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Cyril Janin (Bien'Ici) : "Un marché immobilier en yo-yo, mais des opportunités à saisir !" #934 cover
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Mon Podcast Immo, le podcast immobilier by MySweetImmo🩋

Cyril Janin (Bien'Ici) : "Un marché immobilier en yo-yo, mais des opportunités à saisir !" #934

Cyril Janin (Bien'Ici) : "Un marché immobilier en yo-yo, mais des opportunités à saisir !" #934

08min |14/12/2024
Play
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Cyril Janin (Bien'Ici) : "Un marché immobilier en yo-yo, mais des opportunités à saisir !" #934

Cyril Janin (Bien'Ici) : "Un marché immobilier en yo-yo, mais des opportunités à saisir !" #934

08min |14/12/2024
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Description

Le marchĂ© immobilier va-t-il vraiment redĂ©marrer ? Cyril Janin, prĂ©sident de Bien’Ici, rĂ©pond au micro d’Ariane Artinian dans Mon Podcast Immo, le podcast de MySweetImmo. Selon lui, "les prix baissent, les taux d’intĂ©rĂȘt reculent, et les acheteurs ont dĂ©sormais plus de choix." Mais attention, le marchĂ© locatif, lui, est sous tension : "Le volume de biens Ă  louer a Ă©tĂ© divisĂ© par 2,5 en deux ans." CĂŽtĂ© investissement, cap sur les zones stratĂ©giques comme ArgelĂšs-sur-Mer, oĂč les prix attractifs offrent un vrai potentiel. Et pour 2025 ? Cyril Janin reste prudent, tout dĂ©pendra de la confiance des Français face aux Ă©volutions politiques.


🎧 Mon Podcast Immo, le podcast immobilier Ă  Ă©couter sans modĂ©ration.
📍 AnimĂ© par Ariane Artinian et les journalistes de MySweetImmo.
đŸŽ™ïž Produit par le Studio MySweetImmo.
🩋 Vous voulez vous aussi votre podcast immo ? Contactez-nous : hello@mysweetimmo.com


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Mon podcast IMO

  • Speaker #1

    Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode de mon podcast IMO, votre rendez-vous avec l'immobilier, le podcast de MySuite IMO. Aujourd'hui, on parle marché, on parle tendance avec Cyril Jeannin. Bonjour.

  • Speaker #2

    Bonjour.

  • Speaker #1

    Cyril, vous ĂȘtes prĂ©sident du portail Bien Ici. Quelle est votre vision du marchĂ© ? Ça a failli repartir. On en est oĂč exactement ?

  • Speaker #2

    Ça a failli repartir, il y a la rĂ©ponse dans la question. Ce qu'on peut dire, c'est que le marchĂ© fait des yo-yo, il fait des hauts et il fait des bas. Et ces hauts et ces bas vont, de mon point de vue, de maniĂšre accĂ©lĂ©rĂ©e. C'est-Ă -dire que les variations sont de plus en plus fortes. Et je peux vous donner un chiffre qui n'est pas un chiffre de bien ici, mais de Google. qui dit que post-Covid, on a eu une euphorie de l'immobilier en 2022. Et Google, qui est le maĂźtre de l'Internet, mesure la requĂȘte, donc maison et appartement. Et le nombre de requĂȘtes maison-appartement Ă©tait divisĂ© par deux entre 2024 versus 2022, qui Ă©tait le plus haut. Donc, on a eu un plus haut en 2022. LĂ , on est sur un plus bas. On sent... On sent quand mĂȘme des prĂ©mices de redĂ©marrage, parce que nous on mesure finalement qui va regarder combien d'annonces, qui va rĂ©pondre Ă  les annonces, et donc lĂ  on sent depuis le mois de mai-juin un redĂ©marrage du marchĂ©. Alors dans votre question, est-ce que c'est structurel, conjoncturel, avec les changements politiques en France, peut-ĂȘtre de lĂ©gislation qui vont se passer, je ne peux pas trop le dire. En tout cas nous on revoit une hausse, et finalement le... Le marchĂ© est intĂ©ressant pour celui qui est porteur de projet. On interroge un Ă©chantillon portatif des Français et on a 34% des Français qui sont en recherche d'un projet immobilier. Un Français sur trois, en ce moment, oĂč on se parle, se dit je veux acheter ou je veux louer Donc, il y a de la demande, il y a des taux d'intĂ©rĂȘt qui ont baissĂ©, il y a des prix qui ont lĂ©gĂšrement baissĂ©. Et puis, il y a une chose qu'on oublie, c'est que
 Quand le marchĂ© se grippe un peu, les gens immobiliers reconstituent leur stock parce que post-Covid, il n'y avait plus de biens Ă  vendre. LĂ  aujourd'hui, les 34% de Français qui sont intĂ©ressĂ©s pour un projet immobilier, ils n'ont que l'embarras du choix. Le nombre d'annonces a reflambĂ©. On est Ă  des plus 45, plus 70%. Tous ceux qui voulaient des maisons, qui voulaient aller sur... la CĂŽte Atlantique, sur Nantes, sur Rennes, tout ça a refluĂ©. Je reviens Ă  mon yo-yo de tout Ă  l'heure. On trouve trois Ă©lĂ©ments. On trouve une baisse des taux d'intĂ©rĂȘt, on trouve une baisse des prix. Si on prend l'exemple de Rennes sur Biennecy, on mesure une baisse des prix de prĂ©sentation de 6% 2024 versus 2023 et une hausse du choix. Post-Covid, il y avait des gens immobiliers sur Paris qui n'avaient que 4 billets en portefeuille. en moyenne. LĂ , on est repassĂ© Ă  12. Donc, il y a du contenu sur le portail de BNC. On n'a jamais eu autant d'annonces depuis deux ans. Donc, trois facteurs qui me semblent positifs, mĂȘme quatre. Un, structurellement, 34% des Français qui ont envie de faire quelque chose sur un projet immobilier. On a une baisse des taux d'intĂ©rĂȘt. On a une lĂ©gĂšre baisse des prix, au moins dans les grandes villes. Et puis, on a du choix. pour aller jusqu'au bout de son projet.

  • Speaker #1

    Bon, alors j'hĂ©site quand mĂȘme. Qu'est-ce que je fais ? J'achĂšte ou je loue ?

  • Speaker #2

    Ce qui est trĂšs compliquĂ© sur l'allocation, c'est que toujours en deux ans, le volume de biens disponibles, lĂ , il a Ă©tĂ© divisĂ© par 2,5. Donc, il n'y a plus de biens sur le marchĂ©. Il y a un grand rĂ©seau... un des plus grands rĂ©seaux de location en France, des administrateurs de biens, qui nous disait il y a 15 jours qu'ils n'allaient plus publier leurs annonces de location parce que quand ils publient une annonce, dans la journĂ©e, il y a 300, 400, 500 demandes, bien plus qu'il n'en faudrait. Et lĂ , je repars Ă  nouveau des grandes villes françaises parce que c'est vrai que lĂ , je gĂ©nĂ©ralise, mais il y a des villes qui ont des problĂ©matiques totalement diffĂ©rentes, mais au global, il n'y a plus d'offres de location. Ă©normĂ©ment de demandes. Donc si vous posez la question, vous pouvez vous poser la question, mais vous allez ĂȘtre rattrapĂ© par la rĂ©alitĂ© du marchĂ© et vous allez trouver trĂšs peu d'annonces. TrĂšs trĂšs peu.

  • Speaker #1

    Pour autant, les investisseurs ne se précipitent pas aujourd'hui pour faire de l'investissement locatif.

  • Speaker #2

    Oui et non, ça dĂ©pend des zones gĂ©ographiques. Je donne un exemple qui est les PyrĂ©nĂ©es-Orientales. Les PyrĂ©nĂ©es-Orientales, c'est un des trois dĂ©partements les plus pauvres en France, plus pauvres en termes d'impĂŽts sur le revenu, en termes de RSA et du taux de chĂŽmage. Dans ce dĂ©partement, les gens qui habitent les pyrĂ©nĂ©es orientales n'ont pas les moyens d'acheter un bien. Pour autant, avec les fameux 3D, le dĂ©cĂšs, le divorce ou le dĂ©mĂ©nagement, il y a quand mĂȘme de la rotation, il y a quand mĂȘme des propriĂ©taires qui ont envie de vendre. Donc quand le bien arrive sur le marchĂ©, il n'y a pas de preneur, ou il y a trĂšs peu de preneur. Les gens, les locaux n'ont pas l'argent. Et pour autant, ils ont besoin de se loger. Donc dans ce dĂ©partement par exemple, les prix sont trĂšs bas. Sur une commune comme, je donnerai le nom, d'ArgelĂšs-sur-Mer, on peut acheter Ă  1300, 1500 euros du mĂštre carrĂ©. Pour un Parisien, c'est des prix divisĂ©s par 7 ou par 8, c'est ce qu'on connaĂźt. Et pour autant, il y a besoin de location. Et donc, le prix au mĂštre carrĂ© est trĂšs intĂ©ressant. Et lĂ , on se trouve sur une petite commune. de 15 000 habitants, pas forcĂ©ment trĂšs connus et vus d'un Parisien, donc un investisseur. Ce qu'il faut, c'est faire le job de regarder commune par commune quel est le prix au mĂštre carrĂ© versus la valeur locative d'un bien.

  • Speaker #1

    Donc le conseil du jour de Cyril Jadna, c'est investissez Ă  ArgelĂšs ?

  • Speaker #2

    Le centre d'ArgelĂšs-sur-Mer est magnifique. Et juste la commune d'Ă  cĂŽtĂ©, Collioure, les prix sont suivis par 4 ou par 5 parce que ça a Ă©tĂ© Ă©lu notamment cette annĂ©e. au village de France. Et donc, il y a une question d'effet de mode, une question d'offre et de demande, d'engouement, parce que quand on parle de prix, on est dans un secteur quand mĂȘme libre et capitalistique, donc c'est l'offre et la demande qui fait le prix. Et oui, pour votre question, acheter un gelĂ© sur mer, c'est plutĂŽt un bon conseil, je pense. En tout cas, pour louer.

  • Speaker #1

    DerniÚre question, 2025, votre scénario sur le premier semestre, en tout cas.

  • Speaker #2

    Oui, je ne serai plus... Je serai plus assertif dans 15 jours quand on aura, post-changement de gouvernement, savoir si les Français, est-ce que ça leur fait peur ou pas ? Parce que je parle de taux d'intĂ©rĂȘt, je parle de prix moyen, d'offres et de demandes, mais c'est quand mĂȘme le mental qui va faire se dire, je prends un emprunt sur 15, 20, 25 ans. Est-ce que ce qui se passe en ce moment, ça va ĂȘtre de nature Ă ... Ă  casser les pattes Ă  ce rebond qu'on voit depuis 4 ou 5 mois, je ne sais pas encore. On aura nous d'ici une semaine, 15 jours des chiffres. Je serais assez prudent, je pense. Je dirais que ça va peut-ĂȘtre ralentir un petit peu la reprise qu'on voyait venir. En tout cas, quand on interroge nos clients agents mobiliers sur Biennissi, ils nous disent quand mĂȘme que depuis 3 mois, ils ont une hausse des promesses de vente. Donc, rebond Ă  venir. Est-ce que ça va ĂȘtre freinĂ© par ce qui s'est passĂ© au niveau politique ? Je ne sais pas encore.

  • Speaker #1

    Bien, parlera le moment venu. Merci beaucoup Cyril Jeannin.

  • Speaker #2

    Merci Ariane.

  • Speaker #1

    Je rappelle que vous ĂȘtes prĂ©sident de Biennissi et je vous dis Ă  trĂšs vite pour un nouvel Ă©pisode de Mon Podcast Imo.

  • Speaker #3

    Mon Podcast Imo.

Description

Le marchĂ© immobilier va-t-il vraiment redĂ©marrer ? Cyril Janin, prĂ©sident de Bien’Ici, rĂ©pond au micro d’Ariane Artinian dans Mon Podcast Immo, le podcast de MySweetImmo. Selon lui, "les prix baissent, les taux d’intĂ©rĂȘt reculent, et les acheteurs ont dĂ©sormais plus de choix." Mais attention, le marchĂ© locatif, lui, est sous tension : "Le volume de biens Ă  louer a Ă©tĂ© divisĂ© par 2,5 en deux ans." CĂŽtĂ© investissement, cap sur les zones stratĂ©giques comme ArgelĂšs-sur-Mer, oĂč les prix attractifs offrent un vrai potentiel. Et pour 2025 ? Cyril Janin reste prudent, tout dĂ©pendra de la confiance des Français face aux Ă©volutions politiques.


🎧 Mon Podcast Immo, le podcast immobilier Ă  Ă©couter sans modĂ©ration.
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  • Speaker #0

    Mon podcast IMO

  • Speaker #1

    Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode de mon podcast IMO, votre rendez-vous avec l'immobilier, le podcast de MySuite IMO. Aujourd'hui, on parle marché, on parle tendance avec Cyril Jeannin. Bonjour.

  • Speaker #2

    Bonjour.

  • Speaker #1

    Cyril, vous ĂȘtes prĂ©sident du portail Bien Ici. Quelle est votre vision du marchĂ© ? Ça a failli repartir. On en est oĂč exactement ?

  • Speaker #2

    Ça a failli repartir, il y a la rĂ©ponse dans la question. Ce qu'on peut dire, c'est que le marchĂ© fait des yo-yo, il fait des hauts et il fait des bas. Et ces hauts et ces bas vont, de mon point de vue, de maniĂšre accĂ©lĂ©rĂ©e. C'est-Ă -dire que les variations sont de plus en plus fortes. Et je peux vous donner un chiffre qui n'est pas un chiffre de bien ici, mais de Google. qui dit que post-Covid, on a eu une euphorie de l'immobilier en 2022. Et Google, qui est le maĂźtre de l'Internet, mesure la requĂȘte, donc maison et appartement. Et le nombre de requĂȘtes maison-appartement Ă©tait divisĂ© par deux entre 2024 versus 2022, qui Ă©tait le plus haut. Donc, on a eu un plus haut en 2022. LĂ , on est sur un plus bas. On sent... On sent quand mĂȘme des prĂ©mices de redĂ©marrage, parce que nous on mesure finalement qui va regarder combien d'annonces, qui va rĂ©pondre Ă  les annonces, et donc lĂ  on sent depuis le mois de mai-juin un redĂ©marrage du marchĂ©. Alors dans votre question, est-ce que c'est structurel, conjoncturel, avec les changements politiques en France, peut-ĂȘtre de lĂ©gislation qui vont se passer, je ne peux pas trop le dire. En tout cas nous on revoit une hausse, et finalement le... Le marchĂ© est intĂ©ressant pour celui qui est porteur de projet. On interroge un Ă©chantillon portatif des Français et on a 34% des Français qui sont en recherche d'un projet immobilier. Un Français sur trois, en ce moment, oĂč on se parle, se dit je veux acheter ou je veux louer Donc, il y a de la demande, il y a des taux d'intĂ©rĂȘt qui ont baissĂ©, il y a des prix qui ont lĂ©gĂšrement baissĂ©. Et puis, il y a une chose qu'on oublie, c'est que
 Quand le marchĂ© se grippe un peu, les gens immobiliers reconstituent leur stock parce que post-Covid, il n'y avait plus de biens Ă  vendre. LĂ  aujourd'hui, les 34% de Français qui sont intĂ©ressĂ©s pour un projet immobilier, ils n'ont que l'embarras du choix. Le nombre d'annonces a reflambĂ©. On est Ă  des plus 45, plus 70%. Tous ceux qui voulaient des maisons, qui voulaient aller sur... la CĂŽte Atlantique, sur Nantes, sur Rennes, tout ça a refluĂ©. Je reviens Ă  mon yo-yo de tout Ă  l'heure. On trouve trois Ă©lĂ©ments. On trouve une baisse des taux d'intĂ©rĂȘt, on trouve une baisse des prix. Si on prend l'exemple de Rennes sur Biennecy, on mesure une baisse des prix de prĂ©sentation de 6% 2024 versus 2023 et une hausse du choix. Post-Covid, il y avait des gens immobiliers sur Paris qui n'avaient que 4 billets en portefeuille. en moyenne. LĂ , on est repassĂ© Ă  12. Donc, il y a du contenu sur le portail de BNC. On n'a jamais eu autant d'annonces depuis deux ans. Donc, trois facteurs qui me semblent positifs, mĂȘme quatre. Un, structurellement, 34% des Français qui ont envie de faire quelque chose sur un projet immobilier. On a une baisse des taux d'intĂ©rĂȘt. On a une lĂ©gĂšre baisse des prix, au moins dans les grandes villes. Et puis, on a du choix. pour aller jusqu'au bout de son projet.

  • Speaker #1

    Bon, alors j'hĂ©site quand mĂȘme. Qu'est-ce que je fais ? J'achĂšte ou je loue ?

  • Speaker #2

    Ce qui est trĂšs compliquĂ© sur l'allocation, c'est que toujours en deux ans, le volume de biens disponibles, lĂ , il a Ă©tĂ© divisĂ© par 2,5. Donc, il n'y a plus de biens sur le marchĂ©. Il y a un grand rĂ©seau... un des plus grands rĂ©seaux de location en France, des administrateurs de biens, qui nous disait il y a 15 jours qu'ils n'allaient plus publier leurs annonces de location parce que quand ils publient une annonce, dans la journĂ©e, il y a 300, 400, 500 demandes, bien plus qu'il n'en faudrait. Et lĂ , je repars Ă  nouveau des grandes villes françaises parce que c'est vrai que lĂ , je gĂ©nĂ©ralise, mais il y a des villes qui ont des problĂ©matiques totalement diffĂ©rentes, mais au global, il n'y a plus d'offres de location. Ă©normĂ©ment de demandes. Donc si vous posez la question, vous pouvez vous poser la question, mais vous allez ĂȘtre rattrapĂ© par la rĂ©alitĂ© du marchĂ© et vous allez trouver trĂšs peu d'annonces. TrĂšs trĂšs peu.

  • Speaker #1

    Pour autant, les investisseurs ne se précipitent pas aujourd'hui pour faire de l'investissement locatif.

  • Speaker #2

    Oui et non, ça dĂ©pend des zones gĂ©ographiques. Je donne un exemple qui est les PyrĂ©nĂ©es-Orientales. Les PyrĂ©nĂ©es-Orientales, c'est un des trois dĂ©partements les plus pauvres en France, plus pauvres en termes d'impĂŽts sur le revenu, en termes de RSA et du taux de chĂŽmage. Dans ce dĂ©partement, les gens qui habitent les pyrĂ©nĂ©es orientales n'ont pas les moyens d'acheter un bien. Pour autant, avec les fameux 3D, le dĂ©cĂšs, le divorce ou le dĂ©mĂ©nagement, il y a quand mĂȘme de la rotation, il y a quand mĂȘme des propriĂ©taires qui ont envie de vendre. Donc quand le bien arrive sur le marchĂ©, il n'y a pas de preneur, ou il y a trĂšs peu de preneur. Les gens, les locaux n'ont pas l'argent. Et pour autant, ils ont besoin de se loger. Donc dans ce dĂ©partement par exemple, les prix sont trĂšs bas. Sur une commune comme, je donnerai le nom, d'ArgelĂšs-sur-Mer, on peut acheter Ă  1300, 1500 euros du mĂštre carrĂ©. Pour un Parisien, c'est des prix divisĂ©s par 7 ou par 8, c'est ce qu'on connaĂźt. Et pour autant, il y a besoin de location. Et donc, le prix au mĂštre carrĂ© est trĂšs intĂ©ressant. Et lĂ , on se trouve sur une petite commune. de 15 000 habitants, pas forcĂ©ment trĂšs connus et vus d'un Parisien, donc un investisseur. Ce qu'il faut, c'est faire le job de regarder commune par commune quel est le prix au mĂštre carrĂ© versus la valeur locative d'un bien.

  • Speaker #1

    Donc le conseil du jour de Cyril Jadna, c'est investissez Ă  ArgelĂšs ?

  • Speaker #2

    Le centre d'ArgelĂšs-sur-Mer est magnifique. Et juste la commune d'Ă  cĂŽtĂ©, Collioure, les prix sont suivis par 4 ou par 5 parce que ça a Ă©tĂ© Ă©lu notamment cette annĂ©e. au village de France. Et donc, il y a une question d'effet de mode, une question d'offre et de demande, d'engouement, parce que quand on parle de prix, on est dans un secteur quand mĂȘme libre et capitalistique, donc c'est l'offre et la demande qui fait le prix. Et oui, pour votre question, acheter un gelĂ© sur mer, c'est plutĂŽt un bon conseil, je pense. En tout cas, pour louer.

  • Speaker #1

    DerniÚre question, 2025, votre scénario sur le premier semestre, en tout cas.

  • Speaker #2

    Oui, je ne serai plus... Je serai plus assertif dans 15 jours quand on aura, post-changement de gouvernement, savoir si les Français, est-ce que ça leur fait peur ou pas ? Parce que je parle de taux d'intĂ©rĂȘt, je parle de prix moyen, d'offres et de demandes, mais c'est quand mĂȘme le mental qui va faire se dire, je prends un emprunt sur 15, 20, 25 ans. Est-ce que ce qui se passe en ce moment, ça va ĂȘtre de nature Ă ... Ă  casser les pattes Ă  ce rebond qu'on voit depuis 4 ou 5 mois, je ne sais pas encore. On aura nous d'ici une semaine, 15 jours des chiffres. Je serais assez prudent, je pense. Je dirais que ça va peut-ĂȘtre ralentir un petit peu la reprise qu'on voyait venir. En tout cas, quand on interroge nos clients agents mobiliers sur Biennissi, ils nous disent quand mĂȘme que depuis 3 mois, ils ont une hausse des promesses de vente. Donc, rebond Ă  venir. Est-ce que ça va ĂȘtre freinĂ© par ce qui s'est passĂ© au niveau politique ? Je ne sais pas encore.

  • Speaker #1

    Bien, parlera le moment venu. Merci beaucoup Cyril Jeannin.

  • Speaker #2

    Merci Ariane.

  • Speaker #1

    Je rappelle que vous ĂȘtes prĂ©sident de Biennissi et je vous dis Ă  trĂšs vite pour un nouvel Ă©pisode de Mon Podcast Imo.

  • Speaker #3

    Mon Podcast Imo.

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🎧 Mon Podcast Immo, le podcast immobilier Ă  Ă©couter sans modĂ©ration.
📍 AnimĂ© par Ariane Artinian et les journalistes de MySweetImmo.
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  • Speaker #0

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  • Speaker #1

    Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode de mon podcast IMO, votre rendez-vous avec l'immobilier, le podcast de MySuite IMO. Aujourd'hui, on parle marché, on parle tendance avec Cyril Jeannin. Bonjour.

  • Speaker #2

    Bonjour.

  • Speaker #1

    Cyril, vous ĂȘtes prĂ©sident du portail Bien Ici. Quelle est votre vision du marchĂ© ? Ça a failli repartir. On en est oĂč exactement ?

  • Speaker #2

    Ça a failli repartir, il y a la rĂ©ponse dans la question. Ce qu'on peut dire, c'est que le marchĂ© fait des yo-yo, il fait des hauts et il fait des bas. Et ces hauts et ces bas vont, de mon point de vue, de maniĂšre accĂ©lĂ©rĂ©e. C'est-Ă -dire que les variations sont de plus en plus fortes. Et je peux vous donner un chiffre qui n'est pas un chiffre de bien ici, mais de Google. qui dit que post-Covid, on a eu une euphorie de l'immobilier en 2022. Et Google, qui est le maĂźtre de l'Internet, mesure la requĂȘte, donc maison et appartement. Et le nombre de requĂȘtes maison-appartement Ă©tait divisĂ© par deux entre 2024 versus 2022, qui Ă©tait le plus haut. Donc, on a eu un plus haut en 2022. LĂ , on est sur un plus bas. On sent... On sent quand mĂȘme des prĂ©mices de redĂ©marrage, parce que nous on mesure finalement qui va regarder combien d'annonces, qui va rĂ©pondre Ă  les annonces, et donc lĂ  on sent depuis le mois de mai-juin un redĂ©marrage du marchĂ©. Alors dans votre question, est-ce que c'est structurel, conjoncturel, avec les changements politiques en France, peut-ĂȘtre de lĂ©gislation qui vont se passer, je ne peux pas trop le dire. En tout cas nous on revoit une hausse, et finalement le... Le marchĂ© est intĂ©ressant pour celui qui est porteur de projet. On interroge un Ă©chantillon portatif des Français et on a 34% des Français qui sont en recherche d'un projet immobilier. Un Français sur trois, en ce moment, oĂč on se parle, se dit je veux acheter ou je veux louer Donc, il y a de la demande, il y a des taux d'intĂ©rĂȘt qui ont baissĂ©, il y a des prix qui ont lĂ©gĂšrement baissĂ©. Et puis, il y a une chose qu'on oublie, c'est que
 Quand le marchĂ© se grippe un peu, les gens immobiliers reconstituent leur stock parce que post-Covid, il n'y avait plus de biens Ă  vendre. LĂ  aujourd'hui, les 34% de Français qui sont intĂ©ressĂ©s pour un projet immobilier, ils n'ont que l'embarras du choix. Le nombre d'annonces a reflambĂ©. On est Ă  des plus 45, plus 70%. Tous ceux qui voulaient des maisons, qui voulaient aller sur... la CĂŽte Atlantique, sur Nantes, sur Rennes, tout ça a refluĂ©. Je reviens Ă  mon yo-yo de tout Ă  l'heure. On trouve trois Ă©lĂ©ments. On trouve une baisse des taux d'intĂ©rĂȘt, on trouve une baisse des prix. Si on prend l'exemple de Rennes sur Biennecy, on mesure une baisse des prix de prĂ©sentation de 6% 2024 versus 2023 et une hausse du choix. Post-Covid, il y avait des gens immobiliers sur Paris qui n'avaient que 4 billets en portefeuille. en moyenne. LĂ , on est repassĂ© Ă  12. Donc, il y a du contenu sur le portail de BNC. On n'a jamais eu autant d'annonces depuis deux ans. Donc, trois facteurs qui me semblent positifs, mĂȘme quatre. Un, structurellement, 34% des Français qui ont envie de faire quelque chose sur un projet immobilier. On a une baisse des taux d'intĂ©rĂȘt. On a une lĂ©gĂšre baisse des prix, au moins dans les grandes villes. Et puis, on a du choix. pour aller jusqu'au bout de son projet.

  • Speaker #1

    Bon, alors j'hĂ©site quand mĂȘme. Qu'est-ce que je fais ? J'achĂšte ou je loue ?

  • Speaker #2

    Ce qui est trĂšs compliquĂ© sur l'allocation, c'est que toujours en deux ans, le volume de biens disponibles, lĂ , il a Ă©tĂ© divisĂ© par 2,5. Donc, il n'y a plus de biens sur le marchĂ©. Il y a un grand rĂ©seau... un des plus grands rĂ©seaux de location en France, des administrateurs de biens, qui nous disait il y a 15 jours qu'ils n'allaient plus publier leurs annonces de location parce que quand ils publient une annonce, dans la journĂ©e, il y a 300, 400, 500 demandes, bien plus qu'il n'en faudrait. Et lĂ , je repars Ă  nouveau des grandes villes françaises parce que c'est vrai que lĂ , je gĂ©nĂ©ralise, mais il y a des villes qui ont des problĂ©matiques totalement diffĂ©rentes, mais au global, il n'y a plus d'offres de location. Ă©normĂ©ment de demandes. Donc si vous posez la question, vous pouvez vous poser la question, mais vous allez ĂȘtre rattrapĂ© par la rĂ©alitĂ© du marchĂ© et vous allez trouver trĂšs peu d'annonces. TrĂšs trĂšs peu.

  • Speaker #1

    Pour autant, les investisseurs ne se précipitent pas aujourd'hui pour faire de l'investissement locatif.

  • Speaker #2

    Oui et non, ça dĂ©pend des zones gĂ©ographiques. Je donne un exemple qui est les PyrĂ©nĂ©es-Orientales. Les PyrĂ©nĂ©es-Orientales, c'est un des trois dĂ©partements les plus pauvres en France, plus pauvres en termes d'impĂŽts sur le revenu, en termes de RSA et du taux de chĂŽmage. Dans ce dĂ©partement, les gens qui habitent les pyrĂ©nĂ©es orientales n'ont pas les moyens d'acheter un bien. Pour autant, avec les fameux 3D, le dĂ©cĂšs, le divorce ou le dĂ©mĂ©nagement, il y a quand mĂȘme de la rotation, il y a quand mĂȘme des propriĂ©taires qui ont envie de vendre. Donc quand le bien arrive sur le marchĂ©, il n'y a pas de preneur, ou il y a trĂšs peu de preneur. Les gens, les locaux n'ont pas l'argent. Et pour autant, ils ont besoin de se loger. Donc dans ce dĂ©partement par exemple, les prix sont trĂšs bas. Sur une commune comme, je donnerai le nom, d'ArgelĂšs-sur-Mer, on peut acheter Ă  1300, 1500 euros du mĂštre carrĂ©. Pour un Parisien, c'est des prix divisĂ©s par 7 ou par 8, c'est ce qu'on connaĂźt. Et pour autant, il y a besoin de location. Et donc, le prix au mĂštre carrĂ© est trĂšs intĂ©ressant. Et lĂ , on se trouve sur une petite commune. de 15 000 habitants, pas forcĂ©ment trĂšs connus et vus d'un Parisien, donc un investisseur. Ce qu'il faut, c'est faire le job de regarder commune par commune quel est le prix au mĂštre carrĂ© versus la valeur locative d'un bien.

  • Speaker #1

    Donc le conseil du jour de Cyril Jadna, c'est investissez Ă  ArgelĂšs ?

  • Speaker #2

    Le centre d'ArgelĂšs-sur-Mer est magnifique. Et juste la commune d'Ă  cĂŽtĂ©, Collioure, les prix sont suivis par 4 ou par 5 parce que ça a Ă©tĂ© Ă©lu notamment cette annĂ©e. au village de France. Et donc, il y a une question d'effet de mode, une question d'offre et de demande, d'engouement, parce que quand on parle de prix, on est dans un secteur quand mĂȘme libre et capitalistique, donc c'est l'offre et la demande qui fait le prix. Et oui, pour votre question, acheter un gelĂ© sur mer, c'est plutĂŽt un bon conseil, je pense. En tout cas, pour louer.

  • Speaker #1

    DerniÚre question, 2025, votre scénario sur le premier semestre, en tout cas.

  • Speaker #2

    Oui, je ne serai plus... Je serai plus assertif dans 15 jours quand on aura, post-changement de gouvernement, savoir si les Français, est-ce que ça leur fait peur ou pas ? Parce que je parle de taux d'intĂ©rĂȘt, je parle de prix moyen, d'offres et de demandes, mais c'est quand mĂȘme le mental qui va faire se dire, je prends un emprunt sur 15, 20, 25 ans. Est-ce que ce qui se passe en ce moment, ça va ĂȘtre de nature Ă ... Ă  casser les pattes Ă  ce rebond qu'on voit depuis 4 ou 5 mois, je ne sais pas encore. On aura nous d'ici une semaine, 15 jours des chiffres. Je serais assez prudent, je pense. Je dirais que ça va peut-ĂȘtre ralentir un petit peu la reprise qu'on voyait venir. En tout cas, quand on interroge nos clients agents mobiliers sur Biennissi, ils nous disent quand mĂȘme que depuis 3 mois, ils ont une hausse des promesses de vente. Donc, rebond Ă  venir. Est-ce que ça va ĂȘtre freinĂ© par ce qui s'est passĂ© au niveau politique ? Je ne sais pas encore.

  • Speaker #1

    Bien, parlera le moment venu. Merci beaucoup Cyril Jeannin.

  • Speaker #2

    Merci Ariane.

  • Speaker #1

    Je rappelle que vous ĂȘtes prĂ©sident de Biennissi et je vous dis Ă  trĂšs vite pour un nouvel Ă©pisode de Mon Podcast Imo.

  • Speaker #3

    Mon Podcast Imo.

Description

Le marchĂ© immobilier va-t-il vraiment redĂ©marrer ? Cyril Janin, prĂ©sident de Bien’Ici, rĂ©pond au micro d’Ariane Artinian dans Mon Podcast Immo, le podcast de MySweetImmo. Selon lui, "les prix baissent, les taux d’intĂ©rĂȘt reculent, et les acheteurs ont dĂ©sormais plus de choix." Mais attention, le marchĂ© locatif, lui, est sous tension : "Le volume de biens Ă  louer a Ă©tĂ© divisĂ© par 2,5 en deux ans." CĂŽtĂ© investissement, cap sur les zones stratĂ©giques comme ArgelĂšs-sur-Mer, oĂč les prix attractifs offrent un vrai potentiel. Et pour 2025 ? Cyril Janin reste prudent, tout dĂ©pendra de la confiance des Français face aux Ă©volutions politiques.


🎧 Mon Podcast Immo, le podcast immobilier Ă  Ă©couter sans modĂ©ration.
📍 AnimĂ© par Ariane Artinian et les journalistes de MySweetImmo.
đŸŽ™ïž Produit par le Studio MySweetImmo.
🩋 Vous voulez vous aussi votre podcast immo ? Contactez-nous : hello@mysweetimmo.com


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Mon podcast IMO

  • Speaker #1

    Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode de mon podcast IMO, votre rendez-vous avec l'immobilier, le podcast de MySuite IMO. Aujourd'hui, on parle marché, on parle tendance avec Cyril Jeannin. Bonjour.

  • Speaker #2

    Bonjour.

  • Speaker #1

    Cyril, vous ĂȘtes prĂ©sident du portail Bien Ici. Quelle est votre vision du marchĂ© ? Ça a failli repartir. On en est oĂč exactement ?

  • Speaker #2

    Ça a failli repartir, il y a la rĂ©ponse dans la question. Ce qu'on peut dire, c'est que le marchĂ© fait des yo-yo, il fait des hauts et il fait des bas. Et ces hauts et ces bas vont, de mon point de vue, de maniĂšre accĂ©lĂ©rĂ©e. C'est-Ă -dire que les variations sont de plus en plus fortes. Et je peux vous donner un chiffre qui n'est pas un chiffre de bien ici, mais de Google. qui dit que post-Covid, on a eu une euphorie de l'immobilier en 2022. Et Google, qui est le maĂźtre de l'Internet, mesure la requĂȘte, donc maison et appartement. Et le nombre de requĂȘtes maison-appartement Ă©tait divisĂ© par deux entre 2024 versus 2022, qui Ă©tait le plus haut. Donc, on a eu un plus haut en 2022. LĂ , on est sur un plus bas. On sent... On sent quand mĂȘme des prĂ©mices de redĂ©marrage, parce que nous on mesure finalement qui va regarder combien d'annonces, qui va rĂ©pondre Ă  les annonces, et donc lĂ  on sent depuis le mois de mai-juin un redĂ©marrage du marchĂ©. Alors dans votre question, est-ce que c'est structurel, conjoncturel, avec les changements politiques en France, peut-ĂȘtre de lĂ©gislation qui vont se passer, je ne peux pas trop le dire. En tout cas nous on revoit une hausse, et finalement le... Le marchĂ© est intĂ©ressant pour celui qui est porteur de projet. On interroge un Ă©chantillon portatif des Français et on a 34% des Français qui sont en recherche d'un projet immobilier. Un Français sur trois, en ce moment, oĂč on se parle, se dit je veux acheter ou je veux louer Donc, il y a de la demande, il y a des taux d'intĂ©rĂȘt qui ont baissĂ©, il y a des prix qui ont lĂ©gĂšrement baissĂ©. Et puis, il y a une chose qu'on oublie, c'est que
 Quand le marchĂ© se grippe un peu, les gens immobiliers reconstituent leur stock parce que post-Covid, il n'y avait plus de biens Ă  vendre. LĂ  aujourd'hui, les 34% de Français qui sont intĂ©ressĂ©s pour un projet immobilier, ils n'ont que l'embarras du choix. Le nombre d'annonces a reflambĂ©. On est Ă  des plus 45, plus 70%. Tous ceux qui voulaient des maisons, qui voulaient aller sur... la CĂŽte Atlantique, sur Nantes, sur Rennes, tout ça a refluĂ©. Je reviens Ă  mon yo-yo de tout Ă  l'heure. On trouve trois Ă©lĂ©ments. On trouve une baisse des taux d'intĂ©rĂȘt, on trouve une baisse des prix. Si on prend l'exemple de Rennes sur Biennecy, on mesure une baisse des prix de prĂ©sentation de 6% 2024 versus 2023 et une hausse du choix. Post-Covid, il y avait des gens immobiliers sur Paris qui n'avaient que 4 billets en portefeuille. en moyenne. LĂ , on est repassĂ© Ă  12. Donc, il y a du contenu sur le portail de BNC. On n'a jamais eu autant d'annonces depuis deux ans. Donc, trois facteurs qui me semblent positifs, mĂȘme quatre. Un, structurellement, 34% des Français qui ont envie de faire quelque chose sur un projet immobilier. On a une baisse des taux d'intĂ©rĂȘt. On a une lĂ©gĂšre baisse des prix, au moins dans les grandes villes. Et puis, on a du choix. pour aller jusqu'au bout de son projet.

  • Speaker #1

    Bon, alors j'hĂ©site quand mĂȘme. Qu'est-ce que je fais ? J'achĂšte ou je loue ?

  • Speaker #2

    Ce qui est trĂšs compliquĂ© sur l'allocation, c'est que toujours en deux ans, le volume de biens disponibles, lĂ , il a Ă©tĂ© divisĂ© par 2,5. Donc, il n'y a plus de biens sur le marchĂ©. Il y a un grand rĂ©seau... un des plus grands rĂ©seaux de location en France, des administrateurs de biens, qui nous disait il y a 15 jours qu'ils n'allaient plus publier leurs annonces de location parce que quand ils publient une annonce, dans la journĂ©e, il y a 300, 400, 500 demandes, bien plus qu'il n'en faudrait. Et lĂ , je repars Ă  nouveau des grandes villes françaises parce que c'est vrai que lĂ , je gĂ©nĂ©ralise, mais il y a des villes qui ont des problĂ©matiques totalement diffĂ©rentes, mais au global, il n'y a plus d'offres de location. Ă©normĂ©ment de demandes. Donc si vous posez la question, vous pouvez vous poser la question, mais vous allez ĂȘtre rattrapĂ© par la rĂ©alitĂ© du marchĂ© et vous allez trouver trĂšs peu d'annonces. TrĂšs trĂšs peu.

  • Speaker #1

    Pour autant, les investisseurs ne se précipitent pas aujourd'hui pour faire de l'investissement locatif.

  • Speaker #2

    Oui et non, ça dĂ©pend des zones gĂ©ographiques. Je donne un exemple qui est les PyrĂ©nĂ©es-Orientales. Les PyrĂ©nĂ©es-Orientales, c'est un des trois dĂ©partements les plus pauvres en France, plus pauvres en termes d'impĂŽts sur le revenu, en termes de RSA et du taux de chĂŽmage. Dans ce dĂ©partement, les gens qui habitent les pyrĂ©nĂ©es orientales n'ont pas les moyens d'acheter un bien. Pour autant, avec les fameux 3D, le dĂ©cĂšs, le divorce ou le dĂ©mĂ©nagement, il y a quand mĂȘme de la rotation, il y a quand mĂȘme des propriĂ©taires qui ont envie de vendre. Donc quand le bien arrive sur le marchĂ©, il n'y a pas de preneur, ou il y a trĂšs peu de preneur. Les gens, les locaux n'ont pas l'argent. Et pour autant, ils ont besoin de se loger. Donc dans ce dĂ©partement par exemple, les prix sont trĂšs bas. Sur une commune comme, je donnerai le nom, d'ArgelĂšs-sur-Mer, on peut acheter Ă  1300, 1500 euros du mĂštre carrĂ©. Pour un Parisien, c'est des prix divisĂ©s par 7 ou par 8, c'est ce qu'on connaĂźt. Et pour autant, il y a besoin de location. Et donc, le prix au mĂštre carrĂ© est trĂšs intĂ©ressant. Et lĂ , on se trouve sur une petite commune. de 15 000 habitants, pas forcĂ©ment trĂšs connus et vus d'un Parisien, donc un investisseur. Ce qu'il faut, c'est faire le job de regarder commune par commune quel est le prix au mĂštre carrĂ© versus la valeur locative d'un bien.

  • Speaker #1

    Donc le conseil du jour de Cyril Jadna, c'est investissez Ă  ArgelĂšs ?

  • Speaker #2

    Le centre d'ArgelĂšs-sur-Mer est magnifique. Et juste la commune d'Ă  cĂŽtĂ©, Collioure, les prix sont suivis par 4 ou par 5 parce que ça a Ă©tĂ© Ă©lu notamment cette annĂ©e. au village de France. Et donc, il y a une question d'effet de mode, une question d'offre et de demande, d'engouement, parce que quand on parle de prix, on est dans un secteur quand mĂȘme libre et capitalistique, donc c'est l'offre et la demande qui fait le prix. Et oui, pour votre question, acheter un gelĂ© sur mer, c'est plutĂŽt un bon conseil, je pense. En tout cas, pour louer.

  • Speaker #1

    DerniÚre question, 2025, votre scénario sur le premier semestre, en tout cas.

  • Speaker #2

    Oui, je ne serai plus... Je serai plus assertif dans 15 jours quand on aura, post-changement de gouvernement, savoir si les Français, est-ce que ça leur fait peur ou pas ? Parce que je parle de taux d'intĂ©rĂȘt, je parle de prix moyen, d'offres et de demandes, mais c'est quand mĂȘme le mental qui va faire se dire, je prends un emprunt sur 15, 20, 25 ans. Est-ce que ce qui se passe en ce moment, ça va ĂȘtre de nature Ă ... Ă  casser les pattes Ă  ce rebond qu'on voit depuis 4 ou 5 mois, je ne sais pas encore. On aura nous d'ici une semaine, 15 jours des chiffres. Je serais assez prudent, je pense. Je dirais que ça va peut-ĂȘtre ralentir un petit peu la reprise qu'on voyait venir. En tout cas, quand on interroge nos clients agents mobiliers sur Biennissi, ils nous disent quand mĂȘme que depuis 3 mois, ils ont une hausse des promesses de vente. Donc, rebond Ă  venir. Est-ce que ça va ĂȘtre freinĂ© par ce qui s'est passĂ© au niveau politique ? Je ne sais pas encore.

  • Speaker #1

    Bien, parlera le moment venu. Merci beaucoup Cyril Jeannin.

  • Speaker #2

    Merci Ariane.

  • Speaker #1

    Je rappelle que vous ĂȘtes prĂ©sident de Biennissi et je vous dis Ă  trĂšs vite pour un nouvel Ă©pisode de Mon Podcast Imo.

  • Speaker #3

    Mon Podcast Imo.

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