- Speaker #0
Super Docteur, c'est le podcast des médecins généralistes. Le podcast qui vous transmet les recommandations de bonne pratique et les résultats des grandes études qui vont changer vos habitudes. Super Docteur, c'est la découverte de méthodes de soins innovantes et des interviews de soignants inspirants qui boosteront votre motivation. Un contenu court et pratique, chaque semaine, pour tous les médecins. Bonjour à tous et bienvenue sur Super Docteur, dans le premier épisode de cette mini-série de deux... consacré à la fertilité, nous avons discuté avec ma consoeur, le docteur Zina Goumberg, des principales causes de l'augmentation des troubles de la fertilité aujourd'hui. Nous avons parlé avec elle de son approche fonctionnelle de la fertilité et nous avons abordé les facteurs qui influencent la fertilité chez les couples. Dans ce deuxième épisode, je vous propose de parler avec elle d'alimentation, on va parler de macronutriments, de micronutrition et on va discuter des facteurs qui influencent positivement la fertilité des couples. On va parler également des... toxines environnementales à éviter et du lien entre l'esprit et le corps à promouvoir pour tous les couples qui désirent un enfant. Je vous souhaite une excellente écoute et comme toujours, si vous voulez m'aider simplement, il vous suffit de mettre pause sur ce podcast et me mettre une note de 5 étoiles. Donc, concernant l'apport en protéines, tu dis qu'il est insuffisant, qu'il faut un minimum 1 à 1,2 g par kilo de poids par jour d'apport protéiné et je crois que tu conseilles préférentiellement de les prendre au petit-déjeuner, par exemple ?
- Speaker #1
Ça va être compliqué de tout prendre au petit-déjeuner. 60 grammes de protéines au petit-déjeuner, ça peut être un challenge. Effectivement, je conseille de rendre le petit-déjeuner, de lui rendre la couronne donnée par nos grand-mères, en tout cas ma grand-mère, elle avait ce dicton, petit-déjeuner comme un roi, déjeuner comme un prince, et le dîner comme un pauvre. Le premier... La tienne, tu ne disais pas ça ?
- Speaker #0
Non, moi j'ai juste la maxime de Kellogg's qui était un scandale. C'était Kellogg's qui avait dit que le petit déjeuner était le repas le plus important de la journée, mais c'était pour nous vendre des céréales qui étaient hyper sucrées, complètement nocives.
- Speaker #1
Je suis d'accord avec Kellogg's et les études nous montrent que finalement, la façon de laquelle on va manger le repas, le premier repas du matin, va nous impacter dans la journée. C'est le repas le plus important dans les deux sens. S'il est mal équilibré, comme par exemple un bol de céréales avec... du jus d'avoine, eh bien, ça va négativement impacter tout le reste de la jambe. S'il est bien équilibré, on a au moins un tiers de notre apport protéiné le matin, donc pour une personne de 65 kilos, ça serait environ 25 grammes de protéines. On a ça, on va avoir, tout le monde va remarquer une meilleure stabilité de notre énergie, une meilleure stabilité de notre gestion de stress, on a une meilleure stabilité de notre système nerveux, on a typiquement aussi une meilleure concentration, on a un impact vraiment sur notre mental. Et pour le côté fertilité, avoir un apport protéiné qui va avoir un apport suffisant dès le matin, on voit que ça va positivement impacter les chances d'ovulation, ça augmente les chances d'avoir un cycle plus équilibré. Pour les hommes, il y a moins d'études là-dessus. Et je pense pour la simple raison que les hommes peuvent mieux tolérer un petit déjeuner soit absent, soit mal équilibré. Tout simplement parce que leur équilibre hormonal avec la cortisol et la testostérone qui montent le matin, il leur permet d'avoir une certaine stabilité et de compenser ce manque. Donc je pense que chez les hommes, ça peut être mieux toléré, ce n'est pas forcément bénéfique. Et ça, c'est à peu près la deuxième chose sur laquelle je vais beaucoup discuter au cabinet, c'est jeûne intermittent le matin. C'est vraiment un grand dommage que je trouve qu'il y a eu un amalgame à un moment entre les études qui ont été faites sur le jeûne intermittent et l'idée que pourquoi pas le faire le matin. Il y a énormément de bénéfices qu'on peut avoir sur le jeûne intermittent. Je ne le conseillerais pas forcément pour la fertilité parce que ça reste un stress pour le corps et lors de la fertilité, on veut éviter tout le stress qu'on peut éviter. Donc, je ne conseillerais pas d'aller forcément au-delà de 12-13 heures de jeûne. Mais il y a eu un amalgame entre le fait que le jeûne intermittent peut avoir beaucoup de bénéfices. Dans les études, on faisait un jeûne intermittent typiquement avec une fenêtre alimentaire entre 9h et 16h par exemple, ou 8h, 16h, ou 9h, 17h. Donc, les personnes mangeaient le matin et c'est juste qu'ils dînaient très tôt, ils ne mangeaient pas forcément le soir. Ils avaient donc un jeûne nocturne qui était prolongé. Aujourd'hui, il y a cette idée qui circule que... C'est pas... Ça serait pareil de prolonger ce jeûne nocturne le matin. J'entends des hypothèses comme nos ancêtres ne mangeaient pas le matin, a priori. Tout le monde a connu quelqu'un qui a vécu dans le temps d'écueilleur-chasseur.
- Speaker #0
Les nombreux spécialistes qui nous entendent.
- Speaker #1
Oui, bien sûr. Quand on lit, c'est intéressant parce que quand on lit des livres sur l'anthropologie, tout le monde dit que le truc le plus difficile à savoir, c'est leur alimentation. Parce que ça ne laisse aucune trace. Ça ne laisse aucune trace. Donc, on ne peut que faire des suppositions et regarder comment les gens… peu de tribus qui nous restent au niveau que je sais pas comment ils vivent maintenant, on se rend compte qu'ils vivent de manière très très très différente selon là où ils vivent, voilà. Mais non, il y a des spécialistes qui disent le moins qu'ils mangent le matin, mais c'est pas...
- Speaker #0
Mais c'est vrai que c'est une question, à un moment, il faut bien prendre parti, et c'est d'ailleurs ce que tu fais, et t'as tout à fait raison, il faut des gens qui prennent parti à un moment donné, mais c'est que les études sur la nutrition sont incroyablement complexes. On peut te vanter les bienfaits d'un jeune intermittent... d'un régime paléo, d'un régime kéto, d'un régime vegan, etc. Et c'est très intéressant d'avoir ton avis. Donc du coup, pour toi, pas de jeûne intermittent le matin, mais à l'inverse, un petit déjeuner riche en protéines. Est-ce que tu aurais une dernière intervention alimentaire à nous conseiller pour favoriser la fertilité ?
- Speaker #1
Alors je pense, je reviendrai un peu aux bases dans ce cas-là, parce que c'est aussi quelque chose dont je vais beaucoup parler avec mes patients. La base pour moi, c'est une alimentation qui va être brute, variée. il peut transformer. Et c'est une alimentation, et là-dessus, je prends vraiment partie, c'est une alimentation qui ne doit pas exclure ou diminuer la consommation de viande rouge. Parce que pour la fertilité, une des choses, entre autres, auxquelles on va faire attention, c'est le taux de fer, c'est la ferrétine. Ça, c'est la chose que je vois le plus souvent carencer, avec la vitamine D peut-être, mais on va dire, parmi les carences qui existent, la ferrétine, c'est quand même le taux de fer ou le métabolisme de fer, on a quand même... Le plus souvent, le risque, il est là. On a à voir, notamment chez les femmes, un taux de fer trop bas. Avoir une consommation de la viande rouge, et je parle bien de la viande rouge, pas de la charcuterie, donc de la viande rouge non transformée, deux fois par semaine, voire trois fois par semaine, selon nos besoins, pour moi, c'est très important. Et ce qu'on voit dans les études, c'est que ce n'est pas vraiment inflammatoire, comme c'est parfois vendu. Alors, bien sûr que si on en mange quatre fois par jour, c'est peut-être différent, mais à partir du moment où il n'y a pas d'excès, on n'a pas forcément besoin de réduire ça plus qu'autre chose, plus que les volailles ou plus que le poisson ou les fruits de mer, que pareil, on va aussi conseiller de consommer deux à trois fois par semaine le poisson ou les fruits de mer. Donc, on a souvent un apport en nutriments beaucoup plus intéressant dans la viande rouge que dans la viande blanche. On a plus de certains minéraux, on a plus de certains acides gras. intéressants dans la viande rouge que dans la viande blanche. Et il y a des spéculations comme quoi les protéines et les graisses seront aussi mieux assimilables pour nous. Là-dessus, il n'y a pas encore suffisamment de données, mais pour moi, ce n'est pas une question d'exclusion ou non, il faut que ça soit autant présent que tout le reste.
- Speaker #0
Très bien, donc on vient de toucher un mot sur la macronutrition. Tu as parlé de l'importance de prendre des aliments bruts, variés, non transformés. Tu réhabilites, comme beaucoup en ce moment, l'intérêt de la viande rouge de qualité. Et concernant la micronutrition, est-ce qu'il faut se supplémenter, se complémenter ? Est-ce qu'il y a des vitamines, des minéraux ou des micronutriments indispensables à la fertilité qu'il faudrait qu'on prenne en gélule ?
- Speaker #1
Eh bien, comme tu sais, comme on apprend tous, c'est l'acide folique qui va être principalement conseillé et un petit peu seul. Ce que j'explique dans le livre, c'est que typiquement, je vais conseiller plutôt d'autres formes de la vitamine B9, où on a souvent un taux d'absorption et d'utilisation meilleur qu'avec l'acide folique. Mais ce qui est intéressant, c'est qu'il y a suffisamment de recherches qui montrent que ce n'est pas le seul micronutriment très important pour la fertilité. Et quand on a une alimentation brute, variée, saine et suffisante en nutriments, il y aura quand même certains micronutriments qu'on aura du mal à couvrir. Le fer, à moins qu'il y ait un problème digestif, gynécologique ou autre, ça peut être couvert. Pareil pour le zinc, pareil pour la plupart des vitamines. Mais les choses comme la vitamine D et le magnésium, ça pour moi ce sont deux choses qui vont être très compliquées à couvrir par un mode de vie sain, tout simplement parce qu'aujourd'hui, entre autres, on n'a pas... toujours axé au mode de vie pour lequel notre corps a été conçu. On est très peu dehors, ce qui n'est pas forcément que mauvais, parce qu'un abus de soleil va aussi causer du stress oxydatif. Le choix entre est-ce qu'on veut produire la vitamine D, pour laquelle on a besoin d'un indice UV très élevé, ou est-ce qu'on veut éviter le stress oxydatif, diminuer le risque de cancer et diminuer le risque esthétique des rides et tâches de vieillesse. Mais même ce que je vois, même chez les personnes qui ont un travail où on va être beaucoup à l'extérieur, les personnes qui travaillent dans l'agriculture, dans le bâtiment, même chez eux, parfois, Parfois, on peut avoir un statut de vitamine D insuffisant. Et pour la fertilité, un peu comme la thyroïde et les autres choses, on a aussi envie d'optimiser. On n'a pas juste envie de ne pas être en carence, on a envie d'avoir un statut optimal. Et les études, typiquement, vont conseiller quelque chose entre 50 et 75 nanogrammes par millilitre. Et ça, pour être franche, je n'ai jamais vu sans supplémentation. Ça a existé, mais je n'ai jamais vu.
- Speaker #0
Très bien, donc une supplémentation en acide folique, en vitamine D et en magnésium, a priori, c'est indispensable.
- Speaker #1
Alors, je ne dirais pas acide folique parce que je ne suis pas contre l'acide folique, mais je préfère autre forme, je dirais vitamine B9. Ah oui,
- Speaker #0
d'accord.
- Speaker #1
L'acide folique, c'est une forme, je dirais plutôt le méthylthéderaïtropholate ou plus facile folate, vitamine D et le magnésium. Le magnésium, pareil, aujourd'hui, on peut le couvrir par l'alimentation. le constat est tel qu'on consomme plus de magnésium quand nous sommes exposés à un stress et la plupart d'entre nous vont être exposés à un stress aujourd'hui, rien que si on travaille sur les écrans. Si vous regardez ça, vous êtes exposés au stress.
- Speaker #0
On peut l'écouter aussi le podcast,
- Speaker #1
tout simplement.
- Speaker #0
Ça produit beaucoup moins de radicaux libres, je crois.
- Speaker #1
Effectivement, bien sûr, si vous écoutez en plus avec les écouteurs finaires.
- Speaker #0
Exactement, pas Bluetooth.
- Speaker #1
Donc, On a quand même un niveau de stress aujourd'hui qui demande beaucoup plus de minéraux et notamment de magnésium. Et un mois qu'on veut déménager à Costa Rica et vivre dans la jungle avec la nature, je pense que pour beaucoup d'entre nous, ça vaut le coup de se supplémenter au magnésium, en bonne forme de magnésium. Donc pour moi, ces trois, c'est un peu la base. Après, il y a d'autres choses qu'on peut prendre, qui vont être aussi difficiles à couvrir par l'alimentation, mais qu'on peut accorter en forme de complément alimentaire. et qui vont avoir un réel impact sur nos chances de concevoir. Et d'ailleurs, que ce soit naturel, que ce soit pour un couple qui vient tout juste consulter, bonjour, on a un projet d'enfant, qu'est-ce qu'on fait ? Ou que ce soit pour un couple qui est déjà suivi, pris en charge médical, ou qui a un parcours de FIV, un parcours PMA, autre, pour tous ceux, ça va augmenter leurs chances de concevoir.
- Speaker #0
Très bien, merci Zina. Tu fais un grand chapitre dans ton livre sur l'importance des... toxines environnementales qui peuvent avoir un impact négatif sur la fertilité, est-ce que tu peux nous donner une ou deux interventions d'habitude à éviter pour protéger sa santé reproductive ?
- Speaker #1
Les choses à éviter pour protéger ? Alors, il y a beaucoup de choses qu'on peut faire et c'est un petit peu à chacun de choisir quelle est la chose la plus accessible et la plus apportée. Une chose simple que je... Ce que je conseille, parce que beaucoup de personnes ne le font pas, c'est d'enlever les chaussures en rentrant. On amène avec nos chaussures beaucoup, beaucoup de pollution. Et prendre l'exemple sur les pays de l'Asie du Sud-Est, on va toujours enlever les chaussures avant d'entrer à la maison. Ou au moins, en entrant à la maison, ça peut déjà améliorer la qualité de l'air intérieur parce qu'on va diminuer le nombre de particules polluants et donc des perturbateurs endocriniens dans notre l'air intérieur. Notamment en hiver. quand on va moins errer, quand on va être plus enfermé, ça c'est une chose qu'on peut faire. C'est tout simple, mais ça va déjà améliorer la qualité de ce qu'on a. Une autre chose, encore une fois, une parmi les choses qu'on peut faire, pour moi, ça serait de filtrer l'eau. Je me suis beaucoup renseignée à ça, parce que nos collègues américains, ils sont un peu plus stricts à ce sujet, parce qu'aux États-Unis, l'eau a une qualité moins bonne qu'en France, ça c'est sûr. Donc, à l'époque, je m'étais renseignée, mais quelle est la qualité d'eau en France ? Je trouve qu'il y a beaucoup plus de choses entreprises pour que l'eau soit de meilleure qualité, mais il y a encore beaucoup de zones grises. Il y a encore beaucoup de choses où... Enfin, c'est aussi normal, les municipalités ne peuvent pas tout faire, mais il y a beaucoup de zones grises, sur le chlore notamment, un grand perturbateur endocrinien. Je ne sais pas si tu te rappelles, dans le livre, j'ai... Je précisais qu'en France, le niveau de chlore autorisé, c'est un niveau qu'on ne goûte pas. Oui, tout à fait. Pour moi, c'était un peu choquant. C'était un d'accord. OK, donc le niveau de poison autorisé, tant qu'on ne s'en rend pas compte, c'est OK. Donc, c'est flou. Il est possible que ce n'est pas gras, tout à fait, mais on ne sait pas.
- Speaker #0
D'autant plus qu'il y a des choses qu'on ne dose pas.
- Speaker #1
On ne dose pas tous les pesticides.
- Speaker #0
Tous les métaux lourds,
- Speaker #1
les pesticides. Il y a beaucoup d'efforts qui sont faits, beaucoup plus qu'aux États-Unis ou dans d'autres pays. Heureusement, on ne nous supplémente pas en fluor. Mais il y a beaucoup de zones grises et je pense que ça vaut le coup de filtrer son eau et surtout pas acheter l'eau en bouteille de plastique. On aura une eau peut-être avec moins de pesticides et moins de métaux lourds, mais avec beaucoup plus de microplastiques.
- Speaker #0
C'est ça. Et puis, on va plus polluer la planète, évidemment. Très bien. Donc, on enlève ses chaussures à la maison et puis on filtre l'eau. Zina, je vais te poser ma dernière question. On arrive à la fin de cet épisode. On a parlé tous les deux du lien entre l'esprit et le corps, avec l'inflammation notamment. Dans ton livre, tu insistes beaucoup là-dessus. Tu parles des croyances limitantes, des aspects psychologiques de nos patients qui influent sur leur fertilité. Et à la fin, tu proposes des exercices pratiques qui sont nombreux. Est-ce que, par exemple, tu peux me partager un exemple concret d'exercice corps-esprit que les médecins généralistes pourraient pratiquer eux-mêmes et conseiller à leurs patients ?
- Speaker #1
Eh bien, je vais te proposer un exercice que je pense aussi serait très, très utile pour les médecins. C'est quelque chose que j'essaie de faire entre chaque patient pour me réancrer, pour retrouver un petit peu d'équilibre. avant d'accueillir une nouvelle personne. Et le but de cet exercice, ça serait de retrouver un petit peu soi-même, de retrouver son espace, son ancrage et son équilibre. Est-ce que tu veux que je te guide, qu'on le fasse ensemble ?
- Speaker #0
Avec plaisir. Alors,
- Speaker #1
je le fais peut-être un petit peu différemment que dans le livre, mais le principe, ça serait de se retrouver. Ça peut être fait avec les yeux ouverts, les yeux fermés, assis, au début, allongé, ça c'est vraiment pas important. Mais l'idée, c'est de se prendre quelques instants pour imaginer comme si on avait un aimant au niveau de notre cerveau. Et cet aimant va amener les différentes pensées et les différentes préoccupations et les différentes idées à l'intérieur. L'idée, c'est de rétrécir tout ça pour que l'attention, notre attention, se retrouve vraiment à l'intérieur de nous, à l'intérieur de notre tête. On peut s'imaginer comme quoi nos différentes préoccupations, reviennent un petit peu pour être avec nous, pour qu'on soit à l'intérieur de notre tête et non pas dans les différents scénarios. On se prend quelques instants pour juste imaginer ça, une sorte de vague de différentes pensées qui reviennent. Une fois qu'on a fait ça, on peut aussi prendre quelques instants pour imaginer un certain ancrage. Là où on est, là où on est assis, on peut s'imaginer une connexion à la terre. tel qu'on veut. On peut s'imaginer qu'il y a peut-être des racines qui partent de nos pieds et qui nous ancrent à la terre. Ou à l'inverse, peut-être qu'il y a des racines qui viennent de la terre pour nous accueillir et pour nous permettre de se sentir vraiment là, ici. Et pour finir, on peut prendre cet ancrage, cette sensation de connexion. Et avec notre respiration, on peut la gonfler partout dans notre corps. Cette connexion à la Terre, cette connexion à notre planète, dont on fait partie, dont on est un petit bout, elle est là maintenant, et nous on est là maintenant, dans notre tête, présent, prêt, concret. Et quand ça semble bon, on peut ouvrir les yeux, et revenir, et être présent et prêt.
- Speaker #0
Merci beaucoup Zina. Félicitations, vous êtes bien arrivés à la fin de cet épisode du podcast. S'il vous a plu, si vous avez appris des choses utiles et que vous souhaitez que je poursuive ce travail, vous pouvez vous abonner à ce podcast et en parler à un de vos confrères ou une de vos consoeurs. Et si vraiment vous voulez m'aider, vous pouvez me laisser une note de 5 étoiles sur vos applis et un petit avis sympa pour référencer ce podcast. Pensez également à vous abonner à la newsletter. Je vous envoie chaque mois un mail à haute valeur ajoutée pour la médecine générale. Vous trouverez le lien dans les notes de l'épisode. À bientôt !