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Mon podcast IMO.
- Ariane Artinian (MySweetImmo)
Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode de Mon Podcast Immo, votre rendez-vous avec l'immobilier. Je suis Ariane Artinian, fondatrice de MySuite IMO et aujourd'hui on parle intelligence artificielle avec Vladimir Atlany. Vous enseignez l'économie et l'intelligence artificielle à Sciences Po, à HEC, à Polytechnique. Vous êtes fondateur de plusieurs écoles. qui mettent l'IA au cœur de l'enseignement. Mais aujourd'hui, vous êtes là pour nous présenter votre anti-manuel d'intelligence artificielle paru chez Erol.
- Vladimir Atlani
Absolument. Merci Ariane de m'inviter et merci de me donner l'occasion de parler de ce livre et de ce sujet un peu plus vaste qu'est l'intelligence artificielle, en particulier dans le contexte et dans le secteur de l'immobilier où il joue un rôle très précis.
- Ariane Artinian (MySweetImmo)
Alors avant d'entrer dans le vif du sujet, Vous avez décidé d'écrire un anti-manuel et pas un manuel.
- Vladimir Atlani
Absolument. On s'est longtemps posé la question du titre qui est effectivement, vous vous en douterez, un petit peu marketing, cet anti-manuel, mais l'idée est là . C'est un manuel au sens de, vous voyez, on reprend les bases de ce qu'il y a pour dépasser les buzzwords, pour dépasser les idées préconçues et on repart de zéro. Et en même temps, et je le conseille donc à tous les néophytes, c'est un livre qui n'est pas scolaire. qui met en avant des anecdotes, des petites histoires, qui permettent vraiment de comprendre sans être vraiment trop formelles et trop scolaires. Et c'est ça qui fait la particularité de cet ouvrage.
- Ariane Artinian (MySweetImmo)
Et ce n'est pas pour autant un livre de recettes pour bien utiliser ChatGPT ?
- Vladimir Atlani
On sort de ce livre en comprenant l'intérêt et les dangers d'utiliser ChatGPT. Ce n'est pas un mode d'emploi de ChatGPT.
- Ariane Artinian (MySweetImmo)
Qu'est-ce qui vous a poussé à écrire le livre alors ?
- Vladimir Atlani
Écoutez, avec mon co-auteur... et mon préfacier, donc Jean-Michel Blanquer, le ministre, on s'est rendu compte qu'effectivement, on parlait d'IA partout. Et en même temps, peu de gens comprenaient vraiment de quoi il s'agissait en profondeur. Les décideurs d'entreprise, les décideurs politiques, et même les citoyens en tant que citoyens, vont commencer, mais ils vont devoir de plus en plus s'intéresser au sujet parce qu'ils vont être de plus en plus impactés par le sujet de l'intelligence artificielle. Et donc, on s'est rendu compte que personne, les philosophes, les économistes, aucun des techniciens, n'osait soulever le capot de l'IA pour vraiment comprendre les sous-jacents. Et c'était important qu'on le fasse parce qu'on est persuadé que personne aujourd'hui ne peut comprendre ce phénomène de l'IA, cette vague qui est en train de nous submerger, sans vraiment avoir soulevé le capot et comprendre les sous-jacents techniques. C'est ce qu'on essaye de faire dans ce livre.
- Ariane Artinian (MySweetImmo)
Alors, qu'est-ce qu'il y a sous le capot ? C'est quoi l'IA ?
- Vladimir Atlani
La manière un petit peu originale avec laquelle on peut essayer de décrire le phénomène, c'est de décrire l'IA. comme un nouveau mode de communication, un nouveau mode de communication entre l'homme et la machine. De tout temps, l'homme communique avec la machine de manière très claire, très péremptoire, très exhaustive. Ça s'appelle le code informatique et on code, on calibre des machines à accomplir des tâches depuis le XVIIe siècle et la Pascaline, la machine à écrire de Pascal. Et donc on code des machines pour faire tout un tas de choses, vous voyez, des machines à laver, des... des calculettes, des ordinateurs. Ce qu'on ne faisait pas jusqu'à il y a encore 10 ans, c'était lui parler de manière inductive. Autrement dit, de ne pas lui donner un jeu de consignes claires et exhaustives, mais de lui montrer des exemples, des centaines, des milliers, des millions d'exemples. C'est pour ça qu'on parle de big data, beaucoup d'exemples. En demandant à la machine de comprendre par elle-même, avec des algorithmes statistiques, le bon comportement à adopter. Et ce nouveau mode de communication permet... Tout un tas de nouvelles applications, les voitures autonomes qui n'auraient jamais pu être codées avec l'ancienne manière, sont aujourd'hui possibles parce que les algorithmes d'IA captent avec ces nouvelles méthodes d'induction, avec ces nouvelles méthodes par l'exemple, ces nouvelles approches permettent de capter de l'intuition, de l'expérience, et c'est tout un tas de nouvelles activités que l'IA, que la machine peut désormais embrasser, l'activité d'un médecin, d'un avocat, d'un conducteur, d'un artiste, tout cela est nouveau. et résulte de ce nouveau mode de communication qu'on appelle donc l'IA.
- Ariane Artinian (MySweetImmo)
L'intelligence artificielle générative, comment est-ce que vous la définissez ?
- Vladimir Atlani
Donc ça c'est le nouveau type d'intelligence artificielle. Je dis nouveau parce qu'il a été popularisé il y a un an et demi avec la sortie de ChatGPT. Il existe évidemment dans les tiroirs depuis un certain temps, notamment chez les géants du web. Meta, Facebook avait notamment publié un petit peu avant OpenAI son propre algorithme génératif, DIA Générative. qui consistait à générer du texte et à aider des chercheurs à écrire leurs propres papiers de recherche. Vous voyez, ça avait été très décrié à l'époque. Tout cela existe depuis un certain temps, mais est rendu public de manière claire grâce à ChatGPT. De quoi on parle ? On parle d'une IA qui arrive à generate comme on dit en anglais, à créer, à concevoir et à produire du contenu. Du contenu texte, du contenu image, du contenu son, du contenu vidéo. Et vous voyez, c'est nouveau parce que jusque-là , l'IA était conçue pour... donner des réponses précises à des réponses précises qu'on pouvait lui poser. L'IA générative d'aujourd'hui permet de faire des réponses beaucoup plus générales à des questions beaucoup plus générales avec des formats très différents les uns des autres. Et l'effet est sidérant chez la population aujourd'hui qui constate que l'IA peut jouer un rôle presque humain avec cette capacité à créer et à répondre sur des sujets très différents les uns des autres.
- Ariane Artinian (MySweetImmo)
Alors la question qu'on doit vous poser régulièrement, est-ce qu'on doit avoir peur de l'IA ?
- Vladimir Atlani
Aujourd'hui, il y a deux tendances. Il y a effectivement les techno-enthousiastes qui mettent l'IA en avant à tout bout de champ et qui sont peut-être un peu trop enthousiastes sur le sujet et qui mettent peut-être un peu trop en avant les vertus de nouveaux algorithmes et les applications qu'ils vendent comme étant très positives toujours sur la santé, sur l'environnement. la libération de notre temps pratique d'êtres humains grâce à un remplacement par la machine. Et puis en face, tout un pan de la population plus sceptique, plus craintif peut-être sur le sujet. Dans le livre, on esquisse un chemin intermédiaire, logique, et vous voyez dans lequel on fait attention. On construit petit à petit les briques d'un avenir où l'IA joue un rôle fondamental dans nos sociétés, de manière... précautionneuse de la défense de nos propres libertés, de nos propres droits fondamentaux en tant qu'humains, pour ne pas voir l'avènement d'un régime où l'IA mènerait la danse.
- Ariane Artinian (MySweetImmo)
Il y a un risque aujourd'hui quand mĂŞme.
- Vladimir Atlani
C'est évident. Et les différents sommets internationaux, au premier rang desquels le sommet sur l'IA, qui va avoir lieu en France dans les prochains jours, mettent en avant le fait que les décideurs politiques ont pris conscience d'un danger, de plusieurs dangers. sur le remplacement du travail dans nos sociétés, sur l'omniprésence de l'IA et les risques sur nos libertés individuelles, je pense par exemple à ce qui se fait dans des pays moins démocratiques où l'IA est utilisée comme outil de réglementation sociale, et tout un tas d'autres dangers qui peuvent même aller pour certains. Alors, vous voyez, on va très loin, les auteurs de science-fiction se frottent les mains dans ces situations, mais qui peuvent vraiment aller jusqu'à une... une omniprésence dangereuse des décisions sur base d'IA qui pourraient menacer complètement le fonctionnement de nos sociétés.
- Ariane Artinian (MySweetImmo)
Est-ce que l'IA, ce n'est pas aussi l'hégémonie américaine ?
- Vladimir Atlani
Disons américano-chinoise. On serait fou de les oublier, nos amis chinois, qui ont développé des géants tout aussi puissants, moins connus en Occident, tout aussi importants dans les pays émergents, les Tencent, les Baidu, etc., qui... qui développent aussi leurs algorithmes à une vitesse remarquable et avec un rattrapage remarquable des États-Unis. Évidemment, les États-Unis restent en pointe. Et l'Europe dans tout ça, c'est un peu la question, la France et l'Europe dans tout ça. Effectivement, on a quelques petites pépites, trop peu malheureusement, c'est toujours les mêmes qu'on cite, mais trop peu pour pouvoir prétendre à une place de leader. Et donc, on est cantonné à avoir s'affronter les deux géants sur ce sujet-là . On est les champions. En revanche, d'une chose, c'est souvent le cas en Europe, on est les champions de la réglementation. Alors donc, on réglemente. Et donc, vous voyez, récemment, l'IA Act, inscrit comme la réglementation internationale, se prétend et se présente comme le futur de la réglementation sur le sujet. C'est un peu notre dernière cartouche.
- Ariane Artinian (MySweetImmo)
Alors, concrètement, c'est quoi l'impact de l'IA dans l'immobilier ? Qu'est-ce que vous recensez ? Qu'est-ce que vous remarquez ?
- Vladimir Atlani
Il y a trois types, on le voit qui se développent de plus en plus. Il y a trois types de cas d'application des algorithmes et des outils d'intelligence artificielle dans le monde de l'immobilier. D'abord, toute la partie analyse et prédiction du marché. qui va ensuite conduire à de l'aide à la décision d'investissement. C'est toutes ces analyses sur base de données très précises, historiquement, avec un vrai background historique, ce qu'on appelle les signaux faibles, pour pouvoir optimiser et identifier les meilleures opportunités d'investissement et repérer les tendances de marché avant tout le monde. Deuxièmement, c'est l'optimisation des processus commerciaux, notamment dans les agences. et l'amélioration de l'expérience client dans l'efficacité de la transaction immobilière, dans le processus de commercialisation avec tout un tas d'outils de marketing digital, de génération de leads, de réduction des coûts et d'amélioration des taux de conversion sur toute la partie commerciale, tout un tas de chatbots par exemple qui se développent, etc. Et puis les fameux comptes rendus de visite automatiquement générés. Et puis il y a une troisième dimension qui est... la gestion intelligente des actifs immobiliers. Et donc, vous voyez, il y a tout un tas de projets sur le développement de digital twins, on appelle ça les jumeaux numériques pour des bâtiments, pour permettre de les gérer au mieux, d'optimiser l'efficience énergétique des différents bâtiments avec des économies d'énergie qu'on voit parfois aller chez certaines startups jusqu'à 30% en termes d'optimisation. Et puis, il y a un sujet de conformité réglementaire. avec de l'analyse automatisée, voire même parfois de l'anticipation automatisée pour pouvoir rester toujours dans cette conformité réglementaire. Voilà les trois grands sujets qu'on peut repérer et qu'on commence à repérer chez les acteurs de l'immobilier.
- Ariane Artinian (MySweetImmo)
Prenons par exemple le sujet sur repérer les tendances de marché, estimer les prix, détecter les endroits qui vont monter, baisser. C'est un peu ça ce que vous dites. Mais si tout le monde se sert des mêmes outils, tout le monde va arriver au même résultat ?
- Vladimir Atlani
Il y a ce phénomène bien connu des marchés boursiers de prophétie autoréalisatrice. Et le problème qui s'est posé à l'époque sur ces sujets, il y a encore quelques années, risque de se poser sur tout un tas d'autres marchés, dont celui de l'immobilier. A savoir que si les mêmes outils font les mêmes recommandations aux mêmes acteurs à un moment précis, de prédiction, de recommandation, on passe à une action auto-entretenue de prophétie autoréalisatrice. Et donc, avec des impacts parfois positifs, avec des marchés haussiers, et puis le jour d'une crise, des retournements qui peuvent être très, très rapides si tout le monde agit de la même manière en suivant les mêmes types de recommandations. Donc, effectivement, il y a un sujet et le régulateur va devoir mettre son nez là -dedans, à mon avis, très rapidement.
- Ariane Artinian (MySweetImmo)
Est-ce que vous diriez, vous, que les agents immobiliers sont menacés aujourd'hui par l'IA ?
- Vladimir Atlani
D'abord, il faut être très modeste. Quand on parle de remplacement de l'homme par la machine, je vous donne un exemple. Il y a encore quelques années, j'enseigne à Polytechnique à HEC, à Sciences Po. Je mettais en avant les trois piliers, les trois types de métiers qui étaient sauvegardés, qui étaient préservés d'un remplacement par la machine. Les trois piliers étant, un, tous les métiers manuels, le coiffeur, le chirurgien, la robotique avance, mais pas du tout au rythme de l'IA intellectuelle. les métiers artistiques, créatifs, l'artiste, le peintre, le musicien, et tout ce qui relève de la relation interpersonnelle, l'infirmière, mais aussi le commercial. Et entre-temps, Chad GPT a fait tomber ce deuxième pilier de la création artistique et créative. Et évidemment, la créativité humaine reste un corps différent de la créativité de la machine, mais il ne fait pas bon être graphiste ou ingénieur son. aujourd'hui dans le monde, à cause justement de ce remplacement-là . Donc il faut être très modeste sur ce qu'on pense et de préserver. Cela étant dit, tout ce qui relève de l'humain, ce que les Américains appellent le care, le soin, qui peut aller effectivement de la partie médicale jusqu'à cette partie relation interpersonnelle. Quand on achète un appartement, il y a une dimension éminemment subjective, personnelle, et pour laquelle l'intermédiation humaine reste et restera. à mon avis, encore un certain temps, je dirais même un bon temps, importante. D'où, je pense que l'agent immobilier a encore de beaux jours devant lui.
- Ariane Artinian (MySweetImmo)
Sous réserve qui développe sa partie conseil et coaching humain du client.
- Vladimir Atlani
Absolument. Et vous voyez, Ariane, je lance des écoles aujourd'hui, je crée des écoles aujourd'hui. Je profite de ce petit podcast pour faire ça. Autopromo. Apporter nos nouvelles écoles. Ce sont effectivement des écoles dans lesquelles on met en avant, c'est des écoles qui intègrent la notion d'IA, on travaille sur les outils d'IA, etc. Mais on met surtout en avant les compétences interpersonnelles, de telle sorte à rendre nos étudiants et futurs membres de la vie active. complémentaire des outils d'intelligence artificielle et pas supplémentaire. Et donc c'est mettre en avant effectivement le coaching, l'accompagnement, la sensibilité, le travail d'équipe parfois, pour que tout ce qui fait de nous des êtres humains et qui a amené à subsister encore un certain temps, puissent être les qualités de ces jeunes de demain. Et c'est effectivement ce qu'il faut mettre en avant également chez les différents collaborateurs des agences immobilières.
- Ariane Artinian (MySweetImmo)
Et les autres, ceux qui vont être écartés par l'IA ? Qu'est-ce que vous leur dites ?
- Vladimir Atlani
C'est un très bon point, vous savez. Dans le livre, on fait une comparaison rigolote. Moi, je suis économiste avant tout. Marx, au XIXe siècle, dans Le Capital, expliquait que le monde allait être divisé, était divisé, entre une toute petite minorité d'oisifs très riches, ce qu'il appelle les capitalistes, les détenteurs des moyens de production, Le Capital, et une très grande majorité de travailleurs. C'est le prolétariat et donc en conséquence Marx prophétise la lutte des classes et puis le soulèvement du prolétariat et la victoire du prolétariat. Petite minorité d'oisifs très riches, grande majorité d'actifs très pauvres. La réalité qu'on est en train d'observer retourne la conjecture de Marx en faisant une hypothèse différente dans laquelle le monde allait de plus en plus se diviser. entre une majorité d'oisifs pauvres et une minorité de personnes qui travaillent intensément, mais ont des moyens de subsistance élevés. Et donc, la question devient, vous voyez, les oisifs pauvres sont ceux dont les compétences deviennent redondantes, supplémentaires du progrès technique et de l'IA en particulier, et les travailleurs riches sont ceux dont les compétences sont... complémentaire du progrès technique qui l'intègre complètement dans leur manière de travailler. Et donc la réponse devient, comment est-ce qu'on répond à cette problématique-là ? Par l'éducation, évidemment. L'éducation à quoi ? Attention, l'éducation supérieure pour devenir médecin, avocat, comptable, pas évident, à l'heure où effectivement ce sont ces métiers-là à forte teneur intellectuelle qui sont les premiers remplacés. Donc l'éducation à quoi ? Et puis, il y a tout un tas d'autres pistes qu'on a décidé de mettre en avant. La division du temps du travail, pour que chacun ait sa part. C'est une idée plus très à la mode depuis 20 ans, depuis qu'on décrit les 35 heures, aujourd'hui qui revient avec enthousiasme. La réglementation, le fait de taxer les machines, proposition de Bill Gates, d'il y a encore quelques années, et qui va refaire surface de manière évidente. Et puis, il y a un tas d'autres actions pour assurer aux nouvelles générations un peu de travail et surtout des moyens de subsistance conséquents.
- Ariane Artinian (MySweetImmo)
Ce qu'on peut dire aussi peut-être, c'est que jusqu'à présent, la machine, elle remplaçait des hommes à faible compétence intellectuelle. Et qu'aujourd'hui, l'IA, ça pousse aussi vers la sortie des cadres, des gens surdiplômés.
- Vladimir Atlani
C'est la grande nouveauté. Vous voyez, au 19e siècle, on parlait souvent des canuts. Les canuts, c'est les travailleurs dans les usines de soie, notamment à Lyon, qui se faisaient remplacer de plus en plus par la machine à vapeur. Donc en fait, la machine remplaçait leur force de travail, leurs bras. Et on les connaît ces canuts parce qu'ils prenaient leurs marteaux, leurs outils de travail, et ils venaient casser la machine pour manifester leur désapprobation de ce remplacement-là . Aujourd'hui, ce n'est effectivement plus les bras qui sont remplacés, mais c'est les cerveaux. Ce qui pose une question fondamentale dans nos économies tertiarisées où le service et l'activité intellectuelle ont une place si importante. Et la question devient comment est-ce qu'on répare ? Comment est-ce qu'on se prémunit contre un remplacement global de toutes nos compétences intellectuelles ? Peut-être que c'est... Vous voyez, la proposition de taxer les machines, qui refait surface de plus en plus, relève de la même idée. On ne casse plus les machines avec nos bras, on les recasse avec nos cerveaux, avec nos règles. Et peut-être que de manière temporaire, en tout cas, c'est une solution à imaginer.
- Ariane Artinian (MySweetImmo)
Merci beaucoup. En tout cas, c'était passionnant. Merci Vladimir Atlany. Je rappelle que vous êtes spécialiste de l'IA, co-auteur de l'antimanuel d'IA sorti chez Erol.
- Vladimir Atlani
Merci Ariane.
- Ariane Artinian (MySweetImmo)
Merci beaucoup. Quant à moi, je vous retrouve très vite pour un nouvel épisode de mon podcast IMO. À écouter tous les jours sur MySwetImmo et sur vos plateformes. Alors, si cet épisode vous a plu, pensez à vous abonner, à liker. Laissez-nous des étoiles. On adore ça chez MySweetImmo. Et puis, réagissez, posez-nous vos questions. On se fera un plaisir d'y répondre dans un nouvel épisode. Mon podcast IMMO.