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Un café au comptoir

Karine Dijoud, professeure de français, au Dolce Café

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20min |29/03/2024
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Un café au comptoir

Karine Dijoud, professeure de français, au Dolce Café

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20min |29/03/2024
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Description

Un café au comptoir avec Karine Dijoud, professeure de français et instagrameuse.

Enregistré au Dolce Café, 139 Boulevard de Ménilmontant à Paris (11e).


Mon invité du jour me fait frémir, je l’imagine, prête à bondir sur toute faute de conjugaison, d’accord, de syntaxe, voire de prononciation, ou même de liaison que je pourrais commettre.


Non, ce n’est pas une immortelle que je reçois, bien que ses interventions sur les réseaux sociaux puissent avoir une chance -qui sait- de passer à la postérité pour attester dans quelques centaines d’années de la beauté de la langue française à notre époque. 


Elle, elle, se définit plutôt comme une simple professeure de lettres enseignant dans un classique collège du 20e arrondissement de Paris. En dehors de son travail elle dit réaliser de façon spontanée de modestes séquences video où avec pédagogie et sincérité elle explique comment éviter les pièges de notre langue afin de parfaitement s'exprimer à l’oral comme à l’écrit.


Cette personnalité aux centaines de milliers d'abonnés, s’est rapidement taillée une place de choix dans les fils d’actualité de ses followers et dans les répertoires de nombreux journalistes. Ceux-ci la consultent régulièrement pour qu'elle témoigne, soit de l’appauvrissement du langage courant Soit de nos tics conversationnels, soit de la bonne orthographe de tel ou tel mot. 

Quand j’étais petit ces questions, on les posait à Maître Capello on s'en remettait à l'arbitrage de Bernard pivot, on demandait conseil à Alain Rey.

Aujourd’hui, c’est vers une figure plus avenante vers laquelle on se tourne, plus moderne aussi, plus en phase avec la vitalité de la langue, plus attentive aussi à son évolution dans la vie quotidienne et chez les plus jeunes. 

 

Plus en phase certes, mais pas prête à en accepter certains changements proposés par la société. Inutile d’espérer devenir SAON meilleur.e ami.e si vous militez pour une généralisation de l’écriture inclusive, non. Dans ce cas il y a de fortes chances pour qu’elle arbore son air gentiment sévère qu’elle sait si bien prendre lors de de ses leçons face caméra.

 

Idem, si vous avez tendance à prononcer certaines consonnes avec un bruit de friction des TCH ou des DJ - oui je parle d’affrication et ça n’a rien à voir avec l’Afrique- donc si vous lui dites « tchu viens djiner ? On sera TCHou les DJeux ? » vous risquez qu'elle décline purement et simplement l'invitation à passer ce moment en votre compagnie. On la comprend.


En revanche, si vous lui proposez de discuter de façon ouverte et posée de la langue de Molière, dans un café de Ménilmontant, elle vous dira oui.

 

C’est donc tout naturellement que nous nous sommes retrouvés à Paris, à deux pas du Père Lachaise, pour découvrir un des cafés dans lequel elle a ses habitudes, au DOLCE CAFE, et prendre avec elle un café au comptoir.


Emission présenté par Alexis Himeros

https://instagram.com/alexishimeros


Merci au Dolce Café !

https://www.instagram.com/dolcecafe_paris/

et Karine Dijoud :
https://www.instagram.com/lesparentheseselementaires/


Son livre Le Français avec style :
https://www.interforum.fr/Affiliations/accueil.do?refLivre=9782412083901&refEditeur=135&type=P


(c) 2024 MIAD IGNACZAK


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Description

Un café au comptoir avec Karine Dijoud, professeure de français et instagrameuse.

Enregistré au Dolce Café, 139 Boulevard de Ménilmontant à Paris (11e).


Mon invité du jour me fait frémir, je l’imagine, prête à bondir sur toute faute de conjugaison, d’accord, de syntaxe, voire de prononciation, ou même de liaison que je pourrais commettre.


Non, ce n’est pas une immortelle que je reçois, bien que ses interventions sur les réseaux sociaux puissent avoir une chance -qui sait- de passer à la postérité pour attester dans quelques centaines d’années de la beauté de la langue française à notre époque. 


Elle, elle, se définit plutôt comme une simple professeure de lettres enseignant dans un classique collège du 20e arrondissement de Paris. En dehors de son travail elle dit réaliser de façon spontanée de modestes séquences video où avec pédagogie et sincérité elle explique comment éviter les pièges de notre langue afin de parfaitement s'exprimer à l’oral comme à l’écrit.


Cette personnalité aux centaines de milliers d'abonnés, s’est rapidement taillée une place de choix dans les fils d’actualité de ses followers et dans les répertoires de nombreux journalistes. Ceux-ci la consultent régulièrement pour qu'elle témoigne, soit de l’appauvrissement du langage courant Soit de nos tics conversationnels, soit de la bonne orthographe de tel ou tel mot. 

Quand j’étais petit ces questions, on les posait à Maître Capello on s'en remettait à l'arbitrage de Bernard pivot, on demandait conseil à Alain Rey.

Aujourd’hui, c’est vers une figure plus avenante vers laquelle on se tourne, plus moderne aussi, plus en phase avec la vitalité de la langue, plus attentive aussi à son évolution dans la vie quotidienne et chez les plus jeunes. 

 

Plus en phase certes, mais pas prête à en accepter certains changements proposés par la société. Inutile d’espérer devenir SAON meilleur.e ami.e si vous militez pour une généralisation de l’écriture inclusive, non. Dans ce cas il y a de fortes chances pour qu’elle arbore son air gentiment sévère qu’elle sait si bien prendre lors de de ses leçons face caméra.

 

Idem, si vous avez tendance à prononcer certaines consonnes avec un bruit de friction des TCH ou des DJ - oui je parle d’affrication et ça n’a rien à voir avec l’Afrique- donc si vous lui dites « tchu viens djiner ? On sera TCHou les DJeux ? » vous risquez qu'elle décline purement et simplement l'invitation à passer ce moment en votre compagnie. On la comprend.


En revanche, si vous lui proposez de discuter de façon ouverte et posée de la langue de Molière, dans un café de Ménilmontant, elle vous dira oui.

 

C’est donc tout naturellement que nous nous sommes retrouvés à Paris, à deux pas du Père Lachaise, pour découvrir un des cafés dans lequel elle a ses habitudes, au DOLCE CAFE, et prendre avec elle un café au comptoir.


Emission présenté par Alexis Himeros

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Merci au Dolce Café !

https://www.instagram.com/dolcecafe_paris/

et Karine Dijoud :
https://www.instagram.com/lesparentheseselementaires/


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Enregistré au Dolce Café, 139 Boulevard de Ménilmontant à Paris (11e).


Mon invité du jour me fait frémir, je l’imagine, prête à bondir sur toute faute de conjugaison, d’accord, de syntaxe, voire de prononciation, ou même de liaison que je pourrais commettre.


Non, ce n’est pas une immortelle que je reçois, bien que ses interventions sur les réseaux sociaux puissent avoir une chance -qui sait- de passer à la postérité pour attester dans quelques centaines d’années de la beauté de la langue française à notre époque. 


Elle, elle, se définit plutôt comme une simple professeure de lettres enseignant dans un classique collège du 20e arrondissement de Paris. En dehors de son travail elle dit réaliser de façon spontanée de modestes séquences video où avec pédagogie et sincérité elle explique comment éviter les pièges de notre langue afin de parfaitement s'exprimer à l’oral comme à l’écrit.


Cette personnalité aux centaines de milliers d'abonnés, s’est rapidement taillée une place de choix dans les fils d’actualité de ses followers et dans les répertoires de nombreux journalistes. Ceux-ci la consultent régulièrement pour qu'elle témoigne, soit de l’appauvrissement du langage courant Soit de nos tics conversationnels, soit de la bonne orthographe de tel ou tel mot. 

Quand j’étais petit ces questions, on les posait à Maître Capello on s'en remettait à l'arbitrage de Bernard pivot, on demandait conseil à Alain Rey.

Aujourd’hui, c’est vers une figure plus avenante vers laquelle on se tourne, plus moderne aussi, plus en phase avec la vitalité de la langue, plus attentive aussi à son évolution dans la vie quotidienne et chez les plus jeunes. 

 

Plus en phase certes, mais pas prête à en accepter certains changements proposés par la société. Inutile d’espérer devenir SAON meilleur.e ami.e si vous militez pour une généralisation de l’écriture inclusive, non. Dans ce cas il y a de fortes chances pour qu’elle arbore son air gentiment sévère qu’elle sait si bien prendre lors de de ses leçons face caméra.

 

Idem, si vous avez tendance à prononcer certaines consonnes avec un bruit de friction des TCH ou des DJ - oui je parle d’affrication et ça n’a rien à voir avec l’Afrique- donc si vous lui dites « tchu viens djiner ? On sera TCHou les DJeux ? » vous risquez qu'elle décline purement et simplement l'invitation à passer ce moment en votre compagnie. On la comprend.


En revanche, si vous lui proposez de discuter de façon ouverte et posée de la langue de Molière, dans un café de Ménilmontant, elle vous dira oui.

 

C’est donc tout naturellement que nous nous sommes retrouvés à Paris, à deux pas du Père Lachaise, pour découvrir un des cafés dans lequel elle a ses habitudes, au DOLCE CAFE, et prendre avec elle un café au comptoir.


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Enregistré au Dolce Café, 139 Boulevard de Ménilmontant à Paris (11e).


Mon invité du jour me fait frémir, je l’imagine, prête à bondir sur toute faute de conjugaison, d’accord, de syntaxe, voire de prononciation, ou même de liaison que je pourrais commettre.


Non, ce n’est pas une immortelle que je reçois, bien que ses interventions sur les réseaux sociaux puissent avoir une chance -qui sait- de passer à la postérité pour attester dans quelques centaines d’années de la beauté de la langue française à notre époque. 


Elle, elle, se définit plutôt comme une simple professeure de lettres enseignant dans un classique collège du 20e arrondissement de Paris. En dehors de son travail elle dit réaliser de façon spontanée de modestes séquences video où avec pédagogie et sincérité elle explique comment éviter les pièges de notre langue afin de parfaitement s'exprimer à l’oral comme à l’écrit.


Cette personnalité aux centaines de milliers d'abonnés, s’est rapidement taillée une place de choix dans les fils d’actualité de ses followers et dans les répertoires de nombreux journalistes. Ceux-ci la consultent régulièrement pour qu'elle témoigne, soit de l’appauvrissement du langage courant Soit de nos tics conversationnels, soit de la bonne orthographe de tel ou tel mot. 

Quand j’étais petit ces questions, on les posait à Maître Capello on s'en remettait à l'arbitrage de Bernard pivot, on demandait conseil à Alain Rey.

Aujourd’hui, c’est vers une figure plus avenante vers laquelle on se tourne, plus moderne aussi, plus en phase avec la vitalité de la langue, plus attentive aussi à son évolution dans la vie quotidienne et chez les plus jeunes. 

 

Plus en phase certes, mais pas prête à en accepter certains changements proposés par la société. Inutile d’espérer devenir SAON meilleur.e ami.e si vous militez pour une généralisation de l’écriture inclusive, non. Dans ce cas il y a de fortes chances pour qu’elle arbore son air gentiment sévère qu’elle sait si bien prendre lors de de ses leçons face caméra.

 

Idem, si vous avez tendance à prononcer certaines consonnes avec un bruit de friction des TCH ou des DJ - oui je parle d’affrication et ça n’a rien à voir avec l’Afrique- donc si vous lui dites « tchu viens djiner ? On sera TCHou les DJeux ? » vous risquez qu'elle décline purement et simplement l'invitation à passer ce moment en votre compagnie. On la comprend.


En revanche, si vous lui proposez de discuter de façon ouverte et posée de la langue de Molière, dans un café de Ménilmontant, elle vous dira oui.

 

C’est donc tout naturellement que nous nous sommes retrouvés à Paris, à deux pas du Père Lachaise, pour découvrir un des cafés dans lequel elle a ses habitudes, au DOLCE CAFE, et prendre avec elle un café au comptoir.


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