undefined cover
undefined cover
47- "Alimentation sans gluten, sans lactose : Mode ou nécessité ?" avec Claire ANDRIEU, Naturopathe cover
47- "Alimentation sans gluten, sans lactose : Mode ou nécessité ?" avec Claire ANDRIEU, Naturopathe cover
LES LOIS NATURELLES - Le podcast de la naturopathie holistique & de la santé naturelle

47- "Alimentation sans gluten, sans lactose : Mode ou nécessité ?" avec Claire ANDRIEU, Naturopathe

47- "Alimentation sans gluten, sans lactose : Mode ou nécessité ?" avec Claire ANDRIEU, Naturopathe

54min |13/03/2025
Play
undefined cover
undefined cover
47- "Alimentation sans gluten, sans lactose : Mode ou nécessité ?" avec Claire ANDRIEU, Naturopathe cover
47- "Alimentation sans gluten, sans lactose : Mode ou nécessité ?" avec Claire ANDRIEU, Naturopathe cover
LES LOIS NATURELLES - Le podcast de la naturopathie holistique & de la santé naturelle

47- "Alimentation sans gluten, sans lactose : Mode ou nécessité ?" avec Claire ANDRIEU, Naturopathe

47- "Alimentation sans gluten, sans lactose : Mode ou nécessité ?" avec Claire ANDRIEU, Naturopathe

54min |13/03/2025
Play

Description

Les produits « SANS » envahissent les rayons : sans gluten, sans lactose, sans sucre… Mais au-delà d’une tendance marketing, ces évictions alimentaires répondent à une demande grandissante. Intolérances, troubles digestifs, inflammations chroniques, choix éthiques… De plus en plus de personnes adoptent une alimentation sans certains composants pour améliorer leur bien-être.


Mais alors, pourquoi ces évictions sont-elles devenues si courantes ?

À quelles problématiques de santé répondent-elles ?

Comment vivre au quotidien avec une alimentation restrictive sans frustration ni carences ?


Pour en parler, je reçois Claire Andrieu, naturopathe et spécialiste de l’alimentation « SANS », qui nous partage son expertise et ses conseils pour transformer ces contraintes en opportunités. Parce que derrière chaque éviction se cache une alimentation riche en découvertes et en bienfaits !


Au programme de cet épisode :

Pourquoi tant de personnes se tournent vers une alimentation « SANS »

Les impacts du gluten et du lactose sur l’organisme

Comment adopter une alimentation adaptée sans frustration

Des alternatives gourmandes et nutritives pour un quotidien épanouissant


Un épisode passionnant qui vous aidera à mieux comprendre ces choix alimentaires et peut-être à repenser votre propre alimentation !


Écoutez dès maintenant sur votre plateforme préférée !


Retrouvez Claire Andrieu :

Instagram : @_claireandrieu

Site internet : www.claireandrieu.com

Le podcast de Claire "Bien dans mon quotidien" disponible sur toutes les plateformes d'écoute 🎧


À propos du podcast Les Lois Naturelles

Je suis Camille Langlet, naturopathe passionnée par la santé naturelle et créatrice du podcast Les Lois Naturelles.


Ce podcast s’adresse à toutes celles et ceux qui souhaitent reprendre leur santé en main à travers une approche naturelle et préventive. Chaque semaine, je vous partage des conseils pratiques en naturopathie et des discussions inspirantes avec des experts pour vous aider à améliorer votre bien-être, votre vitalité et votre alimentation.


Si cet épisode vous plaît, pensez à laisser une note 5 et un avis sur votre plateforme d’écoute pour soutenir le podcast et le faire découvrir à d’autres !


Abonnez-vous à la newsletter pour recevoir tous les nouveaux épisodes et des conseils exclusifs !


Envie d’aller plus loin ? Prenez rendez-vous pour une consultation en naturopathie et bénéficiez d’un accompagnement personnalisé : lesloisnaturelles@gmail.com


Bonne écoute !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans le podcast Les Lois Naturelles. Je suis Camille Langlet, naturopathe et fondatrice de ce podcast. C'est en transformant mon hygiène de vie, et particulièrement mon alimentation, que j'ai découvert toute l'énergie dont mon corps disposait. J'ai ainsi compris à quel point notre corps peut être puissant lorsqu'on lui donne ce dont il a besoin. Cette révélation a changé ma vie et c'est cette même transformation que je souhaite vous offrir. Ce podcast s'adresse à toutes celles et ceux qui sont prêts à reprendre leur santé en main, que vous soyez fatigué de vous sentir constamment épuisé, que vous cherchiez à améliorer votre bien-être ou encore que vous souhaitiez offrir à vos enfants le meilleur départ possible dans la vie. À travers des épisodes en solo ou avec des invités experts, je vous montre comment la naturopathie peut vous aider à atteindre votre plein potentiel, tant sur le plan physique que sur tous les autres plans de l'être. Et comme je suis convaincue que les meilleures habitudes se cultivent dès le plus jeune âge, je dédie une partie de mon activité aux parents soucieux d'accompagner leurs enfants, de la petite enfance à l'adolescence, vers une vie saine et équilibrée. Si vous êtes prêt à transformer votre vie ou celle de vos enfants, vous êtes au bon endroit. Si vous aimez le podcast et que vous souhaitez soutenir les lois naturelles, n'oubliez pas de laisser un avis sur votre plateforme d'écoute, 5 étoiles de préférence ou un commentaire sur Apple Podcast. Cela m'aide énormément à faire découvrir la naturopathie au plus grand nombre. Bonne écoute ! Bonjour et bienvenue dans un nouvel épisode des lois naturelles. De plus en plus, vous voyez fleurir dans vos supermarchés des produits sans. Sans gluten, sans lactose, sans ceci, sans cela, et ce n'est pas pour rien. Les industriels ne sont pas philanthropiques, ils l'ont bien compris, ces produits répondent à une demande de plus en plus nombreuse des consommateurs. Et c'est vrai, de plus en plus de personnes adoptent pour des raisons diverses des régimes restrictifs, évinçant plus qu'un aliment, mais plutôt l'un de ses composants, comme le gluten ou encore le lactose. Alors pourquoi ? À quelles problématiques ces évictions répondent-elles ? Comment vivre au quotidien avec la nécessité d'adopter de tels régimes ? Pour nous parler de ces questions, je reçois aujourd'hui dans le podcast Claire Andrieu. Claire est naturopathe et créatrice d'événements culinaires, spécialiste d'une alimentation que l'on pourrait qualifier de « sans » , mais qui, contre toute attente, offre finalement beaucoup plus de « avec » que de « sans » . Bonjour Claire !

  • Speaker #1

    Bonjour !

  • Speaker #0

    Merci pour ta présence au sein du podcast !

  • Speaker #1

    Merci pour ton invitation, c'est un grand plaisir de pouvoir prendre la parole sur ce sujet qui va être très enrichissant.

  • Speaker #0

    Je vois partagé. Alors avant qu'on rentre vraiment dans le cœur du sujet, est-ce que tu pourrais revenir rapidement sur ton parcours et surtout nous dire ce qui t'a conduit à te spécialiser dans ce type d'alimentation ?

  • Speaker #1

    Bien sûr, du coup, bon alors moi à la base j'ai un parcours dans la communication, les relations presse, relations publiques et une grande partie d'événementiel. Et un tuer de marketing produit, mais bref, c'était ma vie d'avant, même si aujourd'hui, elle est toujours un peu là. Et en fait, avec le confinement, je me suis rendu compte que ma vie était devenue un non-sens de stress incroyable. Et revenu aux sources, je me suis dit, en fait, c'est quelque chose qui déjà me trottait un peu dans la tête, de retrouver du temps dans mon quotidien. Et en fait, tout le monde me disait, mais Claire, deviens naturopathe. Mais c'était il y a déjà cinq ans. Et en fait, moi, je ne connaissais pas du tout le métier de naturopathe. Ou très brièvement, du coup, je ne me dirais pas forcément ce que ça voulait dire. Et du coup, je me suis renseignée pour vous comprendre. Et je me suis dit, OK, c'est ma vie, écrite sur un papier, il faut que je me lance. Donc, Paris lancé, je suis repartie sur Paris pour me former au Sénato. Pendant deux ans, on est en cursus accéléré. Et en fait, ce qui m'a conduit aussi à retrouver du sens, c'est que j'avais beaucoup de problématiques digestives. Moi, je somatise beaucoup, beaucoup mes émotions et je n'arrivais pas forcément à comprendre pourquoi tout le temps, malgré que j'essayais de faire des choses, il n'y avait pas de... vraiment de sens dans ce que je faisais. Je faisais un peu plein de trucs, mais un peu par hasard. Et je me suis fait accompagner par une naturopathe, une homéopathe, etc. Et c'est vrai que je me suis dit, en fait, il y a tellement de choses qui existent pour se faire du bien sans forcément prendre des médicaments. Et du coup, j'ai commencé à chercher la naturopathie en me formant, après en pratiquant. Du coup, j'avais des clients et je me suis rendu compte qu'en fait, ils ne savaient pas forcément comment cuisiner en alliant la santé et le plaisir. forcément être dans un « je mange sans ça » , mais du coup, c'est hyper restrictif, et du coup, tu lâches au bout d'un mois, parce que tu ne peux plus, enfin, ce n'est pas possible d'être toujours dans la restriction, qui va emmener derrière cette compensation, plutôt, du coup, on va dire qu'il va desservir le corps. Et du coup, je me suis dit, il faut que je leur montre comment cuisiner. Donc, j'ai commencé à faire des ateliers culinaires, 1, 2, 3, etc. Et aujourd'hui, je me suis aussi beaucoup spécialisée dans l'événementiel culinaire, parce que j'allie toujours ce plaisir et cette santé au quotidien, et mon truc... comme on en s'habille tous les jours, on peut vraiment mettre en place des choses dans son assiette. Et on sait très bien que l'alimentation, c'est la première médecine. Et il faut souvent commencer par ça, même si des fois, ça ne suffit pas. Et là, du coup, ça mérite vraiment de se faire accompagner pour aller voir l'origine de la problématique, qui est tout le propos de la naturopathie. Mais tout commence en assiette. Donc, c'est aussi le sujet du jour. Et pourquoi 100 ? Parce que sans gluten et sans lactose, on en parlera en détail. Mais moi, c'était quelque chose que je digérais de moins en moins bien. Et naturellement, j'ai commencé un petit peu à l'enlever. Et moi, à l'époque, j'ai fait le test de tout enlever. J'ai fait 0, 0, 0, 0, 0. Et ce qui a été d'ailleurs une grosse problématique pour réintégrer, on en parlera après, mais avec ou sans, c'est bien d'être un peu avec et un peu sans, on va dire.

  • Speaker #0

    Alors, c'est sûr qu'aujourd'hui, avec Internet, on a le moyen de trouver des informations, mais sur tout, il faudrait plus d'une vie pour assimiler toutes ces informations. Mais la difficulté, souvent... et j'ai l'impression que c'est un petit peu ce à quoi tu as été confrontée, c'est que ça manque de cadre. Moi, j'ai trouvé qu'en faisant mes études de naturopathie, finalement, ça mettait de l'ordre et de la structure dans toutes ces informations que j'avais pu glaner auparavant.

  • Speaker #1

    Exactement, ça te permet de comprendre l'intérêt pour le corps ou le désintérêt de tel ou tel type d'aliment. Et du coup, tu te dis, en fait, ça va agir comme ça. Bon, du coup, oui, OK, je comprends mieux pourquoi. De temps en temps, c'est OK, mais tout le temps, ce n'est pas possible. Je mets à mal mon capital vital, qui est notre petite... nos petits sacs avec plein de billes dedans et finalement quand il y a trop de billes qui sont utilisées, il ne reste plus grand chose et c'est là qu'on développe des pathologies plus ou moins chroniques mais on développe en tout cas un contexte inflammatoire qui est compliqué à gérer.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça, on a notre capital qui s'amenuise petit à petit selon l'hygiène de vie que l'on a. Je voulais revenir aussi sur ce que tu disais. Effectivement, quand on retire des choses, c'est un peu ce que je disais dans l'introduction, on a tendance à penser que il faut manger ça, donc j'enlève ça, oh là là, j'ai plus de trucs et tout. ça fait beaucoup de choses finalement qu'on enlève et évidemment il n'y a plus de plaisir. Donc ça ne peut pas durer dans le temps, c'est impossible. Et finalement, je pense que toi tu l'as très bien compris maintenant et c'est la parole que tu essayes en tout cas de propager autour de toi, c'est que c'est loin d'être une alimentation qui est dénuée de richesse et de plaisir. Bien au contraire, je trouve que quand on creuse un peu la question, on s'aperçoit qu'il y a beaucoup plus. de choses qu'on mange beaucoup plus variées que ce qu'on mangeait auparavant.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    On va parler du gluten plus en détail, mais quand tu penses finalement que la plupart des gens n'utilisent que la farine de blé, alors qu'il existe des dizaines et des dizaines de farines, et qu'on ne sait souvent pas les utiliser, c'est quand même dommage.

  • Speaker #1

    C'est très triste. En fait, c'est ce que je dis toujours, c'est d'ouvrir votre champ des possibles. À partir d'une recette, comment vous pourriez... un petit peu la rendre plus colorée, plus parfumée, moins inflammatoire. En fait, parle de quelque chose que tu connais et essaye au fur et à mesure de rajouter des petites clés par-ci, par-là et vraiment d'élargir ce champ et d'arrêter d'être focus sur ouvrir vraiment ce... Au lieu de raisonner à 60 degrés, raisonne à 360 degrés et tu verras que comme dans plein de choses dans la vie, il y a plein de choses qui existent et qui peuvent être beaucoup plus valorisantes pour ton corps. Oui,

  • Speaker #0

    oui, oui, ça c'est certain. Alors aujourd'hui, on va surtout parler du sans lactose et du sans gluten parce que c'est ce qui, on va dire, préoccupe une majorité de personnes. Est-ce que tu pourrais nous expliquer quel est le problème qu'il peut y avoir avec le gluten dans un premier temps et ensuite, on parlera un petit peu plus du lactose ?

  • Speaker #1

    C'est vrai que c'est deux problématiques qui sont beaucoup mises en avant par les industriels, comme tu disais en introduction, parce qu'en effet, c'est quelque chose qu'on consomme quotidiennement, beaucoup en France, en Europe. Et du coup, ça devient… un enjeu un peu de santé publique, même s'il y a aussi des régimes sans viande qui sont un vrai sujet aussi de produits industriels qui ne sont pas de qualité et qui sont très inflammatoires, ce que j'appelle la fausse bonne santé. Du coup, le gluten, si on doit vraiment se concentrer d'abord sur le gluten, le gluten, il faut savoir d'abord que c'est un ensemble de protéines de grande taille qui sont présentes dans certaines céréales, comme le blé. Et en fait, ces protéines, on va surtout se concentrer sur deux noms scientifiques qui sont les prolamines et les glutelines. En fait, c'est des grosses protéines qui vont être modifiées génétiquement. Aujourd'hui, le blé, pour qu'il soit produit à plus grande vitesse, on va faire pousser les épis de blé de façon beaucoup plus courte et avec des pesticides pour que ça pousse plus vite. Du coup, on va forcément ingérer un produit qui est modifié dans sa composition, dans son ADN en fait. Donc déjà, on va ingérer quelque chose que le corps va se dire « mais c'est pas forcément normal, comment je transforme ça ? » Donc ça va lui demander un effort. Sans compter que toutes ces pollutions aux métaux lourds, aux pesticides derrière vont aussi saturer nos enzymes. Alors nos enzymes, pour ceux qui ne connaissent pas, c'est des petites clés qu'on a dans tout le tube digestif de la bouche à quasiment l'anus pour vraiment venir aider. à digérer. Donc je vais manger une protéine, il y a telle ou telle enzyme qui va se mettre en place pour digérer telle ou telle protéine. Et du coup, le fait qu'il y ait beaucoup de métaux lourds et de pesticides dans ce gluten, dans ce blé qui est modifié, c'est que ça va saturer nos enzymes qui sont dédiées à la digestion de ces protéines. Donc le corps ne sait plus comment faire parce qu'il n'a plus les clés. Il n'a plus ces clés-là parce qu'il s'est saturé par les pesticides et par les polluants. D'autant plus qu'aujourd'hui, dans les produits industriels, il y en a partout. Et du coup, en fait, on va au fur et à mesure, sans forcément s'en rendre compte, venir saturer ce système, venir se polluer un petit peu au niveau du système digestif. Et du coup, on en consomme par-ci, par-là, et au fur et à mesure du temps, on encrase cette machine intestinale qui ne sait plus fonctionner toute seule. Et on va aussi dégrader notre flore intestinale. Alors notre flore intestinale, notre microbiote, comme tout le monde aime beaucoup l'appeler, des microbiotes, on en a partout, sur la peau, dans la bouche, dans l'intestin, etc., dans la flore vaginale. Mais le microbiote intestinal, il est équilibré par plusieurs facteurs. des parois bien figées, un petit mucus autour qui va permettre de le protéger, et ces fameuses bactéries qui vivent en équilibre avec des bonnes et des moins bonnes. Mais du coup, le fait de consommer du gluten modifié, pollué, va venir en plus abîmer cette barrière et venir mettre le désordre dans ces bactéries, et possiblement inflammer ce mucus qui protège tout l'écosystème. Donc c'est important pour bien comprendre qu'en fait ce gluten, il est intéressant parce qu'il va venir enrichir la flore si on le consomme de qualité. Mais il va être beaucoup plus inflammatoire si justement il a une mauvaise qualité, parce qu'il va ramener avec lui tous ses polluants, tous ses métaux lourds, tous ses pesticides, et qui vont aussi modifier notre propre ADN digestif. Donc c'est quelque chose d'assez complexe. Pour donner un petit point de repère, où est-ce qu'il y a du gluten ? Parce que finalement on se dit que c'est que le blé. En fait, il y a un repère qui s'appelle, une petite phrase qui dit « j'ai du blé dans mon sabot » . Sabot, ça va être S-A-B-O, S comme seigle. A comme avoine, B comme blé et O comme orge. Il y a aussi le froment et les pôtres. Donc là, on se dit, il y en a partout en fait. Alors le seigle, oui, il y en a. L'avoine. L'avoine est naturellement, normalement, une céréale sans gluten. Mais aujourd'hui, elle est tellement, tellement produite, proche des champs de blé et dans les laboratoires, qu'on sait très bien que la farine, c'est très friable. Ça va exploser un peu dans les ateliers. Ça va venir contaminer l'avoine. C'est pour ça qu'il existe de l'avoine sans gluten. Et comme l'avoine est aussi une protéine un peu de grande taille, elle peut aussi être inflammatoire pour les gens qui sont très sensibles au gluten. Ça peut être inflammatoire. Et l'orge, on en a aussi, le froment aussi. Et l'épautre, il y a deux types d'épautre. Il y a l'épautre-épautre et le petit-épautre, qui sera riche que de 7% de gluten. C'est pour ça qu'on voit souvent dans les boulangeries des pains pauvres en gluten, parce que c'est vrai que le petit-épautre ou l'épautre sont des farines intéressantes quand on veut un petit peu diminuer sa consommation de gluten. Parce que tout le monde n'est pas intolérant plus plus, attention, et ne passe forcément de devenir, comme je le disais. Donc voilà, un petit peu pour le gluten, ce qu'on peut zoomer. Sur le lactose, maintenant le lactose, alors le lactose, on dit oui, il y a des laits sans lactose, les matins légers, on va pas les citer. En fait, le lactose, c'est quoi ? C'est le sucre qu'il y a dans ce lait. Mais le sucre, il va être digéré par encore une enzyme qui s'appelle la lactase. Mais la protéine... Du lait, c'est la caséine en grosse partie. Et donc encore une fois avec le gluten, les protéines c'est des grosses molécules pour le corps. Et dans cette protéine de lait de vache, on va retrouver à 80% de la caséine et à 20% de l'albumine. Ok, la caséine c'est une très grosse molécule, l'albumine elle est plus petite. Donc dans la vache on va retrouver 80% de la caséine, mais dans tout ce qui va être brebis et chèvre, on va retrouver à 80% de l'albumine. le ratio s'inverse. Et du coup, la protéine est plus petite et donc elle est plus proche finalement de notre propre système digestif.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Du coup, on va mieux forcément digérer cette protéine qui sera plus petite. Il faut savoir aussi que l'enzyme qui digère le lactose, donc la lactase, elle va disparaître un peu à l'âge adulte parce qu'on consomme naturellement beaucoup moins de lait et en plus parce que notre flore intestinale, avec le temps, elle s'amoindrit, mine de rien. Et du coup, on n'est plus capable de digérer, mais ça c'est métabolique, on n'est plus capable de digérer le lactose parce qu'on a moins de lactase dans le corps.

  • Speaker #0

    Parce qu'on n'est plus censé être allaité par notre maman à la chaise. C'est ça,

  • Speaker #1

    on est censé être serré comme des petits Ausha. Du coup, on n'est plus censé consommer du produit laitier à autre dose. Sauf que aujourd'hui, le fromage fait partie intégrante des consommations quotidiennes, aussi parce que les gens deviennent de plus en plus végétariens, de plus en moins le viande. La première chose qu'on va faire quand on mange moins de viande, c'est qu'on va aller vers le fromage parce que ça nous appelle, parce que c'est de la protéine. C'est pour ça que j'aime beaucoup dire, écoutez ce que dit votre corps si vous avez envie de manger de la viande. Des fois, le régime végétarien, à part pour les... je dirais pour les convictions environnementales et de l'animal, et ça, ça se respecte, il n'y a vraiment aucun souci. Tout le monde fait ce qu'il veut. Mais c'est vrai qu'il y a des personnes qui vont dire « moi je digère mieux quand je mange moins de viande » . Mais finalement, quand on va réintégrer beaucoup de produits laitiers, on va avoir d'autres problématiques et on va aussi intégrer, sans compter les légumineuses, peut aussi être problématique. Donc ça, c'est les deux premières choses. Il y a une protéine de grosse taille, il y a cette enzyme qui disparaît avec le temps. Et aussi parce qu'en fait, quand on va... manger des produits laitiers, consommer des produits laitiers de vaches, même parfois de brebis et chèvres. En fait, il y a une certaine forme de calcium qui n'est pas assimilable par l'intestin. Du coup, nos reins vont devoir être éliminés. Et du coup, on va venir chercher dans nos reins des bases douces pour contrer cette acidité qui va se créer. Donc, en plus, on va fragiliser nos reins. Sauf que nos reins, on sait très bien que c'est eux qui vont envoyer beaucoup d'informations énergétiques. C'est ce qu'on appelle les surrénales. C'est eux qui boostent le métabolisme tous les jours pour aller se lever le matin, aller se coucher le soir, mettre de l'énergie quand il faut. C'est les reins qui font ça. En médecine synose, on travaille beaucoup sur la problématique des reins parce que c'est eux qui donnent un petit peu cet élan, un peu comme avec la thyroïde. Donc quand on va venir abîmer ses reins, les reins peuvent vite être fatigués. Du coup, si on a de la fatigue résiduelle, on va encore moins bien digérer parce que le corps ne peut pas tout faire en même temps. Bon voilà, j'ai un peu dressé le tableau noir. Et puis, dernier point sur les produits laitiers, c'est que c'est un corps qu'on appelle, c'est un corps comme un corps, gras et sucré. Donc, tout ce qui est gras absorbe. Et du coup, encore une fois, vous allez peut-être me voir venir, mais comme il absorbe beaucoup, il va aussi beaucoup absorber les polluants. Donc, on consomme un truc qui est un peu très gros à digérer, dont on n'a plus les clés, et en plus, qui va venir à inflammer, parce que du coup, on n'a vraiment pas les clés pour en plus digérer ces problématiques inflammatoires qui sont pleines de polluants. avec des facteurs de croissance, plein d'oestrogènes, pas mal d'hormones résiduelles qu'on ne pourra pas gérer derrière.

  • Speaker #0

    Les antibiotiques.

  • Speaker #1

    Les antibiotiques, le pipi de pilule, tout y passe. Du coup, c'est vraiment un produit qui va devenir très compliqué à digérer. Donc, on a un gluten qui est complexe. Si on se fait une petite tartine de pain avec un bon fromage de vache, on est content, l'intestin, il adore. Donc, encore une fois, on disait vraiment, c'est la quantité qui fait le poison. Et ça, on en reparlera après. L'idée, ce n'est pas d'être dans l'interdiction, c'est de vous expliquer comment ça fonctionne.

  • Speaker #0

    Oui, voilà, bien sûr. Pour faire les bons soins. Exactement. Une chose est d'en consommer matin, midi et soir, ce qui peut être le cas et ce qui est le cas chez beaucoup de personnes. Et une chose est de s'en interdire complètement et de l'évincer de toute son alimentation. Non, d'ailleurs, moi, je suis un peu comme toi, je prône plutôt pour l'équilibre. Et je pense, tu vois, que c'est aussi bien de rester en contact. avec ces molécules, avec ces produits.

  • Speaker #1

    Justement pour sécréter ces fameuses enzymes. Parce que moins on consomme un aliment, plus le corps se dit finalement je n'ai pas besoin d'en sécréter puisque je n'en consomme pas. Pourquoi je vais mettre de l'énergie dans un truc à construire alors que je n'ai pas le parpaing pour construire ? C'est tout pareil.

  • Speaker #0

    Puis de s'observer. Quand tu parlais tout à l'heure du lait, moi je me souviens avant, quand je prenais au petit déjeuner un bon bol de lait, j'avais qu'une envie derrière, c'était d'aller me recoucher.

  • Speaker #1

    Exactement, parce que ça demande tellement d'énergie au corps de digérer ce bol de lait de vache, que du coup ton corps va faire le choix entre te donner de l'énergie ou t'aider à digérer. T'aider à digérer, ça demande de te reposer, donc du coup il va te demander d'être reposé.

  • Speaker #0

    Voilà, donc être au plus proche de ses sensations, ça permet de savoir ce qu'il en est pour nous.

  • Speaker #1

    Ressentir.

  • Speaker #0

    Alors, on aura quand même compris l'idée, donc limiter le lactose et le gluten dans notre alimentation, sans pour autant pratiquer. une éviction totale. Toi, dans quel cas, sans doute des cas pathologiques, tu recommandes vraiment une éviction stricte ?

  • Speaker #1

    Alors déjà, il faut faire la différence entre les gens qui sont celiaques, la maladie celiaque, qui ne représente que 1% de la population, et les intolérances, les fameuses maladies fonctionnelles. Ceux qui savent se reconnaîtront. La maladie celiaque, c'est-à-dire que les villosités, donc toute cette petite paroi qu'il y a dans l'intestin, elle va se détruire. avec la consommation de gluten et va faire monter au niveau des prises de sang, on va venir voir des immunoglobulines A. Donc, c'est des protéines qui montrent qu'il y a un facteur d'inflammation et du coup, qu'on est en train de détruire nos villosités intestinales. Sauf que l'intestin, c'est lui qui va faire beaucoup de choses dans le corps. Donc, on évite de les détruire. Donc, ça, c'est vraiment la maladie celiaque. Là, il n'y a pas le choix de faire une éviction totale parce que, si on croit, le corps, en fait, se détruit. Versus l'intolérance, où on n'a pas cette destruction de villosités, on n'a pas ces immunoglobulines A. A qui va monter, mais on a un vrai désordre digestif. On a mal au ventre, on a des gaz, on a des ballonnements, on a des remontées acides, etc. On a plein de problématiques digestives. On peut aussi avoir des douleurs articulaires. En fait, toutes ces douleurs inflammatoires Puisque comme la paroi de l'intestin, c'est elle qui va venir générer notre système immunitaire, qui va venir générer toutes nos réactions en chaîne dans le corps, c'est de là que tout parle les nutriments en fait. On va ingérer un aliment, c'est l'intestin qui va en faire un nutriment. Et bien si notre nutriment a du mal à se gérer, on va venir créer des choses inflammatoires qui vont se poser dans le corps. Et comme le corps déteste le vide, il va venir aussi les poser dans les articulations. Il va venir les poser là où il y a de la place. Il va venir les mettre aussi dans le système respiratoire, parce que finalement, il se dit, il y a de la place. Les poumons, ils ont besoin de matières grasso-fonctionnées, ils vont en chercher dans l'intestin, mais ils vont aussi récupérer tous les miasmes, toutes ces problématiques. Donc quand on est des pathologies chroniques, que ce soit des problématiques ORL, des problématiques digestives, pur et dur, des problématiques inflammatoires, l'arthrose, l'arthrite, en fait, tous les produits qui sont pro-inflammatoires, comme le gluten et le lait, le lait de vache principalement, on essaie de les diminuer. Pour vraiment capitaliser sur notre réparation tissulaire, que le corps arrête de focaliser sur ce système digestif. puisque le corps peut s'auto-réparer, il a cette capacité d'auto-régulation, c'est très bien, il peut tout faire, mais des fois il a juste besoin de retrouver cette énergie vitale, qui n'a plus, sachant qu'un intestin va mettre à peu près un an à se régénérer dans son intégralité. Donc si pendant un an on veut vraiment gaffe, on se dit ok, les petites fenêtres c'est intéressant, j'appelle ça des fenêtres un peu thérapeutiques, mais d'avoir des petites... voilà, on va se faire plaisir avec un bon pain, c'est pas grave. Mais si vraiment on veut vraiment se remettre, on se dit ok, là le digestif il est complètement KO, j'ai trop trop mal au ventre tous les jours, il n'y a rien qui fait, j'ai beau manger. OK, on va se dire pendant six mois, on fait hyper gaffe. On consomme du gluten de temps en temps, du petit épaule de temps en temps. Et sinon, on ouvre les champs des possibles. Et on va venir voir tout ce qui peut y avoir autre que le gluten et le lactose.

  • Speaker #0

    Est-ce que juste tu peux revenir sur la maladie celiaque et quels sont ses principaux symptômes ? Comment on s'en aperçoit si on est atteint de cette maladie ?

  • Speaker #1

    Des douleurs digestives principalement. Et aussi le fait de mal absorber les aliments. Du coup, on est plutôt dénutri. Parce que comme l'intestin, il ne capte plus les nutriments. on va perdre beaucoup de poids. Et c'est fait la fatigue extrême, le fait d'être anémié, d'avoir un système immunitaire, d'être tout le temps malade. Vraiment, quand le corps ne répond plus du tout à aucun appel, ça veut vraiment dire que là, ça mérite d'aller faire une prise de sang et d'aller voir.

  • Speaker #0

    Oui, là, il faut qu'un diagnostic médical soit posé.

  • Speaker #1

    D'accord. Et aussi, pour les pathologies qu'on peut retrouver, on peut avoir aussi les problématiques de peau. En fait, quand la peau commence à relayer les informations, ça veut dire que l'intestin est déjà en train d'être en malaise. Et tout ce qui est les problématiques d'acné, de dermatite, de psoriasis, vraiment les pathologies de la peau. En fait, à peu près toutes les pathologies qui vont arriver, même la dépression. On sait très bien qu'en prenant soin de l'intestin, on peut aussi être beaucoup dans la prévention de tout ce qui va être burn-out, dépression, système nerveux très en berne, puisqu'il y a un vrai lien entre le cerveau et l'intestin. On sait très bien que l'intestin est le deuxième cerveau. Mais pourquoi ? Parce qu'il y a vraiment un retour aussi métaboliquement. Il y a des nerfs, des veines, etc. qui existent entre les deux et qui vont être un peu relais. Le problème des problématiques de foie, de diabète, etc. Tout mérite d'être regardé au niveau de l'intestin. Et du coup, des fois, le gluten peut être l'accélérateur un petit peu de ces problématiques-là, bien que pas toujours. Et tout n'est pas faute au gluten, ni tout n'est pas faute au lactose. Mais c'est vrai qu'on va principalement, au départ, privilégier un régime un peu anti-inflammatoire au niveau alimentaire. C'est vrai que les deux plus grosses causes qu'on consomme... Donc beaucoup, ça va être le gluten et le lactose dans nos civilisations.

  • Speaker #0

    C'est d'ailleurs pour ça qu'en consultation de naturopathie, un des premiers axes sur lesquels on travaille, c'est le système digestif.

  • Speaker #1

    Bien sûr, c'est le donneur d'ordre avec le cerveau. Ils sont tellement reliés tous les deux que si le cerveau fonctionne mal, l'intestin fonctionne mal, et si l'intestin fonctionne mal, le cerveau reçoit une information retour de mauvaise qualité et du coup, il ne sécrète plus tout ce qu'il faut. Il ne va pas dire, va digérer le lait, va digérer le gluten. Il n'y arrive pas, c'est impossible. Il ne va pas envoyer l'ordre.

  • Speaker #0

    Et aujourd'hui, on commence à vraiment faire ce lien physique, si tu veux, entre l'intestin et les différentes parties du corps. Mais on parle encore assez peu du lien émotionnel qu'il peut y avoir et puis de la clarté d'esprit, tu vois, de la vitalité.

  • Speaker #1

    Ce brouillard mental. Oui, ce brouillard mental,

  • Speaker #0

    exactement, que tu peux avoir et dont tu peux largement te passer avec une alimentation saine.

  • Speaker #1

    C'est le brouillard en haut, c'est le brouillard en bas, c'est ce qu'il faut se dire. Ça veut dire que... clairement, si en haut, on n'arrive pas à avoir des idées claires, on n'arrive pas à prendre des décisions, on procrastine tout le temps, c'est peut-être qu'en effet, il y a peut-être un petit truc à faire au niveau de l'intestin, en tout cas du système digestif, de voir quel organe est un petit peu en berne, parce que ça peut être aussi le foie, ça peut être aussi le pancréas, ça peut être aussi la rate, pas que l'intestin, voir lesquels posent problème, mais souvent, le donneur d'ordre, malheureusement, c'est l'intestin qu'il faut aller voir en priorité.

  • Speaker #0

    Oui, en tout cas, c'est le premier axe à regarder. Alors, bon, on l'a compris, donc... hors des cas de type maladie celiaque ou vraiment pathologie avérée, quel ratio, on va dire, que tu pourrais considérer comme acceptable dans une alimentation qui viendrait limiter le gluten et le lactose sans pour autant avoir une éviction totale ? Comment tu ferais, toi, avec quelqu'un qui aujourd'hui a des manifestations physiques qui sont liées à ses consommations de gluten et de lactose ?

  • Speaker #1

    C'est ce que j'appelle l'équilibre 80-20, 70-30. On va essayer, alors ça va dépendre clairement du rythme de vie de la personne. Je dirais des jeunes adultes, ça va être plus compliqué parce qu'il y a beaucoup de sorties. Les adultes, ça peut être compliqué parce qu'il y a des enfants, il y a des tentations tous les jours. Et les gens plutôt retraités, il y a des tentations tous les jours parce qu'ils ont plein de trucs à faire. Et du coup, ils n'ont pas forcément envie. Enfin, ils ont envie, mais ils ne sont pas forcément prêts à vraiment mettre les choses en place dans leur quotidien.

  • Speaker #0

    Les habitudes sont plus dures à déloger, on va dire, avec l'âge.

  • Speaker #1

    Donc, c'est plus difficile. Donc, ce que j'appelle le 80-20, c'est-à-dire que la semaine, on fait hyper gaffe pour s'autoriser. Alors, l'idée, ce n'est pas vraiment de lâcher les vannes le week-end, mais c'est qu'un week-end ou un week-end sur deux, on se dit bon, là, je vais me faire plaisir. Alors, si le week-end est un sujet pour la personne que j'accompagne, Mais ça peut aussi être un jour de la semaine parce qu'elle ne va pas travailler ou parce que c'est une journée qui est plus off ou qui est plus tranquille. Et du coup, elle est aussi sans ses enfants, par exemple. Et du coup, ça sera plus facile à mettre en place. Ou ça peut être le lundi parce que sorti du week-end, on a fait hyper gaffe le week-end, c'était le temps pour soi. Mais du coup, le lundi, on se dit, je vais retrouver mes collègues, on va se faire un petit resto parce que le lundi, on n'a pas eu le temps de cuisiner, d'emmener son doggy bag. Et du coup, c'est le lundi qu'on lâche. Mais l'idée, c'est de trouver un jour par semaine où il y a une petite pause, en fait, un petit peu de... Alors sans forcément aller... vers les produits qui nous font mal, mais d'aller vers quelque chose où on se dit « Là, je ne mange pas du tout de gluten la semaine, mais lundi, je vais manger un bon pain avec du gluten ou je vais me faire un bon fromage, une petite planchette, etc. » L'idée, c'est de trouver ce jour où il y a une pause mentale aussi, qui est intéressante. Et des fois, ça va arriver que personne ne va faire aucune fenêtre pendant trois semaines et puis au bout d'un temps, dire « Ah, là, c'est vrai que ça me ferait du bien de manger un goût de fromage. » Allez, on y va. Donc, c'est juste trouver ce moment donné dans sa vie où il y a une fenêtre possible pour lâcher un peu la charge mentale. Parce que l'alimentation doit rester un vrai plaisir. On mange tous les jours, ça doit rester vraiment un plaisir convivial, de partage avec soi, avec soi-même, avec les autres, où on se fait plaisir.

  • Speaker #0

    Après, pour ma part, je trouve que c'est quand même plus facile de remplacer le lait de vache que le gluten. Parce que tu peux aller vers du fromage de chèvre ou de brebis, tu peux aller vers des légers végétaux. je trouve que c'est assez plus accessible, on va dire. Alors que le gluten, il y a vraiment cette propriété liant du gluten, du gluten moderne, qui fait que quand tu vas sur d'autres farines, c'est difficile au début. Il faut apprendre à cuisiner différemment. Tu n'as pas tout à fait les mêmes résultats. Tu vois, c'est moins évident.

  • Speaker #1

    Moi, j'ai eu la problématique inverse. Ah oui ? Intéressant. Oui, parce que dans le gluten, il y a tellement de saveurs qui existent et j'ai vite trouvé les parades que dans le lactose, finalement, dans les... produits laitiers de vache, moi je suis allergique à la caséine, donc pour le coup je ne peux pas manger de fromage, ni de chèvre, ni de brebis, c'est pas possible. Donc j'ai vite été à me dire, mais en fait les jours au restaurant il y a toujours un peu de crème, il y a toujours un peu de beurre, etc. Je me suis dit comment je vais faire ? Et en fait je trouvais que les problématiques de créer du crémeux dans quelque chose qui n'a pas assez de protéines, parce que les végétaux n'en ont pas, ou encore beaucoup moins, j'ai eu du mal à trouver. Et du coup, c'est marrant que tu dises ça, parce que du coup ça veut dire que tout est possible. Parce que ça veut dire que moi, j'ai trouvé des solutions pour le gluten, toi, tu as trouvé des solutions pour le lactose. C'est-à-dire qu'une fois qu'on peut tout s'entendre, on peut tout trouver. Si on veut parler un peu des alternatives qui existent, et si on parle sur le gluten, on dit tout à l'heure qu'il y a plein, plein, plein de farines qui existent. En effet, il y en a plein. C'était quelques-unes, si tu veux.

  • Speaker #0

    Bien sûr.

  • Speaker #1

    Il y a le sarrasin qui va être un petit peu la farine tout terrain parce qu'elle, c'est la plus solide quand on va faire des préparations. J'aime bien mixer avec la farine de riz. qui va venir atténuer un peu ce côté trop bourratif du sarrasin. Il y a le riz blanc, mais il y a aussi le riz demi-complet et la farine de riz complète, qui seront plus nutritionnellement intéressantes, mais aussi plus irritantes. Donc il faut trouver son seuil au niveau de l'intestin. Plus c'est complet, puis il y a des choses à déconstruire pour que ça ne devienne pas complet dans l'intestin. Il y a la farine de soucher, que j'aime beaucoup utiliser pour les préparations sucrées. En fait, on va retrouver un peu beaucoup de féculents qu'on mange des fois entièrement. La farine de châtaigne, la farine de lentilles, la farine de pois fiches, la farine de millet, la farine de sorgho. les fécules aussi, on a la fécule de pomme de terre qu'on connait sous le nom de maïzena la fécule de tapioca,

  • Speaker #0

    la fécule de pomme de terre oui là j'ai déjà cité la maïzena c'est fécule de maïs fécule de maïs,

  • Speaker #1

    t'as dit pomme de terre et la fécule de pomme de terre aussi qu'on va trouver, la fécule de tapioca vous voyez déjà j'ai déjà dit à peu près une dizaine de farines différentes donc croyez moi il en existe bien, bien bien bien et ce que j'invite à essayer de faire quand on veut un petit peu déjà se ... Pour savoir quel goût ça a de changer, dans une préparation que vous faites classiquement de tarte, ou de quiche, ou de cake, quand on va mettre de la farine ou de gâteau, c'est sur ces 80%, enfin sur ces 100% pardon.

  • Speaker #0

    Attends, je reprends. C'est sur ces 100% de farine de mettre 80% de la farine habituelle et de mettre 20% d'une autre farine. Donc par exemple, dans une pâte à tarte pour une tarte aux pommes, on va mettre 80% de farine de blé. Alors là, choisissez un blé de qualité, je peux quand même vous inviter à ça. Comme par exemple, vous pouvez aussi mettre du lait pôtre. Mais 80% de farine de blé et 20% de farine de châtaigne, qui va sucrer la pâte et mettre un petit côté un peu noisoté qui va être hyper intéressant. De la même façon, dans un gâteau, un gâteau au chocolat, vous pouvez mettre 80% de farine. et 20% de poudre d'amande. Je ne vais pas citer les poudres, mais il y a la poudre d'amande, la poudre de noisette, la poudre de pistache, qui peut donner beaucoup de relief à la recette, un caractère un peu différent et en bouche, une nouvelle sensation. Et au fur et à mesure du temps, vous allez trouver un petit peu comment switcher ça jusqu'à arriver à l'équilibre qui correspond à une pâte qui se tient. Moi, c'est comme ça que j'ai commencé. J'ai commencé avec le fameux gâteau au yaourt. J'adorais ça, le gâteau au yaourt. D'accord. Donc, j'ai fait un pot de blé, un pot de sarrasin et un pot... J'avais mis à l'époque, je mettais du riz. Je me suis dit, le riz, tout le monde a l'air de parler de la farine de riz, ça a l'air d'être pas mal. Et finalement, j'ai trouvé que c'était pas mal. Puis un jour, je me suis dit, bon, je vais enlever ce troisième pot de blé et je vais mettre un pot de farine. J'adorais le pois chiché. Oui,

  • Speaker #1

    moi aussi, oui.

  • Speaker #0

    Et en fait, ça m'a amené à un côté brioché dans mes recettes qui était incroyable. Et du coup, j'ai créé ce fameux cake que j'appelle aux herbes folles, que je fais très souvent quand j'ai des prestations de brunch ou quoi. Parce que ça marche hyper bien et c'est une première façon de se dire, il n'y a pas de luzerne là-dedans, mais c'est hyper bon. Le cake aux herbes folles. Donc, je mets plein d'herbes. Je mets trois farines différentes, des œufs et de l'huile d'olive. Et c'est incroyable. On voyage à 300% avec cette recette qui est un peu un pain protéiné qu'on peut faire avec plein de trucs à côté. Et j'adore faire ça. Et qui est hyper facile. Hyper facile. Vous voyez, c'est juste pas compliqué. Il faut juste élargir son champ des possibles de ce que je connais, comment je pourrais switcher pour ajouter une touche de santé dans mon quotidien pour éviter d'avoir un produit trop inflammatoire. Donc, je mets un bon blé. Je peux même mettre un petit épautre. Franchement, ça marche aussi bien que l'épautre et le blé. Et ça marche tout pareil. dans ma recette. Et déjà, j'aurai une céréale qui serait plus informée, moins riche en hybridation d'ADN, moins riche en polluants. Et je vais me faire du bien. Et vraiment, je n'aurai aucune complexité. Et pour les enfants, les personnes âgées qui ont toujours un peu plus peur, en fait, c'est des fausses croyances parce qu'autant vous dire que les enfants, ils sont un peu dépourvus de tout a priori. Et ils ont... En plus, c'est des farines qui restent sucrées. Donc, c'est une céréale, donc ça reste sucré en bouche. Ça ne changera rien.

  • Speaker #1

    Ah oui, puis les enfants, il faut leur proposer, les habituer. faire avec eux. Oui, oui, ils adorent. Au contraire.

  • Speaker #0

    Ceux qui ont les mains dans la pâte, même, ils s'amusent et ils adoreront goûter ce qu'ils ont préparé. Bien sûr. Donc, vraiment pas hésiter. Sur le lactose, alors sur les produits laitiers, donc on disait qu'en effet, brebis chèvre, ça serait moins inflammatoire. Après, reste à savoir, est-ce que je consomme un produit très fermenté ou un produit plutôt frais ? Donc, on pense à la belle bûche de chèvre bien cendrée ou la bûche de chèvre plutôt fraîche. Ça va dépendre, en fait, de sa problématique indigestive. C'est-à-dire que plus ça va être fermenté, plus on aura... des microbes, des bactéries qui vont se créer, un écosystème qui va se créer autour de cette bûchette de fromage. Et puis, ce sera un produit frais, moins il y aura cette problématique, en tout cas, cet écosystème bactérien. Donc, sur une fleur intestinale qu'on veut réensemencer, parce qu'on a bien travaillé sur l'assainissement, on a bien reconstruit les jonctions, et on passe dans cette étape de reconstruire la fleur intestinale, donc les bactéries, on va favoriser un fromage fermenté, qui sera riche en probiotiques et en prébiotiques. Mais sur une fleur très, fragile, très inflammé, on va plutôt favoriser un produit qui sera très frais parce que là, il y aura moins de bactéries et on va éviter de continuer à créer ce contexte champignonnesque que j'appelle avec plein de bactéries qui se mettent dans le mauvais équilibre et on va favoriser un produit frais. Voilà, donc ça, c'est déjà sur les produits laitiers Gros Bichèvre. Et après, moi, j'adore travailler avec les dips, les tartinades, les tartinables, donc les houmous dans tous les sens qu'on peut faire. Poix chiche, haricots rouges, haricots blancs, poids, même poids cassé, petits pois. On peut en faire des lentilles corail, des lentilles brunes. On peut faire des houmous de toutes les légumineuses. Alors attention, la légumineuse, ça reste quelque chose de difficile à digérer. Donc sur un intestin très, très colitique, très, très inflammé, qui fait vite des douleurs, des crampes, on va y aller tranquille. Sur les houmous, on va faire des petites quantités. Et après, il y a aussi tout ce qui va être les tapenades. Donc tapenades, on peut en faire à toutes les sauces. D'olive verte, d'olive noire, de tomate séchée. On peut aussi faire une tapenade avec des feuilles fraîches. avec beaucoup de basilic. On peut faire vraiment une tapenade de basilic. On n'hésite pas avec des pignons de pain. Donc, on peut vraiment faire ce qu'on appelle des choses qui se tartinent de façon très facile. Et moi, j'aime beaucoup utiliser aussi des sauces vierges que j'appelle. Donc, je vais utiliser principalement un mélange de plein de feuilles fraîches, de persil, de feuilles de céleri que je vais mixer. Je vais mettre beaucoup d'huile d'olive. Et en fait, ça va me permettre d'avoir une sauce qui est une huile à l'herbe. Mais c'est incroyable sur du pain. C'est incroyable. Et même sur ce fameux cake dont je vous parlais, c'est vraiment bon. Très très bon. Un petit peu ces sauces vierges que des fois on peut déguster en restaurant avec des poissons. Oui. Enfin, tu sais. Ils vont mettre un petit peu de tomate en tout petit morceau, plein d'herbe et d'huile d'olive très très bonne et un peu de sel. Et du coup, on va mettre ça sur un poisson. Mais sur la tartine, ça marche aussi. Bien sûr. Parce que des fois, ça arrive qu'en fin de repas, on se dit « mais je mangerais bien un bout de fromage » et avec un bon pain croutillant. Mais du coup, on peut vraiment switcher ce côté crémeux avec ça. Et aussi, j'utilise beaucoup la poudre de feuilles d'ortie que je vais venir un peu faire avec une huile aussi ou même parfois avec une petite crème ou un yaourt végétal. Et ça va me faire un truc à tartiner sur ma tartine. C'est trop trop bon. Et là, je vais avoir un bienfait total avec de l'ortie qui est très riche en plein de choses, notamment la silice qui est très bonne pour les articulations.

  • Speaker #1

    Très reminéralisante.

  • Speaker #0

    Exactement, très reminéralisante. Et du coup, je l'utilise aussi comme ça. Donc, il y a les produits laitiers qu'on peut utiliser en fonction de sa flore. Et à côté de ça, il y a aussi beaucoup ces tartinades qu'on peut imaginer qui sont aussi qu'on trouve dans le commerce. Donc, je trouve que des fois, pour se faire avec le changement, en fait, de changer un peu son habitude, c'est bien d'aller acheter un produit tout fait. Alors, attention à ce qu'on achète. On peut acheter un houmous tout fait, on peut en avoir un ou deux dans le frigo, on peut avoir une ou deux tapenades qui sera très salée parce que ça sera industriel, mais on peut en avoir une ou deux histoire de vraiment changer un petit peu son mental, que le cerveau comprenne qu'il y a d'autres choses qui se passent, parce que c'est aussi une rééducation du cerveau, et ça prend du temps. Donc avoir un ou deux produits de secours à la maison, parce que qui n'a pas fait ? J'ai rencontré beaucoup de clients comme ça. « Ah mais moi quand je rentre du travail, j'ai envie de me currer sur le frigo, du coup je prends du fromage pendant que je cuisine, ça n'arrête pas. » Ok. et un houmous et une tapenade, prends un bâtonnet de carottes, hop, et mange ça, consomme ça. En fait, ton cerveau va déconstruire l'information au fur et à mesure du temps. Tu vas vraiment prendre du fromage quand t'en auras envie et quand t'en ressentiras vraiment le besoin. Sur les fromages, il existe aussi beaucoup de fromages végétaux. Dans les supermarchés, on voit toujours maintenant le faux fromage, le fromage qu'on appelle. Alors, il y a deux types de fromages. Il y a les vrais fromages faits avec des oléagineux qui coûtent cher. On va avoir un produit à 100 grammes qui va coûter à peu près 8 euros. Et on a les faux... les fromages, qui sont un mélange de produits de colle, d'exhausteurs de goût qui existent, qui sont des produits industriels, qui sont intéressants, je dirais, pour encore une fois déconstruire le cerveau et pour aider quand il faut vraiment diminuer la consommation de produits laitiers, mais qui sont des produits purement industriels et qui ne font pas consommer au quotidien. C'est très engraçant de votre système intestinal. Je préfère, moi, leur dire consommer, je préfère dire à mes clients consommer un produit laitier, brebis chèvre, que consommer ce produit. complètement transformés. Et justement, se faire plaisir de temps en temps avec des produits qui sont assez bluffants à base d'oléagineux. Souvent, c'est des fromages à base de noix de cajou. La noix de cajou, c'est un produit onéreux. Il faut aussi faire attention à sa consommation parce que, mine de rien, ça abîme beaucoup les mains de ceux qui les produisent dans les pays qui les produisent. Mais de temps en temps, c'est intéressant. Et on trouve aussi des produits maintenant à base de lait d'amande. Donc ça peut être intéressant pour juste apprendre à switcher, se faire plaisir, être curieux, parce que ça mérite d'être curieux, d'aller voir un peu ce qui se passe ailleurs. Mais ça reste un produit qui doit rester pour moi occasionnel et vaut mieux utiliser tout ce qui sera tapenade, dips, qui apportera en plus plus d'informations protéiques. Parce qu'on disait tout à l'heure que consommer moins de produits laitiers, c'est aussi consommer moins de protéines quand on consomme moins de viande. Et du coup, les tartinales avec ces apports de légumineuses va apporter une source protéique intéressante.

  • Speaker #1

    Oui, parce que... Une des difficultés quand on consomme moins de protéines, c'est ce que tu disais, quand on a envie de se jeter sur son frigo en rentrant du boulot, c'est aussi celle-là. C'est que le corps a besoin de protéines et souvent, quand on n'a pas sa ration, on a faim.

  • Speaker #0

    On a vraiment faim. On a faim parce que c'est vraiment la structure du corps. Donc, sans structure, le corps va toujours demander de l'aide. Et du coup, on évite vraiment de rajouter les produits laitiers, mais on va aller vers ça. Donc, c'est vrai que d'avoir quelque chose dans le frigo de secours, ça intéresse.

  • Speaker #1

    Oui, alors une idée reçue aussi qu'on a beaucoup sur les produits laitiers, c'est qu'ils sont source de calcium pour le corps. Qu'est-ce que tu en penses ?

  • Speaker #0

    Nos amis pour la vie ! Tout à fait ! Alors oui, ils sont source de calcium, mais il y en a qui sont beaucoup plus gorgés de calcium que les produits laitiers. Tout à l'heure, je citais l'ortie, qui est une merveilleuse source de calcium qu'on peut consommer en poudre, même en infusion, mais vraiment si on veut le manger comme super aliment en poudre et qu'on va venir... parsemé dans ses salades quotidiennes, dans ses plats chauds, mais sans le faire chauffer.

  • Speaker #1

    On peut consommer fraîche aussi.

  • Speaker #0

    On peut consommer fraîche, bien sûr. On peut aussi consommer la soupe d'ortie. Après, plus c'est cuit, moins on apporte, mais c'est intéressant. On va aussi trouver le sésame. On parlait tout à l'heure dans les houmous, on va mettre de la purée sésame, mais il y a aussi les graines de sésame qu'on consomme. Les oléagineux, alors là, on en parlait. Les amandes, les noix de cajou, les noix, les amandes, les noix du Brésil. On va en trouver plein. On va retrouver les légumineuses, les pois chiches, les antichorails, les brunes, les petits pois, les haricots. On va en retrouver. On va retrouver aussi des algues. Donc ceux qui adorent les sushis, dites-vous que quand vous mangez des sushis, vous mangez aussi un petit peu de calcium avec la feuille de sushi. Mais pareil, achetez des algues en paillettes ou achetez des feuilles de sushi bio. Vous les mixez, vous en mettez partout dans vos plats. Ça vous donnera vachement de relief et ça donnera toujours ce côté un petit peu... sympa, iodé qu'on adore. Et il y a aussi un super aliment que les naturaux adorent et qui nous permet d'avoir ce statut de mangeur de graines. Ce sont les graines germées. Hashtag représente les graines germées. On adore ça. C'est le meilleur rapport qualité-prix dans votre quotidien pour manger des aliments qui sont gorgés de vitamines, de minéraux, d'enzymes, digestifs et de protéines. Ce sont les graines germées à toutes les sauces. Commencez avec les graines germées d'Alfafa. Vous allez faire le plein de... tous les nutriments essentiels. En guise de crudité en entrée de repas, dites-vous que c'est votre meilleur pote pour la vie. Ça, c'est lui, c'est la graine germée. Franchement, il n'y a pas à moyenner, c'est la graine germée.

  • Speaker #1

    Tu prêches une convaincue, j'ai dédié un épisode sur le sujet.

  • Speaker #0

    Vous pouvez aller l'écouter d'ailleurs. Et aussi, il y a, j'ai oublié, les sardines. Mais les sardines avec les arêtes. Alors, avis à ceux qui enlèvent les arêtes dans les sardines. Croyez-moi, vous n'allez pas avoir l'arête qui reste dans la gorge. Il suffit de la mélanger, de la décraser un peu comme en faisant une rillette de sardines. Dans la raite, vous avez plein de calcium. La nature est bien faite. Donc, on est fait de façon assez intelligente. Les animaux aussi, donc les sardines avec les raites, riches en calcium et aussi en potassium par ailleurs. N'hésitez pas. Et les aromates frais. Tout à l'heure, je parlais de la petite sauce vierge, mais tout ce qui va être le persil, les feuilles de sonnerie, l'aneth, etc. Il y a plein de calcium dans les épices, donc dans ces aromates frais. Donc vraiment, vous voyez, il y en a dans beaucoup de choses. Donc encore une fois, ça permet aussi de parler de la diversité. On parlait en début de podcast qu'il ne fallait pas forcément rentrer dans l'éviction totale, parce qu'en effet, on allait plus sécréter ses enzymes digestives. Et encore une fois, vous voyez, quand on ouvre le champ et se dit « Finalement, je vais manger du produit laitier de temps en temps, mais à côté de ça, je vais avoir plein d'autres possibilités » , en fait, vous allez ouvrir votre champ des possibles, votre microbiote ne va que mieux se porter, et vous allez sécréter plein d'enzymes et être encore plus en santé, parce qu'en plus, vous allez acquérir des vitamines, des minéraux, et moins fatiguer votre corps, qui sera naturellement coiffaire de ces aliments qui sont riches. en plein de vitamines et minéraux essentiels.

  • Speaker #1

    Oui, c'est une façon d'aborder les choses. Déjà, on se rend compte qu'on a un vrai conditionnement sur notre façon de manger. Et c'est ça, il faut accepter de déconstruire ce conditionnement et aussi d'envisager les choses différemment au lieu de se dire, je supprime ça, non, j'ajoute des choses. J'ajoute toutes ces nouvelles farines que tu nous as citées, tous ces nouveaux produits, avoir de la curiosité. Et en fin de compte... naturellement la place du gluten et des produits laitiers va diminuer dans notre cuisine. Moi c'est un petit peu sur ce modèle là que j'ai changé la béchamel que je faisais, tu vois. J'ai commencé par remplacer le lait par du bouillon, et puis après j'ai remplacé le beurre par de l'huile d'olive, et puis la farine de blé par de la farine de sarrasin ou une autre farine sans gluten, et puis ça se passe très bien.

  • Speaker #0

    Ça marche hyper bien. C'est même moi quand j'ai commencé à faire cette béchamel, je me suis dit mais ça marche aussi bien. Mais en fait, on est complètement à l'ouest.

  • Speaker #1

    Et c'est vrai que parfois, quand je refais une béchamel classique, je me dis « Ah ouais, c'est quand même hyper lourd à digérer. »

  • Speaker #0

    Ah, c'est hyper lourd. Et en fait, c'est intéressant que tu dises ça. C'est quand même assez lourd à digérer. Parce que quand on change son alimentation, tout le monde dit « Mais j'ai encore plus mal au ventre. J'ai des gaz. J'ai des gaz. Je digère encore moins bien. Je me remets à manger du gluten. Je me remets à manger des produits industriels. » Mais en fait, c'est juste que votre corps est là en train de vivre. Donc forcément, quand on mange des légumineuses, il y a des choses qui sont plus compliquées à digérer, donc ça fait mal au ventre. C'est là où il faut vraiment apprendre à s'écouter. Mais quand on est dans ce chemin pour changer un poisson d'alimentation, ça se fait naturellement. On est plus à l'écoute et ça fait partie aussi du chemin. Et de trouver ça juste dose. Moi, par exemple, je sais que si je mange 3 cuillères à soupe de houmous, j'ai le ventre un petit peu compliqué. Mais que si je mange une bonne cuillère à soupe sur une bonne tartine de pain choisie, j'ai aucun problème. Donc c'est vraiment cette quantité qui fait le poison. Que ça soit dans les deux sens, avec des bons ou des mauvais produits.

  • Speaker #1

    Je dis un petit mot aussi, on en parle, puisqu'on parle beaucoup de pain. Moi, j'ai découvert il y a quelques mois un pain fantastique que tu connais peut-être, qui s'appelle Pané Vivo.

  • Speaker #0

    Ah bah voilà.

  • Speaker #1

    Et qui est vraiment super parce que déjà, il a du gluten, mais c'est du gluten de qualité. Et en fait, ce que je trouve assez frappant avec ce pain, c'est que quand tu manges une tranche de ce pain, tu manges une tranche et tu t'arrêtes là. Tu sens que tu es nourri. Alors que quand tu manges de la baguette, frénétiquement, tu vas finir la baguette et tu n'arrives pas à t'arrêter. Et moi, ça,

  • Speaker #0

    je trouve que c'est assez marrant. C'est marrant, c'est la première fois que j'en parle franchement de pain et vivos. Moi, j'ai acheté cette énorme mie de pain à 30 euros, parce qu'on ne va pas se mentir, c'est 30 euros pour 2,5 kilos. Je me suis dit, bon, ok, j'y vais, j'y vais pas. J'y suis allée, trop curieuse et trop envie d'avoir encore un nouvel arc-corde dans mon arc. Et en fait, j'ai congelé une partie du pain en tranches. Et l'autre partie, finalement, je me suis dit, mais j'ai... ce que je réintègre au fur et à mesure de gluten dans mon alimentation j'avais tellement peur d'avoir mal au ventre je me suis dit bon ça va pas être pire qu'avec un gros paquet de mousse et du coup j'ai dit mais en fait j'ai pas mal au ventre mais en fait je sens que ça me nourrit mon intestin je sais pas comment tu vois c'est assez indéfiniment nourrible Le pain, j'ai trouvé même qu'il était caramélisé, oui, mais pas sucré comme du pain blanc qui, justement, appelle à en manger plein. Mais là, c'est suffisamment sucré, caramélisé pour te dire, ça y est, t'as plus faim. C'est incroyable. Et le goût, franchement, il est incroyable. Et en fait, ce face-meu panier vivo, en effet, il n'a pas cette modification de l'ADN. Le blé pousse de façon ancestrale, très longuement, le blé est fermenté, etc. Et en plus, il est dépourvu d'une certaine protéine dont je ne sais plus le nom là, mais il est dépourvu de cette protéine-là et celle-ci qui donne très, très mal au ventre parce qu'elle va aller se... logé dans les petites vidosités de l'intestin. Il est vraiment impressionnant. Oui, oui, oui.

  • Speaker #1

    Moi, je vous recommande vraiment de le tester. Tu vois, nous, on est six à la maison. Je reçois un pain tous les 15 jours. J'en congèle la moitié. Et comme on mangeait peu de pain avant, ça nous suffit en fait. Comme c'est un pain de qualité, c'est ce qui explique le prix aussi. C'est ce blé où il y a moins de rendement. Je crois qu'il y a deux fois et demi moins de rendement. C'est assez impressionnant. C'est le prix de la qualité aussi. Mais en même temps, on s'y retrouve puisqu'on en mange moins. et c'est beaucoup plus nourrissant. Donc, il ne faut pas s'arrêter au prix.

  • Speaker #0

    Oui, exactement. Alors, c'est vrai que ça peut être un budget. Quand on veut commencer à vraiment diminuer sa consommation de gluten, maintenant, et de lait, dans les supermarchés, on trouve quand même beaucoup de choses. Souvent, c'est en bio. Alors, le bio des supermarchés, on en dira ce qu'on veut, mais ça permet aussi d'avoir une première approche et aussi pour faire en mesure de faire soi-même. Donc, il ne faut pas se cantonner à « est-ce que je fais ça, c'est bien, c'est pas bien » . Faites dans la mesure des possibles avec votre budget et dans les conditions. de votre vie actuelle. Ce qui sera toujours mieux, ce qui vous ferait déjà un petit peu, ce sera toujours mieux pour votre corps. Donc, juste faites avec la possibilité du moment et ne pas se rajouter une charge mentale avec « Ah ouais, mais je ne suis pas allée en magasin bio prendre le dernier truc, machin truc. » Déjà, faites ce que vous pouvez et ce sera déjà mieux. Oui, tout à fait. Et au fur et à mesure du temps, vous allez prendre plaisir et moi, je ne suis pas arrivée à faire tout moi-même du jour au lendemain. Ça a pris du temps. Bien sûr. Et encore aujourd'hui, il y a des trucs que j'achète.

  • Speaker #1

    Bien sûr. Non, non, mais c'est certain.

  • Speaker #0

    Je n'ai pas le temps. Je vais acheter un houmous tout prêt en magasin bio ou même un houmous… On connaît tous les marques classiques. Je vais en prendre un, mais je sais comment j'ai ça. Et peu importe.

  • Speaker #1

    Et puis, il y a des périodes. Il y a des moments où on a plus le temps, des moments où c'est plus difficile. Voilà, il faut aussi...

  • Speaker #0

    On est des humains. Voilà, on est des humains. On avait des plus, des moins, des coups de folie, des coups de besoin de se recentrer. Et on a moins le temps, moins envie. Donc, c'est important de s'écouter. Il y a un truc dont je voulais peut-être aussi parler, Camille, parce qu'on parle du gluten et du lactose, mais il y avait juste un... On se concentre sur le gluten et le lactose, c'est les deux choses qu'on va mettre en exergue. Mais il y a aussi ce qu'on appelle les antinutriments, qu'on va beaucoup trouver, alors qu'on appelle les lectines, les saponines, les oxalates, les phtalates, qui sont beaucoup dans ces céréales et dans ces légumineuses. J'en parle aussi un petit peu parce que ces fameuses petites peaux qu'on a au sourd de ces graines, qui elles sont aussi parfois les problématiques dans les douleurs digestives, qui vont en fait venir amoindrir cette... paroi venir la fragiliser et qui va aussi empêcher la fixation de certaines vitamines et minéraux. Et du coup on sait très bien que quand on est carencé en certaines vitamines, des fois il suffit d'une vitamine en carence pour créer tout un bazar dans un écosystème de corps. Donc attention à ça, ce qui oblige à bien bien bien rincer ses légumes, minces et céréales avant de les cuire, après de les cuire, ou idéalement de les faire germer. Mais ça ça dépend encore une fois de la problématique de son intestin et de son système digestif donc ça mérite d'être accompagné. Et j'en parle aussi parce qu'avec ces régimes végétariens qui ne font que éclore, on en consomme plus et on se fragilise aussi. Donc, attention, il y a le gluten, il y a le lactose, mais il y a aussi les antinutriments qu'il faut considérer dans votre quotidien.

  • Speaker #1

    Peut-être que ça mériterait de faire un épisode dédié aux alertes du régime végétarien, ce à quoi il faudrait faire un petit peu. Il faudrait peut-être qu'on fasse un autre épisode là-dessus.

  • Speaker #0

    Vraiment.

  • Speaker #1

    Justement, on a parlé beaucoup des alternatives. Est-ce que... T'as une ou deux recettes favorites à nous partager ?

  • Speaker #0

    Pour débuter ? Ouais, ma recette que je fais tout le temps, quand j'ai pas le temps, que j'ai pas de pain, parce que moi je suis une petite fille de boulanger, donc j'aime trop le pain. Et j'aime beaucoup pouvoir avoir un truc à saucer, quoi. On va dire. En fait, je fais des genres de pancakes. En fait, je suis partie d'un constat, c'est que j'aimais bien les galettes de sarrasin bretonne. Mais c'était trop plein, enfin c'était pas assez épais. Donc je me suis dit, en fait, je vais faire des pancakes, mais je ne vais pas consommer des œufs comme ça tous les jours à tir l'arigot. Donc je suis arrivée à faire un pancake sans œufs, sans lait, avec juste de l'eau, de la farine et des graines de chia. Après, il y a du sel et tout, et un peu d'huile. Mais principalement, c'est de la farine que je vais mélanger avec des graines de chia et de l'eau. Et ça va me faire un pancake de chia au sarrasin. Et en fait, je vais avoir beaucoup de protéines parce que le sarrasin est une pseudo-céréale qui est assez protéinée pour être consommée sans rapporter une légumineuse à côté. et là-dessus je vais me mettre alors je vais avoir un dips à mettre et des légumes que je vais faire au vitaliseur de Marion pour ceux qui connaissent pour les initiés pour les initiés après les graines germées mais une cuisson douce de légumes. Et en fait, je vais me faire un genre de petit wrap, un peu on peut dire, que vraiment je consomme soit le soir, parce que j'aime bien me faire ça, je trouve ça hyper réconfortant, avec une bonne soupe, j'ai mon petit blinis qui m'attend avec des trucs dessus. Alors je vais mettre de la mousse, mais souvent je mets de l'avocat, j'adore ça. Donc je fais attention aussi à ma consommation parce qu'on sait que ça vient de loin. Mais j'ai toujours un truc à tartiner ou une bonne sauce vierge, une bonne huile d'ortie que je vais mettre dessus avec même des fois une tranche de jambon ou un morceau de fruit fumé ou une sardine, enfin quoi, une protéine ou végétale. Donc ça c'est un petit peu mon truc que j'adore faire. En salé, c'est vraiment ce petit pancake de sarrasin. Et au fur et à mesure du temps, j'ai fait plein de variantes avec d'autres farines. Mais la base, ça va être le sarrasin. Vous êtes sûr que ça marche à 100%. Ça va bien se tenir, ça ne va pas accrocher dans la poêle. Aucun problème. Et en sucré, ça va être mon... Alors, il y a le pancake, mais il y a aussi mon cake aux herbes. Oui,

  • Speaker #1

    tu en parlais tout à l'heure.

  • Speaker #0

    Sur mon site, d'ailleurs, j'aime trop. Il y a un gâteau, parce que j'aime bien le sucré aussi. Il y a le fameux gâteau au chocolat sans beurre. qui est avec de la crème de coco. Et pour ceux qui n'aiment pas trop forcément la crème de coco, ça passe parce que ça va surtout rapporter une texture plus qu'un goût. Du chocolat, des œufs et de la farine de riz. Ou de la poudre d'amande, on peut choisir son combat. Et franchement, il est incroyable. On n'a même pas besoin de monter les blancs en neige, il est hyper rapide à faire et tout le monde l'adore. Et les petits, les moins petits, les plus vieux, tout le monde adore.

  • Speaker #1

    Si tu le permets, je mettrai la recette dans la newsletter du podcast.

  • Speaker #0

    Avec grand plaisir. Et d'ailleurs, avec ce petit yaourt de chocolat pour faire une genre de crème anglaise, en fait, je vais prendre une briquette de crème coco que je vais mettre avec un petit peu de vanille en poudre, un petit peu de miel ou de sirop d'érable, un peu de cannelle pour rencontrer la délicémique, et je mélange ça et je vais venir le verser tout doucement sur mon gâteau. Ça fait envie ! Ouais, ça y est, il est midi 36, là, l'heure où on enregistre le podcast, et l'appétit arrive, forcément. Voilà, donc ce sont mes deux petites recettes chouchous de tout terrain pour se faire la main, c'est pas mal. Ok.

  • Speaker #1

    Écoute, grand merci pour tous tes partages. Juste avant qu'on se quitte, je voudrais juste te demander où est-ce qu'on peut te retrouver, suivre tes activités ?

  • Speaker #0

    Alors, sur mon site internet claireandrieux.com, sur Instagram et Facebook aussi, mais bon, c'est vrai qu'Instagram, on est plus actifs, mais Facebook, tout est relayé aussi. Et du coup, alors vous me retrouvez, moi, je suis en région centre, je suis à Tours où j'ai mon cabinet au sein d'une pharmacie, mais je fais aussi beaucoup de consultations en visio, évidemment, on s'adapte. aussi avec la vie à vie parce qu'en école de naturopathie, on apprend qu'on ne doit pas faire de consulte en visio parce que ce n'est pas pareil. Mais mine de rien, c'est aussi intéressant pour les personnes qui sont très actives et qu'on ne peut voir que le soir plus tard. Donc voilà. Et après, je fais des études et des culinaires en région centre que je développe de plus en plus en dehors de la région centre. Rester connectée, comme on dit. Et là, j'ai ma première retraite culinaire, d'ailleurs, dans cette thématique qui a lieu du 21-23 mars. À date, il reste deux chambres. L'idée, c'est vraiment de pouvoir cuisiner le plaisir et la santé, d'apprendre à cuisiner comme ça pendant trois jours avec toutes les techniques de Naturo qu'on va pouvoir expérimenter, la respiration, un cours de yoga, des marches, des méditations, pouvoir vivre la Naturo à 300% pendant trois jours dans un magnifique château de la Loire-Vallée qui est incroyable, qui est dans un domaine viticole conduit en biodynamie. Enfin bref, j'arrête de faire la promo, mais il est incroyable ce lieu, je suis trop contente de l'avoir trouvé. donc j'ai trop hâte mais voilà je suis sur les réseaux bien sûr et sur mon site internet claireandrieux.com vous avez l'agenda de mes ateliers voilà et je ne demande qu'à développer l'activité en dehors de tour donc avec grand plaisir de vous rencontrer et d'échanger aussi je mettrai tout ça dans les notes de l'épisode merci

  • Speaker #2

    Camille merci à toi Claire à bientôt merci beaucoup à bientôt merci d'avoir écouté cet épisode rejoignez la communauté des lois naturelles en vous abonnant au podcast et découvrez comment mettre en place des changements simples mais puissants dans votre quotidien. Et si vous souhaitez aller plus loin, je vous invite à prendre rendez-vous pour une consultation en naturopathie, où je vous accompagnerai personnellement dans votre démarche de santé naturelle. Ensemble, nous explorerons comment la naturopathie peut transformer votre bien-être et celui de votre famille. Pour prendre rendez-vous, contactez-moi directement via mon compte Instagram. les lois naturelles ou envoyez-moi un mail à l'adresse suivante lesloisnaturelles@gmail.com. Je serai ravie de vous accompagner sur votre chemin vers une meilleure santé. A bientôt !

Description

Les produits « SANS » envahissent les rayons : sans gluten, sans lactose, sans sucre… Mais au-delà d’une tendance marketing, ces évictions alimentaires répondent à une demande grandissante. Intolérances, troubles digestifs, inflammations chroniques, choix éthiques… De plus en plus de personnes adoptent une alimentation sans certains composants pour améliorer leur bien-être.


Mais alors, pourquoi ces évictions sont-elles devenues si courantes ?

À quelles problématiques de santé répondent-elles ?

Comment vivre au quotidien avec une alimentation restrictive sans frustration ni carences ?


Pour en parler, je reçois Claire Andrieu, naturopathe et spécialiste de l’alimentation « SANS », qui nous partage son expertise et ses conseils pour transformer ces contraintes en opportunités. Parce que derrière chaque éviction se cache une alimentation riche en découvertes et en bienfaits !


Au programme de cet épisode :

Pourquoi tant de personnes se tournent vers une alimentation « SANS »

Les impacts du gluten et du lactose sur l’organisme

Comment adopter une alimentation adaptée sans frustration

Des alternatives gourmandes et nutritives pour un quotidien épanouissant


Un épisode passionnant qui vous aidera à mieux comprendre ces choix alimentaires et peut-être à repenser votre propre alimentation !


Écoutez dès maintenant sur votre plateforme préférée !


Retrouvez Claire Andrieu :

Instagram : @_claireandrieu

Site internet : www.claireandrieu.com

Le podcast de Claire "Bien dans mon quotidien" disponible sur toutes les plateformes d'écoute 🎧


À propos du podcast Les Lois Naturelles

Je suis Camille Langlet, naturopathe passionnée par la santé naturelle et créatrice du podcast Les Lois Naturelles.


Ce podcast s’adresse à toutes celles et ceux qui souhaitent reprendre leur santé en main à travers une approche naturelle et préventive. Chaque semaine, je vous partage des conseils pratiques en naturopathie et des discussions inspirantes avec des experts pour vous aider à améliorer votre bien-être, votre vitalité et votre alimentation.


Si cet épisode vous plaît, pensez à laisser une note 5 et un avis sur votre plateforme d’écoute pour soutenir le podcast et le faire découvrir à d’autres !


Abonnez-vous à la newsletter pour recevoir tous les nouveaux épisodes et des conseils exclusifs !


Envie d’aller plus loin ? Prenez rendez-vous pour une consultation en naturopathie et bénéficiez d’un accompagnement personnalisé : lesloisnaturelles@gmail.com


Bonne écoute !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans le podcast Les Lois Naturelles. Je suis Camille Langlet, naturopathe et fondatrice de ce podcast. C'est en transformant mon hygiène de vie, et particulièrement mon alimentation, que j'ai découvert toute l'énergie dont mon corps disposait. J'ai ainsi compris à quel point notre corps peut être puissant lorsqu'on lui donne ce dont il a besoin. Cette révélation a changé ma vie et c'est cette même transformation que je souhaite vous offrir. Ce podcast s'adresse à toutes celles et ceux qui sont prêts à reprendre leur santé en main, que vous soyez fatigué de vous sentir constamment épuisé, que vous cherchiez à améliorer votre bien-être ou encore que vous souhaitiez offrir à vos enfants le meilleur départ possible dans la vie. À travers des épisodes en solo ou avec des invités experts, je vous montre comment la naturopathie peut vous aider à atteindre votre plein potentiel, tant sur le plan physique que sur tous les autres plans de l'être. Et comme je suis convaincue que les meilleures habitudes se cultivent dès le plus jeune âge, je dédie une partie de mon activité aux parents soucieux d'accompagner leurs enfants, de la petite enfance à l'adolescence, vers une vie saine et équilibrée. Si vous êtes prêt à transformer votre vie ou celle de vos enfants, vous êtes au bon endroit. Si vous aimez le podcast et que vous souhaitez soutenir les lois naturelles, n'oubliez pas de laisser un avis sur votre plateforme d'écoute, 5 étoiles de préférence ou un commentaire sur Apple Podcast. Cela m'aide énormément à faire découvrir la naturopathie au plus grand nombre. Bonne écoute ! Bonjour et bienvenue dans un nouvel épisode des lois naturelles. De plus en plus, vous voyez fleurir dans vos supermarchés des produits sans. Sans gluten, sans lactose, sans ceci, sans cela, et ce n'est pas pour rien. Les industriels ne sont pas philanthropiques, ils l'ont bien compris, ces produits répondent à une demande de plus en plus nombreuse des consommateurs. Et c'est vrai, de plus en plus de personnes adoptent pour des raisons diverses des régimes restrictifs, évinçant plus qu'un aliment, mais plutôt l'un de ses composants, comme le gluten ou encore le lactose. Alors pourquoi ? À quelles problématiques ces évictions répondent-elles ? Comment vivre au quotidien avec la nécessité d'adopter de tels régimes ? Pour nous parler de ces questions, je reçois aujourd'hui dans le podcast Claire Andrieu. Claire est naturopathe et créatrice d'événements culinaires, spécialiste d'une alimentation que l'on pourrait qualifier de « sans » , mais qui, contre toute attente, offre finalement beaucoup plus de « avec » que de « sans » . Bonjour Claire !

  • Speaker #1

    Bonjour !

  • Speaker #0

    Merci pour ta présence au sein du podcast !

  • Speaker #1

    Merci pour ton invitation, c'est un grand plaisir de pouvoir prendre la parole sur ce sujet qui va être très enrichissant.

  • Speaker #0

    Je vois partagé. Alors avant qu'on rentre vraiment dans le cœur du sujet, est-ce que tu pourrais revenir rapidement sur ton parcours et surtout nous dire ce qui t'a conduit à te spécialiser dans ce type d'alimentation ?

  • Speaker #1

    Bien sûr, du coup, bon alors moi à la base j'ai un parcours dans la communication, les relations presse, relations publiques et une grande partie d'événementiel. Et un tuer de marketing produit, mais bref, c'était ma vie d'avant, même si aujourd'hui, elle est toujours un peu là. Et en fait, avec le confinement, je me suis rendu compte que ma vie était devenue un non-sens de stress incroyable. Et revenu aux sources, je me suis dit, en fait, c'est quelque chose qui déjà me trottait un peu dans la tête, de retrouver du temps dans mon quotidien. Et en fait, tout le monde me disait, mais Claire, deviens naturopathe. Mais c'était il y a déjà cinq ans. Et en fait, moi, je ne connaissais pas du tout le métier de naturopathe. Ou très brièvement, du coup, je ne me dirais pas forcément ce que ça voulait dire. Et du coup, je me suis renseignée pour vous comprendre. Et je me suis dit, OK, c'est ma vie, écrite sur un papier, il faut que je me lance. Donc, Paris lancé, je suis repartie sur Paris pour me former au Sénato. Pendant deux ans, on est en cursus accéléré. Et en fait, ce qui m'a conduit aussi à retrouver du sens, c'est que j'avais beaucoup de problématiques digestives. Moi, je somatise beaucoup, beaucoup mes émotions et je n'arrivais pas forcément à comprendre pourquoi tout le temps, malgré que j'essayais de faire des choses, il n'y avait pas de... vraiment de sens dans ce que je faisais. Je faisais un peu plein de trucs, mais un peu par hasard. Et je me suis fait accompagner par une naturopathe, une homéopathe, etc. Et c'est vrai que je me suis dit, en fait, il y a tellement de choses qui existent pour se faire du bien sans forcément prendre des médicaments. Et du coup, j'ai commencé à chercher la naturopathie en me formant, après en pratiquant. Du coup, j'avais des clients et je me suis rendu compte qu'en fait, ils ne savaient pas forcément comment cuisiner en alliant la santé et le plaisir. forcément être dans un « je mange sans ça » , mais du coup, c'est hyper restrictif, et du coup, tu lâches au bout d'un mois, parce que tu ne peux plus, enfin, ce n'est pas possible d'être toujours dans la restriction, qui va emmener derrière cette compensation, plutôt, du coup, on va dire qu'il va desservir le corps. Et du coup, je me suis dit, il faut que je leur montre comment cuisiner. Donc, j'ai commencé à faire des ateliers culinaires, 1, 2, 3, etc. Et aujourd'hui, je me suis aussi beaucoup spécialisée dans l'événementiel culinaire, parce que j'allie toujours ce plaisir et cette santé au quotidien, et mon truc... comme on en s'habille tous les jours, on peut vraiment mettre en place des choses dans son assiette. Et on sait très bien que l'alimentation, c'est la première médecine. Et il faut souvent commencer par ça, même si des fois, ça ne suffit pas. Et là, du coup, ça mérite vraiment de se faire accompagner pour aller voir l'origine de la problématique, qui est tout le propos de la naturopathie. Mais tout commence en assiette. Donc, c'est aussi le sujet du jour. Et pourquoi 100 ? Parce que sans gluten et sans lactose, on en parlera en détail. Mais moi, c'était quelque chose que je digérais de moins en moins bien. Et naturellement, j'ai commencé un petit peu à l'enlever. Et moi, à l'époque, j'ai fait le test de tout enlever. J'ai fait 0, 0, 0, 0, 0. Et ce qui a été d'ailleurs une grosse problématique pour réintégrer, on en parlera après, mais avec ou sans, c'est bien d'être un peu avec et un peu sans, on va dire.

  • Speaker #0

    Alors, c'est sûr qu'aujourd'hui, avec Internet, on a le moyen de trouver des informations, mais sur tout, il faudrait plus d'une vie pour assimiler toutes ces informations. Mais la difficulté, souvent... et j'ai l'impression que c'est un petit peu ce à quoi tu as été confrontée, c'est que ça manque de cadre. Moi, j'ai trouvé qu'en faisant mes études de naturopathie, finalement, ça mettait de l'ordre et de la structure dans toutes ces informations que j'avais pu glaner auparavant.

  • Speaker #1

    Exactement, ça te permet de comprendre l'intérêt pour le corps ou le désintérêt de tel ou tel type d'aliment. Et du coup, tu te dis, en fait, ça va agir comme ça. Bon, du coup, oui, OK, je comprends mieux pourquoi. De temps en temps, c'est OK, mais tout le temps, ce n'est pas possible. Je mets à mal mon capital vital, qui est notre petite... nos petits sacs avec plein de billes dedans et finalement quand il y a trop de billes qui sont utilisées, il ne reste plus grand chose et c'est là qu'on développe des pathologies plus ou moins chroniques mais on développe en tout cas un contexte inflammatoire qui est compliqué à gérer.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça, on a notre capital qui s'amenuise petit à petit selon l'hygiène de vie que l'on a. Je voulais revenir aussi sur ce que tu disais. Effectivement, quand on retire des choses, c'est un peu ce que je disais dans l'introduction, on a tendance à penser que il faut manger ça, donc j'enlève ça, oh là là, j'ai plus de trucs et tout. ça fait beaucoup de choses finalement qu'on enlève et évidemment il n'y a plus de plaisir. Donc ça ne peut pas durer dans le temps, c'est impossible. Et finalement, je pense que toi tu l'as très bien compris maintenant et c'est la parole que tu essayes en tout cas de propager autour de toi, c'est que c'est loin d'être une alimentation qui est dénuée de richesse et de plaisir. Bien au contraire, je trouve que quand on creuse un peu la question, on s'aperçoit qu'il y a beaucoup plus. de choses qu'on mange beaucoup plus variées que ce qu'on mangeait auparavant.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    On va parler du gluten plus en détail, mais quand tu penses finalement que la plupart des gens n'utilisent que la farine de blé, alors qu'il existe des dizaines et des dizaines de farines, et qu'on ne sait souvent pas les utiliser, c'est quand même dommage.

  • Speaker #1

    C'est très triste. En fait, c'est ce que je dis toujours, c'est d'ouvrir votre champ des possibles. À partir d'une recette, comment vous pourriez... un petit peu la rendre plus colorée, plus parfumée, moins inflammatoire. En fait, parle de quelque chose que tu connais et essaye au fur et à mesure de rajouter des petites clés par-ci, par-là et vraiment d'élargir ce champ et d'arrêter d'être focus sur ouvrir vraiment ce... Au lieu de raisonner à 60 degrés, raisonne à 360 degrés et tu verras que comme dans plein de choses dans la vie, il y a plein de choses qui existent et qui peuvent être beaucoup plus valorisantes pour ton corps. Oui,

  • Speaker #0

    oui, oui, ça c'est certain. Alors aujourd'hui, on va surtout parler du sans lactose et du sans gluten parce que c'est ce qui, on va dire, préoccupe une majorité de personnes. Est-ce que tu pourrais nous expliquer quel est le problème qu'il peut y avoir avec le gluten dans un premier temps et ensuite, on parlera un petit peu plus du lactose ?

  • Speaker #1

    C'est vrai que c'est deux problématiques qui sont beaucoup mises en avant par les industriels, comme tu disais en introduction, parce qu'en effet, c'est quelque chose qu'on consomme quotidiennement, beaucoup en France, en Europe. Et du coup, ça devient… un enjeu un peu de santé publique, même s'il y a aussi des régimes sans viande qui sont un vrai sujet aussi de produits industriels qui ne sont pas de qualité et qui sont très inflammatoires, ce que j'appelle la fausse bonne santé. Du coup, le gluten, si on doit vraiment se concentrer d'abord sur le gluten, le gluten, il faut savoir d'abord que c'est un ensemble de protéines de grande taille qui sont présentes dans certaines céréales, comme le blé. Et en fait, ces protéines, on va surtout se concentrer sur deux noms scientifiques qui sont les prolamines et les glutelines. En fait, c'est des grosses protéines qui vont être modifiées génétiquement. Aujourd'hui, le blé, pour qu'il soit produit à plus grande vitesse, on va faire pousser les épis de blé de façon beaucoup plus courte et avec des pesticides pour que ça pousse plus vite. Du coup, on va forcément ingérer un produit qui est modifié dans sa composition, dans son ADN en fait. Donc déjà, on va ingérer quelque chose que le corps va se dire « mais c'est pas forcément normal, comment je transforme ça ? » Donc ça va lui demander un effort. Sans compter que toutes ces pollutions aux métaux lourds, aux pesticides derrière vont aussi saturer nos enzymes. Alors nos enzymes, pour ceux qui ne connaissent pas, c'est des petites clés qu'on a dans tout le tube digestif de la bouche à quasiment l'anus pour vraiment venir aider. à digérer. Donc je vais manger une protéine, il y a telle ou telle enzyme qui va se mettre en place pour digérer telle ou telle protéine. Et du coup, le fait qu'il y ait beaucoup de métaux lourds et de pesticides dans ce gluten, dans ce blé qui est modifié, c'est que ça va saturer nos enzymes qui sont dédiées à la digestion de ces protéines. Donc le corps ne sait plus comment faire parce qu'il n'a plus les clés. Il n'a plus ces clés-là parce qu'il s'est saturé par les pesticides et par les polluants. D'autant plus qu'aujourd'hui, dans les produits industriels, il y en a partout. Et du coup, en fait, on va au fur et à mesure, sans forcément s'en rendre compte, venir saturer ce système, venir se polluer un petit peu au niveau du système digestif. Et du coup, on en consomme par-ci, par-là, et au fur et à mesure du temps, on encrase cette machine intestinale qui ne sait plus fonctionner toute seule. Et on va aussi dégrader notre flore intestinale. Alors notre flore intestinale, notre microbiote, comme tout le monde aime beaucoup l'appeler, des microbiotes, on en a partout, sur la peau, dans la bouche, dans l'intestin, etc., dans la flore vaginale. Mais le microbiote intestinal, il est équilibré par plusieurs facteurs. des parois bien figées, un petit mucus autour qui va permettre de le protéger, et ces fameuses bactéries qui vivent en équilibre avec des bonnes et des moins bonnes. Mais du coup, le fait de consommer du gluten modifié, pollué, va venir en plus abîmer cette barrière et venir mettre le désordre dans ces bactéries, et possiblement inflammer ce mucus qui protège tout l'écosystème. Donc c'est important pour bien comprendre qu'en fait ce gluten, il est intéressant parce qu'il va venir enrichir la flore si on le consomme de qualité. Mais il va être beaucoup plus inflammatoire si justement il a une mauvaise qualité, parce qu'il va ramener avec lui tous ses polluants, tous ses métaux lourds, tous ses pesticides, et qui vont aussi modifier notre propre ADN digestif. Donc c'est quelque chose d'assez complexe. Pour donner un petit point de repère, où est-ce qu'il y a du gluten ? Parce que finalement on se dit que c'est que le blé. En fait, il y a un repère qui s'appelle, une petite phrase qui dit « j'ai du blé dans mon sabot » . Sabot, ça va être S-A-B-O, S comme seigle. A comme avoine, B comme blé et O comme orge. Il y a aussi le froment et les pôtres. Donc là, on se dit, il y en a partout en fait. Alors le seigle, oui, il y en a. L'avoine. L'avoine est naturellement, normalement, une céréale sans gluten. Mais aujourd'hui, elle est tellement, tellement produite, proche des champs de blé et dans les laboratoires, qu'on sait très bien que la farine, c'est très friable. Ça va exploser un peu dans les ateliers. Ça va venir contaminer l'avoine. C'est pour ça qu'il existe de l'avoine sans gluten. Et comme l'avoine est aussi une protéine un peu de grande taille, elle peut aussi être inflammatoire pour les gens qui sont très sensibles au gluten. Ça peut être inflammatoire. Et l'orge, on en a aussi, le froment aussi. Et l'épautre, il y a deux types d'épautre. Il y a l'épautre-épautre et le petit-épautre, qui sera riche que de 7% de gluten. C'est pour ça qu'on voit souvent dans les boulangeries des pains pauvres en gluten, parce que c'est vrai que le petit-épautre ou l'épautre sont des farines intéressantes quand on veut un petit peu diminuer sa consommation de gluten. Parce que tout le monde n'est pas intolérant plus plus, attention, et ne passe forcément de devenir, comme je le disais. Donc voilà, un petit peu pour le gluten, ce qu'on peut zoomer. Sur le lactose, maintenant le lactose, alors le lactose, on dit oui, il y a des laits sans lactose, les matins légers, on va pas les citer. En fait, le lactose, c'est quoi ? C'est le sucre qu'il y a dans ce lait. Mais le sucre, il va être digéré par encore une enzyme qui s'appelle la lactase. Mais la protéine... Du lait, c'est la caséine en grosse partie. Et donc encore une fois avec le gluten, les protéines c'est des grosses molécules pour le corps. Et dans cette protéine de lait de vache, on va retrouver à 80% de la caséine et à 20% de l'albumine. Ok, la caséine c'est une très grosse molécule, l'albumine elle est plus petite. Donc dans la vache on va retrouver 80% de la caséine, mais dans tout ce qui va être brebis et chèvre, on va retrouver à 80% de l'albumine. le ratio s'inverse. Et du coup, la protéine est plus petite et donc elle est plus proche finalement de notre propre système digestif.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Du coup, on va mieux forcément digérer cette protéine qui sera plus petite. Il faut savoir aussi que l'enzyme qui digère le lactose, donc la lactase, elle va disparaître un peu à l'âge adulte parce qu'on consomme naturellement beaucoup moins de lait et en plus parce que notre flore intestinale, avec le temps, elle s'amoindrit, mine de rien. Et du coup, on n'est plus capable de digérer, mais ça c'est métabolique, on n'est plus capable de digérer le lactose parce qu'on a moins de lactase dans le corps.

  • Speaker #0

    Parce qu'on n'est plus censé être allaité par notre maman à la chaise. C'est ça,

  • Speaker #1

    on est censé être serré comme des petits Ausha. Du coup, on n'est plus censé consommer du produit laitier à autre dose. Sauf que aujourd'hui, le fromage fait partie intégrante des consommations quotidiennes, aussi parce que les gens deviennent de plus en plus végétariens, de plus en moins le viande. La première chose qu'on va faire quand on mange moins de viande, c'est qu'on va aller vers le fromage parce que ça nous appelle, parce que c'est de la protéine. C'est pour ça que j'aime beaucoup dire, écoutez ce que dit votre corps si vous avez envie de manger de la viande. Des fois, le régime végétarien, à part pour les... je dirais pour les convictions environnementales et de l'animal, et ça, ça se respecte, il n'y a vraiment aucun souci. Tout le monde fait ce qu'il veut. Mais c'est vrai qu'il y a des personnes qui vont dire « moi je digère mieux quand je mange moins de viande » . Mais finalement, quand on va réintégrer beaucoup de produits laitiers, on va avoir d'autres problématiques et on va aussi intégrer, sans compter les légumineuses, peut aussi être problématique. Donc ça, c'est les deux premières choses. Il y a une protéine de grosse taille, il y a cette enzyme qui disparaît avec le temps. Et aussi parce qu'en fait, quand on va... manger des produits laitiers, consommer des produits laitiers de vaches, même parfois de brebis et chèvres. En fait, il y a une certaine forme de calcium qui n'est pas assimilable par l'intestin. Du coup, nos reins vont devoir être éliminés. Et du coup, on va venir chercher dans nos reins des bases douces pour contrer cette acidité qui va se créer. Donc, en plus, on va fragiliser nos reins. Sauf que nos reins, on sait très bien que c'est eux qui vont envoyer beaucoup d'informations énergétiques. C'est ce qu'on appelle les surrénales. C'est eux qui boostent le métabolisme tous les jours pour aller se lever le matin, aller se coucher le soir, mettre de l'énergie quand il faut. C'est les reins qui font ça. En médecine synose, on travaille beaucoup sur la problématique des reins parce que c'est eux qui donnent un petit peu cet élan, un peu comme avec la thyroïde. Donc quand on va venir abîmer ses reins, les reins peuvent vite être fatigués. Du coup, si on a de la fatigue résiduelle, on va encore moins bien digérer parce que le corps ne peut pas tout faire en même temps. Bon voilà, j'ai un peu dressé le tableau noir. Et puis, dernier point sur les produits laitiers, c'est que c'est un corps qu'on appelle, c'est un corps comme un corps, gras et sucré. Donc, tout ce qui est gras absorbe. Et du coup, encore une fois, vous allez peut-être me voir venir, mais comme il absorbe beaucoup, il va aussi beaucoup absorber les polluants. Donc, on consomme un truc qui est un peu très gros à digérer, dont on n'a plus les clés, et en plus, qui va venir à inflammer, parce que du coup, on n'a vraiment pas les clés pour en plus digérer ces problématiques inflammatoires qui sont pleines de polluants. avec des facteurs de croissance, plein d'oestrogènes, pas mal d'hormones résiduelles qu'on ne pourra pas gérer derrière.

  • Speaker #0

    Les antibiotiques.

  • Speaker #1

    Les antibiotiques, le pipi de pilule, tout y passe. Du coup, c'est vraiment un produit qui va devenir très compliqué à digérer. Donc, on a un gluten qui est complexe. Si on se fait une petite tartine de pain avec un bon fromage de vache, on est content, l'intestin, il adore. Donc, encore une fois, on disait vraiment, c'est la quantité qui fait le poison. Et ça, on en reparlera après. L'idée, ce n'est pas d'être dans l'interdiction, c'est de vous expliquer comment ça fonctionne.

  • Speaker #0

    Oui, voilà, bien sûr. Pour faire les bons soins. Exactement. Une chose est d'en consommer matin, midi et soir, ce qui peut être le cas et ce qui est le cas chez beaucoup de personnes. Et une chose est de s'en interdire complètement et de l'évincer de toute son alimentation. Non, d'ailleurs, moi, je suis un peu comme toi, je prône plutôt pour l'équilibre. Et je pense, tu vois, que c'est aussi bien de rester en contact. avec ces molécules, avec ces produits.

  • Speaker #1

    Justement pour sécréter ces fameuses enzymes. Parce que moins on consomme un aliment, plus le corps se dit finalement je n'ai pas besoin d'en sécréter puisque je n'en consomme pas. Pourquoi je vais mettre de l'énergie dans un truc à construire alors que je n'ai pas le parpaing pour construire ? C'est tout pareil.

  • Speaker #0

    Puis de s'observer. Quand tu parlais tout à l'heure du lait, moi je me souviens avant, quand je prenais au petit déjeuner un bon bol de lait, j'avais qu'une envie derrière, c'était d'aller me recoucher.

  • Speaker #1

    Exactement, parce que ça demande tellement d'énergie au corps de digérer ce bol de lait de vache, que du coup ton corps va faire le choix entre te donner de l'énergie ou t'aider à digérer. T'aider à digérer, ça demande de te reposer, donc du coup il va te demander d'être reposé.

  • Speaker #0

    Voilà, donc être au plus proche de ses sensations, ça permet de savoir ce qu'il en est pour nous.

  • Speaker #1

    Ressentir.

  • Speaker #0

    Alors, on aura quand même compris l'idée, donc limiter le lactose et le gluten dans notre alimentation, sans pour autant pratiquer. une éviction totale. Toi, dans quel cas, sans doute des cas pathologiques, tu recommandes vraiment une éviction stricte ?

  • Speaker #1

    Alors déjà, il faut faire la différence entre les gens qui sont celiaques, la maladie celiaque, qui ne représente que 1% de la population, et les intolérances, les fameuses maladies fonctionnelles. Ceux qui savent se reconnaîtront. La maladie celiaque, c'est-à-dire que les villosités, donc toute cette petite paroi qu'il y a dans l'intestin, elle va se détruire. avec la consommation de gluten et va faire monter au niveau des prises de sang, on va venir voir des immunoglobulines A. Donc, c'est des protéines qui montrent qu'il y a un facteur d'inflammation et du coup, qu'on est en train de détruire nos villosités intestinales. Sauf que l'intestin, c'est lui qui va faire beaucoup de choses dans le corps. Donc, on évite de les détruire. Donc, ça, c'est vraiment la maladie celiaque. Là, il n'y a pas le choix de faire une éviction totale parce que, si on croit, le corps, en fait, se détruit. Versus l'intolérance, où on n'a pas cette destruction de villosités, on n'a pas ces immunoglobulines A. A qui va monter, mais on a un vrai désordre digestif. On a mal au ventre, on a des gaz, on a des ballonnements, on a des remontées acides, etc. On a plein de problématiques digestives. On peut aussi avoir des douleurs articulaires. En fait, toutes ces douleurs inflammatoires Puisque comme la paroi de l'intestin, c'est elle qui va venir générer notre système immunitaire, qui va venir générer toutes nos réactions en chaîne dans le corps, c'est de là que tout parle les nutriments en fait. On va ingérer un aliment, c'est l'intestin qui va en faire un nutriment. Et bien si notre nutriment a du mal à se gérer, on va venir créer des choses inflammatoires qui vont se poser dans le corps. Et comme le corps déteste le vide, il va venir aussi les poser dans les articulations. Il va venir les poser là où il y a de la place. Il va venir les mettre aussi dans le système respiratoire, parce que finalement, il se dit, il y a de la place. Les poumons, ils ont besoin de matières grasso-fonctionnées, ils vont en chercher dans l'intestin, mais ils vont aussi récupérer tous les miasmes, toutes ces problématiques. Donc quand on est des pathologies chroniques, que ce soit des problématiques ORL, des problématiques digestives, pur et dur, des problématiques inflammatoires, l'arthrose, l'arthrite, en fait, tous les produits qui sont pro-inflammatoires, comme le gluten et le lait, le lait de vache principalement, on essaie de les diminuer. Pour vraiment capitaliser sur notre réparation tissulaire, que le corps arrête de focaliser sur ce système digestif. puisque le corps peut s'auto-réparer, il a cette capacité d'auto-régulation, c'est très bien, il peut tout faire, mais des fois il a juste besoin de retrouver cette énergie vitale, qui n'a plus, sachant qu'un intestin va mettre à peu près un an à se régénérer dans son intégralité. Donc si pendant un an on veut vraiment gaffe, on se dit ok, les petites fenêtres c'est intéressant, j'appelle ça des fenêtres un peu thérapeutiques, mais d'avoir des petites... voilà, on va se faire plaisir avec un bon pain, c'est pas grave. Mais si vraiment on veut vraiment se remettre, on se dit ok, là le digestif il est complètement KO, j'ai trop trop mal au ventre tous les jours, il n'y a rien qui fait, j'ai beau manger. OK, on va se dire pendant six mois, on fait hyper gaffe. On consomme du gluten de temps en temps, du petit épaule de temps en temps. Et sinon, on ouvre les champs des possibles. Et on va venir voir tout ce qui peut y avoir autre que le gluten et le lactose.

  • Speaker #0

    Est-ce que juste tu peux revenir sur la maladie celiaque et quels sont ses principaux symptômes ? Comment on s'en aperçoit si on est atteint de cette maladie ?

  • Speaker #1

    Des douleurs digestives principalement. Et aussi le fait de mal absorber les aliments. Du coup, on est plutôt dénutri. Parce que comme l'intestin, il ne capte plus les nutriments. on va perdre beaucoup de poids. Et c'est fait la fatigue extrême, le fait d'être anémié, d'avoir un système immunitaire, d'être tout le temps malade. Vraiment, quand le corps ne répond plus du tout à aucun appel, ça veut vraiment dire que là, ça mérite d'aller faire une prise de sang et d'aller voir.

  • Speaker #0

    Oui, là, il faut qu'un diagnostic médical soit posé.

  • Speaker #1

    D'accord. Et aussi, pour les pathologies qu'on peut retrouver, on peut avoir aussi les problématiques de peau. En fait, quand la peau commence à relayer les informations, ça veut dire que l'intestin est déjà en train d'être en malaise. Et tout ce qui est les problématiques d'acné, de dermatite, de psoriasis, vraiment les pathologies de la peau. En fait, à peu près toutes les pathologies qui vont arriver, même la dépression. On sait très bien qu'en prenant soin de l'intestin, on peut aussi être beaucoup dans la prévention de tout ce qui va être burn-out, dépression, système nerveux très en berne, puisqu'il y a un vrai lien entre le cerveau et l'intestin. On sait très bien que l'intestin est le deuxième cerveau. Mais pourquoi ? Parce qu'il y a vraiment un retour aussi métaboliquement. Il y a des nerfs, des veines, etc. qui existent entre les deux et qui vont être un peu relais. Le problème des problématiques de foie, de diabète, etc. Tout mérite d'être regardé au niveau de l'intestin. Et du coup, des fois, le gluten peut être l'accélérateur un petit peu de ces problématiques-là, bien que pas toujours. Et tout n'est pas faute au gluten, ni tout n'est pas faute au lactose. Mais c'est vrai qu'on va principalement, au départ, privilégier un régime un peu anti-inflammatoire au niveau alimentaire. C'est vrai que les deux plus grosses causes qu'on consomme... Donc beaucoup, ça va être le gluten et le lactose dans nos civilisations.

  • Speaker #0

    C'est d'ailleurs pour ça qu'en consultation de naturopathie, un des premiers axes sur lesquels on travaille, c'est le système digestif.

  • Speaker #1

    Bien sûr, c'est le donneur d'ordre avec le cerveau. Ils sont tellement reliés tous les deux que si le cerveau fonctionne mal, l'intestin fonctionne mal, et si l'intestin fonctionne mal, le cerveau reçoit une information retour de mauvaise qualité et du coup, il ne sécrète plus tout ce qu'il faut. Il ne va pas dire, va digérer le lait, va digérer le gluten. Il n'y arrive pas, c'est impossible. Il ne va pas envoyer l'ordre.

  • Speaker #0

    Et aujourd'hui, on commence à vraiment faire ce lien physique, si tu veux, entre l'intestin et les différentes parties du corps. Mais on parle encore assez peu du lien émotionnel qu'il peut y avoir et puis de la clarté d'esprit, tu vois, de la vitalité.

  • Speaker #1

    Ce brouillard mental. Oui, ce brouillard mental,

  • Speaker #0

    exactement, que tu peux avoir et dont tu peux largement te passer avec une alimentation saine.

  • Speaker #1

    C'est le brouillard en haut, c'est le brouillard en bas, c'est ce qu'il faut se dire. Ça veut dire que... clairement, si en haut, on n'arrive pas à avoir des idées claires, on n'arrive pas à prendre des décisions, on procrastine tout le temps, c'est peut-être qu'en effet, il y a peut-être un petit truc à faire au niveau de l'intestin, en tout cas du système digestif, de voir quel organe est un petit peu en berne, parce que ça peut être aussi le foie, ça peut être aussi le pancréas, ça peut être aussi la rate, pas que l'intestin, voir lesquels posent problème, mais souvent, le donneur d'ordre, malheureusement, c'est l'intestin qu'il faut aller voir en priorité.

  • Speaker #0

    Oui, en tout cas, c'est le premier axe à regarder. Alors, bon, on l'a compris, donc... hors des cas de type maladie celiaque ou vraiment pathologie avérée, quel ratio, on va dire, que tu pourrais considérer comme acceptable dans une alimentation qui viendrait limiter le gluten et le lactose sans pour autant avoir une éviction totale ? Comment tu ferais, toi, avec quelqu'un qui aujourd'hui a des manifestations physiques qui sont liées à ses consommations de gluten et de lactose ?

  • Speaker #1

    C'est ce que j'appelle l'équilibre 80-20, 70-30. On va essayer, alors ça va dépendre clairement du rythme de vie de la personne. Je dirais des jeunes adultes, ça va être plus compliqué parce qu'il y a beaucoup de sorties. Les adultes, ça peut être compliqué parce qu'il y a des enfants, il y a des tentations tous les jours. Et les gens plutôt retraités, il y a des tentations tous les jours parce qu'ils ont plein de trucs à faire. Et du coup, ils n'ont pas forcément envie. Enfin, ils ont envie, mais ils ne sont pas forcément prêts à vraiment mettre les choses en place dans leur quotidien.

  • Speaker #0

    Les habitudes sont plus dures à déloger, on va dire, avec l'âge.

  • Speaker #1

    Donc, c'est plus difficile. Donc, ce que j'appelle le 80-20, c'est-à-dire que la semaine, on fait hyper gaffe pour s'autoriser. Alors, l'idée, ce n'est pas vraiment de lâcher les vannes le week-end, mais c'est qu'un week-end ou un week-end sur deux, on se dit bon, là, je vais me faire plaisir. Alors, si le week-end est un sujet pour la personne que j'accompagne, Mais ça peut aussi être un jour de la semaine parce qu'elle ne va pas travailler ou parce que c'est une journée qui est plus off ou qui est plus tranquille. Et du coup, elle est aussi sans ses enfants, par exemple. Et du coup, ça sera plus facile à mettre en place. Ou ça peut être le lundi parce que sorti du week-end, on a fait hyper gaffe le week-end, c'était le temps pour soi. Mais du coup, le lundi, on se dit, je vais retrouver mes collègues, on va se faire un petit resto parce que le lundi, on n'a pas eu le temps de cuisiner, d'emmener son doggy bag. Et du coup, c'est le lundi qu'on lâche. Mais l'idée, c'est de trouver un jour par semaine où il y a une petite pause, en fait, un petit peu de... Alors sans forcément aller... vers les produits qui nous font mal, mais d'aller vers quelque chose où on se dit « Là, je ne mange pas du tout de gluten la semaine, mais lundi, je vais manger un bon pain avec du gluten ou je vais me faire un bon fromage, une petite planchette, etc. » L'idée, c'est de trouver ce jour où il y a une pause mentale aussi, qui est intéressante. Et des fois, ça va arriver que personne ne va faire aucune fenêtre pendant trois semaines et puis au bout d'un temps, dire « Ah, là, c'est vrai que ça me ferait du bien de manger un goût de fromage. » Allez, on y va. Donc, c'est juste trouver ce moment donné dans sa vie où il y a une fenêtre possible pour lâcher un peu la charge mentale. Parce que l'alimentation doit rester un vrai plaisir. On mange tous les jours, ça doit rester vraiment un plaisir convivial, de partage avec soi, avec soi-même, avec les autres, où on se fait plaisir.

  • Speaker #0

    Après, pour ma part, je trouve que c'est quand même plus facile de remplacer le lait de vache que le gluten. Parce que tu peux aller vers du fromage de chèvre ou de brebis, tu peux aller vers des légers végétaux. je trouve que c'est assez plus accessible, on va dire. Alors que le gluten, il y a vraiment cette propriété liant du gluten, du gluten moderne, qui fait que quand tu vas sur d'autres farines, c'est difficile au début. Il faut apprendre à cuisiner différemment. Tu n'as pas tout à fait les mêmes résultats. Tu vois, c'est moins évident.

  • Speaker #1

    Moi, j'ai eu la problématique inverse. Ah oui ? Intéressant. Oui, parce que dans le gluten, il y a tellement de saveurs qui existent et j'ai vite trouvé les parades que dans le lactose, finalement, dans les... produits laitiers de vache, moi je suis allergique à la caséine, donc pour le coup je ne peux pas manger de fromage, ni de chèvre, ni de brebis, c'est pas possible. Donc j'ai vite été à me dire, mais en fait les jours au restaurant il y a toujours un peu de crème, il y a toujours un peu de beurre, etc. Je me suis dit comment je vais faire ? Et en fait je trouvais que les problématiques de créer du crémeux dans quelque chose qui n'a pas assez de protéines, parce que les végétaux n'en ont pas, ou encore beaucoup moins, j'ai eu du mal à trouver. Et du coup, c'est marrant que tu dises ça, parce que du coup ça veut dire que tout est possible. Parce que ça veut dire que moi, j'ai trouvé des solutions pour le gluten, toi, tu as trouvé des solutions pour le lactose. C'est-à-dire qu'une fois qu'on peut tout s'entendre, on peut tout trouver. Si on veut parler un peu des alternatives qui existent, et si on parle sur le gluten, on dit tout à l'heure qu'il y a plein, plein, plein de farines qui existent. En effet, il y en a plein. C'était quelques-unes, si tu veux.

  • Speaker #0

    Bien sûr.

  • Speaker #1

    Il y a le sarrasin qui va être un petit peu la farine tout terrain parce qu'elle, c'est la plus solide quand on va faire des préparations. J'aime bien mixer avec la farine de riz. qui va venir atténuer un peu ce côté trop bourratif du sarrasin. Il y a le riz blanc, mais il y a aussi le riz demi-complet et la farine de riz complète, qui seront plus nutritionnellement intéressantes, mais aussi plus irritantes. Donc il faut trouver son seuil au niveau de l'intestin. Plus c'est complet, puis il y a des choses à déconstruire pour que ça ne devienne pas complet dans l'intestin. Il y a la farine de soucher, que j'aime beaucoup utiliser pour les préparations sucrées. En fait, on va retrouver un peu beaucoup de féculents qu'on mange des fois entièrement. La farine de châtaigne, la farine de lentilles, la farine de pois fiches, la farine de millet, la farine de sorgho. les fécules aussi, on a la fécule de pomme de terre qu'on connait sous le nom de maïzena la fécule de tapioca,

  • Speaker #0

    la fécule de pomme de terre oui là j'ai déjà cité la maïzena c'est fécule de maïs fécule de maïs,

  • Speaker #1

    t'as dit pomme de terre et la fécule de pomme de terre aussi qu'on va trouver, la fécule de tapioca vous voyez déjà j'ai déjà dit à peu près une dizaine de farines différentes donc croyez moi il en existe bien, bien bien bien et ce que j'invite à essayer de faire quand on veut un petit peu déjà se ... Pour savoir quel goût ça a de changer, dans une préparation que vous faites classiquement de tarte, ou de quiche, ou de cake, quand on va mettre de la farine ou de gâteau, c'est sur ces 80%, enfin sur ces 100% pardon.

  • Speaker #0

    Attends, je reprends. C'est sur ces 100% de farine de mettre 80% de la farine habituelle et de mettre 20% d'une autre farine. Donc par exemple, dans une pâte à tarte pour une tarte aux pommes, on va mettre 80% de farine de blé. Alors là, choisissez un blé de qualité, je peux quand même vous inviter à ça. Comme par exemple, vous pouvez aussi mettre du lait pôtre. Mais 80% de farine de blé et 20% de farine de châtaigne, qui va sucrer la pâte et mettre un petit côté un peu noisoté qui va être hyper intéressant. De la même façon, dans un gâteau, un gâteau au chocolat, vous pouvez mettre 80% de farine. et 20% de poudre d'amande. Je ne vais pas citer les poudres, mais il y a la poudre d'amande, la poudre de noisette, la poudre de pistache, qui peut donner beaucoup de relief à la recette, un caractère un peu différent et en bouche, une nouvelle sensation. Et au fur et à mesure du temps, vous allez trouver un petit peu comment switcher ça jusqu'à arriver à l'équilibre qui correspond à une pâte qui se tient. Moi, c'est comme ça que j'ai commencé. J'ai commencé avec le fameux gâteau au yaourt. J'adorais ça, le gâteau au yaourt. D'accord. Donc, j'ai fait un pot de blé, un pot de sarrasin et un pot... J'avais mis à l'époque, je mettais du riz. Je me suis dit, le riz, tout le monde a l'air de parler de la farine de riz, ça a l'air d'être pas mal. Et finalement, j'ai trouvé que c'était pas mal. Puis un jour, je me suis dit, bon, je vais enlever ce troisième pot de blé et je vais mettre un pot de farine. J'adorais le pois chiché. Oui,

  • Speaker #1

    moi aussi, oui.

  • Speaker #0

    Et en fait, ça m'a amené à un côté brioché dans mes recettes qui était incroyable. Et du coup, j'ai créé ce fameux cake que j'appelle aux herbes folles, que je fais très souvent quand j'ai des prestations de brunch ou quoi. Parce que ça marche hyper bien et c'est une première façon de se dire, il n'y a pas de luzerne là-dedans, mais c'est hyper bon. Le cake aux herbes folles. Donc, je mets plein d'herbes. Je mets trois farines différentes, des œufs et de l'huile d'olive. Et c'est incroyable. On voyage à 300% avec cette recette qui est un peu un pain protéiné qu'on peut faire avec plein de trucs à côté. Et j'adore faire ça. Et qui est hyper facile. Hyper facile. Vous voyez, c'est juste pas compliqué. Il faut juste élargir son champ des possibles de ce que je connais, comment je pourrais switcher pour ajouter une touche de santé dans mon quotidien pour éviter d'avoir un produit trop inflammatoire. Donc, je mets un bon blé. Je peux même mettre un petit épautre. Franchement, ça marche aussi bien que l'épautre et le blé. Et ça marche tout pareil. dans ma recette. Et déjà, j'aurai une céréale qui serait plus informée, moins riche en hybridation d'ADN, moins riche en polluants. Et je vais me faire du bien. Et vraiment, je n'aurai aucune complexité. Et pour les enfants, les personnes âgées qui ont toujours un peu plus peur, en fait, c'est des fausses croyances parce qu'autant vous dire que les enfants, ils sont un peu dépourvus de tout a priori. Et ils ont... En plus, c'est des farines qui restent sucrées. Donc, c'est une céréale, donc ça reste sucré en bouche. Ça ne changera rien.

  • Speaker #1

    Ah oui, puis les enfants, il faut leur proposer, les habituer. faire avec eux. Oui, oui, ils adorent. Au contraire.

  • Speaker #0

    Ceux qui ont les mains dans la pâte, même, ils s'amusent et ils adoreront goûter ce qu'ils ont préparé. Bien sûr. Donc, vraiment pas hésiter. Sur le lactose, alors sur les produits laitiers, donc on disait qu'en effet, brebis chèvre, ça serait moins inflammatoire. Après, reste à savoir, est-ce que je consomme un produit très fermenté ou un produit plutôt frais ? Donc, on pense à la belle bûche de chèvre bien cendrée ou la bûche de chèvre plutôt fraîche. Ça va dépendre, en fait, de sa problématique indigestive. C'est-à-dire que plus ça va être fermenté, plus on aura... des microbes, des bactéries qui vont se créer, un écosystème qui va se créer autour de cette bûchette de fromage. Et puis, ce sera un produit frais, moins il y aura cette problématique, en tout cas, cet écosystème bactérien. Donc, sur une fleur intestinale qu'on veut réensemencer, parce qu'on a bien travaillé sur l'assainissement, on a bien reconstruit les jonctions, et on passe dans cette étape de reconstruire la fleur intestinale, donc les bactéries, on va favoriser un fromage fermenté, qui sera riche en probiotiques et en prébiotiques. Mais sur une fleur très, fragile, très inflammé, on va plutôt favoriser un produit qui sera très frais parce que là, il y aura moins de bactéries et on va éviter de continuer à créer ce contexte champignonnesque que j'appelle avec plein de bactéries qui se mettent dans le mauvais équilibre et on va favoriser un produit frais. Voilà, donc ça, c'est déjà sur les produits laitiers Gros Bichèvre. Et après, moi, j'adore travailler avec les dips, les tartinades, les tartinables, donc les houmous dans tous les sens qu'on peut faire. Poix chiche, haricots rouges, haricots blancs, poids, même poids cassé, petits pois. On peut en faire des lentilles corail, des lentilles brunes. On peut faire des houmous de toutes les légumineuses. Alors attention, la légumineuse, ça reste quelque chose de difficile à digérer. Donc sur un intestin très, très colitique, très, très inflammé, qui fait vite des douleurs, des crampes, on va y aller tranquille. Sur les houmous, on va faire des petites quantités. Et après, il y a aussi tout ce qui va être les tapenades. Donc tapenades, on peut en faire à toutes les sauces. D'olive verte, d'olive noire, de tomate séchée. On peut aussi faire une tapenade avec des feuilles fraîches. avec beaucoup de basilic. On peut faire vraiment une tapenade de basilic. On n'hésite pas avec des pignons de pain. Donc, on peut vraiment faire ce qu'on appelle des choses qui se tartinent de façon très facile. Et moi, j'aime beaucoup utiliser aussi des sauces vierges que j'appelle. Donc, je vais utiliser principalement un mélange de plein de feuilles fraîches, de persil, de feuilles de céleri que je vais mixer. Je vais mettre beaucoup d'huile d'olive. Et en fait, ça va me permettre d'avoir une sauce qui est une huile à l'herbe. Mais c'est incroyable sur du pain. C'est incroyable. Et même sur ce fameux cake dont je vous parlais, c'est vraiment bon. Très très bon. Un petit peu ces sauces vierges que des fois on peut déguster en restaurant avec des poissons. Oui. Enfin, tu sais. Ils vont mettre un petit peu de tomate en tout petit morceau, plein d'herbe et d'huile d'olive très très bonne et un peu de sel. Et du coup, on va mettre ça sur un poisson. Mais sur la tartine, ça marche aussi. Bien sûr. Parce que des fois, ça arrive qu'en fin de repas, on se dit « mais je mangerais bien un bout de fromage » et avec un bon pain croutillant. Mais du coup, on peut vraiment switcher ce côté crémeux avec ça. Et aussi, j'utilise beaucoup la poudre de feuilles d'ortie que je vais venir un peu faire avec une huile aussi ou même parfois avec une petite crème ou un yaourt végétal. Et ça va me faire un truc à tartiner sur ma tartine. C'est trop trop bon. Et là, je vais avoir un bienfait total avec de l'ortie qui est très riche en plein de choses, notamment la silice qui est très bonne pour les articulations.

  • Speaker #1

    Très reminéralisante.

  • Speaker #0

    Exactement, très reminéralisante. Et du coup, je l'utilise aussi comme ça. Donc, il y a les produits laitiers qu'on peut utiliser en fonction de sa flore. Et à côté de ça, il y a aussi beaucoup ces tartinades qu'on peut imaginer qui sont aussi qu'on trouve dans le commerce. Donc, je trouve que des fois, pour se faire avec le changement, en fait, de changer un peu son habitude, c'est bien d'aller acheter un produit tout fait. Alors, attention à ce qu'on achète. On peut acheter un houmous tout fait, on peut en avoir un ou deux dans le frigo, on peut avoir une ou deux tapenades qui sera très salée parce que ça sera industriel, mais on peut en avoir une ou deux histoire de vraiment changer un petit peu son mental, que le cerveau comprenne qu'il y a d'autres choses qui se passent, parce que c'est aussi une rééducation du cerveau, et ça prend du temps. Donc avoir un ou deux produits de secours à la maison, parce que qui n'a pas fait ? J'ai rencontré beaucoup de clients comme ça. « Ah mais moi quand je rentre du travail, j'ai envie de me currer sur le frigo, du coup je prends du fromage pendant que je cuisine, ça n'arrête pas. » Ok. et un houmous et une tapenade, prends un bâtonnet de carottes, hop, et mange ça, consomme ça. En fait, ton cerveau va déconstruire l'information au fur et à mesure du temps. Tu vas vraiment prendre du fromage quand t'en auras envie et quand t'en ressentiras vraiment le besoin. Sur les fromages, il existe aussi beaucoup de fromages végétaux. Dans les supermarchés, on voit toujours maintenant le faux fromage, le fromage qu'on appelle. Alors, il y a deux types de fromages. Il y a les vrais fromages faits avec des oléagineux qui coûtent cher. On va avoir un produit à 100 grammes qui va coûter à peu près 8 euros. Et on a les faux... les fromages, qui sont un mélange de produits de colle, d'exhausteurs de goût qui existent, qui sont des produits industriels, qui sont intéressants, je dirais, pour encore une fois déconstruire le cerveau et pour aider quand il faut vraiment diminuer la consommation de produits laitiers, mais qui sont des produits purement industriels et qui ne font pas consommer au quotidien. C'est très engraçant de votre système intestinal. Je préfère, moi, leur dire consommer, je préfère dire à mes clients consommer un produit laitier, brebis chèvre, que consommer ce produit. complètement transformés. Et justement, se faire plaisir de temps en temps avec des produits qui sont assez bluffants à base d'oléagineux. Souvent, c'est des fromages à base de noix de cajou. La noix de cajou, c'est un produit onéreux. Il faut aussi faire attention à sa consommation parce que, mine de rien, ça abîme beaucoup les mains de ceux qui les produisent dans les pays qui les produisent. Mais de temps en temps, c'est intéressant. Et on trouve aussi des produits maintenant à base de lait d'amande. Donc ça peut être intéressant pour juste apprendre à switcher, se faire plaisir, être curieux, parce que ça mérite d'être curieux, d'aller voir un peu ce qui se passe ailleurs. Mais ça reste un produit qui doit rester pour moi occasionnel et vaut mieux utiliser tout ce qui sera tapenade, dips, qui apportera en plus plus d'informations protéiques. Parce qu'on disait tout à l'heure que consommer moins de produits laitiers, c'est aussi consommer moins de protéines quand on consomme moins de viande. Et du coup, les tartinales avec ces apports de légumineuses va apporter une source protéique intéressante.

  • Speaker #1

    Oui, parce que... Une des difficultés quand on consomme moins de protéines, c'est ce que tu disais, quand on a envie de se jeter sur son frigo en rentrant du boulot, c'est aussi celle-là. C'est que le corps a besoin de protéines et souvent, quand on n'a pas sa ration, on a faim.

  • Speaker #0

    On a vraiment faim. On a faim parce que c'est vraiment la structure du corps. Donc, sans structure, le corps va toujours demander de l'aide. Et du coup, on évite vraiment de rajouter les produits laitiers, mais on va aller vers ça. Donc, c'est vrai que d'avoir quelque chose dans le frigo de secours, ça intéresse.

  • Speaker #1

    Oui, alors une idée reçue aussi qu'on a beaucoup sur les produits laitiers, c'est qu'ils sont source de calcium pour le corps. Qu'est-ce que tu en penses ?

  • Speaker #0

    Nos amis pour la vie ! Tout à fait ! Alors oui, ils sont source de calcium, mais il y en a qui sont beaucoup plus gorgés de calcium que les produits laitiers. Tout à l'heure, je citais l'ortie, qui est une merveilleuse source de calcium qu'on peut consommer en poudre, même en infusion, mais vraiment si on veut le manger comme super aliment en poudre et qu'on va venir... parsemé dans ses salades quotidiennes, dans ses plats chauds, mais sans le faire chauffer.

  • Speaker #1

    On peut consommer fraîche aussi.

  • Speaker #0

    On peut consommer fraîche, bien sûr. On peut aussi consommer la soupe d'ortie. Après, plus c'est cuit, moins on apporte, mais c'est intéressant. On va aussi trouver le sésame. On parlait tout à l'heure dans les houmous, on va mettre de la purée sésame, mais il y a aussi les graines de sésame qu'on consomme. Les oléagineux, alors là, on en parlait. Les amandes, les noix de cajou, les noix, les amandes, les noix du Brésil. On va en trouver plein. On va retrouver les légumineuses, les pois chiches, les antichorails, les brunes, les petits pois, les haricots. On va en retrouver. On va retrouver aussi des algues. Donc ceux qui adorent les sushis, dites-vous que quand vous mangez des sushis, vous mangez aussi un petit peu de calcium avec la feuille de sushi. Mais pareil, achetez des algues en paillettes ou achetez des feuilles de sushi bio. Vous les mixez, vous en mettez partout dans vos plats. Ça vous donnera vachement de relief et ça donnera toujours ce côté un petit peu... sympa, iodé qu'on adore. Et il y a aussi un super aliment que les naturaux adorent et qui nous permet d'avoir ce statut de mangeur de graines. Ce sont les graines germées. Hashtag représente les graines germées. On adore ça. C'est le meilleur rapport qualité-prix dans votre quotidien pour manger des aliments qui sont gorgés de vitamines, de minéraux, d'enzymes, digestifs et de protéines. Ce sont les graines germées à toutes les sauces. Commencez avec les graines germées d'Alfafa. Vous allez faire le plein de... tous les nutriments essentiels. En guise de crudité en entrée de repas, dites-vous que c'est votre meilleur pote pour la vie. Ça, c'est lui, c'est la graine germée. Franchement, il n'y a pas à moyenner, c'est la graine germée.

  • Speaker #1

    Tu prêches une convaincue, j'ai dédié un épisode sur le sujet.

  • Speaker #0

    Vous pouvez aller l'écouter d'ailleurs. Et aussi, il y a, j'ai oublié, les sardines. Mais les sardines avec les arêtes. Alors, avis à ceux qui enlèvent les arêtes dans les sardines. Croyez-moi, vous n'allez pas avoir l'arête qui reste dans la gorge. Il suffit de la mélanger, de la décraser un peu comme en faisant une rillette de sardines. Dans la raite, vous avez plein de calcium. La nature est bien faite. Donc, on est fait de façon assez intelligente. Les animaux aussi, donc les sardines avec les raites, riches en calcium et aussi en potassium par ailleurs. N'hésitez pas. Et les aromates frais. Tout à l'heure, je parlais de la petite sauce vierge, mais tout ce qui va être le persil, les feuilles de sonnerie, l'aneth, etc. Il y a plein de calcium dans les épices, donc dans ces aromates frais. Donc vraiment, vous voyez, il y en a dans beaucoup de choses. Donc encore une fois, ça permet aussi de parler de la diversité. On parlait en début de podcast qu'il ne fallait pas forcément rentrer dans l'éviction totale, parce qu'en effet, on allait plus sécréter ses enzymes digestives. Et encore une fois, vous voyez, quand on ouvre le champ et se dit « Finalement, je vais manger du produit laitier de temps en temps, mais à côté de ça, je vais avoir plein d'autres possibilités » , en fait, vous allez ouvrir votre champ des possibles, votre microbiote ne va que mieux se porter, et vous allez sécréter plein d'enzymes et être encore plus en santé, parce qu'en plus, vous allez acquérir des vitamines, des minéraux, et moins fatiguer votre corps, qui sera naturellement coiffaire de ces aliments qui sont riches. en plein de vitamines et minéraux essentiels.

  • Speaker #1

    Oui, c'est une façon d'aborder les choses. Déjà, on se rend compte qu'on a un vrai conditionnement sur notre façon de manger. Et c'est ça, il faut accepter de déconstruire ce conditionnement et aussi d'envisager les choses différemment au lieu de se dire, je supprime ça, non, j'ajoute des choses. J'ajoute toutes ces nouvelles farines que tu nous as citées, tous ces nouveaux produits, avoir de la curiosité. Et en fin de compte... naturellement la place du gluten et des produits laitiers va diminuer dans notre cuisine. Moi c'est un petit peu sur ce modèle là que j'ai changé la béchamel que je faisais, tu vois. J'ai commencé par remplacer le lait par du bouillon, et puis après j'ai remplacé le beurre par de l'huile d'olive, et puis la farine de blé par de la farine de sarrasin ou une autre farine sans gluten, et puis ça se passe très bien.

  • Speaker #0

    Ça marche hyper bien. C'est même moi quand j'ai commencé à faire cette béchamel, je me suis dit mais ça marche aussi bien. Mais en fait, on est complètement à l'ouest.

  • Speaker #1

    Et c'est vrai que parfois, quand je refais une béchamel classique, je me dis « Ah ouais, c'est quand même hyper lourd à digérer. »

  • Speaker #0

    Ah, c'est hyper lourd. Et en fait, c'est intéressant que tu dises ça. C'est quand même assez lourd à digérer. Parce que quand on change son alimentation, tout le monde dit « Mais j'ai encore plus mal au ventre. J'ai des gaz. J'ai des gaz. Je digère encore moins bien. Je me remets à manger du gluten. Je me remets à manger des produits industriels. » Mais en fait, c'est juste que votre corps est là en train de vivre. Donc forcément, quand on mange des légumineuses, il y a des choses qui sont plus compliquées à digérer, donc ça fait mal au ventre. C'est là où il faut vraiment apprendre à s'écouter. Mais quand on est dans ce chemin pour changer un poisson d'alimentation, ça se fait naturellement. On est plus à l'écoute et ça fait partie aussi du chemin. Et de trouver ça juste dose. Moi, par exemple, je sais que si je mange 3 cuillères à soupe de houmous, j'ai le ventre un petit peu compliqué. Mais que si je mange une bonne cuillère à soupe sur une bonne tartine de pain choisie, j'ai aucun problème. Donc c'est vraiment cette quantité qui fait le poison. Que ça soit dans les deux sens, avec des bons ou des mauvais produits.

  • Speaker #1

    Je dis un petit mot aussi, on en parle, puisqu'on parle beaucoup de pain. Moi, j'ai découvert il y a quelques mois un pain fantastique que tu connais peut-être, qui s'appelle Pané Vivo.

  • Speaker #0

    Ah bah voilà.

  • Speaker #1

    Et qui est vraiment super parce que déjà, il a du gluten, mais c'est du gluten de qualité. Et en fait, ce que je trouve assez frappant avec ce pain, c'est que quand tu manges une tranche de ce pain, tu manges une tranche et tu t'arrêtes là. Tu sens que tu es nourri. Alors que quand tu manges de la baguette, frénétiquement, tu vas finir la baguette et tu n'arrives pas à t'arrêter. Et moi, ça,

  • Speaker #0

    je trouve que c'est assez marrant. C'est marrant, c'est la première fois que j'en parle franchement de pain et vivos. Moi, j'ai acheté cette énorme mie de pain à 30 euros, parce qu'on ne va pas se mentir, c'est 30 euros pour 2,5 kilos. Je me suis dit, bon, ok, j'y vais, j'y vais pas. J'y suis allée, trop curieuse et trop envie d'avoir encore un nouvel arc-corde dans mon arc. Et en fait, j'ai congelé une partie du pain en tranches. Et l'autre partie, finalement, je me suis dit, mais j'ai... ce que je réintègre au fur et à mesure de gluten dans mon alimentation j'avais tellement peur d'avoir mal au ventre je me suis dit bon ça va pas être pire qu'avec un gros paquet de mousse et du coup j'ai dit mais en fait j'ai pas mal au ventre mais en fait je sens que ça me nourrit mon intestin je sais pas comment tu vois c'est assez indéfiniment nourrible Le pain, j'ai trouvé même qu'il était caramélisé, oui, mais pas sucré comme du pain blanc qui, justement, appelle à en manger plein. Mais là, c'est suffisamment sucré, caramélisé pour te dire, ça y est, t'as plus faim. C'est incroyable. Et le goût, franchement, il est incroyable. Et en fait, ce face-meu panier vivo, en effet, il n'a pas cette modification de l'ADN. Le blé pousse de façon ancestrale, très longuement, le blé est fermenté, etc. Et en plus, il est dépourvu d'une certaine protéine dont je ne sais plus le nom là, mais il est dépourvu de cette protéine-là et celle-ci qui donne très, très mal au ventre parce qu'elle va aller se... logé dans les petites vidosités de l'intestin. Il est vraiment impressionnant. Oui, oui, oui.

  • Speaker #1

    Moi, je vous recommande vraiment de le tester. Tu vois, nous, on est six à la maison. Je reçois un pain tous les 15 jours. J'en congèle la moitié. Et comme on mangeait peu de pain avant, ça nous suffit en fait. Comme c'est un pain de qualité, c'est ce qui explique le prix aussi. C'est ce blé où il y a moins de rendement. Je crois qu'il y a deux fois et demi moins de rendement. C'est assez impressionnant. C'est le prix de la qualité aussi. Mais en même temps, on s'y retrouve puisqu'on en mange moins. et c'est beaucoup plus nourrissant. Donc, il ne faut pas s'arrêter au prix.

  • Speaker #0

    Oui, exactement. Alors, c'est vrai que ça peut être un budget. Quand on veut commencer à vraiment diminuer sa consommation de gluten, maintenant, et de lait, dans les supermarchés, on trouve quand même beaucoup de choses. Souvent, c'est en bio. Alors, le bio des supermarchés, on en dira ce qu'on veut, mais ça permet aussi d'avoir une première approche et aussi pour faire en mesure de faire soi-même. Donc, il ne faut pas se cantonner à « est-ce que je fais ça, c'est bien, c'est pas bien » . Faites dans la mesure des possibles avec votre budget et dans les conditions. de votre vie actuelle. Ce qui sera toujours mieux, ce qui vous ferait déjà un petit peu, ce sera toujours mieux pour votre corps. Donc, juste faites avec la possibilité du moment et ne pas se rajouter une charge mentale avec « Ah ouais, mais je ne suis pas allée en magasin bio prendre le dernier truc, machin truc. » Déjà, faites ce que vous pouvez et ce sera déjà mieux. Oui, tout à fait. Et au fur et à mesure du temps, vous allez prendre plaisir et moi, je ne suis pas arrivée à faire tout moi-même du jour au lendemain. Ça a pris du temps. Bien sûr. Et encore aujourd'hui, il y a des trucs que j'achète.

  • Speaker #1

    Bien sûr. Non, non, mais c'est certain.

  • Speaker #0

    Je n'ai pas le temps. Je vais acheter un houmous tout prêt en magasin bio ou même un houmous… On connaît tous les marques classiques. Je vais en prendre un, mais je sais comment j'ai ça. Et peu importe.

  • Speaker #1

    Et puis, il y a des périodes. Il y a des moments où on a plus le temps, des moments où c'est plus difficile. Voilà, il faut aussi...

  • Speaker #0

    On est des humains. Voilà, on est des humains. On avait des plus, des moins, des coups de folie, des coups de besoin de se recentrer. Et on a moins le temps, moins envie. Donc, c'est important de s'écouter. Il y a un truc dont je voulais peut-être aussi parler, Camille, parce qu'on parle du gluten et du lactose, mais il y avait juste un... On se concentre sur le gluten et le lactose, c'est les deux choses qu'on va mettre en exergue. Mais il y a aussi ce qu'on appelle les antinutriments, qu'on va beaucoup trouver, alors qu'on appelle les lectines, les saponines, les oxalates, les phtalates, qui sont beaucoup dans ces céréales et dans ces légumineuses. J'en parle aussi un petit peu parce que ces fameuses petites peaux qu'on a au sourd de ces graines, qui elles sont aussi parfois les problématiques dans les douleurs digestives, qui vont en fait venir amoindrir cette... paroi venir la fragiliser et qui va aussi empêcher la fixation de certaines vitamines et minéraux. Et du coup on sait très bien que quand on est carencé en certaines vitamines, des fois il suffit d'une vitamine en carence pour créer tout un bazar dans un écosystème de corps. Donc attention à ça, ce qui oblige à bien bien bien rincer ses légumes, minces et céréales avant de les cuire, après de les cuire, ou idéalement de les faire germer. Mais ça ça dépend encore une fois de la problématique de son intestin et de son système digestif donc ça mérite d'être accompagné. Et j'en parle aussi parce qu'avec ces régimes végétariens qui ne font que éclore, on en consomme plus et on se fragilise aussi. Donc, attention, il y a le gluten, il y a le lactose, mais il y a aussi les antinutriments qu'il faut considérer dans votre quotidien.

  • Speaker #1

    Peut-être que ça mériterait de faire un épisode dédié aux alertes du régime végétarien, ce à quoi il faudrait faire un petit peu. Il faudrait peut-être qu'on fasse un autre épisode là-dessus.

  • Speaker #0

    Vraiment.

  • Speaker #1

    Justement, on a parlé beaucoup des alternatives. Est-ce que... T'as une ou deux recettes favorites à nous partager ?

  • Speaker #0

    Pour débuter ? Ouais, ma recette que je fais tout le temps, quand j'ai pas le temps, que j'ai pas de pain, parce que moi je suis une petite fille de boulanger, donc j'aime trop le pain. Et j'aime beaucoup pouvoir avoir un truc à saucer, quoi. On va dire. En fait, je fais des genres de pancakes. En fait, je suis partie d'un constat, c'est que j'aimais bien les galettes de sarrasin bretonne. Mais c'était trop plein, enfin c'était pas assez épais. Donc je me suis dit, en fait, je vais faire des pancakes, mais je ne vais pas consommer des œufs comme ça tous les jours à tir l'arigot. Donc je suis arrivée à faire un pancake sans œufs, sans lait, avec juste de l'eau, de la farine et des graines de chia. Après, il y a du sel et tout, et un peu d'huile. Mais principalement, c'est de la farine que je vais mélanger avec des graines de chia et de l'eau. Et ça va me faire un pancake de chia au sarrasin. Et en fait, je vais avoir beaucoup de protéines parce que le sarrasin est une pseudo-céréale qui est assez protéinée pour être consommée sans rapporter une légumineuse à côté. et là-dessus je vais me mettre alors je vais avoir un dips à mettre et des légumes que je vais faire au vitaliseur de Marion pour ceux qui connaissent pour les initiés pour les initiés après les graines germées mais une cuisson douce de légumes. Et en fait, je vais me faire un genre de petit wrap, un peu on peut dire, que vraiment je consomme soit le soir, parce que j'aime bien me faire ça, je trouve ça hyper réconfortant, avec une bonne soupe, j'ai mon petit blinis qui m'attend avec des trucs dessus. Alors je vais mettre de la mousse, mais souvent je mets de l'avocat, j'adore ça. Donc je fais attention aussi à ma consommation parce qu'on sait que ça vient de loin. Mais j'ai toujours un truc à tartiner ou une bonne sauce vierge, une bonne huile d'ortie que je vais mettre dessus avec même des fois une tranche de jambon ou un morceau de fruit fumé ou une sardine, enfin quoi, une protéine ou végétale. Donc ça c'est un petit peu mon truc que j'adore faire. En salé, c'est vraiment ce petit pancake de sarrasin. Et au fur et à mesure du temps, j'ai fait plein de variantes avec d'autres farines. Mais la base, ça va être le sarrasin. Vous êtes sûr que ça marche à 100%. Ça va bien se tenir, ça ne va pas accrocher dans la poêle. Aucun problème. Et en sucré, ça va être mon... Alors, il y a le pancake, mais il y a aussi mon cake aux herbes. Oui,

  • Speaker #1

    tu en parlais tout à l'heure.

  • Speaker #0

    Sur mon site, d'ailleurs, j'aime trop. Il y a un gâteau, parce que j'aime bien le sucré aussi. Il y a le fameux gâteau au chocolat sans beurre. qui est avec de la crème de coco. Et pour ceux qui n'aiment pas trop forcément la crème de coco, ça passe parce que ça va surtout rapporter une texture plus qu'un goût. Du chocolat, des œufs et de la farine de riz. Ou de la poudre d'amande, on peut choisir son combat. Et franchement, il est incroyable. On n'a même pas besoin de monter les blancs en neige, il est hyper rapide à faire et tout le monde l'adore. Et les petits, les moins petits, les plus vieux, tout le monde adore.

  • Speaker #1

    Si tu le permets, je mettrai la recette dans la newsletter du podcast.

  • Speaker #0

    Avec grand plaisir. Et d'ailleurs, avec ce petit yaourt de chocolat pour faire une genre de crème anglaise, en fait, je vais prendre une briquette de crème coco que je vais mettre avec un petit peu de vanille en poudre, un petit peu de miel ou de sirop d'érable, un peu de cannelle pour rencontrer la délicémique, et je mélange ça et je vais venir le verser tout doucement sur mon gâteau. Ça fait envie ! Ouais, ça y est, il est midi 36, là, l'heure où on enregistre le podcast, et l'appétit arrive, forcément. Voilà, donc ce sont mes deux petites recettes chouchous de tout terrain pour se faire la main, c'est pas mal. Ok.

  • Speaker #1

    Écoute, grand merci pour tous tes partages. Juste avant qu'on se quitte, je voudrais juste te demander où est-ce qu'on peut te retrouver, suivre tes activités ?

  • Speaker #0

    Alors, sur mon site internet claireandrieux.com, sur Instagram et Facebook aussi, mais bon, c'est vrai qu'Instagram, on est plus actifs, mais Facebook, tout est relayé aussi. Et du coup, alors vous me retrouvez, moi, je suis en région centre, je suis à Tours où j'ai mon cabinet au sein d'une pharmacie, mais je fais aussi beaucoup de consultations en visio, évidemment, on s'adapte. aussi avec la vie à vie parce qu'en école de naturopathie, on apprend qu'on ne doit pas faire de consulte en visio parce que ce n'est pas pareil. Mais mine de rien, c'est aussi intéressant pour les personnes qui sont très actives et qu'on ne peut voir que le soir plus tard. Donc voilà. Et après, je fais des études et des culinaires en région centre que je développe de plus en plus en dehors de la région centre. Rester connectée, comme on dit. Et là, j'ai ma première retraite culinaire, d'ailleurs, dans cette thématique qui a lieu du 21-23 mars. À date, il reste deux chambres. L'idée, c'est vraiment de pouvoir cuisiner le plaisir et la santé, d'apprendre à cuisiner comme ça pendant trois jours avec toutes les techniques de Naturo qu'on va pouvoir expérimenter, la respiration, un cours de yoga, des marches, des méditations, pouvoir vivre la Naturo à 300% pendant trois jours dans un magnifique château de la Loire-Vallée qui est incroyable, qui est dans un domaine viticole conduit en biodynamie. Enfin bref, j'arrête de faire la promo, mais il est incroyable ce lieu, je suis trop contente de l'avoir trouvé. donc j'ai trop hâte mais voilà je suis sur les réseaux bien sûr et sur mon site internet claireandrieux.com vous avez l'agenda de mes ateliers voilà et je ne demande qu'à développer l'activité en dehors de tour donc avec grand plaisir de vous rencontrer et d'échanger aussi je mettrai tout ça dans les notes de l'épisode merci

  • Speaker #2

    Camille merci à toi Claire à bientôt merci beaucoup à bientôt merci d'avoir écouté cet épisode rejoignez la communauté des lois naturelles en vous abonnant au podcast et découvrez comment mettre en place des changements simples mais puissants dans votre quotidien. Et si vous souhaitez aller plus loin, je vous invite à prendre rendez-vous pour une consultation en naturopathie, où je vous accompagnerai personnellement dans votre démarche de santé naturelle. Ensemble, nous explorerons comment la naturopathie peut transformer votre bien-être et celui de votre famille. Pour prendre rendez-vous, contactez-moi directement via mon compte Instagram. les lois naturelles ou envoyez-moi un mail à l'adresse suivante lesloisnaturelles@gmail.com. Je serai ravie de vous accompagner sur votre chemin vers une meilleure santé. A bientôt !

Share

Embed

You may also like

Description

Les produits « SANS » envahissent les rayons : sans gluten, sans lactose, sans sucre… Mais au-delà d’une tendance marketing, ces évictions alimentaires répondent à une demande grandissante. Intolérances, troubles digestifs, inflammations chroniques, choix éthiques… De plus en plus de personnes adoptent une alimentation sans certains composants pour améliorer leur bien-être.


Mais alors, pourquoi ces évictions sont-elles devenues si courantes ?

À quelles problématiques de santé répondent-elles ?

Comment vivre au quotidien avec une alimentation restrictive sans frustration ni carences ?


Pour en parler, je reçois Claire Andrieu, naturopathe et spécialiste de l’alimentation « SANS », qui nous partage son expertise et ses conseils pour transformer ces contraintes en opportunités. Parce que derrière chaque éviction se cache une alimentation riche en découvertes et en bienfaits !


Au programme de cet épisode :

Pourquoi tant de personnes se tournent vers une alimentation « SANS »

Les impacts du gluten et du lactose sur l’organisme

Comment adopter une alimentation adaptée sans frustration

Des alternatives gourmandes et nutritives pour un quotidien épanouissant


Un épisode passionnant qui vous aidera à mieux comprendre ces choix alimentaires et peut-être à repenser votre propre alimentation !


Écoutez dès maintenant sur votre plateforme préférée !


Retrouvez Claire Andrieu :

Instagram : @_claireandrieu

Site internet : www.claireandrieu.com

Le podcast de Claire "Bien dans mon quotidien" disponible sur toutes les plateformes d'écoute 🎧


À propos du podcast Les Lois Naturelles

Je suis Camille Langlet, naturopathe passionnée par la santé naturelle et créatrice du podcast Les Lois Naturelles.


Ce podcast s’adresse à toutes celles et ceux qui souhaitent reprendre leur santé en main à travers une approche naturelle et préventive. Chaque semaine, je vous partage des conseils pratiques en naturopathie et des discussions inspirantes avec des experts pour vous aider à améliorer votre bien-être, votre vitalité et votre alimentation.


Si cet épisode vous plaît, pensez à laisser une note 5 et un avis sur votre plateforme d’écoute pour soutenir le podcast et le faire découvrir à d’autres !


Abonnez-vous à la newsletter pour recevoir tous les nouveaux épisodes et des conseils exclusifs !


Envie d’aller plus loin ? Prenez rendez-vous pour une consultation en naturopathie et bénéficiez d’un accompagnement personnalisé : lesloisnaturelles@gmail.com


Bonne écoute !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans le podcast Les Lois Naturelles. Je suis Camille Langlet, naturopathe et fondatrice de ce podcast. C'est en transformant mon hygiène de vie, et particulièrement mon alimentation, que j'ai découvert toute l'énergie dont mon corps disposait. J'ai ainsi compris à quel point notre corps peut être puissant lorsqu'on lui donne ce dont il a besoin. Cette révélation a changé ma vie et c'est cette même transformation que je souhaite vous offrir. Ce podcast s'adresse à toutes celles et ceux qui sont prêts à reprendre leur santé en main, que vous soyez fatigué de vous sentir constamment épuisé, que vous cherchiez à améliorer votre bien-être ou encore que vous souhaitiez offrir à vos enfants le meilleur départ possible dans la vie. À travers des épisodes en solo ou avec des invités experts, je vous montre comment la naturopathie peut vous aider à atteindre votre plein potentiel, tant sur le plan physique que sur tous les autres plans de l'être. Et comme je suis convaincue que les meilleures habitudes se cultivent dès le plus jeune âge, je dédie une partie de mon activité aux parents soucieux d'accompagner leurs enfants, de la petite enfance à l'adolescence, vers une vie saine et équilibrée. Si vous êtes prêt à transformer votre vie ou celle de vos enfants, vous êtes au bon endroit. Si vous aimez le podcast et que vous souhaitez soutenir les lois naturelles, n'oubliez pas de laisser un avis sur votre plateforme d'écoute, 5 étoiles de préférence ou un commentaire sur Apple Podcast. Cela m'aide énormément à faire découvrir la naturopathie au plus grand nombre. Bonne écoute ! Bonjour et bienvenue dans un nouvel épisode des lois naturelles. De plus en plus, vous voyez fleurir dans vos supermarchés des produits sans. Sans gluten, sans lactose, sans ceci, sans cela, et ce n'est pas pour rien. Les industriels ne sont pas philanthropiques, ils l'ont bien compris, ces produits répondent à une demande de plus en plus nombreuse des consommateurs. Et c'est vrai, de plus en plus de personnes adoptent pour des raisons diverses des régimes restrictifs, évinçant plus qu'un aliment, mais plutôt l'un de ses composants, comme le gluten ou encore le lactose. Alors pourquoi ? À quelles problématiques ces évictions répondent-elles ? Comment vivre au quotidien avec la nécessité d'adopter de tels régimes ? Pour nous parler de ces questions, je reçois aujourd'hui dans le podcast Claire Andrieu. Claire est naturopathe et créatrice d'événements culinaires, spécialiste d'une alimentation que l'on pourrait qualifier de « sans » , mais qui, contre toute attente, offre finalement beaucoup plus de « avec » que de « sans » . Bonjour Claire !

  • Speaker #1

    Bonjour !

  • Speaker #0

    Merci pour ta présence au sein du podcast !

  • Speaker #1

    Merci pour ton invitation, c'est un grand plaisir de pouvoir prendre la parole sur ce sujet qui va être très enrichissant.

  • Speaker #0

    Je vois partagé. Alors avant qu'on rentre vraiment dans le cœur du sujet, est-ce que tu pourrais revenir rapidement sur ton parcours et surtout nous dire ce qui t'a conduit à te spécialiser dans ce type d'alimentation ?

  • Speaker #1

    Bien sûr, du coup, bon alors moi à la base j'ai un parcours dans la communication, les relations presse, relations publiques et une grande partie d'événementiel. Et un tuer de marketing produit, mais bref, c'était ma vie d'avant, même si aujourd'hui, elle est toujours un peu là. Et en fait, avec le confinement, je me suis rendu compte que ma vie était devenue un non-sens de stress incroyable. Et revenu aux sources, je me suis dit, en fait, c'est quelque chose qui déjà me trottait un peu dans la tête, de retrouver du temps dans mon quotidien. Et en fait, tout le monde me disait, mais Claire, deviens naturopathe. Mais c'était il y a déjà cinq ans. Et en fait, moi, je ne connaissais pas du tout le métier de naturopathe. Ou très brièvement, du coup, je ne me dirais pas forcément ce que ça voulait dire. Et du coup, je me suis renseignée pour vous comprendre. Et je me suis dit, OK, c'est ma vie, écrite sur un papier, il faut que je me lance. Donc, Paris lancé, je suis repartie sur Paris pour me former au Sénato. Pendant deux ans, on est en cursus accéléré. Et en fait, ce qui m'a conduit aussi à retrouver du sens, c'est que j'avais beaucoup de problématiques digestives. Moi, je somatise beaucoup, beaucoup mes émotions et je n'arrivais pas forcément à comprendre pourquoi tout le temps, malgré que j'essayais de faire des choses, il n'y avait pas de... vraiment de sens dans ce que je faisais. Je faisais un peu plein de trucs, mais un peu par hasard. Et je me suis fait accompagner par une naturopathe, une homéopathe, etc. Et c'est vrai que je me suis dit, en fait, il y a tellement de choses qui existent pour se faire du bien sans forcément prendre des médicaments. Et du coup, j'ai commencé à chercher la naturopathie en me formant, après en pratiquant. Du coup, j'avais des clients et je me suis rendu compte qu'en fait, ils ne savaient pas forcément comment cuisiner en alliant la santé et le plaisir. forcément être dans un « je mange sans ça » , mais du coup, c'est hyper restrictif, et du coup, tu lâches au bout d'un mois, parce que tu ne peux plus, enfin, ce n'est pas possible d'être toujours dans la restriction, qui va emmener derrière cette compensation, plutôt, du coup, on va dire qu'il va desservir le corps. Et du coup, je me suis dit, il faut que je leur montre comment cuisiner. Donc, j'ai commencé à faire des ateliers culinaires, 1, 2, 3, etc. Et aujourd'hui, je me suis aussi beaucoup spécialisée dans l'événementiel culinaire, parce que j'allie toujours ce plaisir et cette santé au quotidien, et mon truc... comme on en s'habille tous les jours, on peut vraiment mettre en place des choses dans son assiette. Et on sait très bien que l'alimentation, c'est la première médecine. Et il faut souvent commencer par ça, même si des fois, ça ne suffit pas. Et là, du coup, ça mérite vraiment de se faire accompagner pour aller voir l'origine de la problématique, qui est tout le propos de la naturopathie. Mais tout commence en assiette. Donc, c'est aussi le sujet du jour. Et pourquoi 100 ? Parce que sans gluten et sans lactose, on en parlera en détail. Mais moi, c'était quelque chose que je digérais de moins en moins bien. Et naturellement, j'ai commencé un petit peu à l'enlever. Et moi, à l'époque, j'ai fait le test de tout enlever. J'ai fait 0, 0, 0, 0, 0. Et ce qui a été d'ailleurs une grosse problématique pour réintégrer, on en parlera après, mais avec ou sans, c'est bien d'être un peu avec et un peu sans, on va dire.

  • Speaker #0

    Alors, c'est sûr qu'aujourd'hui, avec Internet, on a le moyen de trouver des informations, mais sur tout, il faudrait plus d'une vie pour assimiler toutes ces informations. Mais la difficulté, souvent... et j'ai l'impression que c'est un petit peu ce à quoi tu as été confrontée, c'est que ça manque de cadre. Moi, j'ai trouvé qu'en faisant mes études de naturopathie, finalement, ça mettait de l'ordre et de la structure dans toutes ces informations que j'avais pu glaner auparavant.

  • Speaker #1

    Exactement, ça te permet de comprendre l'intérêt pour le corps ou le désintérêt de tel ou tel type d'aliment. Et du coup, tu te dis, en fait, ça va agir comme ça. Bon, du coup, oui, OK, je comprends mieux pourquoi. De temps en temps, c'est OK, mais tout le temps, ce n'est pas possible. Je mets à mal mon capital vital, qui est notre petite... nos petits sacs avec plein de billes dedans et finalement quand il y a trop de billes qui sont utilisées, il ne reste plus grand chose et c'est là qu'on développe des pathologies plus ou moins chroniques mais on développe en tout cas un contexte inflammatoire qui est compliqué à gérer.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça, on a notre capital qui s'amenuise petit à petit selon l'hygiène de vie que l'on a. Je voulais revenir aussi sur ce que tu disais. Effectivement, quand on retire des choses, c'est un peu ce que je disais dans l'introduction, on a tendance à penser que il faut manger ça, donc j'enlève ça, oh là là, j'ai plus de trucs et tout. ça fait beaucoup de choses finalement qu'on enlève et évidemment il n'y a plus de plaisir. Donc ça ne peut pas durer dans le temps, c'est impossible. Et finalement, je pense que toi tu l'as très bien compris maintenant et c'est la parole que tu essayes en tout cas de propager autour de toi, c'est que c'est loin d'être une alimentation qui est dénuée de richesse et de plaisir. Bien au contraire, je trouve que quand on creuse un peu la question, on s'aperçoit qu'il y a beaucoup plus. de choses qu'on mange beaucoup plus variées que ce qu'on mangeait auparavant.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    On va parler du gluten plus en détail, mais quand tu penses finalement que la plupart des gens n'utilisent que la farine de blé, alors qu'il existe des dizaines et des dizaines de farines, et qu'on ne sait souvent pas les utiliser, c'est quand même dommage.

  • Speaker #1

    C'est très triste. En fait, c'est ce que je dis toujours, c'est d'ouvrir votre champ des possibles. À partir d'une recette, comment vous pourriez... un petit peu la rendre plus colorée, plus parfumée, moins inflammatoire. En fait, parle de quelque chose que tu connais et essaye au fur et à mesure de rajouter des petites clés par-ci, par-là et vraiment d'élargir ce champ et d'arrêter d'être focus sur ouvrir vraiment ce... Au lieu de raisonner à 60 degrés, raisonne à 360 degrés et tu verras que comme dans plein de choses dans la vie, il y a plein de choses qui existent et qui peuvent être beaucoup plus valorisantes pour ton corps. Oui,

  • Speaker #0

    oui, oui, ça c'est certain. Alors aujourd'hui, on va surtout parler du sans lactose et du sans gluten parce que c'est ce qui, on va dire, préoccupe une majorité de personnes. Est-ce que tu pourrais nous expliquer quel est le problème qu'il peut y avoir avec le gluten dans un premier temps et ensuite, on parlera un petit peu plus du lactose ?

  • Speaker #1

    C'est vrai que c'est deux problématiques qui sont beaucoup mises en avant par les industriels, comme tu disais en introduction, parce qu'en effet, c'est quelque chose qu'on consomme quotidiennement, beaucoup en France, en Europe. Et du coup, ça devient… un enjeu un peu de santé publique, même s'il y a aussi des régimes sans viande qui sont un vrai sujet aussi de produits industriels qui ne sont pas de qualité et qui sont très inflammatoires, ce que j'appelle la fausse bonne santé. Du coup, le gluten, si on doit vraiment se concentrer d'abord sur le gluten, le gluten, il faut savoir d'abord que c'est un ensemble de protéines de grande taille qui sont présentes dans certaines céréales, comme le blé. Et en fait, ces protéines, on va surtout se concentrer sur deux noms scientifiques qui sont les prolamines et les glutelines. En fait, c'est des grosses protéines qui vont être modifiées génétiquement. Aujourd'hui, le blé, pour qu'il soit produit à plus grande vitesse, on va faire pousser les épis de blé de façon beaucoup plus courte et avec des pesticides pour que ça pousse plus vite. Du coup, on va forcément ingérer un produit qui est modifié dans sa composition, dans son ADN en fait. Donc déjà, on va ingérer quelque chose que le corps va se dire « mais c'est pas forcément normal, comment je transforme ça ? » Donc ça va lui demander un effort. Sans compter que toutes ces pollutions aux métaux lourds, aux pesticides derrière vont aussi saturer nos enzymes. Alors nos enzymes, pour ceux qui ne connaissent pas, c'est des petites clés qu'on a dans tout le tube digestif de la bouche à quasiment l'anus pour vraiment venir aider. à digérer. Donc je vais manger une protéine, il y a telle ou telle enzyme qui va se mettre en place pour digérer telle ou telle protéine. Et du coup, le fait qu'il y ait beaucoup de métaux lourds et de pesticides dans ce gluten, dans ce blé qui est modifié, c'est que ça va saturer nos enzymes qui sont dédiées à la digestion de ces protéines. Donc le corps ne sait plus comment faire parce qu'il n'a plus les clés. Il n'a plus ces clés-là parce qu'il s'est saturé par les pesticides et par les polluants. D'autant plus qu'aujourd'hui, dans les produits industriels, il y en a partout. Et du coup, en fait, on va au fur et à mesure, sans forcément s'en rendre compte, venir saturer ce système, venir se polluer un petit peu au niveau du système digestif. Et du coup, on en consomme par-ci, par-là, et au fur et à mesure du temps, on encrase cette machine intestinale qui ne sait plus fonctionner toute seule. Et on va aussi dégrader notre flore intestinale. Alors notre flore intestinale, notre microbiote, comme tout le monde aime beaucoup l'appeler, des microbiotes, on en a partout, sur la peau, dans la bouche, dans l'intestin, etc., dans la flore vaginale. Mais le microbiote intestinal, il est équilibré par plusieurs facteurs. des parois bien figées, un petit mucus autour qui va permettre de le protéger, et ces fameuses bactéries qui vivent en équilibre avec des bonnes et des moins bonnes. Mais du coup, le fait de consommer du gluten modifié, pollué, va venir en plus abîmer cette barrière et venir mettre le désordre dans ces bactéries, et possiblement inflammer ce mucus qui protège tout l'écosystème. Donc c'est important pour bien comprendre qu'en fait ce gluten, il est intéressant parce qu'il va venir enrichir la flore si on le consomme de qualité. Mais il va être beaucoup plus inflammatoire si justement il a une mauvaise qualité, parce qu'il va ramener avec lui tous ses polluants, tous ses métaux lourds, tous ses pesticides, et qui vont aussi modifier notre propre ADN digestif. Donc c'est quelque chose d'assez complexe. Pour donner un petit point de repère, où est-ce qu'il y a du gluten ? Parce que finalement on se dit que c'est que le blé. En fait, il y a un repère qui s'appelle, une petite phrase qui dit « j'ai du blé dans mon sabot » . Sabot, ça va être S-A-B-O, S comme seigle. A comme avoine, B comme blé et O comme orge. Il y a aussi le froment et les pôtres. Donc là, on se dit, il y en a partout en fait. Alors le seigle, oui, il y en a. L'avoine. L'avoine est naturellement, normalement, une céréale sans gluten. Mais aujourd'hui, elle est tellement, tellement produite, proche des champs de blé et dans les laboratoires, qu'on sait très bien que la farine, c'est très friable. Ça va exploser un peu dans les ateliers. Ça va venir contaminer l'avoine. C'est pour ça qu'il existe de l'avoine sans gluten. Et comme l'avoine est aussi une protéine un peu de grande taille, elle peut aussi être inflammatoire pour les gens qui sont très sensibles au gluten. Ça peut être inflammatoire. Et l'orge, on en a aussi, le froment aussi. Et l'épautre, il y a deux types d'épautre. Il y a l'épautre-épautre et le petit-épautre, qui sera riche que de 7% de gluten. C'est pour ça qu'on voit souvent dans les boulangeries des pains pauvres en gluten, parce que c'est vrai que le petit-épautre ou l'épautre sont des farines intéressantes quand on veut un petit peu diminuer sa consommation de gluten. Parce que tout le monde n'est pas intolérant plus plus, attention, et ne passe forcément de devenir, comme je le disais. Donc voilà, un petit peu pour le gluten, ce qu'on peut zoomer. Sur le lactose, maintenant le lactose, alors le lactose, on dit oui, il y a des laits sans lactose, les matins légers, on va pas les citer. En fait, le lactose, c'est quoi ? C'est le sucre qu'il y a dans ce lait. Mais le sucre, il va être digéré par encore une enzyme qui s'appelle la lactase. Mais la protéine... Du lait, c'est la caséine en grosse partie. Et donc encore une fois avec le gluten, les protéines c'est des grosses molécules pour le corps. Et dans cette protéine de lait de vache, on va retrouver à 80% de la caséine et à 20% de l'albumine. Ok, la caséine c'est une très grosse molécule, l'albumine elle est plus petite. Donc dans la vache on va retrouver 80% de la caséine, mais dans tout ce qui va être brebis et chèvre, on va retrouver à 80% de l'albumine. le ratio s'inverse. Et du coup, la protéine est plus petite et donc elle est plus proche finalement de notre propre système digestif.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Du coup, on va mieux forcément digérer cette protéine qui sera plus petite. Il faut savoir aussi que l'enzyme qui digère le lactose, donc la lactase, elle va disparaître un peu à l'âge adulte parce qu'on consomme naturellement beaucoup moins de lait et en plus parce que notre flore intestinale, avec le temps, elle s'amoindrit, mine de rien. Et du coup, on n'est plus capable de digérer, mais ça c'est métabolique, on n'est plus capable de digérer le lactose parce qu'on a moins de lactase dans le corps.

  • Speaker #0

    Parce qu'on n'est plus censé être allaité par notre maman à la chaise. C'est ça,

  • Speaker #1

    on est censé être serré comme des petits Ausha. Du coup, on n'est plus censé consommer du produit laitier à autre dose. Sauf que aujourd'hui, le fromage fait partie intégrante des consommations quotidiennes, aussi parce que les gens deviennent de plus en plus végétariens, de plus en moins le viande. La première chose qu'on va faire quand on mange moins de viande, c'est qu'on va aller vers le fromage parce que ça nous appelle, parce que c'est de la protéine. C'est pour ça que j'aime beaucoup dire, écoutez ce que dit votre corps si vous avez envie de manger de la viande. Des fois, le régime végétarien, à part pour les... je dirais pour les convictions environnementales et de l'animal, et ça, ça se respecte, il n'y a vraiment aucun souci. Tout le monde fait ce qu'il veut. Mais c'est vrai qu'il y a des personnes qui vont dire « moi je digère mieux quand je mange moins de viande » . Mais finalement, quand on va réintégrer beaucoup de produits laitiers, on va avoir d'autres problématiques et on va aussi intégrer, sans compter les légumineuses, peut aussi être problématique. Donc ça, c'est les deux premières choses. Il y a une protéine de grosse taille, il y a cette enzyme qui disparaît avec le temps. Et aussi parce qu'en fait, quand on va... manger des produits laitiers, consommer des produits laitiers de vaches, même parfois de brebis et chèvres. En fait, il y a une certaine forme de calcium qui n'est pas assimilable par l'intestin. Du coup, nos reins vont devoir être éliminés. Et du coup, on va venir chercher dans nos reins des bases douces pour contrer cette acidité qui va se créer. Donc, en plus, on va fragiliser nos reins. Sauf que nos reins, on sait très bien que c'est eux qui vont envoyer beaucoup d'informations énergétiques. C'est ce qu'on appelle les surrénales. C'est eux qui boostent le métabolisme tous les jours pour aller se lever le matin, aller se coucher le soir, mettre de l'énergie quand il faut. C'est les reins qui font ça. En médecine synose, on travaille beaucoup sur la problématique des reins parce que c'est eux qui donnent un petit peu cet élan, un peu comme avec la thyroïde. Donc quand on va venir abîmer ses reins, les reins peuvent vite être fatigués. Du coup, si on a de la fatigue résiduelle, on va encore moins bien digérer parce que le corps ne peut pas tout faire en même temps. Bon voilà, j'ai un peu dressé le tableau noir. Et puis, dernier point sur les produits laitiers, c'est que c'est un corps qu'on appelle, c'est un corps comme un corps, gras et sucré. Donc, tout ce qui est gras absorbe. Et du coup, encore une fois, vous allez peut-être me voir venir, mais comme il absorbe beaucoup, il va aussi beaucoup absorber les polluants. Donc, on consomme un truc qui est un peu très gros à digérer, dont on n'a plus les clés, et en plus, qui va venir à inflammer, parce que du coup, on n'a vraiment pas les clés pour en plus digérer ces problématiques inflammatoires qui sont pleines de polluants. avec des facteurs de croissance, plein d'oestrogènes, pas mal d'hormones résiduelles qu'on ne pourra pas gérer derrière.

  • Speaker #0

    Les antibiotiques.

  • Speaker #1

    Les antibiotiques, le pipi de pilule, tout y passe. Du coup, c'est vraiment un produit qui va devenir très compliqué à digérer. Donc, on a un gluten qui est complexe. Si on se fait une petite tartine de pain avec un bon fromage de vache, on est content, l'intestin, il adore. Donc, encore une fois, on disait vraiment, c'est la quantité qui fait le poison. Et ça, on en reparlera après. L'idée, ce n'est pas d'être dans l'interdiction, c'est de vous expliquer comment ça fonctionne.

  • Speaker #0

    Oui, voilà, bien sûr. Pour faire les bons soins. Exactement. Une chose est d'en consommer matin, midi et soir, ce qui peut être le cas et ce qui est le cas chez beaucoup de personnes. Et une chose est de s'en interdire complètement et de l'évincer de toute son alimentation. Non, d'ailleurs, moi, je suis un peu comme toi, je prône plutôt pour l'équilibre. Et je pense, tu vois, que c'est aussi bien de rester en contact. avec ces molécules, avec ces produits.

  • Speaker #1

    Justement pour sécréter ces fameuses enzymes. Parce que moins on consomme un aliment, plus le corps se dit finalement je n'ai pas besoin d'en sécréter puisque je n'en consomme pas. Pourquoi je vais mettre de l'énergie dans un truc à construire alors que je n'ai pas le parpaing pour construire ? C'est tout pareil.

  • Speaker #0

    Puis de s'observer. Quand tu parlais tout à l'heure du lait, moi je me souviens avant, quand je prenais au petit déjeuner un bon bol de lait, j'avais qu'une envie derrière, c'était d'aller me recoucher.

  • Speaker #1

    Exactement, parce que ça demande tellement d'énergie au corps de digérer ce bol de lait de vache, que du coup ton corps va faire le choix entre te donner de l'énergie ou t'aider à digérer. T'aider à digérer, ça demande de te reposer, donc du coup il va te demander d'être reposé.

  • Speaker #0

    Voilà, donc être au plus proche de ses sensations, ça permet de savoir ce qu'il en est pour nous.

  • Speaker #1

    Ressentir.

  • Speaker #0

    Alors, on aura quand même compris l'idée, donc limiter le lactose et le gluten dans notre alimentation, sans pour autant pratiquer. une éviction totale. Toi, dans quel cas, sans doute des cas pathologiques, tu recommandes vraiment une éviction stricte ?

  • Speaker #1

    Alors déjà, il faut faire la différence entre les gens qui sont celiaques, la maladie celiaque, qui ne représente que 1% de la population, et les intolérances, les fameuses maladies fonctionnelles. Ceux qui savent se reconnaîtront. La maladie celiaque, c'est-à-dire que les villosités, donc toute cette petite paroi qu'il y a dans l'intestin, elle va se détruire. avec la consommation de gluten et va faire monter au niveau des prises de sang, on va venir voir des immunoglobulines A. Donc, c'est des protéines qui montrent qu'il y a un facteur d'inflammation et du coup, qu'on est en train de détruire nos villosités intestinales. Sauf que l'intestin, c'est lui qui va faire beaucoup de choses dans le corps. Donc, on évite de les détruire. Donc, ça, c'est vraiment la maladie celiaque. Là, il n'y a pas le choix de faire une éviction totale parce que, si on croit, le corps, en fait, se détruit. Versus l'intolérance, où on n'a pas cette destruction de villosités, on n'a pas ces immunoglobulines A. A qui va monter, mais on a un vrai désordre digestif. On a mal au ventre, on a des gaz, on a des ballonnements, on a des remontées acides, etc. On a plein de problématiques digestives. On peut aussi avoir des douleurs articulaires. En fait, toutes ces douleurs inflammatoires Puisque comme la paroi de l'intestin, c'est elle qui va venir générer notre système immunitaire, qui va venir générer toutes nos réactions en chaîne dans le corps, c'est de là que tout parle les nutriments en fait. On va ingérer un aliment, c'est l'intestin qui va en faire un nutriment. Et bien si notre nutriment a du mal à se gérer, on va venir créer des choses inflammatoires qui vont se poser dans le corps. Et comme le corps déteste le vide, il va venir aussi les poser dans les articulations. Il va venir les poser là où il y a de la place. Il va venir les mettre aussi dans le système respiratoire, parce que finalement, il se dit, il y a de la place. Les poumons, ils ont besoin de matières grasso-fonctionnées, ils vont en chercher dans l'intestin, mais ils vont aussi récupérer tous les miasmes, toutes ces problématiques. Donc quand on est des pathologies chroniques, que ce soit des problématiques ORL, des problématiques digestives, pur et dur, des problématiques inflammatoires, l'arthrose, l'arthrite, en fait, tous les produits qui sont pro-inflammatoires, comme le gluten et le lait, le lait de vache principalement, on essaie de les diminuer. Pour vraiment capitaliser sur notre réparation tissulaire, que le corps arrête de focaliser sur ce système digestif. puisque le corps peut s'auto-réparer, il a cette capacité d'auto-régulation, c'est très bien, il peut tout faire, mais des fois il a juste besoin de retrouver cette énergie vitale, qui n'a plus, sachant qu'un intestin va mettre à peu près un an à se régénérer dans son intégralité. Donc si pendant un an on veut vraiment gaffe, on se dit ok, les petites fenêtres c'est intéressant, j'appelle ça des fenêtres un peu thérapeutiques, mais d'avoir des petites... voilà, on va se faire plaisir avec un bon pain, c'est pas grave. Mais si vraiment on veut vraiment se remettre, on se dit ok, là le digestif il est complètement KO, j'ai trop trop mal au ventre tous les jours, il n'y a rien qui fait, j'ai beau manger. OK, on va se dire pendant six mois, on fait hyper gaffe. On consomme du gluten de temps en temps, du petit épaule de temps en temps. Et sinon, on ouvre les champs des possibles. Et on va venir voir tout ce qui peut y avoir autre que le gluten et le lactose.

  • Speaker #0

    Est-ce que juste tu peux revenir sur la maladie celiaque et quels sont ses principaux symptômes ? Comment on s'en aperçoit si on est atteint de cette maladie ?

  • Speaker #1

    Des douleurs digestives principalement. Et aussi le fait de mal absorber les aliments. Du coup, on est plutôt dénutri. Parce que comme l'intestin, il ne capte plus les nutriments. on va perdre beaucoup de poids. Et c'est fait la fatigue extrême, le fait d'être anémié, d'avoir un système immunitaire, d'être tout le temps malade. Vraiment, quand le corps ne répond plus du tout à aucun appel, ça veut vraiment dire que là, ça mérite d'aller faire une prise de sang et d'aller voir.

  • Speaker #0

    Oui, là, il faut qu'un diagnostic médical soit posé.

  • Speaker #1

    D'accord. Et aussi, pour les pathologies qu'on peut retrouver, on peut avoir aussi les problématiques de peau. En fait, quand la peau commence à relayer les informations, ça veut dire que l'intestin est déjà en train d'être en malaise. Et tout ce qui est les problématiques d'acné, de dermatite, de psoriasis, vraiment les pathologies de la peau. En fait, à peu près toutes les pathologies qui vont arriver, même la dépression. On sait très bien qu'en prenant soin de l'intestin, on peut aussi être beaucoup dans la prévention de tout ce qui va être burn-out, dépression, système nerveux très en berne, puisqu'il y a un vrai lien entre le cerveau et l'intestin. On sait très bien que l'intestin est le deuxième cerveau. Mais pourquoi ? Parce qu'il y a vraiment un retour aussi métaboliquement. Il y a des nerfs, des veines, etc. qui existent entre les deux et qui vont être un peu relais. Le problème des problématiques de foie, de diabète, etc. Tout mérite d'être regardé au niveau de l'intestin. Et du coup, des fois, le gluten peut être l'accélérateur un petit peu de ces problématiques-là, bien que pas toujours. Et tout n'est pas faute au gluten, ni tout n'est pas faute au lactose. Mais c'est vrai qu'on va principalement, au départ, privilégier un régime un peu anti-inflammatoire au niveau alimentaire. C'est vrai que les deux plus grosses causes qu'on consomme... Donc beaucoup, ça va être le gluten et le lactose dans nos civilisations.

  • Speaker #0

    C'est d'ailleurs pour ça qu'en consultation de naturopathie, un des premiers axes sur lesquels on travaille, c'est le système digestif.

  • Speaker #1

    Bien sûr, c'est le donneur d'ordre avec le cerveau. Ils sont tellement reliés tous les deux que si le cerveau fonctionne mal, l'intestin fonctionne mal, et si l'intestin fonctionne mal, le cerveau reçoit une information retour de mauvaise qualité et du coup, il ne sécrète plus tout ce qu'il faut. Il ne va pas dire, va digérer le lait, va digérer le gluten. Il n'y arrive pas, c'est impossible. Il ne va pas envoyer l'ordre.

  • Speaker #0

    Et aujourd'hui, on commence à vraiment faire ce lien physique, si tu veux, entre l'intestin et les différentes parties du corps. Mais on parle encore assez peu du lien émotionnel qu'il peut y avoir et puis de la clarté d'esprit, tu vois, de la vitalité.

  • Speaker #1

    Ce brouillard mental. Oui, ce brouillard mental,

  • Speaker #0

    exactement, que tu peux avoir et dont tu peux largement te passer avec une alimentation saine.

  • Speaker #1

    C'est le brouillard en haut, c'est le brouillard en bas, c'est ce qu'il faut se dire. Ça veut dire que... clairement, si en haut, on n'arrive pas à avoir des idées claires, on n'arrive pas à prendre des décisions, on procrastine tout le temps, c'est peut-être qu'en effet, il y a peut-être un petit truc à faire au niveau de l'intestin, en tout cas du système digestif, de voir quel organe est un petit peu en berne, parce que ça peut être aussi le foie, ça peut être aussi le pancréas, ça peut être aussi la rate, pas que l'intestin, voir lesquels posent problème, mais souvent, le donneur d'ordre, malheureusement, c'est l'intestin qu'il faut aller voir en priorité.

  • Speaker #0

    Oui, en tout cas, c'est le premier axe à regarder. Alors, bon, on l'a compris, donc... hors des cas de type maladie celiaque ou vraiment pathologie avérée, quel ratio, on va dire, que tu pourrais considérer comme acceptable dans une alimentation qui viendrait limiter le gluten et le lactose sans pour autant avoir une éviction totale ? Comment tu ferais, toi, avec quelqu'un qui aujourd'hui a des manifestations physiques qui sont liées à ses consommations de gluten et de lactose ?

  • Speaker #1

    C'est ce que j'appelle l'équilibre 80-20, 70-30. On va essayer, alors ça va dépendre clairement du rythme de vie de la personne. Je dirais des jeunes adultes, ça va être plus compliqué parce qu'il y a beaucoup de sorties. Les adultes, ça peut être compliqué parce qu'il y a des enfants, il y a des tentations tous les jours. Et les gens plutôt retraités, il y a des tentations tous les jours parce qu'ils ont plein de trucs à faire. Et du coup, ils n'ont pas forcément envie. Enfin, ils ont envie, mais ils ne sont pas forcément prêts à vraiment mettre les choses en place dans leur quotidien.

  • Speaker #0

    Les habitudes sont plus dures à déloger, on va dire, avec l'âge.

  • Speaker #1

    Donc, c'est plus difficile. Donc, ce que j'appelle le 80-20, c'est-à-dire que la semaine, on fait hyper gaffe pour s'autoriser. Alors, l'idée, ce n'est pas vraiment de lâcher les vannes le week-end, mais c'est qu'un week-end ou un week-end sur deux, on se dit bon, là, je vais me faire plaisir. Alors, si le week-end est un sujet pour la personne que j'accompagne, Mais ça peut aussi être un jour de la semaine parce qu'elle ne va pas travailler ou parce que c'est une journée qui est plus off ou qui est plus tranquille. Et du coup, elle est aussi sans ses enfants, par exemple. Et du coup, ça sera plus facile à mettre en place. Ou ça peut être le lundi parce que sorti du week-end, on a fait hyper gaffe le week-end, c'était le temps pour soi. Mais du coup, le lundi, on se dit, je vais retrouver mes collègues, on va se faire un petit resto parce que le lundi, on n'a pas eu le temps de cuisiner, d'emmener son doggy bag. Et du coup, c'est le lundi qu'on lâche. Mais l'idée, c'est de trouver un jour par semaine où il y a une petite pause, en fait, un petit peu de... Alors sans forcément aller... vers les produits qui nous font mal, mais d'aller vers quelque chose où on se dit « Là, je ne mange pas du tout de gluten la semaine, mais lundi, je vais manger un bon pain avec du gluten ou je vais me faire un bon fromage, une petite planchette, etc. » L'idée, c'est de trouver ce jour où il y a une pause mentale aussi, qui est intéressante. Et des fois, ça va arriver que personne ne va faire aucune fenêtre pendant trois semaines et puis au bout d'un temps, dire « Ah, là, c'est vrai que ça me ferait du bien de manger un goût de fromage. » Allez, on y va. Donc, c'est juste trouver ce moment donné dans sa vie où il y a une fenêtre possible pour lâcher un peu la charge mentale. Parce que l'alimentation doit rester un vrai plaisir. On mange tous les jours, ça doit rester vraiment un plaisir convivial, de partage avec soi, avec soi-même, avec les autres, où on se fait plaisir.

  • Speaker #0

    Après, pour ma part, je trouve que c'est quand même plus facile de remplacer le lait de vache que le gluten. Parce que tu peux aller vers du fromage de chèvre ou de brebis, tu peux aller vers des légers végétaux. je trouve que c'est assez plus accessible, on va dire. Alors que le gluten, il y a vraiment cette propriété liant du gluten, du gluten moderne, qui fait que quand tu vas sur d'autres farines, c'est difficile au début. Il faut apprendre à cuisiner différemment. Tu n'as pas tout à fait les mêmes résultats. Tu vois, c'est moins évident.

  • Speaker #1

    Moi, j'ai eu la problématique inverse. Ah oui ? Intéressant. Oui, parce que dans le gluten, il y a tellement de saveurs qui existent et j'ai vite trouvé les parades que dans le lactose, finalement, dans les... produits laitiers de vache, moi je suis allergique à la caséine, donc pour le coup je ne peux pas manger de fromage, ni de chèvre, ni de brebis, c'est pas possible. Donc j'ai vite été à me dire, mais en fait les jours au restaurant il y a toujours un peu de crème, il y a toujours un peu de beurre, etc. Je me suis dit comment je vais faire ? Et en fait je trouvais que les problématiques de créer du crémeux dans quelque chose qui n'a pas assez de protéines, parce que les végétaux n'en ont pas, ou encore beaucoup moins, j'ai eu du mal à trouver. Et du coup, c'est marrant que tu dises ça, parce que du coup ça veut dire que tout est possible. Parce que ça veut dire que moi, j'ai trouvé des solutions pour le gluten, toi, tu as trouvé des solutions pour le lactose. C'est-à-dire qu'une fois qu'on peut tout s'entendre, on peut tout trouver. Si on veut parler un peu des alternatives qui existent, et si on parle sur le gluten, on dit tout à l'heure qu'il y a plein, plein, plein de farines qui existent. En effet, il y en a plein. C'était quelques-unes, si tu veux.

  • Speaker #0

    Bien sûr.

  • Speaker #1

    Il y a le sarrasin qui va être un petit peu la farine tout terrain parce qu'elle, c'est la plus solide quand on va faire des préparations. J'aime bien mixer avec la farine de riz. qui va venir atténuer un peu ce côté trop bourratif du sarrasin. Il y a le riz blanc, mais il y a aussi le riz demi-complet et la farine de riz complète, qui seront plus nutritionnellement intéressantes, mais aussi plus irritantes. Donc il faut trouver son seuil au niveau de l'intestin. Plus c'est complet, puis il y a des choses à déconstruire pour que ça ne devienne pas complet dans l'intestin. Il y a la farine de soucher, que j'aime beaucoup utiliser pour les préparations sucrées. En fait, on va retrouver un peu beaucoup de féculents qu'on mange des fois entièrement. La farine de châtaigne, la farine de lentilles, la farine de pois fiches, la farine de millet, la farine de sorgho. les fécules aussi, on a la fécule de pomme de terre qu'on connait sous le nom de maïzena la fécule de tapioca,

  • Speaker #0

    la fécule de pomme de terre oui là j'ai déjà cité la maïzena c'est fécule de maïs fécule de maïs,

  • Speaker #1

    t'as dit pomme de terre et la fécule de pomme de terre aussi qu'on va trouver, la fécule de tapioca vous voyez déjà j'ai déjà dit à peu près une dizaine de farines différentes donc croyez moi il en existe bien, bien bien bien et ce que j'invite à essayer de faire quand on veut un petit peu déjà se ... Pour savoir quel goût ça a de changer, dans une préparation que vous faites classiquement de tarte, ou de quiche, ou de cake, quand on va mettre de la farine ou de gâteau, c'est sur ces 80%, enfin sur ces 100% pardon.

  • Speaker #0

    Attends, je reprends. C'est sur ces 100% de farine de mettre 80% de la farine habituelle et de mettre 20% d'une autre farine. Donc par exemple, dans une pâte à tarte pour une tarte aux pommes, on va mettre 80% de farine de blé. Alors là, choisissez un blé de qualité, je peux quand même vous inviter à ça. Comme par exemple, vous pouvez aussi mettre du lait pôtre. Mais 80% de farine de blé et 20% de farine de châtaigne, qui va sucrer la pâte et mettre un petit côté un peu noisoté qui va être hyper intéressant. De la même façon, dans un gâteau, un gâteau au chocolat, vous pouvez mettre 80% de farine. et 20% de poudre d'amande. Je ne vais pas citer les poudres, mais il y a la poudre d'amande, la poudre de noisette, la poudre de pistache, qui peut donner beaucoup de relief à la recette, un caractère un peu différent et en bouche, une nouvelle sensation. Et au fur et à mesure du temps, vous allez trouver un petit peu comment switcher ça jusqu'à arriver à l'équilibre qui correspond à une pâte qui se tient. Moi, c'est comme ça que j'ai commencé. J'ai commencé avec le fameux gâteau au yaourt. J'adorais ça, le gâteau au yaourt. D'accord. Donc, j'ai fait un pot de blé, un pot de sarrasin et un pot... J'avais mis à l'époque, je mettais du riz. Je me suis dit, le riz, tout le monde a l'air de parler de la farine de riz, ça a l'air d'être pas mal. Et finalement, j'ai trouvé que c'était pas mal. Puis un jour, je me suis dit, bon, je vais enlever ce troisième pot de blé et je vais mettre un pot de farine. J'adorais le pois chiché. Oui,

  • Speaker #1

    moi aussi, oui.

  • Speaker #0

    Et en fait, ça m'a amené à un côté brioché dans mes recettes qui était incroyable. Et du coup, j'ai créé ce fameux cake que j'appelle aux herbes folles, que je fais très souvent quand j'ai des prestations de brunch ou quoi. Parce que ça marche hyper bien et c'est une première façon de se dire, il n'y a pas de luzerne là-dedans, mais c'est hyper bon. Le cake aux herbes folles. Donc, je mets plein d'herbes. Je mets trois farines différentes, des œufs et de l'huile d'olive. Et c'est incroyable. On voyage à 300% avec cette recette qui est un peu un pain protéiné qu'on peut faire avec plein de trucs à côté. Et j'adore faire ça. Et qui est hyper facile. Hyper facile. Vous voyez, c'est juste pas compliqué. Il faut juste élargir son champ des possibles de ce que je connais, comment je pourrais switcher pour ajouter une touche de santé dans mon quotidien pour éviter d'avoir un produit trop inflammatoire. Donc, je mets un bon blé. Je peux même mettre un petit épautre. Franchement, ça marche aussi bien que l'épautre et le blé. Et ça marche tout pareil. dans ma recette. Et déjà, j'aurai une céréale qui serait plus informée, moins riche en hybridation d'ADN, moins riche en polluants. Et je vais me faire du bien. Et vraiment, je n'aurai aucune complexité. Et pour les enfants, les personnes âgées qui ont toujours un peu plus peur, en fait, c'est des fausses croyances parce qu'autant vous dire que les enfants, ils sont un peu dépourvus de tout a priori. Et ils ont... En plus, c'est des farines qui restent sucrées. Donc, c'est une céréale, donc ça reste sucré en bouche. Ça ne changera rien.

  • Speaker #1

    Ah oui, puis les enfants, il faut leur proposer, les habituer. faire avec eux. Oui, oui, ils adorent. Au contraire.

  • Speaker #0

    Ceux qui ont les mains dans la pâte, même, ils s'amusent et ils adoreront goûter ce qu'ils ont préparé. Bien sûr. Donc, vraiment pas hésiter. Sur le lactose, alors sur les produits laitiers, donc on disait qu'en effet, brebis chèvre, ça serait moins inflammatoire. Après, reste à savoir, est-ce que je consomme un produit très fermenté ou un produit plutôt frais ? Donc, on pense à la belle bûche de chèvre bien cendrée ou la bûche de chèvre plutôt fraîche. Ça va dépendre, en fait, de sa problématique indigestive. C'est-à-dire que plus ça va être fermenté, plus on aura... des microbes, des bactéries qui vont se créer, un écosystème qui va se créer autour de cette bûchette de fromage. Et puis, ce sera un produit frais, moins il y aura cette problématique, en tout cas, cet écosystème bactérien. Donc, sur une fleur intestinale qu'on veut réensemencer, parce qu'on a bien travaillé sur l'assainissement, on a bien reconstruit les jonctions, et on passe dans cette étape de reconstruire la fleur intestinale, donc les bactéries, on va favoriser un fromage fermenté, qui sera riche en probiotiques et en prébiotiques. Mais sur une fleur très, fragile, très inflammé, on va plutôt favoriser un produit qui sera très frais parce que là, il y aura moins de bactéries et on va éviter de continuer à créer ce contexte champignonnesque que j'appelle avec plein de bactéries qui se mettent dans le mauvais équilibre et on va favoriser un produit frais. Voilà, donc ça, c'est déjà sur les produits laitiers Gros Bichèvre. Et après, moi, j'adore travailler avec les dips, les tartinades, les tartinables, donc les houmous dans tous les sens qu'on peut faire. Poix chiche, haricots rouges, haricots blancs, poids, même poids cassé, petits pois. On peut en faire des lentilles corail, des lentilles brunes. On peut faire des houmous de toutes les légumineuses. Alors attention, la légumineuse, ça reste quelque chose de difficile à digérer. Donc sur un intestin très, très colitique, très, très inflammé, qui fait vite des douleurs, des crampes, on va y aller tranquille. Sur les houmous, on va faire des petites quantités. Et après, il y a aussi tout ce qui va être les tapenades. Donc tapenades, on peut en faire à toutes les sauces. D'olive verte, d'olive noire, de tomate séchée. On peut aussi faire une tapenade avec des feuilles fraîches. avec beaucoup de basilic. On peut faire vraiment une tapenade de basilic. On n'hésite pas avec des pignons de pain. Donc, on peut vraiment faire ce qu'on appelle des choses qui se tartinent de façon très facile. Et moi, j'aime beaucoup utiliser aussi des sauces vierges que j'appelle. Donc, je vais utiliser principalement un mélange de plein de feuilles fraîches, de persil, de feuilles de céleri que je vais mixer. Je vais mettre beaucoup d'huile d'olive. Et en fait, ça va me permettre d'avoir une sauce qui est une huile à l'herbe. Mais c'est incroyable sur du pain. C'est incroyable. Et même sur ce fameux cake dont je vous parlais, c'est vraiment bon. Très très bon. Un petit peu ces sauces vierges que des fois on peut déguster en restaurant avec des poissons. Oui. Enfin, tu sais. Ils vont mettre un petit peu de tomate en tout petit morceau, plein d'herbe et d'huile d'olive très très bonne et un peu de sel. Et du coup, on va mettre ça sur un poisson. Mais sur la tartine, ça marche aussi. Bien sûr. Parce que des fois, ça arrive qu'en fin de repas, on se dit « mais je mangerais bien un bout de fromage » et avec un bon pain croutillant. Mais du coup, on peut vraiment switcher ce côté crémeux avec ça. Et aussi, j'utilise beaucoup la poudre de feuilles d'ortie que je vais venir un peu faire avec une huile aussi ou même parfois avec une petite crème ou un yaourt végétal. Et ça va me faire un truc à tartiner sur ma tartine. C'est trop trop bon. Et là, je vais avoir un bienfait total avec de l'ortie qui est très riche en plein de choses, notamment la silice qui est très bonne pour les articulations.

  • Speaker #1

    Très reminéralisante.

  • Speaker #0

    Exactement, très reminéralisante. Et du coup, je l'utilise aussi comme ça. Donc, il y a les produits laitiers qu'on peut utiliser en fonction de sa flore. Et à côté de ça, il y a aussi beaucoup ces tartinades qu'on peut imaginer qui sont aussi qu'on trouve dans le commerce. Donc, je trouve que des fois, pour se faire avec le changement, en fait, de changer un peu son habitude, c'est bien d'aller acheter un produit tout fait. Alors, attention à ce qu'on achète. On peut acheter un houmous tout fait, on peut en avoir un ou deux dans le frigo, on peut avoir une ou deux tapenades qui sera très salée parce que ça sera industriel, mais on peut en avoir une ou deux histoire de vraiment changer un petit peu son mental, que le cerveau comprenne qu'il y a d'autres choses qui se passent, parce que c'est aussi une rééducation du cerveau, et ça prend du temps. Donc avoir un ou deux produits de secours à la maison, parce que qui n'a pas fait ? J'ai rencontré beaucoup de clients comme ça. « Ah mais moi quand je rentre du travail, j'ai envie de me currer sur le frigo, du coup je prends du fromage pendant que je cuisine, ça n'arrête pas. » Ok. et un houmous et une tapenade, prends un bâtonnet de carottes, hop, et mange ça, consomme ça. En fait, ton cerveau va déconstruire l'information au fur et à mesure du temps. Tu vas vraiment prendre du fromage quand t'en auras envie et quand t'en ressentiras vraiment le besoin. Sur les fromages, il existe aussi beaucoup de fromages végétaux. Dans les supermarchés, on voit toujours maintenant le faux fromage, le fromage qu'on appelle. Alors, il y a deux types de fromages. Il y a les vrais fromages faits avec des oléagineux qui coûtent cher. On va avoir un produit à 100 grammes qui va coûter à peu près 8 euros. Et on a les faux... les fromages, qui sont un mélange de produits de colle, d'exhausteurs de goût qui existent, qui sont des produits industriels, qui sont intéressants, je dirais, pour encore une fois déconstruire le cerveau et pour aider quand il faut vraiment diminuer la consommation de produits laitiers, mais qui sont des produits purement industriels et qui ne font pas consommer au quotidien. C'est très engraçant de votre système intestinal. Je préfère, moi, leur dire consommer, je préfère dire à mes clients consommer un produit laitier, brebis chèvre, que consommer ce produit. complètement transformés. Et justement, se faire plaisir de temps en temps avec des produits qui sont assez bluffants à base d'oléagineux. Souvent, c'est des fromages à base de noix de cajou. La noix de cajou, c'est un produit onéreux. Il faut aussi faire attention à sa consommation parce que, mine de rien, ça abîme beaucoup les mains de ceux qui les produisent dans les pays qui les produisent. Mais de temps en temps, c'est intéressant. Et on trouve aussi des produits maintenant à base de lait d'amande. Donc ça peut être intéressant pour juste apprendre à switcher, se faire plaisir, être curieux, parce que ça mérite d'être curieux, d'aller voir un peu ce qui se passe ailleurs. Mais ça reste un produit qui doit rester pour moi occasionnel et vaut mieux utiliser tout ce qui sera tapenade, dips, qui apportera en plus plus d'informations protéiques. Parce qu'on disait tout à l'heure que consommer moins de produits laitiers, c'est aussi consommer moins de protéines quand on consomme moins de viande. Et du coup, les tartinales avec ces apports de légumineuses va apporter une source protéique intéressante.

  • Speaker #1

    Oui, parce que... Une des difficultés quand on consomme moins de protéines, c'est ce que tu disais, quand on a envie de se jeter sur son frigo en rentrant du boulot, c'est aussi celle-là. C'est que le corps a besoin de protéines et souvent, quand on n'a pas sa ration, on a faim.

  • Speaker #0

    On a vraiment faim. On a faim parce que c'est vraiment la structure du corps. Donc, sans structure, le corps va toujours demander de l'aide. Et du coup, on évite vraiment de rajouter les produits laitiers, mais on va aller vers ça. Donc, c'est vrai que d'avoir quelque chose dans le frigo de secours, ça intéresse.

  • Speaker #1

    Oui, alors une idée reçue aussi qu'on a beaucoup sur les produits laitiers, c'est qu'ils sont source de calcium pour le corps. Qu'est-ce que tu en penses ?

  • Speaker #0

    Nos amis pour la vie ! Tout à fait ! Alors oui, ils sont source de calcium, mais il y en a qui sont beaucoup plus gorgés de calcium que les produits laitiers. Tout à l'heure, je citais l'ortie, qui est une merveilleuse source de calcium qu'on peut consommer en poudre, même en infusion, mais vraiment si on veut le manger comme super aliment en poudre et qu'on va venir... parsemé dans ses salades quotidiennes, dans ses plats chauds, mais sans le faire chauffer.

  • Speaker #1

    On peut consommer fraîche aussi.

  • Speaker #0

    On peut consommer fraîche, bien sûr. On peut aussi consommer la soupe d'ortie. Après, plus c'est cuit, moins on apporte, mais c'est intéressant. On va aussi trouver le sésame. On parlait tout à l'heure dans les houmous, on va mettre de la purée sésame, mais il y a aussi les graines de sésame qu'on consomme. Les oléagineux, alors là, on en parlait. Les amandes, les noix de cajou, les noix, les amandes, les noix du Brésil. On va en trouver plein. On va retrouver les légumineuses, les pois chiches, les antichorails, les brunes, les petits pois, les haricots. On va en retrouver. On va retrouver aussi des algues. Donc ceux qui adorent les sushis, dites-vous que quand vous mangez des sushis, vous mangez aussi un petit peu de calcium avec la feuille de sushi. Mais pareil, achetez des algues en paillettes ou achetez des feuilles de sushi bio. Vous les mixez, vous en mettez partout dans vos plats. Ça vous donnera vachement de relief et ça donnera toujours ce côté un petit peu... sympa, iodé qu'on adore. Et il y a aussi un super aliment que les naturaux adorent et qui nous permet d'avoir ce statut de mangeur de graines. Ce sont les graines germées. Hashtag représente les graines germées. On adore ça. C'est le meilleur rapport qualité-prix dans votre quotidien pour manger des aliments qui sont gorgés de vitamines, de minéraux, d'enzymes, digestifs et de protéines. Ce sont les graines germées à toutes les sauces. Commencez avec les graines germées d'Alfafa. Vous allez faire le plein de... tous les nutriments essentiels. En guise de crudité en entrée de repas, dites-vous que c'est votre meilleur pote pour la vie. Ça, c'est lui, c'est la graine germée. Franchement, il n'y a pas à moyenner, c'est la graine germée.

  • Speaker #1

    Tu prêches une convaincue, j'ai dédié un épisode sur le sujet.

  • Speaker #0

    Vous pouvez aller l'écouter d'ailleurs. Et aussi, il y a, j'ai oublié, les sardines. Mais les sardines avec les arêtes. Alors, avis à ceux qui enlèvent les arêtes dans les sardines. Croyez-moi, vous n'allez pas avoir l'arête qui reste dans la gorge. Il suffit de la mélanger, de la décraser un peu comme en faisant une rillette de sardines. Dans la raite, vous avez plein de calcium. La nature est bien faite. Donc, on est fait de façon assez intelligente. Les animaux aussi, donc les sardines avec les raites, riches en calcium et aussi en potassium par ailleurs. N'hésitez pas. Et les aromates frais. Tout à l'heure, je parlais de la petite sauce vierge, mais tout ce qui va être le persil, les feuilles de sonnerie, l'aneth, etc. Il y a plein de calcium dans les épices, donc dans ces aromates frais. Donc vraiment, vous voyez, il y en a dans beaucoup de choses. Donc encore une fois, ça permet aussi de parler de la diversité. On parlait en début de podcast qu'il ne fallait pas forcément rentrer dans l'éviction totale, parce qu'en effet, on allait plus sécréter ses enzymes digestives. Et encore une fois, vous voyez, quand on ouvre le champ et se dit « Finalement, je vais manger du produit laitier de temps en temps, mais à côté de ça, je vais avoir plein d'autres possibilités » , en fait, vous allez ouvrir votre champ des possibles, votre microbiote ne va que mieux se porter, et vous allez sécréter plein d'enzymes et être encore plus en santé, parce qu'en plus, vous allez acquérir des vitamines, des minéraux, et moins fatiguer votre corps, qui sera naturellement coiffaire de ces aliments qui sont riches. en plein de vitamines et minéraux essentiels.

  • Speaker #1

    Oui, c'est une façon d'aborder les choses. Déjà, on se rend compte qu'on a un vrai conditionnement sur notre façon de manger. Et c'est ça, il faut accepter de déconstruire ce conditionnement et aussi d'envisager les choses différemment au lieu de se dire, je supprime ça, non, j'ajoute des choses. J'ajoute toutes ces nouvelles farines que tu nous as citées, tous ces nouveaux produits, avoir de la curiosité. Et en fin de compte... naturellement la place du gluten et des produits laitiers va diminuer dans notre cuisine. Moi c'est un petit peu sur ce modèle là que j'ai changé la béchamel que je faisais, tu vois. J'ai commencé par remplacer le lait par du bouillon, et puis après j'ai remplacé le beurre par de l'huile d'olive, et puis la farine de blé par de la farine de sarrasin ou une autre farine sans gluten, et puis ça se passe très bien.

  • Speaker #0

    Ça marche hyper bien. C'est même moi quand j'ai commencé à faire cette béchamel, je me suis dit mais ça marche aussi bien. Mais en fait, on est complètement à l'ouest.

  • Speaker #1

    Et c'est vrai que parfois, quand je refais une béchamel classique, je me dis « Ah ouais, c'est quand même hyper lourd à digérer. »

  • Speaker #0

    Ah, c'est hyper lourd. Et en fait, c'est intéressant que tu dises ça. C'est quand même assez lourd à digérer. Parce que quand on change son alimentation, tout le monde dit « Mais j'ai encore plus mal au ventre. J'ai des gaz. J'ai des gaz. Je digère encore moins bien. Je me remets à manger du gluten. Je me remets à manger des produits industriels. » Mais en fait, c'est juste que votre corps est là en train de vivre. Donc forcément, quand on mange des légumineuses, il y a des choses qui sont plus compliquées à digérer, donc ça fait mal au ventre. C'est là où il faut vraiment apprendre à s'écouter. Mais quand on est dans ce chemin pour changer un poisson d'alimentation, ça se fait naturellement. On est plus à l'écoute et ça fait partie aussi du chemin. Et de trouver ça juste dose. Moi, par exemple, je sais que si je mange 3 cuillères à soupe de houmous, j'ai le ventre un petit peu compliqué. Mais que si je mange une bonne cuillère à soupe sur une bonne tartine de pain choisie, j'ai aucun problème. Donc c'est vraiment cette quantité qui fait le poison. Que ça soit dans les deux sens, avec des bons ou des mauvais produits.

  • Speaker #1

    Je dis un petit mot aussi, on en parle, puisqu'on parle beaucoup de pain. Moi, j'ai découvert il y a quelques mois un pain fantastique que tu connais peut-être, qui s'appelle Pané Vivo.

  • Speaker #0

    Ah bah voilà.

  • Speaker #1

    Et qui est vraiment super parce que déjà, il a du gluten, mais c'est du gluten de qualité. Et en fait, ce que je trouve assez frappant avec ce pain, c'est que quand tu manges une tranche de ce pain, tu manges une tranche et tu t'arrêtes là. Tu sens que tu es nourri. Alors que quand tu manges de la baguette, frénétiquement, tu vas finir la baguette et tu n'arrives pas à t'arrêter. Et moi, ça,

  • Speaker #0

    je trouve que c'est assez marrant. C'est marrant, c'est la première fois que j'en parle franchement de pain et vivos. Moi, j'ai acheté cette énorme mie de pain à 30 euros, parce qu'on ne va pas se mentir, c'est 30 euros pour 2,5 kilos. Je me suis dit, bon, ok, j'y vais, j'y vais pas. J'y suis allée, trop curieuse et trop envie d'avoir encore un nouvel arc-corde dans mon arc. Et en fait, j'ai congelé une partie du pain en tranches. Et l'autre partie, finalement, je me suis dit, mais j'ai... ce que je réintègre au fur et à mesure de gluten dans mon alimentation j'avais tellement peur d'avoir mal au ventre je me suis dit bon ça va pas être pire qu'avec un gros paquet de mousse et du coup j'ai dit mais en fait j'ai pas mal au ventre mais en fait je sens que ça me nourrit mon intestin je sais pas comment tu vois c'est assez indéfiniment nourrible Le pain, j'ai trouvé même qu'il était caramélisé, oui, mais pas sucré comme du pain blanc qui, justement, appelle à en manger plein. Mais là, c'est suffisamment sucré, caramélisé pour te dire, ça y est, t'as plus faim. C'est incroyable. Et le goût, franchement, il est incroyable. Et en fait, ce face-meu panier vivo, en effet, il n'a pas cette modification de l'ADN. Le blé pousse de façon ancestrale, très longuement, le blé est fermenté, etc. Et en plus, il est dépourvu d'une certaine protéine dont je ne sais plus le nom là, mais il est dépourvu de cette protéine-là et celle-ci qui donne très, très mal au ventre parce qu'elle va aller se... logé dans les petites vidosités de l'intestin. Il est vraiment impressionnant. Oui, oui, oui.

  • Speaker #1

    Moi, je vous recommande vraiment de le tester. Tu vois, nous, on est six à la maison. Je reçois un pain tous les 15 jours. J'en congèle la moitié. Et comme on mangeait peu de pain avant, ça nous suffit en fait. Comme c'est un pain de qualité, c'est ce qui explique le prix aussi. C'est ce blé où il y a moins de rendement. Je crois qu'il y a deux fois et demi moins de rendement. C'est assez impressionnant. C'est le prix de la qualité aussi. Mais en même temps, on s'y retrouve puisqu'on en mange moins. et c'est beaucoup plus nourrissant. Donc, il ne faut pas s'arrêter au prix.

  • Speaker #0

    Oui, exactement. Alors, c'est vrai que ça peut être un budget. Quand on veut commencer à vraiment diminuer sa consommation de gluten, maintenant, et de lait, dans les supermarchés, on trouve quand même beaucoup de choses. Souvent, c'est en bio. Alors, le bio des supermarchés, on en dira ce qu'on veut, mais ça permet aussi d'avoir une première approche et aussi pour faire en mesure de faire soi-même. Donc, il ne faut pas se cantonner à « est-ce que je fais ça, c'est bien, c'est pas bien » . Faites dans la mesure des possibles avec votre budget et dans les conditions. de votre vie actuelle. Ce qui sera toujours mieux, ce qui vous ferait déjà un petit peu, ce sera toujours mieux pour votre corps. Donc, juste faites avec la possibilité du moment et ne pas se rajouter une charge mentale avec « Ah ouais, mais je ne suis pas allée en magasin bio prendre le dernier truc, machin truc. » Déjà, faites ce que vous pouvez et ce sera déjà mieux. Oui, tout à fait. Et au fur et à mesure du temps, vous allez prendre plaisir et moi, je ne suis pas arrivée à faire tout moi-même du jour au lendemain. Ça a pris du temps. Bien sûr. Et encore aujourd'hui, il y a des trucs que j'achète.

  • Speaker #1

    Bien sûr. Non, non, mais c'est certain.

  • Speaker #0

    Je n'ai pas le temps. Je vais acheter un houmous tout prêt en magasin bio ou même un houmous… On connaît tous les marques classiques. Je vais en prendre un, mais je sais comment j'ai ça. Et peu importe.

  • Speaker #1

    Et puis, il y a des périodes. Il y a des moments où on a plus le temps, des moments où c'est plus difficile. Voilà, il faut aussi...

  • Speaker #0

    On est des humains. Voilà, on est des humains. On avait des plus, des moins, des coups de folie, des coups de besoin de se recentrer. Et on a moins le temps, moins envie. Donc, c'est important de s'écouter. Il y a un truc dont je voulais peut-être aussi parler, Camille, parce qu'on parle du gluten et du lactose, mais il y avait juste un... On se concentre sur le gluten et le lactose, c'est les deux choses qu'on va mettre en exergue. Mais il y a aussi ce qu'on appelle les antinutriments, qu'on va beaucoup trouver, alors qu'on appelle les lectines, les saponines, les oxalates, les phtalates, qui sont beaucoup dans ces céréales et dans ces légumineuses. J'en parle aussi un petit peu parce que ces fameuses petites peaux qu'on a au sourd de ces graines, qui elles sont aussi parfois les problématiques dans les douleurs digestives, qui vont en fait venir amoindrir cette... paroi venir la fragiliser et qui va aussi empêcher la fixation de certaines vitamines et minéraux. Et du coup on sait très bien que quand on est carencé en certaines vitamines, des fois il suffit d'une vitamine en carence pour créer tout un bazar dans un écosystème de corps. Donc attention à ça, ce qui oblige à bien bien bien rincer ses légumes, minces et céréales avant de les cuire, après de les cuire, ou idéalement de les faire germer. Mais ça ça dépend encore une fois de la problématique de son intestin et de son système digestif donc ça mérite d'être accompagné. Et j'en parle aussi parce qu'avec ces régimes végétariens qui ne font que éclore, on en consomme plus et on se fragilise aussi. Donc, attention, il y a le gluten, il y a le lactose, mais il y a aussi les antinutriments qu'il faut considérer dans votre quotidien.

  • Speaker #1

    Peut-être que ça mériterait de faire un épisode dédié aux alertes du régime végétarien, ce à quoi il faudrait faire un petit peu. Il faudrait peut-être qu'on fasse un autre épisode là-dessus.

  • Speaker #0

    Vraiment.

  • Speaker #1

    Justement, on a parlé beaucoup des alternatives. Est-ce que... T'as une ou deux recettes favorites à nous partager ?

  • Speaker #0

    Pour débuter ? Ouais, ma recette que je fais tout le temps, quand j'ai pas le temps, que j'ai pas de pain, parce que moi je suis une petite fille de boulanger, donc j'aime trop le pain. Et j'aime beaucoup pouvoir avoir un truc à saucer, quoi. On va dire. En fait, je fais des genres de pancakes. En fait, je suis partie d'un constat, c'est que j'aimais bien les galettes de sarrasin bretonne. Mais c'était trop plein, enfin c'était pas assez épais. Donc je me suis dit, en fait, je vais faire des pancakes, mais je ne vais pas consommer des œufs comme ça tous les jours à tir l'arigot. Donc je suis arrivée à faire un pancake sans œufs, sans lait, avec juste de l'eau, de la farine et des graines de chia. Après, il y a du sel et tout, et un peu d'huile. Mais principalement, c'est de la farine que je vais mélanger avec des graines de chia et de l'eau. Et ça va me faire un pancake de chia au sarrasin. Et en fait, je vais avoir beaucoup de protéines parce que le sarrasin est une pseudo-céréale qui est assez protéinée pour être consommée sans rapporter une légumineuse à côté. et là-dessus je vais me mettre alors je vais avoir un dips à mettre et des légumes que je vais faire au vitaliseur de Marion pour ceux qui connaissent pour les initiés pour les initiés après les graines germées mais une cuisson douce de légumes. Et en fait, je vais me faire un genre de petit wrap, un peu on peut dire, que vraiment je consomme soit le soir, parce que j'aime bien me faire ça, je trouve ça hyper réconfortant, avec une bonne soupe, j'ai mon petit blinis qui m'attend avec des trucs dessus. Alors je vais mettre de la mousse, mais souvent je mets de l'avocat, j'adore ça. Donc je fais attention aussi à ma consommation parce qu'on sait que ça vient de loin. Mais j'ai toujours un truc à tartiner ou une bonne sauce vierge, une bonne huile d'ortie que je vais mettre dessus avec même des fois une tranche de jambon ou un morceau de fruit fumé ou une sardine, enfin quoi, une protéine ou végétale. Donc ça c'est un petit peu mon truc que j'adore faire. En salé, c'est vraiment ce petit pancake de sarrasin. Et au fur et à mesure du temps, j'ai fait plein de variantes avec d'autres farines. Mais la base, ça va être le sarrasin. Vous êtes sûr que ça marche à 100%. Ça va bien se tenir, ça ne va pas accrocher dans la poêle. Aucun problème. Et en sucré, ça va être mon... Alors, il y a le pancake, mais il y a aussi mon cake aux herbes. Oui,

  • Speaker #1

    tu en parlais tout à l'heure.

  • Speaker #0

    Sur mon site, d'ailleurs, j'aime trop. Il y a un gâteau, parce que j'aime bien le sucré aussi. Il y a le fameux gâteau au chocolat sans beurre. qui est avec de la crème de coco. Et pour ceux qui n'aiment pas trop forcément la crème de coco, ça passe parce que ça va surtout rapporter une texture plus qu'un goût. Du chocolat, des œufs et de la farine de riz. Ou de la poudre d'amande, on peut choisir son combat. Et franchement, il est incroyable. On n'a même pas besoin de monter les blancs en neige, il est hyper rapide à faire et tout le monde l'adore. Et les petits, les moins petits, les plus vieux, tout le monde adore.

  • Speaker #1

    Si tu le permets, je mettrai la recette dans la newsletter du podcast.

  • Speaker #0

    Avec grand plaisir. Et d'ailleurs, avec ce petit yaourt de chocolat pour faire une genre de crème anglaise, en fait, je vais prendre une briquette de crème coco que je vais mettre avec un petit peu de vanille en poudre, un petit peu de miel ou de sirop d'érable, un peu de cannelle pour rencontrer la délicémique, et je mélange ça et je vais venir le verser tout doucement sur mon gâteau. Ça fait envie ! Ouais, ça y est, il est midi 36, là, l'heure où on enregistre le podcast, et l'appétit arrive, forcément. Voilà, donc ce sont mes deux petites recettes chouchous de tout terrain pour se faire la main, c'est pas mal. Ok.

  • Speaker #1

    Écoute, grand merci pour tous tes partages. Juste avant qu'on se quitte, je voudrais juste te demander où est-ce qu'on peut te retrouver, suivre tes activités ?

  • Speaker #0

    Alors, sur mon site internet claireandrieux.com, sur Instagram et Facebook aussi, mais bon, c'est vrai qu'Instagram, on est plus actifs, mais Facebook, tout est relayé aussi. Et du coup, alors vous me retrouvez, moi, je suis en région centre, je suis à Tours où j'ai mon cabinet au sein d'une pharmacie, mais je fais aussi beaucoup de consultations en visio, évidemment, on s'adapte. aussi avec la vie à vie parce qu'en école de naturopathie, on apprend qu'on ne doit pas faire de consulte en visio parce que ce n'est pas pareil. Mais mine de rien, c'est aussi intéressant pour les personnes qui sont très actives et qu'on ne peut voir que le soir plus tard. Donc voilà. Et après, je fais des études et des culinaires en région centre que je développe de plus en plus en dehors de la région centre. Rester connectée, comme on dit. Et là, j'ai ma première retraite culinaire, d'ailleurs, dans cette thématique qui a lieu du 21-23 mars. À date, il reste deux chambres. L'idée, c'est vraiment de pouvoir cuisiner le plaisir et la santé, d'apprendre à cuisiner comme ça pendant trois jours avec toutes les techniques de Naturo qu'on va pouvoir expérimenter, la respiration, un cours de yoga, des marches, des méditations, pouvoir vivre la Naturo à 300% pendant trois jours dans un magnifique château de la Loire-Vallée qui est incroyable, qui est dans un domaine viticole conduit en biodynamie. Enfin bref, j'arrête de faire la promo, mais il est incroyable ce lieu, je suis trop contente de l'avoir trouvé. donc j'ai trop hâte mais voilà je suis sur les réseaux bien sûr et sur mon site internet claireandrieux.com vous avez l'agenda de mes ateliers voilà et je ne demande qu'à développer l'activité en dehors de tour donc avec grand plaisir de vous rencontrer et d'échanger aussi je mettrai tout ça dans les notes de l'épisode merci

  • Speaker #2

    Camille merci à toi Claire à bientôt merci beaucoup à bientôt merci d'avoir écouté cet épisode rejoignez la communauté des lois naturelles en vous abonnant au podcast et découvrez comment mettre en place des changements simples mais puissants dans votre quotidien. Et si vous souhaitez aller plus loin, je vous invite à prendre rendez-vous pour une consultation en naturopathie, où je vous accompagnerai personnellement dans votre démarche de santé naturelle. Ensemble, nous explorerons comment la naturopathie peut transformer votre bien-être et celui de votre famille. Pour prendre rendez-vous, contactez-moi directement via mon compte Instagram. les lois naturelles ou envoyez-moi un mail à l'adresse suivante lesloisnaturelles@gmail.com. Je serai ravie de vous accompagner sur votre chemin vers une meilleure santé. A bientôt !

Description

Les produits « SANS » envahissent les rayons : sans gluten, sans lactose, sans sucre… Mais au-delà d’une tendance marketing, ces évictions alimentaires répondent à une demande grandissante. Intolérances, troubles digestifs, inflammations chroniques, choix éthiques… De plus en plus de personnes adoptent une alimentation sans certains composants pour améliorer leur bien-être.


Mais alors, pourquoi ces évictions sont-elles devenues si courantes ?

À quelles problématiques de santé répondent-elles ?

Comment vivre au quotidien avec une alimentation restrictive sans frustration ni carences ?


Pour en parler, je reçois Claire Andrieu, naturopathe et spécialiste de l’alimentation « SANS », qui nous partage son expertise et ses conseils pour transformer ces contraintes en opportunités. Parce que derrière chaque éviction se cache une alimentation riche en découvertes et en bienfaits !


Au programme de cet épisode :

Pourquoi tant de personnes se tournent vers une alimentation « SANS »

Les impacts du gluten et du lactose sur l’organisme

Comment adopter une alimentation adaptée sans frustration

Des alternatives gourmandes et nutritives pour un quotidien épanouissant


Un épisode passionnant qui vous aidera à mieux comprendre ces choix alimentaires et peut-être à repenser votre propre alimentation !


Écoutez dès maintenant sur votre plateforme préférée !


Retrouvez Claire Andrieu :

Instagram : @_claireandrieu

Site internet : www.claireandrieu.com

Le podcast de Claire "Bien dans mon quotidien" disponible sur toutes les plateformes d'écoute 🎧


À propos du podcast Les Lois Naturelles

Je suis Camille Langlet, naturopathe passionnée par la santé naturelle et créatrice du podcast Les Lois Naturelles.


Ce podcast s’adresse à toutes celles et ceux qui souhaitent reprendre leur santé en main à travers une approche naturelle et préventive. Chaque semaine, je vous partage des conseils pratiques en naturopathie et des discussions inspirantes avec des experts pour vous aider à améliorer votre bien-être, votre vitalité et votre alimentation.


Si cet épisode vous plaît, pensez à laisser une note 5 et un avis sur votre plateforme d’écoute pour soutenir le podcast et le faire découvrir à d’autres !


Abonnez-vous à la newsletter pour recevoir tous les nouveaux épisodes et des conseils exclusifs !


Envie d’aller plus loin ? Prenez rendez-vous pour une consultation en naturopathie et bénéficiez d’un accompagnement personnalisé : lesloisnaturelles@gmail.com


Bonne écoute !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans le podcast Les Lois Naturelles. Je suis Camille Langlet, naturopathe et fondatrice de ce podcast. C'est en transformant mon hygiène de vie, et particulièrement mon alimentation, que j'ai découvert toute l'énergie dont mon corps disposait. J'ai ainsi compris à quel point notre corps peut être puissant lorsqu'on lui donne ce dont il a besoin. Cette révélation a changé ma vie et c'est cette même transformation que je souhaite vous offrir. Ce podcast s'adresse à toutes celles et ceux qui sont prêts à reprendre leur santé en main, que vous soyez fatigué de vous sentir constamment épuisé, que vous cherchiez à améliorer votre bien-être ou encore que vous souhaitiez offrir à vos enfants le meilleur départ possible dans la vie. À travers des épisodes en solo ou avec des invités experts, je vous montre comment la naturopathie peut vous aider à atteindre votre plein potentiel, tant sur le plan physique que sur tous les autres plans de l'être. Et comme je suis convaincue que les meilleures habitudes se cultivent dès le plus jeune âge, je dédie une partie de mon activité aux parents soucieux d'accompagner leurs enfants, de la petite enfance à l'adolescence, vers une vie saine et équilibrée. Si vous êtes prêt à transformer votre vie ou celle de vos enfants, vous êtes au bon endroit. Si vous aimez le podcast et que vous souhaitez soutenir les lois naturelles, n'oubliez pas de laisser un avis sur votre plateforme d'écoute, 5 étoiles de préférence ou un commentaire sur Apple Podcast. Cela m'aide énormément à faire découvrir la naturopathie au plus grand nombre. Bonne écoute ! Bonjour et bienvenue dans un nouvel épisode des lois naturelles. De plus en plus, vous voyez fleurir dans vos supermarchés des produits sans. Sans gluten, sans lactose, sans ceci, sans cela, et ce n'est pas pour rien. Les industriels ne sont pas philanthropiques, ils l'ont bien compris, ces produits répondent à une demande de plus en plus nombreuse des consommateurs. Et c'est vrai, de plus en plus de personnes adoptent pour des raisons diverses des régimes restrictifs, évinçant plus qu'un aliment, mais plutôt l'un de ses composants, comme le gluten ou encore le lactose. Alors pourquoi ? À quelles problématiques ces évictions répondent-elles ? Comment vivre au quotidien avec la nécessité d'adopter de tels régimes ? Pour nous parler de ces questions, je reçois aujourd'hui dans le podcast Claire Andrieu. Claire est naturopathe et créatrice d'événements culinaires, spécialiste d'une alimentation que l'on pourrait qualifier de « sans » , mais qui, contre toute attente, offre finalement beaucoup plus de « avec » que de « sans » . Bonjour Claire !

  • Speaker #1

    Bonjour !

  • Speaker #0

    Merci pour ta présence au sein du podcast !

  • Speaker #1

    Merci pour ton invitation, c'est un grand plaisir de pouvoir prendre la parole sur ce sujet qui va être très enrichissant.

  • Speaker #0

    Je vois partagé. Alors avant qu'on rentre vraiment dans le cœur du sujet, est-ce que tu pourrais revenir rapidement sur ton parcours et surtout nous dire ce qui t'a conduit à te spécialiser dans ce type d'alimentation ?

  • Speaker #1

    Bien sûr, du coup, bon alors moi à la base j'ai un parcours dans la communication, les relations presse, relations publiques et une grande partie d'événementiel. Et un tuer de marketing produit, mais bref, c'était ma vie d'avant, même si aujourd'hui, elle est toujours un peu là. Et en fait, avec le confinement, je me suis rendu compte que ma vie était devenue un non-sens de stress incroyable. Et revenu aux sources, je me suis dit, en fait, c'est quelque chose qui déjà me trottait un peu dans la tête, de retrouver du temps dans mon quotidien. Et en fait, tout le monde me disait, mais Claire, deviens naturopathe. Mais c'était il y a déjà cinq ans. Et en fait, moi, je ne connaissais pas du tout le métier de naturopathe. Ou très brièvement, du coup, je ne me dirais pas forcément ce que ça voulait dire. Et du coup, je me suis renseignée pour vous comprendre. Et je me suis dit, OK, c'est ma vie, écrite sur un papier, il faut que je me lance. Donc, Paris lancé, je suis repartie sur Paris pour me former au Sénato. Pendant deux ans, on est en cursus accéléré. Et en fait, ce qui m'a conduit aussi à retrouver du sens, c'est que j'avais beaucoup de problématiques digestives. Moi, je somatise beaucoup, beaucoup mes émotions et je n'arrivais pas forcément à comprendre pourquoi tout le temps, malgré que j'essayais de faire des choses, il n'y avait pas de... vraiment de sens dans ce que je faisais. Je faisais un peu plein de trucs, mais un peu par hasard. Et je me suis fait accompagner par une naturopathe, une homéopathe, etc. Et c'est vrai que je me suis dit, en fait, il y a tellement de choses qui existent pour se faire du bien sans forcément prendre des médicaments. Et du coup, j'ai commencé à chercher la naturopathie en me formant, après en pratiquant. Du coup, j'avais des clients et je me suis rendu compte qu'en fait, ils ne savaient pas forcément comment cuisiner en alliant la santé et le plaisir. forcément être dans un « je mange sans ça » , mais du coup, c'est hyper restrictif, et du coup, tu lâches au bout d'un mois, parce que tu ne peux plus, enfin, ce n'est pas possible d'être toujours dans la restriction, qui va emmener derrière cette compensation, plutôt, du coup, on va dire qu'il va desservir le corps. Et du coup, je me suis dit, il faut que je leur montre comment cuisiner. Donc, j'ai commencé à faire des ateliers culinaires, 1, 2, 3, etc. Et aujourd'hui, je me suis aussi beaucoup spécialisée dans l'événementiel culinaire, parce que j'allie toujours ce plaisir et cette santé au quotidien, et mon truc... comme on en s'habille tous les jours, on peut vraiment mettre en place des choses dans son assiette. Et on sait très bien que l'alimentation, c'est la première médecine. Et il faut souvent commencer par ça, même si des fois, ça ne suffit pas. Et là, du coup, ça mérite vraiment de se faire accompagner pour aller voir l'origine de la problématique, qui est tout le propos de la naturopathie. Mais tout commence en assiette. Donc, c'est aussi le sujet du jour. Et pourquoi 100 ? Parce que sans gluten et sans lactose, on en parlera en détail. Mais moi, c'était quelque chose que je digérais de moins en moins bien. Et naturellement, j'ai commencé un petit peu à l'enlever. Et moi, à l'époque, j'ai fait le test de tout enlever. J'ai fait 0, 0, 0, 0, 0. Et ce qui a été d'ailleurs une grosse problématique pour réintégrer, on en parlera après, mais avec ou sans, c'est bien d'être un peu avec et un peu sans, on va dire.

  • Speaker #0

    Alors, c'est sûr qu'aujourd'hui, avec Internet, on a le moyen de trouver des informations, mais sur tout, il faudrait plus d'une vie pour assimiler toutes ces informations. Mais la difficulté, souvent... et j'ai l'impression que c'est un petit peu ce à quoi tu as été confrontée, c'est que ça manque de cadre. Moi, j'ai trouvé qu'en faisant mes études de naturopathie, finalement, ça mettait de l'ordre et de la structure dans toutes ces informations que j'avais pu glaner auparavant.

  • Speaker #1

    Exactement, ça te permet de comprendre l'intérêt pour le corps ou le désintérêt de tel ou tel type d'aliment. Et du coup, tu te dis, en fait, ça va agir comme ça. Bon, du coup, oui, OK, je comprends mieux pourquoi. De temps en temps, c'est OK, mais tout le temps, ce n'est pas possible. Je mets à mal mon capital vital, qui est notre petite... nos petits sacs avec plein de billes dedans et finalement quand il y a trop de billes qui sont utilisées, il ne reste plus grand chose et c'est là qu'on développe des pathologies plus ou moins chroniques mais on développe en tout cas un contexte inflammatoire qui est compliqué à gérer.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça, on a notre capital qui s'amenuise petit à petit selon l'hygiène de vie que l'on a. Je voulais revenir aussi sur ce que tu disais. Effectivement, quand on retire des choses, c'est un peu ce que je disais dans l'introduction, on a tendance à penser que il faut manger ça, donc j'enlève ça, oh là là, j'ai plus de trucs et tout. ça fait beaucoup de choses finalement qu'on enlève et évidemment il n'y a plus de plaisir. Donc ça ne peut pas durer dans le temps, c'est impossible. Et finalement, je pense que toi tu l'as très bien compris maintenant et c'est la parole que tu essayes en tout cas de propager autour de toi, c'est que c'est loin d'être une alimentation qui est dénuée de richesse et de plaisir. Bien au contraire, je trouve que quand on creuse un peu la question, on s'aperçoit qu'il y a beaucoup plus. de choses qu'on mange beaucoup plus variées que ce qu'on mangeait auparavant.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    On va parler du gluten plus en détail, mais quand tu penses finalement que la plupart des gens n'utilisent que la farine de blé, alors qu'il existe des dizaines et des dizaines de farines, et qu'on ne sait souvent pas les utiliser, c'est quand même dommage.

  • Speaker #1

    C'est très triste. En fait, c'est ce que je dis toujours, c'est d'ouvrir votre champ des possibles. À partir d'une recette, comment vous pourriez... un petit peu la rendre plus colorée, plus parfumée, moins inflammatoire. En fait, parle de quelque chose que tu connais et essaye au fur et à mesure de rajouter des petites clés par-ci, par-là et vraiment d'élargir ce champ et d'arrêter d'être focus sur ouvrir vraiment ce... Au lieu de raisonner à 60 degrés, raisonne à 360 degrés et tu verras que comme dans plein de choses dans la vie, il y a plein de choses qui existent et qui peuvent être beaucoup plus valorisantes pour ton corps. Oui,

  • Speaker #0

    oui, oui, ça c'est certain. Alors aujourd'hui, on va surtout parler du sans lactose et du sans gluten parce que c'est ce qui, on va dire, préoccupe une majorité de personnes. Est-ce que tu pourrais nous expliquer quel est le problème qu'il peut y avoir avec le gluten dans un premier temps et ensuite, on parlera un petit peu plus du lactose ?

  • Speaker #1

    C'est vrai que c'est deux problématiques qui sont beaucoup mises en avant par les industriels, comme tu disais en introduction, parce qu'en effet, c'est quelque chose qu'on consomme quotidiennement, beaucoup en France, en Europe. Et du coup, ça devient… un enjeu un peu de santé publique, même s'il y a aussi des régimes sans viande qui sont un vrai sujet aussi de produits industriels qui ne sont pas de qualité et qui sont très inflammatoires, ce que j'appelle la fausse bonne santé. Du coup, le gluten, si on doit vraiment se concentrer d'abord sur le gluten, le gluten, il faut savoir d'abord que c'est un ensemble de protéines de grande taille qui sont présentes dans certaines céréales, comme le blé. Et en fait, ces protéines, on va surtout se concentrer sur deux noms scientifiques qui sont les prolamines et les glutelines. En fait, c'est des grosses protéines qui vont être modifiées génétiquement. Aujourd'hui, le blé, pour qu'il soit produit à plus grande vitesse, on va faire pousser les épis de blé de façon beaucoup plus courte et avec des pesticides pour que ça pousse plus vite. Du coup, on va forcément ingérer un produit qui est modifié dans sa composition, dans son ADN en fait. Donc déjà, on va ingérer quelque chose que le corps va se dire « mais c'est pas forcément normal, comment je transforme ça ? » Donc ça va lui demander un effort. Sans compter que toutes ces pollutions aux métaux lourds, aux pesticides derrière vont aussi saturer nos enzymes. Alors nos enzymes, pour ceux qui ne connaissent pas, c'est des petites clés qu'on a dans tout le tube digestif de la bouche à quasiment l'anus pour vraiment venir aider. à digérer. Donc je vais manger une protéine, il y a telle ou telle enzyme qui va se mettre en place pour digérer telle ou telle protéine. Et du coup, le fait qu'il y ait beaucoup de métaux lourds et de pesticides dans ce gluten, dans ce blé qui est modifié, c'est que ça va saturer nos enzymes qui sont dédiées à la digestion de ces protéines. Donc le corps ne sait plus comment faire parce qu'il n'a plus les clés. Il n'a plus ces clés-là parce qu'il s'est saturé par les pesticides et par les polluants. D'autant plus qu'aujourd'hui, dans les produits industriels, il y en a partout. Et du coup, en fait, on va au fur et à mesure, sans forcément s'en rendre compte, venir saturer ce système, venir se polluer un petit peu au niveau du système digestif. Et du coup, on en consomme par-ci, par-là, et au fur et à mesure du temps, on encrase cette machine intestinale qui ne sait plus fonctionner toute seule. Et on va aussi dégrader notre flore intestinale. Alors notre flore intestinale, notre microbiote, comme tout le monde aime beaucoup l'appeler, des microbiotes, on en a partout, sur la peau, dans la bouche, dans l'intestin, etc., dans la flore vaginale. Mais le microbiote intestinal, il est équilibré par plusieurs facteurs. des parois bien figées, un petit mucus autour qui va permettre de le protéger, et ces fameuses bactéries qui vivent en équilibre avec des bonnes et des moins bonnes. Mais du coup, le fait de consommer du gluten modifié, pollué, va venir en plus abîmer cette barrière et venir mettre le désordre dans ces bactéries, et possiblement inflammer ce mucus qui protège tout l'écosystème. Donc c'est important pour bien comprendre qu'en fait ce gluten, il est intéressant parce qu'il va venir enrichir la flore si on le consomme de qualité. Mais il va être beaucoup plus inflammatoire si justement il a une mauvaise qualité, parce qu'il va ramener avec lui tous ses polluants, tous ses métaux lourds, tous ses pesticides, et qui vont aussi modifier notre propre ADN digestif. Donc c'est quelque chose d'assez complexe. Pour donner un petit point de repère, où est-ce qu'il y a du gluten ? Parce que finalement on se dit que c'est que le blé. En fait, il y a un repère qui s'appelle, une petite phrase qui dit « j'ai du blé dans mon sabot » . Sabot, ça va être S-A-B-O, S comme seigle. A comme avoine, B comme blé et O comme orge. Il y a aussi le froment et les pôtres. Donc là, on se dit, il y en a partout en fait. Alors le seigle, oui, il y en a. L'avoine. L'avoine est naturellement, normalement, une céréale sans gluten. Mais aujourd'hui, elle est tellement, tellement produite, proche des champs de blé et dans les laboratoires, qu'on sait très bien que la farine, c'est très friable. Ça va exploser un peu dans les ateliers. Ça va venir contaminer l'avoine. C'est pour ça qu'il existe de l'avoine sans gluten. Et comme l'avoine est aussi une protéine un peu de grande taille, elle peut aussi être inflammatoire pour les gens qui sont très sensibles au gluten. Ça peut être inflammatoire. Et l'orge, on en a aussi, le froment aussi. Et l'épautre, il y a deux types d'épautre. Il y a l'épautre-épautre et le petit-épautre, qui sera riche que de 7% de gluten. C'est pour ça qu'on voit souvent dans les boulangeries des pains pauvres en gluten, parce que c'est vrai que le petit-épautre ou l'épautre sont des farines intéressantes quand on veut un petit peu diminuer sa consommation de gluten. Parce que tout le monde n'est pas intolérant plus plus, attention, et ne passe forcément de devenir, comme je le disais. Donc voilà, un petit peu pour le gluten, ce qu'on peut zoomer. Sur le lactose, maintenant le lactose, alors le lactose, on dit oui, il y a des laits sans lactose, les matins légers, on va pas les citer. En fait, le lactose, c'est quoi ? C'est le sucre qu'il y a dans ce lait. Mais le sucre, il va être digéré par encore une enzyme qui s'appelle la lactase. Mais la protéine... Du lait, c'est la caséine en grosse partie. Et donc encore une fois avec le gluten, les protéines c'est des grosses molécules pour le corps. Et dans cette protéine de lait de vache, on va retrouver à 80% de la caséine et à 20% de l'albumine. Ok, la caséine c'est une très grosse molécule, l'albumine elle est plus petite. Donc dans la vache on va retrouver 80% de la caséine, mais dans tout ce qui va être brebis et chèvre, on va retrouver à 80% de l'albumine. le ratio s'inverse. Et du coup, la protéine est plus petite et donc elle est plus proche finalement de notre propre système digestif.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Du coup, on va mieux forcément digérer cette protéine qui sera plus petite. Il faut savoir aussi que l'enzyme qui digère le lactose, donc la lactase, elle va disparaître un peu à l'âge adulte parce qu'on consomme naturellement beaucoup moins de lait et en plus parce que notre flore intestinale, avec le temps, elle s'amoindrit, mine de rien. Et du coup, on n'est plus capable de digérer, mais ça c'est métabolique, on n'est plus capable de digérer le lactose parce qu'on a moins de lactase dans le corps.

  • Speaker #0

    Parce qu'on n'est plus censé être allaité par notre maman à la chaise. C'est ça,

  • Speaker #1

    on est censé être serré comme des petits Ausha. Du coup, on n'est plus censé consommer du produit laitier à autre dose. Sauf que aujourd'hui, le fromage fait partie intégrante des consommations quotidiennes, aussi parce que les gens deviennent de plus en plus végétariens, de plus en moins le viande. La première chose qu'on va faire quand on mange moins de viande, c'est qu'on va aller vers le fromage parce que ça nous appelle, parce que c'est de la protéine. C'est pour ça que j'aime beaucoup dire, écoutez ce que dit votre corps si vous avez envie de manger de la viande. Des fois, le régime végétarien, à part pour les... je dirais pour les convictions environnementales et de l'animal, et ça, ça se respecte, il n'y a vraiment aucun souci. Tout le monde fait ce qu'il veut. Mais c'est vrai qu'il y a des personnes qui vont dire « moi je digère mieux quand je mange moins de viande » . Mais finalement, quand on va réintégrer beaucoup de produits laitiers, on va avoir d'autres problématiques et on va aussi intégrer, sans compter les légumineuses, peut aussi être problématique. Donc ça, c'est les deux premières choses. Il y a une protéine de grosse taille, il y a cette enzyme qui disparaît avec le temps. Et aussi parce qu'en fait, quand on va... manger des produits laitiers, consommer des produits laitiers de vaches, même parfois de brebis et chèvres. En fait, il y a une certaine forme de calcium qui n'est pas assimilable par l'intestin. Du coup, nos reins vont devoir être éliminés. Et du coup, on va venir chercher dans nos reins des bases douces pour contrer cette acidité qui va se créer. Donc, en plus, on va fragiliser nos reins. Sauf que nos reins, on sait très bien que c'est eux qui vont envoyer beaucoup d'informations énergétiques. C'est ce qu'on appelle les surrénales. C'est eux qui boostent le métabolisme tous les jours pour aller se lever le matin, aller se coucher le soir, mettre de l'énergie quand il faut. C'est les reins qui font ça. En médecine synose, on travaille beaucoup sur la problématique des reins parce que c'est eux qui donnent un petit peu cet élan, un peu comme avec la thyroïde. Donc quand on va venir abîmer ses reins, les reins peuvent vite être fatigués. Du coup, si on a de la fatigue résiduelle, on va encore moins bien digérer parce que le corps ne peut pas tout faire en même temps. Bon voilà, j'ai un peu dressé le tableau noir. Et puis, dernier point sur les produits laitiers, c'est que c'est un corps qu'on appelle, c'est un corps comme un corps, gras et sucré. Donc, tout ce qui est gras absorbe. Et du coup, encore une fois, vous allez peut-être me voir venir, mais comme il absorbe beaucoup, il va aussi beaucoup absorber les polluants. Donc, on consomme un truc qui est un peu très gros à digérer, dont on n'a plus les clés, et en plus, qui va venir à inflammer, parce que du coup, on n'a vraiment pas les clés pour en plus digérer ces problématiques inflammatoires qui sont pleines de polluants. avec des facteurs de croissance, plein d'oestrogènes, pas mal d'hormones résiduelles qu'on ne pourra pas gérer derrière.

  • Speaker #0

    Les antibiotiques.

  • Speaker #1

    Les antibiotiques, le pipi de pilule, tout y passe. Du coup, c'est vraiment un produit qui va devenir très compliqué à digérer. Donc, on a un gluten qui est complexe. Si on se fait une petite tartine de pain avec un bon fromage de vache, on est content, l'intestin, il adore. Donc, encore une fois, on disait vraiment, c'est la quantité qui fait le poison. Et ça, on en reparlera après. L'idée, ce n'est pas d'être dans l'interdiction, c'est de vous expliquer comment ça fonctionne.

  • Speaker #0

    Oui, voilà, bien sûr. Pour faire les bons soins. Exactement. Une chose est d'en consommer matin, midi et soir, ce qui peut être le cas et ce qui est le cas chez beaucoup de personnes. Et une chose est de s'en interdire complètement et de l'évincer de toute son alimentation. Non, d'ailleurs, moi, je suis un peu comme toi, je prône plutôt pour l'équilibre. Et je pense, tu vois, que c'est aussi bien de rester en contact. avec ces molécules, avec ces produits.

  • Speaker #1

    Justement pour sécréter ces fameuses enzymes. Parce que moins on consomme un aliment, plus le corps se dit finalement je n'ai pas besoin d'en sécréter puisque je n'en consomme pas. Pourquoi je vais mettre de l'énergie dans un truc à construire alors que je n'ai pas le parpaing pour construire ? C'est tout pareil.

  • Speaker #0

    Puis de s'observer. Quand tu parlais tout à l'heure du lait, moi je me souviens avant, quand je prenais au petit déjeuner un bon bol de lait, j'avais qu'une envie derrière, c'était d'aller me recoucher.

  • Speaker #1

    Exactement, parce que ça demande tellement d'énergie au corps de digérer ce bol de lait de vache, que du coup ton corps va faire le choix entre te donner de l'énergie ou t'aider à digérer. T'aider à digérer, ça demande de te reposer, donc du coup il va te demander d'être reposé.

  • Speaker #0

    Voilà, donc être au plus proche de ses sensations, ça permet de savoir ce qu'il en est pour nous.

  • Speaker #1

    Ressentir.

  • Speaker #0

    Alors, on aura quand même compris l'idée, donc limiter le lactose et le gluten dans notre alimentation, sans pour autant pratiquer. une éviction totale. Toi, dans quel cas, sans doute des cas pathologiques, tu recommandes vraiment une éviction stricte ?

  • Speaker #1

    Alors déjà, il faut faire la différence entre les gens qui sont celiaques, la maladie celiaque, qui ne représente que 1% de la population, et les intolérances, les fameuses maladies fonctionnelles. Ceux qui savent se reconnaîtront. La maladie celiaque, c'est-à-dire que les villosités, donc toute cette petite paroi qu'il y a dans l'intestin, elle va se détruire. avec la consommation de gluten et va faire monter au niveau des prises de sang, on va venir voir des immunoglobulines A. Donc, c'est des protéines qui montrent qu'il y a un facteur d'inflammation et du coup, qu'on est en train de détruire nos villosités intestinales. Sauf que l'intestin, c'est lui qui va faire beaucoup de choses dans le corps. Donc, on évite de les détruire. Donc, ça, c'est vraiment la maladie celiaque. Là, il n'y a pas le choix de faire une éviction totale parce que, si on croit, le corps, en fait, se détruit. Versus l'intolérance, où on n'a pas cette destruction de villosités, on n'a pas ces immunoglobulines A. A qui va monter, mais on a un vrai désordre digestif. On a mal au ventre, on a des gaz, on a des ballonnements, on a des remontées acides, etc. On a plein de problématiques digestives. On peut aussi avoir des douleurs articulaires. En fait, toutes ces douleurs inflammatoires Puisque comme la paroi de l'intestin, c'est elle qui va venir générer notre système immunitaire, qui va venir générer toutes nos réactions en chaîne dans le corps, c'est de là que tout parle les nutriments en fait. On va ingérer un aliment, c'est l'intestin qui va en faire un nutriment. Et bien si notre nutriment a du mal à se gérer, on va venir créer des choses inflammatoires qui vont se poser dans le corps. Et comme le corps déteste le vide, il va venir aussi les poser dans les articulations. Il va venir les poser là où il y a de la place. Il va venir les mettre aussi dans le système respiratoire, parce que finalement, il se dit, il y a de la place. Les poumons, ils ont besoin de matières grasso-fonctionnées, ils vont en chercher dans l'intestin, mais ils vont aussi récupérer tous les miasmes, toutes ces problématiques. Donc quand on est des pathologies chroniques, que ce soit des problématiques ORL, des problématiques digestives, pur et dur, des problématiques inflammatoires, l'arthrose, l'arthrite, en fait, tous les produits qui sont pro-inflammatoires, comme le gluten et le lait, le lait de vache principalement, on essaie de les diminuer. Pour vraiment capitaliser sur notre réparation tissulaire, que le corps arrête de focaliser sur ce système digestif. puisque le corps peut s'auto-réparer, il a cette capacité d'auto-régulation, c'est très bien, il peut tout faire, mais des fois il a juste besoin de retrouver cette énergie vitale, qui n'a plus, sachant qu'un intestin va mettre à peu près un an à se régénérer dans son intégralité. Donc si pendant un an on veut vraiment gaffe, on se dit ok, les petites fenêtres c'est intéressant, j'appelle ça des fenêtres un peu thérapeutiques, mais d'avoir des petites... voilà, on va se faire plaisir avec un bon pain, c'est pas grave. Mais si vraiment on veut vraiment se remettre, on se dit ok, là le digestif il est complètement KO, j'ai trop trop mal au ventre tous les jours, il n'y a rien qui fait, j'ai beau manger. OK, on va se dire pendant six mois, on fait hyper gaffe. On consomme du gluten de temps en temps, du petit épaule de temps en temps. Et sinon, on ouvre les champs des possibles. Et on va venir voir tout ce qui peut y avoir autre que le gluten et le lactose.

  • Speaker #0

    Est-ce que juste tu peux revenir sur la maladie celiaque et quels sont ses principaux symptômes ? Comment on s'en aperçoit si on est atteint de cette maladie ?

  • Speaker #1

    Des douleurs digestives principalement. Et aussi le fait de mal absorber les aliments. Du coup, on est plutôt dénutri. Parce que comme l'intestin, il ne capte plus les nutriments. on va perdre beaucoup de poids. Et c'est fait la fatigue extrême, le fait d'être anémié, d'avoir un système immunitaire, d'être tout le temps malade. Vraiment, quand le corps ne répond plus du tout à aucun appel, ça veut vraiment dire que là, ça mérite d'aller faire une prise de sang et d'aller voir.

  • Speaker #0

    Oui, là, il faut qu'un diagnostic médical soit posé.

  • Speaker #1

    D'accord. Et aussi, pour les pathologies qu'on peut retrouver, on peut avoir aussi les problématiques de peau. En fait, quand la peau commence à relayer les informations, ça veut dire que l'intestin est déjà en train d'être en malaise. Et tout ce qui est les problématiques d'acné, de dermatite, de psoriasis, vraiment les pathologies de la peau. En fait, à peu près toutes les pathologies qui vont arriver, même la dépression. On sait très bien qu'en prenant soin de l'intestin, on peut aussi être beaucoup dans la prévention de tout ce qui va être burn-out, dépression, système nerveux très en berne, puisqu'il y a un vrai lien entre le cerveau et l'intestin. On sait très bien que l'intestin est le deuxième cerveau. Mais pourquoi ? Parce qu'il y a vraiment un retour aussi métaboliquement. Il y a des nerfs, des veines, etc. qui existent entre les deux et qui vont être un peu relais. Le problème des problématiques de foie, de diabète, etc. Tout mérite d'être regardé au niveau de l'intestin. Et du coup, des fois, le gluten peut être l'accélérateur un petit peu de ces problématiques-là, bien que pas toujours. Et tout n'est pas faute au gluten, ni tout n'est pas faute au lactose. Mais c'est vrai qu'on va principalement, au départ, privilégier un régime un peu anti-inflammatoire au niveau alimentaire. C'est vrai que les deux plus grosses causes qu'on consomme... Donc beaucoup, ça va être le gluten et le lactose dans nos civilisations.

  • Speaker #0

    C'est d'ailleurs pour ça qu'en consultation de naturopathie, un des premiers axes sur lesquels on travaille, c'est le système digestif.

  • Speaker #1

    Bien sûr, c'est le donneur d'ordre avec le cerveau. Ils sont tellement reliés tous les deux que si le cerveau fonctionne mal, l'intestin fonctionne mal, et si l'intestin fonctionne mal, le cerveau reçoit une information retour de mauvaise qualité et du coup, il ne sécrète plus tout ce qu'il faut. Il ne va pas dire, va digérer le lait, va digérer le gluten. Il n'y arrive pas, c'est impossible. Il ne va pas envoyer l'ordre.

  • Speaker #0

    Et aujourd'hui, on commence à vraiment faire ce lien physique, si tu veux, entre l'intestin et les différentes parties du corps. Mais on parle encore assez peu du lien émotionnel qu'il peut y avoir et puis de la clarté d'esprit, tu vois, de la vitalité.

  • Speaker #1

    Ce brouillard mental. Oui, ce brouillard mental,

  • Speaker #0

    exactement, que tu peux avoir et dont tu peux largement te passer avec une alimentation saine.

  • Speaker #1

    C'est le brouillard en haut, c'est le brouillard en bas, c'est ce qu'il faut se dire. Ça veut dire que... clairement, si en haut, on n'arrive pas à avoir des idées claires, on n'arrive pas à prendre des décisions, on procrastine tout le temps, c'est peut-être qu'en effet, il y a peut-être un petit truc à faire au niveau de l'intestin, en tout cas du système digestif, de voir quel organe est un petit peu en berne, parce que ça peut être aussi le foie, ça peut être aussi le pancréas, ça peut être aussi la rate, pas que l'intestin, voir lesquels posent problème, mais souvent, le donneur d'ordre, malheureusement, c'est l'intestin qu'il faut aller voir en priorité.

  • Speaker #0

    Oui, en tout cas, c'est le premier axe à regarder. Alors, bon, on l'a compris, donc... hors des cas de type maladie celiaque ou vraiment pathologie avérée, quel ratio, on va dire, que tu pourrais considérer comme acceptable dans une alimentation qui viendrait limiter le gluten et le lactose sans pour autant avoir une éviction totale ? Comment tu ferais, toi, avec quelqu'un qui aujourd'hui a des manifestations physiques qui sont liées à ses consommations de gluten et de lactose ?

  • Speaker #1

    C'est ce que j'appelle l'équilibre 80-20, 70-30. On va essayer, alors ça va dépendre clairement du rythme de vie de la personne. Je dirais des jeunes adultes, ça va être plus compliqué parce qu'il y a beaucoup de sorties. Les adultes, ça peut être compliqué parce qu'il y a des enfants, il y a des tentations tous les jours. Et les gens plutôt retraités, il y a des tentations tous les jours parce qu'ils ont plein de trucs à faire. Et du coup, ils n'ont pas forcément envie. Enfin, ils ont envie, mais ils ne sont pas forcément prêts à vraiment mettre les choses en place dans leur quotidien.

  • Speaker #0

    Les habitudes sont plus dures à déloger, on va dire, avec l'âge.

  • Speaker #1

    Donc, c'est plus difficile. Donc, ce que j'appelle le 80-20, c'est-à-dire que la semaine, on fait hyper gaffe pour s'autoriser. Alors, l'idée, ce n'est pas vraiment de lâcher les vannes le week-end, mais c'est qu'un week-end ou un week-end sur deux, on se dit bon, là, je vais me faire plaisir. Alors, si le week-end est un sujet pour la personne que j'accompagne, Mais ça peut aussi être un jour de la semaine parce qu'elle ne va pas travailler ou parce que c'est une journée qui est plus off ou qui est plus tranquille. Et du coup, elle est aussi sans ses enfants, par exemple. Et du coup, ça sera plus facile à mettre en place. Ou ça peut être le lundi parce que sorti du week-end, on a fait hyper gaffe le week-end, c'était le temps pour soi. Mais du coup, le lundi, on se dit, je vais retrouver mes collègues, on va se faire un petit resto parce que le lundi, on n'a pas eu le temps de cuisiner, d'emmener son doggy bag. Et du coup, c'est le lundi qu'on lâche. Mais l'idée, c'est de trouver un jour par semaine où il y a une petite pause, en fait, un petit peu de... Alors sans forcément aller... vers les produits qui nous font mal, mais d'aller vers quelque chose où on se dit « Là, je ne mange pas du tout de gluten la semaine, mais lundi, je vais manger un bon pain avec du gluten ou je vais me faire un bon fromage, une petite planchette, etc. » L'idée, c'est de trouver ce jour où il y a une pause mentale aussi, qui est intéressante. Et des fois, ça va arriver que personne ne va faire aucune fenêtre pendant trois semaines et puis au bout d'un temps, dire « Ah, là, c'est vrai que ça me ferait du bien de manger un goût de fromage. » Allez, on y va. Donc, c'est juste trouver ce moment donné dans sa vie où il y a une fenêtre possible pour lâcher un peu la charge mentale. Parce que l'alimentation doit rester un vrai plaisir. On mange tous les jours, ça doit rester vraiment un plaisir convivial, de partage avec soi, avec soi-même, avec les autres, où on se fait plaisir.

  • Speaker #0

    Après, pour ma part, je trouve que c'est quand même plus facile de remplacer le lait de vache que le gluten. Parce que tu peux aller vers du fromage de chèvre ou de brebis, tu peux aller vers des légers végétaux. je trouve que c'est assez plus accessible, on va dire. Alors que le gluten, il y a vraiment cette propriété liant du gluten, du gluten moderne, qui fait que quand tu vas sur d'autres farines, c'est difficile au début. Il faut apprendre à cuisiner différemment. Tu n'as pas tout à fait les mêmes résultats. Tu vois, c'est moins évident.

  • Speaker #1

    Moi, j'ai eu la problématique inverse. Ah oui ? Intéressant. Oui, parce que dans le gluten, il y a tellement de saveurs qui existent et j'ai vite trouvé les parades que dans le lactose, finalement, dans les... produits laitiers de vache, moi je suis allergique à la caséine, donc pour le coup je ne peux pas manger de fromage, ni de chèvre, ni de brebis, c'est pas possible. Donc j'ai vite été à me dire, mais en fait les jours au restaurant il y a toujours un peu de crème, il y a toujours un peu de beurre, etc. Je me suis dit comment je vais faire ? Et en fait je trouvais que les problématiques de créer du crémeux dans quelque chose qui n'a pas assez de protéines, parce que les végétaux n'en ont pas, ou encore beaucoup moins, j'ai eu du mal à trouver. Et du coup, c'est marrant que tu dises ça, parce que du coup ça veut dire que tout est possible. Parce que ça veut dire que moi, j'ai trouvé des solutions pour le gluten, toi, tu as trouvé des solutions pour le lactose. C'est-à-dire qu'une fois qu'on peut tout s'entendre, on peut tout trouver. Si on veut parler un peu des alternatives qui existent, et si on parle sur le gluten, on dit tout à l'heure qu'il y a plein, plein, plein de farines qui existent. En effet, il y en a plein. C'était quelques-unes, si tu veux.

  • Speaker #0

    Bien sûr.

  • Speaker #1

    Il y a le sarrasin qui va être un petit peu la farine tout terrain parce qu'elle, c'est la plus solide quand on va faire des préparations. J'aime bien mixer avec la farine de riz. qui va venir atténuer un peu ce côté trop bourratif du sarrasin. Il y a le riz blanc, mais il y a aussi le riz demi-complet et la farine de riz complète, qui seront plus nutritionnellement intéressantes, mais aussi plus irritantes. Donc il faut trouver son seuil au niveau de l'intestin. Plus c'est complet, puis il y a des choses à déconstruire pour que ça ne devienne pas complet dans l'intestin. Il y a la farine de soucher, que j'aime beaucoup utiliser pour les préparations sucrées. En fait, on va retrouver un peu beaucoup de féculents qu'on mange des fois entièrement. La farine de châtaigne, la farine de lentilles, la farine de pois fiches, la farine de millet, la farine de sorgho. les fécules aussi, on a la fécule de pomme de terre qu'on connait sous le nom de maïzena la fécule de tapioca,

  • Speaker #0

    la fécule de pomme de terre oui là j'ai déjà cité la maïzena c'est fécule de maïs fécule de maïs,

  • Speaker #1

    t'as dit pomme de terre et la fécule de pomme de terre aussi qu'on va trouver, la fécule de tapioca vous voyez déjà j'ai déjà dit à peu près une dizaine de farines différentes donc croyez moi il en existe bien, bien bien bien et ce que j'invite à essayer de faire quand on veut un petit peu déjà se ... Pour savoir quel goût ça a de changer, dans une préparation que vous faites classiquement de tarte, ou de quiche, ou de cake, quand on va mettre de la farine ou de gâteau, c'est sur ces 80%, enfin sur ces 100% pardon.

  • Speaker #0

    Attends, je reprends. C'est sur ces 100% de farine de mettre 80% de la farine habituelle et de mettre 20% d'une autre farine. Donc par exemple, dans une pâte à tarte pour une tarte aux pommes, on va mettre 80% de farine de blé. Alors là, choisissez un blé de qualité, je peux quand même vous inviter à ça. Comme par exemple, vous pouvez aussi mettre du lait pôtre. Mais 80% de farine de blé et 20% de farine de châtaigne, qui va sucrer la pâte et mettre un petit côté un peu noisoté qui va être hyper intéressant. De la même façon, dans un gâteau, un gâteau au chocolat, vous pouvez mettre 80% de farine. et 20% de poudre d'amande. Je ne vais pas citer les poudres, mais il y a la poudre d'amande, la poudre de noisette, la poudre de pistache, qui peut donner beaucoup de relief à la recette, un caractère un peu différent et en bouche, une nouvelle sensation. Et au fur et à mesure du temps, vous allez trouver un petit peu comment switcher ça jusqu'à arriver à l'équilibre qui correspond à une pâte qui se tient. Moi, c'est comme ça que j'ai commencé. J'ai commencé avec le fameux gâteau au yaourt. J'adorais ça, le gâteau au yaourt. D'accord. Donc, j'ai fait un pot de blé, un pot de sarrasin et un pot... J'avais mis à l'époque, je mettais du riz. Je me suis dit, le riz, tout le monde a l'air de parler de la farine de riz, ça a l'air d'être pas mal. Et finalement, j'ai trouvé que c'était pas mal. Puis un jour, je me suis dit, bon, je vais enlever ce troisième pot de blé et je vais mettre un pot de farine. J'adorais le pois chiché. Oui,

  • Speaker #1

    moi aussi, oui.

  • Speaker #0

    Et en fait, ça m'a amené à un côté brioché dans mes recettes qui était incroyable. Et du coup, j'ai créé ce fameux cake que j'appelle aux herbes folles, que je fais très souvent quand j'ai des prestations de brunch ou quoi. Parce que ça marche hyper bien et c'est une première façon de se dire, il n'y a pas de luzerne là-dedans, mais c'est hyper bon. Le cake aux herbes folles. Donc, je mets plein d'herbes. Je mets trois farines différentes, des œufs et de l'huile d'olive. Et c'est incroyable. On voyage à 300% avec cette recette qui est un peu un pain protéiné qu'on peut faire avec plein de trucs à côté. Et j'adore faire ça. Et qui est hyper facile. Hyper facile. Vous voyez, c'est juste pas compliqué. Il faut juste élargir son champ des possibles de ce que je connais, comment je pourrais switcher pour ajouter une touche de santé dans mon quotidien pour éviter d'avoir un produit trop inflammatoire. Donc, je mets un bon blé. Je peux même mettre un petit épautre. Franchement, ça marche aussi bien que l'épautre et le blé. Et ça marche tout pareil. dans ma recette. Et déjà, j'aurai une céréale qui serait plus informée, moins riche en hybridation d'ADN, moins riche en polluants. Et je vais me faire du bien. Et vraiment, je n'aurai aucune complexité. Et pour les enfants, les personnes âgées qui ont toujours un peu plus peur, en fait, c'est des fausses croyances parce qu'autant vous dire que les enfants, ils sont un peu dépourvus de tout a priori. Et ils ont... En plus, c'est des farines qui restent sucrées. Donc, c'est une céréale, donc ça reste sucré en bouche. Ça ne changera rien.

  • Speaker #1

    Ah oui, puis les enfants, il faut leur proposer, les habituer. faire avec eux. Oui, oui, ils adorent. Au contraire.

  • Speaker #0

    Ceux qui ont les mains dans la pâte, même, ils s'amusent et ils adoreront goûter ce qu'ils ont préparé. Bien sûr. Donc, vraiment pas hésiter. Sur le lactose, alors sur les produits laitiers, donc on disait qu'en effet, brebis chèvre, ça serait moins inflammatoire. Après, reste à savoir, est-ce que je consomme un produit très fermenté ou un produit plutôt frais ? Donc, on pense à la belle bûche de chèvre bien cendrée ou la bûche de chèvre plutôt fraîche. Ça va dépendre, en fait, de sa problématique indigestive. C'est-à-dire que plus ça va être fermenté, plus on aura... des microbes, des bactéries qui vont se créer, un écosystème qui va se créer autour de cette bûchette de fromage. Et puis, ce sera un produit frais, moins il y aura cette problématique, en tout cas, cet écosystème bactérien. Donc, sur une fleur intestinale qu'on veut réensemencer, parce qu'on a bien travaillé sur l'assainissement, on a bien reconstruit les jonctions, et on passe dans cette étape de reconstruire la fleur intestinale, donc les bactéries, on va favoriser un fromage fermenté, qui sera riche en probiotiques et en prébiotiques. Mais sur une fleur très, fragile, très inflammé, on va plutôt favoriser un produit qui sera très frais parce que là, il y aura moins de bactéries et on va éviter de continuer à créer ce contexte champignonnesque que j'appelle avec plein de bactéries qui se mettent dans le mauvais équilibre et on va favoriser un produit frais. Voilà, donc ça, c'est déjà sur les produits laitiers Gros Bichèvre. Et après, moi, j'adore travailler avec les dips, les tartinades, les tartinables, donc les houmous dans tous les sens qu'on peut faire. Poix chiche, haricots rouges, haricots blancs, poids, même poids cassé, petits pois. On peut en faire des lentilles corail, des lentilles brunes. On peut faire des houmous de toutes les légumineuses. Alors attention, la légumineuse, ça reste quelque chose de difficile à digérer. Donc sur un intestin très, très colitique, très, très inflammé, qui fait vite des douleurs, des crampes, on va y aller tranquille. Sur les houmous, on va faire des petites quantités. Et après, il y a aussi tout ce qui va être les tapenades. Donc tapenades, on peut en faire à toutes les sauces. D'olive verte, d'olive noire, de tomate séchée. On peut aussi faire une tapenade avec des feuilles fraîches. avec beaucoup de basilic. On peut faire vraiment une tapenade de basilic. On n'hésite pas avec des pignons de pain. Donc, on peut vraiment faire ce qu'on appelle des choses qui se tartinent de façon très facile. Et moi, j'aime beaucoup utiliser aussi des sauces vierges que j'appelle. Donc, je vais utiliser principalement un mélange de plein de feuilles fraîches, de persil, de feuilles de céleri que je vais mixer. Je vais mettre beaucoup d'huile d'olive. Et en fait, ça va me permettre d'avoir une sauce qui est une huile à l'herbe. Mais c'est incroyable sur du pain. C'est incroyable. Et même sur ce fameux cake dont je vous parlais, c'est vraiment bon. Très très bon. Un petit peu ces sauces vierges que des fois on peut déguster en restaurant avec des poissons. Oui. Enfin, tu sais. Ils vont mettre un petit peu de tomate en tout petit morceau, plein d'herbe et d'huile d'olive très très bonne et un peu de sel. Et du coup, on va mettre ça sur un poisson. Mais sur la tartine, ça marche aussi. Bien sûr. Parce que des fois, ça arrive qu'en fin de repas, on se dit « mais je mangerais bien un bout de fromage » et avec un bon pain croutillant. Mais du coup, on peut vraiment switcher ce côté crémeux avec ça. Et aussi, j'utilise beaucoup la poudre de feuilles d'ortie que je vais venir un peu faire avec une huile aussi ou même parfois avec une petite crème ou un yaourt végétal. Et ça va me faire un truc à tartiner sur ma tartine. C'est trop trop bon. Et là, je vais avoir un bienfait total avec de l'ortie qui est très riche en plein de choses, notamment la silice qui est très bonne pour les articulations.

  • Speaker #1

    Très reminéralisante.

  • Speaker #0

    Exactement, très reminéralisante. Et du coup, je l'utilise aussi comme ça. Donc, il y a les produits laitiers qu'on peut utiliser en fonction de sa flore. Et à côté de ça, il y a aussi beaucoup ces tartinades qu'on peut imaginer qui sont aussi qu'on trouve dans le commerce. Donc, je trouve que des fois, pour se faire avec le changement, en fait, de changer un peu son habitude, c'est bien d'aller acheter un produit tout fait. Alors, attention à ce qu'on achète. On peut acheter un houmous tout fait, on peut en avoir un ou deux dans le frigo, on peut avoir une ou deux tapenades qui sera très salée parce que ça sera industriel, mais on peut en avoir une ou deux histoire de vraiment changer un petit peu son mental, que le cerveau comprenne qu'il y a d'autres choses qui se passent, parce que c'est aussi une rééducation du cerveau, et ça prend du temps. Donc avoir un ou deux produits de secours à la maison, parce que qui n'a pas fait ? J'ai rencontré beaucoup de clients comme ça. « Ah mais moi quand je rentre du travail, j'ai envie de me currer sur le frigo, du coup je prends du fromage pendant que je cuisine, ça n'arrête pas. » Ok. et un houmous et une tapenade, prends un bâtonnet de carottes, hop, et mange ça, consomme ça. En fait, ton cerveau va déconstruire l'information au fur et à mesure du temps. Tu vas vraiment prendre du fromage quand t'en auras envie et quand t'en ressentiras vraiment le besoin. Sur les fromages, il existe aussi beaucoup de fromages végétaux. Dans les supermarchés, on voit toujours maintenant le faux fromage, le fromage qu'on appelle. Alors, il y a deux types de fromages. Il y a les vrais fromages faits avec des oléagineux qui coûtent cher. On va avoir un produit à 100 grammes qui va coûter à peu près 8 euros. Et on a les faux... les fromages, qui sont un mélange de produits de colle, d'exhausteurs de goût qui existent, qui sont des produits industriels, qui sont intéressants, je dirais, pour encore une fois déconstruire le cerveau et pour aider quand il faut vraiment diminuer la consommation de produits laitiers, mais qui sont des produits purement industriels et qui ne font pas consommer au quotidien. C'est très engraçant de votre système intestinal. Je préfère, moi, leur dire consommer, je préfère dire à mes clients consommer un produit laitier, brebis chèvre, que consommer ce produit. complètement transformés. Et justement, se faire plaisir de temps en temps avec des produits qui sont assez bluffants à base d'oléagineux. Souvent, c'est des fromages à base de noix de cajou. La noix de cajou, c'est un produit onéreux. Il faut aussi faire attention à sa consommation parce que, mine de rien, ça abîme beaucoup les mains de ceux qui les produisent dans les pays qui les produisent. Mais de temps en temps, c'est intéressant. Et on trouve aussi des produits maintenant à base de lait d'amande. Donc ça peut être intéressant pour juste apprendre à switcher, se faire plaisir, être curieux, parce que ça mérite d'être curieux, d'aller voir un peu ce qui se passe ailleurs. Mais ça reste un produit qui doit rester pour moi occasionnel et vaut mieux utiliser tout ce qui sera tapenade, dips, qui apportera en plus plus d'informations protéiques. Parce qu'on disait tout à l'heure que consommer moins de produits laitiers, c'est aussi consommer moins de protéines quand on consomme moins de viande. Et du coup, les tartinales avec ces apports de légumineuses va apporter une source protéique intéressante.

  • Speaker #1

    Oui, parce que... Une des difficultés quand on consomme moins de protéines, c'est ce que tu disais, quand on a envie de se jeter sur son frigo en rentrant du boulot, c'est aussi celle-là. C'est que le corps a besoin de protéines et souvent, quand on n'a pas sa ration, on a faim.

  • Speaker #0

    On a vraiment faim. On a faim parce que c'est vraiment la structure du corps. Donc, sans structure, le corps va toujours demander de l'aide. Et du coup, on évite vraiment de rajouter les produits laitiers, mais on va aller vers ça. Donc, c'est vrai que d'avoir quelque chose dans le frigo de secours, ça intéresse.

  • Speaker #1

    Oui, alors une idée reçue aussi qu'on a beaucoup sur les produits laitiers, c'est qu'ils sont source de calcium pour le corps. Qu'est-ce que tu en penses ?

  • Speaker #0

    Nos amis pour la vie ! Tout à fait ! Alors oui, ils sont source de calcium, mais il y en a qui sont beaucoup plus gorgés de calcium que les produits laitiers. Tout à l'heure, je citais l'ortie, qui est une merveilleuse source de calcium qu'on peut consommer en poudre, même en infusion, mais vraiment si on veut le manger comme super aliment en poudre et qu'on va venir... parsemé dans ses salades quotidiennes, dans ses plats chauds, mais sans le faire chauffer.

  • Speaker #1

    On peut consommer fraîche aussi.

  • Speaker #0

    On peut consommer fraîche, bien sûr. On peut aussi consommer la soupe d'ortie. Après, plus c'est cuit, moins on apporte, mais c'est intéressant. On va aussi trouver le sésame. On parlait tout à l'heure dans les houmous, on va mettre de la purée sésame, mais il y a aussi les graines de sésame qu'on consomme. Les oléagineux, alors là, on en parlait. Les amandes, les noix de cajou, les noix, les amandes, les noix du Brésil. On va en trouver plein. On va retrouver les légumineuses, les pois chiches, les antichorails, les brunes, les petits pois, les haricots. On va en retrouver. On va retrouver aussi des algues. Donc ceux qui adorent les sushis, dites-vous que quand vous mangez des sushis, vous mangez aussi un petit peu de calcium avec la feuille de sushi. Mais pareil, achetez des algues en paillettes ou achetez des feuilles de sushi bio. Vous les mixez, vous en mettez partout dans vos plats. Ça vous donnera vachement de relief et ça donnera toujours ce côté un petit peu... sympa, iodé qu'on adore. Et il y a aussi un super aliment que les naturaux adorent et qui nous permet d'avoir ce statut de mangeur de graines. Ce sont les graines germées. Hashtag représente les graines germées. On adore ça. C'est le meilleur rapport qualité-prix dans votre quotidien pour manger des aliments qui sont gorgés de vitamines, de minéraux, d'enzymes, digestifs et de protéines. Ce sont les graines germées à toutes les sauces. Commencez avec les graines germées d'Alfafa. Vous allez faire le plein de... tous les nutriments essentiels. En guise de crudité en entrée de repas, dites-vous que c'est votre meilleur pote pour la vie. Ça, c'est lui, c'est la graine germée. Franchement, il n'y a pas à moyenner, c'est la graine germée.

  • Speaker #1

    Tu prêches une convaincue, j'ai dédié un épisode sur le sujet.

  • Speaker #0

    Vous pouvez aller l'écouter d'ailleurs. Et aussi, il y a, j'ai oublié, les sardines. Mais les sardines avec les arêtes. Alors, avis à ceux qui enlèvent les arêtes dans les sardines. Croyez-moi, vous n'allez pas avoir l'arête qui reste dans la gorge. Il suffit de la mélanger, de la décraser un peu comme en faisant une rillette de sardines. Dans la raite, vous avez plein de calcium. La nature est bien faite. Donc, on est fait de façon assez intelligente. Les animaux aussi, donc les sardines avec les raites, riches en calcium et aussi en potassium par ailleurs. N'hésitez pas. Et les aromates frais. Tout à l'heure, je parlais de la petite sauce vierge, mais tout ce qui va être le persil, les feuilles de sonnerie, l'aneth, etc. Il y a plein de calcium dans les épices, donc dans ces aromates frais. Donc vraiment, vous voyez, il y en a dans beaucoup de choses. Donc encore une fois, ça permet aussi de parler de la diversité. On parlait en début de podcast qu'il ne fallait pas forcément rentrer dans l'éviction totale, parce qu'en effet, on allait plus sécréter ses enzymes digestives. Et encore une fois, vous voyez, quand on ouvre le champ et se dit « Finalement, je vais manger du produit laitier de temps en temps, mais à côté de ça, je vais avoir plein d'autres possibilités » , en fait, vous allez ouvrir votre champ des possibles, votre microbiote ne va que mieux se porter, et vous allez sécréter plein d'enzymes et être encore plus en santé, parce qu'en plus, vous allez acquérir des vitamines, des minéraux, et moins fatiguer votre corps, qui sera naturellement coiffaire de ces aliments qui sont riches. en plein de vitamines et minéraux essentiels.

  • Speaker #1

    Oui, c'est une façon d'aborder les choses. Déjà, on se rend compte qu'on a un vrai conditionnement sur notre façon de manger. Et c'est ça, il faut accepter de déconstruire ce conditionnement et aussi d'envisager les choses différemment au lieu de se dire, je supprime ça, non, j'ajoute des choses. J'ajoute toutes ces nouvelles farines que tu nous as citées, tous ces nouveaux produits, avoir de la curiosité. Et en fin de compte... naturellement la place du gluten et des produits laitiers va diminuer dans notre cuisine. Moi c'est un petit peu sur ce modèle là que j'ai changé la béchamel que je faisais, tu vois. J'ai commencé par remplacer le lait par du bouillon, et puis après j'ai remplacé le beurre par de l'huile d'olive, et puis la farine de blé par de la farine de sarrasin ou une autre farine sans gluten, et puis ça se passe très bien.

  • Speaker #0

    Ça marche hyper bien. C'est même moi quand j'ai commencé à faire cette béchamel, je me suis dit mais ça marche aussi bien. Mais en fait, on est complètement à l'ouest.

  • Speaker #1

    Et c'est vrai que parfois, quand je refais une béchamel classique, je me dis « Ah ouais, c'est quand même hyper lourd à digérer. »

  • Speaker #0

    Ah, c'est hyper lourd. Et en fait, c'est intéressant que tu dises ça. C'est quand même assez lourd à digérer. Parce que quand on change son alimentation, tout le monde dit « Mais j'ai encore plus mal au ventre. J'ai des gaz. J'ai des gaz. Je digère encore moins bien. Je me remets à manger du gluten. Je me remets à manger des produits industriels. » Mais en fait, c'est juste que votre corps est là en train de vivre. Donc forcément, quand on mange des légumineuses, il y a des choses qui sont plus compliquées à digérer, donc ça fait mal au ventre. C'est là où il faut vraiment apprendre à s'écouter. Mais quand on est dans ce chemin pour changer un poisson d'alimentation, ça se fait naturellement. On est plus à l'écoute et ça fait partie aussi du chemin. Et de trouver ça juste dose. Moi, par exemple, je sais que si je mange 3 cuillères à soupe de houmous, j'ai le ventre un petit peu compliqué. Mais que si je mange une bonne cuillère à soupe sur une bonne tartine de pain choisie, j'ai aucun problème. Donc c'est vraiment cette quantité qui fait le poison. Que ça soit dans les deux sens, avec des bons ou des mauvais produits.

  • Speaker #1

    Je dis un petit mot aussi, on en parle, puisqu'on parle beaucoup de pain. Moi, j'ai découvert il y a quelques mois un pain fantastique que tu connais peut-être, qui s'appelle Pané Vivo.

  • Speaker #0

    Ah bah voilà.

  • Speaker #1

    Et qui est vraiment super parce que déjà, il a du gluten, mais c'est du gluten de qualité. Et en fait, ce que je trouve assez frappant avec ce pain, c'est que quand tu manges une tranche de ce pain, tu manges une tranche et tu t'arrêtes là. Tu sens que tu es nourri. Alors que quand tu manges de la baguette, frénétiquement, tu vas finir la baguette et tu n'arrives pas à t'arrêter. Et moi, ça,

  • Speaker #0

    je trouve que c'est assez marrant. C'est marrant, c'est la première fois que j'en parle franchement de pain et vivos. Moi, j'ai acheté cette énorme mie de pain à 30 euros, parce qu'on ne va pas se mentir, c'est 30 euros pour 2,5 kilos. Je me suis dit, bon, ok, j'y vais, j'y vais pas. J'y suis allée, trop curieuse et trop envie d'avoir encore un nouvel arc-corde dans mon arc. Et en fait, j'ai congelé une partie du pain en tranches. Et l'autre partie, finalement, je me suis dit, mais j'ai... ce que je réintègre au fur et à mesure de gluten dans mon alimentation j'avais tellement peur d'avoir mal au ventre je me suis dit bon ça va pas être pire qu'avec un gros paquet de mousse et du coup j'ai dit mais en fait j'ai pas mal au ventre mais en fait je sens que ça me nourrit mon intestin je sais pas comment tu vois c'est assez indéfiniment nourrible Le pain, j'ai trouvé même qu'il était caramélisé, oui, mais pas sucré comme du pain blanc qui, justement, appelle à en manger plein. Mais là, c'est suffisamment sucré, caramélisé pour te dire, ça y est, t'as plus faim. C'est incroyable. Et le goût, franchement, il est incroyable. Et en fait, ce face-meu panier vivo, en effet, il n'a pas cette modification de l'ADN. Le blé pousse de façon ancestrale, très longuement, le blé est fermenté, etc. Et en plus, il est dépourvu d'une certaine protéine dont je ne sais plus le nom là, mais il est dépourvu de cette protéine-là et celle-ci qui donne très, très mal au ventre parce qu'elle va aller se... logé dans les petites vidosités de l'intestin. Il est vraiment impressionnant. Oui, oui, oui.

  • Speaker #1

    Moi, je vous recommande vraiment de le tester. Tu vois, nous, on est six à la maison. Je reçois un pain tous les 15 jours. J'en congèle la moitié. Et comme on mangeait peu de pain avant, ça nous suffit en fait. Comme c'est un pain de qualité, c'est ce qui explique le prix aussi. C'est ce blé où il y a moins de rendement. Je crois qu'il y a deux fois et demi moins de rendement. C'est assez impressionnant. C'est le prix de la qualité aussi. Mais en même temps, on s'y retrouve puisqu'on en mange moins. et c'est beaucoup plus nourrissant. Donc, il ne faut pas s'arrêter au prix.

  • Speaker #0

    Oui, exactement. Alors, c'est vrai que ça peut être un budget. Quand on veut commencer à vraiment diminuer sa consommation de gluten, maintenant, et de lait, dans les supermarchés, on trouve quand même beaucoup de choses. Souvent, c'est en bio. Alors, le bio des supermarchés, on en dira ce qu'on veut, mais ça permet aussi d'avoir une première approche et aussi pour faire en mesure de faire soi-même. Donc, il ne faut pas se cantonner à « est-ce que je fais ça, c'est bien, c'est pas bien » . Faites dans la mesure des possibles avec votre budget et dans les conditions. de votre vie actuelle. Ce qui sera toujours mieux, ce qui vous ferait déjà un petit peu, ce sera toujours mieux pour votre corps. Donc, juste faites avec la possibilité du moment et ne pas se rajouter une charge mentale avec « Ah ouais, mais je ne suis pas allée en magasin bio prendre le dernier truc, machin truc. » Déjà, faites ce que vous pouvez et ce sera déjà mieux. Oui, tout à fait. Et au fur et à mesure du temps, vous allez prendre plaisir et moi, je ne suis pas arrivée à faire tout moi-même du jour au lendemain. Ça a pris du temps. Bien sûr. Et encore aujourd'hui, il y a des trucs que j'achète.

  • Speaker #1

    Bien sûr. Non, non, mais c'est certain.

  • Speaker #0

    Je n'ai pas le temps. Je vais acheter un houmous tout prêt en magasin bio ou même un houmous… On connaît tous les marques classiques. Je vais en prendre un, mais je sais comment j'ai ça. Et peu importe.

  • Speaker #1

    Et puis, il y a des périodes. Il y a des moments où on a plus le temps, des moments où c'est plus difficile. Voilà, il faut aussi...

  • Speaker #0

    On est des humains. Voilà, on est des humains. On avait des plus, des moins, des coups de folie, des coups de besoin de se recentrer. Et on a moins le temps, moins envie. Donc, c'est important de s'écouter. Il y a un truc dont je voulais peut-être aussi parler, Camille, parce qu'on parle du gluten et du lactose, mais il y avait juste un... On se concentre sur le gluten et le lactose, c'est les deux choses qu'on va mettre en exergue. Mais il y a aussi ce qu'on appelle les antinutriments, qu'on va beaucoup trouver, alors qu'on appelle les lectines, les saponines, les oxalates, les phtalates, qui sont beaucoup dans ces céréales et dans ces légumineuses. J'en parle aussi un petit peu parce que ces fameuses petites peaux qu'on a au sourd de ces graines, qui elles sont aussi parfois les problématiques dans les douleurs digestives, qui vont en fait venir amoindrir cette... paroi venir la fragiliser et qui va aussi empêcher la fixation de certaines vitamines et minéraux. Et du coup on sait très bien que quand on est carencé en certaines vitamines, des fois il suffit d'une vitamine en carence pour créer tout un bazar dans un écosystème de corps. Donc attention à ça, ce qui oblige à bien bien bien rincer ses légumes, minces et céréales avant de les cuire, après de les cuire, ou idéalement de les faire germer. Mais ça ça dépend encore une fois de la problématique de son intestin et de son système digestif donc ça mérite d'être accompagné. Et j'en parle aussi parce qu'avec ces régimes végétariens qui ne font que éclore, on en consomme plus et on se fragilise aussi. Donc, attention, il y a le gluten, il y a le lactose, mais il y a aussi les antinutriments qu'il faut considérer dans votre quotidien.

  • Speaker #1

    Peut-être que ça mériterait de faire un épisode dédié aux alertes du régime végétarien, ce à quoi il faudrait faire un petit peu. Il faudrait peut-être qu'on fasse un autre épisode là-dessus.

  • Speaker #0

    Vraiment.

  • Speaker #1

    Justement, on a parlé beaucoup des alternatives. Est-ce que... T'as une ou deux recettes favorites à nous partager ?

  • Speaker #0

    Pour débuter ? Ouais, ma recette que je fais tout le temps, quand j'ai pas le temps, que j'ai pas de pain, parce que moi je suis une petite fille de boulanger, donc j'aime trop le pain. Et j'aime beaucoup pouvoir avoir un truc à saucer, quoi. On va dire. En fait, je fais des genres de pancakes. En fait, je suis partie d'un constat, c'est que j'aimais bien les galettes de sarrasin bretonne. Mais c'était trop plein, enfin c'était pas assez épais. Donc je me suis dit, en fait, je vais faire des pancakes, mais je ne vais pas consommer des œufs comme ça tous les jours à tir l'arigot. Donc je suis arrivée à faire un pancake sans œufs, sans lait, avec juste de l'eau, de la farine et des graines de chia. Après, il y a du sel et tout, et un peu d'huile. Mais principalement, c'est de la farine que je vais mélanger avec des graines de chia et de l'eau. Et ça va me faire un pancake de chia au sarrasin. Et en fait, je vais avoir beaucoup de protéines parce que le sarrasin est une pseudo-céréale qui est assez protéinée pour être consommée sans rapporter une légumineuse à côté. et là-dessus je vais me mettre alors je vais avoir un dips à mettre et des légumes que je vais faire au vitaliseur de Marion pour ceux qui connaissent pour les initiés pour les initiés après les graines germées mais une cuisson douce de légumes. Et en fait, je vais me faire un genre de petit wrap, un peu on peut dire, que vraiment je consomme soit le soir, parce que j'aime bien me faire ça, je trouve ça hyper réconfortant, avec une bonne soupe, j'ai mon petit blinis qui m'attend avec des trucs dessus. Alors je vais mettre de la mousse, mais souvent je mets de l'avocat, j'adore ça. Donc je fais attention aussi à ma consommation parce qu'on sait que ça vient de loin. Mais j'ai toujours un truc à tartiner ou une bonne sauce vierge, une bonne huile d'ortie que je vais mettre dessus avec même des fois une tranche de jambon ou un morceau de fruit fumé ou une sardine, enfin quoi, une protéine ou végétale. Donc ça c'est un petit peu mon truc que j'adore faire. En salé, c'est vraiment ce petit pancake de sarrasin. Et au fur et à mesure du temps, j'ai fait plein de variantes avec d'autres farines. Mais la base, ça va être le sarrasin. Vous êtes sûr que ça marche à 100%. Ça va bien se tenir, ça ne va pas accrocher dans la poêle. Aucun problème. Et en sucré, ça va être mon... Alors, il y a le pancake, mais il y a aussi mon cake aux herbes. Oui,

  • Speaker #1

    tu en parlais tout à l'heure.

  • Speaker #0

    Sur mon site, d'ailleurs, j'aime trop. Il y a un gâteau, parce que j'aime bien le sucré aussi. Il y a le fameux gâteau au chocolat sans beurre. qui est avec de la crème de coco. Et pour ceux qui n'aiment pas trop forcément la crème de coco, ça passe parce que ça va surtout rapporter une texture plus qu'un goût. Du chocolat, des œufs et de la farine de riz. Ou de la poudre d'amande, on peut choisir son combat. Et franchement, il est incroyable. On n'a même pas besoin de monter les blancs en neige, il est hyper rapide à faire et tout le monde l'adore. Et les petits, les moins petits, les plus vieux, tout le monde adore.

  • Speaker #1

    Si tu le permets, je mettrai la recette dans la newsletter du podcast.

  • Speaker #0

    Avec grand plaisir. Et d'ailleurs, avec ce petit yaourt de chocolat pour faire une genre de crème anglaise, en fait, je vais prendre une briquette de crème coco que je vais mettre avec un petit peu de vanille en poudre, un petit peu de miel ou de sirop d'érable, un peu de cannelle pour rencontrer la délicémique, et je mélange ça et je vais venir le verser tout doucement sur mon gâteau. Ça fait envie ! Ouais, ça y est, il est midi 36, là, l'heure où on enregistre le podcast, et l'appétit arrive, forcément. Voilà, donc ce sont mes deux petites recettes chouchous de tout terrain pour se faire la main, c'est pas mal. Ok.

  • Speaker #1

    Écoute, grand merci pour tous tes partages. Juste avant qu'on se quitte, je voudrais juste te demander où est-ce qu'on peut te retrouver, suivre tes activités ?

  • Speaker #0

    Alors, sur mon site internet claireandrieux.com, sur Instagram et Facebook aussi, mais bon, c'est vrai qu'Instagram, on est plus actifs, mais Facebook, tout est relayé aussi. Et du coup, alors vous me retrouvez, moi, je suis en région centre, je suis à Tours où j'ai mon cabinet au sein d'une pharmacie, mais je fais aussi beaucoup de consultations en visio, évidemment, on s'adapte. aussi avec la vie à vie parce qu'en école de naturopathie, on apprend qu'on ne doit pas faire de consulte en visio parce que ce n'est pas pareil. Mais mine de rien, c'est aussi intéressant pour les personnes qui sont très actives et qu'on ne peut voir que le soir plus tard. Donc voilà. Et après, je fais des études et des culinaires en région centre que je développe de plus en plus en dehors de la région centre. Rester connectée, comme on dit. Et là, j'ai ma première retraite culinaire, d'ailleurs, dans cette thématique qui a lieu du 21-23 mars. À date, il reste deux chambres. L'idée, c'est vraiment de pouvoir cuisiner le plaisir et la santé, d'apprendre à cuisiner comme ça pendant trois jours avec toutes les techniques de Naturo qu'on va pouvoir expérimenter, la respiration, un cours de yoga, des marches, des méditations, pouvoir vivre la Naturo à 300% pendant trois jours dans un magnifique château de la Loire-Vallée qui est incroyable, qui est dans un domaine viticole conduit en biodynamie. Enfin bref, j'arrête de faire la promo, mais il est incroyable ce lieu, je suis trop contente de l'avoir trouvé. donc j'ai trop hâte mais voilà je suis sur les réseaux bien sûr et sur mon site internet claireandrieux.com vous avez l'agenda de mes ateliers voilà et je ne demande qu'à développer l'activité en dehors de tour donc avec grand plaisir de vous rencontrer et d'échanger aussi je mettrai tout ça dans les notes de l'épisode merci

  • Speaker #2

    Camille merci à toi Claire à bientôt merci beaucoup à bientôt merci d'avoir écouté cet épisode rejoignez la communauté des lois naturelles en vous abonnant au podcast et découvrez comment mettre en place des changements simples mais puissants dans votre quotidien. Et si vous souhaitez aller plus loin, je vous invite à prendre rendez-vous pour une consultation en naturopathie, où je vous accompagnerai personnellement dans votre démarche de santé naturelle. Ensemble, nous explorerons comment la naturopathie peut transformer votre bien-être et celui de votre famille. Pour prendre rendez-vous, contactez-moi directement via mon compte Instagram. les lois naturelles ou envoyez-moi un mail à l'adresse suivante lesloisnaturelles@gmail.com. Je serai ravie de vous accompagner sur votre chemin vers une meilleure santé. A bientôt !

Share

Embed

You may also like