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Mon podcast imo
- Ariane Artinian (MySweetImmo)
Bonjour et bienvenue dans ce nouvel Ă©pisode de mon podcast imo, votre rendez-vous avec l'immobilier. Aujourd'hui, on va parler d'un outil de financement encore trop peu connu et pourtant trĂšs puissant, le crĂ©dit hypothĂ©caire. Alors c'est un levier patrimonial qui peut faire la diffĂ©rence quand les financements classiques sont refusĂ©s. Pour en parler, j'ai justement le plaisir d'accueillir VĂ©ronique Bougardier. Bonjour. Bonjour. Vous ĂȘtes fondatrice du cabinet Bougardier. Pour dĂ©marrer, VĂ©ronique, c'est quoi le crĂ©dit hypothĂ©caire ?
- Véronique Bougardier (Cabinet Bougardier)
Alors, le crĂ©dit hypothĂ©caire, c'est avant tout un refinancement. Pour faire un crĂ©dit hypothĂ©caire, il faut ĂȘtre dĂ©jĂ propriĂ©taire puisqu'on apporte ses biens en garantie pour dĂ©bloquer de la trĂ©sorerie, pour des objets, pour des raisons de... pour utiliser ses fonds pour son activitĂ© professionnelle, pour donner Ă ses enfants, ou pour avoir un apport pour complĂ©ter un financement classique peut-ĂȘtre. Vous avez le cas par exemple d'enfants qui voulaient acheter leur premier bien immobilier. Les parents ont Ă©tĂ© obligĂ©s de faire un prĂȘt hypothĂ©caire pour aider leur fils ou leur fille puisqu'ils n'avaient pas l'apport suffisant et que les taux avaient fortement augmentĂ©. Soit ils avaient le choix d'acheter plus petit si les parents ne les avaient pas aidĂ©s. Donc les parents ont fait un prĂȘt hypothĂ©caire parce qu'ils n'avaient pas les liquiditĂ©s suffisantes. Ils ont fait un prĂȘt hypothĂ©caire sur leurs propres biens et ont fait une donation Ă leurs enfants pour qu'ils puissent avoir la somme suffisante pour acheter un bien immobilier. Mais ce n'est pas directement pour acheter le bien immobilier. C'est les parents qui empruntent pour aider leurs enfants pour faire un apport.
- Ariane Artinian (MySweetImmo)
Qui monétisent, comme on dit aujourd'hui, leur patrimoine immobilier. Voilà ,
- Véronique Bougardier (Cabinet Bougardier)
donc on peut monĂ©tiser son patrimoine. pour faire des apports en compte courant dans sa sociĂ©tĂ© par exemple, pour payer des droits de succession, pour payer des frais de donation, ou mĂȘme parfois se faire plaisir en achetant des Ćuvres d'art ou une voiture de collection.
- Ariane Artinian (MySweetImmo)
Pourquoi est-ce que les banques ne proposent pas ces solutions ?
- Véronique Bougardier (Cabinet Bougardier)
Alors les banques ne proposent pas effectivement, puisque c'est vrai que ce n'est pas un produit en catalogue, ça peut ĂȘtre anecdotique, il y a des banques qui peuvent prendre une garantie hypothĂ©caire. Lorsque leur client professionnel a un dĂ©couvert un peu important et en attendant, ils se garantissent avec. Donc ils savent trĂšs bien, les banques françaises savent trĂšs bien ce que c'est que l'hypothĂšque et le crĂ©dit hypothĂ©caire. Mais aujourd'hui, les banques françaises traditionnelles vont proposer ou un prĂȘt immobilier, bien souvent plutĂŽt garanti par une caution d'un organisme extĂ©rieur, comme le CEDEF, toutes les cautions, donc il n'y a pas de garantie sur le bien, ça sera une caution externe qui viendra garantir la banque, donc pas de risque pour la banque en rĂ©alitĂ©. Les banques, si vous avez besoin de trĂ©sorerie, elles vont vous prĂȘter via un prĂȘt consommation, donc un prĂȘt allant jusqu'Ă 75 000 euros, mais au-delĂ , elles ne vont pas vous prĂȘter des sommes plus importantes avec une garantie, peut-ĂȘtre qu'effectivement, elles ne le proposent pas. Certainement parce qu'en cas de dĂ©faillance, vous ne pouvez pas faire vendre le bien immĂ©diatement. Il se passe plusieurs annĂ©es avant que le juge ordonne la vente forcĂ©e. Donc ça peut bloquer quand mĂȘme les banques parce que ça fait chuter la rentabilitĂ© quand une banque doit attendre plusieurs annĂ©es avant de recouvrer sa crĂ©ance.
- Ariane Artinian (MySweetImmo)
Alors vous, vous avez été une des pionniÚres du crédit hypothécaire en France. Comment est-ce que vous accompagnez vos clients et depuis combien de temps à l'arrivée ?
- Véronique Bougardier (Cabinet Bougardier)
Donc le cabinet, on l'accompagne depuis 1970, donc j'avais repris le cabinet d'une prĂ©sente personne qui faisait dĂ©jĂ du crĂ©dit hypothĂ©caire. On est trĂšs spĂ©cialisĂ© dans le refinancement hypothĂ©caire, on a toujours eu cette part de marchĂ© qui est une niche, qui n'est pas trĂšs dĂ©veloppĂ©e en France. Il faut aller chercher des partenaires financiers. parfois dans les pays voisins tels que la Belgique. Comme les banques françaises ne le proposent pas, il n'y a pas beaucoup d'offres. C'est un produit quand mĂȘme assez mĂ©connu.
- Ariane Artinian (MySweetImmo)
Mais qui rend un service fou quand on en a besoin.
- Véronique Bougardier (Cabinet Bougardier)
Qui rend un grand service, oui, pour plein de raisons. Et qui surtout, il faut bien comprendre que faire un prĂȘt hypothĂ©caire empĂȘche de vendre son bien. On peut trouver des financements sans avoir Ă vendre. Bien souvent, lorsque vous hĂ©ritez d'un bien, vous n'avez pas les moyens de payer les droits de succession, vous n'avez pas le cash ou dans la succession, il n'y a pas le cash. Les notaires leur disent, vendez puisque vous paierez vos droits de succession avec la vente du dit bien. Faire un crĂ©dit sur du long terme permet de conserver dans le patrimoine ce bien immobilier qui souvent est un bien qui peut ĂȘtre locatif, etc. que les personnes qui en hĂ©ritent auraient aimĂ© garder la maison de famille de gĂ©nĂ©ration en gĂ©nĂ©ration.
- Ariane Artinian (MySweetImmo)
Est-ce que les gens qui viennent vous voir sont aux abois quand ils arrivent ?
- Véronique Bougardier (Cabinet Bougardier)
On pense que c'est la solution de la derniĂšre chance dans l'esprit, mais ce n'est pas du tout, mes clients ne sont pas du tout aux abois, bien au contraire, ils cherchent Ă dĂ©velopper leur activitĂ©, ils cherchent Ă aider leurs enfants, ce qui est un investissement. pour faire des grandes Ă©tudes, ils cherchent Ă faire des donations ou Ă se faire plaisir. Il faut bien comprendre que faire un prĂȘt hypothĂ©caire, ce n'est pas un prĂȘt sur gage, ce n'est pas parce que vous avez un bien immobilier que vous allez avoir un crĂ©dit. Il faut apporter en garantie un bien immobilier, mais il faut avoir la capacitĂ© Ă le rembourser. C'est le besoin et la nature et l'objet du prĂȘt qui diffĂ©rencient d'un prĂȘt classique immobilier.
- Ariane Artinian (MySweetImmo)
Vous étudiez le dossier de vos futurs clients comme un banquier classique ?
- Véronique Bougardier (Cabinet Bougardier)
Oui, tout à fait. On regarde le patrimoine, mais pas que. On regarde leurs capacités. Il ne faut surtout pas que demain, s'il y a un problÚme qu'on nous reproche, d'avoir uniquement regardé la garantie hypothécaire. Il ne faut pas mettre en péril le bien immobilier qu'on nous apporte en garantie.
- Ariane Artinian (MySweetImmo)
Le profil type des clients que vous financez, ils ont un patrimoine, surtout de quel montant ?
- Véronique Bougardier (Cabinet Bougardier)
Alors, ils ont des trĂšs beaux patrimoines. En France, on est toujours trĂšs surpris parce qu'on a des tableaux de patrimoine qui sont quand mĂȘme relativement avec beaucoup de lignes. Ils ont leur rĂ©sidence principale, une rĂ©sidence secondaire, voire plusieurs rĂ©sidences secondaires. Ils ont des revenus, ils ont des immeubles locatifs. On a peut-ĂȘtre une clientĂšle privilĂ©giĂ©e. Nos clients ont minimum un bon million de biens immobiliers quand ils viennent nous voir.
- Ariane Artinian (MySweetImmo)
La valeur ajoutée du cabinet Bougardier aujourd'hui sur la place ?
- Véronique Bougardier (Cabinet Bougardier)
Alors on a une grande expĂ©rience, mĂȘme sans ĂȘtre prĂ©tentieux, on travaille, on est trĂšs spĂ©cialisĂ©s, ce qui est important. Parce qu'on connaĂźt bien nos partenaires financiers, ceux qui vont nous financer. On a des rĂ©sultats qui sont lĂ et qu'on peut prouver, Ă savoir du fait qu'on regarde en amont, qu'on ne prĂ©sente que des dossiers qui sont susceptibles d'ĂȘtre faits, puisqu'on peut analyser vraiment Ă fond le dossier. on a quand mĂȘme des rĂ©sultats qui sont supĂ©rieurs Ă 95% de rĂ©ussite par rapport Ă ce qu'on prĂ©sente aux banques. On est Ă©galement un courtier qui connaissons bien nos partenaires financiers. On travaille avec certains depuis plus de 30 ans.
- Ariane Artinian (MySweetImmo)
Alors si vous aviez un dernier message à passer à celles et ceux qui nous écoutent pour les inciter à envisager un crédit hypothécaire, qu'est-ce que vous leur diriez ?
- Véronique Bougardier (Cabinet Bougardier)
Je leur dirais surtout qu'il ne faut pas avoir peur de cet accrĂ©dit comme un autre, puisque lorsque vous achetez un billet immobile... Si vous ne payez pas vos Ă©chĂ©ances, vous aurez effectivement un contentieux et un risque d'ĂȘtre vendu, quelle que soit la garantie prise. Donc c'est un prĂȘt comme un autre, mais qui vous permet d'ouvrir des horizons et de trouver des solutions pour des investissements, pour financer des choses trĂšs multiples, variĂ©es.
- Ariane Artinian (MySweetImmo)
Une solution à laquelle on ne pense pas toujours, mais qui rend beaucoup de services quand on en a besoin, le crédit hypothécaire. ... Merci beaucoup Véronique Bougardier.
- Véronique Bougardier (Cabinet Bougardier)
Merci Ă vous.
- Ariane Artinian (MySweetImmo)
Je rappelle que vous ĂȘtes fondatrice du cabinet Bougardier. Et je vous dis Ă trĂšs vite pour un nouvel Ă©pisode de Mon Podcast Imo, Ă Ă©couter sur MySweeti Imo et sur toutes les plateformes.
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Mon Podcast Imo.