Speaker #1Je crois que si l'adolescente que j'étais il n'y a pas si longtemps que ça savait que je fais mon premier épisode de podcast sur le code barre, elle s'arracherait les cheveux. Parce qu'avant, je portais un magnifique t-shirt noir avec un code-barre blanc souligné de « je ne suis pas une marchandise » . Le côté rebelle s'est un peu atténué avec le temps et je me rends bien compte aujourd'hui que mettre des codes-barres sur les marchandises et sur les emplacements, ça a quand même un réel intérêt pour aller fluidifier ces process, les améliorer, gagner en efficacité un peu partout. Bien sûr, il n'est pas question d'étiqueter les gens et encore des fois, un code-barre sur sa carte d'identification, ça peut. aussi simplifier et accélérer les processus d'authentification pour sécuriser les accès sur des lieux, par exemple. Mais bon, on ne va pas forcément parler de ça précisément aujourd'hui. On va parler globalement de ce code-barre dans nos process logistiques, industriels, de production et parfois même dans le bureau. Ça peut aussi apporter son lot de vecteurs d'efficacité. Alors, dans ce podcast, j'utiliserai code-barre pour parler indifféremment du code-barre qu'on connaît sur les produits qu'on achète tous les jours, noir et blanc, l'alternance de barres noires et blanches, et aussi bien le data matrix, donc ce petit objet carré représentant des points noirs et clairs, en général blanc, en tout cas un produit contrasté, où on va pouvoir mettre plus d'informations dedans. Finalement, on le verra dans la première partie de C'est quoi un code barre ? On n'a pas tout à fait la même utilité des deux objets, mais on peut en parler de la même manière quand on va s'attaquer à la suite, qui est comment améliorer l'efficacité de ces processus grâce au code barre. comment améliorer leur fiabilité et pour finir comment on améliore également le transfert d'informations grâce à ce petit objet toujours. On attaque tout de suite par alors c'est quoi un code-barre ? Un code-barre c'est un objet qui va nous permettre de stocker de la donnée. Ce qui très bien avec le code-barre c'est qu'on va pouvoir le lire avec différents appareils. Habituellement comme on le voit à la caisse on va avoir des outils adaptés de scanet qui vont aller lire le code-barre, prendre l'information et derrière il va avoir un... un logiciel qui va traiter ce qu'on lit. Mais en fait, ce code-barre, il est lisible par aussi bien votre téléphone, par exemple. Vous ouvrez votre appareil photo, vous lisez un code-barre, l'information qui est contenue dans ce code-barre, elle s'affiche. Votre appareil photo, il ne va pas savoir quoi en faire directement, mais il vous l'affiche, il sait la lire. C'est ça qui est très important, c'est qu'au final, n'importe quel outil, n'importe quel appareil peut lire ce code-barre. Derrière, on va tirer... vraiment des informations importantes de ce code-barre. Et ce qui va être intéressant, c'est les process qu'on met en place derrière. Mais de base, n'importe quoi peut le lire. La grosse différence entre un code-barre et un data matrix, c'est qu'effectivement, un code-barre, on va encoder uniquement des informations alphanumériques. La différence entre le code-barre et le data matrix, elle va surtout résider dans la capacité de stockage des informations. Effectivement, le code-barre, on va lui mettre des caractères numériques ou alphanumériques dedans. Et plus on a d'informations à mettre dedans, plus il va être long. Donc au bout d'un moment, ça ne va plus être exploitable, ça ne va plus être lisible, il sera trop long pour pouvoir le faire lire. Il va falloir prendre tellement de recul qu'au final, on n'aura plus assez de précision, on ne pourra plus lire ce qu'il y a dedans. Alors que le Data Matrix, on va pouvoir mettre entre 2 et 3 000 caractères par cm². Donc au niveau du gain de place, on va pouvoir mettre beaucoup plus de choses. Il existe des standards pour aller stocker l'information, que ce soit dans les code-barres ou les Data Matrix, qui vont permettre à un code-barre d'être lu partout. et quand on rencontre un certain enchaînement de caractères, dans ce code-barre, on va savoir que l'information qui suit représente tel type de données. Ça, c'est des standards. Vous pouvez communiquer comme quoi vous utilisez tel standard dans vos code-barres ou data matrix et dans ce cas-là, les gens qui vont les lire sauront qu'il faut qu'ils soient interprétés de telle manière. Mais en fait, vous pourriez très bien définir votre propre standard, votre propre façon de remplir votre code-barre ou data matrix. La seule chose importante, process qui vont devoir lire et interpréter vos codes-barres, ils sachent comment les interpréter. C'est vraiment le seul truc qui est important parce qu'après sinon vous pouvez faire ce que vous voulez. Il faut que ce soit pertinent pour vous, que ce soit pertinent dans votre process et potentiellement avec les interlocuteurs internes ou externes qui vont avoir à l'utiliser. On en reparlera d'ailleurs avec plus de précision dans la dernière partie qui est vraiment focalisée sur le passage d'informations via le code-barres entre vous qui allez potentiellement les émettre. et vos prestataires externes ou vos équipes internes. Voilà maintenant qu'on a défini le code barre, ce qui est intéressant c'est de voir comment il nous fait gagner en efficacité. En fait le code barre c'est un véritable accélérateur du processus parce que de base on va scanner une information là où avant on était obligé de l'écrire. Donc bien évidemment je vais pas comparer avec un process à papier crayon parce que... Pour aller lire un code barre, l'interpréter, en faire quelque chose derrière, il va falloir qu'il y ait un process qui soit capable de le lire. Mais on peut comparer avec un process existant où la personne saisit tout à la main et le même process où on aura quelqu'un qui va scanner et qui va donc avoir son information directement affichée à l'écran. Ça, par exemple, c'est quelque chose qui est hyper utile pour le processus de réception, par exemple. De dire, par exemple, que je reçois mon bon de livraison, je suis obligé de l'imprimer, d'aller sur le terrain et de regarder tous les cartons, d'aller cocher si mon carton a bien été reçu et après de regarder où j'ai des manques et de faire cette différence à la main. On peut se dire déjà que ce process on peut le rendre plus efficace en évitant d'avoir à imprimer cette feuille et à cocher les cartons dessus parce qu'il y a fort à parier qu'une fois que ça c'est fait, la personne qui va devoir le traiter après dans le système central va avoir à refaire cette manipulation sur son ordinateur. Donc déjà, là, on a du temps perdu. Avec une tablette qui se balade aux côtés de la personne qui fait la réception dans l'entrepôt, on va avoir la possibilité de cliquer sur les cartons qui ont été réceptionnés. Effectivement, quand on termine notre réception, le logiciel est capable de nous dire s'il y a des manques ou s'il y a eu des erreurs. Bon, ça, c'est bien, mais ça nous oblige quand même à aller... lire un carton, regarder où il est dans ma liste et le sélectionner. Ce même processus où on rajoute la possibilité de scanner, en fait on s'en fiche potentiellement même de savoir sur quelle réception on est, si nos cartons ont bien un identifiant unique, on s'en fiche de savoir sur quelle commande on est, on a juste à scanner le carton et le logiciel est capable de faire sa tambouille tout seul derrière, de se dire « ok ce carton, je l'attendais, il est arrivé » . et derrière, une fois qu'on a terminé, de se dire ce carton, je l'attendais, je ne l'ai pas reçu. Ce carton, il a été scanné deux fois. Est-ce que j'ai reçu un carton avec le même numéro deux fois ? Je ne sais pas trop quoi en faire. Voilà, ça, c'est vraiment le genre de choses que va nous apporter le code barre. On est beaucoup plus efficace à ne pas avoir à saisir un numéro de carton, à ne pas avoir à le chercher dans une liste. Voilà, on scanne et derrière, un processus suffisamment bien implémenté peut savoir exactement ce qu'il a à faire dans le cas d'un scan de carton. On peut aussi imaginer ça sur un processus familial. de gestion de stock. Donc là, on a réceptionné nos marchandises avec le premier exemple que je viens de penser, mais imaginons qu'on veut suivre les sorties de matière. Si vous rajoutez un lecteur au-dessus de la poubelle et que chaque personne qui va aller jeter une boîte vide scanne le code barre de la boîte, ça veut dire qu'on a sorti une boîte, qu'elle n'est plus en stock. Ça prend assez peu de temps à la personne de le faire et derrière, votre stock se met automatiquement à jour. potentiellement ça vous évite d'avoir à faire des inventaires parce que si le process est bien rodé et qu'il est suffisamment intégré à la façon de travailler des personnes, c'est à dire qu'il faut pas aller leur demander d'aller à un bout de l'entrepôt pour scanner ce qu'ils veulent jeter alors que la poubelle elle est hyper loin, ça n'a pas de sens. Mais si il y a juste à scanner, je jette mon produit en bas potentiellement vos stocks peuvent être tout le temps à jour quoi qu'il arrive. Et ça on peut l'intégrer tout le long du processus. En début de production je reçois mes articles mis à disposition pour mon ordre de process, mon ordre de fabrication, je les scanne et voilà, je mets mon stock à jour et je sais exactement où en sont mes stocks en permanence. Ça rend la chose beaucoup plus efficace et on gagne un temps fou par mois en inventaire. Et potentiellement, si on va plus loin, on peut se dire « Ok, dès que j'ai atteint un certain nombre de stocks, je peux renvoyer des commandes automatiquement. » Donc tout ça, ça peut être mis en place à partir du moment où on a une vision temps réel des stocks et le code barre. permet d'atteindre ce côté temps réel. Le deuxième point sur le code barre, ça va être la fiabilité qu'il apporte. Parce que quand on scanne, on est sûr que l'information lue sur l'étiquette, c'est la bonne. On s'est peut-être trompé de carton, et dans ce cas-là, le logiciel va le savoir. Si on a scanné un carton de pièce A alors que le process sur lequel on travaille attend un carton de pièce B, le logiciel va nous dire que ce n'est pas le bon carton. Là, on va empêcher une erreur réelle de la personne qui est en train de s'occuper de notre process. Elle a pris le mauvais carton. Le scanner lui permet d'éviter cette erreur de manière sûre. Ça, c'est ce qu'on appelle un détrompeur et c'est hyper efficace pour garantir la fiabilité des données tout le long de votre processus. Mais même avant ça... Si j'arrive sur mon lieu de travail, que je tape le numéro de mon carton à consommer, j'ai le droit de faire une faute de frappe. Ça arrive. Si le logiciel est bien paramétré et que j'ai fait une faute de frappe, mais que la référence n'existe pas, il va me dire la référence n'existe pas. Ça, fort heureusement, ça ira. Mais si par hasard, ma faute de frappe fait que cette référence existe ailleurs, ça peut poser des soucis. Là encore, on parle de logiciel, mais c'est pareil si on fait du papier-crayon. Si j'écris ma référence et que derrière, une autre personne la relie pour aller l'intégrer plus tard dans un logiciel parce qu'il n'y a pas de solution numérique sur la ligne de production, on va avoir un souci pour la relecture et pour la perte de temps d'une donnée qui a été saisie à un endroit. En fait, elle aurait dû être rentrée tout de suite dans le logiciel pour éviter ces pertes de temps et cette perte de fiabilité tout au long du processus. Donc voilà, aller scanner, ça va nous permettre de gagner du temps, comme je l'ai dit à la première étape, mais ça va aussi énormément fiabiliser. On peut imaginer des process logistiques où la personne a une information, qu'elle doit aller chercher une pièce à l'emplacement de réception A, pour la déplacer vers l'entrepôt de stockage B. Elle va à l'emplacement de réception A, sur lequel on a apposé un code barre pour dire que c'est l'emplacement de réception A. La personne arrive, scanne. si elle s'est trompée et qu'elle est à l'emplacement de réception B, on va lui dire tu n'es pas au bon endroit, elle ne pourra pas continuer son processus. Pour une société où on va faire appel très régulièrement à des intérimaires, où les équipes changent régulièrement, des gens qui ne sont pas forcément habitués à l'organisation de vos entrepôts, ça peut être très utile d'avoir ces détrompeurs pour que le temps que la personne soit à l'aise, elle ne puisse pas se tromper. et elle soit accompagnée finalement dans les missions qui lui sont données. Donc j'arrive à mon emplacement de réception A, je le scanne, je suis au bon endroit, je prélève une pièce, là encore, dans les consignes, je sais quelle pièce j'ai à prendre. Donc si je scanne la pièce que j'ai à prendre, le logiciel peut vérifier si j'ai pris la bonne. Et dans Internet de temps, je vais à mon emplacement de stockage, je scanne mon emplacement de stockage, ça me confirme que je suis bien dans le bon endroit, Je peux déposer ma pièce et... Mon stock, au-delà d'être à jour, je sais exactement où sont mes pièces en permanence et je n'ai pas d'erreur là-dessus. Là aussi, ça va permettre de faire énormément de choses et d'assurer la sécurité, la fiabilité de l'information. On peut très bien faire ça aussi pour remplir les cartons. On scanne le carton. Ce carton, s'il a déjà été associé à un ordre de fabrication, je sais quelle pièce j'attends. ou alors je vais dire que la première pièce que je vais mettre dedans je ne peux pas en avoir d'un autre type. Donc à partir de ce moment-là, toutes les pièces que je vais scanner après la première, elles doivent être les mêmes que la première que j'ai mis dedans. C'est typiquement le genre de choses qui font que quand votre carton, vous allez le fermer, vous êtes sûr que les pièces qui sont dedans, elles sont bonnes. Après, c'est toujours possible de faire preuve de malveillance, mais là, vous allez vous éviter toutes les erreurs d'inattention et vous allez... permettre d'augmenter considérablement la fiabilité de votre processus là-dessus. Troisième élément clé, c'est le passage d'informations. Parce que dans un code barre, comme j'ai dit tout à l'heure, il y a de l'information. Quand vous êtes en interne, si un code barre est à destination interne, souvent, une information ça suffit. Vous le collez sur votre carton, vous mettez l'identifiant de votre carton. A chaque fois que l'identifiant du carton est scanné, votre logiciel sera en mesure de vous ramener les informations liées à ce carton. parce que le logiciel le connaît. Mais admettons que votre carton sorte de l'usine. Dans ce cas-là, quand votre client le réceptionne, vous allez avoir envie qu'il sache ce qu'il y a dedans et que lui-même puisse améliorer ses processus. en scannant les cartons que vous lui envoyez. Dans ce cas-là, sur votre étiquette, vous allez pouvoir mettre toutes les informations dont votre client a besoin, comme le numéro de carton, le type de pièce, le nombre de pièces qu'il y a dans le carton, tout ça et d'autres informations. informations que votre client, dont votre client peut avoir éventuellement besoin. Soit vous utilisez un standard dont on a parlé tout à l'heure, je ne vais pas rentrer dans les détails, mais je pourrais vous mettre en description un lien vers les différents standards de code-barres. Soit vous utilisez un standard, soit vous vous êtes entendus entre vous sur un format de code-barres. Plusieurs choses. Soit vous avez défini un séparateur qui va dire dès que je rencontre ce séparateur, je sais que je change de données. Mes données sont toujours dans le même ordre, mon client le sait, donc quand il va scanner l'information, il saura comment la découper. Le tout, c'est de se mettre d'accord sur la façon dont vous allez présenter les données, et ensuite elle est exploitable par tous. Il y a plusieurs façons de faire. On peut aussi très bien avoir une étiquette avec des titres, et un code barre qui contient une seule information présentée dans le titre. C'est un peu fastidieux, ça va vraiment dépendre de votre process. Ça oblige de scanner plusieurs fois. Si par exemple on fait une réception, je scanne le code barre qui contient le type de pièce, je passe à un autre écran qui va me demander combien il y a de pièces, je scanne le code barre où il y a la quantité. Ça fait plusieurs actions. Alors que si on a un data matrix qui contient, ou même un code barre d'ailleurs, quand il y a encore peu d'informations, on peut avoir plusieurs informations tant que ça reste raisonnable dans un seul code barre, mais disons que de le scanner peut nous permettre de faire tous ces scans en une seule fois, et que ce soit le logiciel qui découpe avec un seul scan, ok, ce carton il contient telle pièce en telle quantité, je fais ma validation. C'est bon. Voilà, c'est tout ce que je voulais vous dire pour le code barre aujourd'hui. Je trouve que cet outil est très sous-estimé par rapport à tout ce qu'il peut apporter en termes d'efficacité, de fiabilité et de passage d'informations en interne comme en externe. Franchement, c'est le genre de truc hyper facile à imprimer, hyper facile à générer et qui derrière peut vous apporter énormément de choses, même dans les endroits où il est utilisé. je pense qu'on n'a pas toujours idée de tout ce qui pourrait nous apporter en plus. Et d'ailleurs, je trouve qu'on met très peu souvent d'étiquettes sur des emplacements, alors que c'est le premier des détrompeurs qui pourrait, comme je disais tout à l'heure, aider à l'intégration de nouvelles personnes, être sûr que je suis au bon endroit par rapport à ce qu'on m'a demandé de faire. Je vous laisse sur ces réflexions, et dites-moi si vous utilisez le code barre chez vous.