de la société.

  • Brice Cardi (l'Adresse)

    C'est sans appel et je n'Ă©carte pas l'idĂ©e que c'est marrant, vous me tendez une perche pour peut-ĂȘtre mettre Ă  l'honneur et peut-ĂȘtre chez vous justement des tĂ©moignages. Il n'est jamais trop tard. Vous ne pouvez pas imaginer la rĂ©action justement de ceux qui ont connu le monde ailleurs. Je ne vais vraiment pas me faire des amis, mais le monde ailleurs et le monde d'avant, c'est-Ă -dire un monde dans lequel on vous prend beaucoup d'argent et on ne vous apporte pas forcĂ©ment... Alors une fois de plus, attention, il ne faut pas gĂ©nĂ©raliser mon propos. Il y a des marques que je cite trĂšs basse, parce que je ne suis pas lĂ  pour citer mes concurrents, mais il y a des marques en revanche qui ont un ADN de formation, de performance, etc. sur lesquelles attention, il faut... VoilĂ . Mais il y en a d'autres dans lesquelles il n'y a pas grand-chose. Quand je dis il n'y a pas grand-chose, je reste poli, il n'y a mĂȘme rien. Et pour autant, il y a quand mĂȘme 8% de contribution Ă  la fin. Et bien, je peux vous dire que vous avez en effet certains qui, lorsqu'ils nous rejoignent, hallucinent. Qui hallucinent de savoir qu'on peut apporter autant de choses, des choses non plus qu'on ne trouve que chez nous. des choses qu'on a dĂ©veloppĂ©es, que ce soit dans le digital, que ce soit dans la formation, dans le training, dans l'accompagnement, des choses qui sont vraiment rattachĂ©es Ă  la marque L'Adresse. Qu'on puisse apporter autant de choses et finalement Ă  l'arrivĂ©e pour trois fois moins cher. On en revient encore lĂ -dessus parce qu'on a tendance Ă  oublier, on fait un mĂ©tier qui est passionnant, on fait un mĂ©tier qui repose une fois de plus derriĂšre un service fait de l'humain. L'humain, il y a la passion en effet de se rendre utile, loger les gens, il n'y a pas de plus passionnant parce qu'en effet les causes et les raisons d'un dĂ©mĂ©nagement ne sont jamais les mĂȘmes. Il n'y a pas deux personnes qui sont identiques, donc c'est toujours passionnant de rencontrer les gens, surtout quand on aime le faire. Mais clairement, le nerf de la guerre, c'est quand mĂȘme la fin de mois. Et la fin de mois, pour pouvoir apporter service, c'est d'avoir de l'humain et de l'humain compĂ©tent, motivĂ© au quotidien dans ses agents. Donc c'est le collaborateur. Si vous voulez arriver Ă  rĂ©munĂ©rer, attirer et fidĂ©liser votre collaborateur, il faut avoir les services, les outils, et Ă  la clĂ©, la rĂ©munĂ©ration justement motivante au quotidien. Mais il ne faut quand mĂȘme pas que le manager, le responsable, le gĂ©rant, on l'appelle comme vous voulez, Il ne faut quand mĂȘme pas qu'il soit aux oublis absents, lui aussi en fin de mois et surtout en fin d'annĂ©e en bas de bilan. C'est lĂ  que la rentabilitĂ©, elle peut faire dĂ©faut et que parfois elle se joue Ă  pas grand chose. Elle va se jouer Ă  un service qu'on n'aurait pas dĂ» prendre parce qu'il n'a pas forcĂ©ment Ă©tĂ© utilisĂ© ou optimisĂ©, mais pour autant, il a le coup et il faut s'en acquitter. Ou parfois l'embauche d'un salariĂ© qu'on n'a peut-ĂȘtre pas su faire monter en compĂ©tence. Ça se cloue parfois Ă  ce genre de dĂ©tails et clairement, j'en reviens encore. sur la contribution qu'on peut avoir, oĂč d'un cĂŽtĂ© elle me semble difficilement justifiable, et de l'autre elle est complĂštement digĂ©rĂ©e et complĂštement amortie dans un rĂ©seau coopĂ©ratif comme le nĂŽtre. J'ai beaucoup mis l'accent sur la partie financiĂšre, parce qu'aujourd'hui ça reste le nerf de la guerre, et qu'aujourd'hui mĂȘme si on parle de reprise, la reprise il faut plus aller la chercher que l'attendre, et d'oĂč l'intĂ©rĂȘt que le moindre dĂ©tail... fait la diffĂ©rence. J'ai beaucoup insistĂ© sur le mode franchise et le mode coopĂ©ratif, c'est vraiment important parce que je le vois moi par rapport Ă  certains prospects, c'est qu'une fois qu'ils sont rentrĂ©s dans l'aventure humaine du rĂ©seau, qu'il y a plein d'Ă©toiles qui se mettent un peu et plein de papillons qui se mettent dans leur tĂȘte en disant « Ah je comprends mieux, je comprends mieux » . VĂ©ritablement, distinguer comme ça en quelques mots franchise, coopĂ©ratif, si vous faites pas de maniĂšre, je vais pas dire grossiĂšre, mais si rĂ©ellement vous mettez pas des coups comme je l'ai fait il y a quelques minutes, Ça ne peut pas ĂȘtre forcĂ©ment Ă©vident pour celles et ceux qui nous Ă©coutent. J'insiste encore sur un point. Le principe de la coopĂ©rative, au-delĂ  de cette grandeur d'Ă©change, de partage et de capacitĂ© Ă  pouvoir s'exprimer, parce que c'est propre Ă  la structure de part sur l'association, c'est aussi deux choses. La premiĂšre, une centrale d'achat. On est le seul rĂ©seau immobilier Ă  ĂȘtre dotĂ© d'une centrale d'achat. Centrale d'achat, je le dis haut et fort, parce que je sais justement, vous parlez de mes concurrents en me disant que je ne vais pas me faire des amis, mais je sais trĂšs bien qu'ils ne me mĂ©nagent pas non plus. On est le seul rĂ©seau aujourd'hui Ă  avoir un pack web, j'insiste bien, un pack web, qui permet de diffuser toutes les annonces de maniĂšre illimitĂ©e. Certains s'amusent Ă  dire que c'est pas possible, je le dis haut et fort, illimitĂ©e, vente et location sur tous les portails payants et certains mĂȘme gratuits, français et Ă©changĂ©s. On est le seul, on est le seul. Jusqu'Ă  prĂ©sent on avait un cousin germain avec une structure Ă©quivalente Ă  la nĂŽtre qui avait le mĂȘme pack web pour des raisons qu'il les regarde. ils ont enlevĂ© certains portails, nous on est le seul Ă  avoir toute l'offre. Donc on ne citera pas les grands portails, parce que je ne suis pas lĂ  une fois de plus pour faire leur publicitĂ©, mais tous les portails qui sont connus sont dans le pack web. Pour une somme qui devrait ĂȘtre, tenez-vous bien, en illimitĂ©, aux environ 5000 euros hors taxes par mois, et qui grĂące Ă  la mutualisation est Ă  799 euros par mois. C'est-Ă -dire que quand vous ĂȘtes adhĂ©rent associĂ© de l'adresse, vous payez 799 euros par mois et vous vous assurez d'avoir... l'offre la plus exhaustive du marchĂ© pour diffuser les annonces de vos clients. Il y a une chose qu'on ne prend pas en compte, c'est le temps. On ne parle que d'argent, mais le temps. Aller nĂ©gocier quoi, caisse, etc., ça prend beaucoup de temps. Ce temps, justement, il est portĂ© par la coopĂ©rative. PortĂ© un peu par moi, beaucoup par mes collaborateurs qui m'accompagnent depuis quelques annĂ©es. VoilĂ , c'est vraiment important. Et cette centrale d'achat, elle permet justement de pouvoir mutualiser un grand nombre de services Ă  prix coĂ»tant. Tout ce qu'on appelle contrat cadre chez les franchises fait l'Ɠuvre d'une majoration. De toute façon, ces structures ne peuvent pas travailler sans avoir une ultra-rentabilitĂ©. Nous, c'est tout l'inverse. On nĂ©gocie, on nĂ©gocie, c'est la rĂ©putation qu'on a, bien, parce que justement, on passe par la centrale. Donc, c'est la centrale qui achĂšte les services et qui permet d'avoir ce qu'on appelle la facturation et l'interlocuteur unique. Donc, c'est extrĂȘmement favorable pour des boĂźtes historiques ou pour plein de startups qui se crĂ©ent, en se disant, tiens, je vais avoir Brice Cardi comme interlocuteur et je vais avoir uniquement une facture Ă  Ă©mettre et je vais avoir derriĂšre la capacitĂ© de pouvoir finalement... J'ai plus de 300 agences. On est les seuls Ă  le faire sur le marchĂ©. Il faut que les gens le sachent. Il faut vraiment qu'aujourd'hui, les gens comprennent qu'on a une structure qui est unique. Aujourd'hui, clairement, l'offre Ă  l'adresse, c'est la meilleure offre qu'il peut y avoir sur le marchĂ© immobilier français quand vous voulez justement vous lancer Ă  votre compte. Je n'ai pas terminĂ©. Allez-y. Vous montrez, vous me couperez, vous ferez au mieux Ariane. Je n'ai pas terminĂ©. Un dernier point. Quand j'ai dit qu'on serait inventĂ©, On fait un mĂ©tier oĂč, je ne peux pas le dire par facilitĂ©, mais par automatisme, on sait. on s'est finalement figĂ© IMO. Mais il se place plein de choses autour. Une mutation ça peut ĂȘtre jusqu'Ă  1% de croissance. Amusez-vous Ă  vous rappeler la derniĂšre fois que vous avez changĂ© votre Ă©lectromĂ©nager. Tiens, on parlait des primo-excĂ©dents. Quand vous ĂȘtes primo-excĂ©dent, vous partez de chez papa et maman, vous partez d'une location dans laquelle il y avait tout Ă©quipĂ©, vous vous installez, vous devez passer par la case acheter un rĂ©frigĂ©rateur, acheter un micro-ondes, acheter... Bon bref, on va pas faire la liste. C'est lĂ  que vous passez par une phase de consommation. Eh bien, nous l'idĂ©e c'est quoi ? c'est vĂ©ritablement de se rĂ©inventer, mais Ă  chaque fois, la prioritĂ©, ce sont les associĂ©s. Je ne dis pas que c'est aux dĂ©pens et qu'on oublie le rĂ©seau. Il faut que le rĂ©seau soit suffisamment rentable pour qu'il puisse avoir les moyens d'avancer et de se dĂ©velopper. Mais la prioritĂ© sur chaque entreprise, sur chaque projet, c'est toujours les associĂ©s. Je donne un exemple trĂšs concret. L'assurance. Les banques se sont appropriĂ©es le marchĂ© de l'assurance. Amusez-vous Ă  regarder aujourd'hui. 80% des gens assurent leur vĂ©hicule, leur habitation, etc. auprĂšs de leur banque. Il faut savoir que les banques aujourd'hui gagnent plus d'argent sur les produits annexes, connexes, en assurance que sur le crĂ©dit immobilier. Eh bien c'est un marchĂ© qu'on est en train de rĂ©parer, c'est une part d'un marchĂ© qu'on essaie de rĂ©cupĂ©rer et qui clairement aujourd'hui, je crois que c'est chez vous que je l'avais annoncĂ© Ă  l'Ă©poque, mais ça y est c'est lancĂ© depuis un an, on est le premier rĂ©seau immobilier Ă  ĂȘtre courtier en assurance. c'est Ă  dire que la tĂȘte de pont On a rachetĂ© une structure d'assurance.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    L'adresse assure.

  • Brice Cardi (l'Adresse)

    L'adresse assure. Merci de nous en rappeler. Je vous Ă©coute. C'est gentil, Ariane. Eh bien, l'adressation, pour vous donner un exemple trĂšs prĂ©cis. Pour vous dire qu'on a vraiment un modĂšle qui est unique. L'adresse assure, c'est 90% qu'on le reverse. Donc la commission, la marche sur commission que touchent les courtiers, lĂ  oĂč le rĂ©seau aurait pu tout garder pour lui, le rĂ©seau n'a gardĂ© que 10%. On reverse 90% aux associĂ©s justement qui se disent « En effet, je vais apporter un service auprĂšs de mes clients, je vais raccourcir justement les dĂ©lais de rĂ©ponse qu'un client peut avoir quand il a un dĂ©gĂąt des eaux ou quoi au caisse. » 90% ! du revenu, c'est pour lui. C'est vraiment important parce que ça, c'est clairement quelque chose qui va valoriser le fonds de commerce de nos associĂ©s et qui va permettre de pouvoir justement contribuer Ă  mieux rĂ©sister Ă  la situation encore un peu difficile qu'on vit aujourd'hui.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Bon alors, derniÚre question, le profil type de l'associé idéal pour vous ?

  • Brice Cardi (l'Adresse)

    Quelqu'un qui est extrĂȘmement motivĂ©, extrĂȘmement motivĂ©. De toute façon, toujours pareil, il faut l'envie. Ça, c'est si vous n'avez pas envie, parce que ça, c'est pareil. En revanche, lĂ , je vais avoir un discours un peu paradoxal. L'enseigne ne fait pas tout. L'enseigne, une fois de plus, elle contribue Ă  pouvoir faciliter beaucoup de process, beaucoup de choses qui sont aujourd'hui extrĂȘmement chronophages et qui, grĂące Ă  la mutualisation, permettent de consacrer du temps lĂ  oĂč il faut. Et notamment beaucoup auprĂšs de leurs collaborateurs pour le manager et de fait auprĂšs de leurs clients pour les collaborateurs. Bref, l'envie. Il faut l'envie. S'il n'y a pas l'envie, parce qu'il ne faut pas qu'il y ait d'amalgame. La marque vient faciliter beaucoup de choses. mais elle ne peut pas faire Ă  la place d'eux. Donc nous, ce qu'on privilĂ©gie vĂ©ritablement quand on a des prospects, c'est s'assurer que l'envie est lĂ . AprĂšs, il faut l'Ă©nergie, parce que c'est un mĂ©tier oĂč franchement, il faut avoir un moral d'acier. C'est un mĂ©tier oĂč vous pouvez avoir le 28 du mois, avoir envie de prendre 3 billets ou 4 billets pour partir en Maldives, et puis finalement le 29, vous annulez tout. Bref, c'est vraiment un mĂ©tier, rappelons-le, oĂč on n'a pas une obligation de moyens, on est l'un des rares mĂ©tiers, on n'est payĂ© qu'au rĂ©sultat. Vous pouvez faire 25 visites sur un bien et ne pas le vendre. C'est lĂ  aussi que parfois il y a un amalgame sur les Français qui pensent que nos commissions sont trop importantes. Mais ça, c'est un autre sujet. On n'aura pas le temps d'en parler maintenant. Non, non, clairement, il faut l'envie, l'Ă©nergie. Et puis aprĂšs, bien Ă©videmment, d'ĂȘtre polycompĂ©tent. Et c'est lĂ  aussi qu'on contribue, nous, Ă  leur faire gagner du temps. Quand je dis polycompĂ©tent, c'est un mĂ©tier oĂč il faut ĂȘtre bon en marketing, il faut ĂȘtre bon en management, il faut ĂȘtre bon en comptabilitĂ©, il faut ĂȘtre bon dans beaucoup d'endroits.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Merci beaucoup, Brice Cardi, président de l'Adresse.

  • Brice Cardi (l'Adresse)

    Merci, Ariane. Mon podcast immo.

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Description

Au micro d'Ariane Artinian, le prĂ©sident du rĂ©seau coopĂ©ratif L’Adresse revient sur la conjoncture immobiliĂšre : “Le plus dur est derriĂšre nous, les signaux sont rassurants”.

Les ventes repartent, les primo-accédants reviennent, le crédit se détend.

Mais faut-il croire au retour de la hausse des prix ? “À 95 %, nos associĂ©s disent non.”

Brice Cardi dĂ©fend "un modĂšle coopĂ©ratif plus agile, plus humain et plus rentable que les franchises classiques", qu’il juge "moins efficaces et bien plus coĂ»teuses."

Vous vous demandez pourquoi des agences immobiliĂšres changent d’enseigne ? Ce qu’un rĂ©seau peut vraiment apporter ? Il rĂ©pond, sans filtre, au micro d’Ariane Artinian.

🎧 Mon Podcast Immo, le podcast immobilier Ă  Ă©couter sans modĂ©ration.
📍 AnimĂ© par Ariane Artinian et les journalistes de MySweetImmo.
đŸŽ™ïž Produit par le Studio MySweetImmo.
🩋 Vous voulez vous aussi votre podcast immo ? Contactez-nous : hello@mysweetimmo.com


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Mon podcast immo.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode de Mon podcast Immo, votre rendez-vous avec l'immobilier. Aujourd'hui, je vous propose de prendre le pouls du marché immobilier avec Brice Cardi, président de l'Adresse. Bonjour.

  • Brice Cardi (l'Adresse)

    Bonjour Ariane.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    L'Adresse est un réseau coopératif de plus de 300 agences immobiliÚres. Comment se porte... Quant à vos agents immobiliers, quelle est votre vision du marché ?

  • Brice Cardi (l'Adresse)

    On va dire que jusqu'ici, tout va mieux. Si on compare le premier trimestre 2025 avec celui qu'on a connu en 2024, clairement, les signaux sont plutĂŽt rassurants. On parle de reprise. L'idĂ©e, c'est bien Ă©videmment, comme on l'a dĂ©jĂ  dit plusieurs fois, c'est d'aller chercher cette reprise. Mais clairement, on a eu un trĂšs bon mois de janvier, un mois de fĂ©vrier un peu plus mitigĂ©, un mois de mars oĂč on pensait qu'on allait avoir vraiment une situation de rattrapage Ă  tous les Ă©tages. Ça a Ă©tĂ© un peu moins fort que ce qu'on imaginait, mais clairement ça se traduit par une augmentation des volumes Ă  plus de 15% si on le compare avec le trimestre de l'annĂ©e derniĂšre. On est clairement Ă  moins 20% par rapport aux belles annĂ©es, donc on n'y est pas encore, mais on reste sur ces signaux qui sont rassurants. On reste convaincus, je l'espĂšre, ne pas me tromper, que le plus dur est derriĂšre nous, en rappelant que le retour qu'on peut reconnaĂźtre c'est le retour surtout des banques. avec la confirmation de ceux qui avaient Ă©tĂ© les plus pĂ©nalisĂ©s par cette crise sans prĂ©cĂ©dent, Ă  savoir les primo-accĂ©dants. Donc eux clairement confirment leur retour et on est ravis parce que gĂ©nĂ©ralement, ce sont les plus jeunes qui sont concernĂ©s, les jeunes actifs, ceux qui dĂ©marrent dans la vie tant au niveau professionnel que personnel avec des projets de vie. Donc on est ravis de les accompagner et de pouvoir enfin le faire de maniĂšre satisfaisante. Donc clairement, il y a de bons signaux. Et ce qu'on peut peut-ĂȘtre dire pour ĂȘtre un peu plus prĂ©cis sur les raisons, on va dire, De ce retour, ce sont les grandes agglomĂ©rations qui font leur retour. Pour quelles raisons ? Toujours les mĂȘmes. Les grandes agglos, gĂ©nĂ©ralement, mĂȘme si le marchĂ© avec le post-confinement et le tĂ©lĂ©travail, les cartes ont Ă©tĂ© redistribuĂ©es, aujourd'hui, les fondamentaux reviennent, c'est-Ă -dire que le travail avec les salaires qui sont plus importants reste quand mĂȘme rattachĂ© aux grandes agglos. Ces grandes agglos qui ont un prix au mĂštre carrĂ© qui est gĂ©nĂ©ralement beaucoup plus Ă©levĂ© qu'ailleurs et vu les conditions d'octroi des crĂ©dits. En rappelant que les banques, il y a encore quelques mois, demandaient jusqu'Ă  20-25% d'apport. Toujours paraĂźt ĂȘtre plus compliquĂ© de trouver 25% d'apport quand le prix moyen dans les grandes agglos est environ Ă  500 000 euros que lorsque l'on est sur un prix moyen en dessous de 200 000. Donc clairement aujourd'hui, on revient avec une normalitĂ© des conditions de crĂ©dit qui permettent justement d'avoir soit un apport limitĂ© Ă  10%, voire mĂȘme certaines banques qui aujourd'hui... font du crĂ©dit Ă  100%. Donc, clairement, aujourd'hui, ça facilite les actifs et les autres de pouvoir rĂ©aliser leurs projets dans les grandes agglomĂ©rations. Et ce sont eux les grands gagnants de ce premier trimestre.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Ça veut dire que les territoires ruraux se portent moins bien ?

  • Brice Cardi (l'Adresse)

    Non, ils se portent malgrĂ© tout bien. Mais ceux qui ont vĂ©ritablement Ă©tĂ© pĂ©nalisĂ©s, vous savez, on a examinĂ© des dĂ©crochages jusqu'Ă  25% de baisse de volume de vente ces derniĂšres annĂ©es. Mais ça c'Ă©tait du macro, si vraiment on rentre dans l'analytique, vous avez des zones oĂč l'immobilier est trĂšs cher, notamment la zone francilienne, oĂč vous avez des endroits oĂč l'immobilier est trĂšs cher parce que des maisons indĂ©pendantes Ă  plus de 600, 800 000 euros, ce marchĂ©-lĂ  il a complĂštement disparu. Il y a des endroits, il faut le rappeler pour celles et ceux qui nous Ă©coutent, oĂč il y a eu des moins 50, moins 60% de volume.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Vous pensez à quel endroit en particulier ? Parce que c'était intéressant de...

  • Brice Cardi (l'Adresse)

    Je pense Ă  Paris, je pense Ă ...

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Moins 60% de volume ?

  • Brice Cardi (l'Adresse)

    Il y a certains endroits oĂč ça a Ă©tĂ© moins 60% de volume. Je pense Ă  tout ce qui va ĂȘtre petite couronne, oĂč vous ne pouvez pas trouver... De toute façon, ce n'est pas compliquĂ©. On parle d'apport Ă  25% ces derniĂšres annĂ©es. Clairement, tous les biens qui Ă©taient au-dessus de 300 000 euros ont Ă©tĂ© pĂ©nalisĂ©s. Pour 300 000 euros Ă  Paris, Ă  Paris Studio, vous avez quoi ? Donc Ă  part ĂȘtre spĂ©cialisĂ© en vente de petites surfaces, ceux qui Ă©taient sur des marchĂ©s normaux, du studio jusqu'aux 5 piĂšces et maisons individuelles, clairement, ils ont dĂ» malheureusement... Arbitrer des dĂ©cisions qui ont Ă©tĂ© parfois trĂšs compliquĂ©es, fermeture d'agences succursales pour certains, revoir finalement l'arbitrage au niveau de la masse salariale. Bref, ne parlons pas du passĂ© parce qu'il est derriĂšre nous, mais clairement aujourd'hui la bonne nouvelle, c'est que ceux qui ont Ă©tĂ© les plus condamnĂ©s ces 24 derniers mois, aujourd'hui sont en train de reprendre des couleurs et je pense qu'en effet ça devrait continuer ces mois qui arrivent.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Au niveau des prix, qu'est-ce que vous constatez ? Est-ce que tout ça, ça entraßne des tensions sur les prix ?

  • Brice Cardi (l'Adresse)

    Alors, question. extrĂȘmement intĂ©ressantes. Pourquoi ? Parce qu'en effet, on commence Ă  entendre dans des mĂ©dias que les prix, ça y est, repartent Ă  la hausse, etc. Je ne dis pas que c'est faux. Je dis que nous, on a sondĂ© nos associĂ©s du rĂ©seau L'Adresse il y a quelques semaines et qu'Ă  95%, leur rĂ©ponse, c'est non. Ça veut dire qu'on n'est pas encore Ă  un atterrissage qui soit complĂštement atteint. En revanche, si on compare Un mois avec le mois prĂ©cĂ©dent, on peut constater en effet sur certains secteurs, sur certains types de biens, qu'on va pouvoir constater qu'en effet, lĂ  aujourd'hui, moi je peux vous le dire, je rappelle Ă  celles et ceux qui nous Ă©coutent que le rĂ©seau L'Adresse est une coopĂ©rative, donc moi j'ai une double casquette. Je suis Ă  la fois prĂ©sident du rĂ©seau, mais je suis Ă©galement patron d'agence immobiliĂšre avec une dizaine d'agences Ă  mon compte. En effet, on a des biens, par exemple Ă  Montreuil, on a la chance d'ĂȘtre trĂšs bien installĂ© avec trois agences Ă  Montreuil. Un marchĂ© en plus qui est un vrai rĂ©fĂ©rent lorsque le marchĂ© est dynamique. À Montreuil, on a de plus en plus d'offres au prix. Donc en effet, on pourrait dire, tiens, on a de moins en moins de nĂ©gociations. Mais pareil, il faut rentrer dans le dĂ©tail. On a des offres au prix sur quel type de biens et sur quel type de prix ? C'est-Ă -dire sur des biens qui ont Ă©tĂ© confiĂ©s rĂ©cemment, avec des vendeurs qui ont des vrais projets, avec des vendeurs qui sont Ă  l'Ă©coute, et des vendeurs qui finalement Ă©coutent ce qu'on leur dit. C'est-Ă -dire qu'on leur dit, voilĂ , vous n'aurez pas deux fois l'occasion de faire une bonne impression sur la vente de votre bien. et donc une offre au prix sur un bien qui a Ă©tĂ© mis... au bon prix. Maintenant, si on parle d'augmentation des prix, il faut rappeler que ceux qui ont achetĂ© jusqu'en 2020 sont aujourd'hui encore Ă  date les grands perdants. Si je reviens sur l'exemple de Montreuil, je peux vous donner un exemple qui est trĂšs rĂ©cent. Un couple qui a voulu nous confier la vente de sa maison, qu'ils ont achetĂ©, je crois, aux alentours de 750 000 euros et sur lesquels ils ont rĂ©alisĂ© pas loin de 100 000 euros de travaux, je crois qu'ils l'ont acquise en 2020. Aujourd'hui, le constat, c'est que s'ils la vendent demain, ils la vendent maximum 650 000. Qu'est-ce qu'ils font ? Ils reportent leur projet. Comme c'est un dĂ©part pour un projet d'expatriation, ils vont mettre en location leur maison, croiser les doigts pour que le marchĂ© prenne des couleurs. Et puis quand ils vont revenir dans 3-4 ans, peut-ĂȘtre qu'Ă  ce moment-lĂ , ils mettront en vente leur maison. Mais clairement, ceux-lĂ , on ne peut pas leur dire que le marchĂ©, les prix ont augmentĂ©. Ils ont peut-ĂȘtre augmentĂ© avec le trimestre dernier. Si on le compare en revanche sur le marchĂ© le plus haut... qu'on a connues jusqu'en 2021, on n'y est pas du tout. Aujourd'hui, il y a encore un Ă©quilibrage qui est pratiquement Ă  10 ou 15% Ă  faire.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Merci, c'est intĂ©ressant d'entendre des paroles qui sonnent justes. Alors, quand on dirige un rĂ©seau immobilier en pĂ©riode de crise, comment on s'y prend ? C'est difficile pour le patron que vous ĂȘtes ?

  • Brice Cardi (l'Adresse)

    Je ne veux pas vous dire que c'est facile, parce que ça serait un peu prendre Ă  la lĂ©gĂšre le rĂŽle que j'occupe. Mais trĂšs franchement, je rappelle pour ceux qui nous Ă©coutent, que nous, on a vraiment une structure qui est trĂšs, trĂšs... qui est trĂšs singuliĂšre. La premiĂšre chose dĂ©jĂ  Ă  faire quand vous animez un rĂ©seau, c'est, alors ça j'ai envie de vous dire, les autres le font. Accompagner, former, mais nous on le fait en Ă©tant trois fois moins cher. C'est-Ă -dire que les autres le font, mais en n'oubliant pas qu'ils contribuent finalement Ă  alimenter, et je ne citerai pas de nom, mais il y a eu quand mĂȘme pas mal d'affaires aujourd'hui qui montrent qu'il y a des rĂ©seaux aujourd'hui de franchise qui prennent beaucoup, beaucoup, beaucoup d'argent. Et je suis bien placĂ© une fois de plus, cette fois-ci je prends ma casquette. de patron d'agence pour vous dire que quand vous faites bien ce travail, que vous rĂ©munĂ©rez convenablement les gens, que vous essayez de leur donner les moyens de travailler, je peux vous dire qu'en bas de bilan, c'est limite chirurgical. C'est-Ă -dire qu'il ne faut pas se planter. Aujourd'hui, pour faire trĂšs court, un rĂ©seau de franchise prend entre 8 et 10 % sur le chiffre d'affaires, quand nous, on prend 3 %, et pour ceux qui font beaucoup de chiffres, 1,90. Donc, clairement... La seule diffĂ©rence, c'est que nous on apporte plus de services, plus d'accompagnement et qu'on coĂ»te tout simplement deux voire trois fois moins cher que les autres. Il faut vraiment que ceux qui nous Ă©coutent et qui veulent faire ce mĂ©tier, qui veulent ĂȘtre Ă  leur compte, ne se trompent pas d'adresse sans vouloir jouer avec les mots. Clairement, aujourd'hui, nous la diffĂ©rence avec les autres, c'est que le rĂ©seau appartient Ă  ses adhĂ©rents. On est associĂ© Ă  la marque. Je peux vous dire que, Ă©tant associĂ© Ă  la marque, dans un rĂ©seau qui reste un rĂ©seau Ă  taille humaine aujourd'hui... un peu plus de 300 agences, mais moins de 250 associĂ©s, il est plus facile de pouvoir avancer ensemble, s'exprimer, partager nos forces, partager nos idĂ©es Ă  250, que lorsque de toute façon, on ne vous demande pas votre avis. Et ça se traduit par quoi ? Ça se traduit par le fait d'avoir Ă©tĂ© le premier rĂ©seau Ă  avoir su se rĂ©inventer, notamment sur l'accompagnement post-signature. La conciergerie dans l'immobilier, c'est nous. Si les gens ne le savent pas, maintenant ils le savent. La conciergerie dans l'immobilier, c'est l'adresse. l'idĂ©e d'ĂȘtre... de porteurs de bonnes causes et pouvoir dĂ©fendre justement de belles histoires et de belles aventures. La fondation, sous l'Ă©gide de la Fondation de France, le premier rĂ©seau qui a contribuĂ© Ă  le faire, c'est encore l'Adresse. Donc ce que je veux vous dire, c'est qu'on est vraiment dans une forme d'agilitĂ©. On essaie vraiment d'essayer de se dire quelles sont les choses qu'on peut changer justement, avec au cƓur de nos prĂ©occupations, l'humain, l'humain, l'humain. L'humain avant tout auprĂšs de nos collaborateurs, avec des outils, des services, des formations qui soient extrĂȘmement... clair, net et qui soit complĂštement adaptĂ© Ă  la situation. Et j'en reviens encore sur le fait, et ça c'est pareil, je ne suis pas lĂ  pour dire du mal de mes concurrents qui nĂ©anmoins sont la plupart des gens que j'apprĂ©cie beaucoup. Mais il faut aussi rappeler les choses. La plupart des patrons de rĂ©seau n'ont jamais eu d'agence immobiliĂšre. Ce n'est pas qu'ils n'en ont pas aujourd'hui, c'est qu'ils n'en ont jamais eu. Moi ce qui me rattrape au quotidien, c'est que dĂšs le moment oĂč on sort un service, un outil qui n'est pas complĂštement abouti, j'ai des comex que je fais toutes les semaines avec le manager qui me disent « Sabri c'est super, mais est-ce qu'on ne pourrait pas rajouter ça ? » Ça en revanche, il nous manque ça. On a vraiment, si vous voulez, excusez-moi je vais ĂȘtre un peu grossier, mais les doigts dans la prise. Et ça c'est la rĂ©alitĂ© qui manque justement aux autres, c'est-Ă -dire qu'en fait soit ils n'ont jamais eu d'agence, donc finalement ils ne savent pas de quoi ils parlent, soit ils en ont eu, mais il y a tellement longtemps, dans un monde qui change tellement vite que finalement ils ne savent pas de quoi ils parlent. Donc trĂšs franchement, pour ceux qui nous Ă©coutent, jamais trop tard de venir justement se renseigner dans un rĂ©seau qui va vous apporter de l'Ă©coute, de l'accompagnement, de la formation. On tient Ă  formation. Formation. Il y a un rĂ©seau que je ne citerai pas, mais s'ils m'Ă©coutent


  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Vous allez vous faire plein d'amis. Oui,

  • Brice Cardi (l'Adresse)

    je ne suis pas lĂ  pour me faire des amis. Je suis lĂ  pour satisfaire mes associĂ©s et leurs collaborateurs. Comme ça au moins le dĂ©cor est posĂ©. Vous avez des rĂ©seaux aujourd'hui qui mettent en avant la formation illimitĂ©e. Pour ce faire, ils ont augmentĂ© de 2,5% leurs cotisations variables. Nous, la formation est limitĂ©e chez nous, elle coĂ»te 100 euros, c'est une cotisation militante, que vous pouvez rĂ©cupĂ©rer en plus avec les subventions, en fonction de votre statut, opco, AG FOS, AG FIS, etc. Vous voyez le distinguo ? D'un cĂŽtĂ©, on vous annonce et on fait de la com, en vous expliquant qu'on fait de la formation, qu'elle est limitĂ©e, que limite, limite, si c'est du marketing, si vous ne comprenez pas bien, vous pouvez mĂȘme croire que c'est gratuit, sauf Vous Ă©tiez Ă  6%, on vient de vous mettre 2,5 de plus dans la figure pour la formation. Quand 2,5, il faut savoir que chez Affaires Moyens, on est Ă  peu prĂšs Ă  400 000 euros. Donc vous calculez 2,5% de 400 000 euros, ça fait cher la formation, quand chez nous, elle est Ă  100 euros rĂ©cupĂ©rable. Tout est dit. Tout est dit.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Est-ce que du coup, vous observez aujourd'hui un vent de franchisés, d'autres marques qui viennent chez vous en se disant « mais on va payer moins cher là » . que la redevance de la société.

  • Brice Cardi (l'Adresse)

    C'est sans appel et je n'Ă©carte pas l'idĂ©e que c'est marrant, vous me tendez une perche pour peut-ĂȘtre mettre Ă  l'honneur et peut-ĂȘtre chez vous justement des tĂ©moignages. Il n'est jamais trop tard. Vous ne pouvez pas imaginer la rĂ©action justement de ceux qui ont connu le monde ailleurs. Je ne vais vraiment pas me faire des amis, mais le monde ailleurs et le monde d'avant, c'est-Ă -dire un monde dans lequel on vous prend beaucoup d'argent et on ne vous apporte pas forcĂ©ment... Alors une fois de plus, attention, il ne faut pas gĂ©nĂ©raliser mon propos. Il y a des marques que je cite trĂšs basse, parce que je ne suis pas lĂ  pour citer mes concurrents, mais il y a des marques en revanche qui ont un ADN de formation, de performance, etc. sur lesquelles attention, il faut... VoilĂ . Mais il y en a d'autres dans lesquelles il n'y a pas grand-chose. Quand je dis il n'y a pas grand-chose, je reste poli, il n'y a mĂȘme rien. Et pour autant, il y a quand mĂȘme 8% de contribution Ă  la fin. Et bien, je peux vous dire que vous avez en effet certains qui, lorsqu'ils nous rejoignent, hallucinent. Qui hallucinent de savoir qu'on peut apporter autant de choses, des choses non plus qu'on ne trouve que chez nous. des choses qu'on a dĂ©veloppĂ©es, que ce soit dans le digital, que ce soit dans la formation, dans le training, dans l'accompagnement, des choses qui sont vraiment rattachĂ©es Ă  la marque L'Adresse. Qu'on puisse apporter autant de choses et finalement Ă  l'arrivĂ©e pour trois fois moins cher. On en revient encore lĂ -dessus parce qu'on a tendance Ă  oublier, on fait un mĂ©tier qui est passionnant, on fait un mĂ©tier qui repose une fois de plus derriĂšre un service fait de l'humain. L'humain, il y a la passion en effet de se rendre utile, loger les gens, il n'y a pas de plus passionnant parce qu'en effet les causes et les raisons d'un dĂ©mĂ©nagement ne sont jamais les mĂȘmes. Il n'y a pas deux personnes qui sont identiques, donc c'est toujours passionnant de rencontrer les gens, surtout quand on aime le faire. Mais clairement, le nerf de la guerre, c'est quand mĂȘme la fin de mois. Et la fin de mois, pour pouvoir apporter service, c'est d'avoir de l'humain et de l'humain compĂ©tent, motivĂ© au quotidien dans ses agents. Donc c'est le collaborateur. Si vous voulez arriver Ă  rĂ©munĂ©rer, attirer et fidĂ©liser votre collaborateur, il faut avoir les services, les outils, et Ă  la clĂ©, la rĂ©munĂ©ration justement motivante au quotidien. Mais il ne faut quand mĂȘme pas que le manager, le responsable, le gĂ©rant, on l'appelle comme vous voulez, Il ne faut quand mĂȘme pas qu'il soit aux oublis absents, lui aussi en fin de mois et surtout en fin d'annĂ©e en bas de bilan. C'est lĂ  que la rentabilitĂ©, elle peut faire dĂ©faut et que parfois elle se joue Ă  pas grand chose. Elle va se jouer Ă  un service qu'on n'aurait pas dĂ» prendre parce qu'il n'a pas forcĂ©ment Ă©tĂ© utilisĂ© ou optimisĂ©, mais pour autant, il a le coup et il faut s'en acquitter. Ou parfois l'embauche d'un salariĂ© qu'on n'a peut-ĂȘtre pas su faire monter en compĂ©tence. Ça se cloue parfois Ă  ce genre de dĂ©tails et clairement, j'en reviens encore. sur la contribution qu'on peut avoir, oĂč d'un cĂŽtĂ© elle me semble difficilement justifiable, et de l'autre elle est complĂštement digĂ©rĂ©e et complĂštement amortie dans un rĂ©seau coopĂ©ratif comme le nĂŽtre. J'ai beaucoup mis l'accent sur la partie financiĂšre, parce qu'aujourd'hui ça reste le nerf de la guerre, et qu'aujourd'hui mĂȘme si on parle de reprise, la reprise il faut plus aller la chercher que l'attendre, et d'oĂč l'intĂ©rĂȘt que le moindre dĂ©tail... fait la diffĂ©rence. J'ai beaucoup insistĂ© sur le mode franchise et le mode coopĂ©ratif, c'est vraiment important parce que je le vois moi par rapport Ă  certains prospects, c'est qu'une fois qu'ils sont rentrĂ©s dans l'aventure humaine du rĂ©seau, qu'il y a plein d'Ă©toiles qui se mettent un peu et plein de papillons qui se mettent dans leur tĂȘte en disant « Ah je comprends mieux, je comprends mieux » . VĂ©ritablement, distinguer comme ça en quelques mots franchise, coopĂ©ratif, si vous faites pas de maniĂšre, je vais pas dire grossiĂšre, mais si rĂ©ellement vous mettez pas des coups comme je l'ai fait il y a quelques minutes, Ça ne peut pas ĂȘtre forcĂ©ment Ă©vident pour celles et ceux qui nous Ă©coutent. J'insiste encore sur un point. Le principe de la coopĂ©rative, au-delĂ  de cette grandeur d'Ă©change, de partage et de capacitĂ© Ă  pouvoir s'exprimer, parce que c'est propre Ă  la structure de part sur l'association, c'est aussi deux choses. La premiĂšre, une centrale d'achat. On est le seul rĂ©seau immobilier Ă  ĂȘtre dotĂ© d'une centrale d'achat. Centrale d'achat, je le dis haut et fort, parce que je sais justement, vous parlez de mes concurrents en me disant que je ne vais pas me faire des amis, mais je sais trĂšs bien qu'ils ne me mĂ©nagent pas non plus. On est le seul rĂ©seau aujourd'hui Ă  avoir un pack web, j'insiste bien, un pack web, qui permet de diffuser toutes les annonces de maniĂšre illimitĂ©e. Certains s'amusent Ă  dire que c'est pas possible, je le dis haut et fort, illimitĂ©e, vente et location sur tous les portails payants et certains mĂȘme gratuits, français et Ă©changĂ©s. On est le seul, on est le seul. Jusqu'Ă  prĂ©sent on avait un cousin germain avec une structure Ă©quivalente Ă  la nĂŽtre qui avait le mĂȘme pack web pour des raisons qu'il les regarde. ils ont enlevĂ© certains portails, nous on est le seul Ă  avoir toute l'offre. Donc on ne citera pas les grands portails, parce que je ne suis pas lĂ  une fois de plus pour faire leur publicitĂ©, mais tous les portails qui sont connus sont dans le pack web. Pour une somme qui devrait ĂȘtre, tenez-vous bien, en illimitĂ©, aux environ 5000 euros hors taxes par mois, et qui grĂące Ă  la mutualisation est Ă  799 euros par mois. C'est-Ă -dire que quand vous ĂȘtes adhĂ©rent associĂ© de l'adresse, vous payez 799 euros par mois et vous vous assurez d'avoir... l'offre la plus exhaustive du marchĂ© pour diffuser les annonces de vos clients. Il y a une chose qu'on ne prend pas en compte, c'est le temps. On ne parle que d'argent, mais le temps. Aller nĂ©gocier quoi, caisse, etc., ça prend beaucoup de temps. Ce temps, justement, il est portĂ© par la coopĂ©rative. PortĂ© un peu par moi, beaucoup par mes collaborateurs qui m'accompagnent depuis quelques annĂ©es. VoilĂ , c'est vraiment important. Et cette centrale d'achat, elle permet justement de pouvoir mutualiser un grand nombre de services Ă  prix coĂ»tant. Tout ce qu'on appelle contrat cadre chez les franchises fait l'Ɠuvre d'une majoration. De toute façon, ces structures ne peuvent pas travailler sans avoir une ultra-rentabilitĂ©. Nous, c'est tout l'inverse. On nĂ©gocie, on nĂ©gocie, c'est la rĂ©putation qu'on a, bien, parce que justement, on passe par la centrale. Donc, c'est la centrale qui achĂšte les services et qui permet d'avoir ce qu'on appelle la facturation et l'interlocuteur unique. Donc, c'est extrĂȘmement favorable pour des boĂźtes historiques ou pour plein de startups qui se crĂ©ent, en se disant, tiens, je vais avoir Brice Cardi comme interlocuteur et je vais avoir uniquement une facture Ă  Ă©mettre et je vais avoir derriĂšre la capacitĂ© de pouvoir finalement... J'ai plus de 300 agences. On est les seuls Ă  le faire sur le marchĂ©. Il faut que les gens le sachent. Il faut vraiment qu'aujourd'hui, les gens comprennent qu'on a une structure qui est unique. Aujourd'hui, clairement, l'offre Ă  l'adresse, c'est la meilleure offre qu'il peut y avoir sur le marchĂ© immobilier français quand vous voulez justement vous lancer Ă  votre compte. Je n'ai pas terminĂ©. Allez-y. Vous montrez, vous me couperez, vous ferez au mieux Ariane. Je n'ai pas terminĂ©. Un dernier point. Quand j'ai dit qu'on serait inventĂ©, On fait un mĂ©tier oĂč, je ne peux pas le dire par facilitĂ©, mais par automatisme, on sait. on s'est finalement figĂ© IMO. Mais il se place plein de choses autour. Une mutation ça peut ĂȘtre jusqu'Ă  1% de croissance. Amusez-vous Ă  vous rappeler la derniĂšre fois que vous avez changĂ© votre Ă©lectromĂ©nager. Tiens, on parlait des primo-excĂ©dents. Quand vous ĂȘtes primo-excĂ©dent, vous partez de chez papa et maman, vous partez d'une location dans laquelle il y avait tout Ă©quipĂ©, vous vous installez, vous devez passer par la case acheter un rĂ©frigĂ©rateur, acheter un micro-ondes, acheter... Bon bref, on va pas faire la liste. C'est lĂ  que vous passez par une phase de consommation. Eh bien, nous l'idĂ©e c'est quoi ? c'est vĂ©ritablement de se rĂ©inventer, mais Ă  chaque fois, la prioritĂ©, ce sont les associĂ©s. Je ne dis pas que c'est aux dĂ©pens et qu'on oublie le rĂ©seau. Il faut que le rĂ©seau soit suffisamment rentable pour qu'il puisse avoir les moyens d'avancer et de se dĂ©velopper. Mais la prioritĂ© sur chaque entreprise, sur chaque projet, c'est toujours les associĂ©s. Je donne un exemple trĂšs concret. L'assurance. Les banques se sont appropriĂ©es le marchĂ© de l'assurance. Amusez-vous Ă  regarder aujourd'hui. 80% des gens assurent leur vĂ©hicule, leur habitation, etc. auprĂšs de leur banque. Il faut savoir que les banques aujourd'hui gagnent plus d'argent sur les produits annexes, connexes, en assurance que sur le crĂ©dit immobilier. Eh bien c'est un marchĂ© qu'on est en train de rĂ©parer, c'est une part d'un marchĂ© qu'on essaie de rĂ©cupĂ©rer et qui clairement aujourd'hui, je crois que c'est chez vous que je l'avais annoncĂ© Ă  l'Ă©poque, mais ça y est c'est lancĂ© depuis un an, on est le premier rĂ©seau immobilier Ă  ĂȘtre courtier en assurance. c'est Ă  dire que la tĂȘte de pont On a rachetĂ© une structure d'assurance.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    L'adresse assure.

  • Brice Cardi (l'Adresse)

    L'adresse assure. Merci de nous en rappeler. Je vous Ă©coute. C'est gentil, Ariane. Eh bien, l'adressation, pour vous donner un exemple trĂšs prĂ©cis. Pour vous dire qu'on a vraiment un modĂšle qui est unique. L'adresse assure, c'est 90% qu'on le reverse. Donc la commission, la marche sur commission que touchent les courtiers, lĂ  oĂč le rĂ©seau aurait pu tout garder pour lui, le rĂ©seau n'a gardĂ© que 10%. On reverse 90% aux associĂ©s justement qui se disent « En effet, je vais apporter un service auprĂšs de mes clients, je vais raccourcir justement les dĂ©lais de rĂ©ponse qu'un client peut avoir quand il a un dĂ©gĂąt des eaux ou quoi au caisse. » 90% ! du revenu, c'est pour lui. C'est vraiment important parce que ça, c'est clairement quelque chose qui va valoriser le fonds de commerce de nos associĂ©s et qui va permettre de pouvoir justement contribuer Ă  mieux rĂ©sister Ă  la situation encore un peu difficile qu'on vit aujourd'hui.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Bon alors, derniÚre question, le profil type de l'associé idéal pour vous ?

  • Brice Cardi (l'Adresse)

    Quelqu'un qui est extrĂȘmement motivĂ©, extrĂȘmement motivĂ©. De toute façon, toujours pareil, il faut l'envie. Ça, c'est si vous n'avez pas envie, parce que ça, c'est pareil. En revanche, lĂ , je vais avoir un discours un peu paradoxal. L'enseigne ne fait pas tout. L'enseigne, une fois de plus, elle contribue Ă  pouvoir faciliter beaucoup de process, beaucoup de choses qui sont aujourd'hui extrĂȘmement chronophages et qui, grĂące Ă  la mutualisation, permettent de consacrer du temps lĂ  oĂč il faut. Et notamment beaucoup auprĂšs de leurs collaborateurs pour le manager et de fait auprĂšs de leurs clients pour les collaborateurs. Bref, l'envie. Il faut l'envie. S'il n'y a pas l'envie, parce qu'il ne faut pas qu'il y ait d'amalgame. La marque vient faciliter beaucoup de choses. mais elle ne peut pas faire Ă  la place d'eux. Donc nous, ce qu'on privilĂ©gie vĂ©ritablement quand on a des prospects, c'est s'assurer que l'envie est lĂ . AprĂšs, il faut l'Ă©nergie, parce que c'est un mĂ©tier oĂč franchement, il faut avoir un moral d'acier. C'est un mĂ©tier oĂč vous pouvez avoir le 28 du mois, avoir envie de prendre 3 billets ou 4 billets pour partir en Maldives, et puis finalement le 29, vous annulez tout. Bref, c'est vraiment un mĂ©tier, rappelons-le, oĂč on n'a pas une obligation de moyens, on est l'un des rares mĂ©tiers, on n'est payĂ© qu'au rĂ©sultat. Vous pouvez faire 25 visites sur un bien et ne pas le vendre. C'est lĂ  aussi que parfois il y a un amalgame sur les Français qui pensent que nos commissions sont trop importantes. Mais ça, c'est un autre sujet. On n'aura pas le temps d'en parler maintenant. Non, non, clairement, il faut l'envie, l'Ă©nergie. Et puis aprĂšs, bien Ă©videmment, d'ĂȘtre polycompĂ©tent. Et c'est lĂ  aussi qu'on contribue, nous, Ă  leur faire gagner du temps. Quand je dis polycompĂ©tent, c'est un mĂ©tier oĂč il faut ĂȘtre bon en marketing, il faut ĂȘtre bon en management, il faut ĂȘtre bon en comptabilitĂ©, il faut ĂȘtre bon dans beaucoup d'endroits.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Merci beaucoup, Brice Cardi, président de l'Adresse.

  • Brice Cardi (l'Adresse)

    Merci, Ariane. Mon podcast immo.

Description

Au micro d'Ariane Artinian, le prĂ©sident du rĂ©seau coopĂ©ratif L’Adresse revient sur la conjoncture immobiliĂšre : “Le plus dur est derriĂšre nous, les signaux sont rassurants”.

Les ventes repartent, les primo-accédants reviennent, le crédit se détend.

Mais faut-il croire au retour de la hausse des prix ? “À 95 %, nos associĂ©s disent non.”

Brice Cardi dĂ©fend "un modĂšle coopĂ©ratif plus agile, plus humain et plus rentable que les franchises classiques", qu’il juge "moins efficaces et bien plus coĂ»teuses."

Vous vous demandez pourquoi des agences immobiliĂšres changent d’enseigne ? Ce qu’un rĂ©seau peut vraiment apporter ? Il rĂ©pond, sans filtre, au micro d’Ariane Artinian.

🎧 Mon Podcast Immo, le podcast immobilier Ă  Ă©couter sans modĂ©ration.
📍 AnimĂ© par Ariane Artinian et les journalistes de MySweetImmo.
đŸŽ™ïž Produit par le Studio MySweetImmo.
🩋 Vous voulez vous aussi votre podcast immo ? Contactez-nous : hello@mysweetimmo.com


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Mon podcast immo.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode de Mon podcast Immo, votre rendez-vous avec l'immobilier. Aujourd'hui, je vous propose de prendre le pouls du marché immobilier avec Brice Cardi, président de l'Adresse. Bonjour.

  • Brice Cardi (l'Adresse)

    Bonjour Ariane.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    L'Adresse est un réseau coopératif de plus de 300 agences immobiliÚres. Comment se porte... Quant à vos agents immobiliers, quelle est votre vision du marché ?

  • Brice Cardi (l'Adresse)

    On va dire que jusqu'ici, tout va mieux. Si on compare le premier trimestre 2025 avec celui qu'on a connu en 2024, clairement, les signaux sont plutĂŽt rassurants. On parle de reprise. L'idĂ©e, c'est bien Ă©videmment, comme on l'a dĂ©jĂ  dit plusieurs fois, c'est d'aller chercher cette reprise. Mais clairement, on a eu un trĂšs bon mois de janvier, un mois de fĂ©vrier un peu plus mitigĂ©, un mois de mars oĂč on pensait qu'on allait avoir vraiment une situation de rattrapage Ă  tous les Ă©tages. Ça a Ă©tĂ© un peu moins fort que ce qu'on imaginait, mais clairement ça se traduit par une augmentation des volumes Ă  plus de 15% si on le compare avec le trimestre de l'annĂ©e derniĂšre. On est clairement Ă  moins 20% par rapport aux belles annĂ©es, donc on n'y est pas encore, mais on reste sur ces signaux qui sont rassurants. On reste convaincus, je l'espĂšre, ne pas me tromper, que le plus dur est derriĂšre nous, en rappelant que le retour qu'on peut reconnaĂźtre c'est le retour surtout des banques. avec la confirmation de ceux qui avaient Ă©tĂ© les plus pĂ©nalisĂ©s par cette crise sans prĂ©cĂ©dent, Ă  savoir les primo-accĂ©dants. Donc eux clairement confirment leur retour et on est ravis parce que gĂ©nĂ©ralement, ce sont les plus jeunes qui sont concernĂ©s, les jeunes actifs, ceux qui dĂ©marrent dans la vie tant au niveau professionnel que personnel avec des projets de vie. Donc on est ravis de les accompagner et de pouvoir enfin le faire de maniĂšre satisfaisante. Donc clairement, il y a de bons signaux. Et ce qu'on peut peut-ĂȘtre dire pour ĂȘtre un peu plus prĂ©cis sur les raisons, on va dire, De ce retour, ce sont les grandes agglomĂ©rations qui font leur retour. Pour quelles raisons ? Toujours les mĂȘmes. Les grandes agglos, gĂ©nĂ©ralement, mĂȘme si le marchĂ© avec le post-confinement et le tĂ©lĂ©travail, les cartes ont Ă©tĂ© redistribuĂ©es, aujourd'hui, les fondamentaux reviennent, c'est-Ă -dire que le travail avec les salaires qui sont plus importants reste quand mĂȘme rattachĂ© aux grandes agglos. Ces grandes agglos qui ont un prix au mĂštre carrĂ© qui est gĂ©nĂ©ralement beaucoup plus Ă©levĂ© qu'ailleurs et vu les conditions d'octroi des crĂ©dits. En rappelant que les banques, il y a encore quelques mois, demandaient jusqu'Ă  20-25% d'apport. Toujours paraĂźt ĂȘtre plus compliquĂ© de trouver 25% d'apport quand le prix moyen dans les grandes agglos est environ Ă  500 000 euros que lorsque l'on est sur un prix moyen en dessous de 200 000. Donc clairement aujourd'hui, on revient avec une normalitĂ© des conditions de crĂ©dit qui permettent justement d'avoir soit un apport limitĂ© Ă  10%, voire mĂȘme certaines banques qui aujourd'hui... font du crĂ©dit Ă  100%. Donc, clairement, aujourd'hui, ça facilite les actifs et les autres de pouvoir rĂ©aliser leurs projets dans les grandes agglomĂ©rations. Et ce sont eux les grands gagnants de ce premier trimestre.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Ça veut dire que les territoires ruraux se portent moins bien ?

  • Brice Cardi (l'Adresse)

    Non, ils se portent malgrĂ© tout bien. Mais ceux qui ont vĂ©ritablement Ă©tĂ© pĂ©nalisĂ©s, vous savez, on a examinĂ© des dĂ©crochages jusqu'Ă  25% de baisse de volume de vente ces derniĂšres annĂ©es. Mais ça c'Ă©tait du macro, si vraiment on rentre dans l'analytique, vous avez des zones oĂč l'immobilier est trĂšs cher, notamment la zone francilienne, oĂč vous avez des endroits oĂč l'immobilier est trĂšs cher parce que des maisons indĂ©pendantes Ă  plus de 600, 800 000 euros, ce marchĂ©-lĂ  il a complĂštement disparu. Il y a des endroits, il faut le rappeler pour celles et ceux qui nous Ă©coutent, oĂč il y a eu des moins 50, moins 60% de volume.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Vous pensez à quel endroit en particulier ? Parce que c'était intéressant de...

  • Brice Cardi (l'Adresse)

    Je pense Ă  Paris, je pense Ă ...

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Moins 60% de volume ?

  • Brice Cardi (l'Adresse)

    Il y a certains endroits oĂč ça a Ă©tĂ© moins 60% de volume. Je pense Ă  tout ce qui va ĂȘtre petite couronne, oĂč vous ne pouvez pas trouver... De toute façon, ce n'est pas compliquĂ©. On parle d'apport Ă  25% ces derniĂšres annĂ©es. Clairement, tous les biens qui Ă©taient au-dessus de 300 000 euros ont Ă©tĂ© pĂ©nalisĂ©s. Pour 300 000 euros Ă  Paris, Ă  Paris Studio, vous avez quoi ? Donc Ă  part ĂȘtre spĂ©cialisĂ© en vente de petites surfaces, ceux qui Ă©taient sur des marchĂ©s normaux, du studio jusqu'aux 5 piĂšces et maisons individuelles, clairement, ils ont dĂ» malheureusement... Arbitrer des dĂ©cisions qui ont Ă©tĂ© parfois trĂšs compliquĂ©es, fermeture d'agences succursales pour certains, revoir finalement l'arbitrage au niveau de la masse salariale. Bref, ne parlons pas du passĂ© parce qu'il est derriĂšre nous, mais clairement aujourd'hui la bonne nouvelle, c'est que ceux qui ont Ă©tĂ© les plus condamnĂ©s ces 24 derniers mois, aujourd'hui sont en train de reprendre des couleurs et je pense qu'en effet ça devrait continuer ces mois qui arrivent.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Au niveau des prix, qu'est-ce que vous constatez ? Est-ce que tout ça, ça entraßne des tensions sur les prix ?

  • Brice Cardi (l'Adresse)

    Alors, question. extrĂȘmement intĂ©ressantes. Pourquoi ? Parce qu'en effet, on commence Ă  entendre dans des mĂ©dias que les prix, ça y est, repartent Ă  la hausse, etc. Je ne dis pas que c'est faux. Je dis que nous, on a sondĂ© nos associĂ©s du rĂ©seau L'Adresse il y a quelques semaines et qu'Ă  95%, leur rĂ©ponse, c'est non. Ça veut dire qu'on n'est pas encore Ă  un atterrissage qui soit complĂštement atteint. En revanche, si on compare Un mois avec le mois prĂ©cĂ©dent, on peut constater en effet sur certains secteurs, sur certains types de biens, qu'on va pouvoir constater qu'en effet, lĂ  aujourd'hui, moi je peux vous le dire, je rappelle Ă  celles et ceux qui nous Ă©coutent que le rĂ©seau L'Adresse est une coopĂ©rative, donc moi j'ai une double casquette. Je suis Ă  la fois prĂ©sident du rĂ©seau, mais je suis Ă©galement patron d'agence immobiliĂšre avec une dizaine d'agences Ă  mon compte. En effet, on a des biens, par exemple Ă  Montreuil, on a la chance d'ĂȘtre trĂšs bien installĂ© avec trois agences Ă  Montreuil. Un marchĂ© en plus qui est un vrai rĂ©fĂ©rent lorsque le marchĂ© est dynamique. À Montreuil, on a de plus en plus d'offres au prix. Donc en effet, on pourrait dire, tiens, on a de moins en moins de nĂ©gociations. Mais pareil, il faut rentrer dans le dĂ©tail. On a des offres au prix sur quel type de biens et sur quel type de prix ? C'est-Ă -dire sur des biens qui ont Ă©tĂ© confiĂ©s rĂ©cemment, avec des vendeurs qui ont des vrais projets, avec des vendeurs qui sont Ă  l'Ă©coute, et des vendeurs qui finalement Ă©coutent ce qu'on leur dit. C'est-Ă -dire qu'on leur dit, voilĂ , vous n'aurez pas deux fois l'occasion de faire une bonne impression sur la vente de votre bien. et donc une offre au prix sur un bien qui a Ă©tĂ© mis... au bon prix. Maintenant, si on parle d'augmentation des prix, il faut rappeler que ceux qui ont achetĂ© jusqu'en 2020 sont aujourd'hui encore Ă  date les grands perdants. Si je reviens sur l'exemple de Montreuil, je peux vous donner un exemple qui est trĂšs rĂ©cent. Un couple qui a voulu nous confier la vente de sa maison, qu'ils ont achetĂ©, je crois, aux alentours de 750 000 euros et sur lesquels ils ont rĂ©alisĂ© pas loin de 100 000 euros de travaux, je crois qu'ils l'ont acquise en 2020. Aujourd'hui, le constat, c'est que s'ils la vendent demain, ils la vendent maximum 650 000. Qu'est-ce qu'ils font ? Ils reportent leur projet. Comme c'est un dĂ©part pour un projet d'expatriation, ils vont mettre en location leur maison, croiser les doigts pour que le marchĂ© prenne des couleurs. Et puis quand ils vont revenir dans 3-4 ans, peut-ĂȘtre qu'Ă  ce moment-lĂ , ils mettront en vente leur maison. Mais clairement, ceux-lĂ , on ne peut pas leur dire que le marchĂ©, les prix ont augmentĂ©. Ils ont peut-ĂȘtre augmentĂ© avec le trimestre dernier. Si on le compare en revanche sur le marchĂ© le plus haut... qu'on a connues jusqu'en 2021, on n'y est pas du tout. Aujourd'hui, il y a encore un Ă©quilibrage qui est pratiquement Ă  10 ou 15% Ă  faire.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Merci, c'est intĂ©ressant d'entendre des paroles qui sonnent justes. Alors, quand on dirige un rĂ©seau immobilier en pĂ©riode de crise, comment on s'y prend ? C'est difficile pour le patron que vous ĂȘtes ?

  • Brice Cardi (l'Adresse)

    Je ne veux pas vous dire que c'est facile, parce que ça serait un peu prendre Ă  la lĂ©gĂšre le rĂŽle que j'occupe. Mais trĂšs franchement, je rappelle pour ceux qui nous Ă©coutent, que nous, on a vraiment une structure qui est trĂšs, trĂšs... qui est trĂšs singuliĂšre. La premiĂšre chose dĂ©jĂ  Ă  faire quand vous animez un rĂ©seau, c'est, alors ça j'ai envie de vous dire, les autres le font. Accompagner, former, mais nous on le fait en Ă©tant trois fois moins cher. C'est-Ă -dire que les autres le font, mais en n'oubliant pas qu'ils contribuent finalement Ă  alimenter, et je ne citerai pas de nom, mais il y a eu quand mĂȘme pas mal d'affaires aujourd'hui qui montrent qu'il y a des rĂ©seaux aujourd'hui de franchise qui prennent beaucoup, beaucoup, beaucoup d'argent. Et je suis bien placĂ© une fois de plus, cette fois-ci je prends ma casquette. de patron d'agence pour vous dire que quand vous faites bien ce travail, que vous rĂ©munĂ©rez convenablement les gens, que vous essayez de leur donner les moyens de travailler, je peux vous dire qu'en bas de bilan, c'est limite chirurgical. C'est-Ă -dire qu'il ne faut pas se planter. Aujourd'hui, pour faire trĂšs court, un rĂ©seau de franchise prend entre 8 et 10 % sur le chiffre d'affaires, quand nous, on prend 3 %, et pour ceux qui font beaucoup de chiffres, 1,90. Donc, clairement... La seule diffĂ©rence, c'est que nous on apporte plus de services, plus d'accompagnement et qu'on coĂ»te tout simplement deux voire trois fois moins cher que les autres. Il faut vraiment que ceux qui nous Ă©coutent et qui veulent faire ce mĂ©tier, qui veulent ĂȘtre Ă  leur compte, ne se trompent pas d'adresse sans vouloir jouer avec les mots. Clairement, aujourd'hui, nous la diffĂ©rence avec les autres, c'est que le rĂ©seau appartient Ă  ses adhĂ©rents. On est associĂ© Ă  la marque. Je peux vous dire que, Ă©tant associĂ© Ă  la marque, dans un rĂ©seau qui reste un rĂ©seau Ă  taille humaine aujourd'hui... un peu plus de 300 agences, mais moins de 250 associĂ©s, il est plus facile de pouvoir avancer ensemble, s'exprimer, partager nos forces, partager nos idĂ©es Ă  250, que lorsque de toute façon, on ne vous demande pas votre avis. Et ça se traduit par quoi ? Ça se traduit par le fait d'avoir Ă©tĂ© le premier rĂ©seau Ă  avoir su se rĂ©inventer, notamment sur l'accompagnement post-signature. La conciergerie dans l'immobilier, c'est nous. Si les gens ne le savent pas, maintenant ils le savent. La conciergerie dans l'immobilier, c'est l'adresse. l'idĂ©e d'ĂȘtre... de porteurs de bonnes causes et pouvoir dĂ©fendre justement de belles histoires et de belles aventures. La fondation, sous l'Ă©gide de la Fondation de France, le premier rĂ©seau qui a contribuĂ© Ă  le faire, c'est encore l'Adresse. Donc ce que je veux vous dire, c'est qu'on est vraiment dans une forme d'agilitĂ©. On essaie vraiment d'essayer de se dire quelles sont les choses qu'on peut changer justement, avec au cƓur de nos prĂ©occupations, l'humain, l'humain, l'humain. L'humain avant tout auprĂšs de nos collaborateurs, avec des outils, des services, des formations qui soient extrĂȘmement... clair, net et qui soit complĂštement adaptĂ© Ă  la situation. Et j'en reviens encore sur le fait, et ça c'est pareil, je ne suis pas lĂ  pour dire du mal de mes concurrents qui nĂ©anmoins sont la plupart des gens que j'apprĂ©cie beaucoup. Mais il faut aussi rappeler les choses. La plupart des patrons de rĂ©seau n'ont jamais eu d'agence immobiliĂšre. Ce n'est pas qu'ils n'en ont pas aujourd'hui, c'est qu'ils n'en ont jamais eu. Moi ce qui me rattrape au quotidien, c'est que dĂšs le moment oĂč on sort un service, un outil qui n'est pas complĂštement abouti, j'ai des comex que je fais toutes les semaines avec le manager qui me disent « Sabri c'est super, mais est-ce qu'on ne pourrait pas rajouter ça ? » Ça en revanche, il nous manque ça. On a vraiment, si vous voulez, excusez-moi je vais ĂȘtre un peu grossier, mais les doigts dans la prise. Et ça c'est la rĂ©alitĂ© qui manque justement aux autres, c'est-Ă -dire qu'en fait soit ils n'ont jamais eu d'agence, donc finalement ils ne savent pas de quoi ils parlent, soit ils en ont eu, mais il y a tellement longtemps, dans un monde qui change tellement vite que finalement ils ne savent pas de quoi ils parlent. Donc trĂšs franchement, pour ceux qui nous Ă©coutent, jamais trop tard de venir justement se renseigner dans un rĂ©seau qui va vous apporter de l'Ă©coute, de l'accompagnement, de la formation. On tient Ă  formation. Formation. Il y a un rĂ©seau que je ne citerai pas, mais s'ils m'Ă©coutent


  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Vous allez vous faire plein d'amis. Oui,

  • Brice Cardi (l'Adresse)

    je ne suis pas lĂ  pour me faire des amis. Je suis lĂ  pour satisfaire mes associĂ©s et leurs collaborateurs. Comme ça au moins le dĂ©cor est posĂ©. Vous avez des rĂ©seaux aujourd'hui qui mettent en avant la formation illimitĂ©e. Pour ce faire, ils ont augmentĂ© de 2,5% leurs cotisations variables. Nous, la formation est limitĂ©e chez nous, elle coĂ»te 100 euros, c'est une cotisation militante, que vous pouvez rĂ©cupĂ©rer en plus avec les subventions, en fonction de votre statut, opco, AG FOS, AG FIS, etc. Vous voyez le distinguo ? D'un cĂŽtĂ©, on vous annonce et on fait de la com, en vous expliquant qu'on fait de la formation, qu'elle est limitĂ©e, que limite, limite, si c'est du marketing, si vous ne comprenez pas bien, vous pouvez mĂȘme croire que c'est gratuit, sauf Vous Ă©tiez Ă  6%, on vient de vous mettre 2,5 de plus dans la figure pour la formation. Quand 2,5, il faut savoir que chez Affaires Moyens, on est Ă  peu prĂšs Ă  400 000 euros. Donc vous calculez 2,5% de 400 000 euros, ça fait cher la formation, quand chez nous, elle est Ă  100 euros rĂ©cupĂ©rable. Tout est dit. Tout est dit.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Est-ce que du coup, vous observez aujourd'hui un vent de franchisés, d'autres marques qui viennent chez vous en se disant « mais on va payer moins cher là » . que la redevance de la société.

  • Brice Cardi (l'Adresse)

    C'est sans appel et je n'Ă©carte pas l'idĂ©e que c'est marrant, vous me tendez une perche pour peut-ĂȘtre mettre Ă  l'honneur et peut-ĂȘtre chez vous justement des tĂ©moignages. Il n'est jamais trop tard. Vous ne pouvez pas imaginer la rĂ©action justement de ceux qui ont connu le monde ailleurs. Je ne vais vraiment pas me faire des amis, mais le monde ailleurs et le monde d'avant, c'est-Ă -dire un monde dans lequel on vous prend beaucoup d'argent et on ne vous apporte pas forcĂ©ment... Alors une fois de plus, attention, il ne faut pas gĂ©nĂ©raliser mon propos. Il y a des marques que je cite trĂšs basse, parce que je ne suis pas lĂ  pour citer mes concurrents, mais il y a des marques en revanche qui ont un ADN de formation, de performance, etc. sur lesquelles attention, il faut... VoilĂ . Mais il y en a d'autres dans lesquelles il n'y a pas grand-chose. Quand je dis il n'y a pas grand-chose, je reste poli, il n'y a mĂȘme rien. Et pour autant, il y a quand mĂȘme 8% de contribution Ă  la fin. Et bien, je peux vous dire que vous avez en effet certains qui, lorsqu'ils nous rejoignent, hallucinent. Qui hallucinent de savoir qu'on peut apporter autant de choses, des choses non plus qu'on ne trouve que chez nous. des choses qu'on a dĂ©veloppĂ©es, que ce soit dans le digital, que ce soit dans la formation, dans le training, dans l'accompagnement, des choses qui sont vraiment rattachĂ©es Ă  la marque L'Adresse. Qu'on puisse apporter autant de choses et finalement Ă  l'arrivĂ©e pour trois fois moins cher. On en revient encore lĂ -dessus parce qu'on a tendance Ă  oublier, on fait un mĂ©tier qui est passionnant, on fait un mĂ©tier qui repose une fois de plus derriĂšre un service fait de l'humain. L'humain, il y a la passion en effet de se rendre utile, loger les gens, il n'y a pas de plus passionnant parce qu'en effet les causes et les raisons d'un dĂ©mĂ©nagement ne sont jamais les mĂȘmes. Il n'y a pas deux personnes qui sont identiques, donc c'est toujours passionnant de rencontrer les gens, surtout quand on aime le faire. Mais clairement, le nerf de la guerre, c'est quand mĂȘme la fin de mois. Et la fin de mois, pour pouvoir apporter service, c'est d'avoir de l'humain et de l'humain compĂ©tent, motivĂ© au quotidien dans ses agents. Donc c'est le collaborateur. Si vous voulez arriver Ă  rĂ©munĂ©rer, attirer et fidĂ©liser votre collaborateur, il faut avoir les services, les outils, et Ă  la clĂ©, la rĂ©munĂ©ration justement motivante au quotidien. Mais il ne faut quand mĂȘme pas que le manager, le responsable, le gĂ©rant, on l'appelle comme vous voulez, Il ne faut quand mĂȘme pas qu'il soit aux oublis absents, lui aussi en fin de mois et surtout en fin d'annĂ©e en bas de bilan. C'est lĂ  que la rentabilitĂ©, elle peut faire dĂ©faut et que parfois elle se joue Ă  pas grand chose. Elle va se jouer Ă  un service qu'on n'aurait pas dĂ» prendre parce qu'il n'a pas forcĂ©ment Ă©tĂ© utilisĂ© ou optimisĂ©, mais pour autant, il a le coup et il faut s'en acquitter. Ou parfois l'embauche d'un salariĂ© qu'on n'a peut-ĂȘtre pas su faire monter en compĂ©tence. Ça se cloue parfois Ă  ce genre de dĂ©tails et clairement, j'en reviens encore. sur la contribution qu'on peut avoir, oĂč d'un cĂŽtĂ© elle me semble difficilement justifiable, et de l'autre elle est complĂštement digĂ©rĂ©e et complĂštement amortie dans un rĂ©seau coopĂ©ratif comme le nĂŽtre. J'ai beaucoup mis l'accent sur la partie financiĂšre, parce qu'aujourd'hui ça reste le nerf de la guerre, et qu'aujourd'hui mĂȘme si on parle de reprise, la reprise il faut plus aller la chercher que l'attendre, et d'oĂč l'intĂ©rĂȘt que le moindre dĂ©tail... fait la diffĂ©rence. J'ai beaucoup insistĂ© sur le mode franchise et le mode coopĂ©ratif, c'est vraiment important parce que je le vois moi par rapport Ă  certains prospects, c'est qu'une fois qu'ils sont rentrĂ©s dans l'aventure humaine du rĂ©seau, qu'il y a plein d'Ă©toiles qui se mettent un peu et plein de papillons qui se mettent dans leur tĂȘte en disant « Ah je comprends mieux, je comprends mieux » . VĂ©ritablement, distinguer comme ça en quelques mots franchise, coopĂ©ratif, si vous faites pas de maniĂšre, je vais pas dire grossiĂšre, mais si rĂ©ellement vous mettez pas des coups comme je l'ai fait il y a quelques minutes, Ça ne peut pas ĂȘtre forcĂ©ment Ă©vident pour celles et ceux qui nous Ă©coutent. J'insiste encore sur un point. Le principe de la coopĂ©rative, au-delĂ  de cette grandeur d'Ă©change, de partage et de capacitĂ© Ă  pouvoir s'exprimer, parce que c'est propre Ă  la structure de part sur l'association, c'est aussi deux choses. La premiĂšre, une centrale d'achat. On est le seul rĂ©seau immobilier Ă  ĂȘtre dotĂ© d'une centrale d'achat. Centrale d'achat, je le dis haut et fort, parce que je sais justement, vous parlez de mes concurrents en me disant que je ne vais pas me faire des amis, mais je sais trĂšs bien qu'ils ne me mĂ©nagent pas non plus. On est le seul rĂ©seau aujourd'hui Ă  avoir un pack web, j'insiste bien, un pack web, qui permet de diffuser toutes les annonces de maniĂšre illimitĂ©e. Certains s'amusent Ă  dire que c'est pas possible, je le dis haut et fort, illimitĂ©e, vente et location sur tous les portails payants et certains mĂȘme gratuits, français et Ă©changĂ©s. On est le seul, on est le seul. Jusqu'Ă  prĂ©sent on avait un cousin germain avec une structure Ă©quivalente Ă  la nĂŽtre qui avait le mĂȘme pack web pour des raisons qu'il les regarde. ils ont enlevĂ© certains portails, nous on est le seul Ă  avoir toute l'offre. Donc on ne citera pas les grands portails, parce que je ne suis pas lĂ  une fois de plus pour faire leur publicitĂ©, mais tous les portails qui sont connus sont dans le pack web. Pour une somme qui devrait ĂȘtre, tenez-vous bien, en illimitĂ©, aux environ 5000 euros hors taxes par mois, et qui grĂące Ă  la mutualisation est Ă  799 euros par mois. C'est-Ă -dire que quand vous ĂȘtes adhĂ©rent associĂ© de l'adresse, vous payez 799 euros par mois et vous vous assurez d'avoir... l'offre la plus exhaustive du marchĂ© pour diffuser les annonces de vos clients. Il y a une chose qu'on ne prend pas en compte, c'est le temps. On ne parle que d'argent, mais le temps. Aller nĂ©gocier quoi, caisse, etc., ça prend beaucoup de temps. Ce temps, justement, il est portĂ© par la coopĂ©rative. PortĂ© un peu par moi, beaucoup par mes collaborateurs qui m'accompagnent depuis quelques annĂ©es. VoilĂ , c'est vraiment important. Et cette centrale d'achat, elle permet justement de pouvoir mutualiser un grand nombre de services Ă  prix coĂ»tant. Tout ce qu'on appelle contrat cadre chez les franchises fait l'Ɠuvre d'une majoration. De toute façon, ces structures ne peuvent pas travailler sans avoir une ultra-rentabilitĂ©. Nous, c'est tout l'inverse. On nĂ©gocie, on nĂ©gocie, c'est la rĂ©putation qu'on a, bien, parce que justement, on passe par la centrale. Donc, c'est la centrale qui achĂšte les services et qui permet d'avoir ce qu'on appelle la facturation et l'interlocuteur unique. Donc, c'est extrĂȘmement favorable pour des boĂźtes historiques ou pour plein de startups qui se crĂ©ent, en se disant, tiens, je vais avoir Brice Cardi comme interlocuteur et je vais avoir uniquement une facture Ă  Ă©mettre et je vais avoir derriĂšre la capacitĂ© de pouvoir finalement... J'ai plus de 300 agences. On est les seuls Ă  le faire sur le marchĂ©. Il faut que les gens le sachent. Il faut vraiment qu'aujourd'hui, les gens comprennent qu'on a une structure qui est unique. Aujourd'hui, clairement, l'offre Ă  l'adresse, c'est la meilleure offre qu'il peut y avoir sur le marchĂ© immobilier français quand vous voulez justement vous lancer Ă  votre compte. Je n'ai pas terminĂ©. Allez-y. Vous montrez, vous me couperez, vous ferez au mieux Ariane. Je n'ai pas terminĂ©. Un dernier point. Quand j'ai dit qu'on serait inventĂ©, On fait un mĂ©tier oĂč, je ne peux pas le dire par facilitĂ©, mais par automatisme, on sait. on s'est finalement figĂ© IMO. Mais il se place plein de choses autour. Une mutation ça peut ĂȘtre jusqu'Ă  1% de croissance. Amusez-vous Ă  vous rappeler la derniĂšre fois que vous avez changĂ© votre Ă©lectromĂ©nager. Tiens, on parlait des primo-excĂ©dents. Quand vous ĂȘtes primo-excĂ©dent, vous partez de chez papa et maman, vous partez d'une location dans laquelle il y avait tout Ă©quipĂ©, vous vous installez, vous devez passer par la case acheter un rĂ©frigĂ©rateur, acheter un micro-ondes, acheter... Bon bref, on va pas faire la liste. C'est lĂ  que vous passez par une phase de consommation. Eh bien, nous l'idĂ©e c'est quoi ? c'est vĂ©ritablement de se rĂ©inventer, mais Ă  chaque fois, la prioritĂ©, ce sont les associĂ©s. Je ne dis pas que c'est aux dĂ©pens et qu'on oublie le rĂ©seau. Il faut que le rĂ©seau soit suffisamment rentable pour qu'il puisse avoir les moyens d'avancer et de se dĂ©velopper. Mais la prioritĂ© sur chaque entreprise, sur chaque projet, c'est toujours les associĂ©s. Je donne un exemple trĂšs concret. L'assurance. Les banques se sont appropriĂ©es le marchĂ© de l'assurance. Amusez-vous Ă  regarder aujourd'hui. 80% des gens assurent leur vĂ©hicule, leur habitation, etc. auprĂšs de leur banque. Il faut savoir que les banques aujourd'hui gagnent plus d'argent sur les produits annexes, connexes, en assurance que sur le crĂ©dit immobilier. Eh bien c'est un marchĂ© qu'on est en train de rĂ©parer, c'est une part d'un marchĂ© qu'on essaie de rĂ©cupĂ©rer et qui clairement aujourd'hui, je crois que c'est chez vous que je l'avais annoncĂ© Ă  l'Ă©poque, mais ça y est c'est lancĂ© depuis un an, on est le premier rĂ©seau immobilier Ă  ĂȘtre courtier en assurance. c'est Ă  dire que la tĂȘte de pont On a rachetĂ© une structure d'assurance.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    L'adresse assure.

  • Brice Cardi (l'Adresse)

    L'adresse assure. Merci de nous en rappeler. Je vous Ă©coute. C'est gentil, Ariane. Eh bien, l'adressation, pour vous donner un exemple trĂšs prĂ©cis. Pour vous dire qu'on a vraiment un modĂšle qui est unique. L'adresse assure, c'est 90% qu'on le reverse. Donc la commission, la marche sur commission que touchent les courtiers, lĂ  oĂč le rĂ©seau aurait pu tout garder pour lui, le rĂ©seau n'a gardĂ© que 10%. On reverse 90% aux associĂ©s justement qui se disent « En effet, je vais apporter un service auprĂšs de mes clients, je vais raccourcir justement les dĂ©lais de rĂ©ponse qu'un client peut avoir quand il a un dĂ©gĂąt des eaux ou quoi au caisse. » 90% ! du revenu, c'est pour lui. C'est vraiment important parce que ça, c'est clairement quelque chose qui va valoriser le fonds de commerce de nos associĂ©s et qui va permettre de pouvoir justement contribuer Ă  mieux rĂ©sister Ă  la situation encore un peu difficile qu'on vit aujourd'hui.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Bon alors, derniÚre question, le profil type de l'associé idéal pour vous ?

  • Brice Cardi (l'Adresse)

    Quelqu'un qui est extrĂȘmement motivĂ©, extrĂȘmement motivĂ©. De toute façon, toujours pareil, il faut l'envie. Ça, c'est si vous n'avez pas envie, parce que ça, c'est pareil. En revanche, lĂ , je vais avoir un discours un peu paradoxal. L'enseigne ne fait pas tout. L'enseigne, une fois de plus, elle contribue Ă  pouvoir faciliter beaucoup de process, beaucoup de choses qui sont aujourd'hui extrĂȘmement chronophages et qui, grĂące Ă  la mutualisation, permettent de consacrer du temps lĂ  oĂč il faut. Et notamment beaucoup auprĂšs de leurs collaborateurs pour le manager et de fait auprĂšs de leurs clients pour les collaborateurs. Bref, l'envie. Il faut l'envie. S'il n'y a pas l'envie, parce qu'il ne faut pas qu'il y ait d'amalgame. La marque vient faciliter beaucoup de choses. mais elle ne peut pas faire Ă  la place d'eux. Donc nous, ce qu'on privilĂ©gie vĂ©ritablement quand on a des prospects, c'est s'assurer que l'envie est lĂ . AprĂšs, il faut l'Ă©nergie, parce que c'est un mĂ©tier oĂč franchement, il faut avoir un moral d'acier. C'est un mĂ©tier oĂč vous pouvez avoir le 28 du mois, avoir envie de prendre 3 billets ou 4 billets pour partir en Maldives, et puis finalement le 29, vous annulez tout. Bref, c'est vraiment un mĂ©tier, rappelons-le, oĂč on n'a pas une obligation de moyens, on est l'un des rares mĂ©tiers, on n'est payĂ© qu'au rĂ©sultat. Vous pouvez faire 25 visites sur un bien et ne pas le vendre. C'est lĂ  aussi que parfois il y a un amalgame sur les Français qui pensent que nos commissions sont trop importantes. Mais ça, c'est un autre sujet. On n'aura pas le temps d'en parler maintenant. Non, non, clairement, il faut l'envie, l'Ă©nergie. Et puis aprĂšs, bien Ă©videmment, d'ĂȘtre polycompĂ©tent. Et c'est lĂ  aussi qu'on contribue, nous, Ă  leur faire gagner du temps. Quand je dis polycompĂ©tent, c'est un mĂ©tier oĂč il faut ĂȘtre bon en marketing, il faut ĂȘtre bon en management, il faut ĂȘtre bon en comptabilitĂ©, il faut ĂȘtre bon dans beaucoup d'endroits.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Merci beaucoup, Brice Cardi, président de l'Adresse.

  • Brice Cardi (l'Adresse)

    Merci, Ariane. Mon podcast immo.

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