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François Moerlen (Locagestion) : « Le marché locatif est à l’arrêt, il faut redonner confiance aux investisseurs » cover
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Mon Podcast Immo, le podcast immobilier by MySweetImmo🦋

François Moerlen (Locagestion) : « Le marché locatif est à l’arrêt, il faut redonner confiance aux investisseurs »

François Moerlen (Locagestion) : « Le marché locatif est à l’arrêt, il faut redonner confiance aux investisseurs »

06min |15/12/2024
Play
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François Moerlen (Locagestion) : « Le marché locatif est à l’arrêt, il faut redonner confiance aux investisseurs »

François Moerlen (Locagestion) : « Le marché locatif est à l’arrêt, il faut redonner confiance aux investisseurs »

06min |15/12/2024
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Description

François Moerlen, fondateur de Locagestion, est l’invité de Mon Podcast Immo. Au micro d’Ariane Artinian, il dresse un constat alarmant : « Il y a trop peu d’offres pour une demande qui explose ». Fin du dispositif Pinel, hyper-réglementation, taxation… autant de freins qui découragent les investisseurs et aggravent la pénurie. Pourtant, des signaux positifs émergent : « Les mesures anti-Airbnb permettent de récupérer des logements pour la location longue durée ». Pour François Moerlen, il est urgent de simplifier les contraintes pour relancer un marché en crise. Un épisode éclairant pour comprendre les enjeux d’un marché locatif sous tension.

🎧 Mon Podcast Immo, le podcast immobilier à écouter sans modération.
📍 Animé par Ariane Artinian et les journalistes de MySweetImmo.
🎙️ Produit par le Studio MySweetImmo.
🦋 Vous voulez vous aussi votre podcast immo ? Contactez-nous : hello@mysweetimmo.com


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Mon podcast imo

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Bonjour, bienvenue dans ce nouvel épisode de mon podcast imo, votre rendez-vous avec l'immobilier. Aujourd'hui, on parle location. J'ai le plaisir de retrouver François Moerlen. Bonjour.

  • François Moerlen (Locagestion)

    Bonjour Ariane.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    François, vous êtes fondateur de Locagestion. Vous êtes un observateur éclairé du marché immobilier et surtout... du marché locatif. Le marché, il est complètement bloqué. Qu'est-ce que vous constatez, vous, au quotidien ?

  • François Moerlen (Locagestion)

    Alors, c'est vrai qu'au travers de la présence de local gestion sur tout le territoire, on a 2000 agences partenaires et on voit bien que le marché de l'immobilier ne se débloque pas comme on aurait voulu qu'il se débloque, c'est-à-dire qu'il y a toujours aussi peu d'offres et beaucoup de demandes. Les Français sont en recherche de logements en location, en mobilité. Alors, évidemment... Les problèmes, on les connaît, les problèmes de construction, les problèmes de réglementation, les problèmes de fiscalité qui font que beaucoup d'investisseurs, et puis surtout la confiance, qui fait que beaucoup d'investisseurs ne rentrent plus sur ce marché puisque les derniers chiffres sur les investisseurs immobiliers, c'est 22% dans le neuf, alors qu'on était à plus de 50% auparavant. Donc on voit bien qu'il y a une forme de désaffection de l'allocation pour les investisseurs immobiliers.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Puis on a la fin programmée du Pinel qui s'arrête à la fin de l'année. Il y a encore trois mois pour concrétiser les réservations. Ça va faire un gros manque, ça, sur le marché ?

  • François Moerlen (Locagestion)

    Oui, c'est exactement ça. Alors déjà, à la base, on part d'une situation assez pauvre en termes d'offres de location. Et là, on va en plus encore l'accentuer sur le neuf, puisque le dispositif se termine et qu'il n'y a aucun dispositif de remplacement. Il faut savoir que c'est la première fois que ça arrive, puisque depuis toujours... Il y a eu le Meignerie, le Pinel bien sûr, mais aussi le Duflo, etc. Beaucoup de dispositifs qui ont soutenu le neuf. Et c'est vrai qu'au travers de la disparition de ce dispositif, on perd une forme d'attractivité puisqu'il n'y a plus de défiscalisation quand on achète un logement neuf pour le louer.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Alors lĂ , c'est pour le neuf. Pour l'ancien, ce n'est pas mieux.

  • François Moerlen (Locagestion)

    L'ancien, on a une conjonction qui est assez étrange parce que d'un côté, il y a de très forts besoins. Donc en économie de marché, quand il y a beaucoup de besoins, Et quand il y a beaucoup de demandes, on dit toujours que c'est un très bon marché. Le problème, c'est qu'il n'y a pas assez d'offres non plus, parce que d'une part, les propriétaires sont un peu déboussolés avec les événements politiques que nous vivons actuellement, mais également, il y a des sujets autour de la taxation et de l'hyper-réglementation. Vous savez qu'on a eu un empilement ces dernières années de nouvelles obligations qui se pèsent sur les épaules des bailleurs, et aujourd'hui, on sent bien que ça a tendance un petit peu à... à décourager certains d'entre eux de rentrer dans l'investissement locatif.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Qu'est-ce qu'il faut faire par rapport à cette hyper réglementation ?

  • François Moerlen (Locagestion)

    Écoutez, on voit bien qu'à chaque fois qu'on rajoute une couche de contraintes, par exemple le permis de louer qui est en train encore de prendre de l'ampleur puisque des villes le mettent en place, mais également la rénovation énergétique, mais également l'encadrement des loyers, on arrive à un moment où il y a une saturation. Donc je ne dis pas qu'il faille un marché ultra libéral dans lequel les bailleurs... puissent faire tout ce qu'ils veulent, n'importe comment. Je dis simplement qu'il faut desserrer les taux, parce qu'aujourd'hui, on voit bien qu'on est arrivé à une situation d'excès, et cet excès pèse lourd sur le moral des investisseurs.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Comment vous réagissez ? Vous dites desserrer les taux quand on voit ce qui se passe avec la réglementation anti-Airbnb. Ça va dans le bon sens ou pas, finalement ?

  • François Moerlen (Locagestion)

    Oui, parce que de ce côté-là, on avait une… concurrence déloyale en quelque sorte de la location meublée de courte durée, puisqu'il y avait des avantages fiscaux, il y avait des avantages en tout genre qui amenaient les propriétaires vers une location de courte durée au détriment d'une location de longue durée. Donc ça avait tendance à réduire le nombre de logements disponibles à la location de longue durée. Donc oui, et ça on le constate et c'est une bonne nouvelle, on voit bien que dans ce sens-là, nous arrivons à récupérer des propriétaires bailleurs qui renoncent à la location meublée de courte durée pour passer sur de la location de longue durée.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Comment est-ce que ce contexte de raréfaction des biens à louer se répercute ? Quel impact ça a sur vos résultats, sur votre croissance ?

  • François Moerlen (Locagestion)

    Sur notre croissance, ils n'ont pas d'impact direct parce que d'abord, il y a une demande et un taux d'occupation qui est excellent. Les locataires... En réalité, ce sur quoi ça se répercute, c'est le fait qu'il ne bouge plus. On ne donne plus préavis, on ne change plus de logement parce qu'il n'y a rien d'autre à louer. Donc on reste dans son logement et on ne déménage plus. Donc c'est en cela... que ça a un impact sur l'activité de local gestion ou des agences immobilières avec lesquelles nous travaillons. Moins de location parce que moins de turnover, si j'ose dire. En revanche, nous avons toujours plus de propriétaires qui viennent vers local gestion et vers nos agences partenaires parce que, comme il y a beaucoup de réglementations, d'obligations et de contraintes, ils préfèrent s'adresser à un professionnel de la gestion locative plutôt que de le faire tout seul parce que c'est devenu très compliqué. de louer et de gérer son bien tout seul. Donc en effet, c'est plutôt une bonne année pour local gestion, c'est même une très bonne année pour local gestion, c'est une plutôt bonne année pour nos agences partenaires qui diversifient leur activité avec de la location en plus de la vente.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Et ça, vous leur conseillez toujours ?

  • François Moerlen (Locagestion)

    Oui, je crois que c'est un modèle qui maintenant est devenu évident, c'est-à-dire qu'il faut transformer le modèle des agences immobilières. On ne peut plus être mono-activité, on ne peut plus mettre tous ses œufs dans le même panier. Pendant des années, on a fait beaucoup de transactions relativement facilement. Une visite suffisait pour percevoir des énormément de transactions. Aujourd'hui, c'est fini et on voit bien l'intérêt, et nous l'avons vu d'ailleurs, que nos agences partenaires, celles qui sont les plus engagées dans la location et dans la gestion depuis de nombreuses années, s'en sortent beaucoup mieux que les autres. Nous avons eu finalement très peu de fermetures par rapport à celles qui ont été constatées sur le marché.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Merci beaucoup François Moerlin. Je rappelle que vous êtes fondateur de Locagestion.

  • François Moerlen (Locagestion)

    Merci Ariane.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Et je vous dis à très vite pour un nouvel épisode de mon podcast IMO à écouter tous les jours sur MySuite IMO et sur toutes les plateformes.

  • Speaker #0

    Mon podcast IMO.

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François Moerlen, fondateur de Locagestion, est l’invité de Mon Podcast Immo. Au micro d’Ariane Artinian, il dresse un constat alarmant : « Il y a trop peu d’offres pour une demande qui explose ». Fin du dispositif Pinel, hyper-réglementation, taxation… autant de freins qui découragent les investisseurs et aggravent la pénurie. Pourtant, des signaux positifs émergent : « Les mesures anti-Airbnb permettent de récupérer des logements pour la location longue durée ». Pour François Moerlen, il est urgent de simplifier les contraintes pour relancer un marché en crise. Un épisode éclairant pour comprendre les enjeux d’un marché locatif sous tension.

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  • Mon podcast imo

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Bonjour, bienvenue dans ce nouvel épisode de mon podcast imo, votre rendez-vous avec l'immobilier. Aujourd'hui, on parle location. J'ai le plaisir de retrouver François Moerlen. Bonjour.

  • François Moerlen (Locagestion)

    Bonjour Ariane.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    François, vous êtes fondateur de Locagestion. Vous êtes un observateur éclairé du marché immobilier et surtout... du marché locatif. Le marché, il est complètement bloqué. Qu'est-ce que vous constatez, vous, au quotidien ?

  • François Moerlen (Locagestion)

    Alors, c'est vrai qu'au travers de la présence de local gestion sur tout le territoire, on a 2000 agences partenaires et on voit bien que le marché de l'immobilier ne se débloque pas comme on aurait voulu qu'il se débloque, c'est-à-dire qu'il y a toujours aussi peu d'offres et beaucoup de demandes. Les Français sont en recherche de logements en location, en mobilité. Alors, évidemment... Les problèmes, on les connaît, les problèmes de construction, les problèmes de réglementation, les problèmes de fiscalité qui font que beaucoup d'investisseurs, et puis surtout la confiance, qui fait que beaucoup d'investisseurs ne rentrent plus sur ce marché puisque les derniers chiffres sur les investisseurs immobiliers, c'est 22% dans le neuf, alors qu'on était à plus de 50% auparavant. Donc on voit bien qu'il y a une forme de désaffection de l'allocation pour les investisseurs immobiliers.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Puis on a la fin programmée du Pinel qui s'arrête à la fin de l'année. Il y a encore trois mois pour concrétiser les réservations. Ça va faire un gros manque, ça, sur le marché ?

  • François Moerlen (Locagestion)

    Oui, c'est exactement ça. Alors déjà, à la base, on part d'une situation assez pauvre en termes d'offres de location. Et là, on va en plus encore l'accentuer sur le neuf, puisque le dispositif se termine et qu'il n'y a aucun dispositif de remplacement. Il faut savoir que c'est la première fois que ça arrive, puisque depuis toujours... Il y a eu le Meignerie, le Pinel bien sûr, mais aussi le Duflo, etc. Beaucoup de dispositifs qui ont soutenu le neuf. Et c'est vrai qu'au travers de la disparition de ce dispositif, on perd une forme d'attractivité puisqu'il n'y a plus de défiscalisation quand on achète un logement neuf pour le louer.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Alors lĂ , c'est pour le neuf. Pour l'ancien, ce n'est pas mieux.

  • François Moerlen (Locagestion)

    L'ancien, on a une conjonction qui est assez étrange parce que d'un côté, il y a de très forts besoins. Donc en économie de marché, quand il y a beaucoup de besoins, Et quand il y a beaucoup de demandes, on dit toujours que c'est un très bon marché. Le problème, c'est qu'il n'y a pas assez d'offres non plus, parce que d'une part, les propriétaires sont un peu déboussolés avec les événements politiques que nous vivons actuellement, mais également, il y a des sujets autour de la taxation et de l'hyper-réglementation. Vous savez qu'on a eu un empilement ces dernières années de nouvelles obligations qui se pèsent sur les épaules des bailleurs, et aujourd'hui, on sent bien que ça a tendance un petit peu à... à décourager certains d'entre eux de rentrer dans l'investissement locatif.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Qu'est-ce qu'il faut faire par rapport à cette hyper réglementation ?

  • François Moerlen (Locagestion)

    Écoutez, on voit bien qu'à chaque fois qu'on rajoute une couche de contraintes, par exemple le permis de louer qui est en train encore de prendre de l'ampleur puisque des villes le mettent en place, mais également la rénovation énergétique, mais également l'encadrement des loyers, on arrive à un moment où il y a une saturation. Donc je ne dis pas qu'il faille un marché ultra libéral dans lequel les bailleurs... puissent faire tout ce qu'ils veulent, n'importe comment. Je dis simplement qu'il faut desserrer les taux, parce qu'aujourd'hui, on voit bien qu'on est arrivé à une situation d'excès, et cet excès pèse lourd sur le moral des investisseurs.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Comment vous réagissez ? Vous dites desserrer les taux quand on voit ce qui se passe avec la réglementation anti-Airbnb. Ça va dans le bon sens ou pas, finalement ?

  • François Moerlen (Locagestion)

    Oui, parce que de ce côté-là, on avait une… concurrence déloyale en quelque sorte de la location meublée de courte durée, puisqu'il y avait des avantages fiscaux, il y avait des avantages en tout genre qui amenaient les propriétaires vers une location de courte durée au détriment d'une location de longue durée. Donc ça avait tendance à réduire le nombre de logements disponibles à la location de longue durée. Donc oui, et ça on le constate et c'est une bonne nouvelle, on voit bien que dans ce sens-là, nous arrivons à récupérer des propriétaires bailleurs qui renoncent à la location meublée de courte durée pour passer sur de la location de longue durée.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Comment est-ce que ce contexte de raréfaction des biens à louer se répercute ? Quel impact ça a sur vos résultats, sur votre croissance ?

  • François Moerlen (Locagestion)

    Sur notre croissance, ils n'ont pas d'impact direct parce que d'abord, il y a une demande et un taux d'occupation qui est excellent. Les locataires... En réalité, ce sur quoi ça se répercute, c'est le fait qu'il ne bouge plus. On ne donne plus préavis, on ne change plus de logement parce qu'il n'y a rien d'autre à louer. Donc on reste dans son logement et on ne déménage plus. Donc c'est en cela... que ça a un impact sur l'activité de local gestion ou des agences immobilières avec lesquelles nous travaillons. Moins de location parce que moins de turnover, si j'ose dire. En revanche, nous avons toujours plus de propriétaires qui viennent vers local gestion et vers nos agences partenaires parce que, comme il y a beaucoup de réglementations, d'obligations et de contraintes, ils préfèrent s'adresser à un professionnel de la gestion locative plutôt que de le faire tout seul parce que c'est devenu très compliqué. de louer et de gérer son bien tout seul. Donc en effet, c'est plutôt une bonne année pour local gestion, c'est même une très bonne année pour local gestion, c'est une plutôt bonne année pour nos agences partenaires qui diversifient leur activité avec de la location en plus de la vente.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Et ça, vous leur conseillez toujours ?

  • François Moerlen (Locagestion)

    Oui, je crois que c'est un modèle qui maintenant est devenu évident, c'est-à-dire qu'il faut transformer le modèle des agences immobilières. On ne peut plus être mono-activité, on ne peut plus mettre tous ses œufs dans le même panier. Pendant des années, on a fait beaucoup de transactions relativement facilement. Une visite suffisait pour percevoir des énormément de transactions. Aujourd'hui, c'est fini et on voit bien l'intérêt, et nous l'avons vu d'ailleurs, que nos agences partenaires, celles qui sont les plus engagées dans la location et dans la gestion depuis de nombreuses années, s'en sortent beaucoup mieux que les autres. Nous avons eu finalement très peu de fermetures par rapport à celles qui ont été constatées sur le marché.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Merci beaucoup François Moerlin. Je rappelle que vous êtes fondateur de Locagestion.

  • François Moerlen (Locagestion)

    Merci Ariane.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

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François Moerlen, fondateur de Locagestion, est l’invité de Mon Podcast Immo. Au micro d’Ariane Artinian, il dresse un constat alarmant : « Il y a trop peu d’offres pour une demande qui explose ». Fin du dispositif Pinel, hyper-réglementation, taxation… autant de freins qui découragent les investisseurs et aggravent la pénurie. Pourtant, des signaux positifs émergent : « Les mesures anti-Airbnb permettent de récupérer des logements pour la location longue durée ». Pour François Moerlen, il est urgent de simplifier les contraintes pour relancer un marché en crise. Un épisode éclairant pour comprendre les enjeux d’un marché locatif sous tension.

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    Bonjour, bienvenue dans ce nouvel épisode de mon podcast imo, votre rendez-vous avec l'immobilier. Aujourd'hui, on parle location. J'ai le plaisir de retrouver François Moerlen. Bonjour.

  • François Moerlen (Locagestion)

    Bonjour Ariane.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    François, vous êtes fondateur de Locagestion. Vous êtes un observateur éclairé du marché immobilier et surtout... du marché locatif. Le marché, il est complètement bloqué. Qu'est-ce que vous constatez, vous, au quotidien ?

  • François Moerlen (Locagestion)

    Alors, c'est vrai qu'au travers de la présence de local gestion sur tout le territoire, on a 2000 agences partenaires et on voit bien que le marché de l'immobilier ne se débloque pas comme on aurait voulu qu'il se débloque, c'est-à-dire qu'il y a toujours aussi peu d'offres et beaucoup de demandes. Les Français sont en recherche de logements en location, en mobilité. Alors, évidemment... Les problèmes, on les connaît, les problèmes de construction, les problèmes de réglementation, les problèmes de fiscalité qui font que beaucoup d'investisseurs, et puis surtout la confiance, qui fait que beaucoup d'investisseurs ne rentrent plus sur ce marché puisque les derniers chiffres sur les investisseurs immobiliers, c'est 22% dans le neuf, alors qu'on était à plus de 50% auparavant. Donc on voit bien qu'il y a une forme de désaffection de l'allocation pour les investisseurs immobiliers.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Puis on a la fin programmée du Pinel qui s'arrête à la fin de l'année. Il y a encore trois mois pour concrétiser les réservations. Ça va faire un gros manque, ça, sur le marché ?

  • François Moerlen (Locagestion)

    Oui, c'est exactement ça. Alors déjà, à la base, on part d'une situation assez pauvre en termes d'offres de location. Et là, on va en plus encore l'accentuer sur le neuf, puisque le dispositif se termine et qu'il n'y a aucun dispositif de remplacement. Il faut savoir que c'est la première fois que ça arrive, puisque depuis toujours... Il y a eu le Meignerie, le Pinel bien sûr, mais aussi le Duflo, etc. Beaucoup de dispositifs qui ont soutenu le neuf. Et c'est vrai qu'au travers de la disparition de ce dispositif, on perd une forme d'attractivité puisqu'il n'y a plus de défiscalisation quand on achète un logement neuf pour le louer.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Alors lĂ , c'est pour le neuf. Pour l'ancien, ce n'est pas mieux.

  • François Moerlen (Locagestion)

    L'ancien, on a une conjonction qui est assez étrange parce que d'un côté, il y a de très forts besoins. Donc en économie de marché, quand il y a beaucoup de besoins, Et quand il y a beaucoup de demandes, on dit toujours que c'est un très bon marché. Le problème, c'est qu'il n'y a pas assez d'offres non plus, parce que d'une part, les propriétaires sont un peu déboussolés avec les événements politiques que nous vivons actuellement, mais également, il y a des sujets autour de la taxation et de l'hyper-réglementation. Vous savez qu'on a eu un empilement ces dernières années de nouvelles obligations qui se pèsent sur les épaules des bailleurs, et aujourd'hui, on sent bien que ça a tendance un petit peu à... à décourager certains d'entre eux de rentrer dans l'investissement locatif.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Qu'est-ce qu'il faut faire par rapport à cette hyper réglementation ?

  • François Moerlen (Locagestion)

    Écoutez, on voit bien qu'à chaque fois qu'on rajoute une couche de contraintes, par exemple le permis de louer qui est en train encore de prendre de l'ampleur puisque des villes le mettent en place, mais également la rénovation énergétique, mais également l'encadrement des loyers, on arrive à un moment où il y a une saturation. Donc je ne dis pas qu'il faille un marché ultra libéral dans lequel les bailleurs... puissent faire tout ce qu'ils veulent, n'importe comment. Je dis simplement qu'il faut desserrer les taux, parce qu'aujourd'hui, on voit bien qu'on est arrivé à une situation d'excès, et cet excès pèse lourd sur le moral des investisseurs.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Comment vous réagissez ? Vous dites desserrer les taux quand on voit ce qui se passe avec la réglementation anti-Airbnb. Ça va dans le bon sens ou pas, finalement ?

  • François Moerlen (Locagestion)

    Oui, parce que de ce côté-là, on avait une… concurrence déloyale en quelque sorte de la location meublée de courte durée, puisqu'il y avait des avantages fiscaux, il y avait des avantages en tout genre qui amenaient les propriétaires vers une location de courte durée au détriment d'une location de longue durée. Donc ça avait tendance à réduire le nombre de logements disponibles à la location de longue durée. Donc oui, et ça on le constate et c'est une bonne nouvelle, on voit bien que dans ce sens-là, nous arrivons à récupérer des propriétaires bailleurs qui renoncent à la location meublée de courte durée pour passer sur de la location de longue durée.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Comment est-ce que ce contexte de raréfaction des biens à louer se répercute ? Quel impact ça a sur vos résultats, sur votre croissance ?

  • François Moerlen (Locagestion)

    Sur notre croissance, ils n'ont pas d'impact direct parce que d'abord, il y a une demande et un taux d'occupation qui est excellent. Les locataires... En réalité, ce sur quoi ça se répercute, c'est le fait qu'il ne bouge plus. On ne donne plus préavis, on ne change plus de logement parce qu'il n'y a rien d'autre à louer. Donc on reste dans son logement et on ne déménage plus. Donc c'est en cela... que ça a un impact sur l'activité de local gestion ou des agences immobilières avec lesquelles nous travaillons. Moins de location parce que moins de turnover, si j'ose dire. En revanche, nous avons toujours plus de propriétaires qui viennent vers local gestion et vers nos agences partenaires parce que, comme il y a beaucoup de réglementations, d'obligations et de contraintes, ils préfèrent s'adresser à un professionnel de la gestion locative plutôt que de le faire tout seul parce que c'est devenu très compliqué. de louer et de gérer son bien tout seul. Donc en effet, c'est plutôt une bonne année pour local gestion, c'est même une très bonne année pour local gestion, c'est une plutôt bonne année pour nos agences partenaires qui diversifient leur activité avec de la location en plus de la vente.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Et ça, vous leur conseillez toujours ?

  • François Moerlen (Locagestion)

    Oui, je crois que c'est un modèle qui maintenant est devenu évident, c'est-à-dire qu'il faut transformer le modèle des agences immobilières. On ne peut plus être mono-activité, on ne peut plus mettre tous ses œufs dans le même panier. Pendant des années, on a fait beaucoup de transactions relativement facilement. Une visite suffisait pour percevoir des énormément de transactions. Aujourd'hui, c'est fini et on voit bien l'intérêt, et nous l'avons vu d'ailleurs, que nos agences partenaires, celles qui sont les plus engagées dans la location et dans la gestion depuis de nombreuses années, s'en sortent beaucoup mieux que les autres. Nous avons eu finalement très peu de fermetures par rapport à celles qui ont été constatées sur le marché.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Merci beaucoup François Moerlin. Je rappelle que vous êtes fondateur de Locagestion.

  • François Moerlen (Locagestion)

    Merci Ariane.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Et je vous dis à très vite pour un nouvel épisode de mon podcast IMO à écouter tous les jours sur MySuite IMO et sur toutes les plateformes.

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François Moerlen, fondateur de Locagestion, est l’invité de Mon Podcast Immo. Au micro d’Ariane Artinian, il dresse un constat alarmant : « Il y a trop peu d’offres pour une demande qui explose ». Fin du dispositif Pinel, hyper-réglementation, taxation… autant de freins qui découragent les investisseurs et aggravent la pénurie. Pourtant, des signaux positifs émergent : « Les mesures anti-Airbnb permettent de récupérer des logements pour la location longue durée ». Pour François Moerlen, il est urgent de simplifier les contraintes pour relancer un marché en crise. Un épisode éclairant pour comprendre les enjeux d’un marché locatif sous tension.

🎧 Mon Podcast Immo, le podcast immobilier à écouter sans modération.
📍 Animé par Ariane Artinian et les journalistes de MySweetImmo.
🎙️ Produit par le Studio MySweetImmo.
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  • Mon podcast imo

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Bonjour, bienvenue dans ce nouvel épisode de mon podcast imo, votre rendez-vous avec l'immobilier. Aujourd'hui, on parle location. J'ai le plaisir de retrouver François Moerlen. Bonjour.

  • François Moerlen (Locagestion)

    Bonjour Ariane.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    François, vous êtes fondateur de Locagestion. Vous êtes un observateur éclairé du marché immobilier et surtout... du marché locatif. Le marché, il est complètement bloqué. Qu'est-ce que vous constatez, vous, au quotidien ?

  • François Moerlen (Locagestion)

    Alors, c'est vrai qu'au travers de la présence de local gestion sur tout le territoire, on a 2000 agences partenaires et on voit bien que le marché de l'immobilier ne se débloque pas comme on aurait voulu qu'il se débloque, c'est-à-dire qu'il y a toujours aussi peu d'offres et beaucoup de demandes. Les Français sont en recherche de logements en location, en mobilité. Alors, évidemment... Les problèmes, on les connaît, les problèmes de construction, les problèmes de réglementation, les problèmes de fiscalité qui font que beaucoup d'investisseurs, et puis surtout la confiance, qui fait que beaucoup d'investisseurs ne rentrent plus sur ce marché puisque les derniers chiffres sur les investisseurs immobiliers, c'est 22% dans le neuf, alors qu'on était à plus de 50% auparavant. Donc on voit bien qu'il y a une forme de désaffection de l'allocation pour les investisseurs immobiliers.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Puis on a la fin programmée du Pinel qui s'arrête à la fin de l'année. Il y a encore trois mois pour concrétiser les réservations. Ça va faire un gros manque, ça, sur le marché ?

  • François Moerlen (Locagestion)

    Oui, c'est exactement ça. Alors déjà, à la base, on part d'une situation assez pauvre en termes d'offres de location. Et là, on va en plus encore l'accentuer sur le neuf, puisque le dispositif se termine et qu'il n'y a aucun dispositif de remplacement. Il faut savoir que c'est la première fois que ça arrive, puisque depuis toujours... Il y a eu le Meignerie, le Pinel bien sûr, mais aussi le Duflo, etc. Beaucoup de dispositifs qui ont soutenu le neuf. Et c'est vrai qu'au travers de la disparition de ce dispositif, on perd une forme d'attractivité puisqu'il n'y a plus de défiscalisation quand on achète un logement neuf pour le louer.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Alors lĂ , c'est pour le neuf. Pour l'ancien, ce n'est pas mieux.

  • François Moerlen (Locagestion)

    L'ancien, on a une conjonction qui est assez étrange parce que d'un côté, il y a de très forts besoins. Donc en économie de marché, quand il y a beaucoup de besoins, Et quand il y a beaucoup de demandes, on dit toujours que c'est un très bon marché. Le problème, c'est qu'il n'y a pas assez d'offres non plus, parce que d'une part, les propriétaires sont un peu déboussolés avec les événements politiques que nous vivons actuellement, mais également, il y a des sujets autour de la taxation et de l'hyper-réglementation. Vous savez qu'on a eu un empilement ces dernières années de nouvelles obligations qui se pèsent sur les épaules des bailleurs, et aujourd'hui, on sent bien que ça a tendance un petit peu à... à décourager certains d'entre eux de rentrer dans l'investissement locatif.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Qu'est-ce qu'il faut faire par rapport à cette hyper réglementation ?

  • François Moerlen (Locagestion)

    Écoutez, on voit bien qu'à chaque fois qu'on rajoute une couche de contraintes, par exemple le permis de louer qui est en train encore de prendre de l'ampleur puisque des villes le mettent en place, mais également la rénovation énergétique, mais également l'encadrement des loyers, on arrive à un moment où il y a une saturation. Donc je ne dis pas qu'il faille un marché ultra libéral dans lequel les bailleurs... puissent faire tout ce qu'ils veulent, n'importe comment. Je dis simplement qu'il faut desserrer les taux, parce qu'aujourd'hui, on voit bien qu'on est arrivé à une situation d'excès, et cet excès pèse lourd sur le moral des investisseurs.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Comment vous réagissez ? Vous dites desserrer les taux quand on voit ce qui se passe avec la réglementation anti-Airbnb. Ça va dans le bon sens ou pas, finalement ?

  • François Moerlen (Locagestion)

    Oui, parce que de ce côté-là, on avait une… concurrence déloyale en quelque sorte de la location meublée de courte durée, puisqu'il y avait des avantages fiscaux, il y avait des avantages en tout genre qui amenaient les propriétaires vers une location de courte durée au détriment d'une location de longue durée. Donc ça avait tendance à réduire le nombre de logements disponibles à la location de longue durée. Donc oui, et ça on le constate et c'est une bonne nouvelle, on voit bien que dans ce sens-là, nous arrivons à récupérer des propriétaires bailleurs qui renoncent à la location meublée de courte durée pour passer sur de la location de longue durée.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Comment est-ce que ce contexte de raréfaction des biens à louer se répercute ? Quel impact ça a sur vos résultats, sur votre croissance ?

  • François Moerlen (Locagestion)

    Sur notre croissance, ils n'ont pas d'impact direct parce que d'abord, il y a une demande et un taux d'occupation qui est excellent. Les locataires... En réalité, ce sur quoi ça se répercute, c'est le fait qu'il ne bouge plus. On ne donne plus préavis, on ne change plus de logement parce qu'il n'y a rien d'autre à louer. Donc on reste dans son logement et on ne déménage plus. Donc c'est en cela... que ça a un impact sur l'activité de local gestion ou des agences immobilières avec lesquelles nous travaillons. Moins de location parce que moins de turnover, si j'ose dire. En revanche, nous avons toujours plus de propriétaires qui viennent vers local gestion et vers nos agences partenaires parce que, comme il y a beaucoup de réglementations, d'obligations et de contraintes, ils préfèrent s'adresser à un professionnel de la gestion locative plutôt que de le faire tout seul parce que c'est devenu très compliqué. de louer et de gérer son bien tout seul. Donc en effet, c'est plutôt une bonne année pour local gestion, c'est même une très bonne année pour local gestion, c'est une plutôt bonne année pour nos agences partenaires qui diversifient leur activité avec de la location en plus de la vente.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Et ça, vous leur conseillez toujours ?

  • François Moerlen (Locagestion)

    Oui, je crois que c'est un modèle qui maintenant est devenu évident, c'est-à-dire qu'il faut transformer le modèle des agences immobilières. On ne peut plus être mono-activité, on ne peut plus mettre tous ses œufs dans le même panier. Pendant des années, on a fait beaucoup de transactions relativement facilement. Une visite suffisait pour percevoir des énormément de transactions. Aujourd'hui, c'est fini et on voit bien l'intérêt, et nous l'avons vu d'ailleurs, que nos agences partenaires, celles qui sont les plus engagées dans la location et dans la gestion depuis de nombreuses années, s'en sortent beaucoup mieux que les autres. Nous avons eu finalement très peu de fermetures par rapport à celles qui ont été constatées sur le marché.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Merci beaucoup François Moerlin. Je rappelle que vous êtes fondateur de Locagestion.

  • François Moerlen (Locagestion)

    Merci Ariane.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Et je vous dis à très vite pour un nouvel épisode de mon podcast IMO à écouter tous les jours sur MySuite IMO et sur toutes les plateformes.

  • Speaker #0

    Mon podcast IMO.

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