Speaker #0Super Docteur, c'est le podcast des médecins généralistes. Le podcast qui vous transmet les recommandations de bonne pratique et les résultats des grandes études qui vont changer vos habitudes. Super Docteur, c'est la découverte de méthodes de soins innovantes et des interviews de soignants inspirants qui boosteront votre motivation. Un contenu court et pratique, chaque semaine, pour tous les médecins. Bonjour à tous et bienvenue dans Super Docteur, cette semaine... consacrée à la slow medicine. Je vous invite à écouter le premier épisode de cette semaine. Si ce n'est pas déjà le cas, on a pu aborder l'organisation et le fait de se recentrer et l'importance de ralentir au cabinet pour pratiquer une médecine de qualité, une slow médecine qui redonne du temps aux patients, aux médecins pour pratiquer une médecine générale de grande qualité. Dans le deuxième épisode, on va aborder la communication et en pratique, comment on fait quand on a un patient devant soi. Alors c'est parti pour la... La troisième partie, communiquer la communication slow. Une chose essentielle, un principe de base pour la slow médecine, mais la médecine en général pour tout bon praticien, c'est de laisser parler son patient. Qu'est-ce que ça veut dire ? Il y a beaucoup d'études qui montrent qu'on coupe son patient après quelques secondes. Ça varie, mais c'est autour d'une vingtaine de secondes. Je ne sais pas si vous vous rendez compte que l'on coupe un patient quelques secondes seulement après qu'il ait commencé à nous exposer son problème. Pourquoi ces problématiques ? Parce qu'en fait, en n'écoutant pas convenablement son patient, évidemment, on est orienté par nos idées préconçues, par nos diagnostics préconçus, les tiroirs qu'on a envie d'ouvrir, et donc en le coupant, on va essayer de l'orienter vers là où nous, on veut aller, et pas vers lui où souhaite aller et exposer son problème. Et il est quand même l'acteur. principale de cette situation. Donc, en pratique, ça veut dire que quand on accueille un patient, une patiente, on lui dit bonjour, on s'installe confortablement, et puis on le laisse parler. Il faut se forcer à se taire. Il faut se forcer à une écoute active, à une certaine passivité. Une passivité feinte, c'est parce qu'évidemment l'écoute active, c'est un effort, c'est-à-dire qu'on va plonger dans les yeux de notre patient et on va l'écouter activement, c'est-à-dire ... Alors, en ayant un effort de vigilance qui va nous imposer à recueillir tout ce qu'il nous dit, même si on pense que ce n'est pas extrêmement utile. Et c'est seulement au bout de quelques temps, ça peut être même deux minutes, et je vous assure, ce n'est pas grand-chose deux minutes quand on veut faire une belle médecine. On va se donner au moins deux minutes et on va se taire, on ne va poser aucune question. Et en fait, vous allez remarquer que si vous faites ça, et je vous invite à le faire dès demain, au moins sur un patient, vous n'avez rien à perdre, que du temps à gagner d'ailleurs. Eh bien... Vous vous taisez et vous vous rendez compte que quand les patients exposent leurs problèmes, ils vont vous donner des éléments absolument indispensables, croustillants, qu'on n'aurait jamais pu trouver en leur posant même la question. J'entends par là que si un patient vous consulte pour sa douleur, il va vous raconter quand est-ce que ça lui fait mal. Et vous allez deviner en l'écoutant si c'est une douleur inflammatoire, mécanique, si elle irradie, de quel type elle est, à quelle intensité elle est, si elle est calmée par ceci, par cela. si elle est accentuée par tel ou tel mouvement, ou que sais-je. En fait, toutes ces informations, vous les avez en écoutant le patient. Et j'ajoute quelque chose de très très important, vous le savez autant que moi, on est tous des patients avant d'être des médecins. Je vous rappelle qu'on a été médecin quand même assez tard, enfin a priori pour ceux qui ont fait des études, j'espère, mais avant d'être patient, on était tous médecins. Moi, j'ai eu l'occasion d'être un patient, et notamment avec mes enfants très récemment, j'ai eu affaire à une espèce d'abominable médecin qui a reçu ma fille. deux minutes en consultation et je vous raconte pas à quel point j'étais outré. J'étais tellement énervé de cette qualité médiocre et minable. Et en fait, quand on n'est pas écouté en tant que patient, on se sent tellement nul et tellement maltraité. Donc ça m'a permis aussi de remettre une idée là-dessus, c'est qu'il faut écouter nos patients. Et en fait, quand on est patient, se faire écouter, se faire entendre, c'est déjà un acte de soin en soi. Et un grand paradoxe à tout ça, c'est que écouter longtemps ces patients, ça fait gagner du temps. Ça paraît complètement paradoxal, mais en écoutant plus longtemps ces patients, déjà, ça les satisfait beaucoup plus parce qu'ils sortent de la consultation, ils se sont fait entendre et écouter. Et ça, je vous assure que c'est extrêmement important à l'heure actuelle, où on est tous hyper, hyper dépêchés, stressés et pressés. Et puis en plus, vous récoltez le nectar des données, ce qui est quand même l'interrogatoire. Puis après, si vous avez le luxe de faire un bel examen physique, Vous avez un bien meilleur diagnostic, vous prescrivez moins de médicaments, vous prescrivez moins d'examens complémentaires, parce que vous savez ce que vous voulez chercher en ayant la tête déjà bien pleine. Donc, laisser parler le patient, ça me semble absolument indispensable. Deuxième petit point, c'est être économe de mots et parler clairement. Alors ça, je vous assure que c'est quelque chose d'extrêmement puissant. Est-ce que vous avez remarqué à quel point nos patients et nous-mêmes retenons peu de choses, et particulièrement lorsqu'on est dans une situation un peu délicate, typiquement chez le médecin ? Je me rends compte, moi-même, que quand j'ai affaire à un médecin en tant que patient, en fait, ma tête est une passoire, c'est-à-dire qu'il peut me raconter... plein plein de choses, je vais retenir que quelques messages clés. Et donc, je vous invite, dans vos consultations, à être économe de mots. C'est-à-dire qu'il faut écouter les patients, il faut répondre à leurs questions, particulièrement à la fin de la consultation, avant de se quitter. En fait, paradoxalement, vous n'avez pas à parler beaucoup, parce que c'est surtout votre attitude qui va être transmise à votre patient, le langage non-verbal, on sait que les mots passent peu, mais donc surtout, il faut bien les choisir. Je vous invite du coup à parler peu, mais bien. Vous dites le diagnostic, vous dites la cause. Vous pouvez dire ce que vous avez constaté factuellement à l'interrogatoire, à l'examen physique. Mais ne vous embourbez pas dans des explications fallacieuses si on ne les a pas demandées, avec une physiopathologie qui ne tient pas debout, avec un pronostic hasardeux, avec l'efficacité des traitements qu'on attend. Non, vous faites... Une économie de mots et de moyens. Déjà, ça soulage beaucoup, ça fatigue beaucoup moins. Et en fait, c'est beaucoup plus efficace parce qu'en parlant peu, on choisit mieux ses mots et on est beaucoup plus efficient. Et en fait, quand on s'assure à la fin de la consultation que le patient n'a plus de questions, ça veut dire qu'il est contenté de ses explications, il est contenté de ce qu'on lui a dit et pas besoin d'en rajouter. Donc, soyez un petit peu bouddhiste dans l'âme, soyez économe. Pratiquez une philosophie du non-effort. Ça paraît contre-intuitif, mais faites le test demain. Je vous assure que ça va être absolument délicieux. Utilisez des formules d'écoute actives. Quand vos patients vous parlent, vous reformulez ce qu'ils disent. Par exemple, ils vous disent « J'ai mal à l'épaule depuis 8 jours quand je passe mon taille-A. » Vous lui dites « Donc, si je comprends bien, c'est votre épaule ici qui fait mal quand vous la levez comme ça. » Et là, en fait, le patient, non seulement il se sent compris, écouté, mais la communication passe tellement mieux et puis vous validez vos hypothèses. Vous validez les informations, vous validez l'interrogatoire, le diagnostic et vous partez sur de bonnes pistes. Et puis surtout, les patients se sentent vraiment compris, écoutés et je vous assure que c'est hyper important. Enfin, pour terminer cette troisième partie de la communication, un petit point qui est hyper important, ça va avec l'économie de mots, la philosophie du non-effort. c'est de limiter le nombre d'informations transmises. Je vous invite, quand votre patient est avec vous en consultation, de ne choisir qu'un à deux messages clés par consultation. On ne peut pas transmettre des infos sur la physiopathologie, sur les causes, sur le diagnostic, sur les diagnostics différentiels, sur l'éthiologie, sur les complications, sur les traitements, sur le pronostic, sur le suivi, sur le bilan, sur les biologies. C'est impossible. Ce n'est pas possible. Économie du moindre effort, vous choisissez un à deux messages clés. Parce que de toute façon, vous comme moi, comme personne, ne peut retenir plus de deux ou trois choses par consultation parce que c'est stressant et on sait que la réserve cognitive est amoindrie dans ces moments-là. Et donc vous choisissez vos combats. Moi, ce que je me dis quand j'ai mon patient, c'est qu'est-ce que j'ai besoin de lui transmettre, ici, maintenant, d'essentiel. Ça peut être tout simplement rendez-vous au service d'urgence immédiatement. Évidemment en enrobant le truc, mais si c'est le message principal, c'est ça. C'est pas de dire, vous avez une appendicite qui vient de ceci et que cela, qui peut risquer ci et ça, et c'est grave, et parce que, et regardez le syndrome inflammatoire, non. L'information principale pour lui maintenant, c'est de se diriger au service d'accueil des urgences pour bénéficier d'un bilan. Voilà. Donc choisissez vos combats. Il y a des gens qui vont vouloir connaître la recette de la poudre. Ok, vous vous lancez dans la physiopathologie, mais par contre, vous faites l'économie du reste. Il y a des gens qui vont vous questionner sur leurs médicaments. Ok, vous faites un point sur les médicaments. Mais choisissez vos combats parce qu'on ne peut pas tout retenir. Donc, non seulement c'est beaucoup plus confortable, c'est moins fatigant et c'est beaucoup, beaucoup plus efficace. Donc, dès demain, vous regardez qu'est-ce que je dois transmettre de façon essentielle chez ce patient. Ici, maintenant, deux messages clés. Rien n'empêche de le revoir un petit peu plus tard. Ça c'était la troisième partie, communiquer, communiquer slow, centré sur ses patients. Et je vous propose d'aborder la dernière partie de ce podcast, pratiquer. Comment pratiquer la clinique, la médecine, la slow medicine. Alors déjà, je crois qu'il est extrêmement important, une fois qu'on a fait une belle écoute, un bel examen, des prescriptions, etc. On a pris le temps pour nos patients, mais maintenant vient le temps de la prescription et puis de la déprescription. Qu'est-ce que ça veut dire le tri raisonné ? C'est réfléchir à être économe de ses thérapeutiques. On est dans un monde qui a changé. Les gens ne veulent plus une liste interminable de médicaments. Par ailleurs, on sait que les interactions médicamenteuses sont trop importantes à partir de 5-6 médicaments sur l'ordonnance. Donc, faites le nécessaire pour faire le ménage dans cette ordonnance. Il y a plein de méthodes. Regardez en gériatrie, la méthode médicace qui permet ça, c'est se poser l'indication, les contre-indications, etc. pour chaque médicament, mais surtout ne garder que les essentiels. Et vous savez que les médicaments essentiels, il y en a très très peu. Les médicaments qu'on prend à vie, ils sont incroyablement rares. C'est peut-être des hormones thyroïdiennes, c'est peut-être des antiepileptiques, c'est peut-être des anticoagulants, que sais-je. Mais je suis sûr que cette... un inhibiteur de la pompe à protons, on peut le virer. Cet anxiolytique, on peut essayer de le sevrer. Cet anti-inflammatoire, on peut essayer de le diminuer, voire de le sevrer, etc. On peut faire le ménage et on doit faire un tri raisonné. Ça vaut pour les médicaments, mais ça vaut aussi pour les examens. C'est prescrire un examen complémentaire qui va être indispensable et pour lequel le résultat va changer notre prise en charge. On ne prescrit pas d'examen complémentaire à l'aveugle quand on ne sait pas ce qu'on cherche. Ça veut dire qu'on a mal interrogé, mal examiné. Ou alors on passe des coups de fil à ses confrères. Mais prescrire des imageries pour des imageries, ça sert à rien. Des biologies pour des biologies, ça sert à rien. Donc, chaque fois qu'on prend son stylo ou on tape sur son clavier pour prescrire un examen complémentaire, on doit réfléchir à son efficacité. Il doit nous apporter quelque chose qui doit modifier notre prise en charge. Si ce n'est pas le cas, on le vire. Les médicaments, c'est pareil. Les médicaments symptomatiques, on l'arrête. On ne les prescrit plus. on peut expliquer parce qu'on a bien trop de médicaments à prendre. Donc c'est questionner l'utilité de chaque examen, de chaque prescription ou de traitement, simplifier, arrêter progressivement ce qui n'est plus nécessaire. Ça permet aussi de réduire le nombre d'actes médicaux inutiles et puis évidemment de favoriser la prévention à long terme. La slow medicine, c'est prendre le temps, vous l'avez compris. Et donc il faut intégrer à ce stade la notion de temps différé. C'est-à-dire que... On peut expliquer aux patients que certaines décisions ne peuvent se prendre que sur le long terme. On vit dans un monde où on a envie de résultats immédiats. Si on va chez le médecin, en général, c'est pour avoir une ordonnance, soit d'examen, soit de médicament, pour être guéri. Mais si vous suivez un petit peu mon travail, ce que je fais, les personnes que j'indique, je suis très sensible à une vision beaucoup plus... naturelle, beaucoup plus saine, beaucoup plus holistique de la médecine, et c'est celle de prendre en compte le temps long. Hildegard de Bingen parle de la viriditas, qui est en fait la volonté de puissance qui est en chacun d'entre nous, c'est de faire confiance au corps humain, à l'être humain, et en fait le soignant est comme un jardinier qui vient d'abord enlever les mauvaises herbes, qui vient d'abord enlever les toxiques, et puis surveiller, observer, favoriser la croissance naturellement saine. de notre organisme. Je crois que se précipiter pour enlever une douleur par un traitement symptomatique, ce n'est pas forcément une excellente idée sur le long terme, vous m'avez compris. Donc le temps différé, c'est quoi ? C'est expliquer au patient qu'on a très bien saisi sa situation, qu'on est avec lui, qu'on lui est fidèle, mais que là, on ne va pas le guérir demain matin. On va prendre le temps, parce que c'est le temps de la médecine, c'est le temps de la nature, et on n'y peut rien. Mais on anticipe, on sait à peu près combien de temps ça va durer. Et donc, c'est revoir notre patient. Plutôt que de lui se précipiter à lui prescrire quelque chose, c'est de lui dire, « Ok, là, je pense que cette prescription, ça ne va pas vous faire du bien. Par contre, vous pouvez essayer telle intervention non médicamenteuse, par exemple, pour tel traitement symptomatique. Vous pouvez conseiller à vos patients le tai-chi, le yoga, le sport, l'hypnose, que sais-je. Il y a plein, plein de choses qu'on peut essayer pour des petits maux du quotidien. » On cache peut-être de grandes maladies, j'entends bien, mais plutôt que de se précipiter à prescrire des choses, il faut essayer ce genre de choses qui n'ont pas d'effet secondaire, qui peuvent avoir de grands biens, comme le jeûne intermittent par exemple. J'en ai parlé avec Gabriel Perlemuter, qui réduit l'inflammation métabolique globale extrêmement puissante. Ce que je veux vous dire, c'est prendre le temps, expliquer aux patients que certaines décisions se prennent sur plusieurs consultations, louable de suivre l'évolution des symptômes sans tout vouloir résoudre immédiatement. Et en fait, il faut avoir assez de confiance en soi pour valoriser cette pratique. et assez de confiance avec ses propres patients. Mais je vous assure que c'est une médecine qui est beaucoup plus élégante comme ça. C'est évidemment encourager aussi l'autonomisation de nos patients, le rendre acteur de son suivi. J'entends par là que vous savez comme moi que la majorité des maladies chroniques sont dues au mode de vie. C'est absolument incroyable. Il y a quelque chose d'absolument indispensable, c'est de travailler notamment sur les habitudes de vie, sur l'alimentation. sur l'activité physique, sur le stress, etc. Vous n'imaginez pas la puissance de ces interventions. Pourquoi on ne les imagine pas bien ? Parce que nous, on n'a pas l'habitude en médecine. On sort de la fac, on a passé des années à apprendre la physiopathologie et la biochimie des médicaments. Alors, ça a été une révolution médicale, mais je crois maintenant qu'il est temps de prendre du recul par rapport à ça. Et donc, c'est rendre le patient acteur de son suivi. Alors, il y a plein de méthodes pour ça, je referai un peu de... podcast là-dessus, mais c'est lui faire comprendre qu'en fait, c'est lui l'acteur principal de cette histoire, c'est pas nous. Nous, on est des super conseillers, on va lui transmettre tout un tas d'informations pour qu'il s'améliore lui-même. Et donc, on va prendre un temps indispensable pour modifier ses habitudes de vie, son alimentation. Alors, il y a des principes de base extrêmement simples à respecter, qu'on peut tous prescrire à nos patients, mais encore faut-il prendre le temps de ça. Ça va être aussi l'activité physique qui est évidemment extrêmement importante, la gestion du stress avec pourquoi pas une mise à la méditation, au yoga, au tai chi, que sais-je, à une activité. Ce qui est extrêmement important c'est évidemment les relations sociales, évidemment il faut encourager nos patients à faire du lien quand ils l'ont perdu. Il y a beaucoup de chefs d'entreprise, de gens pressés qui ont beaucoup de relations, il y a par exemple beaucoup de personnes âgées qui sont incroyablement seules et vous sous-estimez. Et on sous-estime complètement la puissance du lien des groupes sociaux. Et ça, ça doit être le job d'un médecin, d'un médecin généraliste, de se pencher sur ces choses qui sont extrêmement puissantes et extrêmement sous-cotées. Je reparlerai lors de mon cursus en médecine fonctionnelle, parce qu'on fait vraiment un focus là-dessus. C'est extrêmement important. Et donc surtout, c'est encourager sa propre autonomie. C'est lui faire rendre responsable de tout ça. C'est lui qui doit faire tout ça, c'est pas nous. C'est lui qui est l'acteur principal de son histoire. Et pour le rendre acteur de son suivi, vous pouvez, pourquoi pas, s'il est un petit peu agile et technophile, lui transmettre tout un tas d'outils, de sites web, d'applis. Il y a des applis pour tout. Poursuivre le cycle, poursuivre la diurèse, poursuivre ses douleurs, poursuivre ses migraines, poursuivre son cycle. C'est extrêmement riche. Et donc, de fait, c'est leur donner les outils pour se comprendre eux-mêmes. Et donc, il nous... rendront compte d'informations d'ailleurs beaucoup plus fiables lorsqu'ils ont rempli tous ces carnets et suivi c'est donc la fin de cette quatrième partie pratiquer la slow-medicine et la fin de ce podcast je vous rappelle qu'on a parlé de slow-medicine on a vu la première partie s'organiser la deuxième ralentir la troisième communiquer et la quatrième pratiquer la slow-medicine j'espère que ça vous a plu moi j'ai adoré faire ce podcast je suis fanatique de la slow-medicine je vais vous mettre toutes les ressources les livres de victoria sweet d'autres livres, de podcasts. Je vous les mets surtout dans la newsletter parce que malheureusement, je n'ai pas assez de place pour les mettre dans les notes de l'épisode. Donc, abonnez-vous à la newsletter. C'est gratuit. Il n'y a pas de spam. Je vous fais un résumé des grands points du podcast tous les vendredis. Donc, allez y faire un tour. Je vous remercie beaucoup. Si vous avez apprécié mon travail, d'en parler à vos collègues, à vos internes. Dès demain, vous en parlez à un ou deux. Ça permet simplement de faire grandir cette magnifique communauté, d'échanger nos pratiques, de se rencontrer. C'est toujours un incroyable plaisir et puis surtout, évidemment, abonnez-vous à ce podcast et puis mettez-moi une belle note de 5 étoiles, ça permet de le référencer. Je vous dis merci et puis à très bientôt !