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Mon podcast IMO.
- Ariane Artinian (MySweetImmo)
Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode de Mon podcast IMO, votre rendez-vous avec l'immobilier. Je suis Ariane Artinian, fondatrice de MySweetImmo, le média qui fait du bien et qui crée du lien. Et aujourd'hui, je suis avec Charles Marinakis, président de Century 21 France, pour dresser le bilan de l'année immobiliÚre 2024. et parler des perspectives. Bonjour.
- Charles Marinakis (Century 21)
Bonjour Ariane.
- Ariane Artinian (MySweetImmo)
Alors on va commencer tout de suite par le bilan. Vous n'aimez pas du tout parler de crise de l'immobilier, Charles-Marie Nec. Non,
- Charles Marinakis (Century 21)
je n'aime pas trop parler de crise de l'immobilier. AprĂšs, Ă©videmment, personne ne pourra contester que sur les 18 derniers mois, depuis Ă peu prĂšs la mi-2022, le marchĂ© des transactions dans l'ancien Ă©tait sous tension Ă la faute d'augmentation brutale des taux d'intĂ©rĂȘt. Mais il faut constater que... Cette annĂ©e 2024 va ĂȘtre une annĂ©e de transition qui va nous ramener vers quelque chose de plus rĂ©gulier. Et en 2024, nous on a retrouvĂ© des couleurs, si vous voulez, notamment grĂące au deuxiĂšme semestre. Le premier semestre a Ă©tĂ© un peu plus compliquĂ©, mais le deuxiĂšme semestre nous a permis de terminer l'annĂ©e en croissance d'environ 3% en termes de volume de transactions. Donc on est trĂšs satisfait de cette performance. C'est aussi les bĂ©nĂ©fices, les fruits que l'on tire d'un bon travail, de rĂ©silience et de travail que nous avons fait avec nos clients pendant 18 mois. pour arriver Ă avoir du stock en quantitĂ© et en qualitĂ©, ce qui nous permet d'avoir les rĂ©sultats que nous avons aujourd'hui. Mais aprĂšs, on le doit aussi Ă la fois Ă la baisse des taux d'intĂ©rĂȘt qui ont Ă©tĂ© baissĂ©s trois fois dans l'annĂ©e, on le doit aussi Ă l'ajustement des prix. Vous l'avez vu que les prix de cession moyen avoisinent les moins 10% malgrĂ© tout de maniĂšre gĂ©nĂ©rale. Et donc la conjonction des deux facteurs a redonnĂ© de l'Ă©nergie, de la tonicitĂ©, du pouvoir d'achat et puis de la tonicitĂ© Ă ce marchĂ©. Donc on s'en rĂ©jouit. Oui, mais moi je n'y vois pas une crise de l'immobilier. Je crois qu'il y a eu des tensions sur le marchĂ© de l'immobilier. On va revenir cette annĂ©e Ă un peu moins de 800 000 transactions. Ăa reste des chiffres tout Ă fait acceptables.
- Ariane Artinian (MySweetImmo)
Les gens qui ont achetĂ© il y a deux ans se prennent quand mĂȘme une moins-value en pleine figure ?
- Charles Marinakis (Century 21)
Oui, bien sĂ»r, mais vous savez, quand vous avez achetĂ© il y a deux ans, vous n'ĂȘtes pas censĂ© revendre deux ans aprĂšs. Je rappelle quelle est la philosophie originelle de l'investissement immobilier, c'est d'acheter sa rĂ©sidence principale quasiment pour 60% des Français. Acheter sa rĂ©sidence principale, ce n'est pas une opĂ©ration financiĂšre. C'est un investissement au long terme. C'est-Ă -dire choisir un lieu de vie, un espace de vie pour soi et sa famille, pour loger ses enfants. Choisir un environnement de vie, un confort de vie, un confort financier parfois, un confort matĂ©riel aussi. Mais il n'a jamais Ă©tĂ© dit que vous deviez faire de la plus-value au bout de deux ans. Vous ĂȘtes censĂ© garder votre bien pendant 5, 10, 15, 20 ans et capitaliser sur du remboursement d'emprunt. C'est ça qui constitue votre patrimoine. Donc il ne faut pas faire de l'immobilier. Si vous voulez faire un investissement spĂ©culatif, il faut aller faire de la spĂ©culation sur le 4,40. Mais il ne faut pas venir dans l'immobilier.
- Ariane Artinian (MySweetImmo)
D'ailleurs, les investisseurs ont disparu quasiment du marché.
- Charles Marinakis (Century 21)
Oui, bien sĂ»r, forcĂ©ment, parce qu'en fait, je pense que lĂ , on a fait Ă peu prĂšs tout ce qu'on pouvait faire pour les dissuader de venir investir. Quand vous ĂȘtes investisseur dans l'immobilier, vous investissez pour louer. Or, les conditions de location aujourd'hui se sont dĂ©gradĂ©es. Les conditions d'investissement se sont dĂ©gradĂ©es par l'augmentation des taux. Et les conditions de location se sont dĂ©gradĂ©es par les contraintes locatives qu'on vous impose. LĂ , de la dĂ©cence, mĂȘme si je les trouve normales pour une partie d'entre elles, mais il y a la dĂ©cence locative tout court, il y a le plafonnement des loyers, il y a l'assurance loyer impayĂ©e si vous ne voulez pas prendre de risque sur la dĂ©faillance de votre locataire, il y a la dĂ©cence Ă©nergĂ©tique. VoilĂ , les contraintes, vous les connaissez, il y en a beaucoup. Et en contrepartie, on n'a pas favorisĂ© l'investissement locatif, on n'a rien proposĂ© aux bailleurs. Du coup, ils sont sortis de ce marchĂ© oĂč ils vont sur des marchĂ©s de la location touristique, ils vont sur le marchĂ© de la location... meublĂ©s professionnels ou non professionnels. Et voilĂ , donc ils sortent ou ils vendent. Ils sortent du parc locatif privĂ©.
- Ariane Artinian (MySweetImmo)
Et puis ils vont sur le bail civil aussi.
- Charles Marinakis (Century 21)
Oui, alors c'est une nouveauté. J'ai eu la remarque de plus en plus, notamment à Paris, une technique qui existe peu en province, mais à Paris sur les grands logements, typiquement, aujourd'hui, on vous demande un bail civil pour sortir des contraintes des mots d'habitation.
- Ariane Artinian (MySweetImmo)
Vous nous expliquez ce que c'est ?
- Charles Marinakis (Century 21)
Un bail civil, c'est quelque chose que vous pouvez louer de courte durée et qui s'adresse en général soit à une profession libérale, soit à une personne morale. Voilà , donc de plus en plus, typiquement, ce sont les sociétés qui louent au bénéfice de leurs collaborateurs et qui ensuite installent leurs collaborateurs. Et donc là , si vous voulez, on sort d'un bail d'habitation, c'est un bail civil et ça permet de se sortir des contraintes des baux d'habitation. D'abord, c'est sur de la courte durée et ensuite, vous avez la garantie du co-contractant, c'est-à -dire de la personne morale.
- Ariane Artinian (MySweetImmo)
Quelles sont les tendances que vous avez observées au niveau régional ?
- Charles Marinakis (Century 21)
Moi, j'ai quelques surprises. Quand on voit que la rĂ©gion PACA, les prix n'ont pas baissĂ©, ce n'est pas une surprise. On savait que les prix ne baisseraient pas en PACA, ils n'ont pas baissĂ©, la volume de transaction a baissĂ©, mais c'est un marchĂ© qui s'est accommodĂ© de cette situation-lĂ , et les prix n'ont pas baissĂ©. Ce qui m'a le plus Ă©tonnĂ©, c'est typiquement la Normandie et Nouvelle-Aquitaine, oĂč je pensais que les prix s'Ă©taient ajustĂ©s davantage que ça, et en fait, ce n'est pas tout Ă fait vrai. MĂȘme s'ils ont beaucoup perdu au niveau des volumes de transaction, finalement, les prix ont assez bien rĂ©sistĂ©. Et c'est vrai aussi que ce sera pour la Normandie et la Nouvelle-Aquitaine. Une rĂ©gion Ă l'autre, si vous voulez, on voit qu'en Bretagne, typiquement, lĂ aussi, la volume des transactions a baissĂ© de pratiquement 13%. Donc lĂ , il y a vraiment des fortes disparitĂ©s d'une rĂ©gion Ă l'autre. Je crois que certaines rĂ©gions, on ne va pas se mentir, sont plus privilĂ©giĂ©es que d'autres. Alors,
- Ariane Artinian (MySweetImmo)
PACA est privilégiée ?
- Charles Marinakis (Century 21)
PACA, Nouvelle-Aquitaine privilégiée, Normandie, à deux heures de Paris, c'est assez privilégié.
- Ariane Artinian (MySweetImmo)
Les régions qui souffrent le plus, à contrario ?
- Charles Marinakis (Century 21)
Peut-ĂȘtre la Bretagne, un peu les Pays de Loire, des rĂ©gions un peu plus Ă©loignĂ©es, Bourgogne-Franche-ComtĂ©, moins accessibles.
- Ariane Artinian (MySweetImmo)
Vous appeliez une baisse des prix. Aujourd'hui sur Paris, sur l'ßle de France, on est autour de 10% en deux ans. Est-ce que c'est suffisant pour faire repartir le marché ? Est-ce que ça doit encore baisser ?
- Charles Marinakis (Century 21)
Je vais vous dire une chose. Je ne sais pas si ce sera suffisant, mais en tout cas, c'Ă©tait nĂ©cessaire. Il faut se constater qu'on peut se contenter. Moi, j'avais dit qu'il faut que ça baisse entre 10 et 15%. Vous vous souvenez ? On n'est pas loin de la vĂ©ritĂ©. Mais ça se rĂ©vĂšle ĂȘtre nĂ©cessaire. Dans tous les cas, c'Ă©tait nĂ©cessaire. Et ça se rĂ©vĂšle ĂȘtre suffisant parce que les taux ont baissĂ© trois fois. Si les taux n'avaient pas baissĂ©, probablement que cette baisse n'aurait pas Ă©tĂ© suffisante. Aujourd'hui, l'agrĂ©gat des deux fait, si vous voulez, qu'on se retrouve dans une situation de fluiditĂ© oĂč on a retrouvĂ© de la tonicitĂ©. Je suis Ă peu prĂšs convaincu que si les taux n'avaient baissĂ© qu'une fois ou deux fois, il lui fallut que les prix baissent encore davantage.
- Ariane Artinian (MySweetImmo)
Qu'est-ce que vous escomptez du coup pour l'année prochaine ?
- Charles Marinakis (Century 21)
Malheureusement, vous savez, ça se passe comme ça. Il y a un principe de vase communiquant. Quand les taux montent, les prix baissent. taux baisse les prix vont donc lĂ j'espĂšre que on va arriver Ă juguler ce phĂ©nomĂšne lĂ pour pas se retrouver dans une situation de crispation de nouveau il faudrait pas que ça dĂ©passe entre 1 et 3% fonction des rĂ©gions voilĂ il faudrait qu'on passe une annĂ©e un peu stable d'accord un peu calme oĂč le marchĂ© se calme on retrouve 850 mille transactions oĂč les vendeurs restent vendeurs Ă des vrais prix et que les acquĂ©reurs puissent les financer convenablement voilĂ on aurait besoin d'une annĂ©e un peu de tranquillitĂ© avec un marchĂ© Ă©quilibrĂ© serein et pĂ©renne
- Ariane Artinian (MySweetImmo)
Au niveau des politiques, vous en attendez quoi ?
- Charles Marinakis (Century 21)
Franchement, pas grand-chose. Non pas que j'ai de la dĂ©fiance Ă le regard, ce n'est pas le sujet, mais moi ce que j'observe, c'est qu'on a eu 4 minutes du logement en 22 mois et que ce n'est pas ça qui a influencĂ© mon marchĂ©. Ce qui a influencĂ© mon marchĂ©, c'est la baisse des taux trois fois, c'est la Banque Centrale EuropĂ©enne, c'est la baisse des prix, c'est l'appĂ©tence des banques pour refinancer l'immobilier. Maintenant, si demain, le gouvernement est enclin Ă mettre en place des dispositifs qu'il soit de nature Ă fluidifier ou Ă amplifier le marchĂ© des transactions de l'ancien ou de le parc locatif privĂ©, vous me voyez rĂ©joui. En revanche, ce que je lui demande surtout, c'est de ne pas prendre de directives qui soient des directives rĂ©dhibitoires pour ce marchĂ© qui a quand mĂȘme une capacitĂ© Ă s'autorĂ©guler tout seul, qui n'est pas consommateur d'argent de l'Ătat, qui ne demande pas d'accueillement, pas d'amĂ©nagement fiscaux. Donc voilĂ , soit on ne touche Ă rien ou si on doit toucher Ă quelque chose, qu'on le fasse. en concertation avec les professionnels pour que ça ait une consĂ©quence positive.
- Ariane Artinian (MySweetImmo)
Au niveau des prix, vous vous attendez donc pour 2025 Ă une augmentation de 1 Ă 3 Je pense,
- Charles Marinakis (Century 21)
oui.
- Ariane Artinian (MySweetImmo)
Au niveau des taux d'intĂ©rĂȘt, votre scĂ©nario, c'est la stabilitĂ© ?
- Charles Marinakis (Century 21)
Je pense que ça pourrait baisser au moins une fois dans l'annĂ©e, parce que lĂ , on annonce une inflation Ă 1,6 Ă 1,7 sur les prĂ©visions de la Banque de France sur l'inflation. Donc ça veut dire que ça aurait encore baissĂ© par rapport Ă 2024. Ce serait bien que la Banque centrale europĂ©enne baisse encore de 0,25. Ăa nous ramĂšnerait Ă des taux, lĂ on est entre 3 et 3,50, c'est 3,37 le taux moyen sur 20 ans aujourd'hui. Si on pouvait descendre entre 2,75 et 3,25, ce serait parfait.
- Ariane Artinian (MySweetImmo)
Alors dans ce contexte, qu'est-ce que vous donnez comme conseil aux acquéreurs aujourd'hui et aux vendeurs ?
- Charles Marinakis (Century 21)
Moi je crois que le marchĂ© va reprendre sa maturitĂ© normale. On va avoir une annĂ©e en 2025 qui va ĂȘtre une annĂ©e, je n'aime pas te qualifier d'une annĂ©e normale, parce que c'est un peu plat de dire ça. En fait, on va retrouver un niveau de transaction qui est un point d'Ă©quilibre. Et donc, si vous avez un projet et que vous ĂȘtes capable de le financer, faites-le. C'est aussi simple que ça. Je n'ai jamais pensĂ© qu'on se levait un matin en disant le taux est Ă 1%, je vais acheter une maison. Ăa ne se passe pas comme ça dans la vraie vie. Vous avez le projet d'acheter une maison et aprĂšs, vous regardez si c'est possible ou pas.
- Ariane Artinian (MySweetImmo)
Et si je suis propriétaire d'une passoire thermique ? Qu'est-ce que vous me dites ?
- Charles Marinakis (Century 21)
Je vous plains. Ăa dĂ©pend, est-ce qu'elle est louĂ©e, pas louĂ©e, est-ce qu'elle est vide, pas vide, est-ce que vous avez les moyens de faire les travaux, vous n'avez pas les moyens, est-ce que vous ĂȘtes Ă©ligible Ă ma prime RĂ©nov'ou pas. Vous voyez, c'est aussi toutes ces situations. En fait, c'est du cas par cas, chaque situation est individualisĂ©e et c'est ça le travail que nous faisons avec nos clients, les plus de 130 000 clients qui sont les bailleurs que nous accompagnons puisqu'on gĂšre leur bien pour leur compte. On essaie d'Ă©tudier au cas par cas ce qu'il faut faire. Il y en a qui n'ont pas les moyens de financer les travaux, mais on ne les fait pas, on le vend. Il y en a qui ont les moyens de le faire, il faut le faire. Il y en a qui ont les moyens de le faire, mais qui n'ont pas intĂ©rĂȘt Ă le faire. Il y en a qui ne peuvent pas le faire, aussi techniquement, parce qu'on n'a pas Ă©voquĂ© ce sujet-lĂ . Des gens qui voudraient bien le faire, mais qui ne peuvent pas le faire techniquement. Je ne veux pas vous rĂ©pondre comme ça. Il y a des fois oĂč vous me disiez exactement oĂč est votre logement.
- Ariane Artinian (MySweetImmo)
Mais pour 130 000 bailleurs, il y a des profils types qui se dégagent.
- Charles Marinakis (Century 21)
Oui, il y a trois tendances majeures. La premiÚre, c'est de dire, je fais les travaux, je me mets en conformité parce que c'est un bien de famille ou c'est un rapport locatif dont j'ai besoin, si vous voulez, pour ma retraite. Donc je vais me mettre en conformité, je vais le garder dans le parc locatif privé. Il y a aussi des gens qui n'ont pas les moyens de faire les travaux, donc ils sont obligés de céder, ou il y en a qui ne veulent pas faire les travaux. Et puis le pire de tout, c'est qu'il y en a quelques-uns, alors ce n'est pas la majorité, mais qui préfÚrent le laisser vide. En attendant que les dispositifs s'aménagent, et notamment, Vous savez qu'il y avait un projet de loi qui était dans les tuyaux, qui n'a pas vu le jour pour cause de démission du gouvernement Bardier, mais qui...
- Ariane Artinian (MySweetImmo)
Qui pourrait revenir sur le devant de la scĂšne.
- Charles Marinakis (Century 21)
Il faisait a priori un consensus politique et qui pourrait revenir l'autre jour et qui aurait tendance Ă assouplir un peu les conditions de non-mise sur le marchĂ© des G, notamment si vous avez entamĂ© des dĂ©marches de mise en conformitĂ©, la possibilitĂ© de faire les tavots en plusieurs fois et non pas en une seule fois, de passer dĂ©jĂ de G Ă F puis de F Ă E, etc. Il y avait quand mĂȘme un assouplissement. Et puis, si vous Ă©tiez prisonnier d'une copropriĂ©tĂ© qui ne faisait pas d'effort pour la mise en conformitĂ©, c'est tellement compliquĂ© que c'est trĂšs disparate.
- Ariane Artinian (MySweetImmo)
Est-ce que vous avez donné des consignes à vos agents immobiliers pour stopper les annonces locatives de biens G, par exemple ?
- Charles Marinakis (Century 21)
Non, je n'en ai pas donnĂ©, mais ils le font eux-mĂȘmes, je crois. Franchement, je n'ai pas donnĂ© de consignes de ce type-lĂ . Mais je crois qu'ils ont fait un travail de fond avec leurs propriĂ©taires bailleurs il y a bien longtemps. Parce que le dispositif aujourd'hui, il est applicable, mais on ne le dĂ©couvre pas aujourd'hui. Il date de 2021, on ne peut pas dire qu'on a Ă©tĂ© pris de court. Nous, sur l'information, on n'est pas pris de court. Sur la mise en Ćuvre, c'est une autre histoire. Sur la capacitĂ© de mise en conformitĂ© au sens technique du terme, c'est une autre histoire. Mais en revanche, nous, les agents bailleurs, on avait cette information. Donc, on a fait un travail en amont, si vous voulez, avec nos propriĂ©taires bailleurs pour leur dire. Attention, vous allez vous retrouver dans cette situation-lĂ Ă horizon de 3 mois, 6 mois, 8 mois, 1 an. Qu'est-ce que vous avez l'intention de faire et comment on peut vous accompagner ?
- Ariane Artinian (MySweetImmo)
DerniĂšre question, vous lancez une campagne de recrutement. Quel profil vous visez et qu'est-ce que vous donnez comme conseil aux candidats Ă Jean Immobilier ?
- Charles Marinakis (Century 21)
Alors moi, je ne donne pas de conseil. Si j'en donne une, nous, on ne cherche que des gens bien. C'est simple en fait. Vous savez, l'immobilier, ça a toujours Ă©tĂ© un ascenseur social absolument extraordinaire. On ne dit pas ascenseur, on dit escalier social, parce qu'il faut quand mĂȘme faire quelques efforts pour arriver Ă monter les Ă©chelons dans ce mĂ©tier-lĂ . L'ascenseur social, c'est un peu trop facile, mais c'est un vrai escalier social. Je pense que tout le monde peut avoir sa place dans l'immobilier, Ă condition d'en faire un mĂ©tier Ă part entiĂšre. Trop souvent, ce mĂ©tier a Ă©tĂ© considĂ©rĂ© comme un mĂ©tier de transition, oĂč on faisait deux ans, trois ans, parce que les gens ont l'impression qu'on va y gagner de l'argent facilement, tout de suite, etc. Ăa, c'est une vue de l'esprit. Maintenant, c'est devenu un vrai mĂ©tier, qui a des vraies exigences techniques. Mais les rĂ©seaux comme le nĂŽtre, si vous voulez, on a toutes les formations, on a un catalogue de 40 formations, donc on est capable de former n'importe qui Ă tous les mĂ©tiers de l'immobilier, c'est ce qu'on fait d'ailleurs beaucoup, on forme quasiment 3000 personnes par an, donc c'est beaucoup. Mais non, non, si vous avez envie de faire ce mĂ©tier, vous savez, c'est un mĂ©tier, franchement, c'est le plus beau mĂ©tier du monde, vous avez une libertĂ© d'organisation, vous ĂȘtes en relation avec des clients, vous amenez de la plus-value, vous contribuez au projet personnel des gens, voilĂ , et puis vous pouvez bien gagner votre vie si vous faites bien ce travail-lĂ , des vraies satisfactions. personnelles et professionnelles. Donc, non, c'est un vrai jeu. Moi, vous savez, ça fait, je ne voudrais pas le dire,
- Ariane Artinian (MySweetImmo)
je crois que ça fait 34 ans que je fais ce métier-là .
- Charles Marinakis (Century 21)
Je ne m'en lasse pas. C'est vraiment un super mĂ©tier. Mais moi, je ne prends que des gens bien. Donc, si vous ĂȘtes...
- Ariane Artinian (MySweetImmo)
Des gens bien.
- Charles Marinakis (Century 21)
Oui, c'est ça. Il faut ĂȘtre dans une bonne disposition d'esprit. Il faut venir faire de l'immobilier en ayant... AprĂšs, il y a des gens Ă qui ça ne conviendra pas. Mais il faut venir avec l'idĂ©e d'en faire un mĂ©tier Ă part entiĂšre. VoilĂ , si vous ĂȘtes... Si vous ne faites pas cette dĂ©marche-lĂ , si c'est une dĂ©marche que ponctuelle, vous ferez un passage chez nous, mais vous n'entrerez pas dans ce mĂ©tier.
- Ariane Artinian (MySweetImmo)
Tout Ă l'heure, vous parliez d'enthousiasme. Il faut ĂȘtre enthousiaste pour bosser dans l'immobilier ?
- Charles Marinakis (Century 21)
Oui, il faut ĂȘtre enthousiaste. C'est un beau projet l'immobilier quand vous choisissez une maison, un appartement. Ăa doit ĂȘtre fun. C'est un vrai projet de vie. Vous avez dĂ©jĂ dĂ©mĂ©nagĂ©, vous avez dĂ©jĂ achetĂ© une maison ou un appartement. C'est fun quand on vit un moment. Il faut que ça reste un moment de joie, un moment de partage. Et nous, on n'a pas vocation Ă installer les gens dans la difficultĂ©. On a vocation Ă les installer dans le plaisir, dans quelque chose qui doit ĂȘtre un confort de vie familial, personnel, Ă©conomique et mĂȘme technique. Donc, c'est ça qu'il faut qu'on arrive Ă faire. C'est ça notre mission. C'est vraiment ça.
- Ariane Artinian (MySweetImmo)
Merci beaucoup, Charles-Marie Nakis.
- Charles Marinakis (Century 21)
Merci, Ariane.
- Ariane Artinian (MySweetImmo)
Quant à nous, on se retrouve trÚs vite pour un nouvel épisode de Mon Podcast Immo. à écouter tous les jours sur MySweetImmo, le média qui fait du bien et sur toutes les plateformes. Et si vous aimez notre podcast, surtout faites-le connaßtre, partagez-le, likez-nous et puis laissez-nous des étoiles. On adore ça chez MySweetImmo.
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Mon podcast Timo.