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François Moerlen (Locagestion) : « Le marchĂ© locatif est Ă  l’arrĂȘt, il faut redonner confiance aux investisseurs » #935 cover
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Mon Podcast Immo, le podcast immobilier by MySweetImmo🩋

François Moerlen (Locagestion) : « Le marchĂ© locatif est Ă  l’arrĂȘt, il faut redonner confiance aux investisseurs » #935

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06min |15/12/2024
Play
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06min |15/12/2024
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Description

François Moerlen, fondateur de Locagestion, est l’invitĂ© de Mon Podcast Immo. Au micro d’Ariane Artinian, il dresse un constat alarmant : « Il y a trop peu d’offres pour une demande qui explose ». Fin du dispositif Pinel, hyper-rĂ©glementation, taxation
 autant de freins qui dĂ©couragent les investisseurs et aggravent la pĂ©nurie. Pourtant, des signaux positifs Ă©mergent : « Les mesures anti-Airbnb permettent de rĂ©cupĂ©rer des logements pour la location longue durĂ©e ». Pour François Moerlen, il est urgent de simplifier les contraintes pour relancer un marchĂ© en crise. Un Ă©pisode Ă©clairant pour comprendre les enjeux d’un marchĂ© locatif sous tension.

🎧 Mon Podcast Immo, le podcast immobilier Ă  Ă©couter sans modĂ©ration.
📍 AnimĂ© par Ariane Artinian et les journalistes de MySweetImmo.
đŸŽ™ïž Produit par le Studio MySweetImmo.
🩋 Vous voulez vous aussi votre podcast immo ? Contactez-nous : hello@mysweetimmo.com


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Mon podcast imo

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Bonjour, bienvenue dans ce nouvel épisode de mon podcast imo, votre rendez-vous avec l'immobilier. Aujourd'hui, on parle location. J'ai le plaisir de retrouver François Moerlen. Bonjour.

  • François Moerlen (Locagestion)

    Bonjour Ariane.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    François, vous ĂȘtes fondateur de Locagestion. Vous ĂȘtes un observateur Ă©clairĂ© du marchĂ© immobilier et surtout... du marchĂ© locatif. Le marchĂ©, il est complĂštement bloquĂ©. Qu'est-ce que vous constatez, vous, au quotidien ?

  • François Moerlen (Locagestion)

    Alors, c'est vrai qu'au travers de la présence de local gestion sur tout le territoire, on a 2000 agences partenaires et on voit bien que le marché de l'immobilier ne se débloque pas comme on aurait voulu qu'il se débloque, c'est-à-dire qu'il y a toujours aussi peu d'offres et beaucoup de demandes. Les Français sont en recherche de logements en location, en mobilité. Alors, évidemment... Les problÚmes, on les connaßt, les problÚmes de construction, les problÚmes de réglementation, les problÚmes de fiscalité qui font que beaucoup d'investisseurs, et puis surtout la confiance, qui fait que beaucoup d'investisseurs ne rentrent plus sur ce marché puisque les derniers chiffres sur les investisseurs immobiliers, c'est 22% dans le neuf, alors qu'on était à plus de 50% auparavant. Donc on voit bien qu'il y a une forme de désaffection de l'allocation pour les investisseurs immobiliers.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Puis on a la fin programmĂ©e du Pinel qui s'arrĂȘte Ă  la fin de l'annĂ©e. Il y a encore trois mois pour concrĂ©tiser les rĂ©servations. Ça va faire un gros manque, ça, sur le marchĂ© ?

  • François Moerlen (Locagestion)

    Oui, c'est exactement ça. Alors déjà, à la base, on part d'une situation assez pauvre en termes d'offres de location. Et là, on va en plus encore l'accentuer sur le neuf, puisque le dispositif se termine et qu'il n'y a aucun dispositif de remplacement. Il faut savoir que c'est la premiÚre fois que ça arrive, puisque depuis toujours... Il y a eu le Meignerie, le Pinel bien sûr, mais aussi le Duflo, etc. Beaucoup de dispositifs qui ont soutenu le neuf. Et c'est vrai qu'au travers de la disparition de ce dispositif, on perd une forme d'attractivité puisqu'il n'y a plus de défiscalisation quand on achÚte un logement neuf pour le louer.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Alors lĂ , c'est pour le neuf. Pour l'ancien, ce n'est pas mieux.

  • François Moerlen (Locagestion)

    L'ancien, on a une conjonction qui est assez étrange parce que d'un cÎté, il y a de trÚs forts besoins. Donc en économie de marché, quand il y a beaucoup de besoins, Et quand il y a beaucoup de demandes, on dit toujours que c'est un trÚs bon marché. Le problÚme, c'est qu'il n'y a pas assez d'offres non plus, parce que d'une part, les propriétaires sont un peu déboussolés avec les événements politiques que nous vivons actuellement, mais également, il y a des sujets autour de la taxation et de l'hyper-réglementation. Vous savez qu'on a eu un empilement ces derniÚres années de nouvelles obligations qui se pÚsent sur les épaules des bailleurs, et aujourd'hui, on sent bien que ça a tendance un petit peu à... à décourager certains d'entre eux de rentrer dans l'investissement locatif.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Qu'est-ce qu'il faut faire par rapport à cette hyper réglementation ?

  • François Moerlen (Locagestion)

    Écoutez, on voit bien qu'Ă  chaque fois qu'on rajoute une couche de contraintes, par exemple le permis de louer qui est en train encore de prendre de l'ampleur puisque des villes le mettent en place, mais Ă©galement la rĂ©novation Ă©nergĂ©tique, mais Ă©galement l'encadrement des loyers, on arrive Ă  un moment oĂč il y a une saturation. Donc je ne dis pas qu'il faille un marchĂ© ultra libĂ©ral dans lequel les bailleurs... puissent faire tout ce qu'ils veulent, n'importe comment. Je dis simplement qu'il faut desserrer les taux, parce qu'aujourd'hui, on voit bien qu'on est arrivĂ© Ă  une situation d'excĂšs, et cet excĂšs pĂšse lourd sur le moral des investisseurs.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Comment vous rĂ©agissez ? Vous dites desserrer les taux quand on voit ce qui se passe avec la rĂ©glementation anti-Airbnb. Ça va dans le bon sens ou pas, finalement ?

  • François Moerlen (Locagestion)

    Oui, parce que de ce cĂŽtĂ©-lĂ , on avait une
 concurrence dĂ©loyale en quelque sorte de la location meublĂ©e de courte durĂ©e, puisqu'il y avait des avantages fiscaux, il y avait des avantages en tout genre qui amenaient les propriĂ©taires vers une location de courte durĂ©e au dĂ©triment d'une location de longue durĂ©e. Donc ça avait tendance Ă  rĂ©duire le nombre de logements disponibles Ă  la location de longue durĂ©e. Donc oui, et ça on le constate et c'est une bonne nouvelle, on voit bien que dans ce sens-lĂ , nous arrivons Ă  rĂ©cupĂ©rer des propriĂ©taires bailleurs qui renoncent Ă  la location meublĂ©e de courte durĂ©e pour passer sur de la location de longue durĂ©e.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Comment est-ce que ce contexte de raréfaction des biens à louer se répercute ? Quel impact ça a sur vos résultats, sur votre croissance ?

  • François Moerlen (Locagestion)

    Sur notre croissance, ils n'ont pas d'impact direct parce que d'abord, il y a une demande et un taux d'occupation qui est excellent. Les locataires... En rĂ©alitĂ©, ce sur quoi ça se rĂ©percute, c'est le fait qu'il ne bouge plus. On ne donne plus prĂ©avis, on ne change plus de logement parce qu'il n'y a rien d'autre Ă  louer. Donc on reste dans son logement et on ne dĂ©mĂ©nage plus. Donc c'est en cela... que ça a un impact sur l'activitĂ© de local gestion ou des agences immobiliĂšres avec lesquelles nous travaillons. Moins de location parce que moins de turnover, si j'ose dire. En revanche, nous avons toujours plus de propriĂ©taires qui viennent vers local gestion et vers nos agences partenaires parce que, comme il y a beaucoup de rĂ©glementations, d'obligations et de contraintes, ils prĂ©fĂšrent s'adresser Ă  un professionnel de la gestion locative plutĂŽt que de le faire tout seul parce que c'est devenu trĂšs compliquĂ©. de louer et de gĂ©rer son bien tout seul. Donc en effet, c'est plutĂŽt une bonne annĂ©e pour local gestion, c'est mĂȘme une trĂšs bonne annĂ©e pour local gestion, c'est une plutĂŽt bonne annĂ©e pour nos agences partenaires qui diversifient leur activitĂ© avec de la location en plus de la vente.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Et ça, vous leur conseillez toujours ?

  • François Moerlen (Locagestion)

    Oui, je crois que c'est un modĂšle qui maintenant est devenu Ă©vident, c'est-Ă -dire qu'il faut transformer le modĂšle des agences immobiliĂšres. On ne peut plus ĂȘtre mono-activitĂ©, on ne peut plus mettre tous ses Ɠufs dans le mĂȘme panier. Pendant des annĂ©es, on a fait beaucoup de transactions relativement facilement. Une visite suffisait pour percevoir des Ă©normĂ©ment de transactions. Aujourd'hui, c'est fini et on voit bien l'intĂ©rĂȘt, et nous l'avons vu d'ailleurs, que nos agences partenaires, celles qui sont les plus engagĂ©es dans la location et dans la gestion depuis de nombreuses annĂ©es, s'en sortent beaucoup mieux que les autres. Nous avons eu finalement trĂšs peu de fermetures par rapport Ă  celles qui ont Ă©tĂ© constatĂ©es sur le marchĂ©.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Merci beaucoup François Moerlin. Je rappelle que vous ĂȘtes fondateur de Locagestion.

  • François Moerlen (Locagestion)

    Merci Ariane.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Et je vous dis à trÚs vite pour un nouvel épisode de mon podcast IMO à écouter tous les jours sur MySuite IMO et sur toutes les plateformes.

  • Speaker #0

    Mon podcast IMO.

Description

François Moerlen, fondateur de Locagestion, est l’invitĂ© de Mon Podcast Immo. Au micro d’Ariane Artinian, il dresse un constat alarmant : « Il y a trop peu d’offres pour une demande qui explose ». Fin du dispositif Pinel, hyper-rĂ©glementation, taxation
 autant de freins qui dĂ©couragent les investisseurs et aggravent la pĂ©nurie. Pourtant, des signaux positifs Ă©mergent : « Les mesures anti-Airbnb permettent de rĂ©cupĂ©rer des logements pour la location longue durĂ©e ». Pour François Moerlen, il est urgent de simplifier les contraintes pour relancer un marchĂ© en crise. Un Ă©pisode Ă©clairant pour comprendre les enjeux d’un marchĂ© locatif sous tension.

🎧 Mon Podcast Immo, le podcast immobilier Ă  Ă©couter sans modĂ©ration.
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Transcription

  • Mon podcast imo

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Bonjour, bienvenue dans ce nouvel épisode de mon podcast imo, votre rendez-vous avec l'immobilier. Aujourd'hui, on parle location. J'ai le plaisir de retrouver François Moerlen. Bonjour.

  • François Moerlen (Locagestion)

    Bonjour Ariane.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    François, vous ĂȘtes fondateur de Locagestion. Vous ĂȘtes un observateur Ă©clairĂ© du marchĂ© immobilier et surtout... du marchĂ© locatif. Le marchĂ©, il est complĂštement bloquĂ©. Qu'est-ce que vous constatez, vous, au quotidien ?

  • François Moerlen (Locagestion)

    Alors, c'est vrai qu'au travers de la présence de local gestion sur tout le territoire, on a 2000 agences partenaires et on voit bien que le marché de l'immobilier ne se débloque pas comme on aurait voulu qu'il se débloque, c'est-à-dire qu'il y a toujours aussi peu d'offres et beaucoup de demandes. Les Français sont en recherche de logements en location, en mobilité. Alors, évidemment... Les problÚmes, on les connaßt, les problÚmes de construction, les problÚmes de réglementation, les problÚmes de fiscalité qui font que beaucoup d'investisseurs, et puis surtout la confiance, qui fait que beaucoup d'investisseurs ne rentrent plus sur ce marché puisque les derniers chiffres sur les investisseurs immobiliers, c'est 22% dans le neuf, alors qu'on était à plus de 50% auparavant. Donc on voit bien qu'il y a une forme de désaffection de l'allocation pour les investisseurs immobiliers.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Puis on a la fin programmĂ©e du Pinel qui s'arrĂȘte Ă  la fin de l'annĂ©e. Il y a encore trois mois pour concrĂ©tiser les rĂ©servations. Ça va faire un gros manque, ça, sur le marchĂ© ?

  • François Moerlen (Locagestion)

    Oui, c'est exactement ça. Alors déjà, à la base, on part d'une situation assez pauvre en termes d'offres de location. Et là, on va en plus encore l'accentuer sur le neuf, puisque le dispositif se termine et qu'il n'y a aucun dispositif de remplacement. Il faut savoir que c'est la premiÚre fois que ça arrive, puisque depuis toujours... Il y a eu le Meignerie, le Pinel bien sûr, mais aussi le Duflo, etc. Beaucoup de dispositifs qui ont soutenu le neuf. Et c'est vrai qu'au travers de la disparition de ce dispositif, on perd une forme d'attractivité puisqu'il n'y a plus de défiscalisation quand on achÚte un logement neuf pour le louer.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Alors lĂ , c'est pour le neuf. Pour l'ancien, ce n'est pas mieux.

  • François Moerlen (Locagestion)

    L'ancien, on a une conjonction qui est assez étrange parce que d'un cÎté, il y a de trÚs forts besoins. Donc en économie de marché, quand il y a beaucoup de besoins, Et quand il y a beaucoup de demandes, on dit toujours que c'est un trÚs bon marché. Le problÚme, c'est qu'il n'y a pas assez d'offres non plus, parce que d'une part, les propriétaires sont un peu déboussolés avec les événements politiques que nous vivons actuellement, mais également, il y a des sujets autour de la taxation et de l'hyper-réglementation. Vous savez qu'on a eu un empilement ces derniÚres années de nouvelles obligations qui se pÚsent sur les épaules des bailleurs, et aujourd'hui, on sent bien que ça a tendance un petit peu à... à décourager certains d'entre eux de rentrer dans l'investissement locatif.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Qu'est-ce qu'il faut faire par rapport à cette hyper réglementation ?

  • François Moerlen (Locagestion)

    Écoutez, on voit bien qu'Ă  chaque fois qu'on rajoute une couche de contraintes, par exemple le permis de louer qui est en train encore de prendre de l'ampleur puisque des villes le mettent en place, mais Ă©galement la rĂ©novation Ă©nergĂ©tique, mais Ă©galement l'encadrement des loyers, on arrive Ă  un moment oĂč il y a une saturation. Donc je ne dis pas qu'il faille un marchĂ© ultra libĂ©ral dans lequel les bailleurs... puissent faire tout ce qu'ils veulent, n'importe comment. Je dis simplement qu'il faut desserrer les taux, parce qu'aujourd'hui, on voit bien qu'on est arrivĂ© Ă  une situation d'excĂšs, et cet excĂšs pĂšse lourd sur le moral des investisseurs.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Comment vous rĂ©agissez ? Vous dites desserrer les taux quand on voit ce qui se passe avec la rĂ©glementation anti-Airbnb. Ça va dans le bon sens ou pas, finalement ?

  • François Moerlen (Locagestion)

    Oui, parce que de ce cĂŽtĂ©-lĂ , on avait une
 concurrence dĂ©loyale en quelque sorte de la location meublĂ©e de courte durĂ©e, puisqu'il y avait des avantages fiscaux, il y avait des avantages en tout genre qui amenaient les propriĂ©taires vers une location de courte durĂ©e au dĂ©triment d'une location de longue durĂ©e. Donc ça avait tendance Ă  rĂ©duire le nombre de logements disponibles Ă  la location de longue durĂ©e. Donc oui, et ça on le constate et c'est une bonne nouvelle, on voit bien que dans ce sens-lĂ , nous arrivons Ă  rĂ©cupĂ©rer des propriĂ©taires bailleurs qui renoncent Ă  la location meublĂ©e de courte durĂ©e pour passer sur de la location de longue durĂ©e.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Comment est-ce que ce contexte de raréfaction des biens à louer se répercute ? Quel impact ça a sur vos résultats, sur votre croissance ?

  • François Moerlen (Locagestion)

    Sur notre croissance, ils n'ont pas d'impact direct parce que d'abord, il y a une demande et un taux d'occupation qui est excellent. Les locataires... En rĂ©alitĂ©, ce sur quoi ça se rĂ©percute, c'est le fait qu'il ne bouge plus. On ne donne plus prĂ©avis, on ne change plus de logement parce qu'il n'y a rien d'autre Ă  louer. Donc on reste dans son logement et on ne dĂ©mĂ©nage plus. Donc c'est en cela... que ça a un impact sur l'activitĂ© de local gestion ou des agences immobiliĂšres avec lesquelles nous travaillons. Moins de location parce que moins de turnover, si j'ose dire. En revanche, nous avons toujours plus de propriĂ©taires qui viennent vers local gestion et vers nos agences partenaires parce que, comme il y a beaucoup de rĂ©glementations, d'obligations et de contraintes, ils prĂ©fĂšrent s'adresser Ă  un professionnel de la gestion locative plutĂŽt que de le faire tout seul parce que c'est devenu trĂšs compliquĂ©. de louer et de gĂ©rer son bien tout seul. Donc en effet, c'est plutĂŽt une bonne annĂ©e pour local gestion, c'est mĂȘme une trĂšs bonne annĂ©e pour local gestion, c'est une plutĂŽt bonne annĂ©e pour nos agences partenaires qui diversifient leur activitĂ© avec de la location en plus de la vente.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Et ça, vous leur conseillez toujours ?

  • François Moerlen (Locagestion)

    Oui, je crois que c'est un modĂšle qui maintenant est devenu Ă©vident, c'est-Ă -dire qu'il faut transformer le modĂšle des agences immobiliĂšres. On ne peut plus ĂȘtre mono-activitĂ©, on ne peut plus mettre tous ses Ɠufs dans le mĂȘme panier. Pendant des annĂ©es, on a fait beaucoup de transactions relativement facilement. Une visite suffisait pour percevoir des Ă©normĂ©ment de transactions. Aujourd'hui, c'est fini et on voit bien l'intĂ©rĂȘt, et nous l'avons vu d'ailleurs, que nos agences partenaires, celles qui sont les plus engagĂ©es dans la location et dans la gestion depuis de nombreuses annĂ©es, s'en sortent beaucoup mieux que les autres. Nous avons eu finalement trĂšs peu de fermetures par rapport Ă  celles qui ont Ă©tĂ© constatĂ©es sur le marchĂ©.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Merci beaucoup François Moerlin. Je rappelle que vous ĂȘtes fondateur de Locagestion.

  • François Moerlen (Locagestion)

    Merci Ariane.

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 autant de freins qui dĂ©couragent les investisseurs et aggravent la pĂ©nurie. Pourtant, des signaux positifs Ă©mergent : « Les mesures anti-Airbnb permettent de rĂ©cupĂ©rer des logements pour la location longue durĂ©e ». Pour François Moerlen, il est urgent de simplifier les contraintes pour relancer un marchĂ© en crise. Un Ă©pisode Ă©clairant pour comprendre les enjeux d’un marchĂ© locatif sous tension.

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    Bonjour, bienvenue dans ce nouvel épisode de mon podcast imo, votre rendez-vous avec l'immobilier. Aujourd'hui, on parle location. J'ai le plaisir de retrouver François Moerlen. Bonjour.

  • François Moerlen (Locagestion)

    Bonjour Ariane.

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    François, vous ĂȘtes fondateur de Locagestion. Vous ĂȘtes un observateur Ă©clairĂ© du marchĂ© immobilier et surtout... du marchĂ© locatif. Le marchĂ©, il est complĂštement bloquĂ©. Qu'est-ce que vous constatez, vous, au quotidien ?

  • François Moerlen (Locagestion)

    Alors, c'est vrai qu'au travers de la présence de local gestion sur tout le territoire, on a 2000 agences partenaires et on voit bien que le marché de l'immobilier ne se débloque pas comme on aurait voulu qu'il se débloque, c'est-à-dire qu'il y a toujours aussi peu d'offres et beaucoup de demandes. Les Français sont en recherche de logements en location, en mobilité. Alors, évidemment... Les problÚmes, on les connaßt, les problÚmes de construction, les problÚmes de réglementation, les problÚmes de fiscalité qui font que beaucoup d'investisseurs, et puis surtout la confiance, qui fait que beaucoup d'investisseurs ne rentrent plus sur ce marché puisque les derniers chiffres sur les investisseurs immobiliers, c'est 22% dans le neuf, alors qu'on était à plus de 50% auparavant. Donc on voit bien qu'il y a une forme de désaffection de l'allocation pour les investisseurs immobiliers.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Puis on a la fin programmĂ©e du Pinel qui s'arrĂȘte Ă  la fin de l'annĂ©e. Il y a encore trois mois pour concrĂ©tiser les rĂ©servations. Ça va faire un gros manque, ça, sur le marchĂ© ?

  • François Moerlen (Locagestion)

    Oui, c'est exactement ça. Alors déjà, à la base, on part d'une situation assez pauvre en termes d'offres de location. Et là, on va en plus encore l'accentuer sur le neuf, puisque le dispositif se termine et qu'il n'y a aucun dispositif de remplacement. Il faut savoir que c'est la premiÚre fois que ça arrive, puisque depuis toujours... Il y a eu le Meignerie, le Pinel bien sûr, mais aussi le Duflo, etc. Beaucoup de dispositifs qui ont soutenu le neuf. Et c'est vrai qu'au travers de la disparition de ce dispositif, on perd une forme d'attractivité puisqu'il n'y a plus de défiscalisation quand on achÚte un logement neuf pour le louer.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Alors lĂ , c'est pour le neuf. Pour l'ancien, ce n'est pas mieux.

  • François Moerlen (Locagestion)

    L'ancien, on a une conjonction qui est assez étrange parce que d'un cÎté, il y a de trÚs forts besoins. Donc en économie de marché, quand il y a beaucoup de besoins, Et quand il y a beaucoup de demandes, on dit toujours que c'est un trÚs bon marché. Le problÚme, c'est qu'il n'y a pas assez d'offres non plus, parce que d'une part, les propriétaires sont un peu déboussolés avec les événements politiques que nous vivons actuellement, mais également, il y a des sujets autour de la taxation et de l'hyper-réglementation. Vous savez qu'on a eu un empilement ces derniÚres années de nouvelles obligations qui se pÚsent sur les épaules des bailleurs, et aujourd'hui, on sent bien que ça a tendance un petit peu à... à décourager certains d'entre eux de rentrer dans l'investissement locatif.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Qu'est-ce qu'il faut faire par rapport à cette hyper réglementation ?

  • François Moerlen (Locagestion)

    Écoutez, on voit bien qu'Ă  chaque fois qu'on rajoute une couche de contraintes, par exemple le permis de louer qui est en train encore de prendre de l'ampleur puisque des villes le mettent en place, mais Ă©galement la rĂ©novation Ă©nergĂ©tique, mais Ă©galement l'encadrement des loyers, on arrive Ă  un moment oĂč il y a une saturation. Donc je ne dis pas qu'il faille un marchĂ© ultra libĂ©ral dans lequel les bailleurs... puissent faire tout ce qu'ils veulent, n'importe comment. Je dis simplement qu'il faut desserrer les taux, parce qu'aujourd'hui, on voit bien qu'on est arrivĂ© Ă  une situation d'excĂšs, et cet excĂšs pĂšse lourd sur le moral des investisseurs.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Comment vous rĂ©agissez ? Vous dites desserrer les taux quand on voit ce qui se passe avec la rĂ©glementation anti-Airbnb. Ça va dans le bon sens ou pas, finalement ?

  • François Moerlen (Locagestion)

    Oui, parce que de ce cĂŽtĂ©-lĂ , on avait une
 concurrence dĂ©loyale en quelque sorte de la location meublĂ©e de courte durĂ©e, puisqu'il y avait des avantages fiscaux, il y avait des avantages en tout genre qui amenaient les propriĂ©taires vers une location de courte durĂ©e au dĂ©triment d'une location de longue durĂ©e. Donc ça avait tendance Ă  rĂ©duire le nombre de logements disponibles Ă  la location de longue durĂ©e. Donc oui, et ça on le constate et c'est une bonne nouvelle, on voit bien que dans ce sens-lĂ , nous arrivons Ă  rĂ©cupĂ©rer des propriĂ©taires bailleurs qui renoncent Ă  la location meublĂ©e de courte durĂ©e pour passer sur de la location de longue durĂ©e.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Comment est-ce que ce contexte de raréfaction des biens à louer se répercute ? Quel impact ça a sur vos résultats, sur votre croissance ?

  • François Moerlen (Locagestion)

    Sur notre croissance, ils n'ont pas d'impact direct parce que d'abord, il y a une demande et un taux d'occupation qui est excellent. Les locataires... En rĂ©alitĂ©, ce sur quoi ça se rĂ©percute, c'est le fait qu'il ne bouge plus. On ne donne plus prĂ©avis, on ne change plus de logement parce qu'il n'y a rien d'autre Ă  louer. Donc on reste dans son logement et on ne dĂ©mĂ©nage plus. Donc c'est en cela... que ça a un impact sur l'activitĂ© de local gestion ou des agences immobiliĂšres avec lesquelles nous travaillons. Moins de location parce que moins de turnover, si j'ose dire. En revanche, nous avons toujours plus de propriĂ©taires qui viennent vers local gestion et vers nos agences partenaires parce que, comme il y a beaucoup de rĂ©glementations, d'obligations et de contraintes, ils prĂ©fĂšrent s'adresser Ă  un professionnel de la gestion locative plutĂŽt que de le faire tout seul parce que c'est devenu trĂšs compliquĂ©. de louer et de gĂ©rer son bien tout seul. Donc en effet, c'est plutĂŽt une bonne annĂ©e pour local gestion, c'est mĂȘme une trĂšs bonne annĂ©e pour local gestion, c'est une plutĂŽt bonne annĂ©e pour nos agences partenaires qui diversifient leur activitĂ© avec de la location en plus de la vente.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Et ça, vous leur conseillez toujours ?

  • François Moerlen (Locagestion)

    Oui, je crois que c'est un modĂšle qui maintenant est devenu Ă©vident, c'est-Ă -dire qu'il faut transformer le modĂšle des agences immobiliĂšres. On ne peut plus ĂȘtre mono-activitĂ©, on ne peut plus mettre tous ses Ɠufs dans le mĂȘme panier. Pendant des annĂ©es, on a fait beaucoup de transactions relativement facilement. Une visite suffisait pour percevoir des Ă©normĂ©ment de transactions. Aujourd'hui, c'est fini et on voit bien l'intĂ©rĂȘt, et nous l'avons vu d'ailleurs, que nos agences partenaires, celles qui sont les plus engagĂ©es dans la location et dans la gestion depuis de nombreuses annĂ©es, s'en sortent beaucoup mieux que les autres. Nous avons eu finalement trĂšs peu de fermetures par rapport Ă  celles qui ont Ă©tĂ© constatĂ©es sur le marchĂ©.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Merci beaucoup François Moerlin. Je rappelle que vous ĂȘtes fondateur de Locagestion.

  • François Moerlen (Locagestion)

    Merci Ariane.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Et je vous dis à trÚs vite pour un nouvel épisode de mon podcast IMO à écouter tous les jours sur MySuite IMO et sur toutes les plateformes.

  • Speaker #0

    Mon podcast IMO.

Description

François Moerlen, fondateur de Locagestion, est l’invitĂ© de Mon Podcast Immo. Au micro d’Ariane Artinian, il dresse un constat alarmant : « Il y a trop peu d’offres pour une demande qui explose ». Fin du dispositif Pinel, hyper-rĂ©glementation, taxation
 autant de freins qui dĂ©couragent les investisseurs et aggravent la pĂ©nurie. Pourtant, des signaux positifs Ă©mergent : « Les mesures anti-Airbnb permettent de rĂ©cupĂ©rer des logements pour la location longue durĂ©e ». Pour François Moerlen, il est urgent de simplifier les contraintes pour relancer un marchĂ© en crise. Un Ă©pisode Ă©clairant pour comprendre les enjeux d’un marchĂ© locatif sous tension.

🎧 Mon Podcast Immo, le podcast immobilier Ă  Ă©couter sans modĂ©ration.
📍 AnimĂ© par Ariane Artinian et les journalistes de MySweetImmo.
đŸŽ™ïž Produit par le Studio MySweetImmo.
🩋 Vous voulez vous aussi votre podcast immo ? Contactez-nous : hello@mysweetimmo.com


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Transcription

  • Mon podcast imo

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Bonjour, bienvenue dans ce nouvel épisode de mon podcast imo, votre rendez-vous avec l'immobilier. Aujourd'hui, on parle location. J'ai le plaisir de retrouver François Moerlen. Bonjour.

  • François Moerlen (Locagestion)

    Bonjour Ariane.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    François, vous ĂȘtes fondateur de Locagestion. Vous ĂȘtes un observateur Ă©clairĂ© du marchĂ© immobilier et surtout... du marchĂ© locatif. Le marchĂ©, il est complĂštement bloquĂ©. Qu'est-ce que vous constatez, vous, au quotidien ?

  • François Moerlen (Locagestion)

    Alors, c'est vrai qu'au travers de la présence de local gestion sur tout le territoire, on a 2000 agences partenaires et on voit bien que le marché de l'immobilier ne se débloque pas comme on aurait voulu qu'il se débloque, c'est-à-dire qu'il y a toujours aussi peu d'offres et beaucoup de demandes. Les Français sont en recherche de logements en location, en mobilité. Alors, évidemment... Les problÚmes, on les connaßt, les problÚmes de construction, les problÚmes de réglementation, les problÚmes de fiscalité qui font que beaucoup d'investisseurs, et puis surtout la confiance, qui fait que beaucoup d'investisseurs ne rentrent plus sur ce marché puisque les derniers chiffres sur les investisseurs immobiliers, c'est 22% dans le neuf, alors qu'on était à plus de 50% auparavant. Donc on voit bien qu'il y a une forme de désaffection de l'allocation pour les investisseurs immobiliers.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Puis on a la fin programmĂ©e du Pinel qui s'arrĂȘte Ă  la fin de l'annĂ©e. Il y a encore trois mois pour concrĂ©tiser les rĂ©servations. Ça va faire un gros manque, ça, sur le marchĂ© ?

  • François Moerlen (Locagestion)

    Oui, c'est exactement ça. Alors déjà, à la base, on part d'une situation assez pauvre en termes d'offres de location. Et là, on va en plus encore l'accentuer sur le neuf, puisque le dispositif se termine et qu'il n'y a aucun dispositif de remplacement. Il faut savoir que c'est la premiÚre fois que ça arrive, puisque depuis toujours... Il y a eu le Meignerie, le Pinel bien sûr, mais aussi le Duflo, etc. Beaucoup de dispositifs qui ont soutenu le neuf. Et c'est vrai qu'au travers de la disparition de ce dispositif, on perd une forme d'attractivité puisqu'il n'y a plus de défiscalisation quand on achÚte un logement neuf pour le louer.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Alors lĂ , c'est pour le neuf. Pour l'ancien, ce n'est pas mieux.

  • François Moerlen (Locagestion)

    L'ancien, on a une conjonction qui est assez étrange parce que d'un cÎté, il y a de trÚs forts besoins. Donc en économie de marché, quand il y a beaucoup de besoins, Et quand il y a beaucoup de demandes, on dit toujours que c'est un trÚs bon marché. Le problÚme, c'est qu'il n'y a pas assez d'offres non plus, parce que d'une part, les propriétaires sont un peu déboussolés avec les événements politiques que nous vivons actuellement, mais également, il y a des sujets autour de la taxation et de l'hyper-réglementation. Vous savez qu'on a eu un empilement ces derniÚres années de nouvelles obligations qui se pÚsent sur les épaules des bailleurs, et aujourd'hui, on sent bien que ça a tendance un petit peu à... à décourager certains d'entre eux de rentrer dans l'investissement locatif.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Qu'est-ce qu'il faut faire par rapport à cette hyper réglementation ?

  • François Moerlen (Locagestion)

    Écoutez, on voit bien qu'Ă  chaque fois qu'on rajoute une couche de contraintes, par exemple le permis de louer qui est en train encore de prendre de l'ampleur puisque des villes le mettent en place, mais Ă©galement la rĂ©novation Ă©nergĂ©tique, mais Ă©galement l'encadrement des loyers, on arrive Ă  un moment oĂč il y a une saturation. Donc je ne dis pas qu'il faille un marchĂ© ultra libĂ©ral dans lequel les bailleurs... puissent faire tout ce qu'ils veulent, n'importe comment. Je dis simplement qu'il faut desserrer les taux, parce qu'aujourd'hui, on voit bien qu'on est arrivĂ© Ă  une situation d'excĂšs, et cet excĂšs pĂšse lourd sur le moral des investisseurs.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Comment vous rĂ©agissez ? Vous dites desserrer les taux quand on voit ce qui se passe avec la rĂ©glementation anti-Airbnb. Ça va dans le bon sens ou pas, finalement ?

  • François Moerlen (Locagestion)

    Oui, parce que de ce cĂŽtĂ©-lĂ , on avait une
 concurrence dĂ©loyale en quelque sorte de la location meublĂ©e de courte durĂ©e, puisqu'il y avait des avantages fiscaux, il y avait des avantages en tout genre qui amenaient les propriĂ©taires vers une location de courte durĂ©e au dĂ©triment d'une location de longue durĂ©e. Donc ça avait tendance Ă  rĂ©duire le nombre de logements disponibles Ă  la location de longue durĂ©e. Donc oui, et ça on le constate et c'est une bonne nouvelle, on voit bien que dans ce sens-lĂ , nous arrivons Ă  rĂ©cupĂ©rer des propriĂ©taires bailleurs qui renoncent Ă  la location meublĂ©e de courte durĂ©e pour passer sur de la location de longue durĂ©e.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Comment est-ce que ce contexte de raréfaction des biens à louer se répercute ? Quel impact ça a sur vos résultats, sur votre croissance ?

  • François Moerlen (Locagestion)

    Sur notre croissance, ils n'ont pas d'impact direct parce que d'abord, il y a une demande et un taux d'occupation qui est excellent. Les locataires... En rĂ©alitĂ©, ce sur quoi ça se rĂ©percute, c'est le fait qu'il ne bouge plus. On ne donne plus prĂ©avis, on ne change plus de logement parce qu'il n'y a rien d'autre Ă  louer. Donc on reste dans son logement et on ne dĂ©mĂ©nage plus. Donc c'est en cela... que ça a un impact sur l'activitĂ© de local gestion ou des agences immobiliĂšres avec lesquelles nous travaillons. Moins de location parce que moins de turnover, si j'ose dire. En revanche, nous avons toujours plus de propriĂ©taires qui viennent vers local gestion et vers nos agences partenaires parce que, comme il y a beaucoup de rĂ©glementations, d'obligations et de contraintes, ils prĂ©fĂšrent s'adresser Ă  un professionnel de la gestion locative plutĂŽt que de le faire tout seul parce que c'est devenu trĂšs compliquĂ©. de louer et de gĂ©rer son bien tout seul. Donc en effet, c'est plutĂŽt une bonne annĂ©e pour local gestion, c'est mĂȘme une trĂšs bonne annĂ©e pour local gestion, c'est une plutĂŽt bonne annĂ©e pour nos agences partenaires qui diversifient leur activitĂ© avec de la location en plus de la vente.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Et ça, vous leur conseillez toujours ?

  • François Moerlen (Locagestion)

    Oui, je crois que c'est un modĂšle qui maintenant est devenu Ă©vident, c'est-Ă -dire qu'il faut transformer le modĂšle des agences immobiliĂšres. On ne peut plus ĂȘtre mono-activitĂ©, on ne peut plus mettre tous ses Ɠufs dans le mĂȘme panier. Pendant des annĂ©es, on a fait beaucoup de transactions relativement facilement. Une visite suffisait pour percevoir des Ă©normĂ©ment de transactions. Aujourd'hui, c'est fini et on voit bien l'intĂ©rĂȘt, et nous l'avons vu d'ailleurs, que nos agences partenaires, celles qui sont les plus engagĂ©es dans la location et dans la gestion depuis de nombreuses annĂ©es, s'en sortent beaucoup mieux que les autres. Nous avons eu finalement trĂšs peu de fermetures par rapport Ă  celles qui ont Ă©tĂ© constatĂ©es sur le marchĂ©.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Merci beaucoup François Moerlin. Je rappelle que vous ĂȘtes fondateur de Locagestion.

  • François Moerlen (Locagestion)

    Merci Ariane.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Et je vous dis à trÚs vite pour un nouvel épisode de mon podcast IMO à écouter tous les jours sur MySuite IMO et sur toutes les plateformes.

  • Speaker #0

    Mon podcast IMO.

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