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Référence Petite Enfance: les clés du travail en micro-crèche

J’ai gagné de l'argent dans les crèches… et alors ? Mon bilan 2024 sans filtre

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23min |24/02/2025
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Description

Après 2 ans de podcast petite enfance et 80 épisodes publiés sur le travail en crèche, c’est l’heure du bilan 2024.


J’aime bien prendre du recul pour analyser mes chiffres et en tirer de nouveaux projets, toujours pour la qualité d'accueil dans les micro-crèches.

Alors dans l’épisode d’aujourd’hui, tu trouveras:


  • Des chiffres précis: chiffre d’affaires, clients, audiences, je te dis tout.

  • Mon coup de gueule sur l’argent dans les crèches, il faut que ça sorte!

  • Ce que je retiens de l’année 2024 pour le secteur de la petite enfance, ça fait mal.

  • Les projets pour sortir de la crise en 2025, le combat continue.


Je mets les pieds dans le plats, alors si tu es ok pour ouvrir le débat, cet épisode est fait pour toi.

Bonne écoute !


🚀 Découvre nos services de coaching spécial micro-crèche 🚀


MERCI ❤️


Écriture & Voix : Amale Cosma

Montage : Aurélie Clément

Visuel : Emmanuel Perez agence cmondada.com


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    A quoi ressemblerait ta crèche si tu pouvais t'entourer des meilleurs ? Moi, c'est ce que j'ai fait. Pendant les 15 dernières années, de la crèche collective associative à la micro-crèche privée, j'ai tout expérimenté. La petite enfance est un métier à forte contrainte, mais aussi à forte valeur ajoutée. Avec les meilleurs psys, pédiatres, directeurs pédagogiques et les meilleures formations, j'ai pu développer la qualité d'accueil et la qualité de vie au travail. Alors si toi aussi tu es motivé par la qualité, Bienvenue dans Références Petites Enfances, bienvenue dans ton podcast. Bonjour à tous et bienvenue dans Références Petites Enfances. On est en février 2025, c'est un peu tard, mais j'ai quand même envie de faire un petit bilan 2024. Et oui, parce que ça fait deux ans que le podcast Références Petites Enfances existe, je l'ai lancé en janvier 2023, et que nous atteignons enfin les 50 000 écoutes. Alors bien sûr, 50 000 écoutes, ça peut paraître rien du tout pour certains énormes podcasts grand public. Mais pour une niche comme les métiers de la petite enfance, je trouve que c'est une belle performance. Donc je célèbre cette réussite aujourd'hui avec ce petit bilan 2024. Pour commencer ce bilan, un peu de contexte. Donc moi je suis Amal Cosma, j'ai géré des crèches pendant 16 ans de 2007 à 2022. Dans toutes leurs formes, que ce soit en micro, en Mac, en PSU, en page, en associatif ou en entreprise. Et en 2022, j'avais un petit réseau de 10 micro-crèches qui marchait très bien et que j'ai vendu à ce moment-là. Alors, question qui revient très très régulièrement, c'est pourquoi est-ce que tu as vendu ces micro-crèches ? Tout fonctionnait super bien et ça faisait 16 ans que je gérais ces crèches. Et donc, j'avais envie de relever de nouveaux défis. C'est vrai que c'est devenu assez routinier pour moi au bout de 16 ans. Alors, autre chose qu'on me dit très très souvent, c'est que j'ai vendu mon entreprise au bon moment. Et oui. Et c'était surtout le bon moment pour moi. Je n'avais pas du tout anticipé que la crise allait autant s'aggraver et que finalement, je vendais mon entreprise à un moment où ça se passait super bien et que j'allais rencontrer peut-être une vague de nouveaux défis. Je ne savais pas ce qui allait se passer. Les porteurs de projets depuis me demandent souvent est-ce que c'est encore une bonne idée d'ouvrir une micro-crèche aujourd'hui ? Donc surtout là, ces derniers mois. Il y en a qui vont questionner des gestionnaires de crèche. qui sont déjà gestionnaires depuis quelques années et qui leur disent, fuyez, ne venez pas dans ce secteur, ce n'est pas du tout le moment. Il faut imaginer qu'il y a un essoufflement chez certains gestionnaires qui ont vécu, notamment la période Covid, qui moi, personnellement, m'a quand même essoufflée. Alors, avec le recul, parce que sur le moment, je pense que je n'en étais pas consciente. Et ensuite, après le Covid, après 2020, les choses n'ont fait que s'alourdir. Donc, sans m'en rendre compte, ça m'a quand même beaucoup influencée dans mon souhait de quitter le terrain, même si finalement... Comme vous pouvez le voir, je n'ai pas pu m'empêcher de rester dans le secteur, donc créer le podcast et puis faire du conseil. Mais c'est sûr que la crise du Covid a eu un impact énorme et que beaucoup d'entre nous sont essoufflés par les années qu'on a traversées. On a probablement besoin d'une nouvelle énergie. Alors moi, je ne sais pas si c'est le bon ou le mauvais moment. Je pense qu'il y a rarement un moment idéal, à part peut-être quand il y a une bulle, comme on a vu dans la tech. Mais quand on entreprend, voilà, on se lance quand c'est le bon moment pour soi. Et puis, en ce moment, est-ce qu'il y a des secteurs où entreprendre, c'est le bon moment, sans risque ? Je ne sais pas. Je pense que la crise, elle est globale, en fait, dans le pays. Dans la petite enfance, c'est vrai qu'il y a une incertitude qui plane aujourd'hui, qui est pesante. Bon, après, il y a toujours eu cette incertitude sur les métiers du CAIR et surtout les métiers qui dépendent des politiques publiques. Bon. Après, ce qui est sûr, c'est qu'il y aura toujours des bébés et des familles qui cherchent des modes de garde et que pour moi, il faut continuer à se mobiliser pour offrir la meilleure qualité possible pour les enfants. Pour moi, la petite enfance, c'est l'avenir de la France et il ne faut rien lâcher. Et j'y crois toujours autant. En tout cas, moi, même si je ne suis plus sur le terrain de mes crèches, je n'ai pas pu m'empêcher de rester dans le secteur. Je pense que c'est par goût. De toute façon, je pense que j'adore ce métier et je ne voulais pas que mes années d'expérience... qui m'avait permis de créer des crèches de qualité, une entreprise rentable et puis d'aider beaucoup de professionnels à évoluer. Je ne voulais pas que tout ça se perde, donc j'ai créé en janvier 2023 le podcast référence petite enfance pour transmettre un maximum de conseils pratiques pour gérer une micro crèche de façon saine et bienveillante avec des résultats positifs, que ce soit des résultats financiers ou surtout des résultats en qualité d'accueil. Et ça, c'était des choses que j'avais mises en place et que je voulais... transmettre des choses que j'avais expérimentées sur le terrain et qui fonctionnaient. Et puis, en fait, j'ai fait ça complètement bénévolement en me disant c'est un petit projet, un petit side project que je fais temporairement et puis je ferai autre chose après. À ce moment-là, je ne savais pas que j'allais professionnaliser le podcast puisque j'ai continué à chercher avec mon ami Aurélie qui travaillait avec moi déjà en tant que gestionnaire de crèche à la Giraffe étoilée. On a cherché différentes opportunités aussi de reprise d'entreprise. Par exemple, on a étudié la reprise de la société Hamac qui était notre fournisseur de couches lavables. Et puis finalement, on ne s'est pas lancé pour diverses raisons. On a étudié d'autres... type de projet dans différents domaines, pas que dans la petite enfance. Et puis, on nous a contactés de plus en plus pour des conseils, des conseils pour les crèches et j'ai compris assez vite qu'il y avait un vrai besoin et je voulais répondre au mieux à toutes les personnes qui me contactaient. Donc, c'est pour ça que finalement, en 2024, Aurélie et moi, on s'est associés puisque Aurélie était aussi, comme je le disais, gestionnaire avec moi à la Giraffe étoilée et on a toutes les deux, chacune, un peu nos... Nos spécialités, donc à nous deux, on a créé notre société de conseil pour continuer à soutenir les métiers de la petite enfance et à participer à la réflexion sur l'avenir de l'accueil des jeunes enfants. C'est pour ça que Références Petite Enfance, ce n'est plus seulement un média aujourd'hui en 2025, c'est aussi une société de conseil pour les créateurs et pour les gestionnaires de micro-crèches. Pour moi, c'est assez cool d'avoir pu m'associer avec Aurélie parce que déjà, on se connaît très bien professionnellement puisqu'on a travaillé ensemble. de nombreuses années à la girafe étoilée. On sait exactement comment l'une et l'autre on travaille. On connaît parfaitement bien notre sujet. Et puis, parce qu'on est très amis, alors c'est une question qu'on peut se poser, est-ce que c'est une bonne idée de s'associer quand on est proche, que ce soit avec un ami, un conjoint, etc. Parfois, on dit que ce n'est pas une bonne idée, mais c'est vrai que si on gère bien, si on est transparent sur les conditions dans lesquelles on travaille, etc. ça peut être un vrai atout pour performer. En tout cas, nous, on est très contentes de pouvoir continuer à travailler ensemble. Puisque c'est un bilan 2024 du podcast, je vais donner quelques chiffres de références petite enfance. Alors d'abord, pour parler de notre podcast, donc c'est un podcast qui a deux ans, et en deux ans, on a accumulé 50 000 écoutes. Donc on est hyper contentes. On a aussi la chance d'avoir des... partenaires du podcast qui nous ont aidés sur le financement de ce projet. C'est une de nos nouveautés 2024. On a été très très soutenus, notamment par le Rémi, par Choisir ma crèche, et puis en ce moment on a Meeko. C'est hyper important pour nous, donc ces partenariats qui nous permettent de financer, de continuer à faire ce travail de création de contenu, parce que, forcément, créer des contenus comme ça, comme... comme le podcast ou des articles sur LinkedIn ou autre, c'est hyper chronophage. Et en soi, je vais vous donner une réponse à une question qu'on me pose très souvent. Non, il n'y a pas de modèle économique. Un média, c'est très difficile à rentabiliser, il y a très peu de médias qui y arrivent. Et en tout cas, un podcast, bon, voilà, par les très gros podcasts qui ont des centaines, de milliers d'écoutes par mois, le modèle est... économique est inexistant, donc on le fait nous vraiment par volonté de partager et de fédérer. L'idée c'était vraiment de participer au sentiment d'appartenance des professionnels de ce métier, que ce soit des accueillants, des gestionnaires ou n'importe quel diplôme fonction dans le secteur. Nous c'est ce qu'on veut, c'est parler au plus grand nombre de personnes qui eux aussi se disent « moi je suis un professionnel de la petite enfance d'une manière ou d'une autre » et donc ce projet-là il n'avait pas de visée économique. Et il coûte de l'argent et beaucoup de temps, puisque c'est environ une journée et demie par semaine de travail pour pouvoir sortir un épisode par semaine. Donc, on a des partenaires qui nous aident, non pas à rentabiliser le podcast, pas du tout, mais juste à financer sa production. Donc, un grand merci à ces partenaires. Et si toi aussi, tu es un auditeur qui veut soutenir le podcast pour qu'on continue, nous, à alimenter la réflexion. et à attirer des superbes invités, hors normes. Tu peux nous mettre soit un avis 5 étoiles sur ta plateforme d'écoute, ou soit nous envoyer un message sur LinkedIn juste pour nous dire ce que tu en penses, nous donner des idées d'épisodes, nous dire que tu es là, que tu écoutes, et puis ça nous fera plaisir. Ou même tu peux devenir partenaire toi aussi du podcast. Il suffit de nous écrire sur LinkedIn à Aurélie et à moi. Alors pour continuer sur les chiffres, notre chiffre d'affaires 2024 chez Références Petites Enfances, on est arrivé à un chiffre d'affaires de 100 000 euros en sachant qu'on a démarré en milieu d'année. Ce chiffre d'affaires, il correspond à des coachings qu'on a faits qui peuvent se pricer autour de 1 500 à 20 000 euros par coaching selon la durée de ce coaching et le contenu de ce coaching. On a une répartition de 60-40 entre nos clients. porteurs de projets, donc en majorité, environ 60% de porteurs de projets qui viennent nous voir pour ouvrir leur crèche dans les meilleures conditions, pour faire tout de suite les bons choix. Et puis de l'autre côté, 40% de clients qui ont leur crèche et qui ont besoin d'être aidés pour faire face à la crise. On voit qu'en 2025, on va sûrement avoir beaucoup plus de crèches qui vont vouloir être aidées et donc notre orientation 2025 va probablement changer un petit peu. Et un dernier chiffre dont je suis très très fière, c'est qu'on a un taux de satisfaction de 100% de nos clients. Et donc à la fin de l'épisode, je vous lirai quelques petits témoignages pour faire un petit coucou à ces personnes adorables qui ont pris le temps de nous dire ce qu'elles avaient pu tirer de notre travail. Puisque je fais un bilan du podcast sur 2024, je ne peux pas passer à côté d'un petit mot sur la petite enfance en 2024. Bien sûr, en 2024, il y a eu la sortie du livre Les Ogres, qui a marqué cette année, marqué les esprits, marqué la petite enfance. C'est un livre que j'ai lu, bien sûr, qui se lit très vite, que j'ai trouvé assez intéressant, même si ça ne m'a rien appris, puisque je connais très bien le secteur et que j'étais au courant de tout ce que j'ai pu lire. J'ai trouvé que c'était assez bien documenté. Par contre, je suis très déçue, quelques mois plus tard, du résultat. C'est vraiment ultra ultra décevant. Qu'est-ce que je me dis maintenant quelques mois après la sortie du livre ? C'est qu'une fois de plus, une crise m'a fait croire que ça y est on avait touché le fond et qu'on ne pouvait que remonter, que peut-être ça allait réveiller des consciences, que peut-être on allait enfin trouver des solutions pertinentes pour aider le secteur à faire encore plus de qualité, à bien faire son boulot. Finalement, quelques mois plus tard, on se rend compte que tout un secteur a été complètement discrédité par ce qui a été dénoncé par le livre. Donc finalement, tous les gestionnaires de crèches privées sont montrés du doigt et dénigrés depuis quelques mois, de façon extrêmement accentuée, puisque c'était déjà un petit peu le cas avant. Mais aujourd'hui, on fait vraiment office de bouc émissaire, et donc là, on est dans un dénigrement du privé dans son ensemble, mais surtout les micro-crèches privées. Par contre... l'intéressé, lui, le principal intéressé qui a été dénoncé dans le livre, continue à ouvrir des crèches, à gérer des crèches. Donc, voilà, on marche un petit peu sur la tête. En tout cas, les résultats, c'est très, très décevant puisque, aujourd'hui, les propositions qui sont faites de réformes pour le secteur, je pense, ne résoudront rien du tout de la crise de qualité. En revanche, je pense que ces projets de réformes, s'ils sont actés, vont ralentir la création de places, puisque c'est le secteur des micro-crèches privées qui aujourd'hui est le moteur de la création de places depuis plusieurs années. Aujourd'hui, on décourage clairement les porteurs de projets, voire les gestionnaires actuels, à ouvrir de nouvelles places. Et puis, on va aussi voir des crèches qui vont probablement fermer. Il y a beaucoup aujourd'hui de crèches qui sont en redressement judiciaire. Il y en a aussi beaucoup qui sont en vente, qui ne veulent plus faire face. Ensuite, le deuxième point qui m'a marquée sur la petite enfance en 2024, c'est le turnover incessant des ministres, qui me semble laisser une place de plus importante aux fonctionnaires de l'administration. On sent bien leur influence dans les prises de position politique aujourd'hui. Il n'y a pas de hauteur de vue, il n'y a pas de politique d'ampleur et de vision à long terme. On a l'impression de voir des idéologies privées-publiques qui s'opposent. Et forcément, si ce sont les hauts fonctionnaires qui gouvernent, ça ne peut aboutir qu'à ce genre de position. C'est logique. Donc on a eu pas moins de quatre ministres en 2024. On a eu Aurore Berger en tout début d'année, ensuite Sarah El Haïry, ensuite Agnès Canaillé et enfin en décembre 2024, Madame Vautrin. Attendons un peu de voir quand Madame Vautrin va reprendre les rênes, si c'est toujours elle bien sûr, pendant l'année 2025. gros résumé pour moi, la petite enfance en 2024, c'est déception sur déception, jusqu'aux projets de réforme qui sont sortis en décembre 2024 et qui sont toujours à l'étude. Ce ne sont que des déceptions pour moi. De mon côté, je ne vois aucune amélioration se profiler. Donc pour l'instant, je n'attends rien des politiques. Je pense qu'il faut essayer de s'en sortir tout seul, avec nos moyens. Le combat continue. Il y a plein de choses qu'on peut faire soi-même. Et donc ne lâchez rien en 2025. Du coup, j'ai envie d'embrayer sur la polémique actuelle sur le caractère lucratif des crèches privées et des micro crèches surtout. Il y a une polémique vraiment qui moi m'exaspère. Enfin c'est exaspérant quand t'es entrepreneur. Donc je vais mettre les pieds dans le plat. Je vais me positionner un peu plus, franchement un peu plus... plus, je vais donner un avis peut-être un peu plus tranché que d'habitude, c'est vrai qu'en général, j'aime pas trop être très tranchée, mais voilà, aujourd'hui, je vais mettre les pieds dans le plat. Moi, donc, je me suis enrichie, j'ai très bien gagné ma vie en tant que gestionnaire de crèche, et si je regarde mon patrimoine par rapport à quand j'ai commencé ce métier en 2007, eh bien, oui, j'ai augmenté mon niveau de vie et mon patrimoine. Alors, est-ce que c'est dans la nature des choses de s'enrichir dans un métier ? comme celui de la petite enfance, c'est-à-dire les métiers du Care, eh bien je ne sais pas. Ce que je sais en tout cas, c'est qu'entreprendre, on ne le fait pas si on n'a pas de perspective. Parce que quand tu entreprends, et là je parle vraiment en connaissance de cause, tu plaques tout, tu sacrifies beaucoup beaucoup de choses. Alors moi par exemple, j'étais fiscaliste, j'avais fait un bac plus 5 en droit fiscal. J'avais un chemin de carrière qui était tout tracé, ça faisait déjà 7 ans que j'étais fiscaliste. Et j'avais été promue à un poste de responsable fiscal, j'avais environ 30 ans. Et je gagnais déjà plus de 50 000 euros brut par an. Je savais que je pouvais gagner environ 80 000 euros brut vers mes 40 ans. C'était le salaire de ma chef en fait dans mon entreprise. Donc c'était assez tracé et donc c'était assez simple de savoir à quoi je renonçais en devenant entrepreneur. Et quand tu deviens entrepreneur, au début tu ne te payes pas, tu risques de tout perdre. Tu donnes évidemment énormément de... temps et d'énergie et tu ne sais pas quel sera ton retour sur investissement. D'ailleurs, on a pas mal de clients qui essayent de savoir, qui nous posent la question, voilà, j'ai très envie d'ouvrir une crèche, mais est-ce que c'est très risqué ? Est-ce que je risque de tout perdre ? Est-ce qu'un jour, je ne vais pas me payer ? Et donc, on peut mesurer les risques, on peut essayer de vérifier que ça va bien être une source de revenus parce que personne n'a envie de faire tout ça et de se retrouver au RSA. Et donc, on essaye de mesurer tous ces risques, mais forcément, quand tu entreprends, tu as toujours le doute, et donc si tu le fais, il faut qu'il y ait une possibilité de te dire qu'à la fin tu retrouveras au moins ce que t'as mis, au moins ce que t'as sacrifié, voire plus. Et moi au début, j'étais bénévole dans une association, donc c'est dire à quel point je ne faisais pas ça du tout comme un investissement financier, mais au fur et à mesure des années, je suis passée de 0€ en tant que bénévole, à ensuite une indemnité de 1000€, puis ensuite au SMIC, et ainsi de suite, jusqu'à pouvoir me payer un vrai salaire et par exemple j'ai acheté mon appartement, ma résidence principale. Mais donc ça c'était très longtemps après et sans aucune garantie d'y arriver. Voilà donc mon coup de gueule pour les politiques qui sont en train de brainstormer sur les réformes. Souvenez-vous que les familles ont besoin de places d'accueil, souvenez-vous de qui est-ce qui est le moteur de l'ouverture des places et souvenez-vous de l'importance... d'entreprendre, d'avoir cet esprit d'aventure, cet esprit d'entreprendre pour un pays. Entrepreneur un jour, entrepreneur toujours. Moi, personnellement, je ne lâche rien. Enfin, qui dit bilan 2024, dit aussi perspective 2025. Pour 2025, avec Aurélie, on réfléchit beaucoup à la meilleure façon d'aider les gestionnaires puisque les créateurs de crèches, c'est simple pour nous. Ils ont plein d'énergie, ils partent sur une feuille blanche. Créer des crèches, c'est pour nous un process hyper maîtrisé. Et on sait faire. C'est une autoroute pour nous. De l'autre côté, on a les gestionnaires qui doivent faire face en interne à des situations difficiles qui se sont aggravées avec l'inflation, les nouvelles normes, la peur des réformes à venir. Et ça, ça vient en plus de l'essoufflement, d'une accumulation d'épreuves qui a commencé en 2020 avec le Covid. Donc ces gestionnaires, ils ont besoin d'une nouvelle énergie. Donc en 2025, on lance un nouveau format d'accompagnement pour les gestionnaires qui veulent retrouver ce souffle, leur donner des clés pour retrouver un meilleur équilibre financier, des équipes. engagé et retrouver du temps pour soi, pour réfléchir, pour se projeter dans l'avenir, pour être inspiré. Parce qu'à force de gérer que des problèmes au quotidien, on n'a plus de recul, on a du mal à anticiper et c'est un cercle vicieux, on n'est plus inspiré, on en a marre et on a juste envie de tout arrêter. Être entrepreneur, c'est souvent être seul. Nous, on est là aussi pour que les entrepreneurs ne soient plus seuls. Donc si toi qui m'écoutes, tu as envie d'avoir... un regard technique et extérieur qui puisse t'aider à comprendre ce qui se passe dans ta crèche, à comprendre comment améliorer ta situation, que ce soit financier, que ce soit dans le management de l'équipe, dans la qualité d'accueil, tout ça est complètement lié. On est là pour t'aider à relever les défis du quotidien, donc si ça te parle, écris-nous et on en parle ensemble. Voilà, on arrive à la fin de ce bilan 2024 du podcast Références Petite Enfance. Pour conclure, j'ai envie de lire quelques avis de nos clients dont je suis très très fière. On a par exemple Lalia qui ouvre sa première micro-crèche à Châtenay-Malabry qui s'appelle l'univers des pépites. Et Lalia nous a écrit « L'accompagnement d'Amal et Aurélie était indispensable pour que je puisse ouvrir ma structure en étant outillée, organisée et armée pour le faire. J'ai pu bénéficier de 15 ans d'expérience en quelques mois et donc éviter des erreurs et des pertes de temps. » Je pense sincèrement qu'on ne peut se passer d'expertes comme elle, qu'on vienne de la petite enfance ou non, si on souhaite gagner du temps et être certaine d'être sur le bon chemin. Merci beaucoup Lalia pour ta confiance. Et puis on a l'avis de Muriel qui a des super crèches à Noisy-le-Grand qui s'appelle l'univers des petits pandas et qui nous écrit Amal et Aurélie un grand merci pour votre précieux accompagnement au cours de ces trois mois, votre expertise, votre écoute bienveillante et votre capacité à guider avec. clarté ont véritablement transformé ma manière de gérer les défis liés à mon positionnement. J'ai pu non seulement développer mes compétences en leadership, mais aussi instaurer des changements concrets pour permettre une nouvelle dynamique d'équipe et améliorer la qualité d'accueil grâce à des outils pratiques et applicables rapidement. Vous avez été réactives quand j'ai rencontré des difficultés imprévues, vous m'avez apporté des solutions concrètes, ce qui m'a permis de gérer cette problématique en prenant de la hauteur. et de mener une stratégie avec des résultats positifs. Votre accompagnement a été hyper enrichissant. Je me sens désormais mieux armée pour accompagner mon équipe. Je suis inspirée. Au départ, le coût représentait un frein, mais aujourd'hui, je peux dire avec certitude que c'était un investissement inestimable. Un grand bravo à toi Muriel pour ta bonne volonté, pour ton énergie, pour ta capacité à persévérer, à affronter les situations en tant que gestionnaire. Voilà, tu es arrivé à la fin de mon petit bilan 2024. Un grand merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. Et pour finir sur les remerciements, un grand merci aussi à mon acolyte Aurélie qui reste dans l'ombre de ce podcast. Vous ne l'entendez pas, mais elle est là. À la semaine prochaine. Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. J'espère qu'il t'a plu et que tu en ressors inspiré. Si c'est le cas, abonne-toi pour ne rater aucun épisode. Parles-en autour de toi et surtout laisse-moi une note 5 étoiles et un avis sur Apple Podcasts ou Spotify. A la semaine prochaine !

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Après 2 ans de podcast petite enfance et 80 épisodes publiés sur le travail en crèche, c’est l’heure du bilan 2024.


J’aime bien prendre du recul pour analyser mes chiffres et en tirer de nouveaux projets, toujours pour la qualité d'accueil dans les micro-crèches.

Alors dans l’épisode d’aujourd’hui, tu trouveras:


  • Des chiffres précis: chiffre d’affaires, clients, audiences, je te dis tout.

  • Mon coup de gueule sur l’argent dans les crèches, il faut que ça sorte!

  • Ce que je retiens de l’année 2024 pour le secteur de la petite enfance, ça fait mal.

  • Les projets pour sortir de la crise en 2025, le combat continue.


Je mets les pieds dans le plats, alors si tu es ok pour ouvrir le débat, cet épisode est fait pour toi.

Bonne écoute !


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MERCI ❤️


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Montage : Aurélie Clément

Visuel : Emmanuel Perez agence cmondada.com


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  • Speaker #0

    A quoi ressemblerait ta crèche si tu pouvais t'entourer des meilleurs ? Moi, c'est ce que j'ai fait. Pendant les 15 dernières années, de la crèche collective associative à la micro-crèche privée, j'ai tout expérimenté. La petite enfance est un métier à forte contrainte, mais aussi à forte valeur ajoutée. Avec les meilleurs psys, pédiatres, directeurs pédagogiques et les meilleures formations, j'ai pu développer la qualité d'accueil et la qualité de vie au travail. Alors si toi aussi tu es motivé par la qualité, Bienvenue dans Références Petites Enfances, bienvenue dans ton podcast. Bonjour à tous et bienvenue dans Références Petites Enfances. On est en février 2025, c'est un peu tard, mais j'ai quand même envie de faire un petit bilan 2024. Et oui, parce que ça fait deux ans que le podcast Références Petites Enfances existe, je l'ai lancé en janvier 2023, et que nous atteignons enfin les 50 000 écoutes. Alors bien sûr, 50 000 écoutes, ça peut paraître rien du tout pour certains énormes podcasts grand public. Mais pour une niche comme les métiers de la petite enfance, je trouve que c'est une belle performance. Donc je célèbre cette réussite aujourd'hui avec ce petit bilan 2024. Pour commencer ce bilan, un peu de contexte. Donc moi je suis Amal Cosma, j'ai géré des crèches pendant 16 ans de 2007 à 2022. Dans toutes leurs formes, que ce soit en micro, en Mac, en PSU, en page, en associatif ou en entreprise. Et en 2022, j'avais un petit réseau de 10 micro-crèches qui marchait très bien et que j'ai vendu à ce moment-là. Alors, question qui revient très très régulièrement, c'est pourquoi est-ce que tu as vendu ces micro-crèches ? Tout fonctionnait super bien et ça faisait 16 ans que je gérais ces crèches. Et donc, j'avais envie de relever de nouveaux défis. C'est vrai que c'est devenu assez routinier pour moi au bout de 16 ans. Alors, autre chose qu'on me dit très très souvent, c'est que j'ai vendu mon entreprise au bon moment. Et oui. Et c'était surtout le bon moment pour moi. Je n'avais pas du tout anticipé que la crise allait autant s'aggraver et que finalement, je vendais mon entreprise à un moment où ça se passait super bien et que j'allais rencontrer peut-être une vague de nouveaux défis. Je ne savais pas ce qui allait se passer. Les porteurs de projets depuis me demandent souvent est-ce que c'est encore une bonne idée d'ouvrir une micro-crèche aujourd'hui ? Donc surtout là, ces derniers mois. Il y en a qui vont questionner des gestionnaires de crèche. qui sont déjà gestionnaires depuis quelques années et qui leur disent, fuyez, ne venez pas dans ce secteur, ce n'est pas du tout le moment. Il faut imaginer qu'il y a un essoufflement chez certains gestionnaires qui ont vécu, notamment la période Covid, qui moi, personnellement, m'a quand même essoufflée. Alors, avec le recul, parce que sur le moment, je pense que je n'en étais pas consciente. Et ensuite, après le Covid, après 2020, les choses n'ont fait que s'alourdir. Donc, sans m'en rendre compte, ça m'a quand même beaucoup influencée dans mon souhait de quitter le terrain, même si finalement... Comme vous pouvez le voir, je n'ai pas pu m'empêcher de rester dans le secteur, donc créer le podcast et puis faire du conseil. Mais c'est sûr que la crise du Covid a eu un impact énorme et que beaucoup d'entre nous sont essoufflés par les années qu'on a traversées. On a probablement besoin d'une nouvelle énergie. Alors moi, je ne sais pas si c'est le bon ou le mauvais moment. Je pense qu'il y a rarement un moment idéal, à part peut-être quand il y a une bulle, comme on a vu dans la tech. Mais quand on entreprend, voilà, on se lance quand c'est le bon moment pour soi. Et puis, en ce moment, est-ce qu'il y a des secteurs où entreprendre, c'est le bon moment, sans risque ? Je ne sais pas. Je pense que la crise, elle est globale, en fait, dans le pays. Dans la petite enfance, c'est vrai qu'il y a une incertitude qui plane aujourd'hui, qui est pesante. Bon, après, il y a toujours eu cette incertitude sur les métiers du CAIR et surtout les métiers qui dépendent des politiques publiques. Bon. Après, ce qui est sûr, c'est qu'il y aura toujours des bébés et des familles qui cherchent des modes de garde et que pour moi, il faut continuer à se mobiliser pour offrir la meilleure qualité possible pour les enfants. Pour moi, la petite enfance, c'est l'avenir de la France et il ne faut rien lâcher. Et j'y crois toujours autant. En tout cas, moi, même si je ne suis plus sur le terrain de mes crèches, je n'ai pas pu m'empêcher de rester dans le secteur. Je pense que c'est par goût. De toute façon, je pense que j'adore ce métier et je ne voulais pas que mes années d'expérience... qui m'avait permis de créer des crèches de qualité, une entreprise rentable et puis d'aider beaucoup de professionnels à évoluer. Je ne voulais pas que tout ça se perde, donc j'ai créé en janvier 2023 le podcast référence petite enfance pour transmettre un maximum de conseils pratiques pour gérer une micro crèche de façon saine et bienveillante avec des résultats positifs, que ce soit des résultats financiers ou surtout des résultats en qualité d'accueil. Et ça, c'était des choses que j'avais mises en place et que je voulais... transmettre des choses que j'avais expérimentées sur le terrain et qui fonctionnaient. Et puis, en fait, j'ai fait ça complètement bénévolement en me disant c'est un petit projet, un petit side project que je fais temporairement et puis je ferai autre chose après. À ce moment-là, je ne savais pas que j'allais professionnaliser le podcast puisque j'ai continué à chercher avec mon ami Aurélie qui travaillait avec moi déjà en tant que gestionnaire de crèche à la Giraffe étoilée. On a cherché différentes opportunités aussi de reprise d'entreprise. Par exemple, on a étudié la reprise de la société Hamac qui était notre fournisseur de couches lavables. Et puis finalement, on ne s'est pas lancé pour diverses raisons. On a étudié d'autres... type de projet dans différents domaines, pas que dans la petite enfance. Et puis, on nous a contactés de plus en plus pour des conseils, des conseils pour les crèches et j'ai compris assez vite qu'il y avait un vrai besoin et je voulais répondre au mieux à toutes les personnes qui me contactaient. Donc, c'est pour ça que finalement, en 2024, Aurélie et moi, on s'est associés puisque Aurélie était aussi, comme je le disais, gestionnaire avec moi à la Giraffe étoilée et on a toutes les deux, chacune, un peu nos... Nos spécialités, donc à nous deux, on a créé notre société de conseil pour continuer à soutenir les métiers de la petite enfance et à participer à la réflexion sur l'avenir de l'accueil des jeunes enfants. C'est pour ça que Références Petite Enfance, ce n'est plus seulement un média aujourd'hui en 2025, c'est aussi une société de conseil pour les créateurs et pour les gestionnaires de micro-crèches. Pour moi, c'est assez cool d'avoir pu m'associer avec Aurélie parce que déjà, on se connaît très bien professionnellement puisqu'on a travaillé ensemble. de nombreuses années à la girafe étoilée. On sait exactement comment l'une et l'autre on travaille. On connaît parfaitement bien notre sujet. Et puis, parce qu'on est très amis, alors c'est une question qu'on peut se poser, est-ce que c'est une bonne idée de s'associer quand on est proche, que ce soit avec un ami, un conjoint, etc. Parfois, on dit que ce n'est pas une bonne idée, mais c'est vrai que si on gère bien, si on est transparent sur les conditions dans lesquelles on travaille, etc. ça peut être un vrai atout pour performer. En tout cas, nous, on est très contentes de pouvoir continuer à travailler ensemble. Puisque c'est un bilan 2024 du podcast, je vais donner quelques chiffres de références petite enfance. Alors d'abord, pour parler de notre podcast, donc c'est un podcast qui a deux ans, et en deux ans, on a accumulé 50 000 écoutes. Donc on est hyper contentes. On a aussi la chance d'avoir des... partenaires du podcast qui nous ont aidés sur le financement de ce projet. C'est une de nos nouveautés 2024. On a été très très soutenus, notamment par le Rémi, par Choisir ma crèche, et puis en ce moment on a Meeko. C'est hyper important pour nous, donc ces partenariats qui nous permettent de financer, de continuer à faire ce travail de création de contenu, parce que, forcément, créer des contenus comme ça, comme... comme le podcast ou des articles sur LinkedIn ou autre, c'est hyper chronophage. Et en soi, je vais vous donner une réponse à une question qu'on me pose très souvent. Non, il n'y a pas de modèle économique. Un média, c'est très difficile à rentabiliser, il y a très peu de médias qui y arrivent. Et en tout cas, un podcast, bon, voilà, par les très gros podcasts qui ont des centaines, de milliers d'écoutes par mois, le modèle est... économique est inexistant, donc on le fait nous vraiment par volonté de partager et de fédérer. L'idée c'était vraiment de participer au sentiment d'appartenance des professionnels de ce métier, que ce soit des accueillants, des gestionnaires ou n'importe quel diplôme fonction dans le secteur. Nous c'est ce qu'on veut, c'est parler au plus grand nombre de personnes qui eux aussi se disent « moi je suis un professionnel de la petite enfance d'une manière ou d'une autre » et donc ce projet-là il n'avait pas de visée économique. Et il coûte de l'argent et beaucoup de temps, puisque c'est environ une journée et demie par semaine de travail pour pouvoir sortir un épisode par semaine. Donc, on a des partenaires qui nous aident, non pas à rentabiliser le podcast, pas du tout, mais juste à financer sa production. Donc, un grand merci à ces partenaires. Et si toi aussi, tu es un auditeur qui veut soutenir le podcast pour qu'on continue, nous, à alimenter la réflexion. et à attirer des superbes invités, hors normes. Tu peux nous mettre soit un avis 5 étoiles sur ta plateforme d'écoute, ou soit nous envoyer un message sur LinkedIn juste pour nous dire ce que tu en penses, nous donner des idées d'épisodes, nous dire que tu es là, que tu écoutes, et puis ça nous fera plaisir. Ou même tu peux devenir partenaire toi aussi du podcast. Il suffit de nous écrire sur LinkedIn à Aurélie et à moi. Alors pour continuer sur les chiffres, notre chiffre d'affaires 2024 chez Références Petites Enfances, on est arrivé à un chiffre d'affaires de 100 000 euros en sachant qu'on a démarré en milieu d'année. Ce chiffre d'affaires, il correspond à des coachings qu'on a faits qui peuvent se pricer autour de 1 500 à 20 000 euros par coaching selon la durée de ce coaching et le contenu de ce coaching. On a une répartition de 60-40 entre nos clients. porteurs de projets, donc en majorité, environ 60% de porteurs de projets qui viennent nous voir pour ouvrir leur crèche dans les meilleures conditions, pour faire tout de suite les bons choix. Et puis de l'autre côté, 40% de clients qui ont leur crèche et qui ont besoin d'être aidés pour faire face à la crise. On voit qu'en 2025, on va sûrement avoir beaucoup plus de crèches qui vont vouloir être aidées et donc notre orientation 2025 va probablement changer un petit peu. Et un dernier chiffre dont je suis très très fière, c'est qu'on a un taux de satisfaction de 100% de nos clients. Et donc à la fin de l'épisode, je vous lirai quelques petits témoignages pour faire un petit coucou à ces personnes adorables qui ont pris le temps de nous dire ce qu'elles avaient pu tirer de notre travail. Puisque je fais un bilan du podcast sur 2024, je ne peux pas passer à côté d'un petit mot sur la petite enfance en 2024. Bien sûr, en 2024, il y a eu la sortie du livre Les Ogres, qui a marqué cette année, marqué les esprits, marqué la petite enfance. C'est un livre que j'ai lu, bien sûr, qui se lit très vite, que j'ai trouvé assez intéressant, même si ça ne m'a rien appris, puisque je connais très bien le secteur et que j'étais au courant de tout ce que j'ai pu lire. J'ai trouvé que c'était assez bien documenté. Par contre, je suis très déçue, quelques mois plus tard, du résultat. C'est vraiment ultra ultra décevant. Qu'est-ce que je me dis maintenant quelques mois après la sortie du livre ? C'est qu'une fois de plus, une crise m'a fait croire que ça y est on avait touché le fond et qu'on ne pouvait que remonter, que peut-être ça allait réveiller des consciences, que peut-être on allait enfin trouver des solutions pertinentes pour aider le secteur à faire encore plus de qualité, à bien faire son boulot. Finalement, quelques mois plus tard, on se rend compte que tout un secteur a été complètement discrédité par ce qui a été dénoncé par le livre. Donc finalement, tous les gestionnaires de crèches privées sont montrés du doigt et dénigrés depuis quelques mois, de façon extrêmement accentuée, puisque c'était déjà un petit peu le cas avant. Mais aujourd'hui, on fait vraiment office de bouc émissaire, et donc là, on est dans un dénigrement du privé dans son ensemble, mais surtout les micro-crèches privées. Par contre... l'intéressé, lui, le principal intéressé qui a été dénoncé dans le livre, continue à ouvrir des crèches, à gérer des crèches. Donc, voilà, on marche un petit peu sur la tête. En tout cas, les résultats, c'est très, très décevant puisque, aujourd'hui, les propositions qui sont faites de réformes pour le secteur, je pense, ne résoudront rien du tout de la crise de qualité. En revanche, je pense que ces projets de réformes, s'ils sont actés, vont ralentir la création de places, puisque c'est le secteur des micro-crèches privées qui aujourd'hui est le moteur de la création de places depuis plusieurs années. Aujourd'hui, on décourage clairement les porteurs de projets, voire les gestionnaires actuels, à ouvrir de nouvelles places. Et puis, on va aussi voir des crèches qui vont probablement fermer. Il y a beaucoup aujourd'hui de crèches qui sont en redressement judiciaire. Il y en a aussi beaucoup qui sont en vente, qui ne veulent plus faire face. Ensuite, le deuxième point qui m'a marquée sur la petite enfance en 2024, c'est le turnover incessant des ministres, qui me semble laisser une place de plus importante aux fonctionnaires de l'administration. On sent bien leur influence dans les prises de position politique aujourd'hui. Il n'y a pas de hauteur de vue, il n'y a pas de politique d'ampleur et de vision à long terme. On a l'impression de voir des idéologies privées-publiques qui s'opposent. Et forcément, si ce sont les hauts fonctionnaires qui gouvernent, ça ne peut aboutir qu'à ce genre de position. C'est logique. Donc on a eu pas moins de quatre ministres en 2024. On a eu Aurore Berger en tout début d'année, ensuite Sarah El Haïry, ensuite Agnès Canaillé et enfin en décembre 2024, Madame Vautrin. Attendons un peu de voir quand Madame Vautrin va reprendre les rênes, si c'est toujours elle bien sûr, pendant l'année 2025. gros résumé pour moi, la petite enfance en 2024, c'est déception sur déception, jusqu'aux projets de réforme qui sont sortis en décembre 2024 et qui sont toujours à l'étude. Ce ne sont que des déceptions pour moi. De mon côté, je ne vois aucune amélioration se profiler. Donc pour l'instant, je n'attends rien des politiques. Je pense qu'il faut essayer de s'en sortir tout seul, avec nos moyens. Le combat continue. Il y a plein de choses qu'on peut faire soi-même. Et donc ne lâchez rien en 2025. Du coup, j'ai envie d'embrayer sur la polémique actuelle sur le caractère lucratif des crèches privées et des micro crèches surtout. Il y a une polémique vraiment qui moi m'exaspère. Enfin c'est exaspérant quand t'es entrepreneur. Donc je vais mettre les pieds dans le plat. Je vais me positionner un peu plus, franchement un peu plus... plus, je vais donner un avis peut-être un peu plus tranché que d'habitude, c'est vrai qu'en général, j'aime pas trop être très tranchée, mais voilà, aujourd'hui, je vais mettre les pieds dans le plat. Moi, donc, je me suis enrichie, j'ai très bien gagné ma vie en tant que gestionnaire de crèche, et si je regarde mon patrimoine par rapport à quand j'ai commencé ce métier en 2007, eh bien, oui, j'ai augmenté mon niveau de vie et mon patrimoine. Alors, est-ce que c'est dans la nature des choses de s'enrichir dans un métier ? comme celui de la petite enfance, c'est-à-dire les métiers du Care, eh bien je ne sais pas. Ce que je sais en tout cas, c'est qu'entreprendre, on ne le fait pas si on n'a pas de perspective. Parce que quand tu entreprends, et là je parle vraiment en connaissance de cause, tu plaques tout, tu sacrifies beaucoup beaucoup de choses. Alors moi par exemple, j'étais fiscaliste, j'avais fait un bac plus 5 en droit fiscal. J'avais un chemin de carrière qui était tout tracé, ça faisait déjà 7 ans que j'étais fiscaliste. Et j'avais été promue à un poste de responsable fiscal, j'avais environ 30 ans. Et je gagnais déjà plus de 50 000 euros brut par an. Je savais que je pouvais gagner environ 80 000 euros brut vers mes 40 ans. C'était le salaire de ma chef en fait dans mon entreprise. Donc c'était assez tracé et donc c'était assez simple de savoir à quoi je renonçais en devenant entrepreneur. Et quand tu deviens entrepreneur, au début tu ne te payes pas, tu risques de tout perdre. Tu donnes évidemment énormément de... temps et d'énergie et tu ne sais pas quel sera ton retour sur investissement. D'ailleurs, on a pas mal de clients qui essayent de savoir, qui nous posent la question, voilà, j'ai très envie d'ouvrir une crèche, mais est-ce que c'est très risqué ? Est-ce que je risque de tout perdre ? Est-ce qu'un jour, je ne vais pas me payer ? Et donc, on peut mesurer les risques, on peut essayer de vérifier que ça va bien être une source de revenus parce que personne n'a envie de faire tout ça et de se retrouver au RSA. Et donc, on essaye de mesurer tous ces risques, mais forcément, quand tu entreprends, tu as toujours le doute, et donc si tu le fais, il faut qu'il y ait une possibilité de te dire qu'à la fin tu retrouveras au moins ce que t'as mis, au moins ce que t'as sacrifié, voire plus. Et moi au début, j'étais bénévole dans une association, donc c'est dire à quel point je ne faisais pas ça du tout comme un investissement financier, mais au fur et à mesure des années, je suis passée de 0€ en tant que bénévole, à ensuite une indemnité de 1000€, puis ensuite au SMIC, et ainsi de suite, jusqu'à pouvoir me payer un vrai salaire et par exemple j'ai acheté mon appartement, ma résidence principale. Mais donc ça c'était très longtemps après et sans aucune garantie d'y arriver. Voilà donc mon coup de gueule pour les politiques qui sont en train de brainstormer sur les réformes. Souvenez-vous que les familles ont besoin de places d'accueil, souvenez-vous de qui est-ce qui est le moteur de l'ouverture des places et souvenez-vous de l'importance... d'entreprendre, d'avoir cet esprit d'aventure, cet esprit d'entreprendre pour un pays. Entrepreneur un jour, entrepreneur toujours. Moi, personnellement, je ne lâche rien. Enfin, qui dit bilan 2024, dit aussi perspective 2025. Pour 2025, avec Aurélie, on réfléchit beaucoup à la meilleure façon d'aider les gestionnaires puisque les créateurs de crèches, c'est simple pour nous. Ils ont plein d'énergie, ils partent sur une feuille blanche. Créer des crèches, c'est pour nous un process hyper maîtrisé. Et on sait faire. C'est une autoroute pour nous. De l'autre côté, on a les gestionnaires qui doivent faire face en interne à des situations difficiles qui se sont aggravées avec l'inflation, les nouvelles normes, la peur des réformes à venir. Et ça, ça vient en plus de l'essoufflement, d'une accumulation d'épreuves qui a commencé en 2020 avec le Covid. Donc ces gestionnaires, ils ont besoin d'une nouvelle énergie. Donc en 2025, on lance un nouveau format d'accompagnement pour les gestionnaires qui veulent retrouver ce souffle, leur donner des clés pour retrouver un meilleur équilibre financier, des équipes. engagé et retrouver du temps pour soi, pour réfléchir, pour se projeter dans l'avenir, pour être inspiré. Parce qu'à force de gérer que des problèmes au quotidien, on n'a plus de recul, on a du mal à anticiper et c'est un cercle vicieux, on n'est plus inspiré, on en a marre et on a juste envie de tout arrêter. Être entrepreneur, c'est souvent être seul. Nous, on est là aussi pour que les entrepreneurs ne soient plus seuls. Donc si toi qui m'écoutes, tu as envie d'avoir... un regard technique et extérieur qui puisse t'aider à comprendre ce qui se passe dans ta crèche, à comprendre comment améliorer ta situation, que ce soit financier, que ce soit dans le management de l'équipe, dans la qualité d'accueil, tout ça est complètement lié. On est là pour t'aider à relever les défis du quotidien, donc si ça te parle, écris-nous et on en parle ensemble. Voilà, on arrive à la fin de ce bilan 2024 du podcast Références Petite Enfance. Pour conclure, j'ai envie de lire quelques avis de nos clients dont je suis très très fière. On a par exemple Lalia qui ouvre sa première micro-crèche à Châtenay-Malabry qui s'appelle l'univers des pépites. Et Lalia nous a écrit « L'accompagnement d'Amal et Aurélie était indispensable pour que je puisse ouvrir ma structure en étant outillée, organisée et armée pour le faire. J'ai pu bénéficier de 15 ans d'expérience en quelques mois et donc éviter des erreurs et des pertes de temps. » Je pense sincèrement qu'on ne peut se passer d'expertes comme elle, qu'on vienne de la petite enfance ou non, si on souhaite gagner du temps et être certaine d'être sur le bon chemin. Merci beaucoup Lalia pour ta confiance. Et puis on a l'avis de Muriel qui a des super crèches à Noisy-le-Grand qui s'appelle l'univers des petits pandas et qui nous écrit Amal et Aurélie un grand merci pour votre précieux accompagnement au cours de ces trois mois, votre expertise, votre écoute bienveillante et votre capacité à guider avec. clarté ont véritablement transformé ma manière de gérer les défis liés à mon positionnement. J'ai pu non seulement développer mes compétences en leadership, mais aussi instaurer des changements concrets pour permettre une nouvelle dynamique d'équipe et améliorer la qualité d'accueil grâce à des outils pratiques et applicables rapidement. Vous avez été réactives quand j'ai rencontré des difficultés imprévues, vous m'avez apporté des solutions concrètes, ce qui m'a permis de gérer cette problématique en prenant de la hauteur. et de mener une stratégie avec des résultats positifs. Votre accompagnement a été hyper enrichissant. Je me sens désormais mieux armée pour accompagner mon équipe. Je suis inspirée. Au départ, le coût représentait un frein, mais aujourd'hui, je peux dire avec certitude que c'était un investissement inestimable. Un grand bravo à toi Muriel pour ta bonne volonté, pour ton énergie, pour ta capacité à persévérer, à affronter les situations en tant que gestionnaire. Voilà, tu es arrivé à la fin de mon petit bilan 2024. Un grand merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. Et pour finir sur les remerciements, un grand merci aussi à mon acolyte Aurélie qui reste dans l'ombre de ce podcast. Vous ne l'entendez pas, mais elle est là. À la semaine prochaine. Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. J'espère qu'il t'a plu et que tu en ressors inspiré. Si c'est le cas, abonne-toi pour ne rater aucun épisode. Parles-en autour de toi et surtout laisse-moi une note 5 étoiles et un avis sur Apple Podcasts ou Spotify. A la semaine prochaine !

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Description

Après 2 ans de podcast petite enfance et 80 épisodes publiés sur le travail en crèche, c’est l’heure du bilan 2024.


J’aime bien prendre du recul pour analyser mes chiffres et en tirer de nouveaux projets, toujours pour la qualité d'accueil dans les micro-crèches.

Alors dans l’épisode d’aujourd’hui, tu trouveras:


  • Des chiffres précis: chiffre d’affaires, clients, audiences, je te dis tout.

  • Mon coup de gueule sur l’argent dans les crèches, il faut que ça sorte!

  • Ce que je retiens de l’année 2024 pour le secteur de la petite enfance, ça fait mal.

  • Les projets pour sortir de la crise en 2025, le combat continue.


Je mets les pieds dans le plats, alors si tu es ok pour ouvrir le débat, cet épisode est fait pour toi.

Bonne écoute !


🚀 Découvre nos services de coaching spécial micro-crèche 🚀


MERCI ❤️


Écriture & Voix : Amale Cosma

Montage : Aurélie Clément

Visuel : Emmanuel Perez agence cmondada.com


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    A quoi ressemblerait ta crèche si tu pouvais t'entourer des meilleurs ? Moi, c'est ce que j'ai fait. Pendant les 15 dernières années, de la crèche collective associative à la micro-crèche privée, j'ai tout expérimenté. La petite enfance est un métier à forte contrainte, mais aussi à forte valeur ajoutée. Avec les meilleurs psys, pédiatres, directeurs pédagogiques et les meilleures formations, j'ai pu développer la qualité d'accueil et la qualité de vie au travail. Alors si toi aussi tu es motivé par la qualité, Bienvenue dans Références Petites Enfances, bienvenue dans ton podcast. Bonjour à tous et bienvenue dans Références Petites Enfances. On est en février 2025, c'est un peu tard, mais j'ai quand même envie de faire un petit bilan 2024. Et oui, parce que ça fait deux ans que le podcast Références Petites Enfances existe, je l'ai lancé en janvier 2023, et que nous atteignons enfin les 50 000 écoutes. Alors bien sûr, 50 000 écoutes, ça peut paraître rien du tout pour certains énormes podcasts grand public. Mais pour une niche comme les métiers de la petite enfance, je trouve que c'est une belle performance. Donc je célèbre cette réussite aujourd'hui avec ce petit bilan 2024. Pour commencer ce bilan, un peu de contexte. Donc moi je suis Amal Cosma, j'ai géré des crèches pendant 16 ans de 2007 à 2022. Dans toutes leurs formes, que ce soit en micro, en Mac, en PSU, en page, en associatif ou en entreprise. Et en 2022, j'avais un petit réseau de 10 micro-crèches qui marchait très bien et que j'ai vendu à ce moment-là. Alors, question qui revient très très régulièrement, c'est pourquoi est-ce que tu as vendu ces micro-crèches ? Tout fonctionnait super bien et ça faisait 16 ans que je gérais ces crèches. Et donc, j'avais envie de relever de nouveaux défis. C'est vrai que c'est devenu assez routinier pour moi au bout de 16 ans. Alors, autre chose qu'on me dit très très souvent, c'est que j'ai vendu mon entreprise au bon moment. Et oui. Et c'était surtout le bon moment pour moi. Je n'avais pas du tout anticipé que la crise allait autant s'aggraver et que finalement, je vendais mon entreprise à un moment où ça se passait super bien et que j'allais rencontrer peut-être une vague de nouveaux défis. Je ne savais pas ce qui allait se passer. Les porteurs de projets depuis me demandent souvent est-ce que c'est encore une bonne idée d'ouvrir une micro-crèche aujourd'hui ? Donc surtout là, ces derniers mois. Il y en a qui vont questionner des gestionnaires de crèche. qui sont déjà gestionnaires depuis quelques années et qui leur disent, fuyez, ne venez pas dans ce secteur, ce n'est pas du tout le moment. Il faut imaginer qu'il y a un essoufflement chez certains gestionnaires qui ont vécu, notamment la période Covid, qui moi, personnellement, m'a quand même essoufflée. Alors, avec le recul, parce que sur le moment, je pense que je n'en étais pas consciente. Et ensuite, après le Covid, après 2020, les choses n'ont fait que s'alourdir. Donc, sans m'en rendre compte, ça m'a quand même beaucoup influencée dans mon souhait de quitter le terrain, même si finalement... Comme vous pouvez le voir, je n'ai pas pu m'empêcher de rester dans le secteur, donc créer le podcast et puis faire du conseil. Mais c'est sûr que la crise du Covid a eu un impact énorme et que beaucoup d'entre nous sont essoufflés par les années qu'on a traversées. On a probablement besoin d'une nouvelle énergie. Alors moi, je ne sais pas si c'est le bon ou le mauvais moment. Je pense qu'il y a rarement un moment idéal, à part peut-être quand il y a une bulle, comme on a vu dans la tech. Mais quand on entreprend, voilà, on se lance quand c'est le bon moment pour soi. Et puis, en ce moment, est-ce qu'il y a des secteurs où entreprendre, c'est le bon moment, sans risque ? Je ne sais pas. Je pense que la crise, elle est globale, en fait, dans le pays. Dans la petite enfance, c'est vrai qu'il y a une incertitude qui plane aujourd'hui, qui est pesante. Bon, après, il y a toujours eu cette incertitude sur les métiers du CAIR et surtout les métiers qui dépendent des politiques publiques. Bon. Après, ce qui est sûr, c'est qu'il y aura toujours des bébés et des familles qui cherchent des modes de garde et que pour moi, il faut continuer à se mobiliser pour offrir la meilleure qualité possible pour les enfants. Pour moi, la petite enfance, c'est l'avenir de la France et il ne faut rien lâcher. Et j'y crois toujours autant. En tout cas, moi, même si je ne suis plus sur le terrain de mes crèches, je n'ai pas pu m'empêcher de rester dans le secteur. Je pense que c'est par goût. De toute façon, je pense que j'adore ce métier et je ne voulais pas que mes années d'expérience... qui m'avait permis de créer des crèches de qualité, une entreprise rentable et puis d'aider beaucoup de professionnels à évoluer. Je ne voulais pas que tout ça se perde, donc j'ai créé en janvier 2023 le podcast référence petite enfance pour transmettre un maximum de conseils pratiques pour gérer une micro crèche de façon saine et bienveillante avec des résultats positifs, que ce soit des résultats financiers ou surtout des résultats en qualité d'accueil. Et ça, c'était des choses que j'avais mises en place et que je voulais... transmettre des choses que j'avais expérimentées sur le terrain et qui fonctionnaient. Et puis, en fait, j'ai fait ça complètement bénévolement en me disant c'est un petit projet, un petit side project que je fais temporairement et puis je ferai autre chose après. À ce moment-là, je ne savais pas que j'allais professionnaliser le podcast puisque j'ai continué à chercher avec mon ami Aurélie qui travaillait avec moi déjà en tant que gestionnaire de crèche à la Giraffe étoilée. On a cherché différentes opportunités aussi de reprise d'entreprise. Par exemple, on a étudié la reprise de la société Hamac qui était notre fournisseur de couches lavables. Et puis finalement, on ne s'est pas lancé pour diverses raisons. On a étudié d'autres... type de projet dans différents domaines, pas que dans la petite enfance. Et puis, on nous a contactés de plus en plus pour des conseils, des conseils pour les crèches et j'ai compris assez vite qu'il y avait un vrai besoin et je voulais répondre au mieux à toutes les personnes qui me contactaient. Donc, c'est pour ça que finalement, en 2024, Aurélie et moi, on s'est associés puisque Aurélie était aussi, comme je le disais, gestionnaire avec moi à la Giraffe étoilée et on a toutes les deux, chacune, un peu nos... Nos spécialités, donc à nous deux, on a créé notre société de conseil pour continuer à soutenir les métiers de la petite enfance et à participer à la réflexion sur l'avenir de l'accueil des jeunes enfants. C'est pour ça que Références Petite Enfance, ce n'est plus seulement un média aujourd'hui en 2025, c'est aussi une société de conseil pour les créateurs et pour les gestionnaires de micro-crèches. Pour moi, c'est assez cool d'avoir pu m'associer avec Aurélie parce que déjà, on se connaît très bien professionnellement puisqu'on a travaillé ensemble. de nombreuses années à la girafe étoilée. On sait exactement comment l'une et l'autre on travaille. On connaît parfaitement bien notre sujet. Et puis, parce qu'on est très amis, alors c'est une question qu'on peut se poser, est-ce que c'est une bonne idée de s'associer quand on est proche, que ce soit avec un ami, un conjoint, etc. Parfois, on dit que ce n'est pas une bonne idée, mais c'est vrai que si on gère bien, si on est transparent sur les conditions dans lesquelles on travaille, etc. ça peut être un vrai atout pour performer. En tout cas, nous, on est très contentes de pouvoir continuer à travailler ensemble. Puisque c'est un bilan 2024 du podcast, je vais donner quelques chiffres de références petite enfance. Alors d'abord, pour parler de notre podcast, donc c'est un podcast qui a deux ans, et en deux ans, on a accumulé 50 000 écoutes. Donc on est hyper contentes. On a aussi la chance d'avoir des... partenaires du podcast qui nous ont aidés sur le financement de ce projet. C'est une de nos nouveautés 2024. On a été très très soutenus, notamment par le Rémi, par Choisir ma crèche, et puis en ce moment on a Meeko. C'est hyper important pour nous, donc ces partenariats qui nous permettent de financer, de continuer à faire ce travail de création de contenu, parce que, forcément, créer des contenus comme ça, comme... comme le podcast ou des articles sur LinkedIn ou autre, c'est hyper chronophage. Et en soi, je vais vous donner une réponse à une question qu'on me pose très souvent. Non, il n'y a pas de modèle économique. Un média, c'est très difficile à rentabiliser, il y a très peu de médias qui y arrivent. Et en tout cas, un podcast, bon, voilà, par les très gros podcasts qui ont des centaines, de milliers d'écoutes par mois, le modèle est... économique est inexistant, donc on le fait nous vraiment par volonté de partager et de fédérer. L'idée c'était vraiment de participer au sentiment d'appartenance des professionnels de ce métier, que ce soit des accueillants, des gestionnaires ou n'importe quel diplôme fonction dans le secteur. Nous c'est ce qu'on veut, c'est parler au plus grand nombre de personnes qui eux aussi se disent « moi je suis un professionnel de la petite enfance d'une manière ou d'une autre » et donc ce projet-là il n'avait pas de visée économique. Et il coûte de l'argent et beaucoup de temps, puisque c'est environ une journée et demie par semaine de travail pour pouvoir sortir un épisode par semaine. Donc, on a des partenaires qui nous aident, non pas à rentabiliser le podcast, pas du tout, mais juste à financer sa production. Donc, un grand merci à ces partenaires. Et si toi aussi, tu es un auditeur qui veut soutenir le podcast pour qu'on continue, nous, à alimenter la réflexion. et à attirer des superbes invités, hors normes. Tu peux nous mettre soit un avis 5 étoiles sur ta plateforme d'écoute, ou soit nous envoyer un message sur LinkedIn juste pour nous dire ce que tu en penses, nous donner des idées d'épisodes, nous dire que tu es là, que tu écoutes, et puis ça nous fera plaisir. Ou même tu peux devenir partenaire toi aussi du podcast. Il suffit de nous écrire sur LinkedIn à Aurélie et à moi. Alors pour continuer sur les chiffres, notre chiffre d'affaires 2024 chez Références Petites Enfances, on est arrivé à un chiffre d'affaires de 100 000 euros en sachant qu'on a démarré en milieu d'année. Ce chiffre d'affaires, il correspond à des coachings qu'on a faits qui peuvent se pricer autour de 1 500 à 20 000 euros par coaching selon la durée de ce coaching et le contenu de ce coaching. On a une répartition de 60-40 entre nos clients. porteurs de projets, donc en majorité, environ 60% de porteurs de projets qui viennent nous voir pour ouvrir leur crèche dans les meilleures conditions, pour faire tout de suite les bons choix. Et puis de l'autre côté, 40% de clients qui ont leur crèche et qui ont besoin d'être aidés pour faire face à la crise. On voit qu'en 2025, on va sûrement avoir beaucoup plus de crèches qui vont vouloir être aidées et donc notre orientation 2025 va probablement changer un petit peu. Et un dernier chiffre dont je suis très très fière, c'est qu'on a un taux de satisfaction de 100% de nos clients. Et donc à la fin de l'épisode, je vous lirai quelques petits témoignages pour faire un petit coucou à ces personnes adorables qui ont pris le temps de nous dire ce qu'elles avaient pu tirer de notre travail. Puisque je fais un bilan du podcast sur 2024, je ne peux pas passer à côté d'un petit mot sur la petite enfance en 2024. Bien sûr, en 2024, il y a eu la sortie du livre Les Ogres, qui a marqué cette année, marqué les esprits, marqué la petite enfance. C'est un livre que j'ai lu, bien sûr, qui se lit très vite, que j'ai trouvé assez intéressant, même si ça ne m'a rien appris, puisque je connais très bien le secteur et que j'étais au courant de tout ce que j'ai pu lire. J'ai trouvé que c'était assez bien documenté. Par contre, je suis très déçue, quelques mois plus tard, du résultat. C'est vraiment ultra ultra décevant. Qu'est-ce que je me dis maintenant quelques mois après la sortie du livre ? C'est qu'une fois de plus, une crise m'a fait croire que ça y est on avait touché le fond et qu'on ne pouvait que remonter, que peut-être ça allait réveiller des consciences, que peut-être on allait enfin trouver des solutions pertinentes pour aider le secteur à faire encore plus de qualité, à bien faire son boulot. Finalement, quelques mois plus tard, on se rend compte que tout un secteur a été complètement discrédité par ce qui a été dénoncé par le livre. Donc finalement, tous les gestionnaires de crèches privées sont montrés du doigt et dénigrés depuis quelques mois, de façon extrêmement accentuée, puisque c'était déjà un petit peu le cas avant. Mais aujourd'hui, on fait vraiment office de bouc émissaire, et donc là, on est dans un dénigrement du privé dans son ensemble, mais surtout les micro-crèches privées. Par contre... l'intéressé, lui, le principal intéressé qui a été dénoncé dans le livre, continue à ouvrir des crèches, à gérer des crèches. Donc, voilà, on marche un petit peu sur la tête. En tout cas, les résultats, c'est très, très décevant puisque, aujourd'hui, les propositions qui sont faites de réformes pour le secteur, je pense, ne résoudront rien du tout de la crise de qualité. En revanche, je pense que ces projets de réformes, s'ils sont actés, vont ralentir la création de places, puisque c'est le secteur des micro-crèches privées qui aujourd'hui est le moteur de la création de places depuis plusieurs années. Aujourd'hui, on décourage clairement les porteurs de projets, voire les gestionnaires actuels, à ouvrir de nouvelles places. Et puis, on va aussi voir des crèches qui vont probablement fermer. Il y a beaucoup aujourd'hui de crèches qui sont en redressement judiciaire. Il y en a aussi beaucoup qui sont en vente, qui ne veulent plus faire face. Ensuite, le deuxième point qui m'a marquée sur la petite enfance en 2024, c'est le turnover incessant des ministres, qui me semble laisser une place de plus importante aux fonctionnaires de l'administration. On sent bien leur influence dans les prises de position politique aujourd'hui. Il n'y a pas de hauteur de vue, il n'y a pas de politique d'ampleur et de vision à long terme. On a l'impression de voir des idéologies privées-publiques qui s'opposent. Et forcément, si ce sont les hauts fonctionnaires qui gouvernent, ça ne peut aboutir qu'à ce genre de position. C'est logique. Donc on a eu pas moins de quatre ministres en 2024. On a eu Aurore Berger en tout début d'année, ensuite Sarah El Haïry, ensuite Agnès Canaillé et enfin en décembre 2024, Madame Vautrin. Attendons un peu de voir quand Madame Vautrin va reprendre les rênes, si c'est toujours elle bien sûr, pendant l'année 2025. gros résumé pour moi, la petite enfance en 2024, c'est déception sur déception, jusqu'aux projets de réforme qui sont sortis en décembre 2024 et qui sont toujours à l'étude. Ce ne sont que des déceptions pour moi. De mon côté, je ne vois aucune amélioration se profiler. Donc pour l'instant, je n'attends rien des politiques. Je pense qu'il faut essayer de s'en sortir tout seul, avec nos moyens. Le combat continue. Il y a plein de choses qu'on peut faire soi-même. Et donc ne lâchez rien en 2025. Du coup, j'ai envie d'embrayer sur la polémique actuelle sur le caractère lucratif des crèches privées et des micro crèches surtout. Il y a une polémique vraiment qui moi m'exaspère. Enfin c'est exaspérant quand t'es entrepreneur. Donc je vais mettre les pieds dans le plat. Je vais me positionner un peu plus, franchement un peu plus... plus, je vais donner un avis peut-être un peu plus tranché que d'habitude, c'est vrai qu'en général, j'aime pas trop être très tranchée, mais voilà, aujourd'hui, je vais mettre les pieds dans le plat. Moi, donc, je me suis enrichie, j'ai très bien gagné ma vie en tant que gestionnaire de crèche, et si je regarde mon patrimoine par rapport à quand j'ai commencé ce métier en 2007, eh bien, oui, j'ai augmenté mon niveau de vie et mon patrimoine. Alors, est-ce que c'est dans la nature des choses de s'enrichir dans un métier ? comme celui de la petite enfance, c'est-à-dire les métiers du Care, eh bien je ne sais pas. Ce que je sais en tout cas, c'est qu'entreprendre, on ne le fait pas si on n'a pas de perspective. Parce que quand tu entreprends, et là je parle vraiment en connaissance de cause, tu plaques tout, tu sacrifies beaucoup beaucoup de choses. Alors moi par exemple, j'étais fiscaliste, j'avais fait un bac plus 5 en droit fiscal. J'avais un chemin de carrière qui était tout tracé, ça faisait déjà 7 ans que j'étais fiscaliste. Et j'avais été promue à un poste de responsable fiscal, j'avais environ 30 ans. Et je gagnais déjà plus de 50 000 euros brut par an. Je savais que je pouvais gagner environ 80 000 euros brut vers mes 40 ans. C'était le salaire de ma chef en fait dans mon entreprise. Donc c'était assez tracé et donc c'était assez simple de savoir à quoi je renonçais en devenant entrepreneur. Et quand tu deviens entrepreneur, au début tu ne te payes pas, tu risques de tout perdre. Tu donnes évidemment énormément de... temps et d'énergie et tu ne sais pas quel sera ton retour sur investissement. D'ailleurs, on a pas mal de clients qui essayent de savoir, qui nous posent la question, voilà, j'ai très envie d'ouvrir une crèche, mais est-ce que c'est très risqué ? Est-ce que je risque de tout perdre ? Est-ce qu'un jour, je ne vais pas me payer ? Et donc, on peut mesurer les risques, on peut essayer de vérifier que ça va bien être une source de revenus parce que personne n'a envie de faire tout ça et de se retrouver au RSA. Et donc, on essaye de mesurer tous ces risques, mais forcément, quand tu entreprends, tu as toujours le doute, et donc si tu le fais, il faut qu'il y ait une possibilité de te dire qu'à la fin tu retrouveras au moins ce que t'as mis, au moins ce que t'as sacrifié, voire plus. Et moi au début, j'étais bénévole dans une association, donc c'est dire à quel point je ne faisais pas ça du tout comme un investissement financier, mais au fur et à mesure des années, je suis passée de 0€ en tant que bénévole, à ensuite une indemnité de 1000€, puis ensuite au SMIC, et ainsi de suite, jusqu'à pouvoir me payer un vrai salaire et par exemple j'ai acheté mon appartement, ma résidence principale. Mais donc ça c'était très longtemps après et sans aucune garantie d'y arriver. Voilà donc mon coup de gueule pour les politiques qui sont en train de brainstormer sur les réformes. Souvenez-vous que les familles ont besoin de places d'accueil, souvenez-vous de qui est-ce qui est le moteur de l'ouverture des places et souvenez-vous de l'importance... d'entreprendre, d'avoir cet esprit d'aventure, cet esprit d'entreprendre pour un pays. Entrepreneur un jour, entrepreneur toujours. Moi, personnellement, je ne lâche rien. Enfin, qui dit bilan 2024, dit aussi perspective 2025. Pour 2025, avec Aurélie, on réfléchit beaucoup à la meilleure façon d'aider les gestionnaires puisque les créateurs de crèches, c'est simple pour nous. Ils ont plein d'énergie, ils partent sur une feuille blanche. Créer des crèches, c'est pour nous un process hyper maîtrisé. Et on sait faire. C'est une autoroute pour nous. De l'autre côté, on a les gestionnaires qui doivent faire face en interne à des situations difficiles qui se sont aggravées avec l'inflation, les nouvelles normes, la peur des réformes à venir. Et ça, ça vient en plus de l'essoufflement, d'une accumulation d'épreuves qui a commencé en 2020 avec le Covid. Donc ces gestionnaires, ils ont besoin d'une nouvelle énergie. Donc en 2025, on lance un nouveau format d'accompagnement pour les gestionnaires qui veulent retrouver ce souffle, leur donner des clés pour retrouver un meilleur équilibre financier, des équipes. engagé et retrouver du temps pour soi, pour réfléchir, pour se projeter dans l'avenir, pour être inspiré. Parce qu'à force de gérer que des problèmes au quotidien, on n'a plus de recul, on a du mal à anticiper et c'est un cercle vicieux, on n'est plus inspiré, on en a marre et on a juste envie de tout arrêter. Être entrepreneur, c'est souvent être seul. Nous, on est là aussi pour que les entrepreneurs ne soient plus seuls. Donc si toi qui m'écoutes, tu as envie d'avoir... un regard technique et extérieur qui puisse t'aider à comprendre ce qui se passe dans ta crèche, à comprendre comment améliorer ta situation, que ce soit financier, que ce soit dans le management de l'équipe, dans la qualité d'accueil, tout ça est complètement lié. On est là pour t'aider à relever les défis du quotidien, donc si ça te parle, écris-nous et on en parle ensemble. Voilà, on arrive à la fin de ce bilan 2024 du podcast Références Petite Enfance. Pour conclure, j'ai envie de lire quelques avis de nos clients dont je suis très très fière. On a par exemple Lalia qui ouvre sa première micro-crèche à Châtenay-Malabry qui s'appelle l'univers des pépites. Et Lalia nous a écrit « L'accompagnement d'Amal et Aurélie était indispensable pour que je puisse ouvrir ma structure en étant outillée, organisée et armée pour le faire. J'ai pu bénéficier de 15 ans d'expérience en quelques mois et donc éviter des erreurs et des pertes de temps. » Je pense sincèrement qu'on ne peut se passer d'expertes comme elle, qu'on vienne de la petite enfance ou non, si on souhaite gagner du temps et être certaine d'être sur le bon chemin. Merci beaucoup Lalia pour ta confiance. Et puis on a l'avis de Muriel qui a des super crèches à Noisy-le-Grand qui s'appelle l'univers des petits pandas et qui nous écrit Amal et Aurélie un grand merci pour votre précieux accompagnement au cours de ces trois mois, votre expertise, votre écoute bienveillante et votre capacité à guider avec. clarté ont véritablement transformé ma manière de gérer les défis liés à mon positionnement. J'ai pu non seulement développer mes compétences en leadership, mais aussi instaurer des changements concrets pour permettre une nouvelle dynamique d'équipe et améliorer la qualité d'accueil grâce à des outils pratiques et applicables rapidement. Vous avez été réactives quand j'ai rencontré des difficultés imprévues, vous m'avez apporté des solutions concrètes, ce qui m'a permis de gérer cette problématique en prenant de la hauteur. et de mener une stratégie avec des résultats positifs. Votre accompagnement a été hyper enrichissant. Je me sens désormais mieux armée pour accompagner mon équipe. Je suis inspirée. Au départ, le coût représentait un frein, mais aujourd'hui, je peux dire avec certitude que c'était un investissement inestimable. Un grand bravo à toi Muriel pour ta bonne volonté, pour ton énergie, pour ta capacité à persévérer, à affronter les situations en tant que gestionnaire. Voilà, tu es arrivé à la fin de mon petit bilan 2024. Un grand merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. Et pour finir sur les remerciements, un grand merci aussi à mon acolyte Aurélie qui reste dans l'ombre de ce podcast. Vous ne l'entendez pas, mais elle est là. À la semaine prochaine. Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. J'espère qu'il t'a plu et que tu en ressors inspiré. Si c'est le cas, abonne-toi pour ne rater aucun épisode. Parles-en autour de toi et surtout laisse-moi une note 5 étoiles et un avis sur Apple Podcasts ou Spotify. A la semaine prochaine !

Description

Après 2 ans de podcast petite enfance et 80 épisodes publiés sur le travail en crèche, c’est l’heure du bilan 2024.


J’aime bien prendre du recul pour analyser mes chiffres et en tirer de nouveaux projets, toujours pour la qualité d'accueil dans les micro-crèches.

Alors dans l’épisode d’aujourd’hui, tu trouveras:


  • Des chiffres précis: chiffre d’affaires, clients, audiences, je te dis tout.

  • Mon coup de gueule sur l’argent dans les crèches, il faut que ça sorte!

  • Ce que je retiens de l’année 2024 pour le secteur de la petite enfance, ça fait mal.

  • Les projets pour sortir de la crise en 2025, le combat continue.


Je mets les pieds dans le plats, alors si tu es ok pour ouvrir le débat, cet épisode est fait pour toi.

Bonne écoute !


🚀 Découvre nos services de coaching spécial micro-crèche 🚀


MERCI ❤️


Écriture & Voix : Amale Cosma

Montage : Aurélie Clément

Visuel : Emmanuel Perez agence cmondada.com


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    A quoi ressemblerait ta crèche si tu pouvais t'entourer des meilleurs ? Moi, c'est ce que j'ai fait. Pendant les 15 dernières années, de la crèche collective associative à la micro-crèche privée, j'ai tout expérimenté. La petite enfance est un métier à forte contrainte, mais aussi à forte valeur ajoutée. Avec les meilleurs psys, pédiatres, directeurs pédagogiques et les meilleures formations, j'ai pu développer la qualité d'accueil et la qualité de vie au travail. Alors si toi aussi tu es motivé par la qualité, Bienvenue dans Références Petites Enfances, bienvenue dans ton podcast. Bonjour à tous et bienvenue dans Références Petites Enfances. On est en février 2025, c'est un peu tard, mais j'ai quand même envie de faire un petit bilan 2024. Et oui, parce que ça fait deux ans que le podcast Références Petites Enfances existe, je l'ai lancé en janvier 2023, et que nous atteignons enfin les 50 000 écoutes. Alors bien sûr, 50 000 écoutes, ça peut paraître rien du tout pour certains énormes podcasts grand public. Mais pour une niche comme les métiers de la petite enfance, je trouve que c'est une belle performance. Donc je célèbre cette réussite aujourd'hui avec ce petit bilan 2024. Pour commencer ce bilan, un peu de contexte. Donc moi je suis Amal Cosma, j'ai géré des crèches pendant 16 ans de 2007 à 2022. Dans toutes leurs formes, que ce soit en micro, en Mac, en PSU, en page, en associatif ou en entreprise. Et en 2022, j'avais un petit réseau de 10 micro-crèches qui marchait très bien et que j'ai vendu à ce moment-là. Alors, question qui revient très très régulièrement, c'est pourquoi est-ce que tu as vendu ces micro-crèches ? Tout fonctionnait super bien et ça faisait 16 ans que je gérais ces crèches. Et donc, j'avais envie de relever de nouveaux défis. C'est vrai que c'est devenu assez routinier pour moi au bout de 16 ans. Alors, autre chose qu'on me dit très très souvent, c'est que j'ai vendu mon entreprise au bon moment. Et oui. Et c'était surtout le bon moment pour moi. Je n'avais pas du tout anticipé que la crise allait autant s'aggraver et que finalement, je vendais mon entreprise à un moment où ça se passait super bien et que j'allais rencontrer peut-être une vague de nouveaux défis. Je ne savais pas ce qui allait se passer. Les porteurs de projets depuis me demandent souvent est-ce que c'est encore une bonne idée d'ouvrir une micro-crèche aujourd'hui ? Donc surtout là, ces derniers mois. Il y en a qui vont questionner des gestionnaires de crèche. qui sont déjà gestionnaires depuis quelques années et qui leur disent, fuyez, ne venez pas dans ce secteur, ce n'est pas du tout le moment. Il faut imaginer qu'il y a un essoufflement chez certains gestionnaires qui ont vécu, notamment la période Covid, qui moi, personnellement, m'a quand même essoufflée. Alors, avec le recul, parce que sur le moment, je pense que je n'en étais pas consciente. Et ensuite, après le Covid, après 2020, les choses n'ont fait que s'alourdir. Donc, sans m'en rendre compte, ça m'a quand même beaucoup influencée dans mon souhait de quitter le terrain, même si finalement... Comme vous pouvez le voir, je n'ai pas pu m'empêcher de rester dans le secteur, donc créer le podcast et puis faire du conseil. Mais c'est sûr que la crise du Covid a eu un impact énorme et que beaucoup d'entre nous sont essoufflés par les années qu'on a traversées. On a probablement besoin d'une nouvelle énergie. Alors moi, je ne sais pas si c'est le bon ou le mauvais moment. Je pense qu'il y a rarement un moment idéal, à part peut-être quand il y a une bulle, comme on a vu dans la tech. Mais quand on entreprend, voilà, on se lance quand c'est le bon moment pour soi. Et puis, en ce moment, est-ce qu'il y a des secteurs où entreprendre, c'est le bon moment, sans risque ? Je ne sais pas. Je pense que la crise, elle est globale, en fait, dans le pays. Dans la petite enfance, c'est vrai qu'il y a une incertitude qui plane aujourd'hui, qui est pesante. Bon, après, il y a toujours eu cette incertitude sur les métiers du CAIR et surtout les métiers qui dépendent des politiques publiques. Bon. Après, ce qui est sûr, c'est qu'il y aura toujours des bébés et des familles qui cherchent des modes de garde et que pour moi, il faut continuer à se mobiliser pour offrir la meilleure qualité possible pour les enfants. Pour moi, la petite enfance, c'est l'avenir de la France et il ne faut rien lâcher. Et j'y crois toujours autant. En tout cas, moi, même si je ne suis plus sur le terrain de mes crèches, je n'ai pas pu m'empêcher de rester dans le secteur. Je pense que c'est par goût. De toute façon, je pense que j'adore ce métier et je ne voulais pas que mes années d'expérience... qui m'avait permis de créer des crèches de qualité, une entreprise rentable et puis d'aider beaucoup de professionnels à évoluer. Je ne voulais pas que tout ça se perde, donc j'ai créé en janvier 2023 le podcast référence petite enfance pour transmettre un maximum de conseils pratiques pour gérer une micro crèche de façon saine et bienveillante avec des résultats positifs, que ce soit des résultats financiers ou surtout des résultats en qualité d'accueil. Et ça, c'était des choses que j'avais mises en place et que je voulais... transmettre des choses que j'avais expérimentées sur le terrain et qui fonctionnaient. Et puis, en fait, j'ai fait ça complètement bénévolement en me disant c'est un petit projet, un petit side project que je fais temporairement et puis je ferai autre chose après. À ce moment-là, je ne savais pas que j'allais professionnaliser le podcast puisque j'ai continué à chercher avec mon ami Aurélie qui travaillait avec moi déjà en tant que gestionnaire de crèche à la Giraffe étoilée. On a cherché différentes opportunités aussi de reprise d'entreprise. Par exemple, on a étudié la reprise de la société Hamac qui était notre fournisseur de couches lavables. Et puis finalement, on ne s'est pas lancé pour diverses raisons. On a étudié d'autres... type de projet dans différents domaines, pas que dans la petite enfance. Et puis, on nous a contactés de plus en plus pour des conseils, des conseils pour les crèches et j'ai compris assez vite qu'il y avait un vrai besoin et je voulais répondre au mieux à toutes les personnes qui me contactaient. Donc, c'est pour ça que finalement, en 2024, Aurélie et moi, on s'est associés puisque Aurélie était aussi, comme je le disais, gestionnaire avec moi à la Giraffe étoilée et on a toutes les deux, chacune, un peu nos... Nos spécialités, donc à nous deux, on a créé notre société de conseil pour continuer à soutenir les métiers de la petite enfance et à participer à la réflexion sur l'avenir de l'accueil des jeunes enfants. C'est pour ça que Références Petite Enfance, ce n'est plus seulement un média aujourd'hui en 2025, c'est aussi une société de conseil pour les créateurs et pour les gestionnaires de micro-crèches. Pour moi, c'est assez cool d'avoir pu m'associer avec Aurélie parce que déjà, on se connaît très bien professionnellement puisqu'on a travaillé ensemble. de nombreuses années à la girafe étoilée. On sait exactement comment l'une et l'autre on travaille. On connaît parfaitement bien notre sujet. Et puis, parce qu'on est très amis, alors c'est une question qu'on peut se poser, est-ce que c'est une bonne idée de s'associer quand on est proche, que ce soit avec un ami, un conjoint, etc. Parfois, on dit que ce n'est pas une bonne idée, mais c'est vrai que si on gère bien, si on est transparent sur les conditions dans lesquelles on travaille, etc. ça peut être un vrai atout pour performer. En tout cas, nous, on est très contentes de pouvoir continuer à travailler ensemble. Puisque c'est un bilan 2024 du podcast, je vais donner quelques chiffres de références petite enfance. Alors d'abord, pour parler de notre podcast, donc c'est un podcast qui a deux ans, et en deux ans, on a accumulé 50 000 écoutes. Donc on est hyper contentes. On a aussi la chance d'avoir des... partenaires du podcast qui nous ont aidés sur le financement de ce projet. C'est une de nos nouveautés 2024. On a été très très soutenus, notamment par le Rémi, par Choisir ma crèche, et puis en ce moment on a Meeko. C'est hyper important pour nous, donc ces partenariats qui nous permettent de financer, de continuer à faire ce travail de création de contenu, parce que, forcément, créer des contenus comme ça, comme... comme le podcast ou des articles sur LinkedIn ou autre, c'est hyper chronophage. Et en soi, je vais vous donner une réponse à une question qu'on me pose très souvent. Non, il n'y a pas de modèle économique. Un média, c'est très difficile à rentabiliser, il y a très peu de médias qui y arrivent. Et en tout cas, un podcast, bon, voilà, par les très gros podcasts qui ont des centaines, de milliers d'écoutes par mois, le modèle est... économique est inexistant, donc on le fait nous vraiment par volonté de partager et de fédérer. L'idée c'était vraiment de participer au sentiment d'appartenance des professionnels de ce métier, que ce soit des accueillants, des gestionnaires ou n'importe quel diplôme fonction dans le secteur. Nous c'est ce qu'on veut, c'est parler au plus grand nombre de personnes qui eux aussi se disent « moi je suis un professionnel de la petite enfance d'une manière ou d'une autre » et donc ce projet-là il n'avait pas de visée économique. Et il coûte de l'argent et beaucoup de temps, puisque c'est environ une journée et demie par semaine de travail pour pouvoir sortir un épisode par semaine. Donc, on a des partenaires qui nous aident, non pas à rentabiliser le podcast, pas du tout, mais juste à financer sa production. Donc, un grand merci à ces partenaires. Et si toi aussi, tu es un auditeur qui veut soutenir le podcast pour qu'on continue, nous, à alimenter la réflexion. et à attirer des superbes invités, hors normes. Tu peux nous mettre soit un avis 5 étoiles sur ta plateforme d'écoute, ou soit nous envoyer un message sur LinkedIn juste pour nous dire ce que tu en penses, nous donner des idées d'épisodes, nous dire que tu es là, que tu écoutes, et puis ça nous fera plaisir. Ou même tu peux devenir partenaire toi aussi du podcast. Il suffit de nous écrire sur LinkedIn à Aurélie et à moi. Alors pour continuer sur les chiffres, notre chiffre d'affaires 2024 chez Références Petites Enfances, on est arrivé à un chiffre d'affaires de 100 000 euros en sachant qu'on a démarré en milieu d'année. Ce chiffre d'affaires, il correspond à des coachings qu'on a faits qui peuvent se pricer autour de 1 500 à 20 000 euros par coaching selon la durée de ce coaching et le contenu de ce coaching. On a une répartition de 60-40 entre nos clients. porteurs de projets, donc en majorité, environ 60% de porteurs de projets qui viennent nous voir pour ouvrir leur crèche dans les meilleures conditions, pour faire tout de suite les bons choix. Et puis de l'autre côté, 40% de clients qui ont leur crèche et qui ont besoin d'être aidés pour faire face à la crise. On voit qu'en 2025, on va sûrement avoir beaucoup plus de crèches qui vont vouloir être aidées et donc notre orientation 2025 va probablement changer un petit peu. Et un dernier chiffre dont je suis très très fière, c'est qu'on a un taux de satisfaction de 100% de nos clients. Et donc à la fin de l'épisode, je vous lirai quelques petits témoignages pour faire un petit coucou à ces personnes adorables qui ont pris le temps de nous dire ce qu'elles avaient pu tirer de notre travail. Puisque je fais un bilan du podcast sur 2024, je ne peux pas passer à côté d'un petit mot sur la petite enfance en 2024. Bien sûr, en 2024, il y a eu la sortie du livre Les Ogres, qui a marqué cette année, marqué les esprits, marqué la petite enfance. C'est un livre que j'ai lu, bien sûr, qui se lit très vite, que j'ai trouvé assez intéressant, même si ça ne m'a rien appris, puisque je connais très bien le secteur et que j'étais au courant de tout ce que j'ai pu lire. J'ai trouvé que c'était assez bien documenté. Par contre, je suis très déçue, quelques mois plus tard, du résultat. C'est vraiment ultra ultra décevant. Qu'est-ce que je me dis maintenant quelques mois après la sortie du livre ? C'est qu'une fois de plus, une crise m'a fait croire que ça y est on avait touché le fond et qu'on ne pouvait que remonter, que peut-être ça allait réveiller des consciences, que peut-être on allait enfin trouver des solutions pertinentes pour aider le secteur à faire encore plus de qualité, à bien faire son boulot. Finalement, quelques mois plus tard, on se rend compte que tout un secteur a été complètement discrédité par ce qui a été dénoncé par le livre. Donc finalement, tous les gestionnaires de crèches privées sont montrés du doigt et dénigrés depuis quelques mois, de façon extrêmement accentuée, puisque c'était déjà un petit peu le cas avant. Mais aujourd'hui, on fait vraiment office de bouc émissaire, et donc là, on est dans un dénigrement du privé dans son ensemble, mais surtout les micro-crèches privées. Par contre... l'intéressé, lui, le principal intéressé qui a été dénoncé dans le livre, continue à ouvrir des crèches, à gérer des crèches. Donc, voilà, on marche un petit peu sur la tête. En tout cas, les résultats, c'est très, très décevant puisque, aujourd'hui, les propositions qui sont faites de réformes pour le secteur, je pense, ne résoudront rien du tout de la crise de qualité. En revanche, je pense que ces projets de réformes, s'ils sont actés, vont ralentir la création de places, puisque c'est le secteur des micro-crèches privées qui aujourd'hui est le moteur de la création de places depuis plusieurs années. Aujourd'hui, on décourage clairement les porteurs de projets, voire les gestionnaires actuels, à ouvrir de nouvelles places. Et puis, on va aussi voir des crèches qui vont probablement fermer. Il y a beaucoup aujourd'hui de crèches qui sont en redressement judiciaire. Il y en a aussi beaucoup qui sont en vente, qui ne veulent plus faire face. Ensuite, le deuxième point qui m'a marquée sur la petite enfance en 2024, c'est le turnover incessant des ministres, qui me semble laisser une place de plus importante aux fonctionnaires de l'administration. On sent bien leur influence dans les prises de position politique aujourd'hui. Il n'y a pas de hauteur de vue, il n'y a pas de politique d'ampleur et de vision à long terme. On a l'impression de voir des idéologies privées-publiques qui s'opposent. Et forcément, si ce sont les hauts fonctionnaires qui gouvernent, ça ne peut aboutir qu'à ce genre de position. C'est logique. Donc on a eu pas moins de quatre ministres en 2024. On a eu Aurore Berger en tout début d'année, ensuite Sarah El Haïry, ensuite Agnès Canaillé et enfin en décembre 2024, Madame Vautrin. Attendons un peu de voir quand Madame Vautrin va reprendre les rênes, si c'est toujours elle bien sûr, pendant l'année 2025. gros résumé pour moi, la petite enfance en 2024, c'est déception sur déception, jusqu'aux projets de réforme qui sont sortis en décembre 2024 et qui sont toujours à l'étude. Ce ne sont que des déceptions pour moi. De mon côté, je ne vois aucune amélioration se profiler. Donc pour l'instant, je n'attends rien des politiques. Je pense qu'il faut essayer de s'en sortir tout seul, avec nos moyens. Le combat continue. Il y a plein de choses qu'on peut faire soi-même. Et donc ne lâchez rien en 2025. Du coup, j'ai envie d'embrayer sur la polémique actuelle sur le caractère lucratif des crèches privées et des micro crèches surtout. Il y a une polémique vraiment qui moi m'exaspère. Enfin c'est exaspérant quand t'es entrepreneur. Donc je vais mettre les pieds dans le plat. Je vais me positionner un peu plus, franchement un peu plus... plus, je vais donner un avis peut-être un peu plus tranché que d'habitude, c'est vrai qu'en général, j'aime pas trop être très tranchée, mais voilà, aujourd'hui, je vais mettre les pieds dans le plat. Moi, donc, je me suis enrichie, j'ai très bien gagné ma vie en tant que gestionnaire de crèche, et si je regarde mon patrimoine par rapport à quand j'ai commencé ce métier en 2007, eh bien, oui, j'ai augmenté mon niveau de vie et mon patrimoine. Alors, est-ce que c'est dans la nature des choses de s'enrichir dans un métier ? comme celui de la petite enfance, c'est-à-dire les métiers du Care, eh bien je ne sais pas. Ce que je sais en tout cas, c'est qu'entreprendre, on ne le fait pas si on n'a pas de perspective. Parce que quand tu entreprends, et là je parle vraiment en connaissance de cause, tu plaques tout, tu sacrifies beaucoup beaucoup de choses. Alors moi par exemple, j'étais fiscaliste, j'avais fait un bac plus 5 en droit fiscal. J'avais un chemin de carrière qui était tout tracé, ça faisait déjà 7 ans que j'étais fiscaliste. Et j'avais été promue à un poste de responsable fiscal, j'avais environ 30 ans. Et je gagnais déjà plus de 50 000 euros brut par an. Je savais que je pouvais gagner environ 80 000 euros brut vers mes 40 ans. C'était le salaire de ma chef en fait dans mon entreprise. Donc c'était assez tracé et donc c'était assez simple de savoir à quoi je renonçais en devenant entrepreneur. Et quand tu deviens entrepreneur, au début tu ne te payes pas, tu risques de tout perdre. Tu donnes évidemment énormément de... temps et d'énergie et tu ne sais pas quel sera ton retour sur investissement. D'ailleurs, on a pas mal de clients qui essayent de savoir, qui nous posent la question, voilà, j'ai très envie d'ouvrir une crèche, mais est-ce que c'est très risqué ? Est-ce que je risque de tout perdre ? Est-ce qu'un jour, je ne vais pas me payer ? Et donc, on peut mesurer les risques, on peut essayer de vérifier que ça va bien être une source de revenus parce que personne n'a envie de faire tout ça et de se retrouver au RSA. Et donc, on essaye de mesurer tous ces risques, mais forcément, quand tu entreprends, tu as toujours le doute, et donc si tu le fais, il faut qu'il y ait une possibilité de te dire qu'à la fin tu retrouveras au moins ce que t'as mis, au moins ce que t'as sacrifié, voire plus. Et moi au début, j'étais bénévole dans une association, donc c'est dire à quel point je ne faisais pas ça du tout comme un investissement financier, mais au fur et à mesure des années, je suis passée de 0€ en tant que bénévole, à ensuite une indemnité de 1000€, puis ensuite au SMIC, et ainsi de suite, jusqu'à pouvoir me payer un vrai salaire et par exemple j'ai acheté mon appartement, ma résidence principale. Mais donc ça c'était très longtemps après et sans aucune garantie d'y arriver. Voilà donc mon coup de gueule pour les politiques qui sont en train de brainstormer sur les réformes. Souvenez-vous que les familles ont besoin de places d'accueil, souvenez-vous de qui est-ce qui est le moteur de l'ouverture des places et souvenez-vous de l'importance... d'entreprendre, d'avoir cet esprit d'aventure, cet esprit d'entreprendre pour un pays. Entrepreneur un jour, entrepreneur toujours. Moi, personnellement, je ne lâche rien. Enfin, qui dit bilan 2024, dit aussi perspective 2025. Pour 2025, avec Aurélie, on réfléchit beaucoup à la meilleure façon d'aider les gestionnaires puisque les créateurs de crèches, c'est simple pour nous. Ils ont plein d'énergie, ils partent sur une feuille blanche. Créer des crèches, c'est pour nous un process hyper maîtrisé. Et on sait faire. C'est une autoroute pour nous. De l'autre côté, on a les gestionnaires qui doivent faire face en interne à des situations difficiles qui se sont aggravées avec l'inflation, les nouvelles normes, la peur des réformes à venir. Et ça, ça vient en plus de l'essoufflement, d'une accumulation d'épreuves qui a commencé en 2020 avec le Covid. Donc ces gestionnaires, ils ont besoin d'une nouvelle énergie. Donc en 2025, on lance un nouveau format d'accompagnement pour les gestionnaires qui veulent retrouver ce souffle, leur donner des clés pour retrouver un meilleur équilibre financier, des équipes. engagé et retrouver du temps pour soi, pour réfléchir, pour se projeter dans l'avenir, pour être inspiré. Parce qu'à force de gérer que des problèmes au quotidien, on n'a plus de recul, on a du mal à anticiper et c'est un cercle vicieux, on n'est plus inspiré, on en a marre et on a juste envie de tout arrêter. Être entrepreneur, c'est souvent être seul. Nous, on est là aussi pour que les entrepreneurs ne soient plus seuls. Donc si toi qui m'écoutes, tu as envie d'avoir... un regard technique et extérieur qui puisse t'aider à comprendre ce qui se passe dans ta crèche, à comprendre comment améliorer ta situation, que ce soit financier, que ce soit dans le management de l'équipe, dans la qualité d'accueil, tout ça est complètement lié. On est là pour t'aider à relever les défis du quotidien, donc si ça te parle, écris-nous et on en parle ensemble. Voilà, on arrive à la fin de ce bilan 2024 du podcast Références Petite Enfance. Pour conclure, j'ai envie de lire quelques avis de nos clients dont je suis très très fière. On a par exemple Lalia qui ouvre sa première micro-crèche à Châtenay-Malabry qui s'appelle l'univers des pépites. Et Lalia nous a écrit « L'accompagnement d'Amal et Aurélie était indispensable pour que je puisse ouvrir ma structure en étant outillée, organisée et armée pour le faire. J'ai pu bénéficier de 15 ans d'expérience en quelques mois et donc éviter des erreurs et des pertes de temps. » Je pense sincèrement qu'on ne peut se passer d'expertes comme elle, qu'on vienne de la petite enfance ou non, si on souhaite gagner du temps et être certaine d'être sur le bon chemin. Merci beaucoup Lalia pour ta confiance. Et puis on a l'avis de Muriel qui a des super crèches à Noisy-le-Grand qui s'appelle l'univers des petits pandas et qui nous écrit Amal et Aurélie un grand merci pour votre précieux accompagnement au cours de ces trois mois, votre expertise, votre écoute bienveillante et votre capacité à guider avec. clarté ont véritablement transformé ma manière de gérer les défis liés à mon positionnement. J'ai pu non seulement développer mes compétences en leadership, mais aussi instaurer des changements concrets pour permettre une nouvelle dynamique d'équipe et améliorer la qualité d'accueil grâce à des outils pratiques et applicables rapidement. Vous avez été réactives quand j'ai rencontré des difficultés imprévues, vous m'avez apporté des solutions concrètes, ce qui m'a permis de gérer cette problématique en prenant de la hauteur. et de mener une stratégie avec des résultats positifs. Votre accompagnement a été hyper enrichissant. Je me sens désormais mieux armée pour accompagner mon équipe. Je suis inspirée. Au départ, le coût représentait un frein, mais aujourd'hui, je peux dire avec certitude que c'était un investissement inestimable. Un grand bravo à toi Muriel pour ta bonne volonté, pour ton énergie, pour ta capacité à persévérer, à affronter les situations en tant que gestionnaire. Voilà, tu es arrivé à la fin de mon petit bilan 2024. Un grand merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. Et pour finir sur les remerciements, un grand merci aussi à mon acolyte Aurélie qui reste dans l'ombre de ce podcast. Vous ne l'entendez pas, mais elle est là. À la semaine prochaine. Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. J'espère qu'il t'a plu et que tu en ressors inspiré. Si c'est le cas, abonne-toi pour ne rater aucun épisode. Parles-en autour de toi et surtout laisse-moi une note 5 étoiles et un avis sur Apple Podcasts ou Spotify. A la semaine prochaine !

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